2018 mettra en avant la femme dans l’industrie cinématographique, puisque parmi les œuvres présentées nombreuses seront celles ayant été produites sous la supervision de représentantes de la gent féminine. D’ailleurs, le jury sera lui aussi cette année composé exclusivement de femmes et présidé par l’actrice Gabrielle Lazure. les spectateurs vont découvrir’une dizaine de films récents de jeunes cinéastes, et une rétro de films classiques. Chaque année, une sélection de 6 à 8 films récents est proposée au jury. Des dessins animés sont aussi programmés pour les enfants, ainsi que des documentaires et courts métrages.

Les principaux événements du Festival ont lieu dans les Greniers à Sel (XVIIe siècle) situés rue de la Ville,
et également au Cinéma Henri-Jeanson (Cours des Fosses), à l’Auditorium de la Médiathèque, et dans les salles municipales. Mais également à Deauville et Pont L’Évêque
En marge du festival, un marché artisanal réunit des exposants russes et français aux Greniers à Sel.

 

Jury 2018

Gabrielle LAZURE, actrice (Габриэль Лазюр, актриса), Présidente du Jury 2018.Actrice, réalisatrice, chanteuse et auteur, Gabrielle Lazure naît à Philadelphie et grandit à Montréal.
En 1978, alors qu’elle est étudiante en psychologie, elle s’installe à Paris et devient  comédienne. Elle débute au cinéma avec Alain Robbe-Grillet dans « La Belle Captive ». Elle tourne dans plus de 70 films et téléfilms, principalement en France, mais aussi au Canada et aux Etats-Unis. En août 2018 elle tient un rôle principal dans «Une Manière de Vivre », le dernier long-métrage de Micheline Lanctôt, avec Laurent Lucas.

Membres du jury:

Sylvie BRAIBANT, journaliste, Dinara DROUKAROVA, actrice, réalisatrice russe, Sylvie VERHEYDE, réalisatrice, scénariste, actrice, Sandrine VEYSSET, réalisatrice, scénariste, productrice.

Jury 2018

FILMS

 

Cérémonie d’ouverture du Festival aura lieu le mercredi 21 novembre à 18h00

“La vie éternelle” d‘Alexandre Christoforov,  réalisateur Evgeni Shelyakin / réalisateur Yevgeny Shelyakin, 2018, Russie, couleur, 104 mn

Alexander Christoforov, dit Alec, a été acteur célébré à l’époque soviétique pour son fils dans «Eugène Onéguine». Aujourd’hui, il gagne péniblement sa vie en jouant un gladiateur dans un parc d’attraction. Méprisé par son ex-femme, igoré par son fils, il est devenu aigri et misanthrope, l’acte qu’un acteur plus jeune et al mustelé louis vole la vedette dan le spectacle Mais il se pourrait que ce soit un tour de force.
Avec Aleksei Guskov, Polina Pushkaruk, Oxana Fandera, Timofey Tribuntsev, Igor Ugolnikov, Roman Kurtsyn, Stanislav Lubshin, Sergei Pokhodaev

Le film d’ouverture du Festival sera une nouvelle comédie du réalisateur Evgeny Shelyakin “La vie éternelle d’Alexandre Khristoforov”, qui sortira sur les écrans russes le 18 octobre 2018. Alexey Guskov, Oksana Fandera, Igor Ugolnikov, Timofey Tribuntsev, Roman Kurtsyn et Polina Pushkaruk ont ​​joué le rôle principal dans le film. Le film raconte l’histoire d’un acteur âgé travaillant comme animateur dans un parc d’attractions. Au moment où, dans sa vie, il semblerait que rien de bon ne se produise, le destin lui offre un cadeau inattendu: une femme bien-aimée et l’occasion de changer le monde qui l’entoure.

Le réalisateur Yevgueny Shelyakin Né le 18 septembre 1976. diplômé de l’Institut de droit de Krasnodar.
En 2008, il est diplômé de l’Institut d’État de la cinématographie dans la spécialité “Direction de films de fiction”.est déjà connu du grand public pour les films «Friday», «B / W», «About Love». Pour adultes seulement.

