Exposition d’œuvres d’artistes russes et français dédiés au ballet et au travail créatif de Maya Plissetskaya
du 10 au 28 février 2018
Les invités d’honneur de l’exposition: l’artiste Anna Filimonova et des représentants du Conseil international de la danse de l’UNESCO: Président de la section de Paris du commandant de la Légion d’Arts comtesse Françoise de Kulenkur, président de l’identité culturelle Association franco-russe « Gloria del Arte » Julia Lozova-Benetti et président de la Fondation « tradition slave » Olga Mochalina. L’exposition est organisée en collaboration avec l’Association du pont culturel Russie, la France, la tête de Leah Novikov-Proner, dans la galerie du représentant officiel de l’Assemblée Fondation internationale de bienfaisance Creative « tradition slave » Regina Belomyttseva-Dahan photographe.
Plus de renseignements sur Anna Filimonova voir site Artcorusse à “Peintres contemporains” et : CLIQUEZ
9-ые Европейские Дни Русской Книги и Русскоязычных Литератур
Женщина – писатель и героиня в русской литературе
Auteures et héroïnes dans la littérature russe
Dans un pays frappé par le fléau de la guerre et les convulsions historiques les femmes, ont de tout temps joué un rôle majeur dans la société russe et ont souvent été un rempart contre le délitement des familles.
De l’image de la femme que nous donnent les écrivains hommes, à celle que livrent les femmes elles-mêmes, nous nous attacherons à étudier, lors de cette édition, le rôle des femmes, auteures et héroïnes, dans la littérature russe.
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Samedi 3 février 2018 à 18h
Mairie du Vème arrondissement.
Remise duPrix Russophonia
pour la 12ème fois, pour la meilleure traduction littéraire du russe vers le français.
SELECTION DU PRIX RUSSOPHONIE 2018
Pour la douzième édition, le jury a retenu a retenu cinq traductions parmi un peu plus de soixante- dix ouvrages parus dans l’année.
Les traducteurs sélectionnés pour le prix 2018 sont :
Yves Gauthier pour “L’ours est mon maître” de Valentin Pajetnov, Ed. Transboréal
“Assoiffé de nature et d’aventure, un enfant russe de l’après-guerre se prend pour Tom Sawyer, à Kamensk, sur les rives du Don paisible. Pour vivre sa passion, le petit Valentin fait l’école buissonnière, fugue, se gave de livres, fraie avec les voyous. Mais, cédant à l’appel de la forêt, il choisit bientôt sa voie en devenant chasseur dans la taïga de l’Ienisseï. Son récit, commencé comme une autobiographie, se mue en dialogue avec le monde sauvage. Que fait-il donc quand la chasse en vient à le désenchanter ? Valentin Pajetnov s’installe aux sources de la Volga pour se consacrer à l’étude des ursidés, court les bois avec des oursons orphelins, les accompagne dans leur vie sylvestre, retient leurs leçons. Ce livre est celui d’un berger à ours tout à la fois chercheur, observateur et conteur, singulière pastorale qui révèle le rapport intime et fusionnel à la nature d’un Dersou Ouzala moderne”.
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Cécile Giroldi pour “Je suis Tchétchène” de German Sadulaïev, Ed. Louison
« Je suis tchétchène»: dans le contexte de nos sociétés taraudées par les racines et l’identité proférer une telle affirmation n’est pas si simple. L’auteur German Sadoulaev ose. Pour lui, aucune ambiguïté: “Il est difficile d’être un Tchétchène”. Ce récit en forme de vignettes dévoile sa capacité à scruter au plus profond de l’identité. Le fou du village, la vie dans la cour, l’homme qui invite les siens à ses propres funérailles, les embouteillages créés par les vaches, quelle distance, quelle lucidité, quel humour! Ici mythe et folklore se confondent avec la réalité sombre et tragique, que Sadoulaev nourrit. En la décrivant, il l’embellit (…) German Sadoualev affirme avec fierté, rudesse et amour, qu’il est tchétchène. Et c’est ce qu’il raconte dans ce récit aux allures de conte, en forme de nouvelles teintées d’autobiographie, sans début ni fin, mais serpentant, comme nous le faisons tous, seuls en compagnie de notre âme, en notre for intérieur. Le lecteur suit les méandres de sa mémoire avec attention, joie et tristesse, en épouse les contours meurtris (…) Car le lecteur veut savoir ce que cela veut dire, aujourd’hui, “être tchétchène”. » Anne Nivat
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Yvan Mignot pour “Œuvres : 1919-1922” de Velimir Khlebnikov, Ed.Verdier
“La révolution a eu lieu. Elle a entamé radicalement le siècle. En mai 1919, Khlebnikov quitte Moscou, une petite valise à la main : « Je vais dans le Midi, c’est le printemps. » Il part vers l’un des points les plus brûlants de la guerre civile, l’Ukraine. L’errance va durer plus de trois ans et le mènera autour de la Caspienne, en Azerbaïdjan, au Daghestan, en Perse, puis de nouveau en Russie. Il sera emporté par la misère et la gangrène à Santalovo, un village du Nord, près de Novgorod. La valise a fait place à une légendaire taie d’oreiller dans laquelle il entasse ses manuscrits, poèmes, proses, lettres, feuilles parfois volées ou envolées, qui accueille aussi son sommeil. Il écrit aussi dans l’urgence, dans l’obscurité, dans la maison des fous, au profond de la faim, des abris de fortune, devant des feux de camp où s’échangent pain et poème, pain et immortalité.”
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Jean-Christophe Peuch pour “Suicide de Marc Aldanov”, Ed. des Syrtes
“L’émigration ou la mort : c’est le choix qui se présente à l’intelligentsia russe au lendemain du coup d’État bolchevique d’octobre 1917. Emporté par le tourbillon de l’histoire avec des millions de ses semblables qui, comme lui, avaient accueilli avec bienveillance la révolution pacifique et libérale intervenue quelques mois plus tôt, l’un des personnages de Suicide s’interroge : « Sommes-nous coupables ? » Embrassant plus de deux décennies de l’histoire russe et européenne (de 1903, année de naissance du parti bolchevique, à 1924, année de la mort de son chef), Suicide mêle habilement des personnages de fiction à des figures historiques telles que Vladimir Lénine, véritable fil conducteur du roman, mais aussi l’industriel et mécène russe Savva Morozov, l’empereur d’Allemagne Guillaume II, le monarque autrichien François-Joseph Ier et bien d’autres encore. Tous portent une part de responsabilité dans le suicide de l’Europe et de la Russie en ce début du XXe siècle.”
Roman bilan sur les bouleversements historiques de 1917, Suicide décrit, à travers le destin des époux Lastotchkine et de leurs proches, comment l’établissement d’une justice sociale par la violence porte en lui les germes de la tragédie, tragédie personnelle, mais aussi tragédie d’un pays et d’un continent.
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Christine Zeytounian-Beloüs pour “Le livre invisible suivi du journal invisible” de Sergueï Dovlatov, Ed. La Baconnière
Deux textes autobiographiques retraçant les aventures éditoriales de l’auteur dans la Russie communiste et faisant état de ses tentatives de monter un journal russe en plein New York capitaliste.
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SOIRÉE CINÉMA
Cinéma “Le Grand-Action”
Jeudi 1er février à 20h30
En partenariat avec Rivages Russie Evénements
“ANNA KARÉNINE”
Film d’ Alexandre Zarkhi (1967) avec Tatiana Samoïlova, Vassili Lanovoï, Anastasia Vertinskaïa, Nikolaï Grichenko, Maïa Plissetskaya, (145 min / 70mm / VOSTF)
Scénario de Vassili Katanian et Alexandre Zarkhi, d’après le roman éponyme de Léon Tolstoï.
Meilleure adaptation du chef d’œuvre de Léon Tolstoï, le film d’Alexandre Zarkhi réunit une pléiade d’acteurs parmi lesquels Tatiana Samoïlova, l’inoubliable Véronika de « Quand passent les cigognes » et Vassili Lanovoï, grand artiste du cinéma soviétique.
“Épouse d’un haut fonctionnaire de la bonne société russe du XIXème siècle, Anna Karénine tombe follement amoureuse du Comte Vronski qu’elle rencontre à Moscou. Pour conquérir le droit à la liberté d’aimer, elle va lutter contre le carcan d’une société étouffée par les principes et les convenances au péril de sa famille, de son honneur et de sa vie.”
Film de Denis Koudryavtsev (2017) – Durée 15mn Prix des festivals de Rostov sur le Don et de Montecatino (Italie) Film présenté par son jeune réalisateur moscovite. Christina, jeune membre d’un gang de marginaux, doit réaliser le vol d’une sacoche dans un 4X4. Se sauvant au volant de la voiture volée, elle va rapidement découvrir un étrange passager à l’arrière. Les rôles sont joués par des SDF.
Le Grand Action
5, rue des Ecoles 75005 PARIS
Tarif : 9€50 – Tarif réduit 7€50
(cartes UGC et membres de Rivages Russie Événements et France-Oural) Réservation en ligne : www.legrandaction.com
Cet ouvrage a été édité tout d’abord en russe en 2015, il vient de sortir des presses en français, comprenant de très nombreuses photos. (CLIQUEZ)
TABLES-RONDES
D’hier à aujourd’hui, quelle place occupent les femmes dans les lettres russophones ?
Hommes et femmes de lettres face au tourbillon de l’histoire ? Marina Tsvetaeva – Nadejda Teffi
Existe-t-il en Russie une littérature spécifiquement féminine dans sa forme et dans ses thèmes de prédilection?
Au 20e siècle, alors qu’on assistait un peu partout à l’éclosion d’une littérature dans laquelle les femmes revendiquaient leur différence ou leur singularité, pourquoi n’a-t-on pas vu de mouvement semblable en Russie ?
Dans l’ombre des hommes : Sofia Tolstoï – Nadjeda Mandelstam
Présentation d’ouvrages, ateliers pédagogiques, SALON DU LIVRE …
ATELIER DE TRADUCTION, durant ces deux jours.
Le thème central de cette édition sera dédié aux
« Auteures et héroïnes dans la littérature russe ».
Dans un pays frappé par le fléau de la guerre et les convulsions historiques les femmes, ont de tout temps joué un rôle majeur dans la société russe et ont souvent été un rempart contre le délitement des familles.
De l’image de la femme que nous donnent les écrivains hommes, à celle que livrent les femmes elles-mêmes, nous nous attacherons à étudier, lors de cette édition, le rôle des femmes, auteures et héroïnes, dans la littérature russe.
