19
Mai

Expo. A. Sérébriakoff, au CSCOR quai Branly

   Publié par: artcorusse   dans Informations

Réouverture de l’Exposition

“Alexandre Sérébriakoff, Paysages et intérieurs”

Vendredi 21 mai au mardi 15 juin 2021

1er et 2ème étage du bâtiment Branly

CSCOR, VII° Paris

Alexandre Serebriakoff est un artiste, décorateur et aquarelliste russe.
Né en 1907 dans le village de Neskuchnoie près de Kharkov, décédé à Paris en 1994.
Alexandre est né dans une famille d’artistes. Sa mère, Zinaïda Serebriakova, est la première femme en Russie à être reconnue comme artiste.

Alexandre Sérebriakov étudiant,
par sa mère Zinaïda Sérebriakova, Paris 1922

Alexander était le deuxième fils de Zinaïda et Boris Serebriakoff
Deux ans après la révolution d’octobre, le mari de Zinaïda Serebriakova est mort, la laissant avec quatre enfants sans argent et elle a été forcée de quitter la Russie pour la France. Alexandre a suivi sa mère à Paris en 1925.
Alexandre Serebriakoff a peint principalement des intérieurs, affichant dans ses peintures des preuves détaillées de décorations et de célébrations de la haute société française.
Il était l’une des plus belles aquarelles d’intérieur pour son sens unique du détail, de la lumière et du volume.

Place des Vosges, Paris 1926

Quai Henri VI, Paris 1940

Atelier de Sergeï Ivanov,  Paris 1944

Intérieur de l’appartement d’Alexandre Popoff, Paris 1945

Façade Galerie Popov & C°,  Paris 1946

Il y a aussi le catalogue Patrick Mauries – un livre illustré en français et en italien avec de brèves explications sur les intérieurs luxuriants.

Entrée gratuite.

Centre spirituel et culturel orthodoxe russe

1, quai Branly, 75007, Paris

Horaires : mardi – dimanche 14 h – 19 h (Fermé le lundi)

Métro : Alma Marceau,  RER : Pont de l’Alma

On vous rappelle que le port de masque est obligatoire et la distanciation sociale
doit être respectée tout au long de l’évènement

30
Nov

Programme décembre, au SCOR Quai Branly

   Publié par: artcorusse   dans Brèves

” Programme décembre 2020 “

Programme de diffusions en ligne

” Culture Russe en libre accés “

 

Diffusion dès 9h du matin  le jour programmé:

https://centrerusbranly.mid.ru/fr FR/

1
Nov

Programme au CSCOR, quai Branly Paris

   Publié par: artcorusse   dans archives

 

” Novembre 2020 “

Programme de diffusions en ligne

” Culture Russe en libre accés “

 

 

Diffusion dès 9h du matin :

https://centrerusbranly.mid.ru/fr FR/

1
Oct

Exposition A. Sérébriakoff, quai Branly

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

 

 Compte tenu des mesures de reconfinement national annoncées par les autorités françaises, suspension  de l’ensemble des événements culturels !!!

 

Exposition exceptionnelle

“Alexandre Sérébriakoff, Paysages et intérieurs”

Jeudi 1er au vendredi 30 octobre 2020

PROLONGEMENT

RÉOUVERTURE le 15 décembre 2020
«Alexandre Sérébriakoff. Paysages et intérieurs»
Prolongation jusqu’au 24 janvier 2021

 

1er et 2ème étage du bâtiment Branly

CSCOR, VII° Paris

 

Alexandre Borisovitch Sérebriakoff (1907 – 1004)

Alexander Serebriakoff est un artiste, décorateur et aquarelliste russe.
Né en 1907 dans le village de Neskuchnoie près de Kharkov, décédé à Paris en 1994.
Alexander est né dans une famille d’artistes. Sa mère, Zinaida Serebryakova, est la première femme en Russie à être reconnue comme artiste.

Alexandre Sérebriakov étudiant,

par sa mère Zinaïda Sérebriakova Paris 1922

Alexander était le deuxième fils de Zinaïda et Boris Serebriakoff
Deux ans après la révolution d’octobre, le mari de Zinaïda Serebriakova est mort, la laissant avec quatre enfants sans argent et elle a été forcée de quitter la Russie pour la France. Alexandre a suivi sa mère à Paris en 1925.
Alexandre Serebriakoff a peint principalement des intérieurs, affichant dans ses peintures des preuves détaillées de décorations et de célébrations de la haute société française.
Il était l’une des plus belles aquarelles d’intérieur pour son sens unique du détail, de la lumière et du volume.

Place des Vosges, Paris 1926

 

Quai Henri VI, Paris 1940

 

Atelier de Sergeï Ivanov,  Paris 1944

 

Intérieur de l’appartement d’Alexandre Popoff, Paris 1945

 

Façade Galerie Popov & C°,  Paris 1946

Il était également scénographe et illustrateur de livres.

 

Il a créé un livre de ballet illustré pour enfants.

 

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Bal Bal oriental donné par le baron Alexis de Redé, le en l’hôtel Lambert, à Paris.

Il y a aussi le catalogue Patrick Mauries – un livre illustré en français et en italien avec de brèves explications sur les intérieurs luxuriants.

Entrée gratuite.

Inscription obligatoire : CLIQUEZ

 

 

Centre spirituel et culturel orthodoxe russe

1, quai Branly, 75007, Paris

Horaires : mardi – dimanche 14 h – 19 h

Métro : Alma Marceau,  RER : Pont de l’Alma

On vous rappelle que le port de masque est obligatoire et la distanciation sociale
doit être respectée tout au long de l’évènement

 

 

1
Sep

Un coin de Russie, quai Branly, Paris

   Publié par: artcorusse   dans Brèves

 

 

ATTENTION

 

Les Amis de l’Histoire de Ste Geneviève des Bois

présentent l’ouvrage

“Un coin de Russie à Ste Geneviève des Bois”

Vendredi 2 octobre 2020 à 19h

Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe, VII° Paris

dans la salle de l’amphithéâtre (en français)

 

ANNULATION  SUITE  DISCOURS 

du MINISTRE 

FRANÇAIS DE LA SANTÉ

 

 

Présentation de la nouvelle publication du livre sur le cimetière russe

« Un coin de Russie à Sainte-Geneviève-Des-Bois » édité en français et russe.

Cette nouvelle édition de 166 pages, tout en conservant la même structure que celle de l’année 2008, contient plus de 200 nouveaux noms sur les 266 personnalités figurant dans cet ouvrage, dont une quarantaine de personnages incontournables issus du premier livre comme Rudolph Noureev, Andreï Tarkovski, Ivan Bounine, Félix Youssoupov, Zinaïde Sérébriakova.

On trouve aussi dans cette publication à la rubrique des “militaires” un document exceptionnel et jamais publié : la liste de près de 200 marins inhumés dans ce cimetière, du grade d’amiral à celui de simple matelot.

L’iconographie de cette édition est beaucoup plus riche que celle de la version précédente et contient des documents inédits prêtés par les familles de certains personnages.

9 personnes ont travaillé pour que cet ouvrage puisse voir le jour. Ce livre a demandé près de 3 années de recherches, écriture et la relecture du livre dans les locaux de la Maison russe.

 

Plus de renseignements sur l’ouvrage : CLIQUEZ

L’entrée est gratuite avec l’inscription préalable.

Le nombre de places est limité.

 

Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe

1 Quai Branly 75007, Paris

Inscriptions obligatoire, (Почта для бронирования мест) : cscor@ambrussie.fr

Métro : Alma Marceau.

RER: Pont de l’Alma, Musée du Quai Branly.

Bus: 63, 80.

On vous rappelle que le port de masque est obligatoire et la distanciation sociale doit être respectée tout au long de l’évènement.

 

Soirée organisée par :

 

 

Les Amis de l’histoire de Ste-Geneviève-des-Bois 143, rue de la Concorde

91700 Ste-Geneviève-des-Bois, Tel : + 33 6 17 62 68 26 – + 33 1 60 16 09 97

 

 

25
Juin

Petit théâtre de pouchkine au CRSC quai Branly

   Publié par: artcorusse   dans Informations

 

Première à Paris

Théâtre à Paris MA-ART

“Petites Tragédies”

d’après Pouchkine

Mardi 28 juillet 2020 à 19 h 30

CSCOR, quai Branly, 75007 Paris

(Spectacle en russe)

 

 

Deux tragédies: «Fête durant la peste» et «Mozart et Salieri», dans le genre de performance solo interprété par Ivan Golovine et Lyoudmila Andreeva.

Spectacle en russe et il présente de la musique médiévale.

Chorégraphe : Natalya Chelysheva
Artiste : Anastasia Shumansk
Ingénieur du son : Vitaly Polevoy

Directrice artistique : Lyoudmila Andreeva

 

Petite Tragédies” est un cycle Pouchkine de quatre pièces, toutes unies par un motif commun pour représenter une passion pécheresse qui ronge le fondement même de l’âme humaine, même si elle est profonde et forte.

 

Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe

1 Quai Branly 75007, Paris

Inscriptions obligatoire, (Почта для бронирования мест) : cscor@ambrussie.fr

Métro : Alma Marceau.

RER: Pont de l’Alma, Musée du Quai Branly.

Bus: 63, 80.

27
Mai

Le CSCOR, Quai Branly offre …

   Publié par: artcorusse   dans Brèves

LA CULTURE RUSSE en LIBRE ACCÉS

https: //centrerusbranly.mid.ru/

 

CLIQUEZ : https://centrerusbranly.mid.ru/fr_FR/culturerusse

Exposition

Art Graphique Russe

Sans Frontière

“Русская Графика Без Граница”

Mercredi 19 février au jeudi 12 mars 2020

PROLONGATION JUSQU’AU  18 AVRIL

Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe, VII Paris

Organisée par Cultures Croisées.

12 artistes russes

Représentants les meilleures Académie d’Art de Russie, vivant à la fois en Fédération de Russie et dans différents pays d’Europe.

Festival Cultures Croisées a réunit ces artistes  sous le titre

« L’art graphique russe sans frontières »

Les peintres:

ANNA FILIMONOVA

Commissaire de l’exposition

Diplômée de l’Académie des Beaux Art Institut Répine, à Saint-Pétersbourg, membre de l’Union des Artistes de France, vit à Paris, chef de la délégation et présidente du “Carrefour culturel”

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ALEXANDER  VASSILIÉVITCH  SAÏKOV

Diplômé de l’Académie des Beaux Arts de l’ Institut Répine à Saint-Pétersbourg, aquarelliste, membre de l’Union des artistes de Saint-Pétersbourg.

Ancien directeur du Centre des expositions de l’Union des artistes de Saint-Pétersbourg, depuis 1994, il est le premier vice-président de cette organisation.

En 2017, A.V.Saïkov a été nommé président du conseil d’administration de l’Union des artistes de Russie de Saint-Pétersbourg.

Alexander Saïkov peignant sur site.

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Alexander Dodon

Diplômé de l’Institut Répine (Académie des beaux arts de Saint-
Pétersbourg), peintre, membre de l’ Union des Artistes de Saint-Pétersbourg.

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Luminitsa TABURTSA

Diplômée de l’Académie des Beaux Arts de l’Institut Répine à Saint-Pétersbourg, habite à St Petersbourg.

lAIMA GOGDA

Peintre diplômée de l’Académie des Arts de Kichinov, membre de l’Union des artistes de Russie et membre du Fonds international d’art, vit à Moscou.

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Alexandra GUGUCHKINA – DA FONSECA

Diplômée de l’Académie de Culture de Krasnodar, vit à Paris.

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Rustam IGAMBERDIEV

Membre de l’Union des artistes de Saint-Pétersbourg,
sculpteur, diplômé de l’Institut Répine (Académie des beaux arts de Saint-
Pétersbourg), habite Saint-Pétersbourg.

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OLGA LITVINENKO

Diplômée de l’Académie des Beaux Art Institut Répine, à St Petersbourg, aquarelliste, membre de la Société internationale des maîtres de l’aquarelle, vit à Saint-Pétersbourg.

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ELENA MOROZ  

Diplômée de l’Institut pédagogique de Stavropol, à étudié à Art Studio vit à Meudon (près de Paris).

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MARINA POSPELOVA-EZHEVSKAYA

Diplômée de l’Académie des Beaux Art Institut Répine à Saint-Pétersbourg, vit à Munich.

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SVETLANA ROMANOVA

Diplômée de l’Académie Stieglitz
Artiste, membre de l’Union des artistes de Saint-Pétersbourg, dirige plusieurs chaînes YouTube, designer, vit à Saint-Pétersbourg.

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IRINA REBNITSKAYA

Diplômée de l’Académie Stieglitz , responsable d’IWS Finlande; Membre du conseil d’administration de l’Union des aquarelles de Finlande (SAY), vit à Espoi, Académie finlandaise des beaux-arts, aquarelles, un représentant d’IWS Finland vit à Espoo (Finlande).

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TATYANA  YASSIEVICH

 Elle a étudié à l’Académie Stieglitz de Saint-Pétersbourg et la post-académie de Ateliers à Amsterdam (Hollande).

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OLGA ARKHIPOVA

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NADEJDA MARTINOVA & OLGA ALEKSANDROVA

Qui exposent une œuvre monumentale “Sous le ciel de Paris”, exposées dans le cdre du alon des indépendants de l’ART CAPITAL.

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ELENA KADICHEVA

” L’insomnie”

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OLGA ALEKSANDROVNA

ENTRÉE LIBRE

(En attente de renseignements des organisateurs)

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VERNISSAGE mercredi 19 février à 19h

dans les salles d’exposition (1 et 2 étages)

INSCRIPTION OBLIGATOIRE

mbrusbranly@mail.ru

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Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe de Paris

1-5 Quai Branly, 75007 Paris

Entrée libre
Inscription obligatoire sur: ambrusbranly@mail.ru

Métro : Alma Marceau.

RER: Pont de l’Alma, Musée du Quai Branly.

Bus: 63, 80.

Entrée libre

 

 

20
Nov

Noël russe, Quai Branly, Paris

   Publié par: artcorusse   dans Brèves

3ème anniversaire de la consécration de

la Cathédrale Sainte-Trinité

Concert exceptionnel du

Chœur de la Cathédrale

” NOËL RUSSE “

Jeudi 12 décembre 2019 20h

Cathédrale Sainte-Trinité, VII°, Paris

Pour les fêtes de Noël et du 3ème anniversaire de la consécration de la Cathédrale  Sainte-Trinité, le chœur de la Cathédrale se produira pour un concert unique et exceptionnel en cette même cathédrale.

Le programme de ce concert est composé d’hymnes sacrés et profanes russes de par lesquels l’âme russe chante la Nativité du Christ. Ce concert est une occasion exceptionnelle pour savourer la somptuosité d’une musique traditionnelle chrétienne russe profonde et envoûtante, allègre et joueuse.

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La cathédrale de la Sainte-Trinité est le centre administratif de l’Exarchat de l’Église Orthodoxe Russe en l’Europe occidentale. Au début du XXIème siècle, l’église qui servait auparavant de siège épiscopal à l’évêque du Patriarcat de Moscou en France est devenue trop exigüe.
Le projet architectural de la cathédrale, réalisé par l’entreprise Bouygues Bâtiment Ile-de-France, est l’œuvre de l’architecte français Jean-Michel Wilmotte. De légères modifications concernant la façade de la cathédrale ont été apportées par l’actuel chef de l’Eglise Orthodoxe Russe – Sa Sainteté le Patriarche Cyrille qui a, non seulement suivi de près la construction de l’église, mais aussi s’est déplacé en personne pour la consacrer le 4 décembre 2016

Cathédrale Sainte Trinité

1 quai Branly 75007 Paris

Participation aux frais recommandée – 15 eurosContacts : www.billetweb.fr/noel-russe

17
Sep

4° Salon du Livre Russe, Quai Branly

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

Thème : LE GRAND NORD 

Nouvel eldorado glacé, regorgeant de gisements en tous genres, nouvelle route maritime entre l’atlantique et le pacifique, le Grand Nord est le lieu de toutes les convoitises, des conquêtes les plus folles et des paris les plus insensés. Sur terre comme sur les mers, que d’aventures périlleuses à vivre et  d’histoires racontées. Nous iront à la rencontre d’auteurs, de géographes et d’aventuriers qui nous feront toucher du doigt la surface des glaciers majestueux ou celle des toundras prises dans la neige.

Également, Terres de traditions ancestrales, ce Grand Nord est le refuge de peuples aux cultures fragilisées (Nenets, Komis, Taimyr, Evenes, Iakoutes, Tchouktches, Koriaks), que les nouvelles générations, baignées dans les nouvelles technologies, commencent à raconter sur leur propre tempo.

D’Ouest en Est, de Kaliningrad à Vladivostok, Le Grand Nord s’étend sur plus de 9000 km et traverse onze fuseaux horaires. Raison pour lequel on l’appelle aussi Le Grand Est.

VENDREDI 5 OCTOBRE 2018

17H00 : RENCONTRE AVEC DAVID FOENKINOS qui présentera son dernier roman « Vers la beauté ».

18H30 : INAUGURATION DU SALON

SAMEDI 6 OCTOBRE 2018

L’ATELIER LITTERAIRE DES ENFANTS

10H00-12H30:

En compagnie des auteurs: Svetlana FADEEVA, Ludmila SOUHKOVETS, Elena JOURECK, Kira SAPGUIR

JOURNEE IVAN TOURGUENIEV

Bicentenaire de sa naissance

13H30: « Dostoïevski et Tourgueniev : histoire d’une inimitié ». Conférence de Igor VOLGINE, écrivain, historien, auteur de l’émission télévisé Le jeu des perles en verre , Président de la Fondation de Feodor Dostoïevski, professeur de l’Université d’état de Moscou, vice- Président de PEN – Centre de la Russie.

15H00: « Dialogue entre deux géants. Autour de la correspondance d’Ivan Tourgueniev et de Gustave Flaubert », conférence de Nelly ANTOIN.

16H00 : Lecture des extraits de l’œuvre d’Ivan Tourgueniev par Marc SEBBAH.

      16H30: Table ronde: Les succès littéraires de Russie en 2017/2018 avec la participation German SADOULAEV et Igor VOLGINE. Modérateur Alexandre ARCHANGELSKY.

17H30 : Le Grand Nord : terres de bagnards et déportés. Débat autour des œuvres de Fiodor Dostoïevski (Souvenirs de la Maison des morts) présenté par Igor VOLGINE.

18H30: Table ronde: « La littérature d’exploration » avec la participation d’Astrid Wendlandt et d’autres auteurs dont les confirmations sont en cours.

DIMANCHE 7 OCTOBRE 2018

L’ATELIER LITTERAIRE DES ENFANTS

10H00-12H3:0

En Compagnie des auteurs: Svetlana FADEEVA, Ludmila SOUHKOVETS, Elena JOURECK, Kira SAPGUIR

14H00: « Alexandre SOLJENITSYNE , Centenaire de sa naissance » par Igor VOLGINE, poète, animateur des émissions télévisées Le Jeu des perles de verre et Contexte.

PLACE AUX EDITEURS

15H00: Igor SOKOLOGORSKY présente sa maison d’édition  avec la participation d’Eric BOULATOV.

16H 00: Table ronde sur le chamanisme

17H00: Table ronde « Le Grand Nord de la Russie vu par les écrivains voyageurs» avec la participation de Christian de MARLIAVE , historien, voyageur, explorateur, Cedric GRAS, écrivain voyageur.

Plus de renseignements: CLIQUEZ

Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe russe de Paris

1-5 Quai Branly, 75007 Paris

Métro : Alma Marceau.

RER: Pont de l’Alma, Musée du quai Branly.

Bus: 63, 80.

Entrée libre

Vendredi 5 octobre 2018:  15h00-19h00

Samedi 6 et Dimanche 7:  10h00-19h00

21
Mai

Récital S. Rachmaninov, quai Branly

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

“Sergueï Rachmaninov. Récital”

Dimanche 3 Juin 2018 à 18h

Amphithéâtre du Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe

 

Irina Kopylova, soprano de l’Opéra National de Paris et Alexandre Kukonin , pianiste concertiste , proposent au grand public de découvrir le répertoire mélodique de Serguei Rachmaninov, trop souvent reservé uniquement aux spécialistes.

Le lyrisme et la beauté poétique des œuvres de Rachmaninov souligent les profondes affinitées artistiques entre la France et la Russie. Le concert se déroulera dans un endroit unique et exceptionnel – l’amphythéatre du Centre Culturel Orthodoxe Russe, Quai de Branly.

 

Irina Kopylova après un diplôme en pédagogie musicale, elle suit une formation lyrique et scénique avec les maîtres du Théâtre Mariinsky, puis elle donne des nombreux concerts et récitals en Russie, Finlande et Italie. Elle poursuit ses études du chant en Italie et obtient son diplôme au Conservatoire Cimarosa à Avellino avec le rôle de Norina de Don Pasquale de Donizetti.
Après avoir suivi des classes de perfectionnement avec Raina Kabaivanska, Sergio Segalini, Enza Ferrari à l’Académie Lyrique d’Osimo, elle interprète les rôles d’Adina (L’Élixir d’amour), Gilda (Rigoletto), Sophie (Werther), Susanna et Barbarina (Les Noces de Figaro) au ThéâtreLa Nuova Fenice d’Osimo.
Elle donne un concert au Théâtre de la Ville Royale de Monza sur l’invitation de Raina Kabaivanska, puis un récital au Palais de Kikine à Saint-Pétersbourg. Elle rejoint la troupe du Théâtre Saint-Pétersbourg Opéra, où elle chante le rôle de Gilda et participe à de nombreux concerts. Elle est invitée au Festival de Bazoches (Gilda et Sophie en version concert) et elle chante le Requiem de Fauré à la Basilique de Vézelay et le Requiem de Mozart au Festival Musique en l’Île à Paris. Elle entre dans les Chœurs de l’Opéra national de Paris, où elle participe en soliste à de nombreux spectacles et concerts : Lohengrin (Edelknabe) sous la direction de Valery Gergiev, Duo moraves de Dvořák et Mélodies juives de Chostakovitch, Spaniches Liederspiel de Schumann, Liebesliederwalzer de Brahms, L’Enlèvement au sérail (quatuor vocal) sous la direction de Philippe Jordan et Marius Stieghorst, Le Roi ArthusMoses und Aron, etc. Elle donne un concert d’opéra-comique allemand au Goethe-Institut de Paris et un concert de musique russe à la Mairie du XVe arrondissement, ainsi qu’un récital à l’École Allemande de Paris.

Alexandre Kukonin né le 6 Mars 1987 à Tchernivtsi (Ukraine), commence le piano au Conservatoire de Musique de Tchernivtsi à l’age de 6 ans. Poursuivant ses études au conservatoire, il est lauréat des concours régionaux et bénéficie d’une bourse individuelle du Maire de Tchernivtsi. En 2005, Alexandre obtient le diplôme de l’Ecole de  Musique de Tchernivtsi « Sidir Vorobkevich »  avec mention Très Bien et en 2010, un diplôme de magistère, mention Excellent (équivalent du Master 2) du Conservatoire National Supérieur de Kiev « Piotr Tchaïkovski ». Tout au long de sa formation musicale en Ukraine, il a été guidé par des grands professeurs reconus, Tatyana Roumiantseva et Olga Liforenko.

En 2010 Alexandre Kukonin participe à des masters classes à Tel Hai (Israël). Suite à ces classes de maître, il rejoint l’Ecole Normale de Musique de Paris où il poursuit ses études dans la classe de Michael Wladkowski.  Il reçoit en 2011 une bourse de la « Fondation Zygmunt Zaleski », en 2012  une bourse du Comité Albert Roussel, en 2013 une bourse « Fondation Boulanger », et puis, en 2014 une bource d’étude de l’Ecole Normale de Musique. A partir de septembre 2014 il étudie paralelement chez Serguei Markarov, professeur du Concervatoire Jacque Ibert à Paris (Artiste de l’Unesco pour la Paix). En 2015 Alexandre termine l’Ecole Normale de Musique et ressoit le Diplome de Concertiste (mention à l’unanimité).

Alexandre est lauréat de concours internationaux tels que : 1e prix du Concours « Sozvutchie » Mariupol, 2004 (Ukraine), 1er prix du Concours « Novie Imena » (Les nouveaux noms) Kiev 2005 (Ukraine), le 1er prix du Forum international «Pédagogie et exécution » Vienne 2007 (Autriche), 2e prix du Concours International « Lonigo » 2009 (Italie).

En France, Alexandre mène une vie culturelle active :  récitals en région Ile de France, à Tour, à Niort, à Mayenne. Participe également à des événements musicaux à l’Ecole Normale de Musique de Paris, il travail avec la classe de direction d’orchestre avec le 5ème Concerto de Beethoven, présentation le 2-ème concerto de Rachmaninov dans le Master-classe avec François-Réné-Duchable. En 2015 il est membre du jury au 2-ème Concours International « Résonances » à Paris. Alexandre Kukonin participe aux événements culturels de l’ambassade d’Ukraine en France ainsi qu’au Centre George C. Marshall (Propriété du gouvernement des Etats-Unis depuis 1950), ainsi qu’à la Residance de l’Ambassadeur du Canada.  Le pianiste donne des concerts en Ukraine, en Moldavie, en Israël, en  Russie, en Autriche et en Italie.

Cocktail offert à l’entracte.