Films en compétitions

L’Ange a une angine(У ангела ангина) – réal. Oxana Karas
Scénario: Dimitri Novosselov d’après le récit de Vadim Chefner « La Sœur du chagrin » Le scénario est basé sur le récit autobiographique du romancier Vadim Chefner « la Sœur du chagrin ». Le titre du film reprend un vers de cet auteur léningradois.

L’ancien pupille d’orphelinat Tolia Kovrigyne, alias Tchoukhna, a 18 ans. Lui et ses amis Kostia Siniavy et Volodia Chkilet habitent dans la même pièce d’un foyer de l’île Vassilevski, à Leningrad. Siniavy drague les filles, Chkilet écrit des poèmes et rêve de faire des études dans une école militaire. Ils sortent, boivent du vin, dansent le foxtrot et croient en leur avenir heureux. C’est le temps des nuits blanches et du printemps tardif de 1940. Le front, le siège de Leningrad, la mort de leurs proches et l’inévitable maturation des trois amis sont imminents. Mais, là, ils sont jeunes, insouciants et heureuxPrix spécial du Jury du 26e festival du cinéma « Fenêtre sur l’Europe » (Vyborg).

OKSANA KARAS elle est née à Kharkov. En 2004, elle est diplômée de la faculté de droit de l’Université de l’amitié entre les peuples de Russie. En 2009, elle est diplômée de VGIK (atelier de V.Ya.Lonsky). Depuis 1998, elle travaille à la télévision en tant que présentatrice, correspondante, commentatrice sportive, réalisatrice, auteure et réalisatrice de documentaires (chaînes NTV-PLUS Sport, VGTRK Kultura). Elle habite à Moscou.

La Guerre d’Anna, – réal. Alexei Fedorchenko
Toute la famille de l’héroïne a péri dans un massacre de masse. Elle-même est restée en vie par miracle grâce à sa mère qui l’a couverte de son corps. Pendant plus de deux ans la fillette a vécu dans une cheminée inutilisée de la Kommandantur jusqu’à ce que le village soit libéré des nazis. Cela paraît incroyable mais Anna réussit non seulement à survivre mais à garder son humanité.
Avec : Marta Kozlova.

Alekseï Stanislavovitch Fedortchenko (Алексей Станиславович Федорченко), né le 29 septembre 1966 à Sol-Iltesk, il entre à l’Institut polytechnique de l’Oural à Iekaterinbourg pour faire des études d’ingéniérie et d’économie. Il se lance dans le cinéma aux “Studios de Sverdlovsk” . Pendant 10 ans, il s’occupe de production dans les studios et ilest à l’origine d’un grand nombre de films et de leur critique, il suit en même temps à l’Institut National de la cinématographie  des études de scénariste de 1998 à 2000. Lors du festival Kinotrav 2015, il remporte le Prix de la mise en scène pour Angels of Revolution. Son film La Guerre d’Anna (Война Анны) est sélectionné en compétition officielle au festival  2018 de Kinotavr.

 

L‘homme qui a surpris tout le monde (Человеклоторий удивилвсеч). Réalisation et scénarioNatacha Merkoulova, Alexeï Tchoupov,

Le chasseur sibérien Egor la quarantaine est un père de famille exemplaire et un homme respecté dans son village et mène un combat sans relâche contre les braconniers. Un jour, il découvre qu’il a une maladie incurable et qu’il ne lui reste plus que 2 mois à vivre. Mais, ni la médecine traditionnelle, ni la sorcellerie des chamans ne peuvent rien contre sa maladie et, en fin de compte, Egor se résout à un acte désespéré : il tente de devenir quelqu’un d’autre afin de tromper la mort proche. Prix du Meilleur rôle féminin (Natalia Koudriachova) de la 75e Mostra de Venise (sélection d’« Orizzonti »).

Avec : Evgeni Tsyganov, Natalia Kudrjashova.