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Salle Pédrot – Samedi 3 février à 13h
« La problématique de la traduction du russe littéraire en français » Animé par Joëlle Dublanchet
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GRAND ENTRETIEN
AVEC LUDMILA OULITSKAÏA
“LE REGARD DES SLAVISTES”
Le destin des chefs de brigade du corps expéditionnaire russe en France
Soljenitsyne et la presse française » – L’Archipel du Goulag : un séisme littéraire
L’image de la femme dans l’œuvre d’Anton Tchékhov
Femmes perverses et grandes amoureuses
dans l’oeuvre d’Ivan Tourguéniev
Les figures féminines dans la tradition et le folklore russes
Tatiana, muse et madone dans Eugène Onéguine d’Alexandre Pouchkine
Trois présidents : M. Gorbatchev – B. Eltsine – V. Poutine
La langue inconnue, de Khlebnikov à Novarina
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Trad. du russe par Sophie Benech
«Le processus du souvenir est une tentative de résistance au temps, un saut dans la direction opposée à la mort, le désir d’exprimer sa gratitude envers ceux qui ne sont plus.»
La grande romancière Ludmila Oulitskaïa fait résonner une des voix morales les plus importantes de la Russie contemporaine. Dans ce recueil de réflexions autobiographiques, d’essais, d’interviews et de critiques, elle s’ouvre avec une sincérité saisissante à ses lecteurs.
Au fil de ses souvenirs d’enfance à Moscou, de portraits d’amis et de personnalités, Ludmila Oulitskaïa lie son histoire familiale à celle de son pays. Son courage immuable face au destin, aussi bien dans son opposition intellectuelle que dans son combat personnel contre la maladie, impressionne.
Empreint de tendresse et d’humanité, le regard de Ludmila Oulitskaïa se pose ainsi sur l’écriture, l’art, la société et la politique, pour éclairer à la fois le passé et le présent de ce pays où l’espoir d”un avenir serein se fait aujourd”…
Zakhar Prilepine ose et assume le romanesque pour raconter les Solovki – premier camp du régime soviétique, à cent soixante kilomètres du pôle Nord. Créé quelques années après la révolution d’Octobre, il a été installé presque symboliquement dans un haut lieu monastique.
Sans craindre les scènes de genre, les discussions métaphysiques, la folie meurtrière, Prilepine réussit à nous faire croire à l’histoire d’amour d’un détenu et de sa “gardienne” tout en maîtrisant brillamment, sans jamais être pris en défaut quant à l’exactitude historique – il a lu Soljénitsyne –, une narration riche d’une foule de personnages.
Artiom, jeune homme parricide (allusion assumée aux Frères Karamazov) déporté aux Solovki, se retrouve ainsi immergé au milieu d’une population, haute en couleur, de droits-communs, de politiques, de membres du clergé, d’officiers de l’Armée blanche, de soldats de l’Armée rouge, de tchékistes…
Une tentative d’assassinat perpétrée sur la personne du chef du camp va bouleverser de fond en comble le destin de tous les protagonistes. L’ordre sera rétabli, le vrai Goulag pourra commencer avec son cortège d’horreurs.
Dans une langue dense, tenue, charnelle, Zakhar Prilepine, l’écrivain le plus populaire actuellement dans son pays, fixe ce moment nodal où tout va basculer pour faire de la Russie l’enfer d’une autre planète.
Un roman russe, très souvent dostoïevskien, un grand livre !
Dans la région de Krasnoïarsk, au sud de la Sibérie, un investisseur privé décide de terminer la construction d’une centrale hydroélectrique ; l’électricité sera vendue à la Chine. Un immense territoire est voué à disparaître sous les eaux.
Roman Sentchine raconte l’histoire simple des femmes et des hommes qui subissent les fléaux de l’injustice, de la bureaucratie et de la corruption, et doivent quitter leurs villages et leur campagne fertile. Ce roman basé sur une histoire vraie (la construction du barrage de Bogoutchany sur l’Angara entre 2008 et 2012) convoque divers personnages, parfois fatalistes, parfois révoltés, toujours touchants : la journaliste Olga, qui récolte des informations sur les habitants relogés de force et n’obtiendra que le silence ; Alexeï, le chef de l’administration du village, qui se bat pour que le cimetière, voué à être inondé, soit transféré en ville ; le vieil Ignati, qui raconte à son petit-fils Nikita la vie qu’ils menaient avant, et les traditions perdues…
La Zone d’inondation restitue avec une précision bouleversante les gestes du quotidien, la parole, la vie sociale, la vision du monde, les bonheurs et les malheurs d’une poignée de villageois destinés à se fondre dans la ville, et qui semblent soudain prendre conscience d’eux-mêmes.
Né en 1980, Serguei Chargounov, devenu écrivain et journaliste, s’est lancé en politique il y a une dizaine d’années à la tête d’un mouvement de jeunes révoltés. Brisé par les répressions du gouvernement de Poutine alors qu’il briguait, à vingt-sept ans, un poste de député, c’est sur les routes de son pays, du Caucase et d’Asie centrale, qu’il est parti en quête du sens de sa vie, inextricablement liée au sort de sa patrie. Il dirige avec Zakhar Prilepine le journal en ligne Presse Libre. Lauréat de plusieurs prix littéraires, ses livres sont traduits en anglais, italien, français et serbe. Depuis 2016, il est député à la Douma et œuvre en faveur de l’éducation et de la santé.
Traductrice Julie Bouvard, elle est née à Moscou et a grandi à Paris dans une famille biculturelle. En 2004, elle traduit deux recueils de nouvelles de Natalia Jouravliova (Ed. L’Inventaire). Elle achève une thèse sur la littérature russe du XIXe siècle tout en poursuivant son activité de traductrice. Elle est lauréate du Prix Russophonie 2011 pour sa traduction du “Syndrome de Fritz” de Dmitri Bortnikov.
Natalia Jouravliova (un pseudonyme), née Gloushkova, est une romancière et poétesse russe. Son arrière-grand-père était prêtre et il fut déporté. Elle a été élevée par ses grands-parents dans un petit village au bord de la Petchora. Natalia a fait des études de lettres à l’Université de Moscou, où elle a obtenu son doctorat en 1999. Elle est l’auteur de plusieurs articles consacrés à la littérature russe, publiés dans des revues universitaires russes. Natalia Jouravliova écrit aussi de la poésie (ses poèmes paraissent en revues à Moscou) et des nouvelles. Un recueil de quatre d’entre elles – quatre destins de femmes qui sont autant d’incarnations de la Russie – est publié en bilingue sous le titre Saisons, en octobre 2004, aux éditions L’Inventaire. Actuellement, Natalia Jouravliova – Henry est professeur de russe et vit à Paris.
“Une vieille femme solitaire, recluse dans un hameau anonyme, une citadine trentenaire, voleuse d’enfant malgré elle, une fillette dont le regard innocent perce à jour le jeu retors des adultes, une jeune fille qui s’étiole, écrasée par une éducation matriarcale… Quatre portraits de femmes russes d’âges et de milieux différents qui vont se retrouver à un même point de rupture : ce moment vertigineux où l’agencement réconfortant du quotidien vacille, où la vie bascule entre rêve et réalité. A travers ces profils singuliers, l’écriture, dense et éclatée à la fois, reconstitue le visage de la Russie actuelle, saisissante et imprévisible. Natalia Jouravliova, qui signe ici sa première publication, mène le lecteur dans une terre de contrastes, où l’espace se mue en un “non-lieu” et la parole en un “non-dit”, où l’être, libéré de la chronologie, est soumis à des cycles : saison après saison, la surface des choses se fendille, et se révèle l’individu véritable”.
Préface de Michel Onfray
La provocation est l’essence de la modernité. Les révolutions qui ont accouché du monde moderne ont marqué les étapes d’une décadence d’autant plus inexorable qu’elle a pris le visage du progrès. Le principe totalitaire est aussi universel que la présence en chacun de nous du « tiers inclus », à savoir l’espionnage des âmes exercé par un pouvoir inquisiteur qui s’installe à l’intérieur même des consciences. Ce principe tire son origine de la promesse du Christ de ne jamais quitter ses disciples.
Prenant appui sur l’affaire Azef, emblème de la provocation à la veille de la Première Guerre mondiale, déconstruisant un faux antisémitisme pour décrypter le mécanisme d’une intoxication de masse, guidé par Vassili Rozanov qui a posé les jalons de la « théologie de la provocation » en la mettant lui-même en pratique pour mieux en dénoncer les tenants et les aboutissants, Gérard Conio chemine à travers les grands bouleversements intellectuels de la culture russe pour dénoncer une vérité occultée: l’essence de la provocation est dans l’inversion des valeurs.
Et les catastrophes qui ne cessent d’ébranler le monde au nom de la démocratie et des « droits humains » sont la meilleure preuve de cette mystification qui s’appuie sur les grands sentiments pour nous fermer les yeux sur des vérités que nous refusons de voir.
Maria Galina est née en 1958 à Kalinine, Russie. Diplômée de la faculté de Biologie de l’Université d’Odessa, elle vit à Moscou depuis 1987 et est l’auteur d’une dizaine de romans. Elle officie également en tant que traducteur littéraire et a notamment traduit en russe Stephen King, Jack Vance ou Clive Barker. L’Organisation a été lauréat des prix Marble Faun, Portal et Silver Caduceus. Son oeuvre est traduite en anglais, italien et polonais.
“1979, une ville portuaire provinciale russe. Après avoir raté ses examens d’entrée à l’université, Rose, 17 ans, obtient un emploi comme secrétaire au Centre d’Assainissement et d’Épidémiologie du port, bureau CSE/2. En quoi celui-ci diffère du bureau CSE/1, responsable de l’inspection des cargaisons à la recherche de virus et bactéries étrangères, n’est pas très clair aux yeux de la jeune femme. Peu importe le bureau, ce sont les mêmes rapports interminables, la même hiérarchie figée, les mêmes employés désabusés se débattant face aux défis de cette période de stagnation économique : pénurie de biens, appartements surpeuplés, queues interminables… Mais quand la police découvre deux cadavres étrangement mutilés, la véritable activité du bureau CSE/2 est mise à jour : la lutte contre les parasites de nature non-biologique, plus communément appelés… démons. Pressés par les autorités qui voient d’un mauvais œil l’irruption d’un monstre à l’approche des Jeux olympiques, les membres du CSE/2 se lancent à la poursuite d’une antique divinité, un esprit malfaisant qui se repaît de la faim. Tandis que la panique gronde dans la ville et que l’émeute menace, Rose se retrouve plongée au cœur d’événements dramatiques qui surpassent de loin ceux de ses romans d’aventure favoris”.
Préface de Georges Nivat :
À cheval sur l’Europe et l’Asie, qui l’envahirent à plusieurs reprises, sans héritage gréco-romain ou catholique, occidentalisée de force (dans ses couches supérieures) par Pierre le Grand qui, au début du XVIIIe siècle, « perça » une « fenêtre sur l’Europe », la Russie a fait de son rapport à l’Occident non seulement une question géopolitique, mais aussi existentielle et philosophique : il en va de son identité nationale, de son organisation sociale et politique, de son « âme » ou de sa « civilisation », et du lien de celle-ci avec les « valeurs universelles » des Lumières. Dès le début du XIXe siècle, écrivains et penseurs russes débattent, et se divisent, sur les voies du développement de la Russie : faut-il protéger la Russie du poison européen de l’athéisme et de la dépravation (M. Magnitski, 1820), sauver l’Europe de la décadence (A. Kraïevski, 1837), ou devenir des Russes d’esprit européen (V. Biélinski, 1841), et suivre le même chemin que l’Europe occidentale, en nous gardant de ses erreurs (N. Dobrolioubov, 1859), pour ensuite la rattraper et la dépasser comme le voulaient les bolcheviks ? La « révolution conservatrice » actuelle, qui se développe en réaction à la perestroïka, avec son anti-occidentalisme, la dénonciation de la décadence de l’Occident « pourri », le rejet du modèlelibéral-démocratique pour une voie russe originale, ou eurasienne (A. Douguine, 2011), ne peut être comprise sans remonter aux débats de la première moitié du XIXe siècle, qui restent d’une étonnante actualité.
