Archive pour mai 2012

Eglise de l'Institut Saint Serge, 93 rue de Crimée 75019 Paris

La Direction, le corps enseignant et les étudiants de l’Institut Saint-Serge lancent par la présente un appel au secours !

Aussi incroyable que cela puisse paraître les peintures de l’escalier extérieur donnant accès à l’église Saint-Serge sont en train d’être détruites sous nos yeux ! Un inconnu se réclamant de la bénédiction du recteur Vladislav Trembovelski et d’une décision du conseil paroissial, qui ni l’un ni l’autre n’ont compétence ni droit de décision en la matière, s’est mis à anéantir non seulement les couches de peinture mais aussi l’enduit, de façon à ce que là où il a sévi, il ne reste plus que le mur nu en briques !

Cet acte barbare ” soit disant de restauration, constitue une violation impardonnable du patrimoine culturel, artistique et ecclésial de l’émigration russe en France.
L’œuvre iconographique de Dimitri Siméonovitch Stélletsky, une figure phare du célèbre mouvement en faveur d’un renouveau profond des arts plastiques dans la Russie du début du XXe siècle, du « Monde de l’art » (mir iskustva), est aujourd’hui connue dans le monde entier.

Iconostase et intérieur de l'eglise peinte par Dimitri Siméonovitch Stélletsky
 entre 1925 et 1927.

Ses icônes sont conservées dans les églises et chez les particuliers dans toute l’Europe. Mais évidemment le gros de son œuvre subsiste jusqu’à ce jour en France. Or, la pièce maîtresse, le chef d’œuvre absolu de cet artiste, est précisément l’ensemble des icônes et des peintures murales de l’église Saint-Serge à Paris.

Qui aurait pu imaginer qu’un jour ils se trouveraient des personnes si ignares ou peut être tout simplement indifférentes pour confondre une restauration avec une destruction totale en vue d’une imitation ultérieure plus ou moins fidèle.

Fresques avant destruction.

Le plus aberrant consiste dans le fait que rien, mais rien du tout n’exigeait un tel acte sacrilège ; et le mot n’est pas trop fort puisque le buste entier d’un Père de l’Église représenté en posture de prière – corps, bras et tête – a ainsi disparu !

 Saint Maxime le Confesseur représenté en posture de prière, sur le pilier, détruit.
© Cyril Semenoff-Tian-Chansky

A l’instant précis où la destruction était en train de s’accomplir, c’est-à-dire ce vendredi 25 mai 2012 autour de 14 h, le Doyen de l’Institut, accompagné de quatre professeurs, se trouvait, en passant devant l’église, confronté avec le spectacle hallucinant d’un jeune homme munis d’un marteau et d’un burin s’appliquant à briser et à faire tomber la peinture murale de D. Stélletsky, certes endommagée par les fuites d’eau causées par le mauvais état de la toiture, mais sans aucun doute parfaitement restaurable.

Fresque après destruction.

L’ayant sommé d’arrêter immédiatement cette action, il ne restait plus au Doyen, et aux professeurs présents, qu’à  prendre la mesure proprement effroyable des dégâts. Les signataires du présent cri au secours exigent l’arrêt immédiat de cet acte de vandalisme !

Le Doyen, les enseignants et les étudiants de l’Institut.

Une réponse a été faite aux reactions d’indignation le 28 mai par des membres du bureau du Conseil Paroiossial, suite à l’article ci-dessus: “comme quoi ce qui a été retiré n’est qu’une frise décorative  sans intérêt majeur esthétique ou historique, puisqu’il s’agit que d’une frise imitant un voile….”, (l’on oublie les prières en slavons qui se trouvaient au dessus...) “…et que sur la colonne Saint Maxime le Confesseur n’était pas restaurable” ! ( regardez la photo au dessus dans l’article)

(Rappelons que toute la décoration extérieure et intérieure  y compris du mobilier sont des mains et des pinceaux de Dimitri Stelletski datant de 1925-1927)

Réactions dans la presse :

Le Figaro: ( Cliquez )

Parlons orthodoxie: ( Cliquez )

La Croix : ( Cliquez )

Vladimir Rostislavovitch Medinski, Мединский Владимир Ростиславович

Depuis le 21 mai 2012 Vladimir Rostislavovitch Medinski est nommé ministre de la Culture de la Russie.

Né le 18 juillet 1970 dans la ville de Smela en Ukraine.

En 1992 il termine l’Institut d’État des relations internationales du Ministère des Affaires étrangères et la  faculté de Journalisme.

