Evenements

Exposition de photographies

” Territoires d’Industrie “

de Dimitri Tolstoï

du Mardi 1er au 31mars 2022

Gares de l’Est et Montparnasse, Paris.

Cette exposition photographique, organisée par l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires en parténariat avec la SNCF Gares & Connexions, met à l’honneur cinq territoires d’industrie de différentes régions françaises:
Lacq-Pau-Tarbes, le Nord Franche-Comté, St Nazaire Cordemais, la Vallée de l’Huisne et les Vosges.
L’exposition esquisse un  portrait industriel de chacun de es territoires, à travers des entreprises représentatives de savoir-faire locaux historiques ou en émergence, souvent reconnus, grâce à l’implication des femmes et des hommes qui ont choisie d’exercer un métier industriel.

Carte blanche a été donnée au photographe Dimitri Tolstoï pour explorer cet univers au multiples facettes et en proposer une vision originale, au-delà des stéréotypes. d’un détail graphique aux installations gigantesques, l’exposition Territoires d’Industrie invite à découvrir l’industrie française sous un autre jour.

« En visitant plus de 30 pôles industriels dans sept régions françaises, cette immersion dans la France industrielle m’a permis de rencontrer des femmes et des hommes fiers de leurs savoir-faire. Un travail difficile pour certains mais toujours accompli avec humilité, et le plaisir d’une tâche bien faite.

Je sais maintenant comment sont fabriqués les chaussettes, les boulons, les vis, les textiles, les miroirs pour télescopes, hameçons, nos locomotives pour les TGV… J’ai été frappé par le gigantisme des Chantiers de l’Atlantique ou, encore, par l’arrivée des énergies propres à base d’hydrogène.

Sans oublier la passion de jeunes élèves de l’école de design automobile (Sbarro), l’idée lumineuse de Weisrock, qui fabrique des charpentes de la longueur que vous souhaitez en une seule pièce.

Je suis retombé en enfance en allant chez Clairefontaine, en retrouvant nos cahiers d’école de plusieurs couleurs ; j’ai découvert la passion de la maison Pierrat (lard fumé, saucisses etc.), qui pratique un fumage totalement écologique en circuit fermé sans aucune particule sortant des cheminées. Et beaucoup d’autres…

Mes images je l’espère, vous feront voyager à travers notre belle industrie française. »

Dimitri Tolstoï, photographe

Inauguration en présence de Dimitri Tolstoï, du ministre de l’éducation nationale, de la ministre déléguée auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, chargée de l’Industrie, le Secrétaire d’État chargé de la Ruralité, la présidente de l’Agence Nationale de la Cohésion Territoriale.

Plus de renseignements sur le photographe : CLIQUEZ

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Gare de l’Est 75010 : grilles extérieures et intérieures`

Gare Montparnasse 75014 : Hall 2

8e Festival du Cinéma Russe de Niort

qui devait avoir  lieu du

6 au 9 avril 2022

au Cinéma CGR de Niort

est REPORTÉ au mois de JUIN

C’est l’actrice française d’origine russe, Dounia Sichov, qui sera la marraine du Festival.
On a pu voir récemment Dounia Sichov dans le film « Passion simple », de Danielle Arbid, sorti en août 2021, d’après le livre éponyme d’Annie Ernaux
 
 

Association Festival du film russe Niort

Renseignements  :

Jean-Marc Batsch Chargé de la promotion du festival: 06 30 58 50 93

BOLSHOÏ CONCERT

Musique sacrée et grands airs russes

” Les Secrets de l’Àme Russe “

avec

Daria Davidova (soprano)

Alexandra Bartfeld (orgue)

Dimanche 27 mars 2022 à 16h

Cathédrale Saint Louis, 78000 Versailles

Daria Davidova est née le 24 juin 1990 à Moscou, chanteuse d’opéra russe (soprano). En 2014, elle fait ses débuts au Théâtre Bolchoï à Moscou  alors qu’elle étudiait en cinquième année au Conservatoire d’État Tchaïkovsky . De 2015 à 2017, elle est soliste au théâtre académique musical de Moscou Stanislavski et Nemirovitch-Dantchenko. Depuis 2018, elle est Soliste de la télévision et radio russe (VGTRK).
Elle a gagné le concours «Pages d’or de la musique russe». Elle a été lauréate au concours international de jeunes chanteurs de romance russe «Romansiada-2008» et reçu le prix spécial «Miss – Romansiada».

Alexandra Bartfeldorganiste et pianiste russe, née à Kaliningrad. Après avoir obtenu son Master d’orgue à l’Université des Arts à Berlin ainsi que le Prix de Perfectionnement aux Conservatoire Régional de Versailles auprès de Jean-Baptiste Robin, Alexandra Bartfeld fait une carrière internationale. Dans son répertoire elle accorde une égale importance à la musique ancienne et romantique, ainsi que la musique contemporaine, des pièces peu jouées et oubliées. Alexandra Bartfeld a joué en création mondiale des œuvres de A. Karalow, M.Molteni, R. Misjuns et F. Wessel. Elle a reçu, pour l’interpretation de « Doppelflügelfenster » de Florian Wessel le Prix Hanns Eisler pour la musique contemporaine.

Alexandra Bartfeld et créatrice des plusieurs projets éducatifs et caritatifs, entre autres du projet interactif OrganTalk, qui présente une série d’interviews et qui a reçu une grande résonance dans le milieu professionnel.

La cathédrale Saint-Louis de Versailles est une église de style rocaille construite par l’architecte Jacques Hardouin-Mansartd de Sagonne. Elle fut bénie le , jour de la St Louis, et choisie comme cathédrale à la création de l’évêché de Versailles en 1802. Le grand orguefut commandé en 1759 à Louis-Alexandre Clicquot dont le père, Robert, avait travaillé à l’instrument de la chapelle royale du château de Versailles. Il possédait 45 jeux sur 4 claviers et un pédalier à grand ravalement. Il joua le , lors de la messe des États Généraux convoqués par Louis XVI. Il traversa la période révolutionnaire, endommagé par la poussière des grains entreposés dans le Temple de l’Abondance. Le sieur Bêche, de la municipalité de Versailles, fit procéder au retrait de trois fleurs de lys  en bois sur le buffet du Positif en .
La Gazette de France le compara à son homologue parisien de Saint Roch  et s’étonna de la magnificence de sa bombarde qui sonnait « comme s’il y en avait deux, comme à St Roch ».

État des restaurations effectuées :

  •  : démontage complet de l’instrument, transporté en atelier dans la perspective du bicentenaire la Révolution française (1989). La restauration fut confiée à Théo Haerpfer (Manufacture Lorraine de Grandes Orgues) et dura deux ans, expert jean-Pierre Decavele. Le remontage fut effectué du  au , alors qu’on procédait au nettoyage complet de l’intérieur de la cathédrale.
  • 2018-2020 : restauration par les facteurs DLFO et Mulheisen, cahier des charges par Eric Brottier, expert.

Cathédrale Saint Louis
4, Place Saint-Louis, 78000 Versailles
Tél : 01.39.50.40.65

Tarifs : 25€, 17€ réduit.
Billeterie à l’entrée dès 15h 30
FNAC, Carrefour, Géant…….

 Centenaire de l’institut Saint-Georges (1921-2021)

Exposition Thème:

”Nos mains à l’unisson” l’Art russe

Samedi 2 et dimanche 3 avril 2022

Visite de la chapelle ces deux jours à 15h
(réservation  auprès de  Mme Nicolas )

 Hôtel des Artisants, Potager du Dauphin, 92190 Meudon

La création de ce parc date de 1681. La belle demeure y a été construite au 19ème siècle par la famille Porto-Riche. Dans les années 1946, cette demeure a été occupée par un internat russe, l’Internat St Georges, pour les garçons issus de l’émigration russe, orthodoxes pour la plupart, afin de les maintenir dans leur culture traditionnelle.. 

Quand l’internat jésuite SAINT-GEORGES vint s’établir à Meudon en 1946, il avait déjà derrière lui un quart de siècle d’une existence passablement mouvementée…Né à Istanbul en 1921 sur l’initiative d’un père jésuite, au temps où la Révolution faisait rage en Russie, l’Internat SAINT-GEORGES avait accueilli une trentaine de garçons de l’émigration russe. Dès 1923, le gouvernement de Mustapha KEMAL déclarait indésirables sur le territoire turc ces rescapés de la révolution bolchevique. Ce fut une migration vers la Belgique, à Namur jusqu’en 1940, puis Paris, Rue Raynouard, jusqu’en 1946, telles furent les étapes qui précédèrent l’installation de l’internat à Meudon, au Potager du Dauphin.

  Depuis 2002, cette propriété appartient à la commune de Meudon, après la disparition d’élèves et l’ouverture des frontières de la Russie en 1990, l’Internat qui était devenu le “Centre russe ” ferma définitivement ses portes, Rome décidant de vendre la propriété, en 2021.  A ce jour, cette bâtisse à deux étages renferme des ateliers d’activités où une quinzaine d’artisans y exercent leur passion (créateur de bijoux, relieur, lithographe…).

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Vous découvrirez également une chapelle (que l’on peut visiter lors des journées du Patrimoine), dont les fresques furent peintes par le Père Igon Sendler.

Chapelle désacralisée, sans son “iconostase”, qui a été transférée à Sylvanes, (située dans le sud de l’Aveyron à 432 mètres d’altitude dans les contreforts des Monts de Lacaune), et des espaces culturels. Dans le parc bien arboré, quelques statues modernes du sculpteur Achiam, une aire de jeux et un labyrinthe en buis. 

Anne Nicolas : Conférencière de la Chapelle Saint-Georges, responsable de l’Atelier d’Icônes de Meudon et de l’association Egon Sendler, et artisan iconographe. vous présentera les fresques de la chapelle et l’’association “Atelier d’icône de Meudon” créé en 2002 , en lien avec le père Igor qui a pensé le nom avec les responsables de la ville, donnant ainsi une nouvelle vie à son école à Meudon. Effectuant des stages d’été en Haute- Savoie, au Chalet Darbon, près de Publier.

Les membres créateurs sont:
Martine Charbonnier, assistante du Père Igor (décédée)
Jean-Paul Audigé, ami des Pères de Saint-Georges (décédé)
Anne Nicolas, élève du Père depuis l’âge de 9 ans
René Léaustic les a rejoint pour l’enseignement dès le début de l’atelier (décédé)

L’association a pour mission de poursuivre l’enseignement du Père Igor dans les lieux où il a pris forme à son arrivée, en 1959 auprès des élèves russes de l’internat St Georges, de élèves français et de leurs parents ou de meudonnais. L’objet de l’association est l’enseignement de la peinture d’icônes selon les écoles byzantines, grecques et russes et dans l’esprit de l’école du Père Egon Sendler.

Le R.P. Egon Sendler s.j.  ou Père Igor est né le 1er août 1923, Waldtal — Małkowice en Silésie, actuellement Pologne, il est décédé à Paris, le 14 mars 2014.  Il a été ordonné prêtre en 1956, hiéromoine de l’Église catholique de rite byzantin,  membre de la Compagnie de Jésus, historien de l’art, spécialiste des icônes, peintre d’icônes, conférencier et enseignant.   Il a exercé ses activités au Centre d’études russes Saint Georges dont il a été recteur de 1980 à 2002, date de la fermeture du Centre d’études ruses St Georges. Il est fondateur et directeur de l’Atelier Saint Georges de peinture d’icône à Meudon puis à Versailles, près de Paris et de l’atelier Saint-André à Lausanne en Suisse.  Il était membre de la mission catholique en Russie. Le Père Igor Sendler, a continué à enseigner l’iconographie dans son nouvel atelier à l’Ermitage à Versailles, jusqu’à son décès survenu le 17 mars 2014.

Spécialiste mondialement reconnu de l’art de l’icône, son enseignement est plus particulièrement tournée vers l’iconographie russe, celle des premiers siècles de la Russie Chrétienne avec les icônes pré-mongoles puis les écoles du Nord telle celles de Novgorod , puis l’école de Moscou jusqu’au 15ème et 16ème siècles.

Anne Nicolas et Caroline Rousseau poursuivent son enseignement.
Pour tout renseignements et inscription pour les visites de la chapelle :
Anne Nicolas : 06 36 77 64 20 et icones-meudon@orange.fr

Guylène Garcia : Représentante du collectif des artisans d’art du Potager du Dauphin et artisan tapissière.

L’hôtel d’activités artisanales au  Potager du Dauphin existe depuis 2008, le Potager du Dauphin accueille un lieu d’activités dédiés à l’artisanat d’art et des artisants exerçant des métiers rares. Ce bâtiment dispose de quinze ateliers allant de 12 à 50 m2, le tout dans un parc arboré et calme.

Plus de renseignements : CLIQUEZ

Potager du Dauphin,
15 rue Porto Riche
92190 Meudon

Accés: Gare de Bellevue, gare de Meudon ( départ de Paris par Montparnasse)

Bus: 169 (arrêt Place Stalingrad).

“ URGENCE de VOUS 

DU GABON à LA RUSSIE “

avec Veronika Bulycheva
et
Jann Halexander

Mardi 29 mars 2022 à 20 h

Café-Théâtre Le Kibélé, 75010, Paris

Veronika BULYCHEVA (chant, guitare) &  Jann HALEXANDER (chant, piano).

Ce sont deux artistes venus d’ailleurs, l’un franco-gabonais, l’autre russe naturalisée française, se retrouvent sur scène. Les deux sont musiciens auteurs compositeurs et interprètes, chacun a son parcours original : ils présentent et mélangent leurs univers personnels à travers leurs chansons et des dialogues poignants.
On se retrouve en face de polémiques actuelles autours des clichés et des préjugés liés à leurs pays d’origine : être biculturel est une fragilité et force à la fois.
“Nous sommes deux rives d’un seul fleuve nommé ‘humanité’ ! “

Véronika BULYCHEVA est née d’un père russe et d’une mère oumourte dans un petit village de l’Oural en Russie. Elle commence des études musicales au lycée de Votkinsk, la ville natale de Piotr Illytch Tchaikovski: elle apprend l’accordéon, le chant lyrique, la direction de chœur et la direction d’orchestre.

Elle entre en 1989 à l’Académie des Arts de Saint-Pétersbourg Ses études achevées, fort de plusieurs années d’expériences de la scène et confiante dans son talent, elle quitte Saint-Pétersbourg en 1992 pour Paris.

Véronika est une chanteuse unique et inoubliable, dont la voix était profonde et volatile pour prendre d’assaut les octaves – 5 octaves – de bas en haut, de contralto à alto. Une autre caractéristique du monde créatif de Bulycheva est sa volonté de travailler avec des significations riches, des textes poétiques complexes et significatifs. Ici, la grande culture de communication du compositeur avec le mot.

Plus de renseignements : CLIQUEZ

Jann HALEXANDER est né à Libreville au Gabon en 1982, initié très jeune au piano il se tourne vers les afts de la scène en 2003. E 2013 il fête ses 10 ans de carrière au théâtre Auguste  (ex Espace la Comedia) à Paris. Il est auteur compositeur et interprète, a déja à son actif plus d’une demi-douzaine de disque.

Plus de renseignements : CLIQUEZ

Le Kibele

12 rue de l’Echiquier, Paris 10ème.

Métro :  Château-d’Eau ou Bonne-Nouvelle.
Entrée : 16€ 50.
Réservation : 06 16 13 98 32

26ème Festival russe 

Spectacles
d’auteurs classiques et contemporains, comédies musicales,
concerts,
œuvres cinématographiques, expositions

Du vendredi  4 au dimanche 27 mars 2022

Théâtre Toursky, 13000 Marseille.

ANNULATION FESTIVAL RUSSE

sauf

Mercredi 23 mars
« Le Maitre et Marguerite » sera maintenu car le spectacle est présenté par une troupe et des artistes français. Boulgakov était d’ailleurs en son temps un artiste victime de la censure.

Festival incontournable depuis 1995, le 26ème Festival russe du Théâtre Toursky International accueille l’âme russe durant plusieurs jours. Le Festival russe défend une culture multiple, indivisible et universelle, autour des valeurs de la diversité artistique. Mené sans défaillance, Saison après Saison, avec une interruption sanitaire cet événement a su trouver sa cohérence artistique auprès  d’un public toujours plus fidèle et nombreux.

Vendredi 4 mars à 20 h

” Les ballets légendaires “

Considéré comme le meilleur au monde, le ballet classique russe représente depuis toujours la carte de visite de la Russie, une valeur incontestée et la fierté du pays. Les noms de ses danseurs sont aujourd’hui connus du grand public dans le monde entier : Matilda Kshesinskaïa, Anna Pavlova, Agreina Vaganova

Sur les musiques de Tchaïkovski, Delibes, Pugni, Rimsky-Korsakov ou d’autres encore issues de productions de Petipa et de Fokine, ces artistes honorés de Russie et lauréats des grands concours internationaux nous époustoufleront par leur virtuosité et leur grâce, en exécutant avec la facilité des anges, les fragments les plus beaux, les plus colorés et les plus compliqués techniquement de ballets légendaires : Le Lac des cygnesLe CorsaireShéhérazadeLes Flammes de Paris

Spectacle suivi d’une soirée Cabaret assurée par la Troupe Koliada.

Tarifs : de 30€ À 40€

Infos/réservations : toursky.r

Samedi 5 mars à 20 h

Originaire de Novossibirsk en Sibérie, le pianiste Dmitri Karpov vous séduira par sa maîtrise technique de l’instrument lui permettant d’interpréter les œuvres les plus redoutables du répertoire. Lauréat des plus grands concours internationaux, il enregistre de nombreux disques salués par l’ensemble de la critique internationale et fît sensation au concours Véra Lautard en 2012 au Toursky. Ses interprétations d’une réelle profondeur d’âme sont toujours un moment d’exception.

Le duo Karpov excelle dans le répertoire romantique et contemporain.
Originaire de Saint-Pétersbourg, Tatiana Simonova, concertiste reconnue, se produit sur les plus grandes scènes musicales. Ampleur et couleurs caractérisent son jeu.

Programme :

1e partie : Solo Dmitri Karpov
Piotr Illitch Tchaïkovsky : 4 extraits du ballet Casse- noisette (Transcription Pletnev)
Alexandre Scriabine : Sonate pour piano n°2
Frédéric Chopin : Ballade N°2Scherzo N°3

2e partie : Duo Dmitri Karpov & Nadezhda Karpova
Claude Debussy : La petite suite
Mikhaîl Glinka : Galop sur le thème de Gaetano Donizetti
Johannes Brahms : 3 chansons du cycle «  Souvenir de la Russie »
Carl Czerny : Fantaisie sur le thème des puritains de Bellini

3e partie : Trio Dmitri Karpov, Nadezhda Karpova & Tatiana Simonova
W.F.E. Bach : Trois papiers pour piano à 6 mains
Sergueï Rachmaninov : La romance et la valse
Aram Khatchatourian : La danse du sabre
Albert Lavignac : Galop – Marche à huit mains (avec un pianiste surprise)

Tarifs : de 19 à 26 €

Billeterie : CLIQUEZ

Dimanche 6 mars 10h  -17h 30

VIII° Festival des Centres Russes de l’enseignements
Animations le matin :

10h-11h45 : Les ateliers artistiques pour enfants autour de la
culture russe, animation interactive par l’association franco russe
” Perspectives” de Marseille.
12h-13 : Buffet russe sur place
 13h30 – 17h30 : Grand Gala des Écoles russes en deux parties avec entracte

ENTRÉE LIBRE

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Vendredi 11 et samedi 12 mars à 20h

« Une exploration de l’âme humaine
dans toute sa complexité. »

Spectacle suivi d’un cabaret russe par
le Théâtre d’Etat de la jeunesse A. Bryantsev de Saint-Pétersbourg

Lorsque le théâtre prend des allures de roman d’aventure… Une troupe de comédiens truculents et inspirés s’emparent avec fougue et passion du Conte d’Hiver : une histoire de jalousie et d’exil, douloureuse et cocasse !

Léonte est roi de Sicile et semble être le plus heureux des hommes. Son ami d’enfance Polixène, lui-même roi de Bohème, est sur le départ après une longue visite de neuf mois. Léonte insiste pour qu’il reste encore quelques jours. Sans succès, il demande alors à Hermione, son épouse, enceinte de leur deuxième enfant, de convaincre Polixène de rester. Devant tant d’empressement, celui-ci accepte. À ce moment, un changement s’opère dans l’esprit de Léonte. Il est soudain persuadé que Polixène est le père du bébé. Sa jalousie absolument infondée, va dépasser toute mesure.

Véritable tragi-comédie, le Conte d’Hiver est l’une des dernières pièces de Shakespeare. Pour le metteur en scène, cette œuvre inclassable est le véritable testament du célèbre auteur qui fabrique du merveilleux pour parler de trahison, de jalousie, de pouvoir, de tyrannie et de folie.

Les comédiens jouent subtilement des effets de contraste entre le drame et ses ressorts comiques. Un univers riche en rebondissements qui se déploie au rythme haletant d’un véritable feuilleton.

Inventive et festive, cette production est un ravissement.

Tarifs : de 16 à 26€

Billeterie : CLIQUEZ

Vendredi 18 et samedi 19 mars 2022 à 20h 

” Prière pour les défunts “

« Un hymne vibrant à la vie face à la cruauté du pouvoir,
à la haine raciale et aux poids des traditions dogmatiques. »
Spectacle suivi d’un cabaret russe par le Théâtre sur la Pokrovka

Librement adaptée de la nouvelle de Cholem Aleichem, Tévié le laitier qui avait inspiré la célèbre comédie musicale Un Violon sur le toit, la pièce offre une farandole de visages, de destins et d’histoires où chacun d’entre nous peut trouver le reflet de lui-même.