Sans équivalent dans quelque langue que ce soit, cette anthologie, avec ses nombreux textes traduits pour la première fois en français, ses notices de présentation qui la rendent accessible au grand public, son absence de parti pris, permettra d’avoir du rapport intellectuel ou idéologique de la Russie à l’Occident une vue étendue et approfondie (140 auteurs, qui reflètent beaucoup mieux une réalité complexe et variée que les quelques dizaines de noms auxquels on se réfère d’habitude). Sur plus de deux siècles, on pourra suivre l’évolution d’idées antagonistes issues d’une part des Lumières françaises (droits de l’homme, État de droit, démocratie, principe individuel, cosmopolitisme), d’autre part du romantisme allemand (génie national, individualité nationale, idéalisme), et la permanence de mythes historiosophiques qui fondent l’altérité de la Russie et sa mission salvifique ou régénératrice. Cet ouvrage est nécessaire à tous ceux qui s’intéressent à la Russie présente ou passée ou qui veulent suivre le destin des idées européennes sur le sol russe.
Michel Niqueux est professeur émérite de l’Université de Caen Normandie.
Robert Giraud est traducteur-interprète de russe. Il a passé dix ans en Russie et a notamment publié un Guide de Moscou et sa région, dans la série « Vacances secrètes » aux éditionsArthaud, et unlivre destiné à la jeunesse, Aujourd’hui en Russie, aux éditions Gallimard.
La Russie, pour beaucoup de Français, c’est Poutine. Mais il ne faudrait pas que l’arbre, ausi médiatisé soit-il, nous cache la forêt. Et la forêt qu’ilnous rest à découvrir, c’est la diversité foisonnante de la socièté ruse contemporaine. La Révolution e 1917, les épreuves de la guerre, le passage à l’économie de marché et à une socité ouverte ont fait émerger un pays fortement contrasté, dans lequel s’entremêlent et se confrontrnt courants et tendances. Mais un pays aussi qui répugne à revivre les terribles affrontements qui ont maequé son histoire… “J’ai scruté en explorateur attentif, écrit Robert Giraud, les situations, les réactions, les comportement et j’ai essayé, dans ce livre, de les restituer au plusprès de la vie, du quotidien voire de l’anecdotique. Je porte peu de jugement, je pense que les faits parlent suffisamment par eux-même”.
Trad. du russe par Véronique Patte
Alissa Ganieva, jeune talent de la nouvelle génération russe, brosse le portrait d’une jeunesse et d’une région traversées par les langues et les cultures, où coutumes ancestrales, modernité et nouveaux extrémismes se mêlent dans un contexte politique heurté.
“Chamil, Anvar, Assia, Madina et les autres ont grandi dans cette mosaïque culturelle qu’est le Daghestan, république russe du Caucase à la frontière de la Tchétchénie. Avides de divertissement et cherchant un sens à leur vie, ils se trouvent pris en étau entre les bouleversements d’une société post-soviétique et un islamisme radical dont le déferlement est imminent. Quand la rumeur vient rapporter qu’un mur est sur le point d’être érigé pour séparer la république du Daghestan de la Fédération de Russie, les événements se bousculent : lors du mariage de la richissime héritière Khanmagomedov, tous les dirigeants officiels disparaissent mystérieusement ; Madina, que ses parents avaient promise à Chamil, décide de porter le voile et épouse en secret un islamiste. Quant au poète incompris Makhmoud Taguirovitch, il a le malheur de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment“.
PLANNING
EN CLÔTURE DES JOURNÉES DU LIVRE RUSSE
– Salle Pierrotet – dimanche 4 février à 17h
Romances russes avec le ténor Igor Dergai accompagné au piano par Natalia Dergai.
Salle des Fêtes – dimanche 4 février à 18h
“JE PORTE SON ANNEAU AVEC DÉFI”
Récital poétique pour voix et violon d’après l’œuvre de Marina Tsvetaïeva, avec Nathalie Conio, comédienne et Maria Christiany, violoniste.
-Salle des Fêtes – dimanche 4 février à 19h30
Défilé de tableaux-vivants robes réalisées par l’artiste Larissa Noury en collaboration avec le couturier Jean-Marie Pujol, accompagnement musical avec la violoncelliste Svetlana Kossyreva-Lischke
Récital de poésies et chansons de Vladimir Vissotsky
Samedi 3 février, à 18h30
par Alla Yenina et Vladimir Sobol .
Récital de poésies et chansons de Vladimir Vissotsky
Les mots de Vissotsky … Les mots lancés dans l’espace … Les
mots de la chanson …. Vous ne pouvez pas comprendre, mais quand vous les reconnaissez, vous essayez involontairement de vous en souvenir. Comme si par magie ils tiraient notre bruit fatigué de rumeurs utiles et inutiles. Comme si ce nom donnait des mots à une force d’attraction inconnue …
Exactement le 25 janvier c’est l’anniversaire des 75 ans de Vladimir Semenovich Vissotsky (1938-1980). Son nom représente toute une époque, avec lui plusieurs générations de Russes se reconnaissent. Poète, barde, chanteur, musicien, acteur, acteur. Sa voix cassée, rocailleuse est connue dans le monde entier, les films avec lui sont vus par les plus jeunes et les adultes, ses poèmes remuent l’âme par quelque chose d’incompréhensible. Nous prennent aux tripes !
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Vladimir Nikolaïevitch Sobol, est né le 15 mai 1961 à Omsk, où il vit jusqu’à nos jours. C’est un artiste bien connu non seulement en Russie mais aussi à l’international : lauréat du Festival international de la «chanson » «Goulyaï doucha 2011», Prix du choix des spectateurs au Festival international « Oural-chanson 2011 », 1 er prix au Concours « Nouveaux noms » lors le Festival international de la chanson « Musique des nuits blanches » à Saint-Pétersbourg en 2012.
Après avoir été diplômé d’une école de dix ans, il a travaillé pour l’une des usines d’Omsk, en 1979, il a été appelé pour le service militaire et a servi pendant trois ans dans la marine. Ayant servi, est entré et diplômé de l’Université d’Etat d’Omsk. F. M. Dostoevsky Département d’économie.
Il travaille actuellement dans sa spécialité, celle de chanter Vissotsky. Il est engagé dans la musique et la performance vocale dèja sur les bancs de l’école, des enregistrements professionnels en studio ont été réalisés sur l’insistance d’amis en 2009. L’interprétation de Vladimir Sobol séduit immédiatement par sa sensibilité
et son énergie. Ses concerts sont empreints de poésie, de sentiments et
de musique douce. Ses chansons lyriques d’amour et le contact du
musicien avec le publique ne laissent pas indifférent. Son répertoire est
conçu pour des concerts entre amis ou en famille. C’est un véritable
hymne à l’amour éternel pour la mère, la femme, les enfants qui se
manifeste grâce aux arrangements musicaux de Vladimir Sobol.
Valdimir Sobol est invité au consulat de Russie à Strasbourg, puis il se produira à la Datcha et terminera sa tournée en France au centre culturel et spirituel, quai Branly à Paris.
Journal du Maître de ballet des Théâtres Impériaux Marius Ivanovitch Petipa.
Préface de Tatiana Goriaïeva,
directrice des Archives nationales de littérature et d’art de Russie (RGALI).
Texte original français, établi et présenté par Pascale Melani.
Marius Ivanovich Petipa (de son vrai nom Alphonse Victor Marius Petipa, Alphonse Victor Marius Petipa) est né à Marseille en 1818, il a effectué l’essentiel de sa carrière comme danseur, puis maître de ballet à Saint-Pétersbourg. Ces carnets, rédigés au cours des dernières années de sa vie (1903-1907), dévoilent le quotidien de l’illustre chorégraphe, décédé en 1910.
Ils nous révèlent les coulisses du Ballet impérial et éclairent la vie d’un Français de Russie au début du XXe siècle. Au fil des pages, nous croisons des noms illustres (Preobrajenska, Pavlova, Fokine, Karsavina…), annonciateurs de la glorieuse épopée parisienne des Ballets russes. Petipa fut également confronté aux événements tragiques de l’année 1905 qui plongèrent la Russie dans une fièvre révolutionnaire affectant jusqu’aux danseurs du Mariinski…
Fruit d’un travail scientifique de chercheurs, ce livre offre au public français un témoignage inédit, enrichi de photographies rares de l’auteur deLa Belle au bois dormant et de son entourage.
Scène du ballet “La Belle au Bois Dormant”, Théâtre Mariinsky, reconstitution de la pièce Marius Petipa
Parmi ses ballets: “Le Roi Candaule” (1868) par Cesare Pugni, “Don Quichotte” (1869, Moscou, 1871, Saint-Pétersbourg), “La Bayadère” (1877) par Ludwig Minkus et d’autres. “La Bayadere” a été le premier chef-d’œuvre de Petipa, en particulier “l’acte des ombres”, qui est encore un modèle de ballet classique académique.
Table des matières
L’auteur
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Pascale Melani professeur des universités, 13e section CNU (Langues et littératures slaves), Département des études slaves, UFR des Langues et civilisations, Université Bordeaux Montaigne.
Ancienne élève de l’ENS de Fontenay-aux-roses (1983-1987), professeur certifiée (1987) et agrégée (1992) de russe, docteur en langue et littérature russes de l’université Lille III (Thèse : « Les œuvres d’A. S. Puškin dans les opéras de P. I. Čajkovskij : adaptation dramaturgique, langage poétique et langage musical », 1998), habilitée à diriger les recherches (« Musique et société : la naissance de l’opéra moderne en Russie », université Paris-IV Sorbonne, 2008). De 1999 à 2011, maître de conférences en Langue et littérature russes à l’université Michel-deMontaigne Bordeaux 3 ; depuis le 1er septembre 2011, professeur en études slaves à l’université Bordeaux Montaigne. Domaines de recherche : Histoire du spectacle en Russie. Littérature et musique dans le domaine slave. Histoire de la dramaturgie d’opéra. Domaines d’enseignement : Littérature et culture russes (théâtre, opéra, danse, cinéma). Histoire du spectacle. Traduction russe # français.
Elle a participé et organisée de nombreuses manifestations scientifiques, d’animation de la recherche, de mise en réseaux, de nombreuses publications.
Cette publication est le premier volume des Écrits personnels de Marius Petipa, reconstitués à partir des manuscrits originaux en français conservés dans les archives russes.