 

Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe

1 quai Branly, 75007, Paris

Conditions de réservation/ www.billetweb.fr/rachmaninov

Cathédrale de la Sainte-Trinité, Quai Branly Paris
29 mars 2018 à 19h30 
Chœur Chantres orthodoxes russes.

Le chœur d’hommes « Chantres Orthodoxes Russes » se produira pour une troisième fois en la cathédrale orthodoxe russe de la Sainte-Trinité sur le quai Branly à Paris.
Placé sous la direction de Serge Rehbinder, maître de chapelle en l’église orthodoxe russe de Saint Séraphin de Sarov à Paris, l’ensemble vocal « Chantres Orthodoxes Russes » est composé de chanteurs professionnels et amateurs qui ont fait leur classe dans de grands chœurs en Russie et en France. Parmi ces chœurs, on peut citer ceux de la laure de la Trinité Saint-Serge près de Moscou dirigé par l’archimandrite Matthieu Mormyl, de la cathédrale orthodoxe Saint-Alexandre Nevsky à Paris sous la direction de Basile Evetz puis d’Alexandre Kedroff, de l’institut Saint-Serge sous la direction de Nicolas Ossorguine, et enfin celui de la cathédrale de la Sainte-Trinité sur le quai Branly à Paris sous la direction de Marina Politova.
Depuis leur création en 2013, les « Chantres Orthodoxes Russes » se consacrent au répertoire liturgique russe et plus particulièrement aux œuvres des grands centres spirituels comme le monastère des grottes de Kiev, et plus particulièrement la laure de la Trinité Saint-Serge non loin de Moscou.
Serge Rehbinder, chef de choeur, Vladislav Romankov, Nicolas Cattoire, Egor Soloviev, premiers ténors. Alexis Tchertkoff, Yoann Renard, deuxièmes ténors. Eugêne Malashine et Nicolas Goudkoff, barytons. Alexandre Rehbinder, Serge Cujba, Georges Sheshko, basses.
Avec le réveil culturel de la Russie au XIXe siècle et l’éclosion du mouvement slavophile, l’école synodale de Moscou renoue avec des motifs anciens et des harmonisations sobres et propices à la prière et à la méditation. C’est dans ce cadre que le chœur d’hommes « Chantres Orthodoxes Russes » présentera un programme  articulé autour de deux grand thèmes liturgiques d’actualité: des chants issues du requiem, emplies de profondeur et de prière, évoquant les souffrances, la mort et la résurrection, ainsi que des chants liés à la Passion du Christ, sublimés par des compositeurs des XIXème et XXème siècles qui ont su harmoniser des mélodies anciennes avec beaucoup de sobriété alternant des moments mystiques de tristesses et des moments d’espérance, plus poétiques.
Cathédrale de la Sainte-Trinité,
1 quai Branly, 75007, Paris
Téléphone : 07 67 09 81 01
Site de la cathédrale: CLIQUEZ
Réservation: Georges SHESHKO
Téléphone : 06 84 65 71 85

Exposition d’icônes russes « Pâques » du XVIe au XIXe siècle.

Dimanche 4 mars au mardi 10 avril 2018

Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe

 

Cette collection est composée d’une centaine d’œuvres d’art sacré russe, datant du XVIe au XIXe siècle.

 

Cette collection est unique, elle a été constituée avec beaucoup de passion et connaissances professionnelles. Les œuvres de différents styles, écoles et époques illustrant parfaitement le développement de l’iconographie russe durant cinq siècles. Les icônes proviennent de collections privées européennes et américaines, cédées par leurs propriétaires directement ou à travers les salles de ventes. La collection ne se définit pas uniquement par la diversité des styles, mais également par la richesse et l’étendue de son programme iconographique, elle comprend des représentations très largement connues, mais aussi des thèmes rarissimes, comme: « L’entretien de Barlaam et Josaphat » datant du début du XVIIIe siècle, « L’archange Raphael combattant le tremblement de terre », « La Déposition des dons dans le trésor, parabole » du XIXe siècle.

Les œuvres du XVIe siècle constituent un groupe d’environ une dizaine d’icônes provenant de Moscou, Pskov, Vologda ou Russie centrale et du nord. Elles permettent de saisir la diversité et la richesse de la vie artistique dans la Russie de l’époque des tsars. Parmi les œuvres de Russie centrale l’icône monumentale représentant un des saints les plus vénérés en Russie – Le saint évêque Nicolas le Thaumaturge entouré de seize scènes illustrant sa vie et ses miracles, surtout ceux de sauvetages en mer, est particulièrement intéressante. L’école de Pskov est représentée par deux œuvres « Les saints choisis » et la « Descente aux Limbes ». « La Vierge Hodiguitria avec saint Cyrille Belozerski » est une l’œuvre de Vologda.

 

La région de Moscou est représentée par la « Dormition de la Vierge Marie » d’une écriture très fine et soignée caractéristique du règne du tsar Boris Godounov.

 

Deux icônes représentant saint Basile et saint Jean Chrysostome provenant du nord de la Russie sont particulièrement remarquables.

Le XVIIe siècle est très bien représenté, tant en nombre qu’en diversité ce qui permet de comprendre le développement de l’iconographie de cette période. Tous les grands centres de peinture d’icônes sont présents : Moscou, la région de la Volga et le nord.

 

 

Centre spirituel et culturel orthodoxe russe

1 quai Branly 75007 Paris –

Horaires: tous les jours de 14 h 00 à 19 h 00 sauf le lundi.

Renseignements: 06 84 65 71 85

24
Jan

expo Oleg Poutnine, CSCOR quai Branly

   Publié par: artcorusse   dans Informations

Exposition Oleg Poutnine

“Découvrir la Russsie”

du samedi 20 janvier au jeudi 1er février 2018

Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe

Oleg Poutnine, peintre de Moscou, peut être appelé à juste titre un admirateur de plein air – cette passion de son enfance restera avec lui pour toujours, et c’est elle qui communique à ses œuvres un sens d’instantanéité.

Il s’intéresse à la lumière naturelle – au jeu de la lumière et de la couleur, à leur développement et leur dialogue interne. C’est ce trait distinctif de la méthode créative du maître qu’il partage avec les adeptes de l’école française de l’impressionnisme.

Poutnine est un peintre d’une grande gamme créative, qui se réfère dans ses œuvres à une variété de genres – paysage, genre, portrait et nature morte, combinant souvent tout en un seul tableau.

L’exposition sera transportée à Rome, puis Berlin, Helsinki et d’autres villes d’Europe.

Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe 

1 quai Branly, 75007 Paris

L’exposition sera ouverte au public du 20 janvier au 1 février 2018
du mardi au vendredi: 14-19h, samedi et dimanche: 10h-13h, 14h-19h. Entrée libre!

4
Déc

Journées de la Russie en France, Quai Branly Paris

   Publié par: artcorusse   dans Informations

PROGRAMME des manifestations

dans le cadre des “Journées de la Russie en France”

Centre Spirituel et Culturel orthodoxe russe 

Mercredi 6, jeudi 7 et vendredi 8 décembre 2017

  Mercredi 6 décembre

11h00-13h00: Conférence «La coopération avec les compatriotes russes: nouvelles formes» Amphithéâtre du Centre

Modérateur: M. Vadim Duda, directeur de la Bibliothèque de la littérature étrangère Intervenants qui présentent les projets nationaux de la Russie:

1. Mme Elena Kalnitskaya, directrice générale du Domaine national de Peterhof;

2. M. Alexandre Kobak, directeur de la Fondation Dimitri Likhachev;

3. Mme Anna Gromova, présidente du conseil de supervision de la Fondation «Société éducative d’Elisabeth et de Serge» – «Itinéraire à la mémoire de la Famille Impériale»;

4. Mme Natalia Narotchnitskaïa, présidente de la Fondation de la perspective historique

Participants du côté russe:

1. Mme Elena Kalnitskaya, directrice générale du Domaine national de Peterhof;

2. Mme Olga Khomova, directrice générale de la Capella académique de Saint-Pétersbourg;

3. M. Victor Léonidov, bibliographe de la Maison des russes de l’étranger

13h00 Pause-café

15h00-17h00 Table ronde «La place de l’émigration russe dans la conservation des liens spirituels entre la Russie et la France au XX-XXI siècles» Amphithéâtre du Centre

Modérateur: M. Vadim Duda, directeur de la Bibliothèque de la littérature étrangère

Intervenants:

1. M. Victor Léonidov, bibliographe de la Maison des russes de l’étranger; 2.

M. Alexandre Troubetzkoï, président de l’Union de la Garde impériale russe;

3. M. Dimitri Schakhovskoy, président de l’Union de la noblesse; Projet au 01.12.2017 2

4. M. Dimitri de Kochko, président de l’association «France-Oural»;

5. Mme Irina Krivova, présidente de l’Union des russophones de France;

6. M. Yves Hamant, professeur à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense

Participants du côté russe:

1. Mme Anna Gromova, présidente du conseil de supervision de la Fondation «Société éducative d’Elisabeth et de Serge»;

2. Mme Elena Kalnitskaya, directrice générale du Domaine national de Peterhof;

3. M. Alexandre Kobak, directeur de la Fondation Dimitri Likhachev;

4. Mme Natalia Narotchnitskaïa, présidente de la Fondation de la perspective historique;

5. Mme Olga Khomova, directrice générale de la Capella académique de Saint-Pétersbourg.

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PROGRAMME de la clôture de l’Année franco-russe

du tourisme culturel 2016-2017

Les jeudi 7 et vendredi 8 décembre 2017

Jeudi 7 décembre

14h00 – 14h45: Ouverture du Forum russo-français du tourisme et du patrimoine culturel. Séance plénière (Amphithéâtre du Centre)

Intervenants :

1. S.E.M. Alexey Meshkov, ambassadeur de la Fédération de Russie en République Française;

2. Mme Alla Manilova, vice-ministre de la Culture de la Fédération de Russie;

3. M. Laurent Bili, directeur général de la mondialisation, de la culture, de l’enseignement et du développement international du M.A.E. de la République Française;

4. Mme Florence Mangin, directrice de l’Europe continentale du M.A.E. de la République Française; Projet au 01.12.2017 3 14h45-15h00

5. Mme Elena Kalnitskaya, directrice générale du Domaine national de Peterhof;

6. Mme Anne-Isabelle Vignaud, directrice adjointe de la Direction du Développement culturel et des publics du Centre des monuments nationaux

Point de presse pour les intervenants de la séance plénière.

I5h00 – 17h00 Panel: Itinéraires culturels russo-français. Questions de la coopération des milieux d’affaires du tourisme russes et français. (Amphithéâtre du Centre)

Modérateur: Mme Alla Manilova, vice-ministre de la Culture de la Fédération de Russie

Intervenants:

1. M. Philippe Faure, président du Conseil d’administration de l’agence «Atout France»;

2. M. Nicolas Monquaut, chargé de mission Tourisme Culturel auprès du Secrétaire général du Ministère de la Culture;

3. Mme Elena Kalnitskaya, directrice générale du Domaine national de Peterhof;

4. M. Thierry Gausseron, administrateur général du musée national des châteaux de Versailles et de Trianon;

5. M. Alexandre Kobak, directeur de la Fondation Dimitri Likhachev;

6. M. Hervé Dejean de la Bâtie, conseiller diplomatique à la Mission du Centenaire de la Première Guerre mondiale

7. Mme Natalia Metelitsa, directrice exécutive du Musée de l’Art théâtral et musical de Saint-Pétersbourg;

8. Mme Elena Bogdanova, directrice du Domaine national de Kiji;

9. M. Sergueï Nekrasov, directeur du Musée national de Russie A.Pouchkine;

10. Mme Natalia Marzoeva, président du Festival «Les Saisons de la Gastronomie»;

11. M. Mikhail Ouchakov, directeur de l’Association nationale des offices du tourisme de la Russie;

12. Mme Inessa Korotkova, directrice du bureau «Atout France» en Russie;

13. Mme T.Maltseva, directeur du développement de l’agence touristique «AMSLAV»

17h00 – 18h00 Séance de la présentation de la Coupe du monde de football 2018.

Modérateur: Mme Nana Gvitchia, directrice adjointe du Comité du développement du tourisme de Saint-Pétersbourg Intervenants:

1. M. Alexandre Djordjadze, directeur du Département du Comité d’organisation de la Coupe du monde de football FIFA 2018 en Russie;

2. M. Vladimir Popkov, vice-gouverneur de la région de Volgograd;

3. Mme Svétlana Zagrébina, vice-ministre du Tourisme de la région de Kaliningrad;

4. M. Pascal Mas, conseiller du représentant plénipotentiaire de la République de Tatarstan en France;

5. Mme E.Karaseva, employée du ministère du développement économique de la région de Rostov;

6. M. A.Tcherednitchenko, représentant de l’office à Paris du Comité de candidature EXPO-2025 de la ville d’Ekaterinbourg de la région de Sverdlovsk (Amphithéâtre du Centre)

19h30 – 21h00 Concert «Ambassade de la maîtrise» Amphithéâtre du Centre

Vendredi 8 décembre 

10h00 – 11h30 Echanges. Сontacts au format B2B (Foyer de l’amphithéâtre du Centre)

11h30 – 12h30 Séminaire «Engineering dans le domaine du tourisme» (Amphithéâtre du Centre)  Modérateur: Mme Inessa Korotkova, directrice du bureau «Atout France» en Russie

Participants:

1. Mme Corinne Lespinasse-Taraba, sous-directeur ingénierie de l’agence «ATOUT France «Ingénierie et développement des territoires»»;

2. M. Mikhaïl Ouchakov, directeur de l’Association nationale des offices du tourisme de la Russie;

3. Mme Ekaterina Chadskaya, directrice de l’office Nord-Ouest de l’Union de l’industrie du tourisme de la Russie;

4. M. Alexandre Sirtchenko, adjoint au directeur général TUI Russie&CEI;

5. Mme Svétlana Zagrébina, vice-ministre du Tourisme de la région de Kaliningrad.

12h30 – 14h00 Pause-café Foyer de l’amphithéâtre du Centre

14h00 – 16h30 Conférence « Pèlerinage des Russes et des Français vers les lieux sacrés orthodoxes» Amphithéâtre du Centre

Modérateur: M. Yuri Minulin, directeur général du service de pèlerinage «Radonegh» / M. Miguel Palacio, conseiller du directeur de la Bibliothèque de la littérature étrangère

Intervenants:

1. Mme Anna Gromova, présidente du conseil de supervision de la Fondation «Société éducative d’Elisabeth et de Serge»;

2. M. Vladimir Dervenev, chef du service de pèlerinage du Diocèse de Saint-Pétersbourg;

3. M. A.Novikov, assistant du responsable du Centre de pèlerinage de la Laure de la Trinité-Saint-Serge;

4. M. Vadim Volkov, ministre du tourisme de la région de Lipetsk;

5. Mme Elena Péreskokova, ministre du tourisme de l’administration de la région de Vladimir;

6. Père Nicolas (Nikichine), responsable du service des pèlerinages du Diocèse de Chersonèse;

7. M. A.Maslov, représentant du Diocèse de Chersonèse.

16h30 – 19h00 Temps libre

18h00 Départ de la délégation russe à l’ambassade de la Fédération de Russie.

19h00 – 20h30 Cérémonie solennelle de clôture de l’Année russo-française du tourisme culturel 2016-2017 Concert du groupe instrumental «BIS-KVIT».

L’inscription est obligatoire: ambrusbranly@mail.ru

26
Sep

3ème édition salon du Livre Russe, Quai Branly

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

3ème Salon du Livre russe

du vendredi 6 octobre au dimanche 8 octobre 2017

Centre Spirituel et Culturel orthodoxe Russe de Paris

 

Que reste-t-il de la Révolution de 1917 ?
Un siècle plus loin, que reste-il d’un événement qui a façonné l’histoire du vingtième
siècle, se propageant par vague dans l’ensemble des pays du monde.
À l’heure d’une mondialisation qui semble avoir balayé toute idée révolutionnaire, la
question mérite un large débat transdisciplinaire qui interrogera des historiens, des
philosophes, des économistes, des auteurs et des journalistes, russophones et
francophones, proposant une lecture du présent sous le prisme d’un passé qui
pourrait remonter à la surface compte tenu des disparités de richesse croissantes dans
le monde d’aujourd’hui. Et si l’histoire recommençait ?

A cette occasion concert exceptionnel

samedi 7 octobre à 20h

dans l’auditorium du centre.

Totalement apolitique, le salon Russkaya Literatura a l’ambition de fortifier ce
dialogue littéraire si riche que la Russie entretient avec la France depuis trois siècles et
de présenter la vie littéraire russe d’aujourd’hui en réunissant dans un même lieu des
auteurs, des éditeurs des deux pays, des libraires, spécialistes et des traducteurs.
Le Comité littéraire franco-russe qui est à l’initiative de cet évènement n’a cessé
depuis sa création en 2007 de créer des liens et des passerelles entre nos deux littératures. Il est à l’origine de nombreuses manifestations et rencontres entre
écrivains, tant en France qu’en Russie.

Des tables rondes, présentations de livres, conférences et signature seront
organisées à cette occasion. Des expositions, des lectures poétiques, des concerts et des projections
viendront renforcer cette offre culturelle.

LISTE DES AUTEURS invités

PROGRAMME

Vendredi 6 octobre 2017

AUDITORIUM

18h : “Histoire secrète de la Révolution russe” : 100 documents d’archives inédits présentés par Victor Loupan, auteur du livre „Histoire secrète de la Révolution russe“. Секретная история Русской революции : сто документов из неизданных архивов в представлении Виктора Лупана, специалиста по русской истории, автора одноименной книги.  

19h : Inauguration du salon en présence du ministre de la communication de la Fédération de Russie, Monsieur Mikhail Seslavinsky et de de S.E. ambassadeur de la Fédération de Russie en France, Alexandre Orlov.

Церемония открытия Салона в присутствии Михаила Сеславинского, руководителя Федерального Агенства РФ по печати и массовым коммуникациям и Александра Орлова, посла Российской Федерации во Франции.

 

ESPACE LIVRE

18h : Lyane Guillaume présente son dernier ouvrage “Mille et un jour en Tartarie“,une évocation de l’Ouzbékistan à travers les femmes de ce pays. Лиан Гийом представит свою книгу “Тысяча и одна ночь Татарии”, открытие Узбекистана, через судьбы женщин этой страны.

SALLE DE CONFERENCE

15h :  Les contes utiles:  atelier présenté par Elena Zhurek, écrivain et psychologue. “Полезные сказки от Елены Журек”.  Ателье детского писателя,  психолога Елены Журек.

 

Samedi 7 octobre 2017

AUDITORIUM

12h:  Piotr Alechkovsky son livre « Forteresse » présente la situation actuelle de la restauration de patrimoine en Russie. Петр Алешковский представит свою книгу “Крепость” – рассказ о ситуации, сложившейся сегодня в России в реставрации памятников старины.

12h40:  “Voyager le coeur ouvert”. Varlamov nous parle de ses rencontres lors de ses voyages en Russie et à travers le monde, de ses voyages à travers l’histoire,  l’âme humaine et la mémoire.

“Путешествие с открытым сердцем” Алексей Варламов расскажет о своих встречах с интересными людьми в России и о том, как эти сюжеты отражаются в его книгах.

13h00: Agent litteraire, Irina Goriunova présentera les livres de Tatiana Bogatireva, Irina Vitkovskaya, Elena Gordina et Svetlana Vasilenko.  Литературный агент Ирина Горюнова представляет книги Татьяны Богатыревой, Светланы Василенко Ирины Витковской и Елены Гординой. 

 

14h: Art et Révolution : une expérience singulière,  avec la participation de Nicolas Liucci-Goutnikov, conservateur au Musée national d’art moderne / Centre Pompidou, d’Alain Gesgon qui présentera sa collection unique d’affiches anciennes (Ocna Rosta, Demi Moor, Viktor Deni ), Catherine Bertho, auteur du livre “Révolution, 100 ans d’octobre rouge”. Modérateurt Alin Siciliano

16h: La guerre civile russe (1917—1922) et les émigrés de la Révolution  avec  Alexandre Jevakoff, auteur du livre “La guerre civile russe (1917—1922)“ et Sophiе Hasquenoph, auteur de “Les français de Moscou face à la révolution russe“. “Гражданская война и эмиграция” при участии Александра Жевакофф, автора книги “Гражданская война в России (1917-1922) ” и Софи Аскеноф, автора книги “Французы в революцию в Москве”.

17h: Vladimir Rekchan: ses livres et ses chansons: dédicace à la Révolution russe. Концерт Владимира Рекшана: книги и песни, столетию русской революции посвящается.

18h: Les succès littéraires de l’année 2016—2017 en  Russie:   avec Piotr Alechkovski, Prix Booker Russe 2016, Valery Bochkov, Youlia Zaitseva, Victor Erofeiev, Ingvar Korotkov, Alexandre Melihov, Vladimir Rekchan, Alexei Varlamov.  Moderateur: Irina Goriunova.” Литература России в 2016-2017 гг. при участии Петра Алешковского – лауреата премии Русский букер 2016, Валерия Бочкова, Виктора Ерофеева, Юлии Зайцевой, Ингвара Короткова, Александра Мелихова, Владимира Рекшана, Алексея Варламова. Модератор: Ирина Горюнова.

20h: Concert de romances russe de “l’âge d’argent“. Youlia Bouslenko-soprano,  Yana Younker-piano, direction artistique-Elena Nesterova

SALLE DE CONFERENCE

11h : Comment la littérature pour les enfants est devenue une  affaire sérieuse avec Kira Sapgir, écrivain, poète et traductrice. “Как детская литература стала серьезным делом”. Встреча с Кирой Сапгир – поэтессой, писательницей, переводчиком.

11h45 : Irina Filippova présentera son livre « Les champignons pas comme les autres » avec leur démonstration. Ирина Филиппова представит свою книгу « Необычные грибы » с их демонстрацией.

12H30 Les contes utiles:  atelier présenté par Elena Zhurek, écrivain et psychologue. Ирина Филиппова представит свою книгу « Необычные грибы » с их демонстрацией.

12h50:  Lire ou ne pas lire avec Ludmila Sukhostavetz, auteur de livres pour enfants, poète.  “Читать или не читать”.  Встреча с Людмилой Сухоставец, поэтессой, детским писателем.

13h20: Irina Kudesova présentera son 4e roman “Kokliko, le journal intime de Lili, une histoire d’amour qui changera votre vie et fera rougir votre maman”. Présence spéciale de la dessinatrice qui a illustré le journal. Ирина Кудесова представит свой 4-й роман “Коклико. Дневник Лили” : история любви, которая изменит вашу жизнь и заставит краснеть вашу маму. С участием художницы, иллюстрировавшей дневник. Буктрейлер – на www.kokliko.ru

14h: Elena Minkina-Taitcher. L’histoire de la Russie du XXème siècle à travers une saga familiale. La vie, grâce à l’histoire et malgré elle. Елена Минкина-Тэтчер. «История России двадцатого века в семейной саге. Жизнь благодаря и вопреки”.

14h40: Lectures poétiques : Geneviève Dispot , Anna Nelidova, Elena Truuts, Svetlana Vasilenko. Поэтические чтения: Светлана Василенко, Женевьева Диспот, Анна Нелидова, Ольга Семенова, Елена Труутс. 

15h20: Dmitri Birman présentera son livre « Les gens étranges ». Дмитрий Бирман представит свою книгу “Странные люди”.

16h: Alexandre Melikhov. “Et ils ne recevront jamais leur dû”, histoire d’une famille juive qui reflète le destin de la Russie après 1917. Александр Мелихов. « И нет им воздаяния » – история еврейской семьи, в которой отражена судьба России, рожденной в 1917 г. 

16h30: Herman Sadoulaev.  Chevaliers et monstres face au “monde russe” : problèmes de la littérature russophone aux pays des frontières de la Russie. Герман Садулаев. Витязи и чудовища в пограничье “русского мира” : проблемы русскоязычной литературы национальных окраин России. 

 

17h15: Andrei Astvatsatourov présentera son livre “Les gens à nu” (ed. Macha Publishing). Андрей Астватцатуров представит свою книгу ” Люди в голом”.

 

18h: Emelian Markov. L’age de rubis dans les romans d’Emelian Markov (« Troisième pas »,

« Le masque »). Емельян Марков. Рубиновый век в романах Емельяна Маркова  (« Третий ход », « Маска »). 

 

17H00:

Concert de Vladimir Rekchan 

Dédicace à la Révolution russe.

18h00: Les succès littéraires de l’année 2016-2017 en  Russie: avec Piotr Alechkovski, Prix Booker Russe 2016, Valery Bochkov, Youlia Zaitseva, Victor Erofeiev, Ingvar Korotkov, Alexandre Melihov, Vladimir Rekchan, Alexei Varlamov.  Moderateur: Irina Goriunova.

20h00: Concert de romances russes sur les paroles des poètes de “l’âge d’argent”.

Youlia Bouslenko-soprano,  Yana Younker-piano, direction artistique-Elena Nesterova. 

 

Dimanche 8 octobre 2017

AUDITORIUM

13h : Rencontre avec l’écrivain Alexei Ivanov présenté par Alexei Varlamov. Histoire avec la géographie dans l’ oeuvre d’Alexey Ivanov.