L’action se déroule dans la Russie pré-révolutionnaire. Dans un village juif d’Anatovka en Ukraine, vit Tévié, un laitier. Sa vie de misère serait supportable s’il n’avait pas cinq filles à marier. Belles, intelligentes et pleines de santé, elles attirent des prétendants qui ne répondent pas forcément aux critères de Tévié et son épouse Goldé… Mais choisissant de privilégier le bonheur de leurs enfants au détriment de la rigueur religieuse et sociale de leur communauté, les filles finiront par imposer les maris les plus improbables… mettant ainsi en pièce les traditions ancestrales.

Les comédiens du Théâtre sur la Pokrovka évoluent dans de magnifiques décors évoquant l’univers de Marc Chagall. Les personnages sont hauts en couleur. C’est bavard, truculent, imagé et d’une saveur incomparable.

Un pur régal.

Tarifs : de 16 à 26€

Billeterie : CLIQUEZ

Mercredi 23 mars à 20 h

Le chef–d’œuvre de Boulgakov mis en scène par Igor Mendjisky,

” Le Maitre et Marguerite “

Dix-huit personnages, huit acteurs, le diable, un bourreau, une sorcière, le Christ, trois écrivains, une infirmière, un chat qui parle, trois récits qui s’entrelacent, des tirades en grec ancien, en hébreu, en russe, en anglais, une chambre d’hôpital psychiatrique, le palais d’Hérode en l’an 33 de notre ère, le théâtre d’art de Moscou dans les années 30, un plateau de journal télévisé, une plage à Yalta, un parc, une salle de bal infernale, de la vidéo, des chansons, un dispositif tri-frontal…

Conte fantastique, satire politique, histoire d’amour… Igor Mendjisky, dans une mise en scène imagée, nous livre ici une adaptation parfaite du plus grand chef-d’œuvre de la littérature russe et nous offre une suite de visions hallucinées, nous racontant une réalité vécue comme la plus labyrinthique des folies.

– Avec Marc Arnaud ou Adrien Melin, Gabriel Dufay, Pierre Hiessler, Igor Mendjisky, Pauline Murris, Alexandre Soulié, Esther Van Den Driessche ou Marion Déjardin et Yuriy Zavalnyouk.

Tarifs : de 30 à 40€
Billeterie : CLIQUEZ

LES FOLLES JOURNÉES DU CINÉMA RUSSE

Samedi 26 mars à 14h 30

 

Un florilège de dessins animés russes (version française)
Un rendez-vous original et sans égal à savourer en famille • 75 min
Le film d’animation russe est l’un des plus réputés au monde. Avez-vous déjà entendu parler du chat Matroskin de Prostovashino ou du chien Chérik ou du monde merveilleux des contes des sœurs Brumberg ? Les dessins animés soviétiques représentent aujourd’hui le patrimoine de l’animation russe et sont connus de chaque enfant russe.

Trois de Prostokvashino • Vladimir Popov • 1978
Le Mordeur mordu • Viatcheslav Kotenotchkine • 1983
Attends un peu • Viatcheslav Kotenotchkine & Vladimir Tarassov • 1969
Réalisation d’un vœu • Z. & V. Brumberg • 1957
Le cerf-volant fantôme • Leonide Kayoukov • 1983
La charrette magique • Boris Boutakov • 1985

En partenariat avec le Studio de Cinéma «  Soyuzmultfilm »,
co-organisateur des projections.

À 16h un goûter sera offert aux enfants et leurs parents
qui restent pour le film La Croisière tigrée.

Tarif unique : 8€
Billeterie : CLIQUEZ

Samedi 26 mars 18h

 

La Croisière tigrée
De Vladimir Fetine • 1961 • 83 min • Film rire

Amis des animaux et des croisières, courez voir avec vos enfants cette comédie loufoque, digne des plus grands burlesques. Léonov, le Bourvil soviétique est absolument génial.
Chouleikine, simple cuisinier, veut absolument rentrer au pays. Seule solution : se faire passer pour un dresseur expérimenté sur un cargo qui transporte comme fret dix tigres et deux lions pour un jardin zoologique vers Odessa. Il se garde bien de dire à l’équipage qu’il ne connaît rien aux animaux. Durant la traversée un petit singe ouvre les cages. Les animaux recouvrent leur liberté. S’en suivent maintes aventures délirantes. Rien dans le voyage ne ressemble à une croisière tranquille.

Samedi 26 mars 21h

 

L’Étoile d’un merveilleux bonheur
De Vladimir Motyl • 1975 • 167 min • Film passion

Le film relate l’histoire des décabristes. Quelques jeunes officiers issus de l’aristocratie et favorables à la révolution dans le but d’abolir l’aristocratie et le servage, tentent un coup d’état en décembre 1825 afin d’empêcher le tsar Nicolas 1er d’accéder au trône. Le tsar punit sévèrement les rebelles : certains furent exécutés, d’autres envoyés en Sibérie. Certaines épouses de ces officiers n’hésitent pas à aller les rejoindre en exil.
Ce film romantique est un chef-d’œuvre du genre. Un vibrant hommage aux femmes et à leur courage face à la Russie tsariste.

 

Dimanche 27 mars 15h

Le Lichen des Caribous
De Vladimir Tournaev • 2014 • 98 min • Film émotion

Le jeune Nenets Aliocha se marie avec une voisine pour céder aux pressions de sa mère. Il doit perpétuer la lignée. Mais son cœur bat pour son amour d’enfance Aniko, la fille du vieux Seberouï. Elle est partie étudier à l’université de Tioumen et n’est jamais revenue au village. Chaque jour, Aliocha scrute la route et attend son retour… Il est déchiré entre l’envie de retrouver son amour impossible et le devoir de faire vivre les traditions de ses ancêtres. Un magnifique voyage au pays des Nenets, peuple nomade du cercle polaire sibérien presque vierge de toute technologie. Ce peuple en lien étroit avec la nature tente de concilier modernité et tradition. Le réalisateur Tournaev nous interroge sur cette question fondamentale : la technologie doit-elle nous libérer ou demeurer un objet de contrôle ? C’est le premier film russe à avoir obtenu le prix du public du Festival international de Moscou.
D’une beauté à vous couper le souffle !

ACHETEZ VOS PLACES

Dimanche 27 mars 17h30

Le Temps des Premiers
De Dmitri Kisselev • 2017 • 147 min • Film aventure

Dans les années 60, pendant la guerre froide, l’URSS prévoit d’envoyer un homme dans l’espace pour une première sortie hors d’un vaisseau spatial. Les pilotes de l’armée Pavel Bellaïev et Alexeï Leonov sont sélectionnés. Ils devront affronter de nombreux obstacles et dangers. La fusée d’essai est par exemple détruite deux semaines avant le début de la mission. Les russes ne parviennent pas à en identifier les causes… 

Ce film palpitant relate les exploits incroyable de deux héros de la conquête spatiale dans des conditions frôlant l’impossible. Coincé dans l’ombre de Youri Gargarine et de Neil Armstrong, Alexeï Leonov fût le premier homme à réussir une sortie dans l’espace le 12 avril 1961. Fascinant.

 
 
 
 

APRÈS CHAQUE SPECTACLE DU FESTIVAL RUSSE
les cabarets russes prolongent la fête à l’Espace Léo Ferré.

Au menu : chansons, danses, spécialités russes et vodka.
Ambiance festive assurée !

  • Les 4 et 25 mars, après Les Ballets Légendaires et Le Maître et Marguerite, les cabarets seront animés par la troupe Koliada.
  • Les 11 et 12 mars, après Le Conte d’hiver, les cabarets seront animés par le Théâtre d’État de la jeunesse A. Bryantsev de Saint-Pétersbourg.
  • Les 18 et 19 mars, après Prières pour les défunts, les cabarets seront animés par le Théâtre sur la Pokrovka.

ET AUSSI ! EN EXCLUSIVITÉ

Cabaret russe exceptionnel à 20h
par le Troupe de la Petite Cuillère de Saint-Pétersbourg
Mercredi 9 mars

Cabaret russe poétique exceptionnel par la Troupe de la Petite Cuillère de Saint-Pétersbourg
Poésie, musique, danse, repas, vodka… Un cabaret poétique et musical unique pour découvrir les plus grands poètes russes et d’ailleurs, servis par des artistes talentueux.
Composée de comédiens du Théâtre de la Jeunesse de Saint-Pétersbourg, la Troupe de la Petite Cuillère a été créée lors des Master class prodiguées par Richard Martin autour de la thématique de la peur au théâtre à Saint-Pétersbourg.
Une soirée immanquable !

Places limitées • Réservations indispensables.

TARIFS ET INFORMATIONS :
–  23€  (Cabaret russe avec 1 repas + 1 boisson
–  15€ (Cabaret russe avec 1 boisson))
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THÉÂTRE TOURSKY INTERNATIONAL
16 passage Léo Ferré – 13003 MARSEILLE
Standard : 04 91 02 58 35

Billetterie : 04 91 02 54 54

AccèsmétroLigne 2 (rouge), station National
Bus: N°89, arrêt Auphan / Vaillant
Voiture: dans le quartier de Saint-Mauront, le Théâtre Toursky est indiqué à l’angle du boulevard National et de la rue Félix Pyat. Depuis l’autoroute A7, emprunter la sortie « Cinq avenues/Belle de Mai ». Au feu, tourner à droite dans la traverse de Gibbes, puis suivre le fléchage vers le Théâtre. Depuis le boulevard de Plombières, le Théâtre est indiqué au bout du boulevard, sur votre gauche.

Cérémonie de remise du

15e Prix Russophonie 

Samedi 12 février 2022 de 14h à 19h

Mairie du Vème , 75005 Paris

Compte tenu de la situation sanitaire, les Journées du Livre Russe  les samedi 12 et dimanche 13 février ne pourront avoir lieu dans leur format traditionnel. Elles se dérouleront cette année en deux “actes”.

Voir l’article sur le site d’Artcorusse : CLIQUEZ

Le premier d’entre eux sera en grande partie consacré au 15e Prix Russophonie. Le second se tiendra en octobre comme l’ont annoncé les organisateurs de France-Oural.

La cérémonie de remise du prix aura donc bien lieu le 12 février à ma Mairie du 5ème arrondissement de Paris.  

Malgré une longue histoire de relations culturelles, privilégiées, notamment littéraires, entre la France et la Russie, aucun des quelques mille prix de traduction décernés en France au début des années 2000 ne récompensait les traducteurs du russe vers le français.

Afin de combler ce manque évident, en 2006, à l’initiative de Dimitri de Kochko, président de l’Association France-Oural, avec comme partenaire la Fondation Eltsine et son directeur exécutif, Alexandre Drozdov, fut créé, le prix Russophonie.

Destiné à faire connaître la littérature de l’espace russophone, issu de l’éclatement de l’URSS, le prix récompense la traduction française d’un ouvrage écrit en langue russe quels que soient le pays de résidence, la nationalité ou la citoyenneté de son auteur. Les fondateurs ont aussi pour ambition d’établir un dialogue et de favoriser les échanges entre deux espaces linguistiques: la francophonie et la russophonie dans un monde multipolaire garantissant la diversité culturelle et linguistique. C’est ainsi qu’en 2010, le prix donnera naissance aux Journées européennes du livre russe.

Pour sa première édition en 2007, le jury était présidé par Andreï Makine. Depuis, slavisants et acteurs du monde littéraire s’y sont succédés : Elena BalzamoJean BonamourEvgueni BounimovitchChristine CaillonGérard ConioAgnès DesartheFrançois DeweerAnne DurufléFrançoise GenevrayNatalia JouravliovaAndreï KourkovIrina KrivovaKirill PrivalovIrène SokologorskyChristine Zeytounian-Beloüs. Il est depuis sa création coordonné par Christine Mestre.

Représenté par une sculpture originale offerte au lauréat, le prix est doté d’une récompense financière pour l’auteur et son éditeur.



Et elle sera précédée d’un après-midi consacré à la présentation des lauréats et de leur traduction. La Mairie du Ve nous demande de respecter une jauge. L’entrée se fera donc sur inscription (le formulaire d’inscription et le programme détaillé seront disponibles dans quelques jours). L’ensemble des rencontres et la cérémonie elle-même seront diffusés en direct sur Youtube et Facebook !

D’ici à ce que nous nous retrouvions après deux ans de séparation, rendez-vous sur notre page Facebook avec, dès cette semaine, la publication de la liste de toutes les traductions en compétition. Puis, nous dévoilerons la short-list des 5 livres ayant participé au vote final du jury.

Nominé(e)s pour le 15e Prix Russophonie
pour la meilleure traduction du russe vers le français

Compte tenu du peu de place dédié à la littérature russe contemporaine sur la scène littéraire française, on ne peut que se réjouir de retrouver dans le palmarès du 15e prix Russophonie :

Les aventures d’un sous-locataire de Iouri Bouïda, grâce à la plume de Véronique Patte, traductrice connue pour ses traductions du polonais et du russe, notamment du regretté Igor Sakhnovski chez le même éditeur, Gallimard.
.

Les Éditions Noir sur Blanc font un beau doublé avec deux textes contemporains, portés par deux traductrices chevronnées, déjà présentes au palmarès du prix Russophonie ces dernières années. La route d’hiver de Léonid Youzefovitch traduit par Marianne Gourg-Antuszewicz

Le Manteau à martingale de Mikhaïl Chichkine, traduit par Maud Mabillard, également traductrice chez le même éditeur des Enfants de la Volga de Gouzel Iakhina.

Comme elles, déjà nommé au palmarès du Prix Russophonie Yves, Gauthier revient avec la traduction chez Transboréal de Dersou Ouzala de Vladimir Arseniev, résultat d’un titanesque de restauration d’un texte jusque là amputé aux deux tiers par la censure soviétique.

La littérature classique est présente cependant avec une nouvelle traduction du théâtre de Pouchkine grâce à Andreï Vieru, philosophe, écrivain et concertiste, nouveau venu dans le monde de la traduction du russe qui publie chez Vendémiaire Le Visiteur de marbre et autres œuvres théâtrales.



Pour connaître le traducteur ou la traductrice qui verra son travail consacré comme la meilleure traduction du russe de ces deux dernières années,


 
REMISE DU XVème PRIX RUSSOPHONIE 2022
 
Pour la troisième fois dans son histoire, le prix Russophonie récompense deux traducteurs, pour deux ouvrages exceptionnels, dans lesquels à travers la préface pour l’un, la postface pour l’autre, ils se sont fortement impliqués.

Déjà nommé au palmarès du Prix Russophonie en 2011, en 2014 et en 2018, Yves Gauthier est lauréat du prix 2022, avec la traduction de Dersou Ouzala de Vladimir Arseniev. Cette parution du texte intégral jusque là expurgé par la censure soviétique, s’inscrit en droite ligne dans le parcours du traducteur attaché depuis de nombreuses années à faire connaître la Sibérie, sa nature et les hommes qui l’habitent. Elle est due aussi à la rencontre de 3 écrivains voyageurs : l’auteur, Vladimir Arseniev, l’éditeur, Emeric Fisset et le traducteur, Yves Gauthier. On devine entre ces trois là une infinie complicité et l’objet qu’ils nous offrent est un véritable trésor, tant par la beauté du texte que par l’actualité des problématiques et des valeurs qui l’animent.
Lors de la remise du prix Yves Gauthier a évoqué le destin tragique d’Arseniev et de sa famille à laquelle il tenait à rendre hommage.

 

Né à Poitiers en 1960, Yves Gauthier a grandi en banlieue parisienne où il s’est orienté vers des études de lettres. D’esprit xénophile, diplômé de russe apprenant aussi les langues anglaise et chinoise, il entreprend de découvrir le monde en commençant par l’Union soviétique dès le début des années 1980. Il n’ira jamais plus loin. Naufragé volontaire, comme lui-même se qualifie volontiers, il y restera plus de vingt ans (Moscou, Rostov-sur-le-Don). De cette expérience, il concevra la vraie sève du pays par la conquête de la langue, à quoi il n’a jamais cessé de se consacrer. Qu’il ait fait de la traduction son artisanat favori participe assurément de cette philosophie du monde : la traduction aussi est un voyage.

Salarié jamais, franc-tireur toujours, Yves a signé depuis trente ans plusieurs dizaines de traductions du russe au profit de différents éditeurs. Sa bibliographie dénote un penchant marqué pour les rives inconnues et la littérature de découverte ou d’exploration (Nikolaï Mikloukho-Maklaï – son « idole » –, Vladimir Arséniev…). La Sibérie y occupe une place privilégiée avec notamment le Tchouktche Youri Rytkhèou (UnnaL’Étrangère aux yeux bleusLa Bible tchouktcheLe Miroir de l’oubli), les Russes Oleg Ermakov (Pastorale transsibérienne) et Vassili Peskov (Ermites dans la taïga et Des nouvelles d’Agafia). L’appel de la nature sauvage, présent dans tous ces titres, culmine en 2016 dans sa traduction de L’ours est mon maître de Valentin S. Pajetnov.

Il est aussi l’auteur d’une dizaine d’ouvrages inspirés par la Russie, traduire et écrire répondant selon lui d’une égale façon à la question posée en son temps par Baudelaire aux étonnants voyageurs : « Dites, qu’avez-vous vu ? » Là encore, on retrouve l’Asie russe avec L’Exploration de la Sibérie (1996, avec Antoine Garcia, prix François Millepierres de l’Académie française) ou Le Centaure de l’Arctique (2001). Il a par ailleurs signé plusieurs guides de tourisme et un livre d’architecture, Saint-Pétersbourg (2003), à l’occasion du tricentenaire de la fondation de la ville.

En 1991, la lecture du rapport secret de Youri Gagarine, déclassifié cette année-là, met Yves Gauthier dans les pas du premier cosmonaute de l’humanité et le pousse à écrire Gagarine, ou le rêve russe de l’espace (1998, rééd. 2015). Renouant avec l’art biographique, il exprime ensuite dans Vladimir Vyssotski, Un cri dans le ciel russe (2015, mention meilleure production littéraire à Koszalin, en Pologne) son admiration pour le barde soviétique – grand comédien et acteur aussi – dont les chansons l’avaient, en son temps, poussé à entreprendre l’apprentissage de la langue russe.

Ayant été pendant quinze saisons consécutives, de 1996 à 2010, directeur de croisière sur le réseau fluvial Moscou/Saint-Pétersbourg, Yves Gauthier a tiré de cette expérience un roman de voyage paru en 2008 sous le titre Moscou sauvée des eaux (Actes Sud). Il vit à Blois depuis 2008. C’est là qu’il retrace dans Souvenez-vous du Gelé, Un grognard prisonnier des Russes, l’intrigante figure du mythique Normand Nicolas Savin (2017). Parmi ses grands projets figure l’écriture d’un roman en langue russe pour aller, dit-il, « jusqu’au bout de l’étreinte ».

 

Le second Prix  pour :

 André Vieru est un nouveau venu dans le monde de la traduction du russe. Philosophe, écrivain, il est aussi concertiste et ce sont tous ces talents qu’il met à l’œuvre pour traduire, chez Vendémiaire, le théâtre de Pouchkine. Le Visiteur de marbre et autres œuvres théâtrales est assorti d’une ample postface où il justifie son choix de traduire Pouchkine « pour l’oreille et non pour l’œil » ce qui permet à Elena Balzamo d’écrire : ni archaïsante, ujni trop moderne, la version française se maintient sur une ligne de crête délicatement dessinée – c’est beau, c’est limpide, c’est naturel, un vrai miracle ! »

Andreï Viereu , en 1958 à Bucarest d’un père roumain et d’une mère russe, vient de traduire en français le théâtre de Pouchkine, mais il est aussi philosophe, peintre et mathématicien.
Des intrigues politiques de Boris Godounov à la rivalité de Mozart et Salieri, en passant par la tragédie du visiteur de marbre : l’œuvre théâtrale de Pouchkine est d’une richesse sans équivalent. Si l’on connaît bien en France la prose de l’auteur d’Eugène Onéguine et de La Fille du capitaine, la traduction de ses vers est un exercice de taille auquel peu se sont confrontés.
Andreï Vieru, s’attelle à la tâche de cet ouvrage de Pouchkine . Dans cette nouvelle traduction, une attention particulière est portée à l’usage d’une langue française d’époque, celle dans laquelle Pouchkine, qui avait failli devenir un écrivain français, rédigeait lui-même ses lettres.
Passions, tragédies, histoire, légendes : le théâtre de Pouchkine est un kaléidoscope, qui saisit en quelques pièces tous les registres de l’écriture et de l’inspiration, des grandes figures du folklore ou du mythe aux plus obscurs tourments de l’âme humaine.
Il est ici donné dans une traduction d’Andreï Vieru, sans doute la plus apte à rendre la musicalité d’un auteur qui fut avant tout poète – seule la sensibilité d’un grand pianiste pouvait nous emporter dans le rythme et la légèreté mozartienne de ces drames, petits joyaux de la littérature russe qui inspirèrent Moussorgski et Rachmaninov.


Mairie du 5e arrondissement 
21 place du Panthéon – 75005 – Paris
Ouvert samedi  de 14h à 19h
Accès: RER Luxembourg

Fondation louis Vuitton.