Commande à MSHA:
Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine Service des publications
Domaine Universitaire – 10 Esplanade des Antilles
33607 PESSAC Cedex – France
Tél. +33 (0)5 56 84 68 17 – Fax +33 (0)5 56 84 68 10
Prix 25€, 304 p. Illustrations en couleur et noir et blanc.
Pour le 80ème anniversaire Vladimir Vyssotski (1938-1980)
Jeudi 8 février 2018 à 19h
“Le vol arrêté. Moscou-Luxembourg”
Centre de Russie pour la Science et la Culture au Duché de Luxembourg
“Le vol arrêté. Moscou-Luxembourg”
consacré au 80 anniversaire du poète, chanteur-compositeur-interprète
et acteur russe Vladimir Vyssotski (1938-1980)
Le nom de Vladimir Vyssotski est une référence incontournable de la culture soviétique et russe de la fin du XXe siècle. Il est devenu largement connu pour ses chansons dont les textes en langage populaire évoquaient, souvent sous l’angle humoristique, des sujets quotidiens et éternels, historiques, sociaux et politiques. Il fut également un brillant acteur de scène et d’écran. Bien que son œuvre ait été largement ignorée par les autorités soviétiques officielles, il a atteint une renommée remarquable encore de son vivant. Près de 40 ans Vyssotski n’est plus avec nous.
Toutefois, ses chansons, poèmes et rôles vivent toujours, et son phénomène continue d’exercer une grande influence sur un nombre de musiciens et d’acteurs russes. Dans le monde francophone, sa gloire peut être comparée à celles de Jacques Brel et de Georges Brassens.
Le poète et barde Vadim Pyankov interprétera une sélection des chansons de Vladimir Vyssotski en russe et en français et vous invite à découvrir son œuvre et à partager sa passion pour l’héritage artistique de son grand prédécesseur.
Vadim Piankov est né en 1963 à Krasnodar, la capitale du Sud de la Russie. Il entame sa carrière artistique dans la ville de Saratov où il faits les premiers pas sur les planches. Ensuite, il part à la conquête de la capitale pour rentrer dans la meilleure école de cinéma en Russie, le VGIK. Et c’est durant cette période qu’il découvre l’œuvre de Jacques Brel qui a bouleversé son existence et lui a ouvert un nouveau monde poétique. C’est grâce à ces chansons que Vadim devient francophone et francophile. Il fait ses premières traductions de Brel et les chante devant des spectateurs intrigués sur l’Arbat, la célèbre rue d’expression artistique au centre de Moscou. Cette expérience lui permet de développer son talent d’interprète, de rencontrer de nouveaux publics. Plus tard, il décide de partir à la découverte de la Belgique. Il débarque dans les cafés chantants de Bruxelles, aborde les scènes des théâtres belges où il interprète les chansons de son idole qui portent l’empreinte de son âme profondément slave faisant références aux cultures russe et francophone. Il ne pouvait passer inaperçu. En 1999, la chaîne de télévision belge RTBF le choisit comme interprète de la chanson de Brel, « Ne me quitte pas », dans l’émission « Chanson du siècle ». Le répertoire de Vadim Piankov s’enrichit en permanence. Il enregistre des disques d’après les œuvres de Musset, Aragon, Nerval, Verlaine, Cocteau, Eluard, Apollinaire, Brassens et Barbara, Vissotsky et Okoudjava aussi bien que ses propres textes et traductions … Aujourd’hui, il poursuit sa route qui passe souvent par Moscou, Bruxelles et Paris, mais ne s’arrête pas là….
Le concert est organisé en coopération avec l’ASBL “VIA INSPIRATION”.
CENTRE DE RUSSIE POUR LA SCIENCE ET LA CULTURE
32, rue Goethe, L-1637 Luxembourg, Grand Duché de Luxembourg
Tél. : +352 264 803 22
Tarifs: 15 € sur réservation jusqu’au 5 février. – 20 € à l’entrée
L’auteur Philippe Gauckler, scénariste, dessinateur, coloriste, illustrateur est né en 1960 à Lyon. Après un bref passage à l’ESAG, puis aux Arts Apppliqués, il fit l’adaptation en BD du roman de René Barjavel “La Nuit des Temps”. Il débute sa carrière dans les pages de “Métal Hurlant”, après avoir longtemps rêvé d’aventures au journal “Tintin”. Mais “Métal Hurlant” lui ouvre les portes de la science-fiction, et il n’est pas homme à investir un territoire sans l’explorer ! Il réalise ainsi diverses histoires courtes et plusieurs albums, en compagnie de Charles Imbert et de Joël Houssin.
Malgré la disparition du magazine, il entame « Convoi », avec Thierry Smolderen mais,quatre tomes plus tard, il décide de raccrocher et prend une pause de… dix ans ! Dix années durant lesquelles il exerce dans la publicité.
Il poursuit ses investigation dans l’univers du pétrole et découvre le parcours de Mikhaïl Khodorkovski, milliardaire russe à la tête de la seconde plus importante entreprise pétrolière de Russie, mis en prison en Sibérie. Là tout c’est mis en place dans la tête de Philippe Gauckler, en 2010 il présente le sujet avec quelques planches dessinées et un synopsis court dont son héros s’appellerait ” Viktor KORALEVSKI”, ayant comme ami Alexandre Orlov, personnage inspiré de Gérard Depardieu.
Dans sa fiction, il imagine l’évasion de l’oligarque du bord de la Mer Blanche. La réalité copie la fiction, car le vrai personnage de Koralevski a été transféré en Carélie…….. Philippe Gauckler écrit les textes fin 2014.
En 18 mois sont parus les 3 albums, suite à une forte documentation et d’articles presses, livres sans quitter la sphère de l’énergie.
Prix et récompenses
– 2006: Soleil d’Or pour “Prince Lao” au 18ème Festival de Sollies-Ville.
– 2015: Prix des élèves au 17ème Festival de la bande dessinée de Cluny.
– 2015: Soleil d’Or de la meilleure série pour “Koralevski” au 27ème Festival de Sollies-Villercrr
ELENA UTENKOVA est née à Moscou, elle a fait ses études à l’Institut d’Art d’Etat Sourikov (Moscou), Membre de l’Union des artistes de Moscou
Ces dernières années, elle écrit aussi des récits et nouvelles.
Ses œuvres se trouvent dans les collections du Musée Russe (Saint-Pétersbourg, Russie), dans la Galerie des Beaux-Arts à Viterbo (Italie), dans la collection d’art russe de Pierre-Luigi Selmo (Italie) et dans d’autres collections privées en Russie, en Europe, aux Etats-Unis, au Japon …
“QUAND PAPA ETAIT PETIT”
“Mon projet est consacré à l’enfance.
Ce mot a été inventé par les adultes, les grands ayant décidé qu’ils n’étaient plus enfants. Pourtant, on ne peut pas abandonner son enfance comme on abandonne ses culottes courtes. L’enfance ne s’envole nulle part. Elle reste avec nous, à l’intérieur de nous et se révèle de façon inattendue dans la joie irraisonnable quand on entend le froufrou des feuilles mortes sous nos pieds… ou dans l’envie de courir vite n’importe où, les bras écartés…
Chacun a son enfance. Puisque ce n’est pas une période de temps, c’est un état, une sensation de l’union avec l’univers, un sentiment de confiance, même si cela ne dure pas longtemps. Pour un adulte c’est aussi l’espace dans les profondeurs du passé, l’espace dont on n’est pas responsable parce que ce n’est pas nous qui l’avons créé mais cet espace nous a déterminés et conditionnés. Il est très particulier, avec sa « géographie » puisque l’enfant n’a ni cartes ni calendrier, ces systèmes routiniers de coordonnées de la vie adulte. Chaque évènement a la même nouveauté et importance que ce soit la pluie derrière la fenêtre, le vol d’un papillon ou l’apparition de la tête ébouriffée d’un chien sous la haie voisine.”
“Les enfants qui me servent de modèles, ce sont les gamines et gamins qui ont déjà eu la vie adulte. Ils ont grandi maintenant… Je suis arrivée à ce sujet en regardant les vieilles photos dans l’album de famille. Je regardais les photos d’enfant de mes parents et cela changeais ma perception du temps ainsi que mon attitude envers mon père et ma mère.
Nous devenions égaux, nous avions le même âge malgré toute une époque qui nous séparait… Il fallait faire quelque chose avec ces sensations. Et je me suis mise à créer sur le sujet de vieilles photos, tout en comprenant que je peints aussi moi-même. Je me peignais en enfance et cette enfance vit toujours dans mon âme, elle continue en me donnant ma joie et l’intérêt de vivre”. Elena Utenkova-Tikhonova
I-Gallery. Intelligence
12 rue Durantin 75018 Paris
Métro Abbesses
Ouverture de la galerie: de 16h à 19h et sur rendez vous: 06 76 38 05 67
Le Groupe ODESSA est un orchestre dédié à la musique russe constitué au cours de l’automne 2014 à Montpellier autour d’un Français d’origine russe, Léon Tourtzevitch. Il se compose actuellement de cinq musiciens : Ludcia Commoy au chant, Léon Tourtzevitch chant guitare, Lino Messina chant contrebasse, Tatiana Derevitsky chant balalaïka et Jean-Marc Torchy à l’accordéon. Plus de renseignements: CLIQUEZ
Salle de la Passerelle
Rue de l’Occitanie, Parc Boucaud
34820 Jacou
Réservation: tarif 12€
Billets en vente à l’office du tourisme de Montpellier ou en ligne sur https://book.montpellier-tourisme.fr/
également dans les trois épiceries spécialisées “La Belle Russie”, 29 bd Louis Blanc, Montpellier Tél: 04 67 63 47 38 “Epicerie Europe de l’Est”, 14 rue Rondelet, Montpellier Tél: 04 67 29 66 96 “Arménie” 5 rue Anatole France, Montpellier
“L’Emigration russe-Le destin des brigades du Corps Expéditionnaire russe en France “
DIMANCHE 4 FÉVRIER À 11H Salle Pierrotet
Mairie du Vème arrondissement de Paris
Stand Ymca-Press-Les Éditeurs Réunis
Exposition de photos de 1917-1919, LES BRIGADES RUSSES DU CORPS EXPÉDITIONNAIRE EN FRANCE ET À SALONIQUE, LA RÉVOLUTION, ET APRÈS !….
Andrei Korliakov est une personne très spéciale et extraordinaire. Si vous avez l’occasion de parler quelque peu avec lui, vous en serez aisément convaincu. Pour cela, il faut entrer vers 17 heures dans la librairie des Éditeurs Réunis (YMCA-PRESS) rue de la Montagne-Sainte-Geneviève à Paris.
Arrivé en France en 1991, ce qu’il ne pouvait même pas supposer au cours de sa vie en Union soviétique, il étudie à la Faculté d’Histoire de la Sorbonne et se met à collectionner des photos des émigrés de Russie. Il est le dernier des émigrés. Du moins, c’est ce que l’on peut penser en regardant sa page Facebook. Il collectionne les photos des émigrés russes entre les années 1917 à 1991, l’année où il est parti d’URSS. Chacun a son cadre temporel et son histoire. Curieusement, son histoire se trouve dans ces photos et en ce temps-là. Quand il vous propose de monter à l’étage du magasin pour prendre un verre de vin et bavarder, dans la mesure où c’est le lieu d’échange de pas mal de personnes intéressantes russes, il n’est pas aisé d’imaginer que cette personne si sociable a travaillé pendant dix-huit mois seize heures par jour, sans repos, sans vacances, pour amasser le matériel, écrire et publier son premier grand album.