14h : La Russie dans le monde littéraire français en 2016—2017: les livres des auteurs russes traduits en France et les livres des auteurs français inspirés par la Russie avec la participation de Andrei Astvatsatourov , Peutr Alechkovsky, Cedric Gras, Erik Orsenna, Olivier Rollin, Herman Sadoulaev. Modérateur: Hélène Mélat.

16h : “100 ans plus tard, un nouveau regard sur la révolution de 1917” avec Alexandre Jevakhoff.

18H: “Les femmes russes” avec la participation de Maureen Demidoff, auteur de «La Tête et le cou, Histoire de femmes russes».

SALLE DE CONFÉRENCE

12h :   “Lire ou ne pas lire” avec Ludmila Sukhostavetz, auteur de livres pour enfants.

12h40 : “Qui habite dans la forêt d’émeraude?”, atelier présenté par Elena Zhurek, écrivain et psychologue.

13h20 : ” Pourquoi la littérature jeunesse russe peut-elle être intéressante pour le public français?”  avec Piotr Vlassov, auteur de livres pour enfants.

14h : Jean-Louis Gouraud  présente son dernier livre «Petite géographie amoureuse du cheval».

14h45 : Youlia Zaitseva. «Dans les débris de la Sibérie» :présentation de l’essai d’Alexeï Ivanov et de Youlia Zaïtseva intitulé «Débris».

15h30 : Marina Jorgensen : « Bonheur comme moyen de voyage »

16h15 : Yves Gauthier  présente  “Souvenez-vous de Gelé“.

17h : Valery Botchkov: « Chronique de l’Apocalypse russe »

17h45 : Ingvar Korotkov présente son livre “L’enfant soviétique le plus heureux du monde : histoires d’enfance, photographies d’époque

19H:   Lessya Tyshkovskaffre ses chansons sur les paroles de B.Pasternak, M. Tsvetaeva, A. Akhmatova, J. Brodsky, V. Amoursky et L.Tyshkovska.

 

 ENTREE LIBRE

Un lieu prestigieux :
Le Centre spirituel et culturel orthodoxe de Paris, réalisé par le cabinet d’architecture Wilmotte, a été inauguré octobre 2016 est un témoignage des liens culturels et humains qui unissent nos deux pays. La mission du centre est de faire connaître à un large public la richesse culturelle et spirituelle de la Russie, de promouvoir l’apprentissage de la langue russe en France, tout en contribuant au développement des relations franco-russes. Le complexe de quatre bâtiments, installé sur l’ancien site parisien de Météo France, occupe désormais un terrain de plus de 4 000 m2. Il abrite notamment une librairie, une salle d’exposition ou encore une école bilingue franco-russe et la cathédrale orthodoxe de la Sainte- Trinité, surmontée de ses cinq bulbes dorés.

 

Centre Spirituel et Culturel russe à Paris

1 Quai Branly, 75007 Paris

RER: Alma Marceau

Métro: Alma Marceau

Horaires d’ouverture :

Vendredi 6 octobre: 15h-20h

Samedi 7 octobre: 10h30-20h

Dimanche 8 octobre: 10h30-20h

Plus d’informations sur : https://www.russkayaliteratura.fr/

 

12
Sep

Éxposition “Trésors des tsars moscovites” quai Branly

   Publié par: artcorusse   dans Brèves

Éxposition “Trésors des tsars moscovites”

 au Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe russe

5 septembre 2017 au 21 septembre 2017

 

La collection présente des dessins des insignes d’Etat conservés dans le Palais des Armures du Kremlin. Les aquarelles réalisées par le peintre d’histoire Fedor Grigoriévitch Solntsev montrent des couronnes des tsars, des sceptres, des orbes, des croix utilisés lors du sacre des tsars et des cérémonies d’honneur.

Fedor Grigoriévitch Solntsev (1801-1892) né à-Verne Nikoulski non loin de Ribynski, peintre russe et restaurateur, historien, spécialiste en archéologie d’art, académicien et professeur de peinture d’histoire, il était à l’origine du style dit “russe” ou “russo-byzantin”.

Mitre du patriarche Tikhon
Couronne du Khan de Kazan

Entrée libre!

Les 16 et 17 septembre dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine à Paris les horaires d’ouverture seront de 10h.00 à 18h.00.

Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe russe

1 quai Branly, 75007  Paris

Ouverte au public de 12h.00 à 14h.00 et de 15h.00 à 19h.00 tous les jours,sauf le lundi.

Exposition

“Casse-Noisette”

de Mihaïl Chemiakine

au Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe

20 décembre 2016 – 15 janvier 2017

expo chémiakine

Mihaïl Chemiakin est né le 4 mai 1943 à Moscou. Il grandit en Allemagne de l’Est où officiait son père, militaire de l’armée soviétique. Sa famille retourne en Russie en 1957. Mihaïl Chemiakin intègre le collège spécial de l’académie d’art Répine, à Léningrad (Saint-Pétersbourg). Il est renvoyé pour non-conformisme aux normes de l’art réaliste socialiste. Il subit un internement psychiatrique, sort réservé à bon nombre de dissidents idéologiques. En 1967, l’artiste fonde le Groupe de Saint-Pétersbourg. Avec le philosophe Vlamidir Ivanov, il est l’auteur des principes d’un « synthétisme métaphysique ».
En 1971, Chemiakin fut forcé par les autorités soviétiques à quitter l’U.R.S.S. Il s’installe à Paris. Il publie « Apollon 1977 », livre sur les différentes facettes de l’art ignoré en URSS. En 1981, il émigre à New York. En 1989, se tient la première rétrospective de ses œuvres depuis son exil, à Moscou, suivis d’autres expositions, et notamment l’installation de sculptures monumentales, comme celle de Pierre Le Grand à Saint-Petersbourg ou à New York, ou celle représentant la déesse de la fertilité Cybele. Chemiakin, peintre et sculpteur, reçoit en 1994 l’Ordre de Chevalier des Arts et Lettres du ministre de la Culture en France. Ses études sur l’art lui valurent cinq diplômes de docteur Honoris causa.

À partir de 1990, Chemiakin se tourne aussi vers l’Opéra et réalise en 2001 les costumes et décors d’une nouvelle version du ballet “Casse-Noisettes” de Tchaikovsky pour le Théâtre Mariinsky de Saint Petersbourg, “La Noisette Enchantée” en 2005 et “Coppelia” en 2010.

Depuis 2007, Chemiakin est de retour en France où il installe son atelier et sa bibliothèque de recherche.

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Centre Culturel et Spirituel Orthodoxe Russe

Entrée, quai Branly, 75007 Paris

Ouvert tous les jours sauf le lundi de 11h à 13h et de 14h à 18h

Dimanche 31 décembre de 11h à 13h

Fermeture exceptionnelle le 1 janvier 2017

Du samedi 26 novembre au mercredi 14 décembre 2016

Centre culturel et spirituel Orthodoxe russe, du quai Branly

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Des icônes parmi les chefs-d’œuvre du père Grégoire (Kroug) et de Léonide Ouspensky

Sont exposée au Centre culturel et spirituel Orthodoxe russe, du quai Branly, entrée 2 avenue Rapp

Les peintres d’icône, souvent appelés iconographes, car ce terme provient du grec ancien ikon : image, et graphein : écrire.

Le Père Grégoire Krug, dans la vie Gueorguiï Ivanovitch Krug, est né le 23 décembre 1906/ 5 janvier 1907 en Russie à St Petersbourg dans une famille d’un industriel d’origine suédoise. Sa mère était orthodoxe (née à Mourom, nom de jeune fille Souzdalsteva) mais son père était protestant et le jeune garçon est élevé dans la foi luthérienne.

Entre 1916-1917 il fait ses études au lycée K.Mai de St Petersbourg. En 1921 la famille déménage en Estonie. Le garçon étudie l’art graphique auprès du professeur G.G.Rheindorf (de 1926 à 1928) et reçu parmi les meilleurs à l’école des Arts appliqués de Tallinn. Deux de ses eaux-fortes peintes pour l’exposition de fin d’études sont alors acquises par le musée de la ville de Tartu. Il poursuit les études de peinture dans la classe du professeur Rink à l’école privée d’Arts graphiques « Pallas ». Gueorguiï étudie parallèlement la musique classique ayant hérité de sa mère une oreille parfaite (la presse souligne à l’époque son interprétation de J.S. Bach).

Père Grug
Il est attiré par la vie spirituelle et intègre l’Association des Etudiants Chrétiens Russes en Estonie. A 19 ans sous l’influence de ses rencontres avec l’archiprêtre Lev Liperovsky du monastère de la Dormition de la Mère de Dieu de Pétchory de Pskov, il se convertit à l’orthodoxie (1926). En 1931 il part à Paris pour perfectionner ces techniques artistiques auprès de N.D.Milioti avec un groupe d’étudiants de l’Académie Russe de Peinture qui avait dû fermer à ce moment là à cause de problèmes financiers. C’est alors qu’il fait la connaissance avec Léonide Ouspensky, iconographe et théologien russe, dont il gardera en amitié jusqu’à la fin de sa vie.

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Il peint de paysages des environs de Paris, de dessins de vieilles églises, d’un cycle d’aquarelles pour illustrer «Le Nez» de N.Gogol, de panneaux décoratifs (peints avec Goncharova ).En 1935 avec l’aide d’Ouspensky, il participe à la 1ère étape de la peinture des fresques de l’église des Trois Saints Heriarques à Paris. A la fin des années 30 il peint avec Ouspensky la chapelle de la Protection de la Vierge dans une ferme russe à Grosrouvre. Cette chapelle a disparu, son iconostase et ses peintures murales sont connues grâce aux photos d’archive de Léonide A. Ouspensky.En 1948 suivant les conseils du recteur de la paroisse de Vanves et de son père spirituel, le père Serge (Chevitch), il prend l’habit et le nom de Grégoire (en l’honneur de l’iconographe Saint Grégoire de la Laure de Kiev). Après la prise d’habit il s’installe à l’ermitage du St Esprit au Mesnil St Denis.

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L’œuvre la plus importante de sa vie sont les fresques de l’église du Saint Esprit de Le Mesnil Saint Denis qui ont connus énormément de retouches et d’améliorations à partir du début des années 50 jusqu’à 1968.

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Léonide Ouspensky

Léonide Ouspensky est né le 8 août  1902 à Golaya Snova (aujourd’hui Golosnovka) dans la partie Nord du gouvernement de Voronèje, à soixante-dix kilomètres de la ville de Zadonsk, en Russie. On lui donna le nom d’un saint commémoré en Russie le jour de sa naissance.

Membre d’une famille de propriétaires terriens, Léonide Ouspensky s’était engagé dans les rangs de l’Armée Rouge. Fait prisonnier par les Blancs, il échappe de peu à la mort. Il travaille un temps comme ouvrier en Bulgarie, puis s’installe en France en 1926. Il est venu s’établir à Paris en 1929 à la suite de la révolution russe.

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Léonide Alexandrovitch Ouspensky, au travail, dans son petit appartement atelier du 36, rue Bréguet, dans le XIème arrondissement à Paris.

Il résida à Paris où il fut artiste-peintre à Montparnasse; il s’y fit connaître comme un peintre de talent avant de redécouvrir l’icône (par Georges Ivanovitch Krug, le futur moine Grégoire ( Krug)) et de lui consacrer toute sa vie.

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Pendant quarante ans, Léonide Ouspensky enseigna l’art de l’icône à des élèves venus du monde entier. Il a laissé de nombreuses icônes dispersées dans des collections privées et des fresques, notamment celles de l’église russe des Trois Hiérarques de la rue Pétel (Paris) et de l’église de la paroisse “Notre Dame Joie des Affligés et Sainte Geneviève” (Paris). Son épouse Lydia (décédée à Paris en octobre 2006 à l’âge de 99 ans) fut sa fidèle collaboratrice pour ses publications. Il est mort dans la nuit du 11 au 12 décembre 1987.

 Centre culturel et spirituel Orthodoxe russe du quai Branly

entrée: 2 avenue Rapp 75007 Paris

Métro : Alma Marceau,  RER Pont de l’Alma
Ouvert: de 10h à 17h tous les jours sauf lundi.

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Bénédiction du carillon

de la Cathédrale Russe

Quai Branly, juillet 2016

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Une partie du carillon à dix cloches, après la pose des bulbes en mars (CLIQUEZ)

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Le carillon composé de dix cloches a été béni par l’Archéparque Nestor de Chersonèse.

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Monseigneur Nestor de Chersonèse

19
Mar

Pose des coupoles sur la future cathédrale quai Branly

   Publié par: artcorusse   dans Informations

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Samedi 19 mars 2016 en présence du Prince Dimitri Romanov et des instance religieuses orthodoxes, Mgr Nestor, Mgr Michel, parmi les officiels qui ont pris la parole lors de la cérémonie de pose figuraient, côté français, le secrétaire d’État chargé des relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen, et, côté russe, l’ambassadeur de Russie Alexandre Orlov ainsi que le vice-premier ministre russe Sergueï Prikhodko, il y a eu la  bénédiction des croix et la pose la plus grande des coupoles sur les cinq coupoles prévues sur le toit de cette future église (cathédrale) orthodoxe de la Sainte Trinité, quai Branly. C’est l’élément clé de l’architecture du bâtiment, celle qui accrochera en premier le regard des passants. Jean-Michel Wilmotte, l’architecte, en parle comme « un phare urbain dans le paysage parisien »… Construites par Multiplast, une entreprise vannetaise et acheminées par convoi exceptionnel à Paris, ces coupoles sont constitués de vingt pétales qui ont été dorés.

Ce samedi, uniquement la coupole centrale a été posée à 37 mètres, elle pèse neuf tonnes, fait 12 mètres de haut et 11 m de diamètre, dorée à la feuille d’or. Il a fallu une semaine pour la plus grande des coupoles et pas moins de 90 000 feuilles d’or, larges de 8 cm sur 8 cm, pour couvrir une surface de 600 m2. Technique très particulière menée par deux salariées des ateliers parisiens Robert Gohard, qui ont travaillé sur le dôme de l’Hôtel des Invalides et la place de la Concorde à Paris, ou encore la statue de la Liberté à New York. L’opération de la pose a pris toute la matinée, les quatre autres coupoles de six mètres de diamètre et de six mètres de haut seront posées ultérieurement.

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Fabrication de la grande coupole  chez Multiplast

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Emplacement des coupoles.©Alexis Tchertkoff

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Montage sur place de la grande coupole pétale par pétale, boulonnés et soudés, arrivées à Paris par convoi spécial de Vannes.

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Croix qui seront placées sur les coupoles,  représentant les quatre évangélistes et le Christ.©Alexis Tchertkoff

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Bénédiction des croix par Mgr Nestor. ©Alexis Tchertkoff

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Grande coupole au sol.©Alexis Tchertkoff

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Levage de la grande coupole.©Alexis Tchertkoff

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Arrivée sur la zone de dépôt.©Alexis Tchertkoff

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Pose et mise en place de la grande coupole. ©Alexis Tchertkoff

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Pose de la croix sur la grande coupole centrale.©Alexis Tchertkoff

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Approche de la croix du sommet de la coupole.©Alexis Tchertkoff

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Ajustement de la croix sur la coupole.©Alexis Tchertkoff

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Mise en place de la croix.©Alexis Tchertkoff

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Le protodiacre Alexandre Kedroff devant la coupole  coiffée de sa croix. ©Alexis Tchertkoff

Vue en direction de la Tour Maine Montparnasse

Voir sur Youtube le reportage filmé de RT France : (CLIQUEZ)

A 45mn 40, discours officiels : Bernard Mounier président de la société Bouygues Bâtiment Ile de France,  le vice-premier ministre russe Sergueï Prikhodko (à 52mn30), Jean-Michel Wilmotte architecte du projet (à 1h00mn37), Jean Marie Le Guen, secrétaire d’état auprès du Premier ministre (à 1h08mn53).

1
Sep

Galina OULANOVA au CSCOR Paris

   Publié par: artcorusse   dans Informations

Exposition exceptionnelle de photographies avec

Galina Oulanova

“L’âme du  mouvement – le mouvement de l’âme”

Jeudi 1er au 30 vendredi septembre 2022

CSCOR, 75007 Paris


L’exposition photo consacrée à Galina Oulanova a été élaborée par le Musée théâtral d’état A. Bakhrouchine en utilisant sa riche collection photographique.
Galina Sergueïevna Oulanova (Галина Сергеевна Уланова) est née en 1910 à Saint Pétersbourg, décédée en 1998 à Moscou, dans une famille de  danseur, Elle commence au ballet Kirov de Léningrad en 1928 une carrière qui se poursuit au ballet du Bolchoï de Moscou de 1944 à 1960. Elle est la première ballerine d’URSS à recevoir le titre de Prima ballerina assoluta, conféré autrefois du temps des tsars à Mathilda Kschessinska. Elle quitte la scène en 1960, mais reste une des enseignantes du Théâtr Bolchoï.

Première danseuse en 1931, elle triomphe dans Giselle (1932), dans Roméo et Juliette (1940). Prima ballerina en 1944, elle rejoint le Bolchoï, où elle crée La Fontaine de Bakhtchissaraï (Assafiev, Zakharov) en 1944 et La Fleur de pierre (Prokofiev, Lavrovski) en 1954.

* « Une déesse ordinaire », disait Alexeï Tolstoï à propos d’Oulanova.
« Une personne d’une autre dimension » l’appelait Sergueï Eisenstein.
« Le génie du ballet russe, son âme insaisissable, sa poésie inspirée » –
Sergei Prokofiev.

Elle a interprétée les rôles d’Odette-Odile dans Le Lac des cygnes et de Cendrillon. Dès 1962  elle se consacre à la formation des étoiles à l’école  du Bolchoï.

Galina Oulanova fut la danseuse russe la plus prestigieuse de sa génération, une interprète d’une grande élévation qui sut lier expressivité et sobriété. Elle profita du travail d’épuration du style théâtral, adoptant des demi-gestes qui coupent l’emphase. Détachée de tout prosaïsme, dans Giselle, elle dansait jusqu’au moindre geste, interprétant avec naturel le passage de la joie au malheur.

Le musée du théâtre central d’État AA Bakhrouchine est un musée de Moscou dédié au théâtre. Il a été fondé en 1894 par le marchand et philanthrope russe Alexey Bakhroushine.
La Grande Encyclopédie soviétique le caractérise comme le plus grand musée de théâtre au monde. Ses collections sortent rarement de Russie.

Centre Culturel et Spirituel Orthodoxe Russe
1 Quai Branly, 75007 Paris

Ouvert du mardi au dimanche de 14h à 19h
 
Lieu : Salles d’exposition aux 1er et 2ème étages du bâtiment Branly
 
Entrée libre
 
ACCÉS : Métro Alma-Marceau (ligne 9)
RER C : Pont de l’AlmaOuvert du mardi au dimanche de 14h à 19h
14
Août

Exposition Dentelles , au CSCOR de Paris

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

Exposition Artistique
 
“Les Dentelles”

du dimanche 14 au dimanche 28 août 2022.
 
Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe, 75007 Paris
 
ENTRÉE  LIBRE
 
 
L’exposition présentera des objets en dentelles uniques crées par des dentellières russes utilisant de différentes techniques, des esquisses originales de dentelles, des peintures et dessins d’artistes, inspirés par l’élégance et la légèreté de l’art de la dentelle, des vidéos sur leur histoire
et le processus de leur fabrication.
 
Le tissage de la dentelle est une démonstration exceptionnelle de la culture populaire russe. Les maîtres russes dans ce domaine ont acquis un savoir-faire remarquable pour créer des œuvres sophistiquées. 
 
La dentelle est un objet textile sans base tissée, dans lequel l’ornement ajouré et le dessin sont formés par un entrelacement des fils. Le mot « dentelle » en russe a deux significations : il fait référence au mot «entourer» (quand il s’agit de la garniture d’un objet avec une bordure en dentelle) il est aussi employé pour un produit ajouré à motifs qui sert pour décorer des vêtements ou des objets. 
 
On considère que la technique de la broderie à fuseaux
a été inventée en Italie et de là s’est répandue dans toute l’Europe.
En Russie, les motifs ajourés étaient connus au Moyen Âge, mais ils étaient principalement utilisés dans l’architecture – dans la construction
des édifices religieux. L’histoire de la dentelle russe a commencé grâce à Pierre le Grand. Selon une légende, en 1725, il a fait venir 30 dentellières de la province néerlandaise de Brabant et les a installées à Moscou,
dans le couvent de Novodievitchi. Ainsi l’art de la dentelle a commencé
à se répandre à travers la Russie.
 
Deux villes sont devenues les centres de cet art décoratif traditionnel : 
Vologda et Yelets.
Les deux principaux types de la dentelle russe sont Yeletskoe et Vologodskoe. Les dentellières russes ont révolutionné le tissage de la dentelle – elles ont commencé à fabriquer des produits en forme libre, en imbriquant des ornements les uns aux autres.
Les travailleuses de l’aiguille utilisaient souvent de l’or et de l’argent câblés, tissés et filés avec de la soie, du fil d’or et d’argent ou de la cannetille, et de divers paillettes.
 
 
 
 
On peut citer un fait intéressant :
l’Union soviétique remboursait y compris avec de la dentelle ses dettes
 de prêts-bails après la Seconde Guerre mondiale.
Les dentelles tricotées au crochet avec des aiguilles sont d’une beauté particulière.
 
dans le cadre de l’exposition.
Des master class de tissage de la dentelle seront organisés
Les démonstrations de la technique manuelle traditionnelle
de la dentelle aux fuseaux auront lieu dans la salle de l’exposition
située au 2ème étage du bâtiment Branly :
jeudi 18 août à partir de 16 h (Irina BARASH),
dimanche 21 août à partir de 16 h (Maria BARANOVA*),
mardi 23 août à partir de 16 h (Irina BARASH),
jeudi 25 août à partir de 16 h (Irina BARASH),
dimanche 28 août à partir de 16 h (Irina BARASH).
 

Centre Spirituel et Cultuel Orthodoxe Russe,
1 quai Branly, 75007 Paris

Horaires : du mardi au dimanche de 14h à 19h  ENTRÉE LIBRE
Lieu : Salle d’exposition au 2ème étage du bâtiment Branly
1
Août

Gravures sur Pierre le Grand de Peterhof, MRSC Paris

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

Exposition pour le 350e anniversaire de Pierre le Grand.

« Pierre le Grand dans les gravures de la collection de Peterhof »

Jusqu’au 31 août 2022

Salle de cheminée, Maison Russe des Sciences  et de la Culture,
750016 Paris

L’exposition spéciale de gravures avec l’image de Pierre le Grand provenant des collections du musée-réserve de Peterhof et d’autres musées complétera le programme de la Maison russe à Paris dédié à l’anniversaire du tsar.

L’exposition est complétée par des documents uniques provenant des fonds des Archives de l’Académie des sciences de France, de la bibliothèque Nationale de France, de l’Association des musées nationaux — Grand Palais, des Archives de la politique étrangère de la Fédération de Russie, des archives d’État russes des actes anciens et des collections privées.

La documentation du projet peut âtre déjà connu des parisiens : elle a déjà été présentée au Centre spirituel et culturel orthodoxe russe, Quai Branly à Paris. A l’époque, en 2017, le projet s’appelait « Le Roi à Paris. À l’occasion du 300e anniversaire de la visite de Pierre le Grand en France » et a été réalisé sous l’égide du Ministère russe de la culture, avec le soutien de l’Ambassade de Russie en France et de la Fondation Dmitri Likhatchev.

L’exposition « Pierre le Grand dans les gravures de Peterhof » perpétue la tradition d’un dialogue culturel de 300 ans entre les deux grandes puissances, la Russie et la France, officiellement à partir du deuxième voyage du dernier tsar russe en France en 1717. Organisés à l’occasion du 350e anniversaire de la naissance de Pierre le Grand, célébré à grande échelle en 2022, l’exposition et les autres projets documentaires et historiques de la MRSC à Paris fait découvrir au public ce sujet.

L’exposition aura lieu dans la Salle de cheminée de la MRSC à Paris.

L’entrée est libre.

Maison Russe des Sciences et de la Culture
Salle de cheminée
61 Rue Boissière, 75016 Paris
Tél : 01 44 34 79 79
Contacts : info@crsc.fr

Métro : Boissière (6), Victor Hugo (2)
Bus : 22, 30, 52, 82
Parking : Victor Hugo, Kléber, Longchamp.

28
Juil

Cinéma au CSCOR Paris

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

Projection du long-métrage

” J’ai vingt ans”  Мне двадцать лет

réalisateur Marlen Khoutsiev 1953

jeudi 4 août à 19 h.

 CSCOR, 75009 Paris

Dans la cadre de la rétrospective
Le renouveau du cinéma en URSS 1953 – 1968
le CSCOR vous invite à la projection du long-métrage

 

Réalisé par Marlen Khoutsiev et sorti en 1964.

” J’ai vingt ans” Мне двацать лет
Synopsis : Moscou, début des années 60. Trois jeunes hommes, Sergueï, Slava et Nikolaï, dont les pères sont morts au cours de la Grande guerre patriotique s’interrogent sur le sens de la vie, l’avenir et cherchent leur place dans la société.
le film a obtenu la même année le Prix spécial du jury et
Valentin Popov, l’un des acteurs principaux, – Prix du meilleur acteur
au Festival international du film de Venise (Mostra de Venise).
Durée : 180 min, VOSTF.

