Archive pour février 2014

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Le Théâtre de l’Arc en Ciel

Présente

LES FRÈRES KARAMAZOV

A la Cartoucherie au théâtre de l’Épée de Bois

du 5 mars au 13 avril 2014

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Auteur : Dostoïevski d’après la Traduction d’André Markowicz

Adaptation : Sophie-Iris Aguettant, Olivier Fenoy, Cécile Maudet, Bastien Ossart

Mise en scène : Olivier Fenoy et Cécile Maudet

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« Aliocha ne savait pourquoi il embrassait la terre, il n’essayait pas de se l’expliquer, pourquoi il avait un désir tellement irrépressible de l’embrasser, de l’embrasser tout entière, mais il l’embrassait en pleurant, et jurait avec ivresse de l’aimer, de l’aimer dans les siècles des siècles » Acte 5 scène 8

Peut-on rêver un monde où nous, les hommes, au lieu de faire semblant et de vivre les uns à côté des autres, préoccupés de tout sauf de la seule chose qui nous importe vraiment – accepterions ce besoin irrépressible d’être vus tels que nous sommes dans nos profondeurs cachées et d’être mus par cette soif de l’autre : « Tu es donc je suis » — des hommes tels que Dostoïevski ose les considérer dans leurs vertiges et leurs espoirs les plus fous, peut-on rêver que ce monde là advienne ? Peut-on attendre du théâtre qu’il nous donne le courage de croire à ce monde-là, de le voir, de l’entendre, d’y goûter parce qu’une troupe de comédiens se serait réunie pour le manifester ? Une troupe qui depuis de longues années se serait rôdée à cet exercice de vie et de travail dans le seul but d’avancer et de tracer un chemin artistique avec la chair, les combats, le talent apportés par chacun dans le chaudron de la création…

Car ces « frères », c’est nous bien sûr, Dmitri l’impétueux, mélange exalté de vice et de vertu, Ivan le ténébreux que révolte la question du sens et de la souffrance des enfants, Smerdiakov, le mal aimé, rongé par le venin de la vengeance et Aliocha, le pur… qui va devoir se salir en accueillant tout de ce monde, et qui ne trouvera la paix qu’en acceptant d’embrasser la terre mère, se rappelant des dernières paroles du Starets : « Pardonne à tous les humains pour tout. Pour tout et pour tous ! » Sans compter Fiodor, le père indigne, bouffon dérisoire et grotesque, injustifiable et dont on se surprend tous à souhaiter la mort : « qui n’a pas souhaité la mort du père ? »

Immense et redoutable Dostoïevski, aujourd’hui plus que jamais peut-être, votre lumière nous est précieuse.

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Scénographie : Eric Baptista ;

Musique et Son : Eveline Causse, Philippe Rabuteau

Lumières : Philippe Bourgeais ;

Costumes : Chantal Rousseau, Gaëlle Picard, Angèle Guérin

Distribution

Olivier Fenoy : Fiodor Pavlovitch Karamazov

Bastien Ossart: Dmitri Fiodorovitch Karamazov

Jean-Denis Monory : Ivan Fiodorovitch Karamazov

Gabriel Milchberg : Alexeï Fiodorovitch Karamazov (Aliocha)

Lorenzo Charoy : Smerdiakov

Laurence Cordier : Katerina Ivanovna Verkhovlseva

Peggy Martineau : Agrafena Alexandrovna Svetlov (Grouchenka)

Julien Marcland : Moussialovitch et le narrateur

Bertrand Boss : Le Père Zossima et Vroublevski

Jean-Francois Singer : Grigori Vassiliev et Le chef de police :

Léo Pochat : Andrej et un moine

Sophie Milchberg/ Romane BRICARD : Maria Kondratievna

La Cartoucherie au théâtre de l’Epée de Bois

Route du Champs de Manœuvre,  75012  Paris

métro « Château de Vincennes » sortir en tête de ligne puis service de navette gratuite aller-retour depuis la station de taxi à la sortie du métro – ou bus 112, arrêt la cartoucherie – en voiture – Route du champs de manœuvre – 75012 Paris, parking gratuit .

Tarif : 18€ plein tarif/14€ séniors et moins de 30 ans/12€ demandeurs d’emploi et étudiants/10€ scolaires/10€ groupes (plus de 10 personnes)/8€ détenteurs du Pass Culture 12e/7€ enfants de moins de 12 ans/6,20€ tarifs étudiants par la billetterie du CROUS

Réservation au 01.48.08.39.74 du mardi au samedi de 14H à 18H ou www.epeedebois.com.

Horaires : Du mercredi au samedi à 20h30 et Dimanche à 16h00

 

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«Масляница» 2014: du 24 février au 2 mars.

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Maslenitsa

Nom de la fête – Carnaval

Type – orthodoxe

Type avancée – orthodoxe populaire

Officiellement – Semaine de fromage (par les règles de l’église)

Remarque – les Slaves (peuple slave): Russie, Biélorusses, Ukrainiens, Bulgares, etc

La date initiale – Equinox (équinoxe de printemps)

Entre – Semaine du Jugement Dernier (Dimanche du Jugement dernier)

Par – Dimanche du Pardon

Célébration – fêtes

Traditions – cuire des crêpes, fête.