COLLECTION MOROZOV   

 PROLONGATION
JUSQU’ AU
DIMANCHE  3  AVRIL  2022.

Fondation Louis Vuitton, Paris

L’exposition consacrée à la Collection Morozov“, qui devait ouvrir le 14 octobre puis du mercredi 24 février 2021 en raison de la pandémie sera enfin ouverte au public. Les 200 œuvres d’art des peintres et sculpteurs majeurs de l’art moderne français et russes, ont déjà attiré plus de 800 000 visiteurs fin janvier 2022,

Après l’exposition “Icônes de l’art moderne, la collection Chtchoutkine voici une extraordinaire exposition.

Conçue par Anne Baldassari, commissaire général, l’exposition déploiera cet ensemble dans une muséographie originale occupant la totalité des espaces de la Fondation Louis Vuitton. Cette exposition  présentera les chefs d’œuvres de l’une des collections les plus célèbres d’art moderne français : Matisse, Bonnard, Picasso, Guguin, Van Gogh, Dega, Monet, Renoir, Maurice Denis, Cézanne …..

des peintres ruses : Vroubel, Chagall, Malevitch, Répine, Larionov, Serov ….

Valentin Sérov, Portrait du collectionneur de la peinture moderne russe et française Ivan Abramovitch Morozov , 1910, Gal Trtiakov, Moscou.

Toutes ces œuvres ont été réunis par les grands mécènes et collectionneurs moscovites du début du 20ième siècle, les frères Mikhaïl Abramovitch Morozov (1870-1903) et Ivan Abramovitch Morozov (1871-1921). Plus de 200 chefs-d’œuvres. .

Exposition avec la collaboration remarquable des musées russes: Musée de l’Ermitage, Musée d’État ds Beaux-Art Pouchkine, et la Galerie Trétiakov.
C’est pour Paris un  évènement exceptionnel, jamais présentée hors de Russie.

Ivan Morozov (1871 – 1921), Héritier d’une illustre dynastie marchande, dès l’âge de neuf ans, Ivan avec son frère aîné Mischa ont fréquenté l’atelier d’art d’Ivan Martynov, pris des leçons de dessin et de peinture du peintre paysagiste itinérant Yegor Moiseevich Khruslov (1861-1913) et Konstantin Korovin. À l’issue de ses études universitaires en Suisse, il abandonna la peinture et se lança dans la gestion des usines familiales de tissage. Toutefois, son amitié avec les peintres moscovites réveilla rapidement son intérêt pour l’art. La valeur estimée de la collection d’Ivan Morozov est un peu plus modeste que celle de Chtchoukine (3,9 milliards d’euros) mais elle serait tout de même l’une des collections privées les plus précieuses de l’histoire. Parmi les hits réunis par Morozov : Filletteauballon de Picasso, Le Café de nuit de van Gogh et Portrait de Jeanne Samary de Renoir. Couplée au legs de Chtchoukine, la collection de Morozov servit, dans les années 20-40 du XXe siècle, de base pour le Musée d’État du nouvel art occidental. Puis, les toiles furent réparties entre l’Ermitage et le musée Pouchkine de Moscou, où vous pouvez les admirer jusqu’à présent.

Au début du XXe siècle, les familles Morozov et Chtchoukine ont eu un impact énorme sur la vie culturelle de Moscou. Grâce à leurs activités, le concept de «mécène de l’art» est apparu. Ils ont directement contribué à la reconnaissance internationale des artistes français contemporains.

Aujourd’hui, l’Ermitage et le Musée des Beaux-Arts de l’Etat à eux . COMME. Pouchkine unissent leurs efforts pour organiser des expositions qui deviendront une couronne de mémoire pour des collectionneurs remarquables. En 2020, à Paris, à la Fondation Louis Vuitton, se tiendra une exposition commune consacrée aux collections MorozovБ

Ce sont les frères Morozov, qui ont attiré l’attention de la société russe sur un phénomène aussi nouveau de la culture mondiale que l’impressionnisme français, et ce n’est pas un hasard si le tableau de Claude Monet, Boulevard des Capucines, qui a déclenché le plus grand scandale lors de la première exposition d’impressionnisme en 1874, a été porté à Moscou par Ivan Morozov.

Mikhail Morozov est celui qui a découvert Paul Gauguin et Pierre Bonnard pour la Russie; son jeune frère est allé encore plus loin et a commandé à Bonnard le triptyque «Au bord de la Méditerranée», et Maurice Denis – la décoration pittoresque du salon de musique de son hôtel particulier.

Mikhaïl Abramovitch Morozov, en 1894, la deuxième exposition du MTX s’ouvre à Moscou, sont exposées des toiles de  Konstantin Korovine  : “Paris Boulevard” et “Northern Idyll”. Mikhail Morozov achète ces œuvres, jetant les bases de sa collection. Par la suite, son frère Ivan commence à collecter une collection de peintures .

En 1900, au Musée l’École d’Art du Baron Stieglitz , lors de la deuxième exposition du magazine le Monde, Mikhail Morozov acheta le tableau «La Princesse du cygne» à Mikhaïl Vroubel pour 300 roubles. Lors de la prochaine exposition “Le Monde l’Art ” en 1901, Morozov 18 mille francs acheta “Extravagance intime ” de Paul Benard et ” Homme cueillant des fruits dans un arbre  ” de Paul Gauguin.

Maison Morozov rue Smolensk, Moscou

À partir de 1893-1894, un grand cercle d’artistes se réunit dans la maison de Mikhail, dont les membres permanents étaient Mikhaïl Vrubel, Valentin Serov, Konstantin Korovin.

Bureau avec des tableaux .

Un catalogue a été édité par la Fondation Louis Vuitton aux éditions Gallimard:

“Icônes de l’art moderne, la collection Morozov.”

La couverture du catalogue avec le tableau Fruits et bronze (1910) de Henri Matisse, est exclusivement en vente sur notre site et à la librairie de la Fondation Louis Vuitton.

EAN : 9782072904585
Nombre de pages : 520
Date de parution : 25/02/2021
Dimensions : 280 x 300
Editeurs : Fondation Louis Vuitton, Gallimard
Prix : 49€

Acte-Sud a publié l’ouvrage “Les frères Morozov collectionneurs et mécènes”

de Natalia Semenova, traduction Michèle Kahn.

Voir dans la rubrique  livres : CLIQUEZ

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Métro : Sablons (ligne 1)

Bus : Ligne 63, 244 et 73 La Garenne-Colombes – Charlebourg
BILLETERIE : CLIQUEZ
Tarifs : de 5€ à 16€

Horaires

Lundi : de 11h à 20h, Mercredi, jeudi : de 11h à 20h, Vendredi : de 11h à 21h

Samedi, dimanche : de 9h à 21h

Spectacle

“LES NOMADES ARRIVENT”

sous le Chapiteau du Cirque ROMANES

Les samedis à 15h00 et 20h30 et les dimanches à 15h

Porte Maillot, 75016 Paris

Malgré les turbulences du monde, notre fureur de vivre n’est pas entamée ! Vous serez transporté dans univers surprenant et beau, ce spectacle plein d’audace et de charme sera le meilleur remède contre la tristesse !

Vous serez avec le spectacle de la Tribu Romanès, totalement dépaysé !
 Avec une famille Nomade qui montre le plus beau de sa Culture Tzigane !

Les Romanès, offrent des chants et des danses Tziganes et des numéros que vous ne verrez nulle part …

Les propriétaires sont Délia et Alexandre Romanes, Alexandre a une voix posée, sa poignée de main est franche, il est calme, semble serein.

Son nom, Alexandre se l’est approprié : « Romanès, c’est un nom de guerre, mais je le trouvais joli et je ne voulais pas garder mon nom qui est associé à la famille qui a un grand cirque », déclare-t-il sans jamais le prononcer. Selon lui, « le cirque ne fait pas partie de la culture tsigane. Les tsiganes, quand ils s’installaient quelque part, un des moyens de gagner de l’argent, c’était de faire des petits spectacles de danse et de musique sur les places des villages. Puis sont arrivés les montreurs d’ours. »

Alexandre Romanes, est issu d’une grande famille du cirque, il entame dès sa jeunesse une carrière dans le cirque comme équilibriste sur échelle, dompteur de fauve. Puis il quitte sa famille et son cirque déçu par le chemin que prend ce dernier, n’incarnant plus à ses yeux les valeurs du cirque et surtout de la culture tzigane. Il fait connaissance de Jean Genet et deviennent très proche. Dans les années 1990 il monte son propre cirque : le cirque Romanes, premier cirque tzigane sur le continent européen, avec son épouse Délia, chanteuse tzigane de Roumanie. Il est également auteur de plusieurs recueils de poèmes consacrés à la culture tzigane, inspirés des histoires gitanes. Alexandre Romanes travail à la sauvegarde et la conservation de la culture tzigane sous toutes ses formes : numéros de cirque, théâtre, musique. Il a adhéré à la charte « Culture-Gens du voyage », il œuvre pour la reconnaissance de la pluralité des composantes des populations vivants sur notre territoire en application de la Convention de l’Unesco de 2005 sur la protection des expressions culturelles. Il a reçu la légion d’honneur des mains de la ministre de la Culture Audrey Azouley. en novembre 2016 et le 4 juillet 2019,  Anne Hidalgo, maire de Paris, a remis, la médaille grand vermeil, la plus haute distinction de la ville, à Alexandre et Délia dans les salons de l’hôtel de ville de Paris. Il a fondé avec son épouse Délia le Centre International Artistiques Tzigane et gitan, association Tchiriclif. Le cirque reçoit régulièrement sous son chapiteau des artistes d’autres troupes : des chanteurs comme Natacha et la nuit des Princes, des danseurs de flamenco, tzigane avec Petra Iourtchenko et sa troupe de danseurs tziganes.etc….

Alexandre dit : “Nous les Romanès, avec quelques autres Tribus, sommes les derniers Nomades en Europe…Et pourtant notre Culture pourrait être fort utile dans un monde qui se déshumanise de plus en plus… Bientôt, il n’y aura plus qu’un fonds de dessins, films, peintures, photos et musiques qui apporterons la preuve qu’il y avait en Europe un Peuple Nomade, épris de liberté qu’on appelait : Les TZIGANES !

Vous trouverez les livres d’Alexandre Romanes au Cirque Romanes ou dans les librairies : ” UN PEUPLE DES PROMENEURS” – Ed Gallimard ,” PAROLES PERDUES “-Ed Gallimard, ” SUR L’ÉPAULE DE L’ANGE ” -Ed; Gallimard, ” LES CORBEAUX SONT LES GITANS DU CIEL “- Ed. L’Archipels, et ” LE LUTH NOIR ” – Ed.Les Lettres Vives.

SPECTACLE TOUS LES W.E. :
octobre, novembre et décembre.
Les samedis à 15h00 et 20h30 et les dimanches à 15h00.

Chapiteau du Cirque Romanes
Square Parodi, entrée face au 35 Bd de l’Amiral-Bruix
75016 Paris, 
Porte Maillot.
 
Métro : Porte Maillot (ligne1)

Réservations :  06 99 19 49 59

Exposition

Liée à l’Odysée

Jacques Cousteau sur le lac Baïkal.

Prolongé jusqu’au 28 Février 2022.

Exposition rare qui s’est déroulée en décembre, reprend pour le plaisir des visiteurs qui l’ avait ratée  .
Ceux qui le souhaitent peuvent voir les objets originaux associés au légendaire capitaine Jacques-Yves Cousteau, transférés chez nous pour stockage temporaire par Francine Cousteau.

A noter que même en France il n’y a pas d’exposition permanente ou de musée dédié à ce chercheur étonnant.

Exposition d’objets et documents liés à l’expédition du Capitaine  Jean Couteau sur le lac Baïkal.
L’année 2021 est marquée par le 25ème anniversaire du plus grand réservoir d’eau douce de la planète, du lac Baïkal, le réservoir d’eau le plus ancien, le plus profond, le plus propre et le plus mystérieux de la planèteinscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Les pièces sont exposées avec l’aimable accord de Francine Cousteau et Franck Machu.
2021 marque le 25e anniversaire de l’inscription sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO du lac Baïkal – .
En commémoration de cet événement le plus important pour la science russe et mondiale, la Maison russe de la science et de la culture à Paris a organisé le 30 novembre une soirée unique.
Les partenaires intéressés étaient l’Association pour le dialogue franco-russe et le Centre de la société géographique russe à Paris, qui ont chacun apporté une contribution significative à la préparation de la réunion.
La présidente des associations Cousteau (France, USA), la veuve de la légendaire capitaine Francine Cousteau et archiviste de l’association Frank Macchau, collectionne méticuleusement les documents historiques et scientifiques liés aux grands français depuis plus de 40 ans.
Les spectateurs de la Maison russe ont pu découvrir la fascinante et rare beauté du tournage sous-glace, un film biographique scientifique “À travers le miroir du Baïkal“, tourné par l’équipe Cousteau en 1996-1997, et qui est devenu une partie de la célèbre série ” L’Odyssée sous-marine de l’équipe Cousteau.
Le film est dédié à la mémoire de Jacques-Yves Cousteau, dont les jours se sont terminés lors du montage du film. Le courageux explorateur du « continent bleu » a beaucoup fait pour rendre les secrets et secrets des océans accessibles à tous les habitants de la planète. C’est lui qui a inspiré nombre de ses disciples à prêter attention à l’écologie de notre planète, faisant de la protection de l’environnement l’une des principales tendances humanitaires du monde moderne.
Au cours de sa vie, l’océanographe a réalisé des milliers de plongées et réalisé plus de 120 films à son sujet. Grâce aux travaux de Jacques-Yves Cousteau, les gens ont appris à quoi ressemble le monde sous-marin.
Francine Cousteau était membre de l’équipe de l’expédition et scénariste du film.
Les invités français ont partagé leurs souvenirs de cette mission et d’autres du célèbre capitaine, discuté avec le public des défis actuels de l’humanité et de l’avenir écologique de la Terre, révélé les plans de l’Association pour de nouvelles recherches à bord du célèbre navire Cousteau Calypso , y compris en Russie.
Au nom du Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO, Irena Caquet a pris la parole lors de la soirée, soulignant l’importance mondiale du plus grand site naturel russe, inscrit sur la Liste du patrimoine de l’UNESCO il y a 25 ans. L’expert international a souligné les activités visant à préserver la valeur universelle exceptionnelle de l’unique réservoir d’eau russe, qui est le principal critère de reconnaissance de l’importance des objets par les pays membres de l’Organisation humanitaire mondiale.
La rencontre, qui a réuni des spectateurs intéressés de différents âges et groupes professionnels, a été inspirée par l’animatrice expérimentée de conférences polémiques, la responsable du Dialogue franco-russe, Irina Dubois.
Avec la médiation active de la directrice du Centre de la Société géographique russe en France, Daria Loyola, il a été possible d’organiser une liaison directe de Saint-Pétersbourg au célèbre océanologue russe, membre des expéditions de J.-I. Cousteau du côté russe, Vitaly Ivanovich Sychev. Le scientifique a évoqué l’interaction avec le chercheur français dans le cadre de la mission au Baïkal et d’autres projets sous-marins communs.
Avec l’aimable consentement de Francine Cousteau, une exposition d’équipements de plongée et d’autres objets personnels du capitaine français, des pièces documentaires de sa collection, ainsi que des photographies de travail du lac Baïkal, réalisées par J.Y. Cousteau lors de cette expédition mémorable, ont été ouvertes dans le salles de la MRSC.

L’enregistrement vidéo complet de la réunion est publié sur les ressources Web de la Maison russe à Paris. CLIQUEZ

Il est possible de voir l’équipement de plongée inventé par lui, le premier caisson dans lequel il est devenu possible de réaliser des tournages sous-marins, des boîtes avec des films signés de sa propre main, des lettres personnelles de ML Rostropovitch, des diplomates russes en France, et bien plus, seulement ici.

Maison Russe des Sciences et de la Culture
61 rue Boissière, 75116 Paris
Tél : 01 44 34 79 79

Contacts : info@crsc.fr

Métro : Boissière (6), Victor Hugo (2)
Bus : 22, 30, 52, 82
Parking : Victor Hugo, Kléber, Longchamp

L’Art du Cinéma Russe

” Ivan le Terrible, Retour vers le Futur “

de Leonid Gaïdaï

Dimanche 20 février 2022 à 16 h

Théâtre Alexandre III, Cannes

Réalisation: Leonid Gaïdaï (1973)
Avec : – Alexandre Demianenko : Alexandre : Chourik Timofeïev, – Leonid Kouravliov  : Georges Miloslavski , – Natalia Krakovskaia : Ouliana Andreïevna Bouncha , Saveli Kramarov : Feofan le clerc, Mikhaïl Pougovkine : le chef Yakine, Natalia Selezniova : Zina, Youri Yakovlev : Ivan le Terrible .
Genres : Comédie, Science-fiction

Nationalité : russe Version : VOSTF

Film comique soviétique, sorti en 1973, adaptation libre de la pièce de théâtre de Mikhaïl Boulkakov, Ivan Vassilievitch (1965), pièce inspirée par son œuvre antérieure Béatitude (1934).

“L’ingénieur Timofeev tente de construire une machine à remonter le temps. Soudain sa machine se met en marche et met en relation l’appartement de l’ingénieur avec le palais d’Ivan le Terrible qui ainsi découvre la vie au vingtième siècle. Pendant le même temps, le retraité Bounch et le voleur George, qui se trouvaient chez l’ingénieur, ont fait le voyage inverse…”

Leonid Gaïdaï est né le 30 janvier 1923 dans la ville de Svobodny, province de l’Amour de la RSFSR.  La famille a déménagé à Chita puis à Irkoutsk.  Leonid Gaidaï a bien étudié, a beaucoup lu. Léonid a suivi des cours au cercle d’art amateur de la Maison de la culture. Les écrivains préférés de Gaidaï étaient Likhaïl Zobchenko, et Vladimir Mayakovski

En juin 1941, GaidaI a terminé ses études et quelques jours après sa fête de remise des diplômes, la Seconde guerre mondiale a commencée . Plus tard, le réalisateur a rappelé: “Pour une raison quelconque, à cette époque, nous <…> nous amusions beaucoup, tout le monde voulait entrer plus rapidement dans l’armée, aller au front pour combattre les nazis . Il y a monté les décors, nettoyé la scène et exécuté les consignes des comédiens. En tant qu’employé du théâtre, Gaidai pouvait assister gratuitement aux représentations. Il a appris presque toutes les performances par cœur.

En février 1942, Leonid Gaidaï est appelé au front et envoyé en Mongolie.  en décembre 1942, Gaidaï reçut la médaille “Pour le mérite militaire” et devint rapidement chef d’escouade. Il se souvient : « J’étais en règle. Les autorités appréciaient la façon dont je commandais d’une « voix fixe » .

En 1947, il est diplômé de l’école de théâtre dramatique d’Irkoutsk où il a travaillé comme acteur et metteur stagiaire, depuis 1955, il travaille comme réalisateur au studio de cinéma ” Mossfilm “. En 1956,  il réalise son premier film, un drame  basé sur des histoires sibériennes.

En 1958, l’image satirique “Époux d’au-delà“,  a failli lui coûter sa carrière de réalisateur, il a été pratiquement retiré du travail de direction. Ce n’est qu’en 1960, sur les conseils et le patronage de Pyryev , que Gaidaï a mis en scène, le film révolutionnaire historique “Trois fois ressuscité“, qui le remet au devant de la scène.

En 1962, il tourne trois nouvelles, après avoir pris une pause de trois ans, le réalisateur a sorti trois films d’affilée, qui sont devenus populaires. La comédie, composé de trois romans cinématographiques, il a pris la première place au box-office en 1965. Dans les années 1970, il filme les œuvres classiques d’auteurs russes, en 1995 a remporté le sondage des téléspectateurs et a été reconnu comme la meilleure comédie nationale en 100 ans, et le réalisateur a reçu le prix РТР “Golden Ticket” à titre posthume.
Il meurt le 13 novembre 1993 à Moscou âgé de 70 ans.

Théâtre Alexandre III,
19 boulevard Alexandre III, Cannes.

Renseignements :  07 81 99 91 81

 

” 15 ème Prix Russophonie “
Voir l’article sur Artcorusse
 dans le rubrique Évènements
 
 
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13 èmes Journées du Livre Russe

REPORT aux
Samedi 8 et dimanche 9 octobre 2022

Pour des raisons sanitaires
 
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100 ème  anniversaire de la naissance d’
Alexandre Alexandrovitch Zinoviev
 
Dimanche 13 Février 2022 de 14h à 19h
 
 
Maison Russe de la Science et de la Culture, 75016  Paris


Voir article plus bas

 

ATTENTION !

En raison de la situation sanitaire et des mesures y afférant, les Journées du livre russe se joueront en 2 temps en 2022 :

    1er acte : Samedi 12 février en la mairie du 5ème arrondissement de Paris : remise du 15ème Prix Russophonie avec ses lauréats.

                  Dimanche 13 février à la Maison russe pour la Science et la Culture: hommage au philosophe Alexandre Zinoviev pour son 100ème anniversaire

2me Acte : les samedi 8 et dimanche 9 octobre 2022 en la Mairie du 5ème arrondissement de Paris : Les JLR reprennent leur rythme, les mots littéraires remédient aux maux sociétaux

Une nouvelle fois,  l’association France Oural, organisatrice des Journées du Livre Russe et des littératures russophones entend avec cette édition proposer une grande fête de la littérature et de la culture russe !
Malheureusement :

“Compte tenu des mesures gouvernementales, nous sommes dans l’obligation de reporter la 13-e édition des Journées du Livre Russe. Il est impossible dans ces conditions d’organiser notre programme dans les locaux de la mairie du Vème. Toutefois, dans le cadre des JLR, nous maintenons une demi-journée autour du Prix Russophonie. Elle comprendra une présentation des lauréats et la cérémonie de la remise du prix. Elle aura lieu samedi 12 février de 14h à 19h à la mairie du Vème sur inscription avec un maximum de 105 participants, compte tenu des contraintes sanitaires qui nous sont imposées.