 

Considéré comme l’un des chefs-d’œuvre de l’époque, ce long-métrage incarne film les traits caractéristiques du cinéma des années 1960, propres à Antonioni, Fellini, Godard, Resnais et d’autres grands réalisateurs : quête existentielle de la jeunesse, lenteur flottante de la camera, utilisation des décorations naturelles et des sonorités un peu sourdes.

Andreï Tarkovski, grand réalisateur russe, y joue un rôle épisodique et Bella Akhmadoulina, légendaire poétesse russe de la deuxième moitié du XX siècle, y joue elle-même.

ENTRÉE LIBRE SUR INSCRIPTION
 

 Сentre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe, 1 quai Branly
75007 Paris

Inscription obligatoire : cscor@ambrussie.fr

17
Juil

Concert piano, CSCOR

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

Concert exceptionnel
œuvres de

Serge Rachmaninov, Alexis Scriabine

 avec Yakov Ayvaz au piano

Mardi 19 juillet 2022 à 19 h

Cntre Spirituel et Culturel Orthodoxe, 75007 Paris

 

Serge Rachmaninov, (1873 – 1943) . D’après la légende Rachmaninov recevait après chaque concert un bouquet de lilas blanc de la part d’une belle inconnue. Parti à l’étranger, en 1910, épuisé par les concerts qui se succèdent et par la nostalgie de la Russie, Rachmaninov est épuisé nerveusement. Sa femme, qui l’aime, ne peut plus supporter tout cela et décide de le quitter.

Alexandre Nikolaïevich Skriabine (1872-1915), était l’un des rares compositeurs russes à avoir acquis une renommée mondiale et une reconnaissance universelle de son vivant. De nombreuses villes de Russie et de pays étrangers – Moscou, Saint-Pétersbourg, Londres, Paris, New York, Bruxelles, etc. – ont été témoins du triomphe des premières de ses œuvres et de ses concerts. Alexandre Nikolaïevitch Scriabine s’est produit pour la première fois à Bruxelles en 1896, puis le destin a amené le compositeur à plusieurs reprises dans cette ville. Ici, il a vécu pendant deux ans, de 1908 à 1909, ici il a commencé à travailler sur sa brillante création – le poème symphonique «Prométhée. Poème de feu.

Yakov AYVAZ est né le 7 février 1946 dans la ville d’Yevpatoria en Criméedans une famille noble de musiciens professionnels, mère cantatrice d’opéra et père pianiste-compositeur. Yakov a commencé à suivre des cours de musique avec son père dès l’âge de 5 ans.

En 1954, il intègre l’école spéciale de musique de Saint-Pétersbourg pour enfants surdoués. A l’âge de 15-16 ans à cause de son origine noble et parce qu’il ne voulait pas adhérer au komsomol, ce garçon surdoué commence à ressentir une pression de la part de l’administration de l’école et des difficultés de communication avec les professeurs prosoviétiques. Il change d’école et suit des cours à l’école de musique de Rimsky Korsakov. Mais on l’étiquette comme une personne suspecte politiquement, ce qui influence directement sa carrière de musicien. De ce fait, il n’était plus question pour lui d’une carrière de soliste.

L’intelligence, la profondeur incroyable de la reproduction des images musicales; la maîtrise en filigrane de sa technique d’exécution, sa disposition étonnante avec l’idée du compositeur, la palette très riche du timbre sont les traits primordiaux de Yakov. Yakov Ayvaz, c’est sans doute l’un des phénomènes uniques de l’art moderne de l’interprétation du piano qui mérite une grande attention.

Le 3 janvier 2008, Yakov Ayvaz vient inaugurer le deuxième centenaire de  l’établissement prestigieux qu’est la Salle Gaveau, en commençant par une des œuvres parmi les plus difficiles pour un pianiste : la Grande sonate N°29 en si bémol mineur de Ludvig van Beethoven. Il poursuit la soirée avec la Sonate en si mineur de Franc Liszt et joue à huit reprises devant les ovations de la salle enthousiaste.

 

Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe
1, Quai Branly, 75007 Paris
Salle de concert.

Inscription obligatoire sur: crsor@ambrussie.fr

Entrée gratuite.

Métro : Alma Marceau,  
RER : Pont de l’Alma
Bus: 63, 80.

17
Juin

« Le monde aux enfants » au CSCOR

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

40ème Fête de la musique
 
Concert « Le monde aux enfants »

par le Chœur d’enfants Solovii – Rossignols

et le chœur de Neuilly-sur-Seine

chansons classiques et folkloriques russes

mardi 21 juin à 18 h 30.
Centre Spirituel & Culturel orthodoxe russe, 75009 Paris
 

Concert Chœur d’enfants Solovii- Rossignols et De Neuilly-sur-seine

sous la direction d’Olga Rusakova,

Elle a étudié la conduite de chœur au conservatoire d’Almaty et de Novossibirsk. Elle a enseigné à Krasnoyarsk où elle a dirigé plusieurs chorales dont le chœur de l’église russe orthodoxe et a fondé le chœur des enfants et de la jeunesse.

En France, elle enseigne et dirige plusieurs chorales dont le chœur d’enfants de l’église des trois saints docteurs à Paris.

Au programme :

Chansons classiques et folkloriques russes
 
 
Ave Maria Comp. G. Puccini
Volez, les pigeons Comp. I. Dounaïevski, Poète M. Matoussovski
Prière Comp. A. Pakhmutova, Poète R. Rojdestvensky
Chante-nous, le vent Comp. I. Dunaïevsky, Poète V. Lébédev-Kumatsh
Sommets des montagnes Comp. A. Rubenchtein, Poète M. Lermontov
Ma famille Comp. A. Kudriachov, Poéte N. Mayer
Nous sommes matriochkas ! Comp. et poéte L. Serguéeva
Jeux d’enfants Comp. V.-A. Mozart, paroles en russe S. Sévertseva
Sur des Champs clairs Comp. E. Gorina, Poète A. Roslavlev
Les enfants connaissent tout Comp. et poéte S. Smolïaninov
La compagne roulait Comp. A. Rostovskaya , Paroles folkloriques
Répétition du concert Comp. V.-A. Mozart, Paroles en russe K. Alemasova
La forêt de Belovej Comp. F. Pakhmoutova, poète N. Dobronravov

 
INSCRIPTION GRATUITE OBLIGATOIRE : CLIQUEZ

Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe
1 Quai Branly
75007 Paris France​

Métro : Alma Marceau,  RER : Pont de l’Alma

31
Mai

Éxposition Yasnya POLIANA dans le monde de Léon Tolstoï

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

Le CSCOR et l’Association « Les Amis de Léon Tolstoï »

 

 

 

vous invitent à l’exposition de peinture
de Sonia TOLSTOÏ-LION et Anne LEFOL*

 

 

 

 

« Les paysages de Yasnaya Poliana
dans le monde de Léon Tolstoï »

 

 

 

du mercredi 1er au dimanche 26  juin 2022

 

Quai Branly, 75009 Paris

 
 
 

Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe de Paris
1-5 Quai Branly, 75007 Paris

1er étage Bâtiment, Quai Branly

ENTRÉE GRATUITE
Horaires : Tous les jours ( sauf lundi) de 14 h à 19 h.

Métro : Alma Marceau.
RER: Pont de l’Alma, Musée du Quai Branly.
Bus: 63, 80.

28
Mar

Exposition Boris Lejeune au CSCOR Paris

   Publié par: artcorusse   dans Informations

Exposition  peintures et scuptures

” Images d’Image – Mémoire “

de Boris Lejeune

CLÔTURE  jeudi 21 avril 2022  à  17h 30

Centre Spirituel et Culturel Orthodoxes Russe, 75009 Paris

Sculpteur, peintre et poète français né à Kiev en 1947. Diplomé de l’Académie des Beaux Arts Répine de Saint Petersbourg en 1974, il est arrivé en France en 1980, passionné par Jeanne d’Arc qui, entre autres œuvres, a déjà sculpté la statue de Jeanne à Notre-Dame de Bermont, là où Jeanne, enfant, allait prier la Très Sainte Vierge Marie chaque samedi. C’est un artiste singulier, cherchant sa quête d’éternité par les voies de la sculpture de la peinture et de la poésie.

En 1983, Boris Lejeune est primé au concours national Expressions – Sculptures. En 1987, il remporte le concours pour l’installation de cinq sculptures monumentales dans les jardins du Boulevard Pereire à Paris. Il est également l’auteur d’une plaque commémorative dédiée au poète russe Ossip Mandelstam, située rue de la Sorbonne à Paris.
Par la suite, Boris Lejeune réalise des sculptures pour un grand nombre de villes de France et du Luxembourg, et participe à plusieurs expositions en France et à l’étranger. En 1994, un film est tourné à l’occasion de la création de la sculpture Vignes de Laon.
En 2002, Boris Lejeune réalise la sculpture Cep de vigne pour le lycée Clemenceau à Reims.
En 2006, il sculpte une stèle de Robert-Jean de Vogüe, ancien président de la Maison Moët & Chandon. La stèle est installée dans la ville d’Épernay.
En avril 2010, il réalise la sculpture L’Ange au pied de vigne pour le Domaine de la Romanée-Conti, à Vosne-Romanée en Bourgogne.
En 2012, il réalise une sculpture de Bernard Stasi qui est installée à Épernay, sur la place des Arcades nouvellement renommée Place Bernard Stasi. La même année, il participe à l’exposition franco-russe “Les couleurs et les lettres”, à l’Orangerie du Sénat à Paris.

Peinture de Boris , Rideau II, 2019-2020 (huile, 146x89cm)

Frontière 2010 146X89 cm


En septembre 2013, une grande sculpture de Jeanne d’Arc est inaugurée à l’ermitage de Bermont, près de Domremy, village natal de Jeanne.
En parallèle de la sculpture, la peinture et l’écriture (poésie, essais) occupent une place importante dans son œuvre.
Il publie trois recueils de poésie aux Éditions de la Différence. Après la mort de son ami Jean-Marie le Sidaner, en 1992, il fonde et dirige la revue Présages, puis, quelques années plus tard, inaugure un rapprochement entre poètes russes et français par l’intermédiaire d’une nouvelle publication bisannuelle, Dépôt. Un grand nombre de ses poèmes ont été traduits dans d’autres langues, et inclus dans l’anthologie de poésie russe Poètes russes d’aujourd’hui.
Septembre 2021 : Installation du monument Jeanne d’Arc à Saint-Petersbourg, dans le quartier Admiralteiskii, à l’intersection de 4-a Krasnoarmeyskaya et de la ruelle Sovetskiy. (CLIQUEZ)

Entrée libre sans réservation.

VERNISSAGE prévu le 24 est reporté à une date ultérieure.

Conformément aux  mesures anti-Covid-19, prises par les autorités françaises, la présentation du pass vaccinal ou du certificat de vaccination par Spoutnik-V est obligatoire pour accéder à cet événement.

Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe de Paris
1-5 Quai Branly, 75007 Paris

1er & 2ème étage Bâtiment, Quai Branly

ENTRÉE GRATUITE
Horaires : Tous les jours ( sauf lundi) de 14 h à 19 h.

Métro : Alma Marceau.
RER: Pont de l’Alma, Musée du Quai Branly.
Bus: 63, 80.

13
Mar

Chants orthodoxes, Nanterre

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

Concert Chœur d’hommes

” Chantres Orthodoxes Russes “

Samedi 26 mars 2022 à 20h 30
Dimanche 27 mars  à 16h

Église Ste-Marie-des-Fontenelles, 92000, Nanterre

L’ensemble vocal masculin « Chantres Orthodoxes Russes », composé de 11 choristes, placé sous la direction de Serge  N. Rehbinder, maître de chapelle en l’église orthodoxe russe de Saint Séraphim de Sarov à Paris, le chœur d’hommes « Chantres Orthodoxes Russes » est composé de chanteurs professionnels et amateurs qui ont fait leur classe dans de grands chœurs en Russie et en France.

Parmi ces chœurs, on peut citer ceux de la laure de la Trinité Saint-Serge près de Moscou dirigé par l’archimandrite Matthieu Mormyl, de la cathédrale orthodoxe Saint-Alexandre Nevsky à Paris sous la direction de Basile Evetz puis d’Alexandre Kedroff, de l’institut Saint-Serge sous la direction de Nicolas Ossorguine, et enfin celui de la cathédrale de la Sainte-Trinité sur le quai Branly à Paris sous la direction de Marina Politova

Depuis leur Création en 2013, les ” Chantres Orthodoxes Russs ” se consacrent au répertoie liturgique russe et surtout aux œuvres des grands centres spirituels comme le monastère des grottes de Kiev, plus particuliérement la laure de la Trinité Saint Serge situé non loin de Moscou. Des œuvres tirées d’autres répertoires, comme celui de l’institut de théologie Saint-Serge à Paris sont également interprétées.

Les premières polyphonies religieuses, inspirées par le chant populaire russe, voient le jour au XVIIe siècle, suite à l’ouverture à l’Occident et à la découverte du chant liturgique polonais.

Un siècle plus tard, les chantres russes adaptent le principe du choral luthérien à de vastes compositions à 8, 12, voire 48 voix. Mais le XVIIIe siècle est aussi celui du goût italien. Le public se rend à l’église comme on va à l’opéra pour écouter les « concerti à plusieurs parties » de Dimitri Bortniansky. Plus tard, les compositeurs de l’École de Saint-Pétersbourg se tournent vers le romantisme, puisant leurs thèmes dans les mélodies populaires, à la manière du lied allemand.

Avec le réveil culturel de la Russie au XIXe siècle et l’éclosion du mouvement slavophile, l’École synodale de Moscou renoue avec des motifs anciens et des harmonisations sobres et propices à la prière et à la méditation. L’introduction dans le chœur des voix de basse profonde renforcent le caractère mystique du drame liturgique. D’une étonnante beauté, cette musique est cependant peu jouée en concert, les basses profondes étant rares et très recherchées.

Le chœur d’hommes « CHANTRES ORTHODOXES RUSSES » a rencontré un vif succès lors des nombreux concerts , en mars 2019, 2 concerts à guichet fermé furent donné en la cathédrale de la Sainte-Trinité au sein du nouveau Centre Culturel et Spirituel Russe sur le quai Branly à Paris dans le cadre du centième anniversaire de la naissance du compositeur Serge Troubatchev. Plusieurs concerts ont été programmé, annulés pour des raisons sanitaire.

Église Sainte-Marie-des-Fontenelles 
30 Avenue Félix – Faure, 92000 Nanterre

Tarifs : 10€ normal , 5€ réduit
Billeterie sur place 1h  avant les concerts


7
Fév

Chants orthodoxes, CSCOR, Paris

   Publié par: artcorusse   dans Brèves

Concert exceptionnel de

Chants Orthodoxes Russes

avec

Le chœur de la Cathédrale Sainte Trinité

Jeudi 17 février 2022 à 19h 30

Chœur de la cathédrale de la Sainte Trinité, la chorale dirigée par Marina Politova, membre du Conseil Patriarcal pour le développement du chant ecclésial russe .

La chorale de la Cathédrale Sainte-Trinité est un ensemble professionnel avec un répertoire riche d’œuvres de musique sacrée. La chorale participe aux divers festivals de musique sacrée, à des émissions à la radio et organise des concerts.

La chorale de la cathédrale de la Sainte Trinité a participé à plusieurs concours et festivals internationaux. Elle a remporté le Grand Prix du concours « Racconto di Primavera 2021 » (Ravenne, Italie) et a reçu un diplôme pour sa participation au festival international « Spring Symphony 2021 » (Prague, République Tchèque).

PROGRAMME

D. Bortinansky, P. Tchaïkovsky, P. Tschenoskov, A. Archangelsky,
S. Rachmaninv, E Iounek.

 Marina Politova est depuis 2016 la chef de chœur de la cathédrale de la Sainte-Trinité de Paris. Coach de russe à l’Opéra National de Paris, membre du Conseil Patriarcal pour le développement du chant ecclésial russe, Marina Politova a été formé à Saint Pétersbourg et Krasnodar en Russie.


Cathédrale de la Sainte Trinité

1 Quai Branly, 75007  Paris

Réservation:  CLIQUEZ

Métro : Alma Marceau,  RER : Pont de l’Alma

On vous rappelle que le port de masque est obligatoire et la distanciation sociale
doit être respectée tout au long de l’évènement

1
Jan

Russie source d’inspiration, CSCOR

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

Exposition de peintres Russes
installés en France

” La Russie comme source d’inspiration “

organisée par

Du mardi 25 janvier au dimanche 13 janvier 2022

CSCOR, 2ème ét. Bat Branly, 75009 Paris

Quels sont les composantes de la vie russe qui restent chères à nos compatriotes ayant fait leur carrière en France, se trouvant ici par la force du destin ou par l’obligation professionnelle ?
Quel est le regard porté sur la Russie par un visiteur français ? 
L’exposition « La Russie comme source d’inspiration »
vous aidera à répondre à ces questions.
 
Le vernissage en présence des peintres aura lieu,
le vendredi 4 février de 18 h à 19 h 30.
 
Conformément aux  mesures  anti-Covid-19, prises par les autorités françaises, la présentation du pass vaccinal ou du certificat de vaccination par Spoutnik-V est obligatoire pour accéder à cet exposition.
 
 
 
 

Centre Culturel et Spirituel Orthodoxe Russe
1 quai Branly, 75007 Paris

2ème étage Bâtiment, Quai Branly

ENTRÉE GRATUITE
Horaires : Tous les jours ( sauf lundi) de 14 h à 19 h.

Métro : Alma Marceau.
RER: Pont de l’Alma, Musée du quai Branly.
Bus: 63, 80.
Parking : 87 quai d’Orsay.

7
Déc

Hommage à A. Begov, CSCOR

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

Exposition en hommage à

Alexey Begov (1951-2014)

” L’Univers Unique “

Du vendredi 10 au jeudi 30 décembre 2021
et du lundi 10 au dimanche 16 janvier 2022

Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe, 75007 Paris

Jeudi 9 décembre, soirée en mémoire du peintre russe Alexey Begov et inauguration de l’exposition « L’univers unique », à partir de 18 h – suivie par un verre d’amitié, salle de l’amphithéâtre.

Alexey Sergueïevitch Begov, peintre russe né le 27 mars 1951 dans la ville Kozine Région de Kiev en Ukraine. Il a fait ses études de 1969 à 1972, à l’Académie d’Alma Atinsk de peinture dans l’atelier de G. P. Kabatchovo. Il vit en Ukraine de 1951 à 1961 puis au Kazakhstan de 1961-1974, au Kyrgyzstan de 1974 à 1978 de nouveau au Kazakhstan de 1978 à 1983, puis à Moscou jusqu’en 1998 et il arrive à Paris.

Dans les années 1990, il a créé un tableau de 10 mètres intitulé «La fin du XX e siècle» dans le cadre de la communauté internationale « Mur de la Paix ». C’était une occasion rare de créer en un espace unique, une seule image, En 2006 il revient dans sa patrie pour exposer au Manège à Moscou. En 2007 il est nommé membre de l’Académie des peintres de Russie, membre Honoraire de l’Académie des Beaux-Arts de Russie, Médaille d’Or Chevalier des Arts-Sciences-Lettres de la Société Académique d’Éducation fondée par l’Académie Française.

Pour l’inauguration du jeudi 9 décembre,  confirmer votre présence, ainsi que le nom de la personne vous accompagnant, par courriel à : cscor@ambrussie.fr

Nous tenons à vous informer que, conformément aux dernières mesures anti-Covid-19, prises par les autorités françaises, la présentation du passe sanitaire est obligatoire pour accéder à cet événement.

Centre Culturel et Spirituel Orthodoxe Russe
1 quai Branly, 75007 Paris.

ENTRÉE GRATUITE
Horaires : Tous les jours ( sauf lundi) de 14 h à 19 h.

Métro : Alma Marceau.
RER: Pont de l’Alma, Musée du quai Branly.
Bus: 63, 80.
Parking : 87 quai d’Orsay.

30
Nov

7è Édition du Salon Russkaya Literatura, Paris

   Publié par: artcorusse   dans Brèves

7ème Salon Russkaya Literatura

Vendredi 3, samedi 4 et dimanche 5 décembre 2021

CRSC, quai Branly, 75007 Paris

ENTRÉE LIBRE

L’ambition du salon Russkaya Literatura, qui se tient tous les ans à Paris, est de présenter au public français la très riche vie littéraire russe et russophone, d’hier et d’aujourd’hui, dans sa diversité géographique et stylistique en réunissant dans un même lieu des auteurs, des traducteurs, des éditeurs et des libraires, tous soucieux d’ouvrir un dialogue direct, libre et continu entre nos deux pays.

Cette 7ème édition du salon Russkaya Literatura rendra hommage à deux auteurs russes incontournables et résolument modernes : Fiodor Dostoïevski et Edouard Limonov.

Fiodor Dovstoïevski aurait eu 200 ans aujourd’hui. Son oœuvre n’a pris aucune ride tout comme celle d’Edouard Limonov , dissident à la plume aiguisée, décédé en mars 2020, qui a su écrire la fin du 20è siècle et le début du 21è avec une grande lucidité et parfois beaucoup de cynisme. Pour rendre hommage au premier, une table ronde se tiendra le samedi soir avec le professeur Michel Niqueux, auteur du Dictionnaire Dostoïevski, et Pierre Lamblé, qui a signé La métaphysique de l’histoire de Dostoïevski.

Autre anniversaire, celui des trente ans de l’écroulement de l’URSS, le 8 décembre 1991, avec la signature de la déclaration de Belovej qui proclamait la dissolution de l’Union des républiques soviétiques socialistes, née le 30 décembre 1922. Nous avons invités d’incontournables spécialistes de cette période, Andreï Gratchev et Christian Mégrelis qui tous deux ont vécu aux cotés de Mikhaïl Gorbatchev, cette incroyable contre-révolution.

Nous partirons également en voyage, en suivant les traces de deux étonnants voyageurs, Cedric Gras et Olivier Weber qui, à travers leurs films et leurs écrits, nous feront revivre leurs dernières aventures givrés. Nous suivront également, à travers « Le Chant de l’Ours de Nina Zaiceva, l’épopée d’un petit peuple finno-ougrien, les Vepses, répartis entre les territoires de la République de Carélie et les oblasts de Leningrad et de Vologda.

PROGRAMME

Vendredi 3 décembre

AUDITORIUM : Projections 

15 h :  “Sur les rivages de la mer blanche” (54 mn, 2021, Prix des lycéens au Festival Grand Bivouac 2021. Réalisateur: Christophe Raylat, scénario: Cédric Gras,  Lato Sensu Productions.

Coincée sous la mer de Barents et à deux pas de la Finlande, la mer Blanche que Christophe Rayla et Cédric Gras nous font découvrir, c’est celle de l’âme russe des origines, le berceau polaire du continent, ses habitants, ses paysages, ses églises « vestiges flamboyants de la civilisation du bois ». 

16 h : “Défi Baïkal, au delà de la lumière” (52 mn, 2017)  

 Auteur et réalisateur : Olivier Weber, 2 Caps Production, France 3 Bourgogne Franche- Comté.

Ce film documentaire réalisé par le romancier et Grand Reporter Olivier Weber, relate l’extraordinaire expédition et aventure humaine de malvoyants et malentendants ayant traversé le mythique Lac Baïkal en plein coeur de l’hiver glacial de Sibérie en février et mars 2017, et ce dans le but de changer le regard sur le handicap.

17 h-18 h

Vladimir Fédorovski présente son dernier ouvrage: “Amour et inspirations” (Editions Balland 2021)

Le grand romancier et conteur Vladimir Fédorovski nous dévoile les secrets des plus grands créateurs du XXe siècle. De Matisse à Picasso, de Chagall à Modigliani, il nous offre une méditation sur les mystères de la création, éclairant d’une nouvelle lumière le rôle des muses et des collectionneurs dont le russe Morozov dont la magnifique collection est actuellement présentée à la Fondation Louis Vuiton.

18 h

 Inauguration du salon en présence de l’ambassadeur de la Fédération de Russie en France Alexeï Mechkov.

Accompagnement musical 

Samedi 4 décembre 2021

AUDITORIUM Projections 

11 h : “Elégie De Paris : Marina Tsvetaeva“(52 mn, 20210)

 Auteur et réalisatrice : Alexandra Svinina.

12 h :  “Sur les rivages de la mer blanche” (54 mn, 2021, Prix des lycénens au Festival Grand Bivouac 2021. Réalisateur: Christophe Raylat, scénario: Cédric Gras,  Lato Sensu Productions.

13 h:Défi Baïkal, au delà de la lumière” (52 mn, 2017)  

 Auteur et réalisateur : Olivier Weber, 2 Caps Production, France 3 Bourgogne Franche- Comté.

14 h-15 h

Françoise Laborde et Michèle Creoff, auteures du livre « Les indésirables, enquête sur la maltraitance des enfants : agressions, viols, incestes, infanticides” s’interrogent sur l’oubli par la République de l’enfance maltraitée.

15 h-16 h

“Le Chant de l’Ours” de Nina Zaiceva (Ed Borealia 2021), présentation par son traducteur, Guillaume Gibert, de l’épopée d’un petit peuple finno-ougrien, les Vepses, répartis entre les territoires de la République de Carélie et les oblasts de Leningrad et de Vologda. Se fondant avant tout sur les chants de lamentations (voikud), l’auteure, Nina Zaiceva, a créé une œuvre originale qui reflète les aspects fondamentaux de la culture traditionnelle vepse.