Associée à – Carême

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Effigie de Maslenitsa.

C’est une fête traditionnelle russe marquant la fin de l’hiver et l’arrivée du printemps. Le point culminant est la combustion de l’effigie de l’hiver pour annoncer le printemps. Précèdent la combustion il y a des chansons, des jeux, des danses, des danses, accompagnés de boissons chaudes (hydromel) et des crêpes et des biscuits. Pour le sacrifice une énorme poupée drôle et effrayant – Maslenitsa effigie de la paille ou des chiffons, généralement habillée avec des vêtements de femmes, comme l’ancienne image sacrée de la divinité. Elle est transportée à travers le village, et détruite à la sortie  du village, ou noyée dans le trou, ou tout simplement brûlée et mise en pièces.

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Cette célébration rituelle de la fécondité associée à l’idée de renaissance par le sacrifice et la mort, les forces de fructification de la nature, le renouvellement de sa vitalité. Il s’avère que ce peuple primitif vacances était un sens profond: la naissance de la vie par la lutte, la mort et la résurrection. L’église chrétienne a essayé d’éradiquer cette  fête païenne, mais n’a pu déplacer et réduire les jours de fête de quatorze à huit jours.

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« Maslenitsa » vient du mot russe « Maslo », qui signifie le beurre. Si la crêpe est le symbole du soleil, rond et jaune, le beurre est le symbole de l’aisance, de la chaleur et de l’amélioration de la vie.
Autrefois, les villageois accueillaient  avec joie les premiers rayons du soleil, fatigués de la neige et du froid, pour dire au revoir à l’hiver et saluer le printemps. Tout le monde fêtait   la fête du printemps avec joie. A l’époque ancienne, quand les Russes ne connaissaient pas encore la vodka, les repas étaient accompagnés de «Médovoukha» – une sorte d’hydromel ou de « Kvas », une boisson peu alcoolisée, fermentée à base de pain  noir.

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Aujourd’hui Maslenitsa s’accompagne de jeux d’hiver: des batailles de boules de neige, des jeux de balançoire, des descentes de luge, des rondes dansantes «Khorovod» et la traditionnelle confection des bonhommes de neige.
Dans certaines régions, chaque jour de la semaine de Maslenitsa a son activité traditionnelle : un jour pour se promener en troïka, un autre pour que le beau-fils rende visite à ses beaux-parents etc…

 

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Salle Cortot.

La salle Cortot a été réalisée par Auguste Perret après la salle Pleyel [1924-1927] due à Jean-Marcel Aubertin.
Le problème principal à résoudre était l’acoustique. Celle de la salle Pleyel avait été étudiée par le physicien Gustave Lyon. Il avait donné à la couverture une forme ovoïde pour empêcher la production d’échos et assurer une meilleure propagation des sons. Pour amortir les vibrations et atténuer les échos, Gustave Lyon avait disposé un molleton de coton sur les murs du fond. La salle Pleyel était considérée comme la référence en acoustique. C’est pourquoi Auguste Pleyel a conçu la salle Cortot en opposition aux principes mis en œuvre dans cette salle.
La surface disponible était petite: 9 x 29 mètres.
L’originalité de la salle va être de placer l’orchestre au milieu du grand côté. La faible distance entre orchestre et auditeurs va limiter le phénomène d’écho.
Pour atténuer les effets des vibrations acoustiques, Auguste Perret a choisi de revêtir le béton de feuilles de contreplaqués en bois d’okoumé de 4 mm d’épaisseur percées d’ouïes, distantes de 3 cm des parois. Ce revêtement permet de créer des chambres de résonance qui emprisonnent les vibrations.

Salle Cortot

78 rue Marcadet

75017 Paris

Métro Malesherbes

Théâtre de la Ville de Paris

ONCLE VANIA (2014)

du 5 au 22 mars 2014

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ANTON TCHEKHOV:  auteur.
ERIC LACASCADE: metteur en scène.

SAVOIR AIMER
La difficulté d’accepter son attachement aux choses, aux êtres. De s’accepter soi-même. Ainsi chez Tchekhov va la famille, ainsi va le monde.
Le monde de Tchekhov passionne Éric Lacascade. Régulièrement il revient vers ses bourgeois des villes mal à l’aise dans leur propriété de campagne, héritage dont ils ne peuvent se passer, sinon lorsque, ruinés, ils doivent vendre – voir La Cerisaie – et c’est alors comme une mort. Ici, Vania aime et garde sa forêt. Mais, comme tout personnage de Tchekhov, il vit à côté de ses désirs. Il ment et se ment, consciemment, avec une inébranlable sincérité. Avant tout il se voudrait capable d’être aimé, de donner du bonheur. L’exigence de ces êtres, leur lucidité, leurs élans, leurs regrets, voilà ce qui entraîne Lacascade vers eux, toujours en lutte avec eux-mêmes, dépendants d’un groupe plus ou moins familial, uni au point d’en devenir étouffant. Portrait d’une humanité dont il tient à montrer les rêves et la fragilité. Et la dureté, en reliant Oncle Vania à sa première version, plus rude, L’Homme des bois, écrite près de dix ans auparavant, en 1889.  (Colette Godard).