C’est un solitaire. On s’en aperçoit rapidement car quelque chose vous empêche d’en approchez trop près, comme si vous éprouviez, à ses côtés, le poids des volumes qu’il transporte. Quelque part à travers le temps, et tout seul.
Il en a déjà publié beaucoup et, chaque fois, c’est de nouveau l’Histoire et des histoires.
Chacun de ces volumes comporte des centaines de photos trouvées chez des héritiers, des descendants, des collectionneurs et dans des musées, découvertes chez des libraires ou des bouquinistes – y compris ceux que l’on trouve le long de la Seine – et sur les marchés aux puces.
Chacun témoigne d’une certaine expérience de la vie à Paris, de recherches, de connaissances, de rencontres inattendues ou sollicitées, d’espérances, de déceptions, de trouvailles, d’automne et d’hiver, de printemps et d’été.
De quoi sont faits les livres ? Andrei Korliakov fait en sorte que tout soit cohérent. Et, finalement, il en fait quelque chose d’unique. Ces livres ne sont pas faits sur commande, ils ne font pas partie d’une collection d’éditeur ou d’un programme de subventions : il travaille à ses risques et périls ; ce sont comme des pièces d’art uniques sorties de son atelier parisien et, quand il écrit, quand il raconte, quand il étudie la vie des émigrés d’après les photos, il y est, il est là-bas parmi ces émigrés qui louent une pièce à trois, qui travaillent par équipes comme chauffeurs de taxis et qui, le soir, vêtus d’une redingote noire, avec plastron blanc et nœud papillon, se rendent « chez les leurs » à une réunion.
Pourquoi est-il là-bas ? Pourquoi la vie de ces personnes, dispersées par le temps, compte-t-elle tellement pour lui et qu’est-ce qui le pousse à rassembler les traces de cette pénible histoire de l’émigration, déjà à moitié oubliée ?
Mais la vie du «Valet de carreau» et du «Monde de l’art», ici, à Paris, s’est entrelacée avec la vie de tout autres gens et d’autres groupes que, là-bas, en Russie, ils n’avaient aucune chance de croiser ; elle a acquis la nouvelle silhouette d’un monde complètement étrange, d’un phénomène étrange : l’émigration russe.
Andrei Korliakov observe ce monde de l’intérieur, il revit cette histoire dans sa propre vie, il lui donne la possibilité de se montrer aujourd’hui à nous comme un tout qui intègre à la fois deux Paris, deux époques, deux Russies. C’est en cela que consiste la particularité de ses livres : ils sont très vivants et très personnels. Et ce n’est pas uniquement parce que, sur un grand nombre de photos, figurent les dédicaces de ceux que nous voyons, de Stravinski et Remizov à Berdiaev et Prokoudine-Gorski. Non seulement les photos portent la trace des personnes concernées mais, placées côte à côte, elles se parlent, créent comme un entretien, une sorte d’échange qu’Andrei Korliakov soutient par ses efforts, une conversation qui, probablement n’a jamais eu lieu dans la vraie vie. Et, sur chaque photo, il extrait une histoire particulière qui la relie à d’autres personnes, uniquement au moyen de la photographie.
La singularité de sa façon de faire consiste à étudier l’Histoire au moyen de l’histoire des photos, lesquelles, pour une raison mystérieuse, se mettent à parler, à montrer la vie non pas suivant les circuits historiques mais d’une façon curieusement différente, de façon terrestre.
Et cette abondance factuelle dans laquelle sombre toute historiographie, ne l’ébranle nullement ; à l’inverse, il traite avec joie toutes les circonstances concrètes, le fond qui, pour tous ceux qui y ont participé, n’était pas du tout un fond.
Chaque tome, est la création d’un moyen particulier de parler, de relier les documents et, en vous plongeant dans chaque volume, vous oubliez inévitablement le temps, vous êtes happés par le passé.
Chaque tome est incommensurable, on ne peut pas le lire d’une traite, l’étudier, se souvenir de tout; on peut le feuilleter chaque fois comme la première fois et, en fonction de ce que vous cherchez, faire sans cesse de nouvelles découvertes et acquérir de nouvelles motivations. C’est tellement vivant, si proche, ce n’est pas quelque part là-bas… et on se dit soudain qu’il faut lire Chmelev.
Il est regrettable que ces albums soient absents de Russie ; il est dommage que, dans la Russie actuelle, la plupart de ces photos soient inconnues.
Et, finalement, pour les gens qui vivent en Russie, il semble que ce monde apparent continue de rester de l’autre côté, de rester inconnu, inexistant. Et c’est étrange. Chaque volume mérite une grande exposition individuelle, un exposé, une conférence de presse. Car, en effet, chaque volume est un événement qui, jusqu’ici, reste dans l’ombre, ce qui ne lui enlève pas le caractère d’événement.
À Paris, rue de la Montagne-Sainte-Geneviève, il faut trouver la librairie d’YMCA-PRESS et y entrer vers 17 heures pour qu’Andrei Korliakov vous raconte quelque chose sur l’histoire de l’une des photographies. Et, après, il se peut qu’il vous propose de boire un verre avec lui, là-haut, à l’étage, après avoir grimpé l’escalier grinçant qui a vu passer tant de monde bien connu. À tout moment, vous pourriez en avoir l’impression”. Dimitri Novikov
Oleg Poutnine, peintre de Moscou, peut être appelé à juste titre un admirateur de plein air – cette passion de son enfance restera avec lui pour toujours, et c’est elle qui communique à ses œuvres un sens d’instantanéité.
Il s’intéresse à la lumière naturelle – au jeu de la lumière et de la couleur, à leur développement et leur dialogue interne. C’est ce trait distinctif de la méthode créative du maître qu’il partage avec les adeptes de l’école française de l’impressionnisme.
Poutnine est un peintre d’une grande gamme créative, qui se réfère dans ses œuvres à une variété de genres – paysage, genre, portrait et nature morte, combinant souvent tout en un seul tableau.
L’exposition sera transportée à Rome, puis Berlin, Helsinki et d’autres villes d’Europe.
Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe
1 quai Branly, 75007 Paris
L’exposition sera ouverte au public du 20 janvier au 1 février 2018
du mardi au vendredi: 14-19h, samedi et dimanche: 10h-13h, 14h-19h. Entrée libre!
L’ouvrage est consacré à l’exploration de la Sibérie et du continent eurasien du XVIe au XXe siècle, la spectaculaire “conquête de l’Est”. C’est un récit d’aventures grandiose, une véritable épopée, dont le fil conducteur est la recherche d’un nouvel eldorado, d’un continent inconnu. Elle commence par la saga des Stroganov, une famille de marchands poussée par l’appel de la fourrure, qui construit un empire au nord de la Moscovie et finance l’expédition du Cosaque Ermak en 1582, ouvrant ainsi la porte de la Sibérie. Puis le lecteur suit la longue et difficile avancée jusqu’au Pacifique à travers un désert de glace. Les premières expéditions sont des expériences de survie, qui revêtent ensuite un caractère scientifique : l’énigme d’une séparation entre l’Asie et l’Amérique, qui passionne les contemporains, conduit à la découverte du Kamtchatka, du détroit de Béring et de l’Alaska aux XVIIe et XVIIIe siècles. Les explorateurs sont des savants qui, par leurs découvertes d’espèces inconnues ou disparues, leurs rencontres avec des peuples indigènes, participent à la mise en oeuvre d’une grande encyclopédie du monde. Dans la troisième partie l’auteur montre comment la Russie élargit sa sphère d’influence en Extrême-Orient et entre en concurrence avec l’Amérique, la Chine et l’Europe dans le contexte de la révolution industrielle. Le Transsibérien ou l’organisation du système concentrationnaire, du bagne tsariste au Goulag soviétique précèdent la conquête de l’Arctique puis les enjeux contemporains des hydrocarbures. L’Epopée sibérienne est un ouvrage de référence, riche et détaillé, rédigé dans un style accessible. L’auteur trouve un équilibre entre la rigueur historique et le souffle narratif. Le lecteur est emporté dans la description très pittoresque de la Russie, les épisodes sont décrits avec force détails, les situations sont reconstituées de façon précise et concrète. Fruit de nombreuses années de recherches effectuées dans les bibliothèques du monde, les archives russes récemment ouvertes, de nombreux voyages et rencontres avec les meilleurs spécialistes mondiaux, L’Epopée sibérienne est également le premier ouvrage complet écrit et publié en français sur le sujet. Il contient une cartographie originale (15 cartes) ainsi qu’un certain nombre d’illustrations souvent inédites.
L’auteur
Eric Hoesli
Journaliste, rédacteur en chef, fondateur du quotidien le Temps en 1997, Eric Hoesli a travaillé pour la plupart des médias de la presse écrite romande. De 2005 à 2014, il est Directeur éditorial du groupe Edipresse puis de Tamedia et responsable à ce titre des journaux romands 24 Heures, la Tribune de Genève, Le Matin, le Matin Dimanche ainsi que de plusieurs magazines tels que Bilan ou Terre et Nature et des titres locaux et siège au Conseil d’administration de l’agence télégraphique suisse (ats). Professeur titulaire à l’Ecole Polytechnique fédérale de Lausanne et professeur invité au Global Studies Institute (GSI) de l’Université de Genève, Eric Hoesli est responsable du programme Geneva Global commun aux deux institutions et à l’Université de Lausanne consacré en particulier à l’Arctique russe.
En 2006 il publie un livre consacré à l’histoire de la conquête russe du Caucase, « A la Conquête du Caucase ». La publication d’un autre livre, “L’épopée sibérienne“, consacré à l’histoire de la conquête de la Sibérie et du Grand Nord et fruit de nombreux voyages, est sortie au mois de mars 2018.
Ses travaux ont été récompensés par plusieurs distinctions professionnelles et honorifiques, dont le Prix Jean Dumur de journalisme et le titre de Chevalier des Arts et des Lettres de la République française.
Alexeï Blagovestnov a dédié, en 2002, son œuvre de fin d’études, à l’Institut Académique des Beaux Arts de Moscou à « Victor Tsoï sur sa moto », le Johnny Hallyday russe. Ce fut, à l’époque, un geste révolutionnaire , celui de présenter la Rock-star en héros contemporain, idole de la génération des années 1980-90 , la rock-star chevauchant sur sa moto !
Victor Tsoï fût l’auteur des chansons que tous en Union Soviétique, adulaient, comme le créateur de l’hymne des changements politiques en URSS, nommés “perestroïka”.
Victor Tsoï est mort accidentellement, à 28 ans, en 1990, sans avoir connu la chute de l’Etat Soviétique, mais il avait chanté “Nos cœurs exigent des changements” -l’une de ses chansons les plus célèbres.