 

Natalia Merkoulova (Меркулова, Наталья Фёдоровна), née en 1979, elle termine ses études à l’université d’Irkousk  en spécialité journalisme. Pendant deux ans (2002 à 2004) elle est rédactrice en chef de la chaîne NTS à Irkoutsk (canal 21). En 2010 elle termine une spécialisation aux cours ds scénaristes et réalisateurs à Moscou . Elle fait ses débuts avec le court métrage La Fille (en 2009 elle participe à la présentation des films d’étudiants Les nouveaux Russes au Festival de Cannes. Ensuite avec le documentaire Kletka sur les enfants de la région d’Irkoutk atteints par le sida. En 2010 elle est réalisatrice et metteur en scène du premier film musical russe en relief, “Aide-moi du groupe de rock Gorod 312. En 2013, elle débute le tournage de Lieux intimes qui remporte un prix au festival Kinotavr. Puis toujours avec Tchoupov elle réalise la série La crise du jeune âge. L’homme qui a surpris tout le monde est sorti en 2018,  présenté à Paris en novembre 2018 pour la semaine du ciném russe.

 

Casse-cou, Jumpman ( Подбросы) Réalisateur et scénaristeIvan I. Tverdovski.

Atteint d’une maladie rare, un jeune homme vit en institution. Sa mère, contre toute attente, le reprend chez elle. À Moscou, le personnage devient, involontairement, le complice d’une association de malfaiteurs. Prix du « Meilleur rôle féminin » (Anna Sliou) et du « Meilleur Caméraman » (Denis Alarcon-Ramirez) du 29e Festival national du cinéma « Kinotaure » (Sotchi).Avec: Denis Vlasenko, Anna Slyu, Danil Steklov.

Fils d’un célèbre documentariste soviétique, Ivan Tverdovski, né en 1988 à Moscou, s’est également lancé dans les documentaires. Toutefois, la célébrité est venue avec des films de fiction. Aussi bien Classe à part (2014) que Zoologie (2016) ont figuré au programme du Festival international du film de Karlovy Vary et Ivan Tverdovski n’est pas reparti les mains vides. Le premier film s’est vu attribuer le Prix du meilleur débutant et le second a décroché le Prix spécial du jury des films en compétition.

Ivan Tverdovski est aujourd’hui le représentant le plus éclatant de la génération des jeunes réalisateurs aux prises avec les problématiques du cinéma européen, il se penche sur le problème d’« autrui », au sens large du mot. Et dans le groupe de mots « science-fiction sociale », le réalisateur insiste pour mettre l’accent sur l’aspect social.  Il a reçu en 2016 le prix de la guilde des critiques de cinéma et critiques de cinéma «Elephant» pour le film “Zoologie” au 27ème festival du film Kinitavr.

 

Les Rivières profondes,(Глубокие реки) – réal. Vladimir Bitokov (Début)

Le plus jeune fils rentre chez lui pour aider son père et ses frères à exécuter une commande lucrative d’exploitation forestière. Pendant son absence, rien n’a changé: untravail épuisant pour un morceau de pain, confrontation avec les habitants du village voisin, incapacité des membres de la famille d’exprimer leur amour et leur compréhension aux plus proches habitants. Et la rivière, qui à tout moment va déborder et emporter la maison des parents, qui se trouve sur son rivage même.

Avec: Oleg Gusseynov, Denis Mouratov, Mukhamed Sabiev

Vladimir Bitokov est né en 1985 à Naltchik. En 2010, il est entré au “Studio des réalisateurs de cinéma et de télévision” de A.N. Sokurov à l’Université d’État Kabardino-Balkarian.

Après l’obtention de son diplôme, il a travaillé pour la Kabardino-Balkarie, une entreprise de radiodiffusion télévisuelle et radiophonique d’État entièrement russe, en tant que réalisateur.

Le Sang, (Кровь)- réal. Artem Temnikov, 2e long-métrage
Valera Romeev est un jeune artiste peintre qui a quitté sa petite ville minière à l’est de l’Ukraine pour chercher son bonheur à Moscou. Après avoir abandonné ses études dans un institut des Beaux Arts, il végète sur l’Arbat à faire des portraits pour les passants. Il demande de l’aide à son frère aîné Vadim, un homme d’affaires qui a réussi et qu’il n’a pas vu depuis longtemps. Mais Vadim, jaloux de son indépendance, refuse de l’aider. La rencontre fortuite de Valera avec un ami d’école va radicalement changer la vie des frères Romeev.
Avec: Alexander Novine, Anastassia Klyueva, Yuri Nikolaenko, Agrippina Steklova, Evgeni Sidikhine.