Le dimanche 13 février, de 14h à 19h, toujours dans le cadre des Journées du Livre Russe revisitées, une journée consacrée au centième anniversaire de la naissance du philosophe Alexandre Alexandrovitch Zinoviev se tiendra en présence de sa veuve et de ses filles à la Maison russe des sciences et de la culture. Des échanges avec des écrivains contemporains sont prévus.

Toutes les autres activités : tables rondes, hommages, présentations d’ouvrages, séances de dédicaces et bien sûr stands des éditeurs et des libraires sont donc reportés au 8 et 9 octobre 2022.

Nous tenons à nous excuser pour ces changements totalement indépendants de notre volonté. Les éditeurs, libraires, associations exposants recevront un courriel séparé pour les modalités de remboursement ou le report”.

Président de l’Association France-Oural, organisatrice des Journées du livre russe
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et du Prix Russophonie, Dimitri de Kochko. Paris le 13/01/2022

A la Maison Russe de la Science et de la Culture,

Dimanche 13 février de 14h à 19h
.

📌 Hommage sera rendu à une personalité majeure de la vie littéraire russophone : Alexandre Zinoviev, esprit libre de la littérature russe dont 2022 marque le centenaire en présence de son épouse Olga Zinoviev, épouse, conservatrice du patrimoine créatif et scientifique, présidente de l’Institut biographique Alexandre Zinoviev, de sa fille Xenia Zinoviev, pianiste, compositrice et directrice artistique du Club Zinoviev de l’Agence internationale d’information Rossia Segodnia, Mikhaïl Roud, un pianiste exceptionnel, membre de la famille et ami des Zinoviev, ainsi que des spectateurs de Russie, de France, de Belgique, d’Espagne et de Canadaet par Zoom avec des écrivains en Russie, n’ayant pu venir pour des questions sanitaires , modérateur de la conférence : Dimitri de Kochko ( président de France-Oural et ami de l’écrivain).
Par zoom :
Sergueï Chargounov, rédacteur en chef du magazine Iounost, auteur de l’émission télévisée Douze présentée au public de la Maison russe, consacrée au 20eanniversaire du retour d’Alexandre Zinoviev de l’exil ; Maxime Lavrentiev, jeune écrivain et philosophe, auteur de livres exceptionnels qui passionnent le lecteur moderne ;
Ilya Verchinine, critique littéraire, lauréat du prix Russie juste, ont abordé avec sensibilité et compréhension une analyse profonde du destin historique de l’écrivain Alexandre Zinoviev.

Alexandre Zinoviev, né à Pakhtino, région de Kostroma (URSS) en octobre 1922, il est mort à Moscou le 10 mai 2006, considéré comme philosophe, écrivain, caricaturiste russe, un des premiers chefs de file de la philosophie soviétique réelle (sans intrusion idéologique) influençant ainsi d’autres penseurs dans les années 1960 et 1970.

Il prend part à la Seconde Guerre mondiale en tant que fantassin, tankiste puis comme aviateur. Démobilisé, Alexandre Zinoviev entre à la faculté de philosophie de l’Université d’Etat de Moscou en 1946. En 1951, il obtient son diplôme avec mention et commence une thèse. Il est l’un des fondateurs du cercle de logique de Moscou.

 En 1976, ces écrits sont rassemblés dans “Hauteurs béantesЗияющие высоты (jeu de mot russe renvoyant aux « hauteurs radieuses » promises par le régime soviétique), essai édité en Suisse, mettant en scène des personnages-types, au ton résolument ironique, décrivant la vie quotidienne en Union soviétique. Satire corrosive, à l’humour grinçant et pessimiste, du régime soviétique. Écrite sous forme de dystopie futuriste (l’action se déroule dans presque huit millénaires). Le manuscrit est censé en avoir été découvert en 9974 dans une décharge. Ce livre est jugé « antisoviétique ». Il se voit retirer ses titres scientifiques et décorations militaires avant d’être renvoyé de son institut. Les organes du régime lui proposent l’alternative entre la prison et l’exil. Il choisit l’exil. Ce livre a été publié en français aux éditions l’Âge d’Homme en 1976 et a reçu le Prix Européen de l’essai Charles Vellon la même année.

Il trouve alors refuge avec sa femme Olga et sa plus jeune fille Polina en Allemagne où il accomplit diverses tâches scientifiques ou littéraires, sans obtenir de poste fixe. Il obtient la citoyenneté allemande.

REGARDEZ la CONFÉRENCE sur YOUTUBE : CLIQUEZ

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Mairie du 5e arrondissement 
21 place du Panthéon – 75005 – Paris
Ouvert samedi  de 14h à 19h
Accès: RER Luxembourg

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Maison Russe des Sciences et de la Culture
61 rue Boissière, 75116 Paris
Tél : 01 44 34 79 79
Ouvert : dimanche de 14h à 19 h

Contacts : info@crsc.fr

Entrée sur présentation du Passe – Sanitaire, porc du masque obligatoire, respect des gestes barrières.

Métro : Boissière (6), Victor Hugo (2)
Bus : 22, 30, 52, 82
Parking : Victor Hugo, Kléber, Longchamp

Contact : contact.france.oural@gmail.com – Tél:  +33 9 83 66 40 7


CHŒURS ET DANSES DES MARINS

DE L’ARMÉE ROUGE

dans le Sud-Est de la France

REPORT en raison de COVID

`   en décembre, voir plus bas les dates

RÉSERVEZ – VOS PLACES

CHŒURS ET DANSES DES MARINS DE L’ARMÉE ROUGE
pour la première fois en tournée en France !

Véritable hymne à la paix, le Chœur des Marins de l’Armée Rouge est le plus ancien et le plus primé de tous les chœurs militaires de Russie.

Consacré 4 fois « meilleur chœur militaire de la Fédération de Russie », l’Ensemble a tourné dans plus de 70 pays et a été applaudi par des centaines de milliers de spectateurs à travers le monde.

Seul Chœur réellement mixte des grands Ensembles militaires artistiques Russes chantant avec le Chœur des Femmes du Peuple Russe, le Chœur des Marins de l’Armée Rouge de la Baltique est l’héritier de la Marine Impériale.

Ses voix à tout chanter, tant le traditionnel que le grand classique, présentent un concert très joyeux, populaire, enlevé, dédié à la paix, la gratitude et l’amour.

UN RÉPERTOIRE RICHE, UNIVERSEL, PATRIMOINE DE LA RUSSIE ET DE L’HUMANITÉ !

Boris Gastev, à la direction musicale apporte un soin particulier et rigoureux à la sélection des chanteuses et des chanteurs. Chacun dans son pupitre est une voix magnifique !

Cette alchimie mène à l’harmonie et à la pureté du son.

Les solistes barytons, ténors, basses sont issus du Choeur et en sortent suivant les nécessités d’interprétations. Des Solistes des grandes maisons d’opéras Russes, dont le Bolshoï Théâtre de Moscou, participent régulièrement aux concerts de l’Ensemble.

Quant à lui, le magnifique Chœur des Femmes du peuple russe, composé uniquement de solistes est un Choeur de Chambre féminin très particulier, parfaitement à l’unisson des voix d’Hommes.

Le spectacle raconte l’histoire de Misha, un jeune marin, et de Jana, jeune orpheline passionnée de Danse. Cette histoire, certainement banale, mille et mille fois répétée en notre Humanité, hors du temps réel, se devait d’être contée.

Durant près de 2 heures, les 50 artistes du Cur, du ballet et de l’orchestre vous proposent un spectacle d’une flamboyante énergie !

Un véritable oratorio à la force de vivre et de survivre ENSEMBLE !

Direction musicale : Boris Gastev

Mise en scène : Nikolai Androsev

Dates et lieux de la tournée:

Lundi 28 Mars 2022 à 20h00

REPORTÉ

Jeudi 8 décembre 2022 à 20 h


35 quai du Lazare
au Cepac Silo de Marseille

Réservation : CLIQUEZ

Mardi 29 Mars 2022 à 20h00

REPORTÉ

Lundi 12 Décembre 2022 à 20h


Esplanade Charles de Gaulle
au Corum de Montpellier

Réservation : CLIQUEZ

Mercredi 30 Mars 2022 à 20h00

REPORTÉ

Mercredi 7 Décembre 2022 à 20h


Esplanade Kennedy
à l’Acropolis Salle Apollon de Nice

Réservation : CLIQUEZ


Samedi 2 Avril 2022 à 20h00

REPORTÉ

Dimanche 11 Décembre 2022 à 15h


Traverse de Colombiers
Montflourès
au Zinga Zanga de Béziers

Réservation : CLIQUEZ

Durant près de 2 heures, les 50 artistes du Chœur, du ballet et de l’orchestre vous proposent un spectacle d’une flamboyante énergie !

Un véritable oratorio à la force de vivre et de survivre ENSEMBLE !

Tarifs: de 42€ à 49€




Concert

Cantate St Jean de Damas, Taneiev
Gloria , Vivaldi

par le

Chœur Vocations

Direction Reta Kazarian
Nikita Sorokine (Piano)

Samedi 29 janvier 2022 à 20 h

Église Réformée Pentemont, 75007 Paris

PAF

Réta Kazarian, née le 13 juin 1967 à Erevan (Arménie), de nationalité Géorgienne et Français

 

FORMATION

  Collège Musical de Tbilissi, 1er prix de violon 1986. Conservatoire Supérieur de Musique de Tbilissi (Géorgie) – 1er prix d’alto 1992 et diplôme de direction de chœur 1992. Diplôme Supérieur de Direction d’Orchestre, École Normale de Musique Alfred Cortot – Paris 1998. Parallèlement, classe de chant grégorien de Louis Marie Vigne pendant 4 ans au CNSM de Paris, et études de violon avec Dévy Erlih à l’école normale de musique.
Approfondissement en Direction d’Orchestre avec Jean Sébastien Béreau au Conservatoire de Dijon – 1998 à 2001. Élève de Peggy Bouveret (professeur de chant au CNSM de Paris) 2014/2015 et de Mireille Alcantara 2016/2017. Chevalier de l’Ordre National du Mérite.
Elle est la Directrice Musicale de l’ “ENSEMBLE ORCHESTRAL VOCATIONS ”  (EOV), créé en 2000, avec le soutien de Michel PIQUEMAL et Sylvie PORTAL.

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Nikita Sorokine est né à Leningrad en 1990. En 2008 il termine ses études au Lycée Chorale Glinka pour ensuite intégrer le Conservatoire National de Saint-Pétersbourg et étudier la théorie de la musique. Depuis 2013 il prépare un doctorat au même conservatoire avec une thèse consacrée aux symphonies de Gustav Mahler. A Paris il a continué ce travail avec le soutien d’Henry-Louis de La Grange. Pendant ses études au Conservatoire de Saint-Pétersbourg il était également pianiste accompagnateur dans les classes des professeurs de direction : Yuri Simonov, Vassili Sinaïski. Entre 2016 et 2021 il a continué ses études en direction d’orchestre au Conservatoire National de Paris chez Alain Altinoglu.

En 2019 Nikita Sorokine a gagné le Concours National Russe de Direction à la Philharmonie de Moscou.
En 2021 il était sélectionné pour le concours Donatella Flick avec London Symphony Orchestra.
En 2021 il était le semi-finaliste à l’ICCR (International Conducting Competition Rotterdam).

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Sergueï Ivanovitch Taneïev (Сергей Иванович Танеев), né le 13 novembre 1856 ( 25/11/1856 Calendrier grégorien)  à Vladimir  et mort le 6 juin 1915 (19 juin calendrier grégorien)   à Dioudkovo près de Mocou, compositeur russe. 

Il commença à apprendre le piano à cinq ans, et entra au Conservatoire de Moscou en 1866, l’année même de sa fondation. Il y eut pour professeur Tchaïkovski pour la composition et Nikolaï Rubinstein,  le fondateur pour le piano. Il l’acheva en 1875,  et fut le premier étudiant à remporter le premier prix dans les deux disciplines.

La même année, il fit ses débuts en concert en interprétant au piano le Premier Concerte de Brahms, et plus tard le Premier Concerto de Tchaïkovski. Celui-ci apprécia beaucoup son jeu, et lui demanda de créer son Second. Après sa mort, Taneïev complètera et créera son Troisième concerto.

Il partit ensuite pour Paris, où il demeura quelques années et rencontra entre autres Ivan tourgueniev, Gustave Flubert, César Franck et Camille St Saïens.

Ami de la famille deLéon Tolstoï,  il passa dans leur maison les étés de 1895 et 1896. La comtesse Sophie, épouse de Tolstoï, s’attache à lui de plus en plus, au moment où celui-ci s’éloignait de plus en plus de sa vie familiale, embarrassa leurs enfants et rendit Tolstoï jaloux.

Les dernières années de Taneïev furent assombries par l’alcool. Il mourut d’une pneumonie en 1915, peu de temps après avoir assisté aux funérailles de son élève Scriabine.

Il est l’un des créateurs lyrique-philosophique dans la musique russe. Il a fait revivre un genre populaire dans la musique russe des XVIIe-XVIIIe siècles – les chœurs a capella (l’auteur de plus de 40 chœurs). En musique instrumentale, il attache une importance particulière à l’unité intonative du cycle, au monothématisme.

La cantate de Damas est la première composition de Taneiev, après ses très nombreux essais d’étudiant, en tout cas de la première dont il se sentit véritablement satisfait. Il l’appela lui-même cantate n° 1 (la “n° 2”, Après la lecture d’un psaume, ne fut composée que trente années plus tard). Le sujet est tiré d’un poème d’Alexis Tolstoï(1859) paraphrasant la prière des morts de Jean de Damas. Taneiev essaya de combiner la pratique du contrepoint issue de Bach, la musique romanisue et l’austérité de la tradition populaire et liturgique russe. Le premier mouvement, lent et solennel, s’ouvrant par un long et sombre prélude orchestral, atteint une beauté tragique ; la cantate fut d’ailleurs surnommée “Un Requiem Russe”.

L’œuvre fut créée le 11 mars 1884 à Moscou  et interprétée par le chœur et l’orchestre de la Société Russe de Musique dirigés par Sergueï Taneiev,  remportant un immense succès. Elle est encore aujourd’hui considérée comme une des plus belles cantates russes.
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Ancien couvent de Bernardines (1747) transformé en caserne au XIXe siècle, les bâtiments sont aujourd’hui affectés au ministère des anciens combattants. En 1844, Victor Baltard isole des autres bâtiments la chapelle affectée au culte réformé, et l’ancien chœur des religieuses devient la nef du temple.

Église Réformée Pentemont,
106 rue de Grenelle, 75007 Paris

Métro : Rue du Bac

ENTRÉ LIBRE, PARTICIPATION AUX FRAIS
Port du masque obligatoire !

Exposition de peintres Russes
installés en France

” La Russie comme source d’inspiration “

organisée par

Du mardi 25 janvier au dimanche 13 janvier 2022

CSCOR, 2ème ét. Bat Branly, 75009 Paris

Quels sont les composantes de la vie russe qui restent chères à nos compatriotes ayant fait leur carrière en France, se trouvant ici par la force du destin ou par l’obligation professionnelle ?
Quel est le regard porté sur la Russie par un visiteur français ? 
L’exposition « La Russie comme source d’inspiration »
vous aidera à répondre à ces questions.
 
Le vernissage en présence des peintres aura lieu,
le vendredi 4 février de 18 h à 19 h 30.
 
Conformément aux  mesures  anti-Covid-19, prises par les autorités françaises, la présentation du pass vaccinal ou du certificat de vaccination par Spoutnik-V est obligatoire pour accéder à cet exposition.
 
 
 
 

Centre Culturel et Spirituel Orthodoxe Russe
1 quai Branly, 75007 Paris

2ème étage Bâtiment, Quai Branly

ENTRÉE GRATUITE
Horaires : Tous les jours ( sauf lundi) de 14 h à 19 h.

Métro : Alma Marceau.
RER: Pont de l’Alma, Musée du quai Branly.
Bus: 63, 80.
Parking : 87 quai d’Orsay.

UN APERÇU DE LA POÉSIE RUSSE

avec Jacques Fournier, lectures Alexandre Louschik ( en russe)
Véronique Hélèna Malvoisin (en français).

” Escapade poétique en chansons dans la Russie d’hier et d’aujourd’hui”   .

Dimanche 23 janvier 2022 à 16h 

Espace culturel Robert-Doisneau, 92360 Meudon-la-Forêt

LE COURS FURIEUX DES ANS : UN APERÇU DE LA POÉSIE RUSSE

Du Siècle d’or d’Alexandre Pouchkine (1799-1837) aux « poètes du dégel » dont Bella Akhmadoulina (1937-2010), ce spectacle est une traversée de deux siècles d’histoire et de poésie qui passe par les premières décennies du XXe, celles de la « génération qui a gaspillé ses poètes », selon le linguiste Roman Jakobson.

PAR JACQUES FOURNIER LECTURES ALEXANDRE LOUSCHIK (EN RUSSE) ET VÉRONIQUE HELENA MALVOISIN (EN FRANÇAIS)

CÔTE LOINTAINE

Alexandre Louschik propose une escapade poétique en chansons dans la Russie d’hier et d’aujourd’hui. Entre l’Est et l’Ouest, la mer Blanche et la mer Noire, ce concert, conçu au rythme des guitares, est une invitation à la découverte des chansons russes de différentes époques et de genres variés tels que des chansons à textes, chants folkloriques, chants soviétiques, romances urbaines ou aristocratiques, chansons poétiques des bardes contemporains.

CHANT ET GUITARE ALEXANDRE LOUSCHIK GUITARE CHARLES LAMOUROUX

Alexandre Louschik a d’abord été comédien avant de devenir auteur-compositeur-interprète. Il passera 20 ans sur les planches avant de s’orienter vers la chanson. Le label « Sélection du Printemps des poètes » lui a été attribué en 2005 pour son CD et son récital « Troïka ».


Espace culturel Robert-Doisneau
16 avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny,
92360 Meudon

Tarifs : 17€ normal, 13€50 Réduit, 7€50

Exposition documentaire de photos

de la 1ère équipe spatiale

de tournage

” LE DEFI”

Du lundi 1er novembre 2021 au vendredi 14 janvier 2022

`PROLONGATION JUSQU’AU 28 FÉVRIER

Hall de la MRSC, Paris

Le Défi (en russe : Вызов : Vyzov) est le prochain film du réalisateur Klim Chipenko.  Le tournage lui-même a débuté le 5 octobre 2021à 11h55 (heure de Moscou), au moment du lancement depuis  le cosmodrome de Baïkonour, du vaisseau Soyouz MS-19 avec le réalisateur et l’actrice à son bord. Les séquences filmées dans l’espace  représentent environ 35 minutes de la durée finale du film.

Une exposition de photos documentaires à la Maison Russe de la Science et de la Culture   à Paris est consacrée à la toute première équipe de cinéma spatial

L’exposition comprend une copie de l’équipage et du plan de vol, des rayures originales sur la combinaison de bord de l’équipage de l’expédition spatiale, des photographies des rapports de la société d’État Roscosmos et de la première chaîne de télévision russe.
“Défi” est le premier film de l’histoire à être tourné en orbite sur la Station spatiale internationale.
Ce n’est pas seulement le premier film en orbite, mais fait partie d’un projet scientifique et éducatif conjoint de Channel One et de la State Corporation Roscosmos.
La fusée avec la première équipe de tournage au monde a été lancée de Baïkonour. Le trajet jusqu’à la gare a duré trois heures et demie. L’amarrage doit être automatique. Mais quelque chose s’est mal passé. Héros de la Russie, le cosmonaute Anton Chkaplerov, a dû accoster manuellement. Le réalisateur Klim Chipenko à cette époque était déjà en train de filmer le film. L’équipe de tournage a passé 12 jours dans la station internationale. Au total, environ 35 à 40 minutes de temps d’écran ont été filmées en orbite.


Ioulia Peressild, le cosmonaute Anton Chkaplerov et Klim Chipenko.

Douze jours intenses de tournage, d’adaptation à l’apesanteur, de travail collectif exigeant… Enfin, la mission est accomplie. Toutes les opérations se sont passées normalement. La récupération physique nécessaire du réalisateur et de l’actrice a été d’environ une semaine.
Le 17 octobre, l’équipage a atterri en toute sécurité.


MRSC  exprime sa gratitude au directeur général de Starsem VE Nikolaev pour son aide dans l’organisation de l’exposition.

Entrée libre.


L’admission au RDNK s’effectue avec le port obligatoire du masque et le respect des autres règles sanitaires établies.