Horaires:

du mercredi 5 au samedi 8 mars 2014 – 20h30
du mardi 11 au samedi 15 mars 2014 – 20h30
le dimanche 16 mars 2014 – 15h00
du mardi 18 au samedi 22 mars 2014 – 20h30

D’après la traduction
d’André Markowicz & Françoise Morvan, publiée aux éditions Babel Actes-Sud
collaboratrice artistique: Daria Lippi, Eric Didry
scénographie: Emmanuel Clolus
lumières: Philippe Berthomé
costumes : Marguerite Bordat
son: Marc Bretonnière

Assistante à la mise en scène: Noémie Rosenblatt
avec
Jérôme Bidaux: Astrov
Jean Boissery: Orlovski
Arnaud Chéron: Fédor
Arnaud Churin (du 5 au 16/03) /Philippe Frécon (du 18 au 22/03)

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Alain d’Haeyer: Vania
Stéphane E. Jais: Jeltoukhine
Ambre Kahan: Eléna
Millaray Lobos Garcia: Sonia
Jean-Baptiste Malartre: Sérébriakov
Maud Rayer Maria: Vassilievna
Laure Werckmann: Youlia

ONCLE VANIA de Tchekhov - Mise en scene Eric Lacascade

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Théâtre de la Ville

2 Place du Châtelet

75004 Paris

BILLETTERIE:

Réservation: par téléphone : 01 42 74 22 77 – du lundi au samedi de 11h à 19h (paiement possible par carte bancaire)
aux caisses : du mardi au samedi de 11h à 20h (lundi de 11h à 19h)

TARIF PLEIN
1ère catégorie 30€, 2ème catégorie 27€
JEUNE
1 seule catégorie 18€

Exposition « Les quatre »
Oskar Rabine, Vladimir Titov, Vladimir Kara, Samvel
du 
4 au 23 mars 2014

I-Gallery « Instant » présente les dessins de quatre célèbres artistes russes connus à Paris depuis trente ans : Oskar Rabine, Vladimir Titov, Vladimir Kara, Samvel.

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Montmartre , Oscar Rabine.

Oscar Rabine est né le 2 janvier 1928 à Moscou en URSS. De 1946 à 1948, il étudie à l’Académie des Beaux-Arts de Riga. En 1948-1949, il continue ces études à l’Ecole des Beaux-Arts art Vassili Sourikov de Moscou d’où il fut expulsé pour formalisme. À la fin des années 1950, avec sa femme peintre Valentina Kropiwnicki, il devint le fondateur du groupe d’art informel Lianozovo. Au printemps de 1974, Rabine est l’initiateur et l’un des principaux organisateurs de l’exposition d’œuvres d’artistes non-conformistes à Belyayevo, l’Exposition Bulldozer. En 1978, durant un voyage en France il se voit refuser la citoyenneté soviétique par un décret spécial du Præsidium du Soviet suprême de l’URSS. En 1985, il acquiert la nationalité française. En 1990, la Pérestroïka rétablit son droit à la citoyenneté et en 2006, l’ambassadeur russe de France lui restitue son passeport russe. En 2007, il expose ses œuvres au musée Pouchkine.

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Vladimir Titov.

Vladimir Titov est né en 1950 à Moscou. Il a fait ses études à l’école des Beaux-Arts en Russie. Il s’est consacré à la peinture dès son enfance et sa formation artistique a suivi plusieurs étapes. Mais c’est en 1982 qui il voit le début de son véritable parcours artistique. Rejetant ses opinions précédentes sur son évolution, il réalise alors sa percée actuelle dans le Grand Art. La particularité de son style est l’utilisation des techniques anciennes comme le sfumato inventée au XVI siècle. Il n’utilise que trois couleurs dans ses peintures ainsi que le blanc.
Il appelle son style New Renaissance car d’une part pour lui c’est le retour aux valeurs de la Renaissance et d’autre part il utilise les techniques de l’époque. En 1987 il a immigré en France.

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Vladimir KARA

Vladimir Kara est né à Moscou,  en 1979 il termine École des BEAUX ARTS de Moscou et vit et travaille à Paris depuis 1985. Il  a exposé dans des lieux prestigieux comme le Palazzo Lenzi, l’Institut français à Florence, le Centro per l’arte contemporanea Luigi Pecci à Prato, le musée MOCA à Beijing, le musée Jean-Cocteau à Villefranche-sur-Mer; mais aussi dans de nombreuses galeries dans le monde : l’Inter Art Gallery à New York, la Galerie Modevormgeving à La Haye, la Galerie Dialogue à Genève, la Galerie Anderes Ufer à Berlin. Plusieurs de ses tableaux appartiennent à différentes collections privées et institutions culturelles françaises dont l’Alliance française de Paris et La Grande Loge de France. La recherche de Vladimir KARA porte sur le renouveau d’un symbolisme figuratif : « Que l’inspiration soit historique ou contemporaine, un jeu subtil a lieu, qui se déroule sur une imperceptible frontière, dans l’entre-deux où l’évidence figurative n’est plus que la limite et le masque d’une figuration symbolique. Faisant appel à un vocabulaire symbolique et figuratif, je tente de résoudre la perpétuelle problématique posée par la surface picturale. Dans une importante partie de mon œuvre, je cherche à mettre en lumière la manière dont les sujets mythologiques et bibliques – toujours contemporains – sont construits en reposant aujourd’hui les questions éternelles.»