16 h – 17 h

Table ronde: « La mort de l’URSS ou les adieux à l’Utopie » avec participation de Andrei Gratchev, écrivain, politicologue,  ancien porte-parole du Président de l’URSS Mikhaïl Gorbatchev, auteur du livre Le jour où l’URSS a disparu” , Ed. Obserrvatoire, 2021, et Christian Mégrelis, poète, écrivain, éditeur, homme d’affaire, Vice-président de L’union internationale des économistes, auteur du livre Le naufrage de l’Union soviétique: Choses vues, Transcontinentale d’editions, 2020. Modérateur Guilaine Depis.  

17 h -18 h

Table ronde « Bicentenaire de la naissance de Dostoïevski,  » avec participation de Michel Niqueux, Professeur émérite, auteur de Dictionnaire Dostoïevski (Institut d’Etudes Slaves 2021) et Pierre Lamblé, chercheur, auteur de La métaphysique de l’histoire de Dostoïevski, la philosophie de Dostoïevski (Ed L’Harmattan, 2001)

.

18 h – 19 h

Table Ronde “Edouard Limonov et la France” avec les participations d’ Emmanuel Carrère, écrivain et de Charles Ficat, éditeur des principaux livres d’Edouard Limonov en France ( editions Bartillat).

Dans le HALL

14 h 30

Valery Jerlitsine présente son livre Autre patrie sur le mouvement artistique de « L’école de Paris ».

15 h 30

« Pourquoi Tamara Karsavina, danseuse étoile des Ballets russes ? ». Présentation, par Lyane Guillaume, de son nouvel ouvrage, Moi, Tamara Karsavina (Ed du Rocher, 2021).

16 h 30

Bastien Loukia présente son livre de bandes dessinés Crime et châtiment, d’après Fiodor Dovstoïevski (Editions Philippe Rey 2019, 150 p).

Bastien Loukia signe de manière magistrale la première adaptation en bande dessinée de Crime et Châtiment. Ses couleurs intenses et ses visages habités nous plongent au coeur des ténèbres dostoïevskiennes, celles de la condition humaine.

Dimanche 5 décembre

AUDITORIUM : Projections 

11 h :   “Sur les rivages de la mer blanche” (54 mn, 2021, Prix des lycénens au Festival Grand Bivouac 2021. Réalisateur: Christophe Raylat, scénario: Cédric Gras,  Lato Sensu Productions.

12 h :  “Défi Baïkal, au delà de la lumière” (52 mn, 2017)  

 Auteur et réalisateur : Olivier Weber, 2 Caps Production, France 3 Bourgogne Franche- Comté.

13 h :  “Elégie De Paris : Marina Tsvetaeva“(52 mn, 20210)
Auteur et réalisatrice : Alexandra Svinina

13h 30


Hommage à Goumilev
poète de la “Muse des Errances Lointaines”,
fusillé par les bolchéviks, il y a cent ans…
par Florian Voutev

14 h -15 h

Table ronde  « 30 ans après la disparition de l’URSS » avec participation de Jean Geronimo, universitaire, chercheur et  auteur du livre La pensée stratégique russe : Guerre tiède sur l’échiquier eurasien (Ed Sigest, 2012),  et Jacques Sapir, chercheur, membre étranger de l’Académie des sciences de Russie. Modératrice Elena Iakounina, rédactrice en chef de l’Observateur russe. 

15 h-15 h 30

Conversation avec Macha Méril à l’occasion de la sortie de son dernier roman: “Vania, Vassia et la fille de Vassia” ( Ed Liana Levi 2021)

La plus Russe des comédiennes françaises nous présente son dernier roman, le parcours à-travers le xxème siècle d’une famille de Cosaques exilés en Corrèze, avec une héroïne formidable, Sonia. Un hommage à Michel Legrand son complice, son mari récemment disparu.

16 h 30-17 h 30

Cedric Gras, Olivier Weber: deux grands écrivains voyageur nous font revivre leurs dernières aventures givrées.

17 h 30-19 h

Table ronde « Edouard Limonov » avec participation de Patrick Besson, écrivain et journaliste et Thierry Marignac, écrivain, traducteur. Modérateur : Constantin Volkov, directeur du Centre culturel russe de Paris Boissière. 

Trouvez le programme complet : CLIQUEZ

 Rappellons que le port de masque est obligatoire 

Centre spirituel et culturel russe
1 quai Branly, 75007 Paris

Programme : www.russkaya literatura.f
Facebook, Instagram, twitter : russkayaliteratura
Contact : Erick Monjour : 07 62 14 87 97
Courriel : russkayaliteratura@gmail.com

Horaires : Vendredi 3 décembre 2021: 15h -19h
Samedi 4 et  dimanche 5 décembre 2020: 11h00-19h00

Accés :
Métro : Alma Marceau.
RER: Pont de l’Alma, Musée du quai Branly.
Bus: 63, 80.

11
Nov

Sofia Tolstoï ma vie dans l’art, CSCOR, Paris

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

Le Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe

et l’Association  « LES AMIS DE LÉON TOLSTOÏ »

Présentent :

« SOFIA TOLSTOÏ,   Ma VIE dans l’ART »

Mardi 23 novembre 2021 à 19h30

Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe , 75007, Paris

« SOFIA TOLSTOÏ,   Ma VIE dans l’ART »,

D’après les mémoires «  Ma Vie » de Sofia Andreïevna Tolstoï, Editions Les Syrtes, traduction Luba Jurgenson,  adaptation Anne Lefol, scénographie Anne Lefol et Aloysia Delahaut, photos Dimitri Tolstoï.


Sophie Andréïevna Behrs, comtesse Léon Tolstoï (Софья Андреевна Толстая, урожденная Берс), née le 22 août 1844 à Moscou, décédée à Iasnaïa Poliana  le 4 novembre 1919 était l’épouse de Léon Tolstoï, une mère et une artiste. Elle est connue sous la forme francisée de son nom Sophie (ou Sofia selon les traductions) Tolstoï.
Alors que Michel Aucouturier était encore, en 2017, le Secrétaire Général de l’Association des « Amis de Léon Tolstoï », il accepta l’idée de célébrer en 2019 la mémoire de Sofia Andreïevna sur le thème de la Musique si chère à notre héroïne et confia cette tâche à Anne Lefol.

Cette soirée honore cette femme cultivée, active, aux dons multiples. Elle aimait particulièrement les plaisirs simples de la musique, du jardinage, et surtout de la photographie. Elle a laissé des milliers de clichés. Elle était aussi Mémorialiste. Grande admiratrice de son mari, Léon Tolstoï, Sofia Andreïevna fut une collaboratrice exceptionnelle. Mais aussi une pianiste accomplie qui se mettra sur le tard, à la peinture et à la photographie.
Amoureuse des Arts, de la Nature, de son mari et de ses 13 enfants, elle confie sa vie riche en évènements, à son Journal et à ses Mémoires. Près de 2000 pages.

Avec les comédiennes :

Anne LEFOL,

Aloysia DELAHAUT

Et la voix de Marta ALBERTINI, arrière petite fille de Léon Tolstoï.

Marta Albertini sur les genoux de sa grand-mère Tatiana Soukhotina fille de Léon Tolstoî, en 1948.

“Sofia vient de passer la majeure partie de sa vie au côté de l’auteur de Guerre et Paix, l’illustre romancier et maître à penser russe. Elle décide alors d’entreprendre le récit de sa vie, en cherchant à se réapproprier cette part d’elle-même qui s’est consumée au contact du grand homme. Le besoin de Sofia Tolstoï de se confier à elle-même était fondamental. Mais, loin de suivre un récit linéaire, le lecteur est plongé dans les contradictions de cette femme de talent. Et qu’on découvre rongée parfois par l’orgueil et la jalousie.”

ENTRÉE LIBRE

Centre Spirituel et Culturel orthodoxe russe

1, quai Branly, 75007, Paris

RÉSERVATION OBLIGATOIRE : cscor@ambrussie.fr

Métro : Alma Marceau,  RER : Pont de l’Alma

Rappellons que le port de masque est obligatoire et la distanciation sociale doit être respectée tout au long de l’évènement

10
Nov

Exposition Sergeï Chepik au CSCOR

   Publié par: artcorusse   dans Informations

Exposition hommage

Sergeï Chepik (1953 – 2011)

Du jeudi 4 au dimanche 28 novembre 2021

Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe russe, VII° Paris

Sous le Haut Patronage de Son Éminence, Monseigneur Antoine, Métopolite de Chersonèse et d’Europe occcidentale. Monsieur Léonid Kadyschev, directeur du CSCOR et Mme Marie-Aude Albert-Chepik, commissaire de l’exposition et présidente du fonds de dotation Sergeï Chepik

Vous invite à visiter l’exposition de Sergeï Chepik,

Après la rétrospective qui a eu lieu en novembre-décembre 2018 à la maire du Vème  arrondissement de Paris pour le 65e anniversaire de la naissance de l’artiste, le Centre spirituel et culturel russe à Paris rend hommage à Sergei Chepik (1953–2011).

Les thèmes de Chepik sont extrêmement variés, mais composent un univers particulier immédiatement reconnaissable.

Vastes compositions historiosophiques sur la Russie où l’artiste ne cesse d’interroger le destin tragique de son pays natal. Foisonnantes compositions fantasmagoriques et souvent autobiographiques où éclate son imagination sans frein.
Peinture religieuse qui occupe une place privilégiée chez cet artiste chrétien.
Monde du théâtre, du cirque et des saltimbanques qui l’a inspiré dès son enfance.
Mais aussi thèmes nés de sa vie quotidienne à Montmartre et de ses nombreux voyages à travers la France et l’Europe:
Paris, son Pont-Neuf et les Chimères de Notre-Dame, Venise et son carnaval, Arles et sa feria, rings de boxe et coulisses du Moulin Rouge qu’il fréquenta, crayon en main, plusieurs mois durant, au moment même où le célèbre cabaret mettait en place sa nouvelle revue Féerie dont il tira en 2001 une imposante exposition qui se tint, une fois de plus,… à Londres.

Plus de renseignements sur l’Artiste: CLIQUEZ

Marie-Aude Albert-Chepik, épouse de l’artiste, commissaire de l’exposition et présidente du fonds de dotation Sergeï Chepik et Sergeï Chepik devant une de ses dernière toiles.

Centre Culturel et Spirituel Orthodoxe Russe

1 quai Branly, 75007 Paris.

Métro : Alma Marceau.
RER: Pont de l’Alma, Musée du quai Branly.
Bus: 63, 80.

Entrée libre

Exposition ouverte tous les jours sauf le lundi, de 14h à 19h.

6
Sep

Chants liturgiques orthodoxes

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

50ème Concert de

l’Association Chants Liturgiques Orthodoxes

“Chant Liturgiques Orthodoxes”

avec :

Ensemble slava, chœur de la cathédrale des Trois Saints Docteurs,

Chœur Znaménie, Chœur de la Cathédrale Alexandre Nevsky

Chœur de la Cathédrale de la Sainte Trinité.

Dimanche 10 octobre 2021 à 16 h

Cathédrale de la Sainte trinité , 75007 Paris

ENTRÉ GRATUITE

L’association « Chants Liturgiques Orthodoxes » a été fondée en 1969 par un groupe de « zélateurs » du chant orthodoxe. Voyant peu à peu disparaître, après la seconde guerre mondiale, les chefs de chœur qui avaient jusqu’alors assumé leur rôle dans les paroisses orthodoxes russes en France et à l’étranger, ils comprirent l’urgence de transmettre à la jeune génération cette tradition du chant apportée dans les années 20 de Russie par leurs parents, les émigrés russes.

A l’initiative de Nicolas Spassky, Igor Vassilieff et Alexandre Filatieff, une assemblée de plus de cinquante personnes fut réunie, regroupant les principaux spécialistes (chefs de chœur, compositeurs, chantres …) de toutes les juridictions. Les objectifs suivants furent définis : la conservation, le développement, l’étude du chant liturgique orthodoxe. Un comité de travail fut créé comprenant des personnes comme A. Javoronkoff, N. Ossorguine, M. Kovalevsky, N. Kedroff, E. Evetz, G. Grigorieva et d’autres. Des personnes de l’étranger, comme I. Gardner, ou de province s’y joignirent par la suite. Le bureau élu de l’Association comprenait : Igor Vassilieff (président), Maxime Kovalevsky et Alexandre Filatieff (Vice-présidents), Nicolas Spassky (secrétaire), Pierre Nikitine (trésorier). Depuis peu le bureau de l’association a changé, le protodiacre Alexandre Kedroff (Président), Nadia Lebedeff (secrétaire) et Marina Pervichine-Poulet (trésorière).

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Ensemble ” SLAVA”, est composé d’une quinzaine d’artistes qui s’attachent à travailler et à faire connaître le répertoire sacré orthodoxe à la croisée des sources orientales et des influences occidentales. Sous la direction de Marina Pervichine-Poulet.

Cet ensemble est unique en France : c’est le seul chœur de musique sacrée orthodoxe composé uniquement de voix féminines .
Il donne régulièrement des concerts en France.

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Chœur de la cathédrale des Trois Saints Docteurs,

Chorale sous la direction du Chef de chœur Alexandre Rehbinder

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Chœur Znaménie, Ensemble formé depuis 2009, sous la direction d’Ekaterina Anapolskaya. Son répertoire  est constitué de plus de soixante pièces de musique liturgique russe bien souvent écrites par les plus illustres compositeurs russes (Tchaïkovski, Rachmaninoff, Balakirev, Tchesnokov, Gretchaninoff, …) mais aussi de musique profane : chœurs d’opéra, musique de chambre, chants populaires.

Le chœur se produit régulièrement en concert (le plus souvent à Paris) dans le cadre de manifestations consacrées à la musique liturgique orthodoxe russe : concerts de Noël et de Pâques, célébration des 150 ans de la cathédrale orthodoxe russe de Paris (Rue Daru), heures musicales de Saint-Roch… .

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Chœur de la Cathédrale Alexandre Nevsky, sous la direction du Protodiacre Alexandre Kedroff,

Avant 1917, ce sont des chanteurs professionnels français qui y font office de choral. Alors qu’après la révolution russe de 1917 et avec l’arrivée de la première vague d’émigration, ce sont des chanteurs d’opéra russes qui prennent la relève. La nomination au poste de maitre de chapelle d’Evguény Evetz en 1962 permet une toute nouvelle dynamique. Diplômé du conservatoire de Varsovie et excellent pédagogue, il élargit le répertoire du choeur et crée un nouveau style d’interprétation qui se caractérise par la rigueur, la justesse d’intonation et la précision rythmique. Travailleur infatigable, Evetz fait connaître le choeur de la cathédrale à travers le monde, comme l’un des meilleurs choeur de l’émigration russe. En 1988 il passe le flambeau à son fils aîné Basile (1937-2008).
Lorsque Basile Evetz se retire en 2007, c’est le protodiacre Alexandre Kedroff qui prend la tête du choeur de la cathédrale. Issu d’une génération illustre de musiciens, le protodiacre Alexandre Kedro hérite naturellement du patrimoine culturel familial. Après des études de musique, complétées par un cursus de théologie à l’Institut St-Serge de Paris, il est ordonné diacre à la cathédrale St-Alexandre-Nevsy, où il seconde le Maître de Chapelle Basile Evetz jusqu’en 2007.
Depuis sa nomination à la tête du chœur de la cathédrale, Alexandre Kedroff se consacre entièrement à cette fonction et contribue à l’enrichissement du répertoire par des compositions de son père et de son grand-père, ainsi que des œuvres basées sur des mélodies anciennes russes du chant neumatique “znamenny”.

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Chœur de la cathédrale de la Sainte Trinité, la chorale dirigée par Marina Politova, membre du Conseil Patriarcal pour le développement du chant ecclésial russe .

La chorale de la Cathédrale Sainte-Trinité est un ensemble professionnel avec un répertoire riche d’œuvres de musique sacrée. La chorale participe aux divers festivals de musique sacrée, à des émissions à la radio et organise des concerts.

La chorale de la cathédrale de la Sainte Trinité a participé à plusieurs concours et festivals internationaux. Elle a remporté le Grand Prix du concours « Racconto di Primavera 2021 » (Ravenne, Italie) et a reçu un diplôme pour sa participation au festival international « Spring Symphony 2021 » (Prague, République Tchèque).

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Cathédrale de la Sainte Trinité
Quai Branly, 75007  Paris

Métro : Alma Marceau,  RER : Pont de l’Alma

On vous rappelle que le port de masque est obligatoire et la distanciation sociale
doit être respectée tout au long de l’évènement

16
Juin

Festival du film russe à Paris

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

7ème Festival du Film russe à Paris

” Quand le russes nous bouleversent “

” Кокда русские нас потрясают “

du lundi 28 juin au jeudi 8 juillet 2021

Cinémas: Le Balzac, Le Max Linder, Christine Ciné-Club, Studio 28
et CSCOR.

Au deux confins de l’Europe, la France et la Russie ont plus que jamais besoin de contacts, d’échanger idées et créations, de faire connaître les artistes russes au public français. Le cinéma est un média parfait pour briser l’écran de méconnaissance ou d’incompréhension qui nous sépare parfois. C’est le credo de l’association Rivages Russie Événements et nous ferons tout pour y rester fidèles. 

Ce Festival est consacré à faire découvrir les richesses de la production cinématographique russe et soviétique en alternant les grands classiques, les nouveautés, les journées thématiques et des rencontres avec les artistes.

L’édition 2021 rend hommage à la carrière d’Andreï KONTCHALOVKI  , cinéaste emblématique du cinéma russe et soviétique de ces cinquante dernières années, francophile et francophone, il  sera raconté en dix films personnels et une masterclass en visioconférence.
Andreï Sergueievitch Mikhalkov, dit Andreï Kontchalovski (en russe: Андрей Кончаловский ; parfois transcrit Andrei Konchalovsky à l’anglo-saxonne, du fait de sa carrière hollywoodienne), né le 20 août 1937 à Moscou, scénariste, réalisateur, producteur, acteur et compositeur soviètique puis russe.

Autre rétrospective passionnante, celle consacrée à Alexeï BALABANOV   (Алексей Октябринович Балабанов), le cinéaste de la Vie noire en Russie, évoqué à travers six films importants, dont certains seront présentés par son épouse, la décoratrice et costumière Nadejda Vassilieva.

Alexeï BALABANOV   né le 25 février 1959 à Sverdlovsk et mort le 18 mai 2013 à Sestroretsk. Connu en Russie pour son film “Le frère” de 1997.

En complément de cette thématique Noir, c’est noir, il nous sera permis de visionner trois autres œuvres, dont deux films d’Igor Minaïev , qui le viendra personnellement présenter aux spectateurs parisiens :

Ce 7ème Festival offre une carte blanche à Macha Méril  (née princesse Gagarine) pour composer une journée dédiée à l’émigration russe vers la France, à travers le cinéma. Trois films seront ainsi présentés par l’actrice, accompagnée pour l’occasion par le journaliste Franck Ferrand :

Une autre carte blanche est offerte traditionnellement à la société Mosfilm,  avec deux œuvres seront projetées:

 L’acteur Vladimir Vyssotski (Владимир Семёнович Высоцкий), né le 25 janvier 1938, décédé  le 25 juillet 1980  auteur-compositeur-interprète et un acteur de théâtre et de cinéma soviétique russophone. Il se marie en 1969 avec l’actrice française d’origine russe Marina Vlady (née Catherine Marina de Poliakoff-Baïdaroff),  sera à l’honneur avec la projection de trois de ses longs métrages :

Plusieurs cycles permettront aux cinéphiles français de continuer l’exploration des trésors du cinéma russe. 

Séances pour le jeune public, au cours desquelles seront présentés une quinzaine de films d’animation contemporains :

Il y aura une compétition permettant de découvrir, en avant-première, des films primés en Russie. Présidé par Emmanuel Carrère, le jury devra cette année faire un choix entre cinq longs métrages :

Scéance spéciale en parténariat avec Rosatom

Le Territoire d’Alexandre Melnik (2014), 2h 32
Balzac, jeudi 1er juillet à 18h

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Rencontre et signature

avec l’écrivain  scénariste du film Texto, Dimitri Gloukhovski,
invité d’honneur du festival.
Librairie du Globe, 67 Boulevard Beaumarchais, 75003 Paris
Samedi 3 juillet à 14h

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Table Ronde

“La Russie et l’Écologie“, en parténariat avec le Dialogue Trianon:

“La Russie et les enjeux environnementaux”

Intervenants :

-Marc Elie, chargé de recherche au CNRS, directeur adjoint du centre d’études des monde russes, caucasien et centre-européen.
– Laurent Coulmel, Maître de conférences à l’INALCO.
Modérateur: Jean Radjanyi.

Masterclass en vidéo-conférence avec Andreï Kontchalovski
Balzac  Samedi 3 juillet à 17h 30
Suivie à 19h de la projection de SIBÉRIADE

PROGRAMMATION

CATALOGUE du 7ème FESTIVAL : CLIQUEZ

Les billets pour les séances du festival
sont vendus directement par les cinémas aux tarifs habituels,
cartes illimitées et cartes d’abonnement acceptées.

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Lieux des projections du 7ème Festival

Cinéma Le Balzac: 1 rue Balzac, 75008 Paris

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Cinéma Max Linder, 24 Boulevard Poissonnière – 75009 Paris

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Cinéma Le Christine 214 rue Christine – 75006 Paris

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CINÉMA STUDIO 28, 10 Rue Tholozé, 75018 Paris

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Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe, 1 Quai Branly, 75007 Paris

7

17
Déc

6° Salon du livre russes au CSCOR

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

 

Russkaya Literatura

 

6ème Édition

Le Salon du Livre Russe

“Femmes artistes et écrivains, un nouveau

souffle dans la Russie contemporaine”

 

La date du salon est déplacée au

Vendredi 18, samedi 19 et  dimanche 20 décembre

retransmis sur le site dès le 18 décembre

www.russkayaliteratura.fr

 

 

Cette 6ème édition du salon Russkaya Literatura se déroulera du 18-20 décembre 2020 mais, circonstances obligent, uniquement dans sa version en ligne. 

La programmation de cette année vous permettra d’écouter les interventions de très grands auteurs russes et français mais aussi d’acheter leurs livres, dont certains en avant première comme le dernier de Dina Rubina, “Le syndrome de Petrouchka” ou celui d’Andrei Astvatsatourov, “Il est interdit de nourrir les pélicans” (Ed Macha Publishing).

Citons parmi les auteurs invités: Anatoli KimMarina et Sergueï Diatchenko, Anna Berseneva, Thierry Marignac, Vladimir Sotnikov, Mariam Petrosyan, Cedric GrasAzari Plissetski.

En parallèle, nous organiserons une version en ligne, pour permettre aux auteurs et au public de se rencontrer virtuellement. 

Des interviews enregistrées, des conférences en direct et des dédicaces vous seront proposées dès le 18 décembre 2020. Certains livres pourront même être achetés en avant première comme le dernier ouvrage de Dina Rubina, “Le syndrome de Petrouchka” ou celui d’Andrei Astvatsatourov, “Il est interdit de nourrir les pélicans” (Ed Macha Publishing).

Nous vous proposerons également des documentaires inédits sur Edouard Limonov, grand écrivain récemment disparu, à qui nous rendrons hommage.

 

Cette 6ème édition aura pour thème “Femmes artistes et écrivains, un nouveau souffle dans la Russie contemporaine”. 

Nous célèbrerons également :

         – Le cinquantenaire de la disparition d’Elsa Triolet (née Kagan), première femme lauréate du Prix Goncourt en 1945.

Elsa Triolet (née Kagan) née le 12 septembre 1896 à Moscou, morte le 16 juin 1970 ; architecte, écrivain, journaliste de langue russe et de langue française, collaboratrice de Ce soir, (1937-1939 ; 1947-1953), des Lettres françaises (1953-1970) ; Prix Goncourt (attribué en 1945 pour l’année 1944) ; participa à la Résistance, notamment dans la Drôme ; membre du Comité national des écrivains (CNE), de son comité directeur (jusqu’en 1957), puis présidente d’honneur du CNE ; a développé les liens culturels entre l’URSS et la France ; sans jamais être membre d’un parti communiste russe ou français, elle fut, surtout à partir de la Résistance, « compagnon de route » du mouvement communiste.

Ella Kagan apprend le français dès six ans, le piano à l’École de musique Gnessine, voyagea  à l’étranger avec sa mère et sa sœur. En 1909, elle tient un journal intime qu’elle poursuivit jusqu’en 1940. Elle termina brillamment ses études au lycée en 1913, fait des études d’architecture et obtint le certificat de fin d’études section féminine des cours d’architecture de Moscou le 27 juin 1918. Elle rencontra en 1917, à Moscou, André Triolet, officier français, en 1919 elle arrive à Paris et devient Triolet en se mariant, après un séjour à Saint Pétersboug elle revient à Paris en 1922 et divorce. Elle part à Londres puis Berlin, revient à Paris rencontre Louis Aragon en 1928, devanant sa muse. elle traduit en russe se œuvres et d’autres auteurs français.Ils se marient en 1939 rentrent dans la résistance, Elsa écrit des nouvelles réunies sous le titre “Le premier accroc coûte deux cents francs”   (phrase qui annonçait le débarquement en Provence) et obtiennent le Prix Goncourt 1945 au titre de l’année 1944.