Centre de Russie pour la Science et la Culture
61 rue Boissière, 75116 Paris
Tél : 01 44 34 79 79

Contacts : info@crsc.fr

Métro : Boissière (6), Victor Hugo (2)
Bus : 22, 30, 52, 82
Parking : Victor Hugo, Kléber, Longchamp

 Odéon-Théatre de l’Europe

La CERISAIE d’Anton Tchékhov

Mise en scène
Tiago Rodrigues

`Du vendredi 7 janvier au dimanche 20 février 2022

Odéon Théâtre de l’Europe,VI° Paris

`

Avec :
Isabelle Huppert, Isabel Abreu, Tom Adjibi, Nadim Ahmed, Suzanne Aubert, Marcel Bozonnet, Océane Caïraty, Alex Descas, Adama Diop, David Geselson, Grégoire Monsaingeon, Alison Valence
et les musiciens Manuela Azevedo, Hélder Gonçalves
Mise en scène  : Tiago Rodrigues.

Après avoir  été reporté pour cause sanitaire, le public pourra enfin voir cette pièce.

Tiago Rodrigues n’avait jusqu’ici abordé les classiques qu’en les refondant profondément (ainsi de son Antoine et Cléopâtre). Cette fois-ci, le metteur en scène portugais semble vouloir rester au plus près du texte de Tchekhov.
Comment donc envisage-t-il cette Cerisaie ? S’il fallait la résumer d’un mot, il choisirait aujourd’hui celui de changement. Cela n’a pas toujours été le cas.
Jusqu’ici, il avait toujours considéré “la dernière pièce de Tchekhov comme une œuvre sur la fin des choses, la mort, les adieux.” N’y est-il pas question de la vente inéluctable d’une vieille propriété familiale, du sacrifice de son verger presque centenaire ?
L’auteur a tout de même qualifié de “comédie” son ultime chef-d’œuvre, comme pour inviter son public à ne pas s’en tenir à la mélancolie. Dans l’œil de ce tourbillon tragicomique de destruction créatrice se tient Lioubov.
Cette Cerisaie où elle perdit un fils est comme une part de son âme ; pourtant, Lioubov reste sourde aux avertissements de Lopakhine, le moujik enrichi.
“Créature complexe, extravagante et lunaire”, Lioubov est pareille au “pivot tragique sur lequel tout s’articule”.

Isabelle Huppert incarna au Festival d’Avignon, dans la Cour d’honneur du Palais des papes, cette “victime sacrificielle” offerte “aux dieux du changement”, héroïne d’une Cerisaie à l’image de nos incertitudes – car “monter La Cerisaie aujourd’hui”, affirme Tiago Rodrigues, c’est “aborder les douleurs et les espérances d’un monde nouveau. C’est nous regarder”.


Odéon Théâtre de l’ Europe

Pl. de l’Odéon, 75006 Paris

Du mardi au samedi à 20h, le dimanche à 15h (durée 2h30)
Avant-premières les 5 et 6 janvier
Relâche le 9 janvier.

Tél.  : 01 44 85 40 40
Prix des places : Plein tarif : de 40€ à 14€ (séries 1, 2, 3, 4)
Tarif réduit : de 20€ à 6€
Réservation en ligne : CLIQUEZ

ACCÉS:
Métro : Odéon 4 – 10,
RER B Luxembourg, RER C Luxembourg, Saint-Michel
Bus : 58 – 63 – 70 – 86 – 87 – 96 – N12 – N13

 Spectacle de Danse Tzigane

Cie Romano Dji

” Tchilaven “

Samedi 12 février à 20h30
et Dimanche 13 Février à 15h

Théâtre en miettes, 33130 Bégles

Chorégraphie : Petia Iourtchenko, assisté de Chloé Guêze
Lumières : Pascal Moreau 
Costumes : Petia Iourtchenko 
Cie Romano Dji Interprètes (10) : Thomas Baston-David, Sophie Chiffre, Romain Claris, Laurène D’Amiens, Adeline Détée, Sandrine Gros, Chloé Guêze, Emmanuelle Jutan, Paul Preux, Johann Rackelboom

Un feu s’allume, au loin, et l’on voit d’abord apparaître cette petite flamme qui danse. Un campement s’installe, avec ses personnages rocambolesques.
On vous raconte une histoire simple, celle d’un groupe, d’une famille peut-être, venue d’ailleurs. Dans ce temps suspendu où la danse vient remplir l’espace, les liens se tissent et se dévoilent, entre tradition, transmission et second degré.

Dans ce florilège coloré de rythmes et de sons, on rencontre l’énergie du voyage, l’héritage de l’oralité, et on peut alors se laisser traverser par le mouvement en action, vif, agité, sensible et bouillonnant.

Créé à partir de la méthode de danse du chorégraphe Petia Iourtchenko, avec un vocabulaire tzigane et un répertoire musical de Russie, de Roumanie, de Hongrie ou de Moldavie, Tchilaven est un spectacle qui se reçoit sans préjugés pour plonger dans cette conversation subtile et bruyante à la fois, comme une invitation lancée à prendre part à la fête !

 

Petia Iourtchenko est né à Donetzk en 1957, dans la tribu des «Vlach». A l’âge de 16 ans, il passe le concours du prestigieux «Théâtre Romen» de Moscou. Il participe aux spectacles et devient alors le plus jeune comédien, danseur, chanteur dans l’histoire du théâtre. Il se forme parallèlement à l’institut «Gnesenikh», où il étudie l’art dramatique, la danse, le chant et l’histoire de l’art. Entre 1974 et 1988, Pétia se produit dans toute la Russie, ainsi qu’à l’étranger (Japon, Inde, Yougoslavie, France…) En 1988, il joue avec la troupe pour la première fois à Paris au «Théâtre Mogador». En 1989, il quitte le «Théâtre Romen» pour revenir à Paris, pour se produire dans différents cabarets. En particulier au «Balalaïka», où tous les artistes de l’Est sont passés. Il rencontre Pascal De Loutchek, chanteur, guitariste d’origine russe; et Lilia Dalskaïa, chanteuse et ex-comédienne du «Théâtre Romen». Ils forment alors le trio «Arbat». Le trio se produit à New-York, Londres, Oslo, Madrid, Budapest … dans différents festivals et enregistre trois albums.

En 1994, Pétia fonde à Paris la compagnie ROMANO ATMO (l’âme tzigane), avec l’aide de sa femme Anne-Marie IOURTCHENKO. Cette compagnie a été créée dans l’objectif de préserver la culture, la tradition et la danse tzigane. Il n’est pas besoin d’être tzigane pour cela. Il faut aimer, comprendre, écouter, travailler. Tzigane, ce n’est pas un métier. Ce spectacle est le projet fondateur de la compagnie, conçu comme un témoignage vivant, un état des lieux et l’héritage d’une longue tradition de l’art tzigane de Russie et d’Europe. Dans une sobriété qui laisse toute la place au sujet, à sa naïveté et à ses caractéristiques culturelles, à l’énergie et aux émotions pures, ilss offrent ce qu’ils ont. Tchilaven veut dire “toi, tu danses“, entre invitation et provocation. Ils dansent maintenant car l’important est que la parole circule et que visibilité soit donnée à cette danse tzigane, dans la réjouissance et loin des clichés malheureux !

Chloé Guêze baignée dès son enfance dans une éducation artistique, Chloé Guêze développe très tôt le goût de la scène et du théâtre, qu’elle commence à l’âge de 6 ans aux côtés de sa mère, comédienne. Elle pratique intensément la danse classique et le piano, en voyant le spectacle Tango Passion à 13 ans qu’elle a un coup de foudre pour le Tango argentin et s’inscrit dans un cours l’année suivante. C’est le début d’un long apprentissage auprès de différents maîtres de danses et la découverte des danses en couple ! À Toulouse, les Paturet, père et fils, Philipp Nicholas, Christian Dubar, Tangueando, de nombreux stages auprès de Léo Calvelli & Eugenia Usandivaras, Domingo Rey ou encore des frères Massaro l’immergent dans cet univers riche, dans lequel elle gagne d’inoubliables modèles. 

Elle y puise son inspiration et façonne son futur métier. Après un bac arts-plastiques, Chloé entre en formation professionnelle à l’IFDS de Toulouse, où elle se forme à la méthode Dubar, et obtient son professorat en juillet 2004. En parallèle de l’enseignement son terrain de prédilection, elle participe à de nombreux projets artistiques en tant que danseuse ou comédienne et continue de se former, notamment dans les danses à percussions et de caractère (Malambo, Flamenco).

À Bordeaux, où elle s’installe en 2005, Chloé collabore dans un premier temps avec plusieurs écoles de danse et crée finalement son propre lieu, Rythmes & Cie, en 2010, dont elle partage la direction depuis 2016 avec Patrice Bonhomme. Pendant ces années, elle se certifie en Danse Thérapie auprès de Nathalie Dubrana et de Free Dance Song à Paris. Elle continue de suivre les enseignements de maestros tels que Pilar Alvarez et Claudio Hoffmann pour le tango argentin et des stages de formation dans d’autres disciplines, telles le langage Gaga d’Ohad Naharin, synthétisant tous les acquis pour alimenter son propos. Elle rassemble le Collectif K autour de son premier spectacle “Nous, Marthe et la fureur du monde” et participe à de nombreux festivals et rencontres chorégraphiques, en tant que chorégraphe ou professeur invité.
De 2007 à 2019, elle est comédienne de la Cie La Joyeuse et de 2011 à 2017, danseuse dans la Cie Tatjana Schuster, prenant part à plusieurs projets de création et spectacles en tant qu’interprète, de Bordeaux à Avignon, de Paris à Marseille.  Les fondamentaux du corps et du mouvement, le lien à la musique et le fruit de ses recherches la poussent à développer une méthode efficace pour que ses élèves danseurs soient les plus libres possibles, à la fois créatifs et capables de s’adapter, curieux de se cultiver et en quête d’une expression artistique personnelle. 

Depuis 2017, elle se forme encore auprès du maître Pétia Iourtchenko   à Paris en Danse Tzigane de Russie. Ensemble, ils développent le projet de transmission et de création à Bordeaux et font naître la Cie Romano Dji , “le cœur Tzigane” en langue Romani.

Théâtre en Miettes,
2 Rue du Preche, 33130  Bègles

Tarifs : 14€ normal, 10 € réduit.

Billeterie : CLIQUEZ

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L’Art du Cinéma Russe

” Gogol Terrible vengeance “

d’ Egor Baranov

Dimanche 16 janvier 2022 à 16 h

Théâtre Alexandre III, Cannes

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Dans le cadre du programme “Art du Cinéma Russe”. La projection organisée par l’association “LES SAISONS RUSSES” et soutenue par TV3 Channel, l’association franco-russe Perspectives et Cinématique In Cinéma.

C’est le troisième des trois films de la série de films ” GOGOL “de Les Chroniques de Viy : les Origines du mal, sorti en 2017 et de  Les chasseurs de démons sorti en 2018.

“Réalisation: Egor Baranov, d’après Gogol.
Avec : Aleksandr Petrov , Evgueni Stytchkine, Taïssia Vilkova.
Genres : aventure, détective, horreur
Nationalité : russe (2018)
Version : VOSTF (version originale sous-titres français)

Il y a deux cents ans une bande d’antéchrists dirigée par un tout puissant sorcier dévastait les fermes de la Petite Russie (l’Ukraine). Depuis dans la région de Dikanka sévit un Cavalier Noir inconnu qui attrape les jeunes filles et les traite avec une grande cruauté comme s’il se vengeait de quelque chose. Et sa prochaine victime peut être Lisa. Pour sauver sa bien aimée le clerc Nicolas Gogol doit rompre le sortilège maléfique et vaincre l’ancienne malédiction. Pas un mortel n’a encore réussi à le faire mais heureusement Iakov Gouro, le génial détective de la capitale vient à son secours et il a le principal suspect…

En 2019 le film « Gogol. Terrible vengeance ” a partagée avec le film ” Gogol. Viy ” Deux prix ” Aigle d’Or “dans les nominations ” Le meilleur travail d’un concepteur de production “(Elena Zhukova) e t” Le meilleur travail d’un créateur de costumes “(Victoria Igumnova).

Port du masque  et  passe sanitaire obligatoire.
(Mesure gouvernementale)

   Inscription gratuite, mais obligatoire !

Théâtre Alexandre III
19 Bd Alexandre III, 06400  Cannes

Réservation : 07 81 99 91 81

68ème Salon de Charenton

Rencontre et présentation du 

3ème ouvrage sur

 ” la couleur dans l’architecture des villes  “

par Larissa Noury, édit. du Palais

Jeudi 3 février de 13h à 14h 30
Samedi 5 février 2022 à 16h 30

Espace et Liberté , 94220 Charenton-le Pont

Larissa NOURY, auteur de l’ouvrage

“SYMBOLIQUE DES COULEURS – ART, DESIGN, ARCHITECTURE”

Cette rencontre littéraire est organisée dans le cadre du 68ème Salon d’Art de Charenton, dans l’Espace Art et Liberté qui a pour vocation de promouvoir la création contemporaine.

Larissa Noury présentera son 3ème livre sur la couleur dans l’architecture des villes aux Éditions du Palais.
L’artiste y met en lumière l’évolution du langage de la couleur à travers les civilisations, les styles et les mouvements artistiques ; les harmonies des couleurs dans la ville étant en constante mutation.

LARISSA NOURY, architecte-coloriste et artiste, présidente du Centre “Couleur-Espace-Culture” est née en Biélorussie ; elle a soutenu 2 thèses de doctorat en architecture et en histoire de l’art et met son éclectisme au service de l’art quelles que soient les formes qu’il revête : architecture et environnement, peinture, stylisme et haute-couture, photo…

En relation avec le bien-être dans la ville, l’objectif de l’architecte-coloriste est de créer un ensemble bâti harmonieusement intégré au site, dans le respect de son identité visuelle.
“Les architectes et designers estiment l’écologie des couleurs comme indispensable dans les projets de développement durable de la ville. Elle permet la mise à jour des connaissances sur les qualités visuelles de la ville et sur ses caractéristiques locales : l’étude in situ des couleurs existantes symbolisant la synergie locale, l’analyse des harmonies clés de chaque lieu, et la conception spatiale prenant en compte l’interaction des couleurs avec les formes architecturales. Cette approche est écologique et sociale…”

Plus de renseignements sur l’ouvrage : CLIQUEZ

Espace Art et Liberté, Centre Commercial La Coupole
3 place des Marseillais
94220 Charenton-le-Pont

Rendez-vous  (entrée gratuite) dans la salle de vidéoconférences de l’Espace Art et Liberté
Cette rencontre se tiendra dans le respect des mesures sanitaires en vigueur (présentation du pass…).

Accès :
Métro : station Liberté – (Ligne 8) 

Jusqu’au vendredi 14 janvier 2022

Exposition 

« Le Nouvel An russe »

Sur les panneaux extérieurs de la MRSC

La Maison Russe des Sciences et de la Culture a Paris
a le plaisir de souhaiter a ses visiteurs et partenaires :

Bonne Annee 2022 et un Joyeux Noel !

Dans le cadre de l’exposition à l’occasion du Nouvel An, on a rassemblé des reproductions de peintures démontrant avec quelle tendresse et avec quel amour les artistes russes dépeignent l’atmosphère de leur fête préférée.

D’ailleurs, on peut y voir des photos de Moscou, Saint-Pétersbourg, Kaliningrad, Veliki Oustioug, Kazan et d’autres villes dans toute leur splendeur festive. Et pour les enfants, on propose une sélection des images de dessins animés dans l’esprit du Nouvel An, car après tout, les regarder lors des vacances d’hiver est devenu une autre bonne tradition en Russie.

Le Nouvel An est l’une des fêtes préférées en Russie. Les Russes commencent à s’y préparer bien à l’avance : les villes s’embellissent par des guirlandes et des lanternes multicolores, des sapins décorés pour le Nouvel An sont installés sur les places et les rues, une ambiance de joie, d’espoir, de contes de fées pénètrent dans chaque foyer.

Et pourtant, la célébration du Nouvel An en Russie est une tradition relativement récente. Avec l’adoption du christianisme en 988, on célébrait le début de l’année le 1er mars et à partir de 1492 le jour du nouvel an a été reportée au 1er septembre. Ce jour-là, commençait une nouvelle année qui était célébrée avec un service divin particulier intitulé « Pour raccompagner l’année ».

La coutume de célébrer le début du nouvel an dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier s’est établie sous Pierre le Grand en 1699, lorsque, par un décret spécial, le tsar a introduit un nouveau système de chronologie (avant on suivait le système byzantine, « depuis la création du monde », ainsi l’an 7208 est devenu 1700). En même temps, Pierre Ier a laissé le calendrier julien, alors qu’en Europe le calendrier grégorien était depuis longtemps entré en usage. Selon le décret du tsar, les citadins devaient décorer leurs maisons avec des branches de sapin, se féliciter pour le début de la nouvelle année, organiser des feux d’artifice sur les places de la ville et s’amuser jusqu’au 7 janvier.

Sous le règne de l’impératrice Elisabeth Ire, les bals masqués du Nouvel An sont devenus très populaires et sous Catherine II, a apparu la tradition d’échange de cadeaux. Ce n’est qu’à partir de la seconde moitié du XIXe siècle que s’est imposée la coutume de décorer un sapin pour le Nouvel An. Des artels spéciaux ont commencé à produire des jouets du Nouvel An. Dans les pâtisseries, on pouvait acheter cette beauté verte, déjà ornée de toutes sortes de bonbons, c’était un plaisir accessible aux personnes très riches. Ceux qui ne pouvaient pas se permettre ce luxe préféraient des décorations fait maison.

C’est à cette même époque qu’apparaît l’idée que le Nouvel An est une fête pour les enfants. Un arbre fabuleux, une mascarade, des cadeaux sous le sapin pour ceux qui se sont bien comportés tout au long de l’année, la joie et le plaisir ont finalement rendu cette fête mondaine.

A la fin du 19ème siècle, se forme l’image d’un gentil Grand-père Gel (Père Noël). Son origine est associée à l’ancienne divinité païenne des tempêtes et du mauvais temps. Mais au fil du temps, le patron rigoureux des blizzards et du froid a acquis les traits d’un sage vieillard qui non seulement règne sur la nature, mais également fait des sermons. Morozko, Grand-père Gel, Moroz Ivanovitch se sont fermement ancrés dans le folklore russe.

Le Grand-père Gel moderne est un magicien qui chasse les mauvais esprits et apporte des cadeaux à tous les enfants sages. Il est invariablement accompagné de la petite-fille, la Fille des neiges, habillée en un manteau de fourrure bleu et blanc, ce qui symbolise des eaux gelées.

En 1918, après la révolution la Russie est passée au calendrier grégorien européen, ce qui a fait qu’une différence de 13 jours a apparu par rapport au calendrier julien de l’Église, le soi-disant style ancien. La célébration du Nouvel An a été annulée, mais une nouvelle fête du « Blizzard rouge » a été établie pour le jour du début de la révolution mondiale. Il ne s’est pas enraciné parmi le peuple. Les gens ont continué à décorer secrètement les arbres de Nouvel An et à se faire des cadeaux.

Et ce n’est qu’en 1935 que la bonne tradition de célébrer le Nouvel An a été rétablie.
Depuis 1937, DED-MOROZ le Grand-père Gel est devenu un invité régulier de la fête. Et aujourd’hui, le début du Nouvel An dans chaque foyer en Russie est accompagné de cadeaux, du Grand-père Gel avec SNEGOUROUCHKA sa Fille des neiges, ainsi que de champagne, de la salade russe, des félicitations du chef du pays, du carillon de la tour Spasskaïa du Kremlin, de la foi en un avenir prospère de chacun en particulier et du pays dans son ensemble.

 

Maison Russe des Sciences et de la Culture
61 rue Boissière, 75116 Paris

`Métro : Boissière (6), Victor Hugo (2)
Bus : 22, 30, 52, 82
Parking : Victor Hugo, Kléber, Longchamp

5ième Édition Festival des cultures russophones

Tour de Russie en 30 Jours

” TRANSSIBÉRIEN , à bord d’un mythe “

Vendredi 10 décembre 2021 au 9 janvier 2022

Espace Cosmopolis, 44000 Nantes

C’est tout à fait russe : démesuré et quelque peu anachronique. Utilitaire pour les russes, il représente souvent, pour les étrangers, une plongée quasi
initiatique dans l’espace distendu des 9288 kilomètres de ballast et de rails, dans des images de colons et de forçats, de taïgas glacées, de steppes, de montagnes et de lacs, le tout arrosé de thé fumant. Le mythe et la réalité se rencontrent dans ce train, quotidien pour les uns, rêve ou défi pour les autres…
Des rencontres ? Il y en aura : musiciens, réalisateurs, voyageurs, écrivains, parfois tout cela en même temps, avec d’autres passionnés de train, d’échecs, de poésie… De quoi méditer ? D’un rendez-vous à l’autre, un mois
d’invitation au voyage : photographies contemporaines, films d’archives, une aquarelle immense de 1900 et l’ethnographie des peuples qui vécurent en direct ce chantier de tous les records…
Le temps d’un festival, le temps d’un voyage, 30 jours pour passer les fêtes et changer d’année sur une ultime pirouette : cette année, le Tour de Russie
sera… une traversée !

Expositions, Rencontres, Concerts, Théâtre, Danse, Ateliers créatifs, Poésie, Slam, Soirées voyages, Cuisine, Animations jeune public.

Vendredi 10 décembre 

Inauguration , vernissage à 18h30

Exposition photo de Maksim Kashirin du 10 décembre 2021 au 9 janvier 2022

Avec l’aimable participation de Xavier Noël, Sergey Shakuto, Thomas Le Menn, Aleksei Manianin et Sergey Avdeev, Consul Honoraire de France à Nijni Novgorod.