Artem de Temnikov  est né à Moscou. En 1998, il est diplômé de l’Université pédagogique d’État de Kaluga, en 1993 – du département de directeur de l’Institut panrusse de reconversion et de formation avancée des travailleurs de l’industrie cinématographique de l’Institut cinématographique d’État de la Fédération de Russie. Depuis 2006, membre de l’Union des écrivains de Russie. En tant que scénariste et réalisateur, il a tourné des dizaines d’émissions télévisées et de documentaires dans plus de 90 pays, travaillé dans des points chauds, réalisé des documentaires pour des émissions télévisées sur les voyages “Around the World”, “Russian Extreme”, “In Search of Adventures”, “Far and Farther”. et d’autres. Le premier réalisateur de films «No Comment», créé en 2015 dans le cadre du festival du film Orkof «Kinotavr», est devenu participant et lauréat de nombreux festivals de films russes et internationaux. Il a reçu le prix du meilleur film du programme russe Vostok-Zapf, Grand prix du festival du film russe à Honfleur, prix spécial. Anatoly Pristavkin au Festival international du film Stalker sur les droits de l’homme, Grand Prix et Prix du public du Full Arthouse Festival.

 

Spitak (Спитак) Drame, Russie-Arménie, 2018, 1h38 Réalisation: Alexandre Kott. Scénario: Maria Sotchinskaïa. Film-requiem sur le tremblement de terre le plus dévastateur, ayant causé un très grand nombre de victimes (25 000 personnes), en Arménie, le 7 décembre 1988.

Histoire de Gor qui, après avoir quitté l’Arménie en quête d’une meilleure vie, revient après ce tremblement de terre afin de retrouver sa maison, sa famille. Mais trop tard. TSur place, il découvre le chaos. Au milieu des ruines, parmi les sauveteurs et les gens traumatisés, il cherche désespérément à retrouver ceux qu’il avait abandonnés et dont il comprend soudain à quel point ils lui sont chers. Tout a été détruit par le séisme. Il doit donc réapprendre à aimer ce que lui-même a détruit.

La structure de “Spitak” est familière aux grands drames hollywoodiens. C’est une série d’épisodes cauchemardesques liés les uns aux autres par les héros qui apparaissent et vont nulle part. Prix « Saint-Georges d’Argent » (Meilleur réalisateur) du 40e Festival international du film de Moscou.

Avec: Lernik Arutyunian, Ermine Stepanian, Oleg Vasilkov, Joséphine Japy, Olivier Pagès

Alexandre Constantinovitch Kott, (Александр Константинович Котt), est né en 1973 à Moscou. Diplômé de l’école d’éducation esthétique au théâtre Krasnaïa Presnia en 1990, il travailla comme photographe, en 1994, il entra au studio VGIK, et il débuta au cinéma avec un court-métrage Le photographe, sélectionné dans plus de 30 festivals internationaux, reçut moult récompenses. Toujours en 1997, commandé par ARTE,  il réalisa le court-métrage Voyage suivi par La corde en 1998. En 2000, il obtint son diplôme du VGIK et il tourna L’épouvantail . Il remporte le Grand Prix au festival Kinotavr 2014 avec son film Le Souffle (Испытание).

Il remporte le prix du meilleur réalisateur au Festival international du film de Moscou 2018,  pour le film Spitak. Ce dernier film a été  présenté lors de la 16ème semaine du film russe à Paris en novembre 2018.

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Le festival proposera également au public local un programme hors concours des plus variés, comprenant tant des films artistiques que documentaires, mais aussi des réalisations destinées aux enfants et à la jeunesse.