Il est en poste à l’ambassade de la Fédération de Russie aux Etats Unis en 1992

De 1999 à 2000 il dirige l’administration de l’état-major central électoral du parti « Patrie-Toute la Russie ».

Il est député de la Douma russe de 2007 à 2011.

Président du comité de la Douma pour la culture. Membre du Conseil d’Etat du parti Russie Unie.

Il est Docteur en Sciences politiques et Docteur Es sciences historiques et professeur.

Membre de l’union des écrivains. Auteur des livres: “Les mythes de la Russie”, «Sur l’ivresse, la paresse de Russie et la violence»,   «Sur la démocratie russe, la saleté et la« prison des peuples »,« Sur le voleur de Russie, d’une manière spéciale et patience »,« Squelettes dans l’armoire de l’histoire russe” ,”La Guerre. 1939-1945 “.

Il souhaite réhabilité l’image de la Russie:“Il est vrai que toutes les nations et les pays ont tendance à embellir leur propre histoire et il n’y a rien de mal à cela. En revanche, les mythes sont délibérément forgés comme un instrument de propagande politique ou la guerre psychologique contre certains pays, “a noté Medinsky. “Et aucune autre nation dans l’histoire a subi une telle diabolisation prolongée: cette campagne de diffamation a été en cours depuis plus de trois siècles.
En Février 2012  il écrit son premier roman,  “le Mur”.

V. Medinski lors d'une conférence de presse en 2010.

Première vente aux enchères exclusivement dédiée à la

photographie en Russie.

le samedi 2 juin 2012

La plus grande maison de ventes russe, la
Russian Auction House, va organiser une vente aux enchères entièrement dédiée à la photographie, la toute
première dans l’histoire du pays.

Elle présentera autour de 88 lots, qui seront tous présentés lors d’une exposition à la
Gallery of Classical Photography and Gostiniy Dvor à Moscou. Les lots exposés comprennent des clichés de photographes
internationaux tels que le photo-journaliste Arkady Shaikhet

"Gymnases 1924"d'Arkady Shaikhet(1898-1959)

Le photographe paysagiste Vadim Gippenreiter

Paysage des montagnes de l'Altaï  Vadim Gippenreiter (1917)

L’artiste photographe  Nikolai Svishova-Paola,

Nikolai Svishova-Paola (1874 - 1964)

le documentariste Robert Diament et bien d’autres.

Les lots les plus attendus sont les œuvres d’Alexandre Rodchenko,dessinateur, photographe et artiste constructiviste.

"Femme" (1934) Alexandre Rodchenko

Des œuvres de  Leni Riefenstahl, photographe allemand,et de László Moholy-Nagy, professeur à l’école du Bauhaus et photographe hongrois.
L’estimation pour l’œuvre Dvor (« Courtyard ») par Rodchenko se situe entre 450.000 et 600.000 roubles (soit entre 14.000 et
20.000 dollars), tandis que l’estimation pour l’œuvre Nemetski Gimnastiki (« German Gymnasts ») de Leni Riefenstahl devrait se
situer entre 600.000 et 700.000 roubles (soit entre 20.000 et 22.000 dollars).

Leni Riefenstahl (1902-2003)

L’œuvre la plus attendue est Peshera (« Cave ») de Moholy-Nagy avec une estimation située entre 1,1 et 1,7 million de roubles (soit entre 35.000 et 55.000 dollars).
La photographie connaît un fort succès sur le marché de l’art depuis peu, les œuvres photographiques se vendant de plus en
plus fréquemment pour des sommes à sept chiffres. Le record actuel de Sotheby’s pour une photo vendue aux enchères se
situe à 2,9 millions de dollars, payés pour l’œuvre ” clair de lune sur l’étang” (1904) d’Edward Steichen en 2006.

"Clair de lune sur l'étang", ’Edward Steichen (1879-1973)

Tandis que le record de Christie’s se situe à 1,1 million de dollars pour l’œuvre d’Avedon.

“Dovima aux éléphants” de Dorothy Virginia Margaret Juba dite Dorothy Horan (1930-1990

IMPRESSIONS RUSSES

Duo « Double Piano »

Mercredi 30 mai 2012 à 20h00

à l’occasion du 25ème anniversaire

de l’Association Européenne de Saint Vladimir.

Nikolaï MASLENKO et Anne-Céline BARRERE

Choisissant d’harmoniser leurs talents, les pianistes Anne-Céline Barrère et Nicolaï Maslenko ont créé en 2006 leur duo, le duo Double Piano,  dans lequel s’exprime toute la rigueur et la musicalité exigées par un tel duo.