Samedi 11 décembre à 15 h

Entrée libre

Traversée transsibérienne :
beauté et fragilité des lacs et forêts russes

Rencontre avec François Gossmann (Ministère de l’Environnement)

Après avoir mené plus de 40 expéditions en Russie et réalisé de nombreuses études en collaboration avec des organismes de recherche russes et français, François Gossmann nous parlera (passionémment) de forêts, lacs et rivières de Russie, de la diversité de la faune sauvage et de la vie des habitants de la taïga… Et aussi de la fragilité de ces magnifiques ensembles naturels…

à 17h 30

Découverte de la langue russe……..

à 19h30

Concert rock&folk

entrée libre, participation au chapeau

Concert de Nadejda Passeka et Zaour Chevkhoujev

Dimanche 12 décembre 

à 15h

Piano en voyage Concert de François Cardinaud.
Un clin d’oeil au festival Art-Transsibérien

à 17h  entrée 5 €

Chants russes et Musiques traditionnelles d’Europe de l’Est

Slava Kazykin – chant, clarinette, saxophone ; Ludmila Zaitseva – piano

Slava et Ludmila Kazykin, originaires de Kiev, perpétuent les traditions de leur pays natal dans un foisonnement de musiques slaves et de chansons populaires. Les musiciens qui reviennent déjà pour la quatrème fois à Cosmopolis pour faire chanter le public nantais.

Mardi 14 décembre à 18h 30

De Vladivostok à la mer Blanche Rencontre avec
Cédric Gras, écrivain, géographe, fin connaisseur
et amoureux des confins russes. Entrée libre.

Cédric Gras a écrit, il y a tout juste 10 ans, Vladivostok, neige et mousson aux éditions Phébus. Depuis, il ne cesse de nous conter son « âme russe » bien à lui. Couronné du prix Albert Londres en 2020 pour Les Alpinistes de Staline aux éditions Stock, retraçant le destin de deux conquérants de sommets soviétiques, victimes des purges staliniennes, Cédric Gras revient, cette année, nous narrer l’histoire de Youri Bezsonov, qui s’évade des geôles des Iles Solovki, laboratoire du Goulag. Il préface et réalise les notes pour le livre L’Evadé de la Mer Blanche, écrit par Youri Bezsonov et traduit par Evgueni Semenov, aux éditions Transboréal (nov. 2021).

Mercredi 15 décembre, Entrée libre 

  • 14 h 30 : La Prose du Transsibérien Histoire du livre
    de Blaise Cendrars et Sonia Delaunay.
    Conférence par Elena Zaprometova.
  • 17 H : Documentaire Le Grand Voyage
    Vivre le Transsibérien à 90 ans. Rencontre avec
    la réalisatrice Juliette Lamboley.
  •  17 h : Découverte de la langue russe
    Quiz, jeux… tout public

Jeudi 16 décembre à 18 h30

Dersou Ouzala de Vladimir Arseniev
100 ans après la première parution russe
de ce western sibérien, Yves Gauthier présente
sa traduction intégrale en français, accompagnée
d’extraits du film Dersou Ouzala d’Akira Kurosawa
(Oscar 1975). Entrée libre

Vendredi 17 décembre

à 15h : Mes amis les ours Hommage à la mémoire
du grand naturaliste et « oursologue » russe
V.Pajetnov disparu cette année, par son
traducteur et ami Yves Gauthier. Entrée libre

Samedi 18 décembre

à 13H : À la rencontre du Soleil Levant
Histoire du Transsibérien. Rencontre avec Éric
Hoesli, journaliste et historien suisse. Entrée libre

à  16h : Sibérie, grande histoire et belles histoires
de vie. Par le passionnant conférencier suisse
Éric Hoesli. Entrée libre

à 19h30 : Sibérie, mon pays
Chants traditionnels et populaires,
Olga Safronova et Gilles Simon. Entrée 5€

Dimanche 19 décembre

à 15h : Documentaire Terminus-Vladivostok
et rencontre avec le réalisateur Laurent Canches.
Entrée libre

à 18h30 : Voyage de la musique européenne en Russie
Récital du jeune et talentueux violoniste
franco-russe François Pineau-Benois, Entrée 5€

Mardi 21 décembre à 18h 30

Mon transsibérien Rencontres et témoignages
de voyageurs nantais. Entrée libre

 

Mercredi 22 décembre à 15 h

Atelier créatif Poupée russe
à partir de 6 ans, Entrée 5€,
Réservation:  0616102862

à 17h

Échec et mat à la russe et pas que !
Soirée échecs, parties en simultanée
avec un joueur titulaire, mini tournoi. Entrée libre

à 19h 30

Concert de hautbois & basson par Les Soupers
du Roy. Musique populaire russe et compositeurs
du XIXe. Entrée libre

 

Jeudi 23 décembre à 15 h

Découverte ludique de la langue russe
Pour toute la famille , Entrée libre

à 19h

Un voyage de l’Oural à Paris
Concert de Véronika Bulycheva.

L’Oural. Entre Europe et Asie, toundra polaire et campagnes verdoyantes. À travers ses chansons, Veronika Bulycheva invite à plonger au cœur de cette Russie, belle et complexe. Un univers sensible, qu’elle ouvre avec bienveillance et hospitalité, en mêlant russe et français. De cette guitare si singulière qui l’accompagne, elle tire des notes claires mais aussi plus
graves et tourmentées, pour dire le vivre ici et là-bas. Avec une exactitude qui transporte irrésistiblement, d’un rire d’enfant cristallin au murmure de la steppe, sa voix bascule du lyrique au blues, et vient vous chercher au plus profond de l’émotion. Un voyage au sein de l’âme slave, où l’on sait rire d’un drame autant qu’en pleurer, et que l’on porte longtemps en soi.
(Elodie Lantelme)

Entrée 5€

Milonga de tangos russes et ukrainiens
initiatio n 17h-18h, Entrée 3-6€

Lundi 27 décembre à 17h

Atelier de danses russes de caractère
tout public , Entrée libre

à 19h

Un voyage transsibérien à bicyclette
Rencontre avec Alain Gourichon. Entrée libre

 

Mardi 28 décembre à 15h

Atelier créatif Poupée russe
à partir de 6 ans, Entrée 5€,
Réservation :  0616102862

à19 h 30

Nishtiak ! La Russie en stop … et en musique
Par Jules Moreau, récit de voyage,
concert chez l’habitant.
Participation au chapeau ,

Réservation : 0779495888

Mercredi 29 décembre à 18h 30

Documentaire Lettre au Baïkal
Traversée du lac par J.Monière en hiver 2020.
En présence de Julie Monière, exploratrice,
photographe, et Lionel Thillet Entrée libre

Exposition photo « Traversée Baïkal » du 10/12/21 au 09/01/22 
à Cosmopolis

Jeudi 30 décembre à 15 h

Mon transsibérien Rencontre avec Xavier Noël,
photographe, auteur. Entrée libre

à 19h

Concert de musique populaire russe et tzigane
Par le trio Anna, Alexandre et Micha Passetchnik.
Chefs-d’oeuvre de la musique nomade. Entrée 5€

Vendredi 31 décembre à 13H 45

Ironie du sort Comédie soviétique rituelle
du Nouvel An. VOSTFR, Entrée libre

Dimanche 2 janvier 2022 à 15 h

Échec et mat à la russe : quiz, mini-tournoi en
blitz, échiquier géant, prix à gagner ! Entrée libre

Mercredi 4 janvier à 18h30

Soirée de romances de Mikael Tariverdiev
sur des poèmes de divers poètes chantées
par Anna Novikova. Entrée libre

 

Mercredi 5 janvier à 20 h

Soirée slam : Transsibérien. Voyages…
Entrée libre

Jeudi 6 janvier à 18h 30

Soirée de Noël russe autour de la poésie
qu’on aime… Toutes les langues bienvenues.
Entrée libre

Vendredi 7 janvier à 18H 30

La Volga en kayak Rencontre avec Adrien
Clémenceau, kayakiste, photographe, auteur. Entrée libre

Exposition photo à la Géothèque,
du lundi 3  au dimanche 30 janvier

Samedi 8 janvier à 15 h

Concert Voyage dans le temps et l’espace
en accordéon interprété par l’excellent
accordéoniste sibérien Roman Jbanov. Entrée 5€


à 18h 30

Soirée Tatarstan & Bachkortostan : sur la ligne
du Transsibérien Danses, jeux, animations,
dégustation… Suivi du concert de l’Artiste artiste
émérite de la République du Tatarstan Liliya
Mullagalieva. Entrée libre

Dimanche 9 janvier à 15 h

Concert de guitare classique par le virtuose russe
de la guitare Alexei Khorev, 1er prix du Conservatoire
National Supérieur de Musique et de Paris. Entrée 5€

SOIRÉE de CLÔTURE  à 18h 30
ENTRÉE  LIBRE

PROGRAMME COMPLET : CLIQUEZ

espace international Cosmopolis18 rue Scribe, 44000 Nantes

Les horaires d’ouverture de l’exposition : du lundi au dimanche, de 14h à 18h
(horaires élargis en fonction du programme) ; fermé les 25/12/21 et le 01/01/22.

Accueil dans la limite des places disponibles et avec le respect des règles sanitaires en vigueur. Pass sanitaire obligatoire.

Bar ouvert pendant toute la durée du festival.

Horaires d’ouverture de la « petite librairie russophile » à consulter ici

Entrée libre à l’exposition, conférences, rencontres, soirées…
Entrée 5 euros certains concerts et ateliers (voir le programme)
Réservation concerts : 02 52 10 82 00

Contact de l’organisateur, association Russies étonNantes : 06 83 07 72 94, asso.russies.etonnantes@gmail.com ; www.russiesetonnantes.fr ; Instagram ; page FB

Contact Cosmopolis : 02 52 10 82 00, cosmopolis-nantes@nantesmetropole.fr

Tournée Ensemble Vocal du Chœur

de la Société Philharmonique de Saint-Pétersbourg.

Direction : Yulia Khutoretskaya.

Du vendredi 10 décembre 2021 au mardi 4 janvier 2022.

Le CHŒUR DE LA SOCIÉTÉ PHILHARMONIQUE de SAINT-PETERSBOURG

Lauréat de nombreux concours internationaux, le Chœur de la Société Philharmonique de Saint Petersbourg  (anciennement Nouveau Chœur de Chambre de Saint Petersbourg) a été créé en 1992 par Yulia Khutoretskaya  et réunit des étudiants et diplômés de toutes les grandes écoles musicales de Saint-Pétersbourg.
 
 
Yulia Khutoretskaya
 

Parallèlement à ses activités en Russie, le Chœur a effectué de nombreuses tournées en Lettonie, Allemagne, Suisse, Espagne, aux Etats-Unis et au Japon, tournées durant lesquelles le public a pu apprécier le talent de ses jeunes interprètes et admirer l’originalité des programmes proposés.

Le Chœur possède un très vaste répertoire qui inclue le répertoire habituel des formations chorales russes mais également de nombreuses œuvres de compositeurs occidentaux couvrant une très vaste période de l’histoire de la musique. Il est en effet très rare de trouver en Russie un chœur qui interprète avec autant d’aisance et de style le chant grégorien et les motets de Lotti, Palestrina, Gesualdo ou Bach. De nombreux oratorios de Haydn, Mozart, Brahms sont régulièrement au programme des concerts du chœur qui aborde également les œuvres des grands maîtres de la seconde moitié du XXe siècle, russes ou occidentaux, tels Messiaen, Hindemith, Rachmaninov, Stravinsky, Schnittke, Part ou Sviridov.

Les compositeurs de Saint-Pétersbourg d’aujourd’hui ne sont pas oubliés par le Chœur qui inclue souvent dans le programme de ses concerts les œuvres de Gavrilin, Uspensky, Falik, Belov, Banevich, Kortchmar, Korolev, Slonimsky, Smirnov, Brincken, Desyatnikov et Ekimov. Depuis peu, le Chœur collabore avec l’ensemble baroque moscovite « The Pocket Symphony » créé et dirigé par Nazar Kojukhar, soliste de l’Orchestre Philarmonique de Moscou. Ils ont donné ensemble plusieurs concerts notamment dans la Grande Salle de la Philarmonie Chostakovitch de Saint-Pétersbourg.

En 2003, le Nouveau Chœur de Chambre de Saint-Pétersbourg a été l’une des quatre formations chorales de la ville choisies par l’Union des Compositeurs de Saint-Pétersbourg pour participer au Printemps Musical qui a célébré le 300e Anniversaire de la Fondation de la Capitale des Tsars.
 

Vendredi 10 décembre à 20h

Eglise Saint-Eusèbe,

Place St-Eusèbe 89000 Auxerre

(Tarif : 18 € – 12 €) Frais de rés. en sus pour Francebillet
Vente des billets : Espace Culturel E. Leclerc rue de Sparre
Tél. : 03 86 46 46 00
Fnac. Géant. Tél. 0892 68 36 22 (0,40 € T.T.C./mn). www.fnac.comEn partenariat avec France Bleu Auxerre

Samedi 11 décembre à 16h

Eglise Saint-Saturnin

94130 Nogent-sur-Marne

(Tarif : 23 – 19 – 14 €) Noël Basque, Noël Russe.

Vente des billets : Fnac. Géant. Tél. 0892 68 36 22 (0,40 € T.T.C./mn). www.fnac.com
Information et réservation : 01 44 62 00 55

L’ensemble, composé d’une quarantaine de chanteurs attachés à cette tradition orale séculaire, témoigne d’un très vaste et précieux répertoire, mêlant  les chants populaires médiévaux, les anciennes mélodies oubliées et les plus récentes compositions, en passant par les grandes partitions religieuses.

Anaiki est dirigé par Jean-Marie Guezala, fils du célèbre txistulari (joueur de txistu, flûte basque traditionnelle) Polentzi Guezala (1919 – 2008).

Etabli à Pariseko Eskual Etxea (La Maison Basque de Paris) et présidé par Cyril Bourayne, le chœur anaiki donne de nombreux concerts en France, du Palais de l’UNESCO à l’Olympia, de l’Eglise Saint-Louis-en-l’Ile de Paris et de la Sainte Chapelle aux églises de Saint-Jean-de-Luz ou d’Ainhoa, du Palais des Sports de Bordeaux à la Salle Pleyel …

Anaiki traverse également les frontières, de Moscou à Fès pour le Festival des Musiques Sacrées du Monde ou pour le festival choral International de St Petersbourg, du Pays de Galles à Prague, et travaille avec les plus grands chœurs Russes (chœur de l’opéra d’Etat Moussorgsky de St Petersbourg, chœur du Patriarcat de Moscou, chœur Sirine, la Capella du Musée du Kremlin de Moscou, les Voix de la Néva) avec lesquels il donne chaque année à Paris une suite de concerts intitulés « Un Noël Basque – Un Noël Russe » en partenariat avec l’association musicale La Toison d’Art.

Dimanche 12 décembre à 16h

Collégiale Saint-Etienne

Dans le cadre des Rencontres Musicales de Hombourg-Haut (57470)

Office de Tourisme des communes de Freyming-Merlebach
Tél : 03 87 90 53 53
(Tarif : 20 € et 10 € réduit) 

Lundi 13 décembre à 20h30

Eglise Saint-Pierre

Place de l’Hôtel de Ville 71100 Chalon-sur-Saône

(Tarif : 18 € – 12 €) Frais de rés. en sus

Office de Tourisme du Grand Chalon 4, Place du Port-Villiers 71100 Chalon-sur-Saône  Tél. : 03 85 48 37 97
Fnac. Géant. Tél. 0892 68 36 22 (0,40 € T.T.C./mn). www.fnac.com

En partenariat avec France Bleu Bourgogne (en attente)

Mardi 14 décembre à 20h

Chapelle de la Trinité 
31, rue de la Bourse 69002 Lyon

(Tarif : de 20 à 45 €) Noël Basque, Noël Russe
Les Grands Concerts Tél. 04 78 38 09 09

Mercredi 15 décembre à 20h

Eglise des Cordeliers

Rue des Cordeliers 39000 Lons-le-Saunier
(Tarif : 17 € – 12 €) (Frais de rés. en sus)
Office du Tourisme de Lons-Le-Saunier et sa région
Place du 11 Novembre 39000 Lons-le-Saunier Tél. : 03 84 24 65 01

Fnac. Géant. Tél. 0892 68 36 22 (0,40 € T.T.C./mn). www.fnac.com

En partenariat avec France Bleu Besançon

Jeudi 16 décembre à 20h

Eglise Saint-Jean-Baptiste

Place Saint-jean 74800 La Roche-sur-Foron

(Tarif : 17 € – 12 €)
Office de Tourisme 1, place Andrevetan 74800 Tél. : 04 50 03 36 68
Fnac. Géant. Tél. 0892 68 36 22 (0,40 € T.T.C./mn). www.fnac.com

Vendredi 17 décembre à 19h

Eglise Saint-Martin

Rue du Colonel Pagand 71470 Romenay

(Tarif : 20 € – 14 €)
Office de Tourisme Mâconnais-Tournugeois
3 rue Gabriel Jeanton 71700 Tournus 
Tél. : 03 85 27 00 20

Office de Tourisme de Louhans 1 Place Saint-Jean 71500 Louhans
Tél. 03 85 75 05 02
Tabac-Presse Place du Monument 71470 Romenay 
Fnac – Géant Tél. : 0892 68 36 22 (0,40 € TTC/mn) www.fnac.com

Samedi 18 décembre à 20h

Eglise Sainte-Croix

Rue de Metz 03500, Saint Pourçain sur Sioule

(Tarif : 14 € – 9 €) en collaboration avec l’A.E.S.P.O.
Fnac. Géant. Tél. 0892 68 36 22 (0,40 € T.T.C./mn). www.fnac.com
Information et réservation : 01 44 62 00 55
Partenariat avec France Bleu Pays d’Auvergne (en attente)

Dimanche 19 décembre à 16h

Chapelle Saint-Laurent,

86500, Montmorillon

Office de Tourisme de Sud Vienne Poitou Tél : 05 49 91 11 96.
Entrée libre

Lundi 20 décembre à 20h

Eglise Saint-Louis

Rue Georges Clémenceau 03200 Vichy

(Tarif : 18 € – 12 €)
Office de Tourisme 19, rue du Parc 03200 Vichy Tél. : 04 70 98 71 94
Fnac – Géant : 0892 68 36 22 (0,40€ TTC/mn) www.fnac.com

Partenariat avec France Bleu Pays d’Auvergne (en attente)

Mardi 21 décembre à 20h30

Eglise Saint-Pierre

rue Sermorens 38500 Voiron

(Tarif : 18 € – 12 €)
Office de Tourisme du Pays Voironnais Tél. : 04 76 93 17 60
30, Cours Becquart Castelbon 38500 Voiron
Fnac – Géant : 0892 68 36 22 (0,40€ TTC/mn) www.fnac.com

A l’entrée de l’Eglise dès 20h le jour du concert.

Mercredi 22 décembre à 20h

Eglise Paroissiale

Grande Rue 38160 Saint-Marcellin

(Tarif : 18 € – 12 €) 
Office de Tourisme Saint-Marcellin-Vercors-Isère
Avenue du Collége 38160 Saint-Marcellin Tél. 04 76 38 53 85
et Fnac. Géant. Tél. 0892 68 36 22 (0,40 € T.T.C./mn). www.fnac.com
et vente à l’entrée une heure avant le début du concert.

Concerts de Noël :

 Samedi 25 décembre à 16h
et
Dimanche 26 décembre à 16h

Eglise Saint-Louis-en-l’Ile (T4) PARIS (75)

Lundi 27 décembre à 20h

Eglise Saint-Michel

Place du Triangle de l’Amitié 74400 Chamonix-Mont-Blanc

(Tarif : 20 € – 14 €)
Office de Tourisme 85 Place du Triangle de l’Amitié
74400 Chamonix-Mont-Blanc.  Tél. : 04 50 53 00 24

Fnac. Géant. Tél. 0892 68 36 22 (0,40 € T.T.C./mn). www.fnac.com

Mardi 28 décembre à 20h

Cathédrale Saint-Pierre

Rue Jean-Jacques Rousseau 74000 Annecy

(Tarif : 20 € – 14 €) Frais de rés. en sus.
Office de Tourisme du Lac d’Annecy. Bonlieu,
1 rue Jean Jaurès 74000 Annecy
Tél. 04 50 45 00 33
Fnac. Géant. Tél. 0892 68 36 22 (0,40 € T.T.C./mn). www.fnac.com

Mercredi 29 décembre à 20h30

Eglise Saint-Jean-Baptiste

Place de l’Eglise 74120 Megève

(Tarif : 20 € – 14 €)
Vente des billets : Megève Tourisme 70 rue Monseigneur Conseil
74120 Megève. Tél. : 04 50 21 27 28
Fnac. Géant. Tél. 0892 68 36 22 (0,40 € T.T.C./mn). www.fnac.com

Jeudi 30 décembre 20h

Collégiale Saint-André

Place Saint-André 38000 Grenoble

(Tarif : 20 € – 14 €)
Informations/Réservations : 01 44 62 00 55 Frais de rés. en sus
Fnac. Géant. Tél. 0892 68 36 22 (0,40 € T.T.C./mn). www.fnac.com

Concerts du Nouvel An :

`Vendredi 31 décembre à 17h 

Eglise Réformée de l’Oratoire du Louvre (T4).`

à 20h30

Eglise Saint-Louis en l’Ile (T4)

Samedi 1er janvier 2022 à 16h

145 rue Saint-Honoré 75001 Paris. Métro : Louvre ou Palais Royal

Dimanche 2 janvier 2022 à 16h

Eglise Saint-Louis en l’Ile (T4)

Lundi 3 janvier à 20h

Eglise Saint-Maurice

Grande Rue , 73700 Bourg Saint Maurice

(Tarif : 19 € – 14 €)
Vente des billets : Office de Tourisme de Bourg Saint Maurice – Les Arcs
Place de la Gare 73700 Bourg Saint Maurice Tél. : 04 79 07 12 57
Fnac – Géant Tél. : 08 92 68 36 22 (0,40 €/min.) www.fnac.com

A l’entrée de l’Eglise dès 19h le jour du concert.

