Soirée exceptionnelle

Samedi 28 mars à 19h

Espace “Côté Cour”

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Présentation  du travail de plusieurs artistes russes dans un lieu atypique de la capitale .

GLUKLYA Gluklya Pershina (Natalya Pershina-Yakimanskaya), née en 1969 à Leningrad, elle vit travaille entre Saint-Pétersbourg et Amsterdam. Diplômée de l’Academie Mukhina de l’art et du design, elle a formé avec Olga Egorova (Tsaplya) un collectif The Factory of Found Clothes (FFC) qui emploi dans son travail l’installation, la performance, la vidéo, les textes et la « recherche sociale » afin de développer le concept de « fragilité » explorant les relations entre l’interne et l’externe, le privé et le public. Gluklya concentre son travail sur les femmes et les groupes minoritaires : migrants, sans-emploi, vétérans.

Gluklya
Dans ces projets l’artiste souvent utilise les vêtements comme un moyen de construire la connexion entre l’art et la vie quotidienne. En s’adressant aux histoires personnelles de ses personnages, elle analyse le conflit entre le monde intérieure d’un individu et le système politique.
Lors de cette exposition Gluklya présente son dernier travail : vidéo, vêtements et dessins, réalisé à Vladivostok lors d’une résidence artistique en 2015.
L’œuvre de l’artiste est largement exposée dans des institutions internationales dont Kunsthalle de Baden Baden, Shedhalle de Zürich, Museo Reina Sofia de Madrid, Kunsthalle de Vienne, ICA de Londres, Centre national de l’art contemporain de Moscou.
GLUKLYA est sélectionnée pour la 56ème Biennale de Venise « All the World’s Futures »

Leonid TISHKOV. Né en 1953 à l’Ural, l’artiste a parcouru la Terre avec le croissant de lune phosphorescent, qu’il a lui-même construit à taille humaine. « La Lune privée » est un poème visuel qui raconte l’histoire d’un homme qui a trouvé la Lune et resté avec elle le reste de sa vie. Leonid a photographiée sa Lune dans les décors les plus insolites, les clichés qu’il en a tirés ressemblent à des scènes de contes.

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L’artiste dit d’avoir été inspiré par un tableau de René Magritte, Le 16 septembre, et plusieurs récits d’Oural. De nombreuses institutions internationales ont exposé le travail de l’artiste dont MoMA de New York, La galerie Tretiakov de Moscou, Albertina Museum de Vienne.

 Katia KAMENEVA, née en 1971, diplômée de l’Ecole des Beaux Art de Moscou et de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris. Katia est membre du groupe Quatrième hauteur fondé en 1994, qui travaille sur le thème des exploits des femmes et de leur combat au quotidien. questionne le rôle des femmes dans la société contemporaine russe. Son travail iconographique explore la culture de masse de la Russie post soviétique. Ce group crée avec humour des mises en scène photographiques glorieuses d’héroïnes fictives. Par ailleurs, Katia s’engage dans le dessin qui réunit l’esthétique minimaliste du style zen drawing et le style revisité des vignettes et des livres soviétiques illustrés.

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L’artiste a été présentée pendant plusieurs années lors des foires Drowing Now, ART Paris, ART Moscou et Volta. Katia vit et travaille entre Moscou et Paris dans la lignée de l’art conceptuel romantique moscovite.
« La vivacité et la spontanéité du dessin de Katia nous fait ressentir l’enivrante euphorie de l’enfance. On y rencontre des figures en papier origami avec des inscriptions pleines d’esprit, des figures réunissant les deux notions importantes pour l’auteur – la légèreté, la blancheur du papier et l’éphémère de l’image qui fuit. En contemplant les œuvres de Katia nous ressentons quelque chose qui disparaît à jamais sous nos yeux et ce quelque chose – éphémère et presque impondérable – s’inscrit pour toujours dans les profondeurs mystérieuses de la Mémoire Universelle ». Pavel Pepperstein , 2015)

Valeria NIBIRU, née en 1981 à Saint-Pétersbourg, elle s’est initialement formée à l’animation puis s’est intéressée à la photographie et à la peinture. Valeria Nibiru travaille essentiellement à partir de graphisme qu’elle intègre dans ses installations. Ses dessins, à la touche enfantine, donnent l’impression au spectateur de plonger dans le monde merveilleux d’une grande fille qui ne s’est jamais réellement échappée de ses souvenirs et peurs d’enfance.

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Valeria a été deux fois nominée au Prix Kandinsky et a participé aux nombreuses expositions. Le travail de Valeria a été présentée lors des foires ART Moscou, ARCO et Drawing Now où elle participe encore cette année avec la Galerie Iragui.

Anton BUNDENKO  est né en 1989 en Sibérie. Ce jeune photographe et vidéaste nous présente le teaser de son grand projet d’installation vidéo mettant en scène la performance du soliste du Bolchoï Théâtre, David Hallberg. Cette combinaison du ballet expérimental et de l’art vidéo est née de l’échange quasi non-verbal, mais émotionnel entre deux artistes qui parlent les langues différentes.

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Dans cette œuvre vidéo Anton poursuit ses recherches sur la condition de l’homme au début de la nouvelle ère où l’information absorbe tout l’individu et le transforme en une créature post-humaine.

Espace 19 Côté Cour

19 rue Marc Seguin, 75018  Paris

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