 

 

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– Le bicentenaire de la naissance de grand poète Afanassi Fet (1820 – 1892)

Afanassi Fet, toile d’Ylia Répine

Afanassi Afanassievitch Chenchine Афана́сий Афана́сьевич Шенши́н, connu sous le nom de sa mère, Fet ou Foeth (Фет), né le 5 décembre 1820 à Novosselki, mort le 2 décembre 1892 à Moscou, poète lyrique russe, traducteur et mémorialiste, partisan de l’art pour l’art. En 1838, il entre à l’Université de Modcou, à la Faculté de droit, puis au Département d’histoire et de philologie (verbale) de la Faculté de philosophie, dont il est diplômé en 1844. Il publie des recueils de poèmes puis rentre dans le régiment des cuirassiers. Il édite le troisième recueil. Parolier les plus sophistiqué il étonne ss contemporains. Il est élu magistrat du district de Mtsensk en 1867.  Selon les mémoires de la secrétaire de Fet, Ekaterina Kudryavtseva, il est mort d’une crise cardiaque précédée d’une tentative de suicide à l’aide d’un coupe-papier. Il a été enterré dans le village de Kleimenovo, dans la propriété familiale.

 

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Et un hommage sera rendu au grand écrivain Edouard Limonov disparu le 17 mars 2020.

 

 

Édouard Veniaminovitch Savenko, dit Édouard Limonov (Эдуард Вениаминович Лимонов), né  le 22 février 1943 à Dzejinsk (URSS), mort le 17 mars 2020 à Moscou , écrivain soviètique puis français russe et dissident politique,  fondateur et chef du Parti National-Bolchevique.

Bandit à Kharkov, poète à Moscou, sans-abri puis domestique à New-York, écrivain et journaliste à Paris, milicien pro-serbe pendant la guerre de Bosnie, dissident puis prisonnier politique en ex-URSS, Limonov fut empêché d’être candidat aux élection présidentielle russe de 2012. À partir le retour de la Crimée dans giron de l Russie et de la guerre du Donbas, il prend ses distances avec l’opposition et apporte son soutien à Vladimir Poutine pour sa politique étrangère.

Selon Emmanuel Carrère son biographe, « sa vie symbolise bien les rebondissements de la seconde partie du xxe siècle ».

 

Tables rondes, expositions, projections, signatures seront organisées tout au long de ces trois jours dans le strict respect des normes de sécurité liées au COVID.

 

PROGRAMME du SALON : CLIQUEZ

 

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Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe

1 Quai Branly 75007, Paris

Métro : Alma Marceau.

RER: Pont de l’Alma, Musée du Quai Branly.

Bus: 63, 80.

 

2
Juil

Jeanne d’Arc par B. Lejeune au CSCOR Paris

   Publié par: artcorusse   dans Brèves

Présentation de la statue de Jeanne d’Arc

du Sculpteur Boris Lejeune 

Mercredi 8 juillet 2020 à 17h

CSCOR, 75007, Paris

L’installation dans un lieu passant de Saint Pétersbourg d’une statue de Jeanne d’Arc, symbole le plus pur de l’esprit français, si proche souvent de l’âme russe.

Cette statue, trait d’union entre la Russie et la France, sera sculptée par Boris Lejeune, né à Kiev et diplômé de l’Institut des Arts Répine de Saint Pétersbourg. Boris Lejeune a réalisé, de 2012 à 2013, une remarquable statue de sainte Jeanne d’Arc, pleine de vie et d’espérance, pour l’ermitage de Notre Dame de Bermont proche de Domremy et haut lieu de la piété de Jeanne.

La statue sera intégralement en bronze. Sa fabrication a été confiée aux ateliers d’art de la Fonderie SUSSE.

Cette statue est l’œuvre d’un artiste, Boris Lejeune.

Sculpteur, peintre et poète français né à Kiev en 1947. Diplomé de l’Académie des Beaux Arts Répine de Saint Petersbourg en 1974, il est arrivé en France en 1980, passionné par Jeanne d’Arc qui, entre autres œuvres, a déjà sculpté la statue de Jeanne à Notre-Dame de Bermont, là où Jeanne, enfant, allait prier la Très Sainte Vierge Marie chaque samedi. L’ensemble sera grandiose, la statue-socle faisant près de cinq mètres de haut. Son emplacement sera prestigieux.

S.E. l’Ambassadeur de Russie en France Monsieur Alexey Meshkov

et le sculpteur Boris Lejeune.

L’inauguration initialement prévue en mai 2020, centenaire de la canonisation de sainte Jeanne d’Arc, est reportée en raison de la crise sanitaire du coronavirus au printemps 2022, à Saint Pétersbourg.

Elle a été installé par l’artiste devant le théatre de la jeunesse en septembre 2021 à St Petersbourg.

Les Parisiens pourront jusqu’au 12 juillet voir cette création sur le parvis du Centre spirituel et culturel orthodoxe russe, Quai Branly.

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Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe de Paris

1-5 Quai Branly, 75007 Paris

Inscription obligatoire sur : mairep@gmx.fr

Métro : Alma Marceau.

RER: Pont de l’Alma, Musée du Quai Branly.

Bus: 63, 80.

12
Juin

Un ambassadeur russe à Paris, Edit Fayard

   Publié par: artcorusse   dans Livres

 

Sortie le 21 octobre 2021

Chez Fayard

” Un ambassadeur  russe à Paris “

d’ Alexandre Orlov

avec Renaud Girard

 

 

Les Mémoires d’un grand diplomate russe qui est né et a tracé sa carrière diplomatique pendant l’ère soviétique pour devenir durant la décennie 2010 ambassadeur de France durant neuf ans.
Voici les Mémoires d’un homme né à Moscou en 1948, qui a commencé sa carrière diplomatique en France sous Pompidou et l’a terminée sous la présidence Macron.
Dans son pays, Alexandre Orlov a débuté son parcours dans l’Union soviétique de Leonid Brejnev pour l’achever dans la Russie de Vladimir Poutine. Sous Gorbatchev, il observe de près la succession rapide des événements qui transforment l’URSS jusqu’à la faire disparaître.
Après son passage au Conseil de l’Europe à Strasbourg, il parvient à la consécration de ce long itinéraire français et de sa passion pour la France en devenant ambassadeur à Paris durant neuf ans.
Parmi ses réussites, la construction de la nouvelle cathédrale russe à Paris  sur le quai Branly,  associée à un centre culturel. En 2017, Alexandre Orlov organise la rencontre de Versailles entre les présidents Macron et Poutine, qui a donné naissance au Dialogue de Trianon, forum des sociétés civiles russes et françaises, auquel il participe activement aujourd’hui.
Ces Mémoires sont pour nous, Français, l’occasion de connaître le cheminement d’un citoyen soviétique qui témoigne que l’on pouvait aussi être un Soviétique heureux. Il est vrai qu’Alexandre Orlov a appartenu à une partie de la société que les tragédies du système soviétique ont épargnée. On est, comme le dit Hélène Carrère d’Encausse dans sa préface, devant un «  témoignage qui revendique le monde qui l’a formé et qui permet de mieux comprendre le désarroi de nombreux Russes ou Soviétiques devant la disparition d’un pays et d’un système auxquels ils entendent rester fidèles  ».
En faisant revivre les cinquante dernières années de la Russie et de la France, Alexandre Orlov nous fait comprendre tout ce qu’elles ont en commun.
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EAN : 139782213713083
ISBN : 978-2-213-71308-3
Nombre de pages : 270
Dimensions : 21.5×13.8×1.8
Prix : 20€
15
Jan

6° Festival du Film Russe de Paris

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

6ème Édition

Festival du Film Russe de Paris

” Quand les Russes nous étonnent “

Когда Русские нас удивлают

Du lundi 2 mars au lundi 9 mars 2020

Cinéma Le Balzac, Studio 28, Max linder, Christine 21

et Centre Cultuel et Сulturel Кusse (quai Branly)

La 6e édition du Festival du Film Russe de Paris : Ile-de-France aura lieu cette année dans 5 lieux parisiens : le Balzac, le Max Linder, le Studio 29, le Christine 21 et le Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe. Elle se décentralisera également en région parisienne et en province.

« Quand les Russes nous étonnent » 

Thème retenu pour cette nouvelle édition, vous permettra de découvrir plus de 30 films d’hier et aujourd’hui, avec des avant-premières, des rencontres, des soirées festives…

“Quand les Russes nous étonnent”

             Les Russes nous étonnent… Dans étonner il y a le tonnerre, le roulement des tambours, le claquement des sabots de chevaux,  le fracas des bombes, les percussions de Stravinski, les balaIaïkas à l’unisson et le crépitement des talons des danseuses folkloriques…

 Les Russes nous ont étonnés tout au long de leur histoire et de leurs arts. Par leur fougue, leur ferveur et leur courage militaire. Par leur imagination, leur mysticisme et leur audace. Tous les ingrédients pour faire un cinéma inoubliable, noble héritier d’une grande littérature et d’une grande musique.

             Cette année encore, nous allons vous éblouir avec les œuvres décapante de ces diables de Russes qui ne cessent de nous étonner ! !

             Bon festival 2020 !    Macha Méril

Au programme :

Une compétition longs métrages, avec un jury présidé par Emmanuel Carrère

Une compétition courts métrages. Un panorama de films sur le thème « Quand les Russes nous étonnent »

  • Compétition longs métrages, jury présidé par Emmanuel Carrère

  • Panorama de films sur le thème « Quand les Russes nous étonnent »
  • L’univers Sokourov (en présence d’Alexandre Sokourov) : une sélection de films réalisés par lui-même ou ses élèves
  • Hommages à Serguei Bodrov et Alisa Freindlich
  • Carte blanche à Mosfilm : chefs-œuvre du cinéma russe en versions restaurées
  • Ciné-concert : Octobre, de Serguei Eisenstein
  • Soirée L’écologie et la Russie

Une soirée avec Macha Méril, à l’occasion de la sortie de son nouveau roman Vania, Vassia et la fille de Vassia.

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LES  GRANDS  RENDEZ-VOUS

Lundi 2 mars 20h

Cinéma Le Balzac

Ouverture du Festival Accueil pétillant avec Bouvet-Ladubay

Concert en première partie de séance
avec Vadim Sher et Dimitri Artemenko.


En présence de Larissa Sadilova, Christina Schneider et Sergueï Bodrov.

 

“Il était une fois dans l’Est” (Однажды в Трубчевске), de Larissa Sadilova

Russie . 2019 . Couleur . 1h20, production ChiM-film, Arsi film
Réalisation : Larissa Sadilova
Scénario : Larissa Sadilova
Image : Anatoli Petriga
Avec : Egor Barinov, Christina Schneider, Youri Kisselev,
Maria Semenova…

De nos jours, dans la ville de Troubtchevsk. Qui n’aurait pas envie de s’échapper d’un endroit au nom impossible ? D’oublier le passé douloureux de la Deuxième Guerre mondiale, de fuir les cancans et le train-train étriqué de la vie provinciale ? Egor (aux faux-air de Tarantino buté) a trouvé : il est routier au long cours et fait la navette avec Rostov. Et Anna, une Emma Bovary potelée férue de tricot,
choisit de s’aérer parfois à Moscou. Mais les passions sont là, prêtes à exploser”.

Pour ses débuts en 1998, Larissa Sadilova avait signé une fiction aux allures de documentaire. Distribué en France sous le titre grotesque de Happy Birthday !, le film racontait le quotidien d’une maternité. Sadilova montre ici la même empathie pour ses personnages qu’elle traite avec douceur et discrétion. Sans effets spectaculaires ni scènes tapageuses, cette chronique élégante sait garder ses distances. Une sobriété étonnante et rare dans le paysage sentimental russe.
Film sélectionné pour Un Certain Regard à Cannes 2019.

 

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Mardi 3 mars 18 h

Centre spirituel et culturel orthodoxe

de Russie

“Rencontre avec Sergueï Vladimirovitch Bodrov”.

Né en 1948 à Khabarovsk, Sergueï Bodrov commence sa carrière comme journaliste à la plume satirique acérée (il écrit dans Krokodil). Il entre ensuite au VGIK, l’école de cinéma de Moscou, pour devenir scénariste. Diplômé en 1974, c’est un professionnel reconnu, auteur d’une vingtaine de scénarios : entre autres, La Bien-aimée du mécanicien Gavri- lov (1981) de Piotr Todorovski ou Est-Ouest (1999) de Régis Warnier. Rapidement devenu aussi réalisateur, il signe pour lui-même des histoires originales. Aucun genre ne lui est étranger. La meilleure définition de son œuvre a été prononcée quand on lui a remis en 2016, au Festival Cinétaure de Sotchi, un prix spécial pour son apport au cinéma russe et mondial : «Un metteur en scène qui, de manière étonnante, a su concilier son individualité d’auteur, un talent de narrateur, le désir de toucher le grand public et l’absence de tout compromis dans chacun de ses films.» Depuis le début des années 1990, il vit aux USA et travaille comme acteur, scénariste ou réalisateur aux États- Unis, au Kazakhstan et en Russie.

En 1997, le Festival de La Rochelle l’a distingué par une rétrospective de huit films allant de 1984 à 1996.

Animée par Kiril Razlogov, docteur en sciences de l’art, critique du cinéma.
Inscription obligatoire sur:
ambrusbranly@mail.ru
Entrée gratuite.

 

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Mardi 3 mars 21 h

Studio 28

“Bolchoï”, de Valeri Todorovski.

Scénario : Anastassia Paltchikova et Ilya Tikine sur une idée de Valéri Todorovski
Image : Sergueï Mikhaltchouk
Musique : Anna Droubitch et Pavel Karmanov
Avec : Alissa Freindlich, Valentina Telitchkina, Alexandre Domoga- rov, Margarita Simonova, Anna Issaeva, Nicolas Le Riche…

Bolchoï,  ton univers impitoyable. Ne vous fiez pas à leurs silhouettes éthérées et à leurs tutus vaporeux : les ballerines sont des tueuses. Derrière la grâce et la beauté, un monde sombre s’agite. La concurrence est féroce pour arriver dans la lumière. Tant d’espoir et si peu d’élues. Travail acharné et sacrifices ne suffisent pas toujours. En coulisses, coups bas et remarques perfides sont de mise. Pas de pitié pour les faibles. Toute rivale potentielle devra être écartée.
Nous suivons ici le parcours des futures étoiles Youlia et Karina, de l’école du ballet jusqu’à la scène suprême. Trois périodes s’entremêlent : apprentissage, préparation du spectacle diplômant et la suite. Deux destins pour deux filles que tout oppose : province reculée, origine prolo et corps robuste pour l’une ; Moscou la grandе ville, famille aisée et grâce féline pour l’autre. Et en danseuse de légende devenue maître de ballet crainte et respecté, Alissa Freindlich arbitre ce pas-de-deux violent et réaliste. Et pour ceux que la gloire quitte, les doutes et les regrets.

 

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Mercredi 4 mars à 14 h

Cinéma Le Balzac

“La Salle n°6”, Палата N° 6,

de Karen Chakhnazarov (2009, 1h23) MOSFILM
scénario Alexandre Borodianski et Karen Chakhnazarov
image Alexandre Kouznetsov
musique Evguéni Kadimski
avec : Vladimir Iline, Alexeï Vertkov, Alexandre Pankratov- Tcherny, Anna Siniakina, Alexeï Jarkov, Albina Evtouchenskaïa…

À la nouvelle éponyme de Tchekhov (1892), le récit ajoute une touche contemporaine. Andreï Raguine, médecin-chef d’un hôpital psychiatrique, vit et travaille avec les gens dits « dérangé ». Il découvre en l’un de ses patients un original qui s’est bricolé sa propre philosophie. Au cours de leurs conversations à bâtons rompus, Raguine découvre dans les propos de l’autre une autre réalité et prend conscience de la perversité du monde. Petit à petit, il perd pied. Sombrer est si tentant ou bien est-ce se sau- ver ? Et qui peut déterminer où s’arrête la sagesse et où commence la folie ?
Le film mélange habilement la fiction littéraire et le style documentaire. Son réalisateur, l’éclectique Karen Chakhna- zarov, creuse une veine familière, lui qui a déjà été tenté par la marginalité (Le Garçon de courses, 1986) ou l’absurde fantastique (La Ville Zéro, 1988).

 

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Mercredi 4 mars 16 h

Cinéma Le Balzac

“Katia Ismaïlova”,  (Подмосковные вечера).

Russie . 1994 . Couleur . 1h28, production Studio Gorki
Réalisation Valéri Todorovski, scénario Stanislav Govoroukhine, Marina Cheptounova, Alla Krinitsyna, François Guérif, image : Sergueï Kozlov, musique : Léonide Dessiatkinov
Avec : Ingeborga Dapnukaite, Alissa Freindlich, Vladimir Machkov, Alexandre Feklistov, Youri Kouznetsov, Avangard Léontiev, Natalia Chtchoukina…

Une grande maison un peu décatie dans les environs de Moscou. Une écrivaine à poigne tyrannise et humilie sa bru, réduite à la fonction de secrétaire. Et dans ce huis-clos étouffant, l’irruption d’un homme bouscule les équilibres. La lionne Freindlich rugit, la souris Dapnukaite se rebiffe et Machkov, homme-trophée, croit maîtriser le jeu”. Katya Izmaylova, 30 ans, pour la première fois ayant appris la vraie passion, est prête à détruire tous ceux qui peuvent interférer avec son bonheur. Une dactylo timide se transforme en tueur.

Mépris, envie, pulsions et jalousie embrouillent les esprits. Un moment d’égarement, un corps encombrant, un manuscrit égaré, voilà les ingrédients d’un film noir réussi. Cette histoire s’inspire librement du récit de Nicolas Leskov « Lady Macbeth du district de Mtsensk » (1864) transposé de nos jours. Cette même trame a aussi inspiré, en 1932, Dimitri Chostakovitch pour son opéra, rebaptisé par la censure «Katerina Ismaïlova» et l’adaptation anglaise de William Oldroyd The Young Lady (2016).
Les amants maudits, on adore les voir se déchirer.

 

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Mercredi 4 mars à 18 h

Cinéma Le Balzac

“Le Territoire”, (Территория) d’Alexandre Sourine

(1978 1h38) MOSFILM

Scénario : Oleg Kouvaev,  image: Youri Nevski, musique : Edouard Artemev
Avec : Donatas Banionis, Vladimir Letenkov, Youri Cherstnev, Evgueni Guerassimov, Nina Zassoukhina, Mikhaïl Glouzski…

“1955. Une vaste zone du Grand Nord, appelée «le territoire», ne fournit que de l’étain. Mais Tchinkov est sûr qu’il y a aussi de l’or. Seul contre tous, ou presque, il s’obstine dans sa quête du gisement ultime. Des paysages grandioses et rugueux, des passions humaines, un souffle épique : c’est ça, le Territoire.
Le film adapte le livre culte d’Oleg Kouvaev, sans cesse réédité depuis 1975. Ce roman prolonge la tradition littéraire initiée au XIXe siècle par D. Mamine-Sibiriak et continuée par l’officier topographe V. Arsenev avec ses souvenirs sur Dersou Ouzala. S’il avait été russe, Jack London aurait aussi chanté les explorateurs intrépides des lointains sibériens. Ici il s’agit de géologues, des êtres libres et non- conformistes affrontant la nature hostile. Des aventuriers, en somme. Dans les années 60 et 70, c’était la profession la plus romantique. Rappelez-vous Vyssotski dans Brèves rencontres de Kira Mouratova. Et Donatas Banionis, le Chris Kelvin du Solaris de Tarkovski, apporte au héros principal sa rassurante solidité d’optimiste qui doute”.

 

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Mercredi 4 mars 19 h

Christine cinéma club

“Mère et Fils”,(Мать и сын), réalisateur A. Sokourov

production Zero Film, Severny Fond, Roskomkino et Lenfilm
Scénario : Youri Arabov
Image : Alexeï Fedorov
Musique : Otmar Nussio, Mikhaïl Glinka, Tomaso Albinoni, Guiseppe Verdi
Avec : Gudrun Geyer, Alexeï Ananichinov

Un fils aimant et sa mère qui agonise sur son lit de douleurs. Il la peigne, la nourrit, la couvre d’un manteau. Elle dépend de lui comme, tout petit, il a dépendu d’elle. La naissance et la mort se rejoignent et forment un anneau soudé par l’amour et la tendresse. Il la porte à bout de bras et c’est comme une Pietà inversée dans une dimension onirique. Les paysages brumeux et déformés, la bande- son bruissant du vent et du ressac, l’utilisation du matte painting créent un monde élégiaque unique“.
L’acteur jouant le médecin des Jours de l’éclipse est ici le fils. La mère est interprétée par une Allemande, doublée en russe.
Première partie d’une dilogie complétée en 2003 par Père et fils. À chaque fois, il s’agit d’un tête-à-tête entre un fils et un parent. Il devait y avoir aussi Deux frères et une sœur car Sokourov voulait explorer les relations familiales. D’une certaine manière, Alexandra (2007) appartient à ce même cycle.
Grâce à ce film, Sokourov est entré sur la scène internationale.

 

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Mercredi 4 mars 20 h 30

Cinéma Le Balzac

“Dans ce pays là”, (В той стране),  réalisation L. Bobrova,

Russie . 1997 . Couleur . 1h25
production Lenfilm et Narodny film

Scénario : Lidia Bobrova, d’après divers récits d’Efim Ekimov,

Image : Sergueï Astakhov
Musique : Guennadi Zabolokine
Avec : Dimitri Klopov, Vladimir Bortchaninov, Alexandre Stakheev, Anna Ovsiannikov, Andreï Dounaev, Youri Bobrov…

“Un petit village, à l’écart de tout. Les gens vivotent en essayant de survivre à la fin des kolkhozes et l’alcool fait des ravages. Le modeste vacher Nikolaï reçoit un bon de séjour pour une maison de repos. Il va enfin souffler un peu. C’est sans compter sur la jalousie des voisins et la crainte de sa femme qu’il ne parte en goguette”.

“Si vous voulez être étonnés, ne ratez pas ce film de Lidia Bobrova !
C’est un film si culotté, si grinçant qu’il a valu à la cinéaste les critiques et le boycottage d’un certain public russe. On lui disait qu’elle dénigrait la Russie, et exploitait la misère des villageois pour faire rire. Or je pense que la description de ce petit village est réaliste et bouleversante. L’archaïsme et l’immobilisme des campagnes russes, dès qu’on s’éloigne des grandes villes, nous ramènent dans la grande tradition de la Russie immuable et certainement désespérée. Mais l’honnêteté de Lidia Bobrova force le respect. Elle ne manque pas de tendresse pour ces personnages hauts en couleur, qu’elle dépeint avec humour et poésie. J’ai adoré ce film que j’ai choisi pour la soirée au Balzac au cours de laquelle je vous présenterai en avant-première mon nouveau roman « Vania, Vassia et la fille de Vassia » qui sort le 5 mars 2020 en librairie.

Un livre qui vous surprendra, ainsi que mes héros, des cosaques émigrés en France après la Révolution d’Octobre dont on sait peu de choses.
Décidément les Russes nous étonneront toujours…”( Macha Méril)

 

Soirée de fête avec Macha Méril à l’occasion de la parution de son roman «Vania, Vassia et la fille de Vassia» Dans ce pays-là, de Lidia Bobrova.

Macha Méril lors de cette soirée.

Signature, vodka, pirojki et balalaïka

avec Pétia Jacquet-Pritkoff  et André Chestopaloff à la guitare.

 

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Jeudi 5 mars 13 h 30 h

Cinéma Le Balzac

“La Liberté, c’est le Paradis”, (СЭР Свобода – это рай)

URSS . 1989 . Couleur . 1h30, production Mosfilm
Réalisation : Sergueï Bodrov
Scénario : Sergueï Bodrov
Image : Youri Skhirtladzé
Musique : Alexandre Raskatov
Avec : Volodia Kozyrev, Alexandre Boureev, Svetlana Gaïtan, Vitautas Tomcus, Sergueï Chkalikov, Kim Ho Nam…

“Le jeune Sacha se morfond dans une maison de redressement. Orphelin de mère, il rêve de rejoindre son père qui purge une peine de longue durée près d’Arkhangelsk. Il va donc fuguer. Depuis le Kazakhstan, long est le chemin qui l’attend. Long et périlleux. Mais c’est déjà un ado endurci. «Ne pas croire, ne pas craindre, ne pas demander », tel est son viatique. Mais cette cavale, est-ce vraiment la liberté ? On trimbale toujours son passé et sa solitude. La prison est parfois intérieure”.

Avec un récit sec et maîtrisé, le film évite tout sentimen- talisme. Bodrov tient à distance ses personnages, les enfants comme les adultes. L’humanité des deux côtés des barreaux est plutôt moche et le tableau terrible ici dressé pourrait en désespérer plus d’un. Le réalisateur, aussi scénariste, dépasse cependant le drame social grâce à quelques rayons de lumière dans ces ténèbres.

En 1991, les éditions Actes Sud ont publié le livre de S. Bodrov «Liberté=Paradis» qui raconte quasiment la même histoire.