Mardi 4 janvier à 18h

Eglise Saint-Bernard de Menthon

Rue Nicolas Bazile 73150 Val d’Isère

(Tarif : 20 € – 14 €)
Val d’Isère Tourisme Place Jacques Mouflier 73150 Val d’Isère
Tél. : 04 79 06 06 60.
Fnac – Géant Tél. : 08 92 68 36 22 (0,40 €/min.) www.fnac.com

A l’entrée de l’Eglise une heure avant le début du concert.

Exposition en hommage à

Alexey Begov (1951-2014)

” L’Univers Unique “

Du vendredi 10 au jeudi 30 décembre 2021
et du lundi 10 au dimanche 16 janvier 2022

Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe, 75007 Paris

Jeudi 9 décembre, soirée en mémoire du peintre russe Alexey Begov et inauguration de l’exposition « L’univers unique », à partir de 18 h – suivie par un verre d’amitié, salle de l’amphithéâtre.

Alexey Sergueïevitch Begov, peintre russe né le 27 mars 1951 dans la ville Kozine Région de Kiev en Ukraine. Il a fait ses études de 1969 à 1972, à l’Académie d’Alma Atinsk de peinture dans l’atelier de G. P. Kabatchovo. Il vit en Ukraine de 1951 à 1961 puis au Kazakhstan de 1961-1974, au Kyrgyzstan de 1974 à 1978 de nouveau au Kazakhstan de 1978 à 1983, puis à Moscou jusqu’en 1998 et il arrive à Paris.

Dans les années 1990, il a créé un tableau de 10 mètres intitulé «La fin du XX e siècle» dans le cadre de la communauté internationale « Mur de la Paix ». C’était une occasion rare de créer en un espace unique, une seule image, En 2006 il revient dans sa patrie pour exposer au Manège à Moscou. En 2007 il est nommé membre de l’Académie des peintres de Russie, membre Honoraire de l’Académie des Beaux-Arts de Russie, Médaille d’Or Chevalier des Arts-Sciences-Lettres de la Société Académique d’Éducation fondée par l’Académie Française.

Pour l’inauguration du jeudi 9 décembre,  confirmer votre présence, ainsi que le nom de la personne vous accompagnant, par courriel à : cscor@ambrussie.fr

Nous tenons à vous informer que, conformément aux dernières mesures anti-Covid-19, prises par les autorités françaises, la présentation du passe sanitaire est obligatoire pour accéder à cet événement.

Centre Culturel et Spirituel Orthodoxe Russe
1 quai Branly, 75007 Paris.

ENTRÉE GRATUITE
Horaires : Tous les jours ( sauf lundi) de 14 h à 19 h.

Métro : Alma Marceau.
RER: Pont de l’Alma, Musée du quai Branly.
Bus: 63, 80.
Parking : 87 quai d’Orsay.

`

Exposition de dessins et collages

`d’ IGOR MINAEV

” HOMMES FEMMES COUPLES “

au s
 
Rue intérieure de Cœur de Ville, 94300 Vincennes
`

La culture russe, pas plus que la culture française, ne saurait se réduire à ses frontières géographiques. En effet, toute culture se nourrit d’échanges et il est assurément dans la tradition française d’accueillir les représentants d’autres univers culturels. Mais ici, la relation est privilégiée. Vu de Russie, le modèle français fascine, vu de Paris, la splendeur russe étonne.

Igor Minaev né à Kharkov , il vit à Paris depuis 1988. Réalisateur de cinéma, peintre, il a étudié à l’école nationale du Théâtre et du Cinéma de Kiev.

« Parfois je me demande comment naissent mes dessins ? Est-ce ce la main qui connaît le sujet avant que la tête ne l’approuve ? Ou bien est-ce la tête qui dirige la main dans un itinéraire encore obscur mais qui s’éclaircit à chaque mouvement ?
£D’où viennent les couleurs, les formes ? Est-ce la raison qui les associe ou est-ce complètement inexplicable et irrationnel ?
Je n’ai pas la réponse. Mais dessiner me procure un plaisir réel. » – Igor Minaev.

`Vernissage de l’exposition le mercredi 12 janvier entre 19 et 21h ! Un concert avec des extraits de l’album “Passeport Nansen” de Vadim SHER (piano) et Dimitri Artemenko (violon) sera présenté dans ce cadre à 19h30.£

Rue intérieure de Cœur de Ville,
98 Rue de Fontenay, 94300 Vincennes

AUTOUR DE L’EXPOSITION
Ilya Répine (1844 -1930)
Peindre l’âme russe

Séries de conférences

Jusqu’au mardi 4 janvier 2022

La programmation culturelle russe de l’auditorium est rendue possible grâce au généreux soutien de Madame Natalia Logvinova Smalto, fondatrice de la FondationSignature-Institut de France.

CONFÉRENCES
À l’auditorium

Mardi 7 DÉCEMBRE à 12 h 30
L’art de l’icône en Russie” par Raphaëlle Ziadé, responsable des collections des arts byzantins au Petit Palais.

Mardi 14 DÉCEMBRE à 12 h 30
Répine et l’art moderne” par Tatiana Mojenok, professeur d’histoire de l’art.

Mardi 4 JANVIER 2022
“Promenade sur les traces des russes à Paris” par Juliette Chevée, stagiaire en conservation au Petit Palais.

Accès libre dans la limite des places disponibles (182 places).

Gratuit, sans réservation, dans la limite des places disponibles.

Horaire : 12:30.        Durée : 1h

PETIT PALAIS
Avenue Winston Churchill
75008 Paris

Tel : 01 53 43 40 00

Métro : Champs Élysée-Clémenceau (ligne 1 et 13)

Tarifs : 13€ normal, 11€ réduit.

Réservation obligatoire : CLIQUEZ

Exposition exceptionnelle

Ilia Répine (1844-1930)

” Peindre l’Âme russe “

Mardi 5 octobre 2021 au dimanche 23 janvier 2022

Petit Palais, 75008  Paris

Première rétrospective en France consacrée à Ilia Efimovitch Répine, peintre incontournable du monde de l’art.

Il est né le 24 juillet 1844 à Kharkov, il est décédé le 29 septembre 1930 à l’âge de 86 ans et a été enterré dans le parc de sa maison les “Pénates”. Il est incontestablement le plus grand peintre de la seconde moitié du XIXe siècle, dont le nom est associé à l’affirmation et à l’épanouissement du réalisme dans les beaux-arts russes.

Sa maison des Pénates à Kuokkala (Répino de nos jours, près de St Petersbourg sur le golfe de Finlande) était depuis 1900 sa maison de campagne et son atelier ou, au moment de la Révolution il s’est réfugié, coupé de la Russie car en 1918  Kuokkala s’est retrouvé en Finlande, . 

De ses études académiques, “plâtre antique” et des modèles, à la nature, aux espaces ouverts de la Volga jusqu’au peuple affligé, le chemin de Répine le mène au sort de l’intelligentsia russe troublée et aux relations ambiguës avec la bureaucratie.

 Jeune, il travaille comme peintre d’icônes, étudie le dessin avec Ivan Kramskoï, et poursuit sa formation à l’Académie Impériale des Beaux Arts à St Petersbourg.  Il est membre, à partir de 1878, d’un groupe de peintres réalistes : les Ambulants, et est ensuite nommé académicien de l’Académie Impériale des Beaux Arts, il devient professeur, maître d’atelier (1894-1907) puis recteur (1898-1899) de l’académie, enseignant à l’école d’art et d’artisanat, il a parmi ses élèves B. Koustodiev, I. Grabar, il est aussi le maitre d’étude de Valantin Serov.

Il était très proche de nombreuses personnalités  russes comme Léon Tolstoï, Moussorski, Chaliapine, Stassov, des collectionneurs comme Pavel Trétiakov.

Le premier tableau célèbre de Répine est certainement “Les bateliers de la Volga” réalisé en 1870 .

Dés 1860, il réalise de très nombreux portraits, de sa famille et de entourage.

Portrait de Pavel Tchistiakov, (1878) un de ses professeurs à l’Académie Impériale des Beaux Arts de St Pétersbourg .

L’écrivain Léon Tolstoï labourant (1887)

Portrait du tsar Nicolas II en 1896.

Ilia Répine faisant le portrait de Chaliapine en 1914 dans son atelier des Pénates

Une centaine de tableaux seront présentés au public, prêtés  par la Galerie nationale Trétiakov de Moscou, le Musée d’État russe de Saint-Pétersbourg et le musée d’art de l’Ateneum d’Helsinki,
dont certains très grands formats, permettront de retracer son parcours à travers ses chefs d’œuvre.

PETIT PALAIS
Avenue Winston Churchill
75008 Paris

Tel : 01 53 43 40 00

Métro : Champs Élysée-Clémenceau (ligne 1 et 13)

Tarifs : 13€ normal, 11€ réduit.

Réservation obligatoire : CLIQUEZ

Concert avec Dessin sur sable

” Pierre et le Loup “

Musique de Sergueï Prokofiev

” Le Souriceau stupide ”

Musique de Dimitri Chostakovitch

Orchestre Symphonique de Mulhouse
sous la baguette de Philippe Beran

Dessin sur sable : Katerina Barsukova
Naratrice : Julie Depardieu

Mardi 21 décembre 2021 à 20h
Mercredi 22 décembre 2021 à 15 h et 20 h

Théâtre de la Sinne, 68100 Mulhouse

Mais pour Prokofiev ce n’était pas l’essentiel : « Chaque personnage du conte avait son propre leitmotiv assigné au même instrument : le canard est représenté par le hautbois, le grand-père par le basson, etc. Avant le début de la représentation, les instruments ont été montrés aux enfants et les thèmes ont été joués sur eux : pendant la représentation, les enfants ont entendu les thèmes à plusieurs reprises et ont appris à reconnaître le timbre des instruments – c’est le sens pédagogique du conte. Ce n’était pas le conte même qui était important pour moi, mais le fait que les enfants écoutaient de la musique, pour laquelle le conte n’était qu’un prétexte. »

En quinze jours à peine, l’œuvre est composée et orchestrée, et le 2 mai 1936 se tient la première représentation. Le texte a été lu pour la première fois par Natalya Satz elle-même. C’est un succès !

L’idée de ce projet semble si simple et évidente, mais pour une raison quelconque, depuis sa création, il y a eu très peu de tentatives pour faire quelque chose semblable, en tout cas, personne n’a réussi à surpasser en popularité de Pierre et le loup. L’histoire musicale sur le garçon audacieux reste la partition du n°1 de l’éducation musicale.

Le répertoire de tous les orchestres, sans exception, comprend Pierre et le loup, et il existe d’innombrables dessins animés, versions, illustrations, animations. Le conte symphonique est enregistré plus de 400 fois dans 12 langues différentes. De nombreuses suites sont composées pour achever l’histoire, par exemple, Piotr Pospelov a écrit Pierre et le loup -2, où ce n’était pas Pierre qui chassait le loup, mais le loup – après lui. En France, les versions connues sont celle d’Alexandras Markéas et Nicolas Vanier Le retour du loup, celle de Bernard Friot et Jean-François Verdier Le canard est toujours vivant.

Le premier dessin animé Pierre et le loup a été créée par Walt Disney en 1946. Ce dernier a tellement aimé l’intrigue que Prokofiev lui a personnellement remis la partition inachevée. Le dessin animé est entré dans la collection d’Or de Disney. Regardez-le ici.

En 2008, le court-métrage-thriller Peter and the Wolf de Suzie Templeton a remporté un Oscar. Tous les éléments du jeu et du plaisir se sont transformés en choses sérieuses ici.

Dans le dessin sur sable, Pierre et le loup est devenue l’une des œuvres emblématiques lorsque, en 1969, Caroline Leaf a réalisé le premier dessin annimé en utilisant la technique d’animation sur sable Sable ou Pierre et le loup.

Katerina Barsukova, sand artist avec une grande expérience de collaboration avec orchestres, propose sa propre interprétation du célèbre fable. Vous pouvez découvrir le concept de Katerina ici.

Les concerts Famille, ludiques et interactifs, proposés par l’Orchestre symphonique de Mulhouse sont conçus spécialement pour permettre aux parents et à leurs enfants de découvrir la richesse de la musique classique en famille et donner des clés d’écoute pour mieux apprécier le concert.

Katerina Barsukova, sand artist, ” Art de sable ” de Saint-Pétersbourg, présentera avec les musiciens de l’Orchestre symphonique de Mulhouse sous la direction de Philippe Beran un grand classique « Pierre et le loup » de Sergueï Prokofiev. Les aventures de Pierre seront racontées par Julie Dépardieu.

Cette œuvre a marqué la naissance du dessin sur sable en tant qu’art indépendant. En 1969, Caroline Leaf, la réalisatrice canadienne, a créé le film d’animation “Pierre et le loup” en dessin sur sable. Depuis, cet art de transformation permanente du dessin a intégré pleinement la famille des arts avec le sable, nommée « Sand Art ».

Katerina Barsukova est diplômée de l’Ecole de Beaux-Arts Roerich de Saint-Pétersbourg, de la faculté de peinture et de l’Académie des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg, de la faculté de l’histoire de l’art, Katerina Barsukova a également complété son parcours par les Cours d’écriture du scénario et de mise en scène du studio “Lenfilm”.

Elle est lauréate du concours international du sand-art “La Touche” en 2015, 2016. En 2017, elle est récompensée par le Grand-Prix pour le projet Bach sur le sable avec Dmitri Makhtin.

Excellente portraitiste et paysagiste, elle explore différents volets de cet art : dessin classique, art graphique, snow graphics, films d’animation sur sable, représentations d’animation sur sable en direct.

Pour Katerina, l’animation sur sable est un petit théâtre dont la scène est une table lumineuse où se déroulent des histoires éphémères. Une poignée de sable prend vie en quelques gestes gracieux de l’artiste. Les œuvres de Katerina se distinguent par l’ingéniosité de ses dessins dans le style symbolisme lyrique, mais aussi par des transformations étonnantes et une grande musicalité.

Julie Depardieu.
Comédienne et actrice aux multiples récompenses, elle est aussi passionnée de musique classique et d’opéra. L’artiste a mis en scène Les Contes d’Hoffmann, participé à un concert-lecture pour l’inauguration de l’exposition En chemin de Gérard Garouste, a été la narratrice dans Fantasio d’Offenbach et tient une chronique hebdomadaire dans la Matinale de France Musique. Cette saison, elle présentera les quatre Midis musique et donnera vie à deux concerts famille.

Philippe Béran, après une formation classique, il mène une carrière qui l’éloigne des sentiers battus. Né à Genève en 1962, il suit, en parallèle, des études scientifiques et musicales. Premier prix de clarinette au Conservatoire de Genève puis au Conservatoire National de Musique de Paris, il obtient un 1er prix de direction d’orchestre au Conservatoire de Genève. Il décroche également un diplôme de physique théorique à l’Université de Genève et enseigne dix ans les mathématiques, la physique et la musique aux collégiens. Responsable de l’action pédagogique de l’Orchestre de la Suisse romande et de l’Orchestre de Chambre de Lausanne de 2002 à 2011, Philippe Béran est également le directeur de l’Orchestre du Collège de Genève ….


Théâtre de la Sinne
39 Rue de la Sinne, 68100 Mulhouse

Tarifs : 10€, 5€ jeune et solidaire, Gratuit moins de 16 ans.
Billeterie : 03 89 33 78 01

ACCÉS :

Train :
La gare de Mulhouse se situe à 5 minutes à pied du théâtre.
Bus :
Ligne 15 – arrêt Wicky
Ligne 14, 18, 58 – arrêt République
Plus d’info sur les transports bus
Vélocité :
Station n° 18 – 14 avenue Auguste Wicky
Station n° 10 – rue de la Sinne devant l’église Sainte-Etienne
A noter : des arceaux vélos sont disponibles à côté du théâtre de la Sinne. Plus d’infos
Citiz :
Station Trois rois, 10 Rue Jacques Preiss ou Mulhouse Gare 8 avenue du général Leclerc. Plus d’infos
Parkings: Parking Réunion (2€ les 4 heures), Parkings des Maréchaux (gratuit de 19h à 1h et 2 euros de 1h à 7h). À  7 minutes à pied du théâtre.


VENTE  D’ ART  RUSSE

Hôtel Drouot Salle 6

Mardi 21 décembre 2021 à 14h

 Exposition
Samedi 18 décembre 2021 – de 11h00 à 18h00
Lundi 20 décembre 2021 – de 11h00 à 12h00
Mardi 21 décembre 2021 – de 11h00 à 12h00 

Vente Noblesse &Royauté
Lundi 20 décembre 2021 à 14h
Du N°1 au N° 264

Collection du Prince et de la Princesse Youssoupoff – Souvenirs Historiques 
– Objets de vitrine – Bijoux – Verres – Porcelaine – Argenterie
Bronze – Militari – Tableaux – Icônes – Arts Populaire.

EXTRAITS du  CATALOGUE

LOT 266 – DERUJINSKY Gleb W. (1888-1975).
Harlequin et Colombine dans le ballet Carnaval de
Fokine, mis en scène en 1910.
Bronze à patine brune, signé et daté 1920 sur la base,
reposant sur un socle de forme rectangulaire en marbre
noir. Exemplaire portant tirage n° 2. Bon état.
H. : 38 cm – L. : 30 cm – P. : 21,5 cm.

12 000/15 000 €

Historique : ce ballet fut interprété la première fois à Paris en 1910
par Vaslav Nijinski (1890-1950) et Tamara Karsavina (1885-
1978), puis en 1919 par Adolph Bolm (1884-1951) et Ruth Page
(1899-1991), lors d’une tournée aux USA. C’est certainement durant
cette période que l’artiste réalisa cette oeuvre, se trouvant alors en exil
aux États-Unis, depuis 1919. Une sculpture représentant Harlequin
fut également réalisée à cette époque. Elle fut présentée lors d’une
exposition en 1921 au Milch Gallerie. D’autre part une version de
Colombie Derujinsky se trouve dans les collections de l’Institut d’Art
de Chicago.
Provenance : cette œuvre se trouvait dans la salle à manger du prince
et de la princesse Felix Youssoupoff dans leur résidence parisienne située
au 38 rue Pierre-Guérin, comme on peut l’apercevoir en situation sur
la photo ci-dessous.
Remis en vente sous folle enchère.
.

sks

.

LOT 269 –  ÉTUI À CIGARETTES EN ARGENT.
Par FABERGÉ, Moscou, 1908-1917.
De forme rectangulaire, arrondie sur les angles à décor ciselé
de fines cannelures horizontales, s’ouvrant en accordéon par
une prise en or rose sertie d’un saphir cabochon pouvant
contenir quatre niveaux de cigarettes, intérieur vermeil.
Légères usures du temps, mais bon état général.
Poinçon titre : 88, Moscou, 1908-1917.
Poinçons d’orfèvre : K. ФAБЕРЖЕ : (C. Fabergé), avec
marque du privilège impérial.
L. : 10,5 cm – E. : 3 cm – P. : 8,5 cm.
Poids brut : 348 g.
2 000/3 000 €


sks

LOT 278 – ÉCOLE ITALIENNE DU XIXe SIÈCLE.
Vue des quatre portes de Milan.
Ensemble de quatre gouaches sur papier, conservées sous verre
dans des encadrements modernes. Bon état.
À vue : H. : 16,5 cm – L. : 22 cm.
Cadre : H. : 33,5 cm – L. : 37,5 cm.
2 500/3 000 €
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LOT 282 – ALEXANDRE Arsène. L’art décoratif de Léon Bakst,
publié par Maurice de Brunoff, Paris, 1913, grand in-folio
(410 x 290 cm), 49 pages, illustré de 77 planches hors-texte
tirés en couleurs et en N&B, demi-reliure de l’éditeur en
vélin, orné de la signature imprimée de Léon Bakst, dos orné
et titre en lettres d’or. Usures du temps.
400/600 €

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LOT 293 – YOUSSOUPOFF, Prince Félix. Rasputin : his malignant
influence and his assassination, London, Jonathan Cape,
1928, reliure d’époque en percaline rouge, porte l’inscription
manuscrite « Bernstorffslot » (château de Bernstorff, résidence
d’été de la famille royale danoise, près de Copenhague, où
la princesse Irina Youssoupoff avait l’habitude de venir en
vacances chez ses grands-parents, le roi Christian et la reine
Louise de Danemark), 256 pages. Texte en anglais. Accidents
à la reliure, en l’état.