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Samvel.

Peut-on par les mots décrire la ligne ou par la ligne décrire les mots ? Des mots à propos d’un mot, des croquis et des dessins, tracés dans un souffle, un regard sur la réalité sans mot… simplement une ligne! Sur la surface, couverte de lignes, de ce qui s’appelle un dessin, apparaît une nudité paisible… C’est probablement ce à quoi on aimerait ne pas penser, ce qu’on aimerait simplement ressentir…

I-Gallery Instant

12 rue Durantin,  75018,  Paris

Métro: Abbesses
Ouverte tous les jours, sauf lundi, de 16h à 20h et sur rendez-vous:
Olga Karasseva:  0663874209
Olga Khlopova:  0632773588

Plus de renseignements sur la galerie I-Gallery Instant: ( CLIQUEZ )

Samedi 8 mars à 17h

Spectacle bi-lingue français – russe

Théâtre de Choisy le Roi

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“Un amoureux pleure sa fiancée partie à l’autre bout du monde. Une jeune fille se présente et lui dit que, comme la Terre est ronde, sa bien-aimée doit se retrouver juste derrière lui. Intrigué, il s’approche et l’inconnue en profite pour lui dérober un baiser. Furieux, il lui ordonne de la porter à sa fiancée. Un petit tour de danse et la voilà partie. Mais ce baiser volé est très convoité et la valse joyeuse des rencontres amoureuses s’emballe !

En une suite de petits duos poétiques et impertinents, les comédiens nous emportent dans le tourbillon des émois amoureux. Les courtes scènes dialoguées, cocasses émouvantes ou graves, sont entrelacées de petits tour de danse qui, comme un rideau de scène, permettent de changer de lieu d’amoureux et de sujet en deux temps trois mouvements.”

La compagnie “Pour Ainsi Dire” recrée Ils se marièrent et eurent beaucoup et franchit les barrières de la langue pour proposer une version franco-russe avec des comédiens des deux nationalités, huit russes du Théâtre Durova de Moscou et deux français.

Théâtre-Cinéma Paul Eluard
4, av. de Villeneuve Saint-Georges – 94600 Choisy-le-Roi
Ligne directe : 01 48 90 01 81
www.theatrecinemachoisy.fr

Mardi 4 mars à 19h répétition générale,
Entrée libre sur inscription

 

Saisons des Victoires

Exposition du 7 février au 2 mars 2014

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Le "Manège" de Moscou.

Le jour de la XI Jeux Paralympiques d’hiver de Sochi Musée et Exhibition Association “Arena” olympique XXII . Ouverture est un projet d’une grande exposition intitulée “Saisons des victoires!

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Dans l’histoire olympique en 2014, célèbre un anniversaire.  Il y a exactement cent ans, en 1914, lors du Congrès olympique à Paris a été officiellement adopté des symboles olympiques modernes sous la forme de cinq anneaux entrelacés. L’idée du fondateur du mouvement olympique moderne, le sportif français et personnage public Pierre de Coubertin, elle est devenue  l’idée de l’Olympisme dans la Charte olympique: “… une philosophie de vie, exaltant et combinant en un ensemble équilibré les qualités du corps, de la volonté et l’esprit.”

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Une autre base pour l’interprétation sémantique de l’exposition est l’idée de la bague du suisse Carl Jung, qui a fait appel à des cultures anciennes, où l’anneau – un symbole de la grandeur et de la vitalité. Jung a introduit l’idée des cinq anneaux entrelacés comme un reflet des cinq éléments:  eau, bois, feu, terre et métal.

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Divulgation des sens philosophiques et culturelles de la notion de l’Olympisme, grâce à la création de la présentation interactive de l’art, c’était l’une des tâches les plus importantes de l’exposition.

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Elle combine à ressembler l’esquisse d’un terrain de sport classique, des documentaires et des documents d’archives, vidéo et photo, articles commémoratifs, des objets de la culture immatérielle, et l’art contemporain va transformer l’espace en une arène avec l’installation objet architectural à l’intérieur du Manège, où seront représenté l’interprétation de l’idéologie, la philosophie et la métaphysique du Sport .

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Des épreuves olympiques seront diffusées sur grand écran, des images d’actualités rare et des photographies provenant des archives de RIA Novosti entrent dans une sorte de dialogue avec les pièces uniques du Musée d’État aux Sports, le Musée historique d’Etat, le Musée de la mode, des collections de fédérations sportives et les athlètes russes de premier plan.

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En exposition thématique panoramique sera présentée: équipements sportifs de différentes années, une collection des champions de Russie de ski olympiques; un ensembles de médailles et de monnaies olympiques commémoratives, des équipements de célèbres patineurs, le premier champion olympique de l’histoire de la Russie NA Panin, des survêtements et ceux de Bestemianova N., I. Bobrina, I. Rodnina, V. Fetisov et beaucoup d’autres athlètes, curiosités olympiques et objets historiques.