 

HORS COMPÉTITION:

– PROGRAMME : LES RÉALISATRICES

L’Argilière (Hommage) réal. Vera Glagoleva
Les Hirondelles mortes, réal. Natalia Pershina, Début
L’Histoire d’une promotion, réal. Avdotia Smirnova
Ma branche toute fine, réal. Dinara Droukarova, Court-métrage, Début
Personne, nulle part, jamais, réal. Marina Sark
Tchistopol, réal. Galina Dolmatovskaya, documentaire
Vova Nina, réal. Natalia Nazarova, documentaire

 

PANORAMA : VU DANS LES SALLES EN RUSSIE

Panorama: MIRA, réalisateur Denis Shabaev

 

« Le Brouillon »,Film fantastique, 2018, 1h56, réalisateur Sergei Mokritsky. Scénario: Maxime Boudarine, Denis Kourychev, Sergueï Artimovitch, Olga Sobenina, Sergueï Mokritski . Adaptation à l’écran du roman du célèbre écrivain de science-fiction Serguei Loukianenko, auteur des scénarios des superproductions « Les Sentinelles du jour » et « Les Sentinelles de la nuit »Avec : Nikita Volkov, Evgueni Tkatchouk, Evgueni Tsyganov, Olga Borivskaia, Yulia Pereseld. Producteur: Natalia Mokritskaya.

Le jeune Moscovite Kirill est un brillant concepteur de jeux vidéo. Un beau jour, il se retrouve totalement effacé de la mémoire de tous ceux qu’il connaissait et qu’il aimait. Kirill apprend qu’il a été choisi pour une importante et mystérieuse mission. Il est voué à être un douanier entre des dizaines de mondes parallèles au sein de l’Univers. Kirill sera-t-il capable de percer le mystère de ces mondes mystérieux et qui les contrôle et pourquoi? Et notre Terre est-elle vraiment juste une “ébauche” imaginaire, un monde parallèle qui en réalité n’existe pas? Pourra-t’il pénétrer leur secret ?

 

“Pas des étrangers.” Hommage à la réalisatrice Vera Glagoleva. C’est le dernier film qui a été tourné par Vera Glagoleva en 2017, d’après la pièce “Clay pit” d’Olga Pogodina-Kuzmina. Confirmant la puissance du talebt et de l’esprit de sa réalisatrice Vera Glagoleva. C’est un beau film. Intelligent, profond, excitant. Très artistique – si on parle de cinéma, et exceptionnellement mince – si on parle de psychologie

C’est l’histoire de gens ordinaires dans une ville de province ordinaire. L’histoire d’une vie sans espoir dans laquelle il y a peu de joie et de plaisir. Peu de sens et presque pas d’amour du tout. Il n’y a que l’ivresse, la saleté, la pauvreté et la stupidité. Cela nous semble donc au début. Histoire sur le thème du “n’aime pas”. C’est ce que Mila pense quand elle décide de retourner chez sa mère après son échec pour « conquérir Moscou ». Entretemps, sa sœur Galia est sur le point de se marier avec Roustam, un beau jeune homme venu d’Asie Centrale. À cause de lui, les passions se déchaînent. De terribles bouleversements attendent les protagonistes de ce drame familial.

Les merveilleuses œuvres de Sanjar Madi, Tatiana Vladimirova, Liliya Volkova, Anna Kapaleva, Dmitry Krivochurov, Ivan Tityaev, Olga Prikhudaylova, Bibigul Suinshalina rendent le récit absolument vital, passionnant, dynamique. Cependant, habitués par notre cinéma de ces dernières années au fait que tout est sans espoir et qu’il n’ya pas d’issue, nous attendons avec impatience une fin terrible …

Avec Tatiana Vladimirova, Lilia Volkova, Sanjar Madi, Anna Kapaleva.

Véra Glagoleva est née en 1956 à Moscou elle est décédé en 2017 à Baden Baden en Allemagne, acrice de théâtre et de cinéma, réalisatrice, scénariste et productrice. Pour la première fois, elle joue dans un film après avoir quitté l’école dans  «To the World’s End» de Rodion Nakhapetov. Le film a remporté un prix au Festival du film de Ljubljana. En 1990, Glagoleva fait ses débuts en tant que réalisatrice avec le film «Broken Light», dans lequel elle joue le rôle principal. Puis elle a pris des photos de “Order”, “Ferris Wheel”. La quatrième œuvre de Glagoleva – le drame «One War» a remporté plus d’une douzaine de prix de cinéma avant sa sortie.