Alexeï Blagovestnov a représenté l’image de l’idole chevauchant sur sa moto avec le phare cassé pour souligner son énergie, sa mort si tragique et brutale, les pieds nus, pour son caractère héroïque, évoquant son célèbre chant « Le dernier héros ».
La statue «Victor Tsoï sur sa moto» a été distinguée et exposée à Moscou, Saint-Petersbourg et dans d’autres villes de Russie. En 2010, Alexeï Blagovestnov l’a fait couler en bronze, et, en 2012, pour célébrer le 50ème anniversaire de sa naissance, cette version en bronze a été transportée et exposée pour une seule journée à Saint-Petersbourg, devant la Salle Oktyabrsky , dans laquelle où se donnait un concert de ses chansons par un orchestre symphonique devant une salle pleine de « fans » en larmes.
En 2015, la statue a trouvé sa place définitive dans la ville d’Okoulovka, dans la région de Novgorod, entre Moscou et Saint-Petersbourg; et est depuis le lieu symbolique de la ville, et lieu permanent de pèlerinage à Victor Tsoï.
Ce sont des personnages littéraires et des personnalités éminentes qui sont devenus les héros de ses sculptures : Anna et Alexeï Karénine, Andrei Roublev, Joseph Brodsky et Albrecht Durer.
“Monument aux étudiants VGIK – Andrei Tarkovsky, Vasily Shukshin et Gennady Shpalikov”
C’est le sujet du destin qui les réunit dans cette exposition : le sculpteur les a immortalisés dans le moment de décisions clés, d’une rupture ou d’une démarche fatale.
L’association LRS a été fondée en 1987 autour d’un noyau de spécialistes de la littérature russe, professeurs et traducteurs, qui se sont donné pour objectif de travailler à une meilleure connaissance en France des lettres russes en train de s’écrire.
L’activité essentielle de l’association est l’édition d’une revue bilingue Lettres russes qui est la seule revue littéraire bilingue existant dans ces deux langues. En rapport avec les thèmes présentés dans les différents numéros de la revue, sont édités également des recueils de dimension plus modeste, eux aussi bilingues, qui présentent un texte ou un auteur particulièrement caractéristiques.
La revue Lettres russes / Журнал Русская литература
1/ des nouvelles, des poèmes, des essais et des extraits de romans essentiellement contemporains sans s’interdire de faire découvrir à l’occasion quelques œuvres du passé inconnues (ou mal connues) en France.
2/ ces textes, précédés chaque fois d’une notice les présentant et faisant connaître brièvement leur auteur, sont le plus souvent regroupés selon un axe thématique, de genre ou définissant une orientation, ceux-ci faisant l’objet d’une introduction au numéro. Couverture et illustrations de Christine Zeytounian-Beloüs
Les monographies
Sept volumes ont été publiés jusqu’à ce jour. Trois recueils poétiques : Les fauves de la vie : poèmes et dessins de D. Prigov, La salle d’attente de E. Bounimovitch et Poèmes de S. Falkine ; trois volumes de prose : La goélette de D. Markish, Nouvelles de Perm de N. Gorlanova et La ville blême de I. Saveliev ainsi qu’un recueil critique : T. Aïtmatov et son roman “Le léopard des neiges”. A ce jour 53 numéros ont vu le jour.
Disponible: Librairie Les éditeurs réunis, 11 rue de la montagne Ste Geneviève, 75005 / L’écume des pages, 174 Bd St Germain, 75006 / Attica, 106 bd Richard Lenoir, 75011/ Librairie du Globe, 67 Bd Beaumarchais, 75003 / L’Harmattan, 16 rue des Écoles, 75005
Exposition de tableaux des peintres de Kalouga et de photos « Bienvenue à Kalouga »
Projections de films documentaires sur la ville de Kalouga et la région
Exposition de costumes traditionnels russes
Exposition d’artisanat : poupées russes, jouets traditionnels de Khloudnev
Exposition « Doudous préférés des enfants russes »
Exposition d’instruments traditionnels : présentation et démonstration
Ateliers de découverte de la langue russe, présentations des albums sur la Russie
Espace jeux pour enfants : coloriage, puzzles, une photo avec Masha et Michka
Ateliers de fabrication et de décoration d’un jouet traditionnel de Khloudnev
Dégustation des spécialités de Kalouga (à 14h00 et à 17h00)
Animations de la danse traditionnelle russe
Buffet russe
Le 27 janvier uniquement à 14h15 et à 16h00 : L’heure du conte « Les matriochkas de Natacha » raconté et chanté par Katia Tchenko accompagnée à la balalaïka par Pétia Jacket-Pritkoff, suivie d’une séance dédicace
Le 27 janvier à 20h30, le 28 janvier à 15h00 : concert avec la participation de l’orchestre d’instruments traditionnels de la philharmonie de la région de Kalouga et de la compagnie de danse Prince Igor : musique, chant, danse traditionnel russe
Réservez votre place en mairie pour le spectacle proposé par l’orchestre traditionnel de la philharmonie de Kalouga du samedi à 20h30 et du dimanche à 15h au forum Armand-Peugeot
L’orchestre d’instruments traditionnels de la philharmonie de la région de Kalouga sera également au théâtre Simone Signoret à Conflans-Sainte-Honorine
Le nouveau chef du département de la cinématographie du ministère de la Culture de la Russie par intérim, a été nommé par le ministre de la Culture Vladimir Medinsky: Olga Lyubimov.
– J’ai signé l’ordre en agissant, ce sera Olga Lubimova, – a déclaré le ministre de la Culture à Interfax .
Olga Lyubimova a une formation spécialisée, elle a travaillé pendant de nombreuses années comme journaliste et présentatrice à la télévision. Elle est diplômée de la faculté de journalisme de l’Université d’État de Moscou, de la Faculté de journalisme théâtral GITIS (RATI). Depuis 2001, elle a travaillé comme correspondante pour le programme Orthodoxy (TVC) (2001), a participé à la création de plus de 80 documentaires sur l’ Orthodoxie, était l’auteur et rédactrice en chef du programme « Calendrier orthodoxe », « Regard russe Ivan Demidov » et d’ autres programmes religieux. Correspondante du “Channel 3” (programme “Les résultats de la semaine avec Gleb Ivre”, “thème principal”, “La question des prix,” conclusions “Dolce Vita” (2001-2003); auteur et rédactrice en chef du programme «Calendrier orthodoxe» (2002), rédactrice en chef du programme «Région» (2003); rédactrice en chef de l’émission “Russian View” avec Ivan Demidov (2003-2005); productrice du programme “Russian view” (2005), l’émission phare “Gorozhanka”, le chef du programme final “Context” sur “Culture”.En 2015-16 elle a travaillé au Ministère de la Culture en tant que conseillère au Département de Cinématographie, elle a traité des films documentaires. Depuis 2016, elle dirige la Direction des programmes sociaux et publics de la première chaîne.
Olga Lyubimova est la fille du recteur de l’école de théâtre Shchepkinsky Boris Lyubimov.
L’ancien chef du département de la cinématographie: Vyacheslav Telnov a été nommé directeur de Gosfilmofond au lieu de Nikolai Borodachev, qui occupait ce poste depuis 2001. Vyacheslav Telnov est diplômé de l’Institut polytechnique du Nord-Ouest, spécialisé en ingénierie radio. De 1999 à 2007, il dirige le Studio de cinéma documentaire de Saint-Pétersbourg. En 2007-2011, il était le directeur général de Lenfilm. En mars 2011, il a été nommé directeur du département de la cinématographie du ministère de la Culture. Membre du Conseil de l’Union des Cinématographes de la Fédération de Russie, membre de l’Académie des Arts du Cinéma “Nika”; est membre du Conseil pour le développement de la cinématographie nationale sous le gouvernement.
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https://www.rbc.ru/technology_and_media/10/01/2018/5a55d3579a7947066f6f5cae
« Dès son adolescence, il avait développé un talent très particulier, disait de lui le général Sparkov, convaincre des hommes adultes et responsables de faire toutes sortes de choses qu’ils n’auraient jamais osées autrement. »
Les livres constituant la saga Osipov racontent la vie d’Alexandre Osipov, un jeune officier de la cavalerie cosaque, des derniers moments de la paix avant Sarajevo jusqu’aux années qui ont suivi le premier conflit mondial.
Né sans père, élevé dans une académie militaire pour enfants pauvres, il fut l’interprète d’un lord fou de voyages et d’explorations, journaliste-espion dans les Balkans en feu, colonel dans la cavalerie cosaque, redouté par les armées d’Enver Pacha et couvert de décorations par ses supérieurs. Fidèle lucide de la monarchie, il devint un proche de Trotsky et organisa le coup d’État antibolchevique de Tashkent avant de piller la banque d’État et ses trésors accumulés.
ISBN : 979-10-93467-50-4 Prix: 17€
Osipov, un Cosaque de Légende – Tome 2
1912-1922. Après avoir survécu à l’attaque de brigands afghans, Osipov, lord Pelham et leurs compagnons poursuivent le périlleux voyage d’exploration qui les mène de Saint-Pétersbourg à Constantinople, dans des conditions souvent dramatiques.
Sur leur route, ils rencontrent des personnages hauts en couleur comme le gouverneur d’Herat, un certain Lawrence, qui deviendra célèbre cinq ans plus tard, Gulbekian, l’homme aux « cinq pour cent », ou le Grand-Duc Nicolas Nicolaïevitch, tandis qu’en Russie, le Tsar, le comte Krilov et Regina Murray prennent des décisions lourdes de conséquences.
Une fois de plus, Osipov nous entraîne dans le monde fascinant et brutal de l’Asie centrale dans les dernières années de paix avant la Grande Guerre.
Les deux tomes intitulés « Avant l’Orage » sont le récit de sa première grande aventure : un voyage semé d’embûches, de Saint-Saint-Pétersbourg à Constantinople, en compagnie de lord Pelham, de ses amis et de son loup.
ISBN : 979-10-93467-56-6 Prix: 18€
Osipov, un Cosaque de Légende – Tome 3
En 1913, le jeune lieutenant de Cosaques Alexandre Osipova brillamment accompli la mission dont il a été chargé par le tsar Nicolas II en personne : accompagner un aristocrate anglais, lord Pelham, dans son voyage de Saint-Pétersbourg à Constantinople. Ce long périple à travers la Russie et l’Asie Centrale, mené dans des conditions difficiles, parfois dramatiques, a forgé son caractère et créé un lien fort avec le chef de l’expédition.
Dans la capitale ottomane, où sa mère et son grand-père, le comte Krilov, l’attendent, courent des bruits persistants de guerre avec les États voisins. La présence sur place de ce jeune officier amène le redoutable colonel Griboyedov, chef des services de renseignements de l’armée russe, à lui confier une nouvelle mission : suivre les opérations militaires, si l’orage qui couve sur les Balkans venait à se déclarer.
Dans ce livre, nous plongeons avec Alexandre Osipov en plein milieu d’un conflit où sauvagerie et héroïsme sont inextricablement mêlés, et qui préfigure celui qui embrasera toute l’Europe un an plus tard.