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L’originalité et la pertinence de l’exposition donnera une intervention active dans des œuvres d’art contemporain de célèbres artistes russes et étrangers: Francisco Infante, Boris Orlov, Valentina Apukhtina, Ilko Brandt (Eelco Brand, Pays-Bas), et Francesco Daniele Pignatelli (Daniele, Francesco Pignatelli, Italie) et d’autres .

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Place du Manège 1

Moscou

Tarif: 250 roubles , réduit: 200 roubles

Mercredi 12 au vendredi 14 février 2014    
20h30

” Stolypine – Tolstoï, correspondance privée”

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Distribution

Mise en scène : Vladimir Mirzoev
Avec : Zakhar Khoungoureev, Arman Khatchatrian,
Irina Vilkova, Anna Ossipova, Evguéni Bouslakov, Olga Lapchina et Natalia Tetenova

” La pièce est inspirée des quelques lettres qu’ont échangées Tolstoï et Stolypine.
La trame en est simple : un fait divers pousse un avocat de province à solliciter les deux figures charismatiques que sont Stolypine et Tolstoï pour tenter d’innocenter une femme accusée de meurtre.
S’engage alors entre l’homme d’Etat et l’écrivain un échange passionné sur l’avenir possible du peuple russe et les moyens de le rendre heureux : faut-il lui accorder la propriété de la terre qu’il cultive et le
rendre  maître de son destin, comme le pense Stolypine ? Ou bien au contraire affranchir la
société russe de toute propriété afin que chacun
accède à la vraie liberté, comme Tolstoï tente de le convaincre ?  

Production

Teatr.doc (Moscou)
Association France-Oural (Paris)
Association Affiche-Paris-Europe (Paris)
Coréalisation : Théâtre de l’Atalante
Dans le cadre des 5 ièmes JOURNÉES du LIVRE RUSSE à PARIS

Théâtre de l’Atalante

10, Place Charles Dulibn

75018  Paris .

Métro: Abbesses.

Réservations:

Tél: 01 46 06 11 90

Par courriel: latalante.resa@gmail.com

Tarifs: 12€, 15€, 20€

Concert exceptionnel au Centre d’art et de culture de Meudon
le vendredi 7 février 2014 à 20h 45.

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Alexandre Paley .

Alexandre Sacha Paley pianiste, né à Kishinev (Moldavie) en 1956. Il commence ses études de piano à l’âge de six ans,  premier récital à treize ans, et remporte le Premier Prix du Concours National de Moldavie à seize ans. Il achève en 1981 ses études au Conservatoire de Moscou dans les classes de Bella Davidovitch et Vera Gornostayeva. En 1984, Alexandre Paley remporte le Premier Prix au Concours International Jean-Sébastien Bach de Leipzig et le Prix Bösendorfer. En 1986, il remporte le Grand Prix au premier Concours International Pancho Vladigerov de Bulgarie.

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Il èmigre aux États-Unis  en 1988 et vient souvent en Europe pour des tournées de récitals et de concerts avec orchestre. Il joue avec le National Symphony Orchestra et l’Orchestre philharmonique de Los Angeles aux États-Unis, l’Orchestre symphonique de la NDR en Allemagne, l’Orchestre national de France, l’Orchestre philharmonique de Radio France, l’Orchestre philharmonique de Strasbourg, l’Orchestre philharmonique de Monte-Carlo, l’Orchestre national de Montpellier. A Paris il joue à la Salle Pleyel à Paris.

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A.S. Paley. © TQ Producciones

Depuis 1995, Alexandre Paley est le directeur artistique et le principal interprète du festival “Alexandre Paley et ses amis” ayant lieu chaque année au Moulin d’Andé (France) et du Festival de Richmond (États-Unis).
L’année 2003 a marqué son triomphe au Festival de La Roque-d’Anthéron, qui fut suivi d’une tournée en France avec l’Orchestre philharmonique de Saint-Pétersbourg. Il enchante d’ailleurs depuis plusieurs années le public français en se produisant régulièrement dans les plus grands festivals de ce pays (comme le Festival Piano aux Jacobins).

Au programme:

 Tchaïkovski: Sonate n°2 en sol majeur op. 37

” Grande Sonate” Rachmaninov: Préludes op. 32

Centre d’art et de culture
15 bd des Nations Unies
92190 – Meudon
Réservation: Tél: 01 49 66 68 90

Tarifs: 10€ à 25€
Formule duo : 1 place achetée, la 2e à 1/2 prix

Tournée autour de Paris et en province de

l’ensemble National d’Ukraine

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L’Ensemble national ukrainien de danses populaires BARVINOK de Lougansk,
sous la direction du directeur artistique, Vladimir Dolchuk

Ces spectacles sont d’une rare beauté et d’une extrême fraîcheur avec sa trentaine de danseurs de l’âge de nos collégiens et lycéens : des costumes chatoyants, une musique entrainante, des acrobaties, des prouesses dansées, des sourires et une énergie débordante, pour la plus grande joie et admiration du public tout entier. Un émerveillement, une forte émotion et un vrai bonheur pour les yeux et l’âme…

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Dix spectacles en France du 7 au 23 février 2014 :

En Essonne:

Vendredi 7 février à ITTEVILLE,  salle Georges Brassens à 20h30
Dimanche 9 février à BALLANCOURT, Espace Salvi à 17h
Mardi 11 février à MENNECY, Salle du Parc de Villeroy à 20h
– Vendredi 14 février à SAINT-CHERON, Salle du Petit Pont à 20h30
Samedi 15 février à SAINTE-GENEVIEVE DES BOIS à la salle G.Philippe à 20h30

En Charentes-Maritimes :

Mardi 18 février à SAINT GERMAIN DE LUSIGNAN (17500) à 20h30
Mercredi 19 février à SAUJON (17600) à 20h30

En Normandie :

Vendredi 21 février 2014 ISIGNY-SUR-MER (14230) à 20h30
Samedi 22 février 2014 TREVIERES (14710) à 20h30
Dimanche 23 février 2014 COURSEULLES (14470) à 17h

Possibilité de stage de danse de caractère en Ukraine à Lougansk du 13 au 19 avril 2014.

Informations :
Nathalie Divaret, présidente de l’association BARVINOK-FRANCE
Tél. : 06.16.30.47.90 ou 01.69.14.80.26 ou 01.60.91.76.57
Mail : nathalie.divaret@wanadoo.fr ou nathalie.divaret@ac-versailles.fr
Site : http://barvinokfrance.free.fr/

Concert unique le jeudi 13 février 2014 à 20h 30

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LE RETOUR !
Vingt ans déjà ! Et voilà que Boris Grebenchikov nous revient ! Précurseur, il a, à l’époque soviétique, le génie d’adapter l’esthétique rock à la langue russe. Poète-chanteur, il est pour ses épigones, une référence obligée, à la fois les Beatles, Dylan, Bowie, et bien d’autres encore. Considéré aujourd’hui comme une icône, il est à l’écoute du monde et aime partager ses concerts avec des musiciens venus d’autres horizons. Il imagine une soirée initiée en solo puis, escortée de formations d’ampleur et de style divers : un concert truffé de surprises ! (Jacques Erwand)

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Boris Grebenchikov né en 1953 à Léningrad, leader du groupe Aquarium, un des pères fondateurs du rock russe.  Musicien inspiré par la créativité de Marc Bolan, Bob Dylan, Iggy Pop, Bob Marley, Jim Morrison. Au début des années 1970, Boris Grebenshikov était une de ces personnes qui avec de nouveaux enregistrements sortaient du lot. Grâce à une bonne connaissance de l’anglais le leader de l’ “Aquarium” a parfaitement parfaitement su orienté le groupe  sur un niveau  de qualité supérieur.

Depuis plus de 30 ans d’activité créatrice,  Boris Grebenshikov a écrit plus de 500 chansons, créé plus de 40 albums de musique. Son travail a eu un grand impact sur ​​l’intégration de la pensée culturelle russe dans l’espace culturel mondial. Il est largement connu en Russie, ou il vit et travaille, ainsi qu’ à l’étranger.

lundi 10 février 2014 à 18:00

A l’occasion de son concert au Théâtre de la Ville le 13 février, Boris Grebenchikov rencontrera le public à la Librairie du Globe le lundi 10 février à 18h pour présenter son disque Boris Grebenchikov, Anthologie 1995-2013 (chez Buda musique).
Librairie du Globe, 67 bd Beaumarchais Paris 3
Entrée libre dans la limite des places disponibles.

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THÉÂTRE DE LA VILLE
2 PLACE DU CHÂTELET PARIS 4

Métro : Châtelet.

Réservation: 01 42 74 22 77

TOUTES  LES PLACES ONT ÉTÉ VENDUS   au 30/01/2014

TARIF PLEIN
1 seule catégorie 19€

(Réduction pour les membres d’Artcorusse.

Renseignements au siège de l’association)

JEUNE
1 seule catégorie 14€

Vème  Journées du Livre Russe

Vendredi 31 janvier 2014

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Façade de la Mairie. © Artcorusse

Ouverture des portes de la Mairie  vendredi à midi et demi pour accueillir le public.

Les Journées du livre russe 2014 attirent plus de monde et se teintent en festival

mairie près

Calicot sur l'entrée de la Mairie. © Artcorusse

A entrée

Au rez de chaussée une exposition de tableaux de Tatiana Frilova et de Larissa Noury.

Tatiana Frilova

Tatiana Frolova devant ses œuvres.© Artcorusse

Larissa

 Toiles de Larissa Noury, Présidente-Fondatrice de "Couleur-Espace-culture", qui présente 
ses livres au 3ème étage.© Artcorusse

  Les auteurs pétersbourgeois ont été au rendez-vous et le département de l’édition de la municipalité s’est même décidé, au dernier moment, à envoyer trois écrivains pour compléter la délégation déjà nombreuse, invitée par l’association France-Oural, appuyée par la Fondation du premier président russe Boris Eltsine, et la Fondation Russki Mir ainsi que, du côté français, le CNL, Sofia, l’Institut français à Moscou, et les partenariats du Dialogue franco-russe et de l’agence Tsar Voyages.