Véra Glagoleva et son équipe lors du tournage “Pas d’étranger”

Prix honorifique “Kinotavr”, remis à sa fille  Anna Nakhapetova en juin 2018

En 2011, Glagoleva a reçu le titre d’artiste populaire de Russie. Elle reçoit à titre posthume le prix honorifique “Kinotavr” lors du 29ème festival Kinotavr à Sotchi , qui fut remis à sa fille (danseuse et actrice) Anna Nakhapetova des mains d’Alexander Rodnyansky.

« Le Selfie », réalisateur Nikolai Khomeriki. Avec: Konstantin Khabenski, Yulia Khlynina. D’après le roman de Sergei Minaev.

Le monde du XXI siècle offre aux amateurs de Show Business la possibilité d’atteindre la vie des idoles à travers des réseaux sociaux et Instagram par lesquels il est facile de connaître le quotidien des célébrités. Ces réseaux sont aussi un outil publicitaire, une preuve de popularité, qui peut se vendre cher. L’écrivain Vladimir Bogdanov partage ces vues cyniques qui permettent de se construire une carrière. Mais il va devoir regarder le monde autrement. Il l’a complètement copié – des gestes, des expressions faciales et même une blague pour que personne ne soupçonne une substitution. Bogdanov a regardé l’écran, comme dans un miroir. Le double conduit son émission de télévision, a rencontré ses fans, lecteurs, a vécu avec ses femmes, a bu dans un bar avec ses amis.

 Nikolai Khomerik est né le 17 avril 1975 à Moscou.  En 1996 Il est diplômé du département d’économie de l’Université internationale.  En 2000 diplômé de la VKSR (atelier de V. Khotinenko, P. Finn, V. Fenchenko).  La première œuvre de Nikolai Khomeriki était une étude de trois minutes intitulée «A Drop», qui a reçu le prix du Festival du film de Sopot. Il reçoit une bourse du ministère des Affaires étrangères français pour étudier, en 2005 il termine le  troisième cycle au département de réalisation de l’école publique de cinéma Ma Fémis à Paris.  À la fin de ses études, Philip Garrel  l’invite à travailler en tant qu’assistant sur le film “Constant Lovers”,   qui obtient un lion d’argent à la Mostra de Venise. En 2005, le court métrage de Nikolai Khomeriki, «Together», a participé au Festival de Cannes du concours de  travail étudiant Cinéfondation et il a remporté le deuxième prix.

 

 « Eh bien bonjour, Oxana Sokolova! » , réalisateur Kirill Vasiliev

L’acteur frustré Ilya a enfin de la chance. À compter de demain, sa voix sera diffusée sur Men’s Radio. Comment ne pas mentionner un tel événement! Mais le matin, le présentateur nouvellement né ne peut pas dire un mot – la voix après la fête tumultueuse a complètement disparu. Une demi-heure avant la diffusion, aux heures de grande écoute, un contrat signé – Ilya est pris de panique … La seule issue est un coup dans les cordes vocales. Selon le médecin, seul cela peut sauver la situation. Et voici le présentateur au micro. Tout est prêt pour la diffusion. Compte à rebours Ilya accueille les auditeurs de la radio … d’une voix féminine! Devenu l’otage d’une situation ridicule, le héros s’efforce de retrouver la voix et ne manque pas sa chance.