ISBN : 979-10-93467-70-2 Prix: 16€
L’auteur
Philippe Ehly est amoureux de l’Histoire. Une passion qui l’a conduit sur les traces de l’incroyable Alexandre Osipov, dont il a écrit une étonnante épopée, en neuf tomes.
Tout au long d’une vie ponctuée de voyages et de rencontres extraordinaires – au Moyen-Orient, au Vietnam, en Russie… – Philippe Ehly, installé aujourd’hui à Joigny, a toujours eu le même appétit pour l’Histoire, l’archéologie et – les uns ne vont pas sans l’autre – l’écriture. Osipov, un cosaque de Légende, qui vient de paraître chez l’éditeur russe ROD, est le premier tome d’une saga qui en compte… neuf?!
Ancien cadre bancaire puis consultant dans l’industrie pétrolière, Philippe Ehly doit sa passion pour l’Histoire, inépuisable terrain de découvertes et d’émerveillement, à « des parents et des grands-parents extrêmement cultivés, qui avaient un immense respect des livres ».
Philippe Ehly tient d’abord à la part de mystère qui entoure la destinée de ce jeune officier de la cavalerie cosaque (le KGB détient une fiche confidentielle à son sujet). L’auteur a convoqué la fiction pour combler les manques dans le récit de son étonnant parcours.
« Alexandre Osipov est le plus grand cambrioleur de l’histoire de l’humanité ». Commissaire à la guerre pendant les événements de janvier 1917, il a fomenté un coup d’état contre les Soviets et cambriolé, en 1918, la banque nationale de Tashkent qui recelait toutes les réserves d’or et de diamants du pays. Après quoi, l’histoire ne garde aucune trace de lui… Personnage fictif avec une famille, des amis, des adversaires, des qualités et des défauts totalement sortis de mon imagination, mais le plus souvent puisés chez des personnages ayant réellement existé. Dans la mesure du possible, je me suis efforcé de faire revivre les années de l’avant-guerre et de la guerre, l’ambiance en Russie, en Turquie, dans les Balkans avec autant de fidélité que possible en puisant toutes sortes de détails chez les meilleurs historiens de cette époque.
Il y aura cent ans, le 17 juillet 2018, que la famille impériale de Russie a officiellement péri dans le sous-sol de la maison Ipatiev à Ekaterinbourg. Mais a-t-elle vraiment été massacrée cette nuit-là ? Le mystère plane toujours autour de ce meurtre collectif non résolu malgré les analyses ADN. L’Église orthodoxe russe n’a toujours pas reconnu les soi-disant « restes » de la famille du tsar, retrouvés en 1979 dans les environs d’Ekaterinbourg et inhumés en grande pompe en juillet 1998 à Saint-Pétersbourg, en l’absence du patriarche de Moscou Alexis II. Depuis la parution de son premier livre en 2008, Michel Wartelle a poursuivi son enquête et recueilli de nouveaux témoignages et documents officiels inédits (entre autres, des correspondances du Vatican, des témoignages notariés et de nombreuses photos) concernant la survie de la tsarine et de ses filles sur plusieurs continents. Ces documents incontestables contredisent les conclusions de la Commission d’État de Fédération de Russie.
Maison Ipatiev en 1918
En véritable détective, l’auteur, Michel Wartelle nous présente les dessous de cette sordide affaire, qui révèle un odieux mensonge d’État, où se mêlent pouvoir, politique et argent.
Tumulus de Tunnug 1 (Arzan 0), république de Touva.
Un archéologue de l’Université de Berne a découvert un tumulus scythe intégralement préservé au coeur d’un marais de la république russe de Touva (Респу́блика Тыва́). Tout indique qu’il s’agit du plus grand tombeau princier scythe du sud de la Sibérie et aussi du plus ancien.
Ce n’est pas à l’aide d’une pelle que Gino Caspari a fait la plus importante découverte de sa carrière, mais sur son ordinateur. Cet archéologue soutenu par le Fonds national suisse (FNS) a repéré une structure en forme de cercle sur des images satellite de la vallée de l’Ujuk, en Sibérie.
Une première fouille effectuée cet été par le scientifique en collaboration avec l’Académie des sciences de Russie et le musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg a confirmé sa supposition: il s’agit bien d’un kourgane, une tombe princière scythe.
L’archéologue et son équipe ont pu démontrer que ce kourgane, nommé Tunnug 1 (ainsi que Aržan 0), ressemble de par sa structure à Aržan 1, un autre kourgane situé à dix kilomètres au nord-est et découvert dans les années 1970.
Aržan 1 était jusqu’à présent considéré comme la plus ancienne tombe princière scythe de la région, surnommée la ‘Vallée des rois sibérienne’ en raison du grand nombre de kourganes qui s’y trouvent.
En cercle
Les plus anciennes tombes princières se composent d’une couche de pierres sous laquelle des chambres sont disposées en cercle. Les parois des chambres sont faites en bois de mélèze. Les offrandes funéraires scythes comprennent des armes, des harnais de chevaux et des bijoux qui s’inscrivent dans l’art animalier.
Les poutres de bois trouvées par Gino Caspari lors des fouilles d’essai datent du IXe siècle avant Jésus-Christ. Elles sont plus anciennes qu’Aržan 1, qui remonte environ au passage du IXe au VIIIe siècle. ‘Nous avons là une chance énorme’, se réjouit Gino Caspari, cité jeudi dans un communiqué du FNS.
‘Depuis les années 1970, les méthodes archéologiques se sont considérablement affinées’, poursuit le chercheur: ‘Nous avons aujourd’hui de bien meilleures possibilités d’examiner le matériel et d’en apprendre davantage sur le passage de l’Âge du bronze tardif à l’Âge du fer’.
La génétique, l’analyse des isotopes et les méthodes géophysiques, ainsi que les nouveaux systèmes d’information géographique et la télédétection apportent un regard neuf sur l’ère préhistorique.
Couche de protection en glace
Situé dans les marais, le tumulus d’Aržan 0 est difficilement accessible, ce qui le protège des pillards. ‘Ce kourgane est situé à cinq heures de trajet en véhicule tout terrain de la localité la plus proche’, explique Gino Caspari. Il est probablement intact et pourrait receler des trésors semblables à ceux d’Aržan 2.
Entre 2001 et 2004, une équipe d’archéologues allemands y avait découvert une chambre funéraire intégralement préservée contenant les plus riches ornements jamais trouvés dans la steppe eurasienne. Les deux défunts de la chambre principale étaient entourés de plus de mille objets en or ainsi que d’armes somptueusement décorées, de vaisselle et de chevaux parés de harnais précieux.
En or massif, le collier du prince scythe d’Aržan 2 pèse deux kilos. Ce tombeau date toutefois du VIIe siècle avant Jésus-Christ, ce qui le place déjà loin dans l’Âge du fer.
Permafrost protecteur
Les particularités du sol sibérien nourrissent les espoirs de Gino Caspari. Dans la vallée de l’Ujuk, le permafrost commence généralement à quelques mètres seulement sous la surface du sol. Ce qui est situé au-dessus dégèle en été et les matières organiques pourrissent, mais l’épaisse couche de pierres qui protège les kourganes empêche les rayons du soleil de dégeler le sol.
‘Il arrive qu’une lentille de glace se forme même juste sous les kourganes’, explique Gino Caspari. La glace empêche la décomposition des matières organiques et conserve les matériaux délicats. ‘Si nous avons de la chance, nous trouverons peut-être même des sculptures sur bois bien conservées, des tapis ou une momie de glace’.
Les résultats de la fouille préliminaire ont été publiés dans la revue Archaeological Research in Asia.
Après l’ouverture de la soirée au piano par Nataliia Karbainova, la compagnie Prince Igor présentera ses ballets russes inspirés des ballets Moissyev de Moscou.
Le chorégraphe Igor Goriatchkine et ses artistes slaves (russes, biélorusses, ukrainiens, etc) vous offriront un festival de costumes, de danses et de tableaux. Ils seront accompagnés des compositions de Vladimir Korneva à qui l’on doit notamment les musiques des Cosaques du Don, du ballet de Sibérie et du ballet Bériozka.
Entre les différents tableaux, un groupe musical de balalaïka vous charmera avec ces instruments traditionnels russes.
L’association L’Âme slave est née en 2004. Elle a pour objectif la valorisation de la culture slave et russe par l’organisation de sorties culturelles et l’accueil d’artistes slaves. Son temps fort annuel est la célébration de l’ancien nouvel an slave.
Si pour une personne des époques précédentes, la principale source de perception visuelle était la peinture, alors au début du XXe siècle, cette mission passa au cinéma. L’invention de la cinématographie était un événement, ré-imaginant la réalité d’une manière nouvelle — à travers une image sonore en mouvement. C’est avec les impressions de cette image que nous nous rapportons à nous-mêmes et à notre monde, visuellement conscients de nous-mêmes. Et le moment même pour le deuxième siècle d’affilée nous informe sur nous-mêmes principalement à travers l’utilisation du cinéma.
Sveta Ivanova, artiste peintre, graphiste de chevalet, illustrateur de livre. Elle vit et travaille à Saint-Pétersbourg, où elle est née. Elle a fait ces études à l’Ecole des Beaux-Arts de l’académie Répine à Léningrad. Membre de l’Union des Artistes russes à partir de 1994.
Elle pratique des diverses techiniques artistiques comme la peinture à l’huile, l’aquarelle, l’encre de Chine, le collage, la monotypie.
Elle aime aussi les expériments artistiques, elle est toujours à la recherche de nouvelles solutions plastiques, aimant jouer avec les formes et les astuces du métier.
Les sujets préférés de l’artiste dans la peinture et dans le dessin sont les paysages des villes et les fragments de l’architecture d’autrefois. Elle voit la ville comme un organisme vivant qui préserve les souvenirs du passé dans ses murs et ses pierres et, d’une certaine façon, préfigure l’avenir de ses habitants…
Cependant, la «dixième muse» n’est pas du tout hostile au reste. En fait, tous les genres coexistent harmonieusement dans le monde des idées pures platoniques, et seul le temps et la volonté de l’auteur dictent sous quelle forme ils apparaissent devant le spectateur. De plus, aujourd’hui les frontières de l’art changent constamment, ses formes habituelles s’influencent mutuellement, s’enrichissant mutuellement et donnant de nouveaux aliments pour l’interprétation et la recherche.
Pourquoi les images d’origine cinématographique ne trouveraient-elles pas une nouvelle vie dans les arts visuels? Tout est possible si l’artiste est mû par l’amour, le désir de rejoindre l’atmosphère du film, esthétiquement cohérent et humainement proche de lui. Ainsi, ma série de paysages du film «Les 400 coups» de François Truffaut a vu le jour. Ceci est un récit semi-autobiographique sur la vie dramatique d’un adolescent parisien solitaire, très innovant, où la réalité est filmée, pour ainsi dire, dans les formes de la réalité elle-même, exceptionnellement perçant et tendre.