    Mais des auteurs d’autres régions et villes de Russie et bien sûr d’autres pays ou communautés russophones, ainsi que des écrivains français tournés vers la russophonie, participaient aussi aux tables rondes, rencontres, conférences, lectures et dédicaces qui emplissent ces deux journées, autour des dizaines d’exposants éditeurs, auteurs, artistes et associations.

     En ce 70 ème anniversaire de la fin du siège de Léningrad « ville héros », une table ronde lui a été consacrée avec notamment les auteurs Sergueï Arno, Valeri Popov, Boris Orlov ainsi que le traducteur Bernard Kreise. Viatcheslav Rybakov, Elena Tchizhova, Serguei Nossov et Vladimir Rekshan ont parlé de l’identité littéraire de Saint-Pétersbourg ou de son rôle de berceau des mouvements littéraires : l’Acméisme, le Formalisme, les Frères de Sérapion. Gogol et Dostoevsky ont été étudiés autour des livres de

Anne Coldefy-Faucard et Michel Eltchaninoff. Et Anna Akhmatova a été commémorée par des considérations sur sa traduction par les traductrices

Sophie Benech et Christine Zeytounian-Beloüs et une lecture brillante de son requiem par Marina Keltchewsky et Marie Thomas, assistées de Igor Keltchewsky.

L’auteur azerbaidjanais de romans policiers Tchinguiz Abdoulaev a représenté la russophonie. Il a participé à la table ronde consacrée à ce thème en miroir avec la francophonie avec Jean Radvany, ancien directeur de l’institut français des sciences sociales à Moscou, et Alissa Ganieva, lauréate du Prix Début et Nina Fasciaux du Courrier de Russie.

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Dans la salle des mariages "Un auteur et son traducteur" .
On peut connaître Irène Sokologorsky directrice et rédactrice en chef de 
la revue bilingue "Les Lettres Russes".© Artcorusse

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Table ronde dans la salle des fêtes.© Artcorusse

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Le public attendant l'ouverture officielle dans la salle des Fêtes. © Artcorusse

La cinquième édition des Journées européennes du livre russe et des littératures russophones a attiré plus d’exposants, d’auteurs et de visiteurs que l’an dernier. Elles ont donné naissance à un programme de cinéma, de théâtre, d’expositions, de concerts et de conférences qui leur confèrent un caractère de véritable festival au coeur de Paris, ouvert sur la Russie et le monde russophone.

 

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Dimitri de Kochko (deuxième à gauche) président de  France-Oural, 
organisateur de ces journées.© Artcorusse

exposant Bibliophi

Galerie JPM présentant ses livres de bibliophilie dont "le Prince Igor" 
et "la Dame de Pique".© Artcorusse

signat A. Besançon

Séance de dédicaces d'Alain Besançon sur le stand des Editions "Le ver à Soie".
(face à nous). © Artcorusse

     En plus du programme très fourni et suivi dans les salons de la mairie qui s’est terminé par la remise du 8 ème Prix Russophonie (voir article) ; les Journées avaient été précédées en avant-première par une conférence consacrée à la mémoire de l’archipel du Goulag, à l’occasion de la sortie de plusieurs livres sur le sujet. Près de deux cents personnes ont écouté les 7 intervenants rappelant cette période tragique, qui en s’effaçant parfois des mémoires aujourd’hui, empêche certains Russes de rompre définitivement avec ce lourd passé, selon l’auteur polonais Tomasz Kizny de la « Grande terreur ».

      Au cinéma La Clef, les Journées du livre russe ont tenu à ouvrir les commémorations du centenaire de la Ière guerre mondiale en présentant le film du réalisateur historien de Saint-Pétersbourg, Valéri Pravdiouk, rappelant les véritables raisons de la victoire de la Marne, qui devait assez peu aux taxis et beaucoup à l’offensive russe en Prusse orientale. Des films du réalisateur Ouchitel, originaire de Saint-Pétersbourg, devaient suivre dans les jours suivants ainsi que le fameux film Piter-FM d’Oksana Bytchkova.

     Le soir même du premier jour des Journées, un concert de musique classique a été présenté au lycée Henri IV, de l’autre côté de la place du Panthéon, où se trouve la mairie du 5ème.  Dans la journée, avaient eu lieu un atelier de traduction, des présentations pédagogiques d’enseignement du russe par les éditions pétersbourgeoises Zlatooust et une rencontre avec cinq  jeunes auteurs, lauréats du prix Début, destiné aux premiers livres.

Enfin, une soirée de poésies et des romances tsiganes ont clôturé la journée du samedi à la bibliothèque Buffon, avant de céder la place à deux représentations de « animal céleste » d’après Vera Pavlova par Macha Kouznetsova, à la Maison de la Poèsie.

Ces Journées démontrent à l’envi par leur fréquentation et l’intérêt d’un public varié et loin d’être seulement russophone, l’intérêt pour la littérature russe et russophone en France et la curiosité pour la Russie, assez maltraitée pourtant par une partie de la presse française, mais dont tous les courants de pensée et d’opinion étaient représentés aux Journées du livre russe de Paris.

Dimitri de Kochko

Samedi 1 er février …… Tables rondes,, conférences

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Table ronde dans la salle des fêtes . © Artcorusse.

A livres

Un des stand de maisons d'éditions. © Artcorusse.

