Renaissance d’un vieux jeu russe
” Gorodki”
Figures du Gorodki.
Les premières données de ce jeu russe de quilles se trouvent au début du XIX siècle. Ce jeu de quilles (ou ryuhi) se répandit à travers la Russie et avait ses propres règles. L‘émergence des jeux dans les campagnes et villes se situe à la première moitié du XVIII e siècle. Ce jeu a ses origines dans le peuple russe que cela soit la paysannerie que chez les citadins.
Tolstoï jouant au Gorogki.
Écrivains russes comme Tolstoï , Andreyev et Gorki , chanteur Chaliapine , un critique musical et compositeur Stassov , académicien Pavlov , un généticien Timofeev-Resovskii et dirigeants soviétiques tels Lénine , Staline , Kalinine , Vorochilov et plus près de nous le président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine ont été adepte de ce jeu.
Comme dans tout sport il y a des règles bien codifiées, Moscou a tenu sa première compétition nationale. En 1928, les villes ont été inclus dans la Journée du sport de toute l’Union . En 1933, il y avait de nouvelles règles, qui ont été identifiés 15 pièces. Depuis 1987, l’objectif asymétrique pour les gauchers ont pour tourner le miroir .
Ce jeu de plein air n’est pas sans rapeller le Kubb d’origine viking, combinaison du jeu de quilles, du lancer de fer-à-cheval et des échecs. Le mot “Kubb” signifie “bloc de bois” en dialecte du Gotland (île suédoise de la Mer Baltique).
Le but est de renverser les blocs en bois de l’adversaire à l’aide de bâtons. Le vainqueur est celui qui parvient le premier, et au final seulement, à faucher le roi. Le jeu, qui n’est pas dépourvu de stratégie, est parfois surnommé «jeu d’échecs viking». Les règles peuvent varier d’un pays à l’autre et de région en région.
Les règles du jeu de Gorodki:
Jetter des bâtons pour assommer ” Gordki, la ville” (d’où le nom) et transformer un certain nombre de pièces composées de cinq arrondissements – colonnes cylindriques . La tâche principale – abattre les 15 morceaux en ausi peu de lancers possibles. Dans les trois premiers jettés, celui qui à le moins de tentatives est le gagnant.
On peut jouer sur n’importe quelle surface, asphalte, terre ou gazon.
La superficie du site “Gorod”- 2 x 2 m, la distance des coups: à une distance de 13 m, près 6,5 m, les villes de longueur – 20 cm, diamètre – 4 ,5-5 cm bits de longueur – pas plus de 1 m de battre les chiffres à la “loi”, mais si la figure est estampillé d’au moins une ville, les autres sont assommés avec une «demi chevaux.” Mais la «lettre» assommé seulement avec la «Loi». La ville est considérée comme assommée si elle est complètement hors de la ligne ou moustache carrée.
Les lancers sont considérés comme perdus si:
- Peu touché la ligne ou le sol en face d’elle;
- Joueur au moment où le lancer est sur la ligne
- Quand un joueur lance sur la barre latérale;
- Quand le joueur a passé plus de 30 secondes, pour préparer un lancer.
La partie est constituée de 15 figures (voir au dessus).
Les Concours gorodoshnikov sont individuels, entre deux joueurs. Après la fin de la partie, c’est au tour d’une équipe différente. Le vainqueur du match est l’équipe qui remporte deux matchs d’affilée. S’il y a une égalité il y a une troisième partie. Lors des grands matchs, les compétitions se déroulent en trois parties. Le gagnant est celui qui a jeté sur les chiffres, le moins de bâtons.
Dans les villes on pouvait jouer seul, “un contre un“. Chaque équipe doit avoir au moins 5 joueurs, il peut y avoir un joueur de réserve dans une équipe. Lorsque la première équipe à terminer ses tirs (chaque joueur à son tour peut lancer que deux bâtons), commence à battre ses chiffres la deuxième équipe et ainsi de suite.
Chaque partie est jouable de 5 à 15 pièces, ces pièces sont placées l’une après l’autre de la manière prescrite par la lecture. Au cours du jeu peut être modifié par accord ou préciser les conditions et les règles du jeu, la simplification ou la compliquer.