 

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Jeudi 5 mars 15 h  30

Cinéma Le Balzac

“Le Taureau”, (Бык) Russie, 201,8 Couleur . 1 h4 0
production Producer Center VGIK – Début, Stella Studio

Réalisation : Boris Akopov
Scénario : Boris Akopov
Image : Gleb Filatov
Musique : Anton Bulle, Boris Akopov
Avec : Youri Borissov, Stassia Miloslavskaïa, Sergueï Dvornikov, Anfissa Kondrachova, Alexeï Filimonov, Egor Kenjametov, Roman Kolotoukhine…

“Années 90. L’URSS s’est effondrée, la Russie n’est plus que ruines et chaos. La société a perdu tous ses repères avec, en prime, une grave situation économique. Pour beaucoup, le présent est désespérant et les familles se délitent. Comme dans n’importe quelle banlieue à la dérive, la drogue et le racket fleurissent car c’est de l’argent facile. Devenu chef de gang, Anton Bykov dit Byk (le taureau) essaie de protéger sa mère et son jeune frère. Pour notre affranchi, chaque jour est une épreuve où l’amour a bien du mal à se faufiler. Et le problème de chacun est de déterminer à qui va sa loyauté”.
Boris Akopov est né en 1985. Diplômé en 2003 d’une École de danse, il commence une carrière au plus haut niveau ; il intègre des troupes prestigieuses et multiplie les tournées. Puis il se tourne vers le cinéma et termine le VGIK en 2017. Le Taureau est son premier film.

 

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Jeudi 5 mars 17 h  30

Cinéma Le Balzac

” Fidélité”,(Верность) de Niguina Saïfoullaeva

production Kinokompania Droug Drouga
Scénario : Lioubov Moulmenko
Image : Marc Zisselson
Musique : Andreï Dergatchev
Avec : Alexandre Pal, Evguenia Gromova, Alexeï Agranovitch, Pavel Vorojtsov, Marina Vassileva, Anna Kotova-Deriabina, Vassili Richter…

“La fidélité ? Un défi pour n’importe quel couple. Léna, gynéco-obstétricienne, et son mari Sérioja, acteur de théâtre, habitent en province et leur quotidien semble pai- sible et harmonieux. Mais un beau (!) jour, Léna soupçonne Sérioja de la tromper pour une femme plus fougueuse. Digne et magnanime, elle souffre en silence et cache sa jalousie. Et puis, bravache, elle décide de se lancer dans des aventures sans lendemain avec des amants de passage. Mais il n’est pas si facile de mener deux vies parallèles sans que l’une ne déborde sur l’autre”.
Née en 1985 au Tadjikistan, Niguina Saïfoullaeva fait des études d’histoire à Moscou et termine en 2010 les Cours Supérieurs de scénario et mise en scène. Elle a réalisé deux séries et quatre films. Son deuxième long métrage Comment je m’appelle (2014) fut sélectionné au festival de San Sebastian, section «Nouveaux réalisateurs», ce qui n’était pas arrivé depuis onze ans à un film russe.

 

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Jeudi 5 mars 19 h 

Cinéma Christine

“Une grande fille” (Дылда) réalisateur Kantémir Balakov

production Non Stop Production
Scénario : Kantémir Balagov, Alexandre Terekhov image Xénia Sereda

Musique : Evguéni Galpérine
Avec : Victoria Mirochnitchenko, Vassilissa Perelyguina, Constantin Balakirev, Andreï Bykov, Timofeï Glazkov, Igor Chirikov, Xénia Koutepova…

“En 1945, l’URSS émerge lentement de quatre années de guerre cauchemardesques. À Léningrad, Ilya, une espèce de grande perche, travaille dans un hôpital où on tente de «réparer» les gueules et les âmes cassées. Elle aussi a été blessée au combat. Son traumatisme s’exprime par des crises de tétanie. Son amie Macha rentre du front. Tant bien que mal, elles essaient de reprendre une vie normale. Mais quand on a vécu et subi des horreurs, est-ce possible ?”

Né en 1991 à Naltchik (capitale de la république de Kabardino-Balkarie dans le Caucase), Kantémir Balagov est depuis toujours un fou de cinéma. À 18 ans, il se lance dans la réalisation d’une web-série. Puis il écrit à Alexandre Sokourov qui, justement, a ouvert une école de cinéma auprès de l’Université de Nalt- chik, si loin de son cher Saint-Pétersbourg (ex-Léningrad). Il est admis directement en troisième année. Sans attendre, il fait des étincelles. Dès 2014, ses courts-métrages sont montrés au festival de Locarno. Ses deux premiers longs métrages sont sélectionnés à Cannes dans la section «Un certain regard» : en 2017, avec Tesnota, Une vie à l’étroit et en 2019 avec Une grande fille où il reçoit le prix de la mise en scène. En 2019, le festival avait montré le film d’un autre élève, Une jeunesse russe (2017) d’Alexandre Zolotoukhine.

 

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Jeudi 5 mars 21 h 

Cinéma Le Balzac

 

“Octobre, de Sergueï Eisenstein, 1927, 1 h 45 copie restaurée, MOSFILM

Scénario : Sergueï Eisenstein et Grigori Alexandrov, image : Edouard Tissé
Avec : Nikolaï Popov, Boris Livanov, Vassili Nikandrov, Edouard Tissé, soldats et marins, ouvriers…

À tout seigneur tout honneur. L’hommage au cinéma soviétique se doit de commencer par le Maestro du cinéma de propagande, celui qui lui a donné ses lettres de noblesse. D’ailleurs, la première du film eut lieu le 7 novembre 1927 au Bolchoï de Moscou devant l’aréopage bolchevique au complet. Mais l’adoubement officiel n’enlève rien à la force et à la beauté convulsive de ce chef-d’œuvre. Et comme le dira plus tard l’Américain Ford : « Entre la vérité et la légende, imprimez la légende ». Après avoir magnifié la révolution de 1905 dans Le Cuirassé Potemkine, Eisenstein s’attaque ici aux «10 jours qui ébranlèrent le monde ». De la chute du tsarisme en février à la prise du Palais d’Hiver en octobre, Eisenstein forge les images définitives de cette terrible année 1917. C’est désormais par ses yeux que nous voyons Petrograd, appréhendons Lénine et compagnie, comprenons les événements qui vont hanter le XX siècle.

Ciné-concert avec Pierre-Michel Sivadier (piano) et Jean-Yves Toucan (percussions).

Pierre-Michel Sivadier se situe dans un univers croisant la chanson, le jazz et les musiques improvisées. Son dernier album Si a paru en 2019. Ce compositeur publie également de la poésie et accompagne régulièrement des films muets. Il a notamment tra- vaillé avec Jane Birkin, Lambert Wilson, Christian Vander, James Ivory. Jean-Yves Roucan mène une carrière de musicien de jazz et de composi- teur-percussionniste avec, entre autres, son projet Lemon Far East. Son travail d’improvisateur et d’accompagnateur s’enrichit de son insatiable curiosité pour la musique orientale et le jazz. Les deux artistes envisagent l’accompagnement d’un film muet comme un spectacle vivant, unique et puissant. Il s’agit de faire dialoguer les musiciens d’aujourd’hui avec le créateur d’hier, pour projeter au sens propre le film dans notre époque.

 

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Vendredi 6 mars à 11 h

Cinéma Le Balzac

“Je m’balade dans Moscou”, (Я шагаю по Москве)

Réalisateur : Guéorgui Daniéla (1963, 1h20)

Scénario: Guennadi Chpalikov, image : Vadim Youssov, musique : Andreï Petrov,

Avec : Alexeï Loktev, Nikita Mikhalkov, Galina Polskikh, Evguéni Steblov, Vladimir Bassov, Roland Bykov…

“Unité de temps (un jour et une nuit), unité de lieu (la capitale), unité d’action (un provincial débarque). Alors quoi, un drame ? Pas du tout ! C’est une comédie primesau- tière, une déambulation enjouée dans une ville bouillon- nante au son d’une irrésistible ritournelle. Les aventures du héros – un ingénieur qui se pique d’écriture – sont un merveilleux prétexte pour présenter une galerie de per- sonnages attachants ou frivoles. Cette balade dans Moscou a parfois des allures de fantaisie italienne”.

Le scénariste Chpalikov propose ici une version solaire de son récit plus fouillé La Barrière d’Ilitch qui deviendra, après moult souffrances, J’ai vingt ans (1964) de Marlen Khoutsiev. De même, l’opérateur V. Youssov, associé au grave Tarkovski sur ses premières œuvres (dont Andreï Roublev), éclaire cette journée estivale. Sans parler du casting de rêve : Nikita Mikhalkov en grand dadais, Inna Tchourikova en godiche, Roland Bykov en petit nerveux, Steblov en fiancé susceptible…
Bref, le rayon de soleil de cet hommage au grand studio.

 

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Vendredi 6 mars à partir de 13 h 30

Cinéma Le Balzac

“L’homme amphibie” (Человек-амфибия),

Russie . 1961 . Couleur . 1h37, production Lenfilm

Réalisation Guennadi Kazanski et Vladimir Tchebotarev, scénario : Akiba Goldburt, Alexandre Xenofontov et Alexeï Kapler, image : Edouard Rozovski
musique : Andreï Petrov
Avec : Vladimir Korenev, Anastassia Vertinskaïa,
Mikhaïl Kozakov, Nikolaï Simonov, Vladlen Davydov,
Alexandre Smiranine…

“Dans un pays exotique ensoleillé, quelque part en Amérique du Sud, un diable marin affole les pêcheurs. Il s’agit d’un certain Ichtyandre, aussi à l’aise sur terre que sous l’eau. Créature fabuleuse de son père, un savant idéaliste et donc fou, il vit des aventures aquatiques et amoureuses en renversant l’histoire de la petite sirène puisque c’est lui qui sauve de la noyade sa belle en bikini affriolant.” Sombreros, méchant à la fine moustache et méduses bleutées sont évidemment de la partie. Si vous aimez le kitsch et la science-fiction d’autrefois, ce film est pour vous. Bien entendu, la critique de l’époque se gaussa de cette adaptation du roman du très populaire Alexandre Beliaev (1884-1942), le Jules Verne russe, mais le grand public adora et lui fit un triomphe : première place au box-office avec 65,5 millions de spectateurs en 1962. Et depuis les lointaines années 60, son succès ne s’est jamais démenti. Véritable madeleine (trempée dans l’onde salée), l’homme- poisson continue de séduire, toutes générations confon- dues. Le livre culte de 1927 est devenu un film culte, toujours aussi apprécié.

 

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Vendredi 6 mars à partir de 15 h 30

Cinéma Le Balzac

La grande poésie, (Большая поэзия)

Russie . 2019 . Couleur . 1h40
production Adress Film
Réalisation : Alexandre Lounguine
Scénario : Alexandre Lounguine, Sergueï Ossipian image Vsevolod Kaptour

Musique : Stanislav Smirnov
Avec : Alexandre Kouznetsov, Alexeï Filimonov, Fedor Lavrov, Evgueni Syty, Elena Makhova, Sebastian Bougaev, Alexandre Topouria…

Deux anciens copains d’armée, Victor et Léon vivent dans une petite ville, revenus de la guerre dans le Donbass, sont devenus convoyeurs de fonds. Célibataires et banlieusards, leur horizon est assez limité. Les combats de coq et la fréquentation du club poésie à la Maison de la Culture ne suffisent pas à donner du sens à leur existence. Comment alors enchanter la vie, injecter une dose de poésie dans ce monde de brutes ? Bon sang, mais c’est bien sûr : en faisant un braquage ! Le projet les emballe aussitôt. Mais rêver et passer à l’acte sont deux choses différentes”.
Dans la famille Lounguine, je demande le fils. Né en 1971, il a fait des études d’histoire et travaillé à la télévision. Depuis 2003, il a écrit ou coécrit une quinzaine de scé- narios pour des séries et des films dont celui de Leaving Afghanistan (2019) de son père Pavel Lounguine. En 2010, il réalise avec Sergueï Ossipian Un phénomène naturel. Le thriller De la grande poésie est son premier film en solo.

 

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Vendredi 6 mars à 17 h 30

Cinéma Le Balzac

“La mort nous va si bien”, (Смерть нам к лицу)

2019 . Couleur . 1h17, production MIGPictures
Réalisation : Boris Guts
Scénario : Boris Guts
Image : Daria Likhatcheva
Avec : Alexandra Bystrzycka, Daniil Pougaev, Ekaterina Volkova, Natalia Pavlenkova, Anna Glaoubé, Polina Aoug, Kirill Kovbas

Macha, jeune étudiante, apprend qu’il lui reste peu de temps à vivre. Résignée, elle se prépare à mou- rir : choisir un cercueil, acheter la robe ultime, retenir une concession au cimetière et faire ses adieux à ses proches. Mais son mari, un simple coursier, ne l’entend pas de cette oreille. En cachette, il essaie de trouver l’argent pour envoyer Macha se faire soigner à l’étranger. Il a quatre jours pour réunir quatre millions. Avec des parents indifférents et un meilleur ami crétin, ce n’est pas gagné. Quelles solutions a-t-il ? Emprunter (à qui ?), vendre (quoi ?), jouer dans un porno…”
Une mélo-comédie tonique, filmée sur portables.
Né en 1980, Boris Guts est un touche-à-tout : réalisa- teur, scénariste, producteur, monteur, peintre et vidéaste compulsif… En 2012, il termine les Cours Supérieurs de scénario et mise en scène. Il n’a tourné que trois films mais c’est le deuxième sur portable après Le Basson en 2018.

 

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Vendredi 6 mars à 19 h

Christine Cinéma Club

 “Francofonia, d’Alexandre Sokourov (2015, 1 h 30)

Scénario : Alexandre Sokourov, image : Bruno Delbonnel
Musique : Mourat Kabardokov
Avec : Louis-Do de Lencquesaing, Vincent Nemeth, Benjamin Utzerath, Johanna Korthals Altes, Léolo Victor-Pujebet…

“Deux temporalités s’entremêlent et s’affrontent. Dans la France occupée de 1940, le directeur du Louvre négocie avec l’Allemand chargé de récupérer les trésors du musée évacués en province. De nos jours, un narrateur invisible (Sokourov aux manettes) discute via internet avec le capitaine d’un bateau transportant des containers remplis d’œuvres d’art et aux prises avec une effroyable tempête. La culture est toujours menacée, par la barbarie humaine ou la nature déchaînée. Sokourov interpelle le spectateur. Comment protéger la culture ? Par la persuasion mais dans l’humiliation quand Paris, déclaré ville ouverte, s’offre sans combat. Ou par l’héroïsme : Léningrad assiégé pendant 900 jours a su, malgré un million de morts, sauver l’Ermitage. Dans L’Arche russe, un ouvrier interdit au Français Custine l’entrée d’une pièce remplie de cercueils. La réponse est dans l’homme”.

Pour son dernier opus en date, Sokourov propose la quin- tessence de son style : un montage complexe de documen- taires, de scènes jouées, de passages vidéos, de travail à la palette graphique et la non concordance d’images et de sons ou dialogues.

 

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Vendredi 6 mars à partir de 19 h 30

Cinéma Le Balzac

“Nuit”, Sergueï Bodrov en sa présence

et deux films :

“Le Prisonnier du Caucase”,Russie . 1996 . Couleur . 1h36
production Caravane, BG Production
Réalisation Sergueï Bodrov

Scénario : Arif Aliev, Sergueï Bodrov, Boris Hiller
Image : Pavel Lebechev
Musique : Léonide Dessiatnikov
Avec : Oleg Menchikov, Sergueï Bodrov fils, Soussana Merkhralieva, Djemal Sikharoulidzé, Alexandre Boureev, Valentina Fedotova, Alexeï Jarkov…

“Au cours d’une patrouille, deux Russes sont capturés pardesTchétchènes.Débuteunecaptivitépéniblependant que le chef du village négocie pour les échanger contre son fils, détenu par les Russes. Nos deux héros forment un tandem mal assorti, très bien rendu par les acteurs. Oleg Menchikov, acteur chevronné, est un sous-off de carrière tandis que le fils Bodrov, pour son premier grand rôle, joue avec naturel l’appelé maladroit.
Le film s’inspire d’un récit de Tolstoï (1872) qui traite un thème récurrent de la littérature russe, lancé en 1821 par Pouchkine et repris depuis par beaucoup d’autres. Dès 1911, le cinéma s’en empare. Russie et Caucase, une his- toire sans fin. Il faut dire que, au XIXe siècle, la conquête du Caucase dura plus de 50 ans. Alexandre Dumas, de passage en 1858, témoignera de la férocité de ce conflit. Après la parenthèse soviétique (qui permet une version souriante et parodique, La Prisonnière du Caucase de Léonide Gaïdaï en 1966), tout recommence. Au départ, les auteurs voulaient proposer une réflexion sur la guerre en général. D’ailleurs, les références musicales renvoient à des conflits antérieurs de la Russie. Mais commencé en temps de paix, le film a été rattrapé par la réalité”.

 

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Scéance à 22h

 “Mongol”, 2007 . 2h production Kinocompania STV, Andreevski flag, Kinofabrika, X-Filme Creative Pool, Netfex
Réalisation de Sergueï Bodrov

Scénario : Arif Alief, Sergueï Bodrov
Image : Sergueï Trofimov, Roger Storfers
Musique : Tuomas Kantelinen
Avec : Tadanobu Asano, Khulan Tchoulouhoun,
Batdorjiin Baassandjav, Alia, Amadou Mamadakov, He Tsi…

“Le fabuleux destin du légendaire Gengis Khan qui, vers 1197, unifia les tribus turques et mongoles pour les lancer à la conquête du monde. Jeune, il connaît d’abord souffrances et privations. Mais il prend sa revanche et se montre impitoyable en mettant la steppe à feu et à sang. «Il ne faut jamais humilier un enfant chétif, c’est peut- être le fils du tigre.» Mêlant aventures, action et amour, la fresque historique se déploie, bannières au vent et cavaliers prêts à en découdre”.
Cette superproduction flamboyante parle d’un temps reculé et d’un lieu lointain mais aussi du passé russe. Si l’empire fondé par Gengis Khan s’épanouit en Chine, la Horde d’Or, menée par son fils aîné, envahit la Russie au XIIIe siècle (rappelez-vous le début d’Alexandre Nevski) et la met en coupe réglée pendant des siècles avant d’entrer en déca- dence. Ce dont parle Urga de Nikita Mikhalkov. Mais les liens noués autrefois perdurent. Grattez le Russe et vous aurez l’Asiate : un ancêtre daghestanais pour Tarkovski, une grand-mère tatare pour la poétesse Akhmatova, kalmouke pour Lénine et bouriate pour Bodrov…

Entracte avec vodka et spécialités russes.

 

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Samedi 7 mars à 11 h

Max Linder

Courts métrages

Noir sur blanc, (Белым по чёрному)

Russie . 2019 . Couleur . 15 min production Studio Svobodnoe Kino réalisation Anton Mamykine

Sergueï travaille dans les mines et la suie ne lui fait pas peur. Dans son monde, la suie est symbole de l’intégrité morale et sociale. Rongé par la culpabilité depuis qu’il a trompé sa femme, Sergueï décide de tout lui avouer. Dès lors, la suie ne s’accroche plus à sa peau”.

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Maman, (Мама)

Russie . 2019 . Couleur . 12 min
production Extreme North, Moscow Film School réalisation Anastasia Borissova

Une jeune femme de la campagne tente de faire sa vie à Moscou avec son bébé. Pour joindre les deux bouts, elle court après l’argent et un travail, n’importe lequel”.

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Le Congé, (Отпуск)

Russie . 2019 . Couleur . 12 min production After Hours Films réalisation Anton Sazonov

“Artiom travaille aux abattoirs de Moscou mais son salaire ne suffit pas pour subvenir aux besoins de sa famille. Pour s’en sortir, il va saisir la seule opportunité que l’état russe peut lui offrir en ce moment”.

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Complex Subject, (Сложноподчиненное)
Russie . 2019 . Couleur . 26 min
production St. Petersburg State University of Film and Television
réalisation Olessia Yakovleva
“Un jeune professeur arrive dans une ville de province afin d’y enseigner. Son apparence et ses idées contrastent largement avec les habitudes locales. Toutefois, tout le monde semble l’apprécier. Peut-être même
plus qu’il ne le pense”.

1

Une erreur historique, (Одна историческая ошибка)
Russie . 2019 . Couleur . 7 min
production Droog Drooga Films
réalisation Mikhaïl Mestetski
“Tant de rumeurs circulent que nous ne sommes
pas à l’abri des anachronismes. Quand le passé envahit
le présent”.

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Il ne peut pas vivre sans l’espace, (Он не может жить без космоса)
Russie . 2019 . Couleur . 16 min . Animation
production Melnitsa Animation Studio
réalisation Constantin Bronzit
“Une mère, un fils et un rêve. Une histoire qui
évoque l’amour et le destin”.

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La Recrue, (Рекрут)
Russie . 2019 . Couleur . 22 min
production Moscow School of the New Cinema
réalisation Igor Tsoï
Sous l’influence de la subculture criminelle qui sévit dans la province russe un adolescent s’éloigne de plus en plus de son foyer familial. Voulant faire comme
les autres, il devra faire preuve d’allégeance au code d’honneur criminel.”

 

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Samedi 7 mars 11 h

Cinéma Le Balzac

L’Homme qui a surpris tout le monde, (Человек, который удивил всех)

Russie-Estonie-France . 2018 . Couleur . 1h44
production Homeless Bob Production, Arizona Production, Pan-Atlantic Studio, Non Stop Production
Réalisation : Natacha Merkoulova et Alexeï Tchoupov
Scénario : Natacha Merkoulova et Alexeï Tchoupov
Image : Mart Taniel
Musique : Andreï Kourtchenko
Avec : Evgueni Tsyganov, Natalia Koudriachova, Youri Kouznetsov, Vassili Popov, Pavel Maïkov, Maxime Vitorgan…

“Le garde-forestier Egor, gardien de la taïga, père de famille exemplaire et une personne respectée dans son village. Lui et sa femme Natalia attendent un deuxième enfant. Soudain, Yegor apprend qu’il est condamné à court terme par un mal incurable. Il enchaîne alors les traitements et les remèdes. Prêt à tout pour rester vivant, il écoute même les légendes de la forêt. Comme par exemple, la bizarre histoire du canard que psalmodie la vieille chamane. Et si ça marchait ? Défier la mort, voire la berner, autorise tous les risques ; quitte à peiner sa famille, scandaliser ses voisins et choquer le village entier. Yegor décide de faire un pas désespéré – il essaie de changer complètement sa personnalité afin de tromper la mort imminente, comme l’a fait le légendaire drake Zhamba, le héros de l’ancienne épopée sibérienne. On peut dire qu’ici l’acteur Tsyganov sort de sa zone de confort”.
Le film nous plonge dans le monde des contes populaires où l’humour macabre et les paroles crues se parent parfois d’un voile poétique. Et où l’instinct de vie rafle la mise. Cette fable sur le lien séculaire entre l’homme, la nature et la mort propose néanmoins un regard contemporain sur des pratiques magiques.
De la terre au ciel, le chemin n’est pas si long : le tandem des auteurs a aussi écrit le scénario du blockbuster Saliout-7 (2017) de Klim Chipenko sur d’héroïques cosmonautes.

 

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Samedi 7 mars 13 h 30

Cinéma Le Balzac

“La Ballade du soldat”, (Бaллада о соддате) de Grigori Tchoukhraï (1959, 1h30)

Scénario : Valentin Ejov et Grigori Tchoukhraï,  image : Vladimir Nikolaev et Era Saveleva, musique : Milhaïl Ziv

Avec : Vladimir Ivachov, Jeanna Prokho-renko, Antonina Maximova, NikolaÏ Krioutchkov, Valentina Teleguina…

“En récompense de son exploit, un soldat obtient huit jours de permission pour embrasser sa mère. La route longue et compliquée, voire périlleuse, offre son lot de ren- contres contrastées avec les gens de l’arrière. Et peut-être l’ébauche d’un premier amour. Les deux acteurs principaux, deux débutants de 19 ans, apportent leur fraîcheur et leur gaucherie en contrepoint.
Un des films emblématiques du Dégel qui voulaient parler de la guerre autrement, loin des fresques pompeuses, à hauteur d’homme. Tchoukhraï fait partie de cette généra- tion dite « des lieutenants ». Il le dit ainsi : «J’ai été soldat. C’est comme soldat que j’ai parcouru le chemin de Stalingrad à Vienne”. Il a perdu des camarades et connu l’enfer des combats. Cette ballade lyrique prolonge sa réflexion sur l’homme et la violence, entamée avec Le Quarante-et- unième (1956) sur la Guerre civile et poursuivie avec Ciel pur (1961) sur le stalinisme”.

Du grand cinéma humaniste.

PS : Le film restituait la dureté de l’époque mais la censure en gomma certaines aspérités. Pour le détail des scènes coupées, cf. L’Avant-scène n°42 de novembre 1964.