L’une venant de Perpignan et l’autre  d’Odessa, ils sont tous deux diplômés de CNSM de Paris.

Nicolaï Maslenko est né à Odessa en Ukraine et est diplômé du CNR de Toulouse dans la classe de T. Dussaut.
Après avoir obtenu un prix spécial au Concours international Lyssenko à Kiev, un prix spécial de la société Liszt au concours International M. Magin à Paris, il obtient un Diplôme Supérieur  d’accompagnement instrumental dans la classe de J. Koerner et un Diplôme Supérieur de direction de chant dans la classe de S. Zapolsky au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (CNSMDP).

© C.Kikoïne

Anne-Céline Barrère est née à Perpignan, Anne-Céline Barrère est diplômée du CNR de Toulouse dans la classe de T. Dussaut. Après avoir obtenu un troisième prix au Concours international Vladimir Horowitz pour les jeunes pianistes à Kiev et un troisième prix au Concours international Pierre Lantier à Paris, elle choisit de se perfectionner au Conservatoire national supérieur de musique de Paris (CNSMDP).

Le duo remporte les Premiers Prix des concours internationaux: MEGEP à Paris, Seiler à Rethymno en Crête, Grieg à Oslo.  Le duo a reçu les conseils de Christian Ivaldi et travaille régulièrement avec Daria Hovora.  Double Piano s’est produit au festival «Olivier Messiaen» à la Meije, à Paris avec l’Orchestre Colonne à la salle Gaveau, au musée Carnavalet, sur France Musique dans le cadre de l’émission «Jeunes Interprètes», présentée par Gaëlle le Gallic.

Au programme:

Tchaïkovski                                         Rachmaninov                          Stravinsky

En l’ Eglise Sainte Elisabeth de Hongrie

Eglise Sainte Elisabeth de Hongrie

195 Rue Temple, 75003 Paris

Accés:

Métro :Temple (ligne 3)

République (lignes 5, 8, 9, 11)

Participation : 30 € par personne

Buffet russe à l’issue du concert

Réservation obligatoire


LES 9ème JOURNÉES DE L’HISTOIRE DE L’EUROPE

1er et 2 juin 2012 – Sorbonne
La France et la Russie dans l’Europe des XIXe et XXe siècles

Les 9es Journées de l’Histoire de l’Europeconsacrées à

L’histoire des relations entre la France et la Russie dans le contexte européen des XIXe et XXe siècles” proposent un programme de plus de 30 conférences d’Histoire, d’Histoire de l’Art et de Géopolitique.
Réunissant d’éminents historiens, ces Journées sont accessibles à un public non scientifique. Leur ambition est de mieux faire connaître et comprendre l’Europe d’aujourd’hui par le biais de son histoire.
Ce programme relatera l’ensemble des relations politiques, économiques et culturelles qui ont existé entre la France et la Russie de 1812 à 2012. Il mettra en lumière les influences réciproques qui en ont découlé, et les regards que Russes et Français ont portés les uns sur les autres au cours de cette période.
Le 9e Salon Européen du Livre d’Histoire se tiendra pendant les Journées et accueillera les éditeurs francophones en histoire, histoire de l’art et géopolitique.
Le Prix du livre d’Histoire de l’Europe, placé sous le haut patronage du Président du Parlement européen, sera remis lors de ces Journées.

Tous renseignements:  http://association.histoire.free.fr

PETITION

Pour que la langue russe soit reconnu dans l’Union européenne

За признание русского языка в Европейском Союзе.

(A l’initiative des russophones de France, Союз Русофонов Франции )

SIGNEZ sur:

http://www.mesopinions.com/Pour-que-le-russe-soit-reconnu-dans-l-Union-europeenne–petition-petitions-e767309ac47d8a8e7e225eaced799a6c.html

Cette année est entrée en vigueur la possibilité pour les citoyens de l’Union Européenne de prendre des « initiatives citoyennes » au moyen de pétitions devant regrouper au moins un million de signataires dans un minimum de sept pays différents de l’Union.
Pour la France, il s’agit de 54.000 signatures de citoyens de l’UE avec leur état civil, profession et adresse .

A l’initiative de plusieurs associations russophones ou simplement soucieuses d’une véritable prise de conscience de nos concitoyens ouest-européens de la véritable dimension continentale de l’Europe, et en coordination avec tout un réseau d’associations dans tous les pays de l’UE, il a été décidé de présenter à la Commission européenne une proposition d’«initiative citoyenne» visant à une reconnaissance de l’utilisation du russe au niveau officiel dans l’Union européenne.