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Conférence de Larissa Noury "l'image de la ville de Saint Petersbourg". © Artcorusse

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Boris Orlov, poète (à droite) au bar de la mairie. © Artcorusse.

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Victor Glouchkov auteur de "L'agent dormant" avec N. Tikhobrazoff.

Remise du 8 ème Prix Russophonie

Cette année encore, c’est à l’ombre du Panthéon que le jury du prix Russophonie a remis, le 1er février 2014, le 8e prix Russophonie. La lauréate, Françoise Lhoest a été récompensée pour sa traduction des Lettres de Solovki de Pavel Florensky, publiée aux éditons de l’Âge d’homme.

Le prix lui a été remis dans le cadre des Journées du livre et des littératures russes, consacrées cette année à la littérature de Saint-Pétersbourg.

Le jury du Prix (Evgueni Bounimovitch, Agnès Desarthe, Gérard Conio, Françoise Genevray et Irène Sokologorsky) a souligné la forte représentation d’ouvrages de non fiction au palmarès 2014 auquel figuraient :

SELECTION DU PRIX RUSSOPHONIE 2014

Après la poésie l’an passé, ce sont cette anneée les essais et un roman policier qui sont à l’ honneur du 8ème prix Russophonie.
Le jury a retenu les traductions de :

–    MARINA BERGER pour Le Style et l’époque de Moisseï Guinzbourg, éditions Infolio.

–    YVES GAUTHIER pour Ciel orange d’Andreï Rubanov, édition Ombres noires.

–    LUBA JURGENSON pour Le Livre du retour de Julius Margolin, éditions Le Bruit du temps.

–    NINA KEHAYAN pour Portrait critique de la Russie de Dina Khapaeva, éditions de L’aube.

–    FRANÇOISE LHOEST pour Lettres des Solovki, de Paul Florensky éditions de l’Âge d’homme.

Monsieur Jean Tibéri,  maire du Vème arrondissement après un discours relatant son plaisir d’accueillir ces Journées du Livre russe en sa mairie, assista à  la remise du Prix Russophonie en présence du jury, composé d’Evgueni Bounimovitch, Agnès Desarthe, Gérard Conio, Françoise Genevray et Iréne Sokologorsky et de Christine de Mestre, de Dimitri de Kochko et Alexandre Drozdov représentant la Fondation Eltsine.

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Monsieur J. Tibéri maire du Vème , Alexandre Keltchevsky et le prince Constantin Mourousy. 
© Artcorusse

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La lauréate 2014 est Françoise LHOEST pour sa traduction de ” Lettres des Solovski” de Paul Florensky, aux Editions l’Âge d’Homme.

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Françoise Lhoest recevant le Prix Russophonie .

Françoise Lhoest a déjà traduit les sémioticiens russes et des ouvrages de théologie orthodoxe s’est attachée depuis de nombreuses années à faire connaître l’œuvre de ce Léonard de Vinci russe qui la passionne.   La traductrice a reçu une récompense financière ainsi qu’une sculpture originale du sculpteur Victor Kriouchkov. (Christine Mestre)

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Françoise Lhoest © DdK

Pavel (Paul) Alexandrovitch Florensky (1882-1937) était un théologien orthodoxe russe, philosophe, mathématicien, inventeur et néomartyr. Il fut parfois comparé par ses contemporains, du fait de l’étendue des domaines auxquels il s’intéressait et dans lesquels il excellait, à Léonard de Vinci. Arrêté en 1933 et condamné à dix ans de goulag, il fut exécuté au camp de Solovki en 1937.
« Quand j’avais ton âge − écrit Florensky (lettre no 77) à son fils Mikhaïl âgé de quinze ans − chaque minute perdue me semblait un malheur ou un crime et j’essayais de remplir mon temps au maximum. J’avais des cahiers où je notais tout l’essentiel de mes lectures et  mes réflexions sur les livres, des cahiers de citations intéressantes, des albums de croquis d’après nature, des cahiers d’expériences, des carnets pour les observations sur le terrain (…)
C’est ainsi que j’ai acquis un bagage de connaissances, des aptitudes pratiques et surtout l’habitude de juger par moi-même en fonction de ce que j’avais observé. Les données que je récoltais, je tâchais de les confronter et d’en faire des synthèses sous forme de tableaux, de diagrammes, de cubes … »
Envers et contre tout, au goulag des îles Solovki, Florensky ne manque pas une occasion de faire de même, comme on le voit par toute  sa correspondance, lui qui avait cherché à faire de sa vie une œuvre d’art, trouve la beauté partout où la nature sauvage n’a pas été abîmée par la main de l’homme, surtout de l’homme du goulag. C’est cette beauté qui lui donne la force de vivre et d’insuffler de l’optimisme et des perspectives scientifiques et culturelles aux siens, à sa famille et aussi à ses codétenus.

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Au cours de la cérémonie, fut remis deux diplômes  de la Fondation Scientifique et Social de Russie par

Monsieur Youri Léonidovitch Vorodnikov président de l’Institut Scientifique et Social de Russie,

 à Hélène Mellat et à Philippe Comte

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(De gauche à droite) Hélène Mellat, Philippe Comte et M. Y. L. Vorodnikov .© Artcorusse

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