 

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Samedi 7 mars 15 h 30

Cinéma Le Balzac

Le Français, (Француз)

Russie . 2019 . N&B . 2h08, production Marmot-Film
Réalisation : Andreï Smirnov
Scénario : Andreï Smirnov
Image : Youri Chaïgardanov
Avec : Antoine Rival, Evguenia Obraztsova, Alexandre Balouev, Evgueni Tkatchouk, Mikhaïl Efremov, Nina Drobycheva, Natalia Teniakova, Roman Madianov…

Le jazz n’est plus interdit mais pas encore autorisé. Tout le paradoxe du Dégel en URSS est exprimé là par le photographe Valéri, apprenti dissident. Le normalien Pierre Durand va en en faire la douloureuse expérience quand il vient à Moscou en 1957 pour un stage à l’Uni- versité. Partagé entre la réalité officielle et le monde des artistes underground, il découvre une société complexe où s’empilent les strates temporelles : tragique passé stalinien, présent tiraillé entre ouverture et répression, futur très incertain. il rencontre la ballerine du Théâtre du Bolchoï Kira Galkina et la photographe Valera Uspensky. Grâce à ces connaissances, Pierre est plongé dans la vie culturelle de Moscou, non seulement officielle, mais aussi souterraine. Pendant un an, Pierre a vécu à Moscou pendant toute sa vie, complètement différent de tout ce qu’il savait. Mais le stage et la connaissance des différents aspects de la vie du peuple soviétique ne sont pas le seul objectif de Pierre. Il cherche son père, un officier blanc Tatishchev, qui a été arrêté à la fin des années 30“.

Ce film est le portrait d’une époque pleine d’espérances et un vibrant hommage à cette courageuse génération de peintres, poètes et écrivains, pionniers intrépides de la liberté artistique et intellectuelle. Il salue aussi la poignée de slavisants français qui fit tant pour la diffusion de leurs œuvres.
On ne présente plus le vétéran Andreï Smirnov, auteur des immortels Gare de Biélorussie (1971) et Automne (1974). Mais c’est aussi un scénariste talentueux et un grand ac- teur : souvenez-vous d’Elena (2011) d’Andreï Zviaguintsev.

 

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Samedi 7 mars 16 h

Christine Cinéma Club

L’Univers  Sokourov

La voix solitaire de l’homme, (Одинокий голос человека)

URSS . 1978-1987 . Couleur-N&B . 1h17, production Lenfilm
Réalisation : Alexandre Sokourov
Scénario : Youri Arabov (librement inspiré de l’œuvre d’Andreï Platonov / 1899-1951)

Image : Sergueï Yourizditski
Musique : Krzysztof Penderecki, Otmar Nussio et Anatoli Bourdov

Avec : Andreï Gradov, Tatiana Goriatcheva, Vladimir Degtarev, Nikolaï Kotchegarov, Sergueï Choukaïlo, Vladimir Gladychev…

“Nikita, soldat de l’Armée rouge démobilisé après la fin de la Guerre Civile, retourne à la vie normale dans un pays en ruines. Il tombe amoureux de Liouba, étudiante en médecine. Le bonheur est là, à portée de main. Mais traumatisé par les horreurs vues, subies et accomplies, Nikita peine à redevenir un simple homme”.
Ce devait être son diplôme de fin d’études. Mais le résultat mit la direction du VGIK dans un tel état de rage qu’elle donna ordre de le détruire. Heureusement, l’opérateur réussit à subtiliser les bobines et à les cacher. Dix ans plus tard, la Pérestroïka l’exhuma et permit de comprendre que tout était déjà en place chez Sokourov pour faire entendre la voix singulière de cet homme : la complicité avec le scé- nariste Arabov et l’opérateur Yourizditski, une atmosphère mystérieuse, l’image en clair-obscur, la narration fragmen- taire… Et lui-même en voix off dans le rôle d’un pêcheur subissant une expérimentation, une absence très présente. Un procédé repris dans L’Arche russe et Francofonia.

 

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Samedi 7 mars 18 h 

Cinéma Le Balzac

Table-ronde

« Les mondes polaires et l’avenir de la planète »
animée par Jean Radvanyi,


avec Christian de Marliave et Mikaa Mered, en partenariat avec le Dialogue de Trianon Cocktail

 

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Samedi 7 mars 18 h

Christine Cinéma Club

L’Univers  Sokourov

“L’Arche russe”, (Russie-Allemagne . 2002 . Couleur . 1 h 39)
Production The Hermitage Bridge Studio, Egoli Tossell Film AG, Fora-Film
Réalisation Alexandre Sokourov
Scénario : Alexandre Sokourov, Boris Khamski, Anatoli Nikiforov, Svetlana Proskourina
Image : Tilman Bütner
Musique : Sergueï Evtouchenko
Avec : Sergueï Dreïden, Anna Alexakhina, Vladimir Baranov, David Guiorgobiani, Maria Kouznetsova, Youlian Makarov, Léonide Mozgovoï…

“Dans le Palais d’Hiver, transformé dès 1917 en musée de l’Ermitage, deux hommes dialoguent : le marquis de Custine, célèbre pour son livre-réquisitoire contre la Russie (1843), et un Russe contemporain invisible (voix off de Sokourov). Le Français est caustique et dédaigneux, l’autre un ardent patriote. Au hasard de leur déambulation dans l’espace et le temps, ils croisent les tsars et les intellectuels qui ont fait l’histoire et la culture de la Russie (Pierre le Grand, Nicolas II et sa famille, l’ambassadeur de Perse fort contrit par l’assassinat à Téhéran du diplomate et écrivain Alexandre Griboïedov en 1829, Catherine II, Pouchkine, etc.) ou de simples visiteurs. Trois siècles mouvementés se bousculent”.

Mais tel un Noé moderne, Sokourov embarque et sauve tout le monde. Quelque part, ce film est une réponse à Octobre d’Eisenstein qui faisait le tri dans le passé. C’est également un exploit technique puisqu’il s’agit d’un unique plan-séquence de 96 mn, avec une caméra numérique haute définition et enregistré directement sur un disque dur, tourné le 23 décembre 2001, après des mois de répétitions avec les 850 acteurs, plus de 1 000 figurants et même le chef d’orchestre du Mariinsky, Valery Gergiev.
Dans le rôle du petit marquis déplaisant, on retrouve Sergueï Dontsov-Dreïden qui, dans Délit de fuites (1988) de Y. Mamine, s’escrimait à sauver ses voisins.

 

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Samedi 7 mars 20 h

Christine Cinéma Club

L’Univers  Sokourov

“Moloch”, d’Alexandre Sokourov (1999, 1 h 48)

Scénario : Youri Arabov
Image : Alexeï Fedorov et Anatoli Rodianov
Musique : Wagner, Beethoven, Mahler
Avec : Elena Roufanova, Léonide Mozgovoï, Léonide Sokol (Irina Sokolova), Elena Spiridonova, Vladimir Bogdanov, Lev Elisseev, Anatoli Chverderski…

Prix du scénario au festival de Cannes (1999)

“Au printemps 1942, dans le fameux Nid d’aigle des Alpes bavaroises, la fidèle Eva Braun tue le temps en jouant les nymphes évaporées. Elle attend Hitler. Il arrive, flanqué de ses acolytes, Martin Bormann et les Goebbels. Tout ce petit monde s’affaire, s’épie, se jalouse et délire, persuadé de dominer le monde. Mais dans quelques mois, la bataille de Stalingrad commencera… Plus dure sera la chute”.

Moloch inaugure la série de films consacrés au pouvoir et à ses dérives, une tétralogie sur le crépuscule des faux dieux. Taurus (2001) ou Lénine en 23, transformé en légume suite à un AVC ; Le Soleil (2005) ou Hiro-Hito en 45, planqué dans son bunker impérial avant l’humiliante reddition au géné- ral MacArthur; Faust (2011) ou la tragédie de l’homme avide (ne manquent que Staline et Mao dans cette galerie de dictateurs). Pour souligner la réalité distordue, Goebbels est joué par une femme, future mère de Lénine dans Taurus où l’interprète d’Hitler incarne Lénine.
Tous les acteurs russes sont doublés en allemand.

 

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Samedi 7 mars à 21 h

Cinéma Le Balzac

L’Univers  Sokourov

 

Comment j’ai passé l’été,(Как я провел этим летом)

Russie . 2010 . Couleur . 2h04
production Société Koktebel, Rossia-1 et StartFilms

Réalisation : Alexeï Popogrebski
Scénario : AlexeÏ Popogrebski
Image : Pavel Kostomarov
Musique : Dimitri Katkhanov
Avec : Grigori Dobryguine, Sergueï Pouskepalis ; et les voix d’Igor Tchernevitch, Ilya Sobolev et Artem Tsoukanov.

Tu parles d’un été ! Sur cette île perdue de l’Océan Gla- cial Arctique, il fait à peine 5 degrés et le soleil de minuit tape sur le système. C’est beau mais c’est loin. Seul signe de vie, en dehors des ours et autres animaux locaux, une station météorologique gérée par l’expérimenté Sergueï et son stagiaire Pavel. Les vacations régulières à la radio sont l’unique lien avec le continent. L’été tire à sa fin et bientôt ils rentreront. Sergueï a hâte de retrouver sa femme et son fils, Pavel attend avec impatience le retour à la civilisation. Mais si tu veux faire rire Dieu, parle–lui de tes projets. Car pire que la confrontation avec la nature rude et sauvage, il y a l’affrontement impitoyable et absurde entre les hommes“.
Après le prometteur Koktebel (2003), tendre road movie entre un père paumé et son fils rêveur, Alexeï Popogrebski confirme ici son talent à montrer des rapports humains complexes.
Ours d’Argent à Berlin-2010 pour les deux acteurs et l’opérateur dont le travail remarquable à la caméra numérique rend toute l’âpreté du grand nord.

 

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Dimanche 8 mars 11 h

Cinéma Le Balzac

Le Miroir, (Зеркало) d’Andreï Tarkovski (1974, 1h48) MOSFILM

Scénario : Alexandre Micharine et Andreï Tarkovski, image : Guéorgui Rerberg, musique : Edouard Artemev
avec :  Margarita Terekhova, Anatoli Solonitsyne, Nikolaï Grinko, Alla Demidova, Oleg Yankovski, Larissa Tarkovskaïa, Youri Nazarov…

“Au mitan de sa vie, un intellectuel se pose des ques- tions sur son existence et son travail. On ne le voit pas mais c’est un double du réalisateur qui y a mis beaucoup de son enfance et de ses interrogations. Parole libérée et flot de souvenirs l’assaillent en un va-et-vient entre passé et présent. L’auteur convoque son propre père, le poète Arséni Tarkovski lisant ses vers, et sa mère quand il repro- duit la photo de l’attente (une femme fumant, assise sur une barrière) et lui fait jouer la grand-mère des enfants. Attention, la même actrice jouant la mère et l’épouse du héros, il faut être attentif pour distinguer les strates temporelles”.

Andreï T. médite aussi sur son identité russe et son pays. À l’autobiographie éclatée s’ajoute la grande histoire. La lecture de la lettre que Pouchkine écrivit en 1829 au philosophe Pierre Tchaadaev (original en français) vaut manifeste personnel : la Russie a une mission sacrée, être le rempart de l’Occident chrétien contre le péril jaune. C’est donc le miroir intime de l’homme et du penseur que nous tend Tarkovski.

 

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Dimanche 8 mars 11 h

Cinéma Le Balzac

Le Retour, (Возвращение)

Russie . 2003 . Couleur . 1h45
production REN TV
Réalisation : Andreï Zviaguintsev
Scénario : Vladimir Moïsseenko, Alexandre Novototski

Image : Mikhaïl Kritchman

Musique : Andreï Dergatchev
Avec : Constantin Lavronenko, Ivan Dobronravov, Vladimir Garine, Natalia Vdovina, Galina Popova…

Deux frères adolescents, l’aîné Andreï et le cadet Ivan, ont grandi sans père. Un beau jour, le voilà qui débarque sans crier gare. Pour faire plus ample connaissance et essayer de tisser des liens, le père décide d’emmener ses fils pour un grand week-end d’intégration. Au programme, partie de pêche et camping dans la nature. Les deux garçons réagissent différemment. Autant Andreï accepte cet inconnu bourru et taciturne, autant Ivan le rejette violem- ment. Le voyage tourne à l’empoignade. Car au fond, qui est cet homme ? Et pourquoi est-il revenu ?
Pour un coup d’essai, c’est un coup de maître. Grâce à ce premier long métrage, Zviaguintsev remporte d’emblée le Lion d’Or à Venise en 2003. Il inaugure une carrière exi- geante avec 5 films en 18 ans, rien que des œuvres personnelles le plus souvent primées ici ou ailleurs. Et en 2007, Le Bannissement permettra à Constantin Lavronenko, le père du Retour, de décrocher le prix d’interprétation masculine à Cannes. Un exploit unique à ce jour pour un Russe.

 

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Dimanche 8 mars à 14 h

Christine Cinéma Club

Courts-métrages des élèves de Sokourov (sous-titrés en anglais):

“Pâques”, d’Igor Olchanski.

Saint-Pétersbourg. 2013 . 30’ . Couleur  En russe avec sous-

titres anglais . Réalisateur : Igor Olchanski

“Au sortir de la Révolution et de la Guerre civile, dans une campagne russe ensauvagée, un garçon de ferme orphelin essaie de survivre”.

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“Antigone”, d’Oleg Khamokov

Naltchik, 2015, 26’ . N&B . En langue kabarde avec sous-titres

anglais . Réalisateur : Oleg Khamokov (diplôme)

“L’histoire bien connue d’Antigone, la fille d’Œdipe, à qui le roi de Thèbes Créon interdit d’enterrer son frère Polynice ou l’éternel conflit entre le devoir et la loi”.

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“Une faute légère”, de Malika Moussaeva

Naltchik 2015, 22’ . Couleur . En langue tchétchène avec

sous-titres anglais . Réalisateur :Malika Moussaeva (diplôme)

“Après son divorce, une femme retourne au village dans sa famille mais elle peine à retrouver ses marques”.

1

“Une famille heureuse”, de Tina Mastafova

Naltchik 2015, 22’ . Couleur . En langue kabarde avec sous-

titres anglais . Réalisateur Tina Mastafova (diplôme)

“Une famille au grand complet se réunit pour fêter le patriarche. C’est la meilleure occasion pour vider son sac”.

 

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Dimanche 8 mars 16 h

Cinéma Le Balzac

La Croisière tigrée, (Полосатый рейс)

URSS . 1961 . Couleur . 1h23
production Lenfilm
Réalisation : Vladimir Fétine
Scénario : Alexeï Kapler et Victor Konetski image Dimitri Meskhiev

Musique : Véniamine Besner
Avec : Ivan Dmitriev, Margarita Nazarova,
Alexeï Gribov, Evgueni Léonov, Alexandre Beniaminov, Alexeï Smirnov…

“Une cargaison dangereuse de tigres et de lions a été chargée sur un navire soviétique, et un barman a été escorté … Pendant le voyage, un petit singe, présenté au capitaine, ouvre les cages. Les prédateurs sont libérés, toute l’équipe court d’horreur. Et seule la nièce du capitaine peut sauver la situation en apprivoisant les animaux sauvages …. Chouleïkine, un simple cuisinier russe coincé à l’étran- ger, veut absolument rentrer au pays. Seule solution : se faire passer pour un dresseur expérimenté sur un cargo qui transporte comme fret dix tigres et deux lions, destination Odessa. Il se garde bien de dire à l’équipage qu’il ne connaît rien aux animaux. Ce qui d’ailleurs l’inquiète vaguement. Ses appréhensions vont se réaliser au centuple à cause d’un singulier passager clandestin farceur qui ouvre les cages. Aussitôt panique à bord, de la poupe à la proue, du pont supérieur à la cale, de la cambuse à la cabine du capitaine. Tout le monde galope dans les coursives. Qui sera dévoré tout cru ? C’est sûr, le voyage n’a plus rien d’une croisière tranquille”.

Et ça n’amuse personne. Sauf les spectateurs.
Dans le rôle de Marianna, la timide cantinière, l’extraordinaire dompteuse Nazarova (vedette du cirque de Moscou pour qui le rôle avait été spécialement conçu) transforme les fauves en gros chats dociles. Et l’inénarrable Léonov joue avec son génie habituel le cuisinier imprudent. Une comédie excentrique et burlesque particulièrement enlevée.

 

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Dimanche 8 mars à 16 h

Christine Cinéma Club

“Alexandra, d’Alexandre Sokourov (2007, 1 h 30)

Scénario : Alexandre Sokourov, image : Alexandre Bourov musique Alfred Schnittke

Avec : Galina Vichnevskaïa, Vassili Chvetsov, Raïssa Guitchaeva, Evgueni Tkatchouk, Andreï Bogdanov, Roustam Chakhguireev, Alexeï Neïmychev…

“Une grand-mère vient rendre visite à son petit-fils, officier dans un camp retranché en pleine Tchétchénie. Elle se familiarise avec le quotidien des soldats, leur environ- nement austère, la menace sourde qui plane toujours dans un pays occupé, le temps suspendu avant l’affrontement inéluctable. Rapidement, elle s’aventure hors du périmètre sécurisé et fait un tour au village voisin où elle brave les regards méfiants des gens du coin. Elle s’efforce de nouer des liens amicaux, par exemple avec Malika, une ancienne enseignante devenue marchande au bazar, ou avec des enfants que la guerre a traumatisés. Mais est-ce que la bonne volonté suffit ?”

Par petites touches, Sokourov réussit à rendre palpable la tension d’une zone de conflit armé mais aussi l’affection d’une grand-mère et de son petit-fils et, peut-être, le vain appel à la raison et à la simple humanité.

 

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Dimanche 8 mars 18 h

Cinéma le Balzac

L’Italien, (Итальянец)

Russie . 2005 . Couleur . 1h37
production Lenfilm
Réalisation : Andreï Kravtchouk
Scénario : Andreï Romanov
Image : Alexandre Bourov
Musique : Alexandre Knaifel
Avec : Nikolaï Spiridonov, Maria Kouznetsova, Nikolaï Réoutov, Youri Itskov, Denis Moïsseenko, Andreï Elizarov, Alexandre Sirotkine…

Le petit Vania, six ans à peine, vient de décrocher le gros lot. En effet, un couple italien veut l’adopter. Aussitôt l’orphelinat, avec une pointe d’envie, le surnomme l’Italien. Bonheur inespéré, promesse d’une vie de cocagne. Mais rien n’est simple en Russie. À ce lendemain qui chante, le gamin renonce et se lance dans une aventure périlleuse : retrouver sa mère qui l’a abandonné. Le voilà qui prend la route, sans craindre les difficultés ni les possibles déceptions”.  Préparez vos mouchoirs”.
Grâce à Alexeï Guerman, Andreï Kravtchouk abandonne les mathématiques appliquées et bifurque vers le cinéma. Il se forme auprès du grand documentariste et réalisateur Semion Aranovitch (1934-1996). D’ailleurs, L’Italien est dans la veine dramatique de son maître. Mais pour avoir aussi travaillé sur des séries très populaires, A. Kravtchouk passe aux blockbusters en 2008 avec L’Amiral et en 2016 avec Le Viking qui narre la conversion au forceps de la Russie au christianisme à la fin du Xe siècle. Un retour aux origines, en somme.

 

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Dimanche 8 mars à 16 h

Christine Cinéma Club

L’Univers  Sokourov

“Faust”, d’Alexandre Sokourov (2011, 2 h 14)

Scénario: Youri Arabov, Alexandre Sokourov (d’après la pièce de Goethe / 1808), image : Bruno Delbonnel
Musique : Andreï Sigle
Avec : Johannes Zeiler, Anton Adassinski, Isolda Dychauk,
Hanna Schygulla, Antje Lewald, Florian Brückner, Georg Friedrich, Vincent Nemeth…

Lion d’or à la 68e Mostra de Venise (2011)

“Il y a bien longtemps, dans une ville allemande gemütlich, vivait un homme en proie à une inquiétude existentielle, herr Doktor Faust. Secondé par son dévoué disciple, il éviscère les cadavres à la recherche de l’âme. Or il a besoin d’argent pour continuer. Hélas, il n’essuie que des rebuffades. Seul le répugnant usurier accepte de l’aider. Tout savant qu’il est, Faust n’a pas reconnu le diable et il conclut avec lui un pacte fatal. La rencontre avec la jolie Marguerite précipite les événements. Cupidité et luxure vont, bien sûr, causer la perte de l’orgueilleux. Bienvenue en enfer”.

Tout ce qui rapproche l’homme de l’animal est ici convoqué, des plus bas instincts aux plus fortes pulsions. Références littéraires et picturales abondent pour figurer le vil et le visqueux, homoncules et créatures diaboliques s’agitent. À Venise, le président du jury Darren Aranofsky déclara : «Certains films vous font pleurer, d’autres vous font rire et d’autres encore vous changent pour toujours après les avoir vus. Faust fait partie de ceux-là“.

 

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Dimanche 8 mars 20 h

Cinéma le Balzac

Délit de fuites, (Фонтан)

URSS . 1988 . Couleur . 1h44, production Lenfilm
Réalisation : Youri Mamine
Scénario : Vladimir Vardunas
Image : Anatoli Lapchov
Musique : Alexeï Zalivalov
Avec : Assankoul Kouttoubaev, Sergueï Dontsov, Jeanna Kerimtaeva,
Victor Mikhaïlov, Alexeï Zalivalov, Nina Oussatova…

Dans une banlieue maussade à la périphérie de Leningrad, un banal immeuble grisâtre. L’arrivée d’un vieil Ouzbek, ennemi du gaspillage, chamboule la vie des locataires qui jusque-là vaquaient à leurs petites affaires. Chaque étage
a son lot d’originaux : un horticulteur en appartement, les fans d’un obscur écrivaillon décédé, un musicien perché, quelques poivrots, des ménagères débordées, beaucoup de citoyens indifférents… Et un Don Quichotte.
Moderne Pot-bouille soviétique, le lieu et ses habitants sont une métaphore du pays et de son système. La Maison Russie se déglingue à tous les niveaux, de la cave au grenier. Tableau véridique et savoureux d’un quotidien délabré, cette comédie grinçante et bouffonne est conçue comme une pièce musicale en sept mouvements, de l’andante allègre au grandioso final. Elle dresse à chaud le
constat d’une société à la veille de son implosion. Tournée en pleine Pérestroïka, la satire de Youri Mamine offre une vision prémonitoire. Mais on le sait, un artiste est aussi un visionnaire”.

Le film a été tourné dans le genre d’une blague, la “malgré la journée” qui n’est pas encore dépassée. L’action se déroule dans une maison ordinaire de Saint-Pétersbourg, qui a besoin de réparations pendant longtemps. Sur l’exemple des dysfonctionnements de cette maison et du désir aussi sincère que vain des locataires de les éliminer, les auteurs créent une illustration tragicomique de la douloureuse «ruine dans nos têtes» douloureusement familière à nous tous.

 

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Lundi 9 mars 13 h 30

Cinéma le Balzac

“Je m’balade dans Moscou”, Я ШАГАЮ ПО МОСКВЕ

de Guéorgui Daniéla (1963, 1h20)   MOSFILM

(Voir vendredi 6 mars scéance de 11h)

 

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Lundi 9 mars à 15 h 10

Cinéma Le Balzac

“La Salle n°6”, (Палата N° 6),

de Karen Chakhnazarov (2009, 1h23) MOSFILM

(Voir mercredi 6 mars scéance de 14h)

 

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Lundi 9 mars à 17 h

Cinéma Le Balzac

La Ballade du Soldat, (Баллада о солдате), de Grigori Tchoukhraï (1959, 1h30)

(Voir samedi 7 scéance de 13 h 30)

 

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Lundi 9 mars à 18 h 50

Cinéma Le Balzac

“Le Miroir”, d’Andreï Tarkovski (1974, 1h48)  MOSFILM

(Voir dimanche 8 mars scéance de 11h)

 

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Lundi 9 mars  18 h

Max Linder

Remise des prix des compétitions courts et longs métrages

 

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Lundi 9 mars 19 h

Max linder

“Les Jours de l’éclipse”, (Дни затменияь)

Réalisateur : Alexandre Sokourov (1988, 2 h 13)

URSS . 1988 . Couleur . 2h13, production Lenfilm et Troïtski Most
Scénario : Youri Arabov, Piotr Kadotchnikov, Arkadi Strougatsli et
Boris Strougatski (d’après leur roman « Un milliard d’années
avant la fin du monde » / 1977)
Image : Sergueï Yourizditski
Musique : Youri Khanon
Avec : Alexeï Ananichkov, Vladimir Zamanski, Irina Sokolova,
Eskander Oumarov, Victor Belovolski, Sérioja Krylov…

“Un jeune pédiatre, en poste dans un bled d’Asie Centrale, tente vaille que vaille de soigner les enfants malades et de s’adonner à l’écriture. Un géologue et un ingénieur militaire dérangent parfois sa solitude. Il vit et travaille dans un milieu désolé, fait de collines pelées, de masures en argile, de sentiers poussiéreux et de gens vaguement hostiles, sans parler du voisinage d’aliénés. La modernité,
en se heurtant aux traditions ancestrales, brouille les rapports entre humains et peut même engendrer des hallucinations. Le héros est en fait confronté à l’interrogation suprême, le sens de la vie”.

Sokourov a tourné ce film à Krasnovodsk, un port sur la Caspienne, et dans les environs. Une ville du Turkménistan qu’il connaît bien pour y avoir vécu dans sa jeunesse.
D’ailleurs, le recours à des non-professionnels ancre localement l’action. L’image passe du sépia à l’ocre puis à des tons mordorés, et la bande-son est un personnage à part entière. Elle mêle de manière savante bribes de radio,
musique symphonique, conversations dans de multiples langues, bruits insolites…

 

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Lundi 9 mars à 21 h

Cinéma Le Balzac

L’Homme qui a surpris tout le monde, (Человек, который удивил всех)

(Voir samedi 7 mars scéance de 11h)

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Lundi 9 mars  minuit

Max Linder

 

Soirée de Clôture

 

 

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