Une plateforme en sept points avançant les principales raisons pour lesquelles la reconnaissance du russe serait utile à l’UE a été élaborée par l’Union des Russophones de France et présentée aux coordinations française et européenne.
Prenez en connaissance dans l’encadré joint et n’hésitez pas à la diffuser autour de vous si elle vous convient et que vous êtes prêt à signer la pétition d’initiative quand nous, aurons obtenu le feu vert de la Commission européenne. Il nous faut rassembler 54.000 signatures en France pour avoir une chance d’aboutir. (Voir fin de l’article)

En plus des raisons avancées dans la plate-forme, une reconnaissance du russe devrait nous faciliter les choses pour défendre l’enseignement du russe  mis en péril par l’éducation nationale, permettre à nos concitoyens de langue russe (y compris dans certaines régions de l’Union européenne où ils sont des minorités «natives» diversement respectées) de s’adresser dans leur langue aux institutions, de faciliter les échanges entre différentes nationalités au sein de l’Union et même y jouer un rôle intégrateur, parfois conciliateur comme en Belgique où Flamands et Wallons russophones n’ont pas de problèmes ! Enfin, bien sûr, permettre à l’ensemble de l’Europe de se retrouver et de jouer à plein la complémentarité économique et stratégique entre l’est et l’ouest dans le respect des valeurs traditionnelles européennes, de tolérance, de respect réciproque et de démocratie.

La bibliothèque nationale russe est située à Saint-Pétersbourg, elle est issue de 
la bibliothèque publique impériale fondée par Catherine II de Russie en 1795. ©NLR


Pour tout cela signez et faites signer AVANT le 30 Mai 2012

En fonction du nombre des réponses, nous saurons si nous avons une chance de recueillir les 54.000 signatures exigées, avant de lancer la pétition à un million dans toute l’Union. Nous aurons alors un an à compter du jour de son lancement. Tout le monde devra s’y mettre pour que les 7 millions de russophones de l’Union soient pleinement reconnus et que l’Europe prenne son vrai visage dans le monde.

VITE SIGNEZ, SIGNEZ VITE Pour le russe, pour l’Europe !

CLIQUEZ

Pourquoi l’UE a-t-elle besoin du russe comme une de ses langues reconnues ?

1) Parce que la langue russe est une des principales langues européenne. On conçoit mal la culture et l’héritage européens sans Gogol, Dostoïevski, Tolstoï, Tchaïkovski, Chagall, Kondratieff, Pavlov ou Gagarine. C’est une langue vecteur essentiel de l’identité européenne.

2) Parce qu’aujourd’hui, le russe n’est plus la langue d’un seul pays mais un patrimoine partagé par plusieurs nations, peuples et individus dans le monde et particulièrement en Europe dans son intégralité. C’est pourquoi, on peut parler d’un espace russophone, comme l’une des composantes de la mondialisation.

3) Parce que le russe est langue de communication entre différentes nationalités, y compris au sein même de l’Union européenne. L’anglais «ONU» reste irremplaçable pour l’utilitaire quotidien mais la communication plus élaborée tenant compte des héritages et des modes de pensée de chacun a besoin d’autres langues passerelles porteuses de notions qui seraient perdues avec une langue unique simplifiée et purement fonctionnelle. C’est une manifestation concrète d’un monde diversifié et multipolaire.

4) Parce que le russe est un vecteur de diffusion dans le monde de différentes cultures qui passent par le russe. Par exemple, les cultures ouzbèk, tadjike ou géorgienne ont peu de chances de se faire connaître dans le monde quechua ou sarakolé sans l’intermédiaire du russe, de l’espagnol et du français. Il en est de même dans les pays de l’Union européenne : peu de passerelles entre Kalmouks et Catalans sans le russe, l’espagnol ou le français !

5) Parce que l’Union européenne compte plus de sept millions de russophones, dans différents pays et en dehors de quelques concentrations historiques (Pays baltes) ou plus récentes (Allemagne), ils sont dispersés dans toute l’Union. De ce fait, le russe n’est pas une langue régionale ou locale et n’a aucun caractère ni ambition séparatiste. Elle est même un facteur d’intégration européenne.

6) Parce que le russe est indispensable au développement économique de l’Europe et particulièrement de l’Union européenne, compte tenu du caractère complémentaire des économies des deux parties de l’Europe. L’usage d’une langue commune est un facteur d’amélioration et de fiabilité des échanges, y compris à un niveau juridique. Et il est tout particulièrement utile compte tenu du partenariat économique entre la Russie et l’UE dans les domaines énergétiques et de l’aérospatial.