Kirill Vasilyev est né à Moscou en 1976. Dès son enfance, il a fréquenté divers milieux, y compris le théâtre. À l’école, a participé à toutes les fêtes. Après avoir obtenu son diplôme, il a décidé de choisir une profession d’acteur. Il s’est inscrit à des cours préparatoires au Théâtre académique des arts de Moscou,De 1992 à 2004, l’artiste en herbe a collaboré avec le cirque russe pour réaliser des programmes en solo dans des cirques. En 2004-2006, Kirill Vasilyev a participé à des projets indépendants (la pièce “Pommes”). En 2006-2007, il a travaillé au théâtre de Serpoukhovka (théâtre de clownerie de Tereza Durova). En 2006, il fait ses débuts en tant que metteur en scène de théâtre en mettant la pièce de théâtre “Fool”. Au cinéma Kirill Vasiliev est apparu pour la première fois en 1993, après avoir joué dans l’épisode du film “Barabaniada”. La prochaine œuvre n’est que treize ans plus tard, lorsque l’acteur apparaît dans la série télévisée “Tout a été mélangé dans la maison …”. En 2018, Vasiliev a présenté son premier long métrage de réalisateur “Eh bien, bonjour, Oksana Sokolova!”

« Je maigris », réalisateur Alexey Nyzhniy Avec: Alexandra Bortich, Irina Gorbacheva, Sergei Shnurov

L’action se déroule à Nijni-Novgorod. Anya travaille comme chef pâtissier, adore manger et, en conséquence, grossie  beaucoup. C’est pourquoi son petit ami, l’athlète Zhenya, la jette à la poubelle. Anya se fixe comme objectif de perdre du poids. Un jour, elle rencontre un gars nommé Nikolai, qui veut aussi perdre du poids pour pouvoir participer à des compétitions sportives. Malgré son apparence loin d’être idéale, Nikolai s’avère être une personne extraordinaire: il est extrêmement résolu et confiant, ainsi qu’un psychologue délicat. Grâce à lui, Anya non seulement lui rend sa forme physique perdue, mais elle surestime elle-même et ses idées sur la vie.

 

Alexey Nuzhniy est né en 1984 à Yoshkar-Ola, a étudié à la New York Film Academy. En 2012, Alexey Nuzhniy  se distingue comme scénariste et réalisateur avec le  court métrage «Envelope» avec dans le rôle principal Kevin Spacey. Il a qualifié Alexei de génie et a conseillé aux producteurs nationaux de faire attention. Il est  l’un des gagnants du concours Jameson First Shot, Sorti en 2015, le film” Le coq a reçu le prix principal du Festuval international du cinéma de rueet le prix du meilleur scénario au Festival in Short. Après une série de courts métrages, en 2015, Alexey Nuzhniy écrit la série populaire pour la chaîne de télévision TNT,  “Olga”.

AGENDA des SCÉANCES

Légendes : (C) Compétition (1e) Première (P) Panorama (R) Réalisatrices (E) Evénements (D) Documentaires (JP) Jeune Public
Les séances en rouge sont réservées en priorité au Jury et aux invités. Ouvertes aux festivaliers dans la limite des places disponibles.

 

Cinéma Henri-Jeanson:

Mardi 20 novembre:

11h  (P) Le Boullion

15h  (P) “Histoire d’une promotion” 112mn
20h30  (R) “Les Hirondelles mortes” 93mn

MERCREDI 21 NOVEMBRE

15h  (C) “L’Ange a une angine” 95mn
17 h  (C) “Spitak” 98mn
21h30  (C) “L’Homme qui a surpris tout le monde” 105mn
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JEUDI 22 NOVEMBRE

11h  (C) “Les Rivières profonde” 75mn
14h  (E) “Mira” 70mn
16h  (C) “La Guerre d’Anna” 73mn
18h30   (C) “Le Sang” 108mn
21h   (C) “Jump” 95mn
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VENDREDI 23 NOVEMBRE

11h  (C) “Le Sang 108mn
14 h  (C) “La Guerre d’Anna” 73mn
16h  (C) “L’Homme qui a surpris tout le monde” 105mn
19h30  (C) “Les Rivières profondes” 75mn
21h30  (R) “Les Hirondelles mortes” 93mn

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SAMEDI 24 NOVEMBRE

11h  (C) “Spitak” 98mn
14h  (C) “L’Ange a une angine” 95mn
17h (C) “Jump “95mn
21h  (R) “Histoire d’une promotion” 112mn
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DIMANCHE 25 NOVEMBRE
10h30  (E) “Mira” 70mn
15h  (R) “Personne, nulle part, jamais” 20 mn
(D) “Tchistopol” 62 mn
16h30  (E) “Tania” 59mn
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GRAND GRENIER À SEL