Découvrant sur Internet la recherche des fans du film légendaire, qui scrupuleusement, image par image, ont suivi les rues, boulevards, avenues et places du Paris d’aujourd’hui sur les pas du petit héros du film d’Antoine Doinel, je me suis inspirée de cette dédicace. Et quand je suis venue à Paris, j’ai visité plus d’une fois tous les lieux où se déroule l’action du film — autour de la Tour d’Eiffel, où nous naviguons dans la réalité de cette photo avec ses premiers titres, rue Vaugirard, où jusqu’à présent se trouve l’école même où le héros étudie, sur la place Gustave Toudouze, où il habite, place de Clichy, place Blanche, Sacré Cœur, avenue des Champs Élysées…
Paris dans les «400 coups» — héros non moins important qu’Antoine lui-même, qui parcourt la ville tout au long du film. Avec le garçon il n’y a absolument rien de bon, toutes sortes de coups tombent sur lui de tous les côtés — mais les murs de la grande ville qui ont tout vu et comme pour le consoler — «patiente, bébé, tout ira bien!»
Ce film a été créé avant même ma naissance, à Paris, qui a depuis beaucoup changé, car le monde entier a changé depuis près de 60 ans. François Truffaut, un des créateurs de la «nouvelle vague», qui a retourné les vieilles idées sur le français, et par conséquent, le cinéma mondial, le talent brillant de l’opérateur, l’incroyable charisme et le naturel de Jean-Pierre Léaud, protagoniste, — tout cela donne encore au spectateur des sensations absolument magiques.
Cela arrive ici et maintenant, cela vous arrive, et cette réalité reste miraculeusement absolument pertinente.
Vernissage le jeudi 11 janvier 2018 de 18 à 20.30 heures
IG Gallery
12, rue Durantin 75018 Paris
Métro Abbesses, ligne 12/bus 95, 80 et Montmartrobus
Vernissage le jeudi 11 janvier 2018 de 18 à 20.30 heures
Ouverture de la Galerie du mardi au samedi
de 16 à 19 heures et sur rendez-vous
06 76 38 05 67 ou 07 53 56 71 07
Pour rendre hommage à Philip Astley, inventeur du cirque moderne:”Il y a 250 ans, par un beau matin de printemps de 1768, à Londres, un jeune écuyer de 26 ans, Philip ASTLEY, sergent major des hussards de Sa Majesté qui venait de quitter l’armée, présentait en plein champ, proche du pont de Westminster, sur une piste circulaire de 13 m de diamètre, un spectacle équestre agrémenté de saltimbanques venus de la foire : jongleurs, acrobates, danseurs de corde, mais aussi dresseurs de chiens savants. L’Art du Cirque était né.Il se produit dans plusieurs capitales européennes.
En 1782, il s’installe à Paris où il fait bâtir à l’entrée du Faubourg-du-Temple, une salle ronde, comportant deux rengées de loges éclairées par 2 000 bougies, c’est l’Amphitéâtre anglais”, (en bleu sur une carte de 1814 de Paris).
S.A.S.la Princesse Stéphanie de Monaco.
S.A.S. la Princesse Stéphanie, Présidente du Comité d’Organisation du Festival International du Cirque de Monte-Carlo, depuis 2005, a choisi d’inviter sur la célèbre piste de Fontvieille le meilleur « Pas de deux équestre » de l’histoire du cirque moderne, composé de Jozsef Richter Junior et de sa jeune épouse Merrylu. (CLIQUEZ)
Le Festival du Cirque de Monte-Carlo, qui tient à faire vivre le cirque traditionnel, se veut aussi un lieu de création et d’innovation avec plus de 100 artistes de 16 pays.
Il sera marqué par l’attribution de prix, qui sont considérés comme une sorte d’ “Oscar du cirque”. le prix principal du festival « Clown d’or », le Clown d’Argent et le Clown de Bronze inventés par le Prince Rainier III, devenu l’un des prix les plus importants du Festival International du Cirque de Monte-Carlo.
Calendrier des scéances
Jeudi 18 Janvier20h00 Spectacle de Sélection
1er programme
Vendredi 19 Janvier20h00 Spectacle de Sélection
2e programme
Samedi 20 Janvier 15h00 – 16h00 OPEN DOOR
Les animaux au Cirque / Répétitions publiques commentées / ENTRÉE LIBRE
20h00 Spectacle de Sélection
1er programme
Dimanche 21 Janvier10h30 Spectacle de 2 h – Tarif réduit
15h00 Spectacle de Sélection
2e programme
Lundi 22 Janvier19h00 Célébration Œcuménique au chapiteau de l’Espace Fontvieille
20h30 Match de Football au stade de Cap d’Ail
Mardi 23 Janvier20h00 Soirée de Gala avec la REMISE DES PRIX
Mercredi 24 Janvier14h30 Show des vainqueurs
20h00 Show des vainqueurs
Jeudi 25 Janvier20h00 Show des vainqueurs
Vendredi 26 Janvier20h00 Show des vainqueurs
Samedi 27 Janvier14h30 Show des vainqueurs
20h00 Show des vainqueurs
Dimanche 28 Janvier
10h30 Spectacle de 2 h – Tarif réduit
14h30 Show des vainqueurs
19h00 Show des vainqueurs
TARIFS
Espace Fontvieille
5 Avenue des Ligures, 98000 Monaco
Réservez vos billets:
La billetterie au Chapiteau de Fontvieille est ouverte du lundi au vendredi, de 10h à 13h et de 14h à 18h.
Dans les années 1975, de retour en France après un séjour à l’Université de Moscou, Bielka rencontre Marc de Loutchek, qui vient d’ouvrir le cabaret « BALALAÏKA ». Il cherche une voix féminine typiquement russe.Bielka se sédentarise à la «Balalaïka», qui devient vite le point de ralliement des amateurs d’« expression authentique ».
Bielka quitte le cabaret pour la scène. Nombreux concerts, dont : Théâtre de la Renaissance en 1985. Casino de Paris. UNESCO. Scènes de nombreux festivals.
Pour faire connaître la musique populaire russe aux enfants, Bielka et Pierre Jacquet-Prytkov montent « Ballade pour Balalaïka » qui tournera pendant quatre ans dans toute la France, au sein des Jeunesses Musicales de France. Création de « Partition russe » au Théâtre des Athévains à Paris.
SOULIKO fait ses premiers pas sur scène à l’âge de 14 ans au sein du balletrusso-gréorgien du même nom « Souliko » dont le directeur artistique et chorégraphe n’est aut’e que son père. Elle commence à chanter en duo avec sa mère, Bielka, qui fait alors les belle heures du cabaret « Balalaïka ». Le duo « Bielka et Souliko » s’affirme au fil des ans, en tant que tel, et donne des concerts dans de nombreux festivals et enregistre le CD « Bielka et Souliko ».Parallèlement, Souliko entame une carrière de comédienne, avec notamment « le grand café MaÏkoff » sous la direction de Thierry Lavat et«Les Sept Princesses» de Materlinck, sous la direction de Claude Merli
A Paris sur le front de Seine, quai Voltaire, face au Musée du Louvre, à côté du Musée d’Orsay “I-Gallery. Intelligence “présente une exposition de photographies de Mikhail Chemiakin” Les Trottoirs de Paris“.
L’artiste russe Mikhaïl Chemiakin, artiste de renommée internationale, considéré comme l’un des plus importants peintres de la nouvelle école russe. Il exerce ses talents dans de nombreux domaines artistiques : peinture, dessin, sculpture, joaillerie, orfèvrerie, costume et décor de théâtre, qu’il maîtrise avec la même finesse et la même dextérité. Si les techniques qu’il utilise sont multiples, les thèmes qu’il aborde couvrent également un large spectre. Ses œuvre éclectiques et prolifiques témoignent de son inspiration variée. Elle est le fruit d’une immense culture artistique, d’un imaginaire flamboyant et d’une importante réflexion philosophique et métaphysique. Une œuvre à la fois contestataire, grotesque, fantastique et explosive ; d’une grande originalité.
Chemyakin photographie depuis 15ans des papiers abandonnés dans les rues, des taches et des fissures dans les trottoirs, des écorces d’arbres, qu’il retravaille.
Mihaïl Chemiakin né à Moscou en 1943. Il grandit en Allemagne de l’Est, puis retourne en Russie en 1956. Un an plus tard, il est admis à l’Académie des Beaux Arts Répine à Leningrad (Saint Petersbourg). Il en est renvoyé pour ne pas s’être conformé aux normes du réalisme socialiste. Il est alors admis de force dans un établissement psychiatrique, façon ordinaire de traiter les dissidents idéologiques à cette époque.
En 1967, il fonde le « Groupe de Pétersbourg » et développe la philosophie du « Synthétisme Métaphysique », basée sur l’étude de l’art religieux des différentes époques et divers peuples. En 1971, il quitte l’URSS, exilé par les autorités soviétiques. Il s’installe en France où il vit pendant dix ans. En 1981, il s’établit aux États-Unis vivier de l’art contemporain où il prend la nationalité américaine. Il retourne en Russie, après 18 ans d’exil, avec une grande exposition rétrospective à Moscou. Il crée quatre sculptures monumentales pour la ville de Saint-Pétersbourg ainsi que des monuments pour Moscou et d’autres villes russes. À partir de 1999, il se tourne vers l’opéra et réalise de nombreux costumes et décors. Depuis 2007, Mihaïl Chemiakin vit en France. Très attaché à la ville de Loches, il y possède une propriété dans la cité médiévale.
Les photos prises ont servi à créer des sujets et images inattendus, engendrés par l’imagination de l’auteur.
Des photos mates ont donné naissance à des pastels et à des dessins d’encre. Un nouveau regard sur des choses discrètes a motivé une nouvelle recherche créatrice pour faire apparaître un graphisme insolite et novateur.
Une synthèse métaphysique à la base de cette série d’œuvres réunit entre eux le rythme lent des pas, des ombres nocturnes, des souvenirs et réflexions qui forment l’ensemble des associations, émotionnel et sentimental.
Même si certaines œuvres donnent lieu à des interprétations multiples, on peut y voir l’attitude philosophique propre à Chemiakin par rapport à la nature, à l’environnement, à l’histoire, aux personnes, ce qui se transforme en généralisation si caractéristique pour toute l’œuvre du Maître. (Crédit photos Vladimir Bazan)
Le chœur russe de Paris Znaménie:
Ensemble formé depuis 2009, sous la direction d’Ekaterina Anapolskaya.
Le répertoire de l’ensemble est constitué de plus de soixante pièces de musique liturgique russe bien souvent écrites par les plus illustres compositeurs russes (Tchaïkovski, Rachmaninoff, Balakirev, Tchesnokov, Gretchaninoff, …) mais aussi de musique profane : chœurs d’opéra, musique de chambre, chants populaires.
Le choeur se produit régulièrement en concert (le plus souvent à Paris) dans le cadre de manifestations consacrées à la musique liturgique orthodoxe russe : concerts de Noel et de Pâques, célébration des 150 ans de la cathédrale orthodoxe russe de Paris, heures musicales de Saint-Roch… .