7) Parce que le droit pour les russophones d’Union européenne d’utiliser leur langue ou cette langue de communication transnationale de toute l’Europe est un élément d’enrichissement culturel, économique et sans doute géopolitique pour toute l’Union européenne.

Exposition de Pavel Chmaroff du 11 au 20 mai

Découvrir l’artiste: (Cliquez)

Espace Pierre Cardin

Plus de 150 œuvres présentées au public parisien, dans le cadre somptueux qu’est l’Espace Cardin.

Paul Chmaroff né 1874 à Voronej, au cœur de la Russie. Brillant élève à Vorinej, il obtient une bourse pour se rendre à Saint Petersbourg

pour y suivre des cours à L’Académie des Beaux Arts.

Salle des dessins à l'Espace Cardin.© Artcorusse

Il reçoit les cours d’Ilya Répine, rentre dans le groupe des Ambulants, voyage en Europe puis en 1923 il décide de s’installer à Paris.

Il laisse une œuvre importante: natures mortes, portraits, paysages, paysages avec des naïades…..

Une des salles de l'exposition à l'Espace Cardin.© Artcorusse

C’est en 1971 que Joël Garcia a fait l’acquisition d’une toile de Pavel Chmaroff et depuis il s’est constitué une collection impressionnante. Collectionneur infatigable il cherche à travers le monde les œuvres de ce peintre.

Catherine Boncenne (Commissaire de l'exposition)
Joël Garcian (collectionneur des Chmaroff)
Décorés du Grande Ordre de l'Académie Internationale de la Culture
et des Arts de Russie.© Artcorusse

Il présenta au public pour la première fois sa collection à Paris à la Halle Freyssinet puis en Russie à Moscou, à Saint Petersbourg et dans la ville natale de Pavel Cmaroff  à Voronej. Les expositions sont organisées par Catherine Boncenne, commissaire des expositions.

(De gauche à droite) I.Soloviev conseiller culturel de l'Ambassade de Russie,
Catherine Boncenne, Anastasia (attachée culturelle auprès de l'Ambassade Russie) 
et Joël Garcia le collectionneur, le jour du vernissage.© Artcorusse

ESPACE CARDIN

1 – 3 Av Gabriel, 75008 Paris.

Horaires : 11h à 13h et de 14h à 19h – Entrée : 10 € (demi tarif pour les membres d’Artcorusse)

Film: “Pavel Chmaroff” du réalisateur N. Tikhobrazoff sera disponible sur place.

Colloque lundi 14 et mardi 15 mai de 10h30 à 13h et de 14h10 à 18h30


« Les artistes de l’émigration russe en France, de la Révolution d’octobre aux années 1950 »

Colloque consacré aux artistes de l’émigration russe en France de la Révolution d’octobre aux années 1950, qui se déroulera sous le haut patronage des ministères de la culture russe et français, de l’ambassade de la Fédération de Russie,et de l’association Dialogue franco-russe.

THEME

La problématique de l’art et des artistes au sein de l’émigration reste en marge de l’intérêt des chercheurs. Parmi les milliers de Russes arrivés en France après  les  événements d’Octobre (la Révolution), on note un grand nombre de peintres, sculpteurs, graveurs. Parmi les plus connus on peut citer : Chagall, Larionov, Gontcharova, Kandinsky mais aussi Benois, Bakst, Sérébriakova, Annenkov, Iakovleff, ou encore Chmaroff… De nombreux Russes furent élèves d’artistes français (tels que Laurens, Bouguereau)… Ils trouvèrent dans leur pays d’adoption, la France pour certains, une liberté de création. Certains restèrent fidèles à leur style, d’autres s’adaptèrent au nouvel environnement artistique. Quelques-uns commencèrent parallèlement une réflexion sur leur identité et leur appartenance nationale, comme en témoigne l’ « Union des Artistes russes » en France. L’apport de la création artistique russe n’est d’ailleurs pas toujours apprécié à sa juste valeur en France et beaucoup d’artistes finiront leur vie dans la misère.

C’est dans ce contexte que participeront les chercheurs russes et français à une réflexion sur ces artistes en partie oubliés par les historiens d’art et créer ainsi des échanges pour promouvoir les travaux scientifiques sur l’histoire culturelle de l’émigration russe en France.

Programme et horaires du Colloque

Concert exceptionnel

11 mai à 20h

Eglise des Billettes