MARDI 20 NOVEMBRE
14h30  (JP) “Dessins animés” 40mn VF
15h30 (P) “Je maigris” 102mn
21h  (P) “Eh bien bonjour Oxana Sokolova” 100mn
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MERCREDI 21 NOVEMBRE
11h  (E) “Moscou ne croit pas aux larmes” 150mn
18h CÉRÉMONIE D’OUVERTURE
19h Film d’ouverture :
(1e) “La vie éternelle d’Alexandre Christoforov” 104 mn
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JEUDI 22 NOVEMBRE
11h30  (R) “VovaNina” 70mn
14h30  (E) “Tania” 59mn
16h30  (P) “Le Brouillon” 116mn
19h  (R) “Ma branche toute fine” 15mn
(R) “L’Argilière” 77 mn
21h30  (R) “Le Selfie” 112 mn
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VENDREDI 23 NOVEMBRE
11h  (P) “Eh bien bonjour Oxana Sokolova” 100mn
14h30  (R) V”ovaNina” 70mn
16h30  (E) “La Cacophonie du Donbass” 62mn
19 h  (1e) “La vie éternelle d’Alexandre Christoforov” 104 mn
22h ( P) “Je maigris” 102mn
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SAMEDI 24 NOVEMBRE
10h30  (P) “Le Selfie” 112mn
14h30  (E) “Leto” 126mn
19h  PALMARÈS
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DIMANCHE 25 NOVEMBRE
11h (E) La Cacophonie du Donbass 62mn
14h30 (JP) Dessin animé long-métrage VF


MÉDIATHÈQUE

MERCREDI 21 NOVEMBRE
14h30 (D) Une Nation 67mn
16h (D) L’Âme rouge 95mn
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JEUDI 22 NOVEMBRE
14h30 (D) The Road movie 60mn
16h30 (D) Vostok n° 20 50mn
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VENDREDI 23 NOVEMBRE
14h30  (D) “L’Amour en Sibérie” 80mn
15h40  (D) “Les Ours du Kamtchatka. Début d’une vi”. 52mn
16h40  (D) “Manger à la soviétique” 52mn
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SAMEDI 24 NOVEMBRE
14h30  (D) “Oscar” 90mn
16 h30  (D) “Pour la Russie pour la foi” 40mn
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PETIT GRENIER

VENDREDI 23 NOVEMBRE
18 h Signature
Librairie du Globe

SAMEDI 24 NOVEMBRE
20h30 Dîner de gala
(voir plus bas pour les réservations)
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CCPHB

La communauté de communes du pays de Honfleur-Beuzeville

33 cours des fossés – 14600 HONFLEUR

VENDREDI 23 NOVEMBRE
14h30  “Table ronde”, animée par Joël Chapron
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SÉANCES EXTÉRIEURES

Deauville, Cinéma du Casino

Mardi 20 Novembre à 19h30
L’Argilière”, de Vera Glagoleva.

Entrée libre.

Pont-L’Evêque, Cinéma Le Concorde
Vendredi 23 Novembre à 17h
“Moscou ne croit pas aux larmes”, de Vladimir Menshov.

Entrée libre.
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Plus de renseignements sur le Festival: CLIQUEZ

RÉSERVATIONS

BADGES : 30 euros par personne.
Ce badge donne accès à toutes les projections du Festival.

DÎNER DE GALA : 70 euros par personne.
Samedi 24 Novembre à 20h30 au Grenier à Sel. Animation musical avec le Group Just 4 Cab.

 

Réservez vos badges dès maintenant !
En laissant vos coordonnées :
Par mail : cinerusse.honfleur@orange.fr
Par téléphone : + 33 2 31 89 25 59

Les principaux événements du Festival ont lieu dans les Greniers à Sel (XVIIe siècle) situés rue de la Ville,
et également au Cinéma Henri-Jeanson (Cours des Fosses), à l’Auditorium de la Médiathèque, et dans les salles municipales.