200/300 €
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LOT 294 – CHEMISE AYANT APPARTENU AU COMTE
LÉON TOLSTOÏ LE PLUS CÉLÈBRE DES
ÉCRIVAINS RUSSES.
TRAVAIL RUSSE, DÉBUT XXe SIÈCLE.
Grande chemise (blouse) en lin blanc, cousu main, col s’ouvrant par trois boutons plats, manches bouffantes à plis, finissant par de larges poignets fermant par deux boutons plats, appliqués sur les côtés de deux larges
poches plates. Avec deux poches intérieures secrètes, cousues par l’épouse de l’écrivain, pour y placer son petit carnet de notes et son crayon. Légères usures du temps, reprises, mais bon état général.
H. : 99 cm – L. : 53 cm.
15 000/20 000 €

Historique :  émouvant souvenir historique est indissociable
de l’image de Léon Tolstoï. Car l’écrivain est souvent représenté sur les
documents de l’époque : photographies, gravures et tableaux, posant avec
cette simple chemise, et ce en toutes circonstances. Cette chemise est aussi
célèbre que le bicorne de l’empereur Napoléon.
Dans son livre consacré à Léon Tolstoï,
Michel R. Hofmann écrit : « Le comte Tolstoï, vêtu de l’ample blouse des
moujiks, avait résolument adopté cette tenue, et cela de manière exclusive et définitive, et l’on peut imaginer quelle révolution c’était là et l’étonnement des gens à ce sujet. »

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LOT 295 – ÉCOLE FRANÇAISE
DU DÉBUT DU XXe SIÈCLE.
Portrait de l’écrivain Léon Tolstoï (1828-1910).
Huile sur toile, non signée.
Usures du temps, petits manques.
H. : 42 cm – L. : 27 cm.
400/600 €

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LOT 308 – NICOLAS II, empereur de Russie (1868-1918).
Petit buste en terre cuite représentant le souverain à l’époque
de sa visite officielle en France en 1896, reposant sur un socle
carré en marbre, appliqué sur la face avant d’un aigle bicéphale
en bronze doré. Bon état.
Travail français de la fin du XIXe siècle.
H. : 16 cm – L. : 7 cm – P. : 6 cm.
200/300 €

LOT 309 – NICOLAS II, empereur de Russie (1868-1918).
Médaillon à suspendre, en bronze doré, représentant les
profils de l’empereur, de son épouse, l’impératrice Alexandra
Féodorovna et de leur premier enfant, la grande-duchesse
Olga Nicolaïévna, tourné vers la gauche surmontée d’une
couronne impériale. Bon état. Travail français, 1896.
Diam. : 10 cm.
200/300 €

LOT 310 – NICOLAS II, empereur de Russie (1868-1918).
Médaillon à suspendre en bois durci, orné d’un profil du
souverain la tête tournée vers la gauche, entouré d’une frise
de feuilles de laurier au naturel. Petits accidents à bordure,
manque son anneau, mais bon état général.
Travail français, fin XIXe siècle. Diam. : 15,5 cm.
200/300 €

LOT 311 – NICOLAS II, empereur de Russie (1868-1918).
Médaillon à suspendre en bois durci, orné des profils
de l’empereur, de son épouse, l’impératrice Alexandra
Féodorovna et de leur premier enfant, la grande-duchesse
Olga Nicolaïévna, tourné vers la gauche surmontée d’une
couronne impériale, entouré d’une frise de feuilles de laurier
au naturel. Petits accidents à bordure, mais bon état général.
Travail français, fin XIXe siècle. Diam. : 15,5 cm.
200/300 €

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LOT 318 – ÉCOLE RUSSE DU XIXe SIÈCLE.
Portrait du grand-duc Constantin Constantinovitch de Russie
(1858-1915), vers 1881-1883. Et au revers portrait du général Michel Vassilievitch Frounze (1885-1925), vers 1920-1923.
Huile sur toile signée à droite en caractères cyrilliques : « A.
Portakoff », mais non identifié. Accidents, restaurations, mais bon état général. H. : 88 cm – L. : 68 cm.
14 000/16 000 €

Historique : Sur ce portrait, le jeune grand-duc Constantin, petit-fils de
l’empereur Nicolas Ier de Russie, porte l’uniforme de lieutenant de l’équipage de la Garde et arbore entre autres, le grand collier de l’ordre de Saint-André avec sa plaque ; le ruban de l’ordre de Saint-Alexandre Nevsky avec sa plaque ; l’ordre de Saint-Georges et l’ordre du mérite prussien. Au regard des épaulettes d’adjudant de la marine impériale aux chiffres de l’empereur Alexandre II (1855-1881), des décorations qu’il porte, dont celle de la guerre russo-turque de 1877-1878 et sachant qu’il quitte le service de la marine en décembre 1883 pour prendre ses fonctions de commandant du régiment de la garde impériale Izmaïlovski, nous pouvons dater ce portrait entre 1881 et 1883, mais plus probablement en 1883. Car entre août et son départ de la marine en décembre il voyage en Allemagne où il rencontre sa future femme, la princesse Alexandra de Saxe-Altenbourg (1865- 1927), nous pensons que ce portrait fut envoyé à la jeune princesse, comme il était de coutume à l’époque. Ce tableau fut ensuite installé dans sa résidence du
palais Constantin près de Saint-Pétersbourg, où durant la période communiste, il fut réutilisé afin de peindre au revers un portrait du leader bolchevik Michel Vassilievitch Frounze (1885-1925). Cette œuvre est signée en bas à droite. Il est intéressant de constater que cette méthode de réutilisation de la toile a également été observée en 2013 lors de la restauration du grand portrait de Lénine peint en 1924 par le peintre soviétique Vladislav Izmaïlovitch (1872-1959), installé à l’Hermitage, sous lequel se trouvait un portrait de l’empereur Nicolas II peint en 1896 par Ilya Galkin (1860-1915).


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LOT 324
– MIROIR DE TOILETTE EN ARGENT
DE LA PRINCESSE LEV GAGARINE.
À décor d’une frise finement ciselée de guirlandes de fleurs surmontées d’un blason d’alliance aux armes Gagarine- Martynoff. Ayant appartenu à deux maisons dont celle du prince Orloff portant la devise : « A Vetustate Robur » sur manteau d’hermine et couronne princière, avec pied chevalet
rétractable au revers sur fond en acajou. Travail étranger sans poinçons apparents. H. : 41 cm – L. : 27,5 cm.
1 200/1 500 €

Provenance : Ayant appartenu à la princesse Lev Gagarine, née Youlia
Solomonovna Martynoff (1821-1909).


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LOT 326 – MICHEL MIKHAILOVITCH, grand-duc de Russie (1861-1929). Par KELLER, Paris, circa 1900-1910.
Éléments du nécessaire de voyage ayant appartenu au grandduc,
composé de quatre flacons à parfum en cristal, taillé à pans coupés de  forme rectangulaire, d’une petite flasque en cristal, d’une grande flasque en cristal de forme ovale, de deux brosses à habits de forme ovale, de deux brosses à habits de forme rectangulaire, d’une boîte à poudre de forme ronde, de deux petits flacons à parfum de forme carrée, deux boîtes
cylindriques (manque le fond), d’un coffret rectangulaire pour brosse à dents et du bouchon d’un flacon.

Chaque pièce en argent est gravée de son monogramme M. M. (Michel Mikhaïlovitch) sous couronne impériale, intérieur vermeil.
Usures du temps, mais bon état général. Poinçon titre : minerve.
Poinçon d’orfèvre : Gustave Keller. Formats divers.
Poids total brut : 3 k 953 g.
3 000/5 000 €


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LOT 327 – ENCRIER DE BUREAU EN ARGENT.
Par FABERGÉ, Moscou, 1908-1917.
En forme d’un élan couché, avec compartiment pour timbre et compartiment pour encrier, à décor de volutes stylisées, l’ensemble repose sur un socle rapporté de forme rectangulaire à pans coupés sculpté dans un bloc en serpentine. Légères usures du temps, mais bon état général.
Poinçon titre : 84, Moscou, 1908-1917. Poinçon d’orfèvre : K. ФAБЕРЖЕ :
(C. Fabergé) et KФ : (CF) et marque du privilège impérial.
Numéro d’inventaire : 31?60. H. : 12,5 cm – L. : 30 cm – P.: 18 cm.
Poids total brut : 3 k 583 g.
12 000/15 000 €


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LOT 328 – ALLUME-CIGARES DE TABLE. DU ROI MANUEL II DE PORTUGAL.
Par FABERGÉ, Saint-Pétersbourg, 1899-1908. En argent finement ciselé, en forme de chimpanzé, la tête tournée vers l’arrière et regardant avec étonnement sa queue qui contient l’amadou permettant d’allumer la flamme de l’allume-cigare. La tête est amovible, s’ouvre à charnière sur
un réservoir à alcool. Intérieur vermeil. Bon état général. Poinçon titre : 88, Saint-Pétersbourg, 1899-1908. Poinçon d’orfèvre : ФAБЕРЖЕ : (Fabergé).
Poinçon du maître orfèvre : Julius Rappoport (1864-1916).
H. : 11,5 cm – L. : 7,5 cm – P.: 8 cm. Poids :477 g.

18 000/20 000 €

Historique : Ancienne collection du roi Manuel II de Portugal (1889-1932),
puis transmis par succession à sa mère, la reine Marie-Amélie, née princesse d’Orléans (1865-1951) et ensuite à M. Louis Jouve intendant de la reine lors de son exil en France de 1921 à 1951. Cet objet fut offert au roi à l’occasion de son mariage avec la princesse célébré en 1913 avec la princesse Augusta-Victoria de Hohenzollern (1890-1966), par un membre de la famille impériale russe, très probablement la grande-duchesse Wladimir ou le prince Félix Youssoupoff, présent au mariage et très proche du jeune roi.


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LOT 330 – TAMPON BUVARD EN VERMEIL.
Par RUCKERT pour FABERGÉ, Moscou, 1899-1908.
De forme rectangulaire, à décor entièrement émaillé de motifs
floraux polychromes cloisonnés sur fond ivoire entouré de
motifs stylisés d’inspiration Art Nouveau de couleur bleu et
vert foncé. Bon état. Poinçon titre : 84, Moscou, 1899-1908.
Poinçon d’orfèvre : Ф.Р. : (F. P), pour Théodor Ruckert (1840 – 1917).
H. : 7,5 cm – L. : 13,5 cm – L. : 6,5 cm.
Poids brut : 271 g.
2 000/3 000 €

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LOT 334 – TCHARKA EN BOIS À MONTURE EN ARGENT.
Par FABERGÉ et NEVALAINEN, Saint-Pétersbourg, 1899-1908.
De forme ronde et bombée, bordée d’une frise de fines cannelures et de rubans croisés, reposant sur une base circulaire, avec prises ajourées serties de pièces anciennes en argent à l’effigie de l’impératrice Élisabeth Ire datées 1751. Petits accidents, usures du temps.
Poinçon titre : 88, Saint-Pétersbourg, 1899-1908. Poinçon d’orfèvre : ФAБЕРЖЕ : (Fabergé).
Poinçon de maître orfèvre : Anders Johan Nevalainen (1858-1933).
Numéro d’inventaire : 5668. H.: 6,5 cm – Diam. : 7,5 cm.
Poids brut : 162 g.
3 000/5 000 €


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LOT 338 – BOUCLE DE CEINTURE EN VERMEIL.
Par FABERGÉ, Saint-Pétersbourg, avant 1896. De forme rectangulaire, bordée d’une ligne de roses de diamant, à décor central d’une plaque émaillée de bleu translucide sur fond guilloché de vagues horizontales ondulantes sertie de 8 diamants. Bon état général.
Poinçon titre : 88, Saint-Pétersbourg, avant 1896.
Poinçon d’orfèvre : ФAБЕРЖЕ : (Fabergé).
Numéro d’inventaire : 1389. L. : 7,5 cm – L.: 7 cm. Poids brut : 58 g.
6 000/8 000 €


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LOT 341 – SOUVENIR DU MARIAGE
DE L’EMPEREUR NICOLAS II. Jeton pendentif en argent, offert à l’occasion du mariage du nouvel empereur Nicolas II avec la princesse Alix de Hesse-
Darmstadt (1872-1918), le 14 novembre 1894, à décor de motifs émaillés polychromes sur chaque face, surmonté de la couronne impériale.
Légères usures du temps, mais bon état général.
Poinçon titre : 84, Saint-Pétersbourg, 1894. Poinçon d’orfèvre : illisible.
H. : 4 cm – L.: 2,5 cm. Poids brut : 7 g.
600/800 €


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LOT 346 – COUPE ATHÉNIENNE.
Ornée d’une petite vasque en pierre dure de forme ronde, soutenue par quatre pieds en bronze finement ciselé et doré, représentant quatre têtes d’animaux symbolisant les quatre évangélistes : Lion (saint Marc), Taureau (saint Luc), Ange (saint Mathieu) et Aigle (saint Jean). Au centre apparaît un
serpent entouré sur une base ornée de branches de feuilles de laurier au naturel et entouré à mi-hauteur par une frise décorée d’un croissant de lune, d’une croix, d’un triangle et d’un soleil. L’ensemble repose sur un socle carré, portant les inscriptions gravées en caractères cyrilliques : « À Jacob Moudriy (Le Sage) de la part de Matvey Mudroff » et « né le 30 avril 1722, décédé le 7 avril 1797 à Vologda » alterné de symboles maçonniques.
Légères usures à la dorure, mais bon état général. Travail russe, début XIXe siècle. H. : 20 cm – L. : 8 cm – P. : 7 cm.
6 000/8 000 €

Historique : Cet objet fut offert à Matvey (Mathieux) Yakovich Mudroff (1776-1831), célèbre médecin russe ayant fondé de l’école clinique russe. Il était diplômé de médecine en 1800 à l’université de Moscou et y devint professeur en 1809. Mudroff est l’un des fondateurs de l’hygiène militaire et participa à la lutte contre les épidémies de choléra à Saratov en 1830-31 et à Saint-Pétersbourg en 1831, où il mourut de cette maladie. Il était le médecin de la famille Pouchkine.

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LOT 354 – CARAFE À VODKA EN CRISTAL.
De forme carrée, à décor gravé une face de l’aigle bicéphale des Romanoff sous couronne impériale et sur l’autre face du monogramme entrelacé
EA. II. (Catherine II) surmonté d’une couronne impériale. Bon état.
Manufacture impériale, Saint-Pétersbourg, 1760-1770.
H. : 25 cm – L. : 7 cm – P. : 7 cm.
2 000/3 000 €


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LOT 358 – SERVICE DE L’ORDRE DE SAINT-ANDRÉ.
Manufacture impériale, Saint-Pétersbourg, 1855-1881. Ensemble de 12 assiettes plates en porcelaine dure, à bordure festonnée rehaussée d’un liseré or, le centre est orné d’un bouquet de fleurs polychrome entouré d’une couronne de fleurs enrubannée en relief dit « frise Gotzkowsky ». Le haut du marli est décoré de l’aigle bicéphale des Romanoff alternés de
branches de fleurs en relief et de motifs floraux polychromes. La partie basse laisse apparaître l’insigne de l’ordre de Saint- André. Légères usures du temps, mais assez bon état général. Marques vertes au revers : A. II. (Alexandre II), sous couronne impériale.
Diam. : 24,5 cm.
20 000/30 000 €


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LOT 360 – SERVICE DE L’ORDRE DE SAINT-ANDRÉ.
Manufacture impériale, Saint-Pétersbourg, 1855-1881. Assiette plate en porcelaine dure, à bordure festonnée rehaussée d’un liseré or, ornée au centre d’un décor polychrome représentant la plaque de l’ordre, entouré du grand collier de l’ordre de Saint-André. Légères usures du temps, mais assez bon état général. Marques vertes au revers : A. II. (Alexandre II), sous couronne impériale. Diam. : 24,5 cm.
4 000/6 000 €

Historique : Ce service réalisé par Johann Friedrich Eberlein (1695-1749) et
orné d’une décoration en relief dite « Gotzkowsky », fut offert par le roi Auguste III de Pologne à l’impératrice Élisabeth Ire de Russie, à l’occasion du mariage de son neveu, le grand-duc Pierre Feodorovitch avec la princesse Sophie d’Anhalt-Zerbst, future impératrice Catherine II, le 21 août 1745. Composé de 440 pièces, selon un inventaire établi le 5 novembre 1745, il fut le cadeau diplomatique le plus important jamais réalisé par la manufacture de Meissen. L’ordre de Saint-André, fondé en 1698 par Pierre le Grand, est l’ordre le plus important de l’empire russe.
La croix représentée sur ce service est une version simplifiée de l’insigne de l’ordre de Saint-André, qui normalement est appliqué sur l’aigle bicéphale des Romanoff noir surmonté d’une couronne impériale rouge. Les lettres à chaque extrémité


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LOT 366 – SERVICE DU PALAIS DE GATCHINA
POUR LE TSAR NICOLAS Ier DE RUSSIE.
Manufacture impériale, Saint-Pétersbourg, circa 1840. Assiette plate en porcelaine dure, de forme ronde, à bordure festonnée, décorée d’une large frise d’arabesques or sur fond bleu et ornée au centre de l’aigle bicéphale des Romanoff polychromes portant le globe et sceptre. Bon état.
Marques bleues au revers : N. I. (Nicolas Ier), sous couronne impériale. Diam. : 23 cm.
3 000/5 000 €

Historique : Le palais de Gatchina est un ancien palais impérial russe situé à Gatchina, à côté de Saint-Pétersbourg. La construction du palais débuta en 1766 et il prit sa forme finale sous le règne de Nicolas Ier dans les années 1840. Le palais conserve aujourd’hui l’une des plus belles collections de porcelaines fabriquées par la manufacture impériale.


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LOT 372 COUPELLE À CAVIAR EN PORCELAINE.
Manufacture impériale, Saint-Pétersbourg, 1825-1855.
En forme de coquille, brodée d’un large liseré or, à décor sur la
partie haute d’un blason polychrome aux armes de la famille
Arapoff. Usures à la dorure, accidents. Marques bleues au
revers : H. I. (Nicolas Ier), sous couronne impériale.
H. : 2,5 cm – L. : 12 cm – L. : 10 cm.
1 200/1 500 €

LOT 373 – COUPELLE À CAVIAR EN PORCELAINE.
Manufacture impériale, Saint-Pétersbourg, 1825-1855.
En forme de coquille, brodée d’un large liseré or, à décor sur la
partie haute d’un blason polychrome aux armes de la famille
Arapoff. Usures à la dorure, accidents. Marques bleues au
revers : H. I. (Nicolas Ier), sous couronne impériale.
H. : 2,5 cm – L. : 12 cm – L. : 10 cm.
1 200/1 500 €

LOT 374 – COUPELLE À CAVIAR EN PORCELAINE.
Manufacture impériale, Saint-Pétersbourg, 1900.
En forme de coquille, brodée d’un liseré or, à décor polychrome
sur la partie haute de l’aigle bicéphale des Romanoff portant
le globe et le sceptre. Légères usures à la dorure, mais bon
état général. Marques vertes au revers : H II (Nicolas II), sous
couronne impériale, daté 1900.
H. : 2,5 cm – L. : 12,5 cm – L. : 10,5 cm.
1 200/1 500 €

LOT 375 – COUPELLE À CAVIAR EN PORCELAINE.
Manufacture impériale, Saint-Pétersbourg, 1900.
En forme de coquille, brodée d’un liseré or, à décor polychrome
sur la partie haute de l’aigle bicéphale des Romanoff portant
le globe et le sceptre. Légères usures à la dorure, mais bon
état général. Marques vertes au revers : H II (Nicolas II), sous
couronne impériale, daté 1900.
H. : 2,5 cm – L. : 12,5 cm – L. : 10,5 cm.
1 200/1 500 €


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LOT 385 – SERVICE.
Composé d’une nappe de forme rectangulaire (240×175 cm) et de douze serviettes (85×70 cm) en lin blanc damassé,à décor dans chaque angle du monogramme du tsar en caractères cyrilliques « H. II. » sous couronne impériale, au centre apparaissent dans un décor d’arabesques un sceptre et
un glaive entrecroisés de branches de laurier sous couronne impériale. Chaque pièce est rebrodée d’un monogramme H. Z. (non identifié).
Légères usures du temps, mais assez bon état général,
Manufacture impériale, Saint-Pétersbourg, daté 1912-1913.
Nappe : H. : 175 cm – L. : 240 cm. Serviette : H. : 70 cm – L. : 84 cm.
4 000/6 000 €


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LOT 392 – CAFETIÈRE EN ARGENT.
Par YARSHINOFF, Saint-Pétersbourg, 1799. De forme bombée et évasée vers le haut, reposant sur une base carrée, à décor gravé d’un aigle bicéphale sous couronne, avec prise ajourée en bois noirci. Usures du temps, mais bon état général. Poinçon titre : 84, Saint-Pétersbourg, 1799.
Poinçon d’orfèvre : A. Я. : (Alexandre Yarshinoff, actif de 1795 à 1826).
H. : 25 cm – L. : 24 cm – Diam. : 12 cm. Poids brut : 1 k 66 g.
3 000/5 000 €


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LOT 395 – GRAND SAMOVAR EN ARGENT.
De forme bombée à décor de larges godrons, reposant sur une
base carrée, avec prises ajourées sur les côtés et bec verseur à
tête d’oiseau, intérieur vermeil. Usures du temps, petites bosses.
Poinçon titre : 84, Saint-Pétersbourg, 1884. Poinçons d’orfèvre : I. C. non identifié. H. : 46 cm – Diam. : 32 cm.
Poids : 5 k 352 g.
7 000/8 000 €


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LOT 397 – COUPE DE PRÉSENTATION À CAVIAR.
En argent, à décor de guirlandes de fleurs retenues par des
 têtes de femmes, reposant sur quatre pieds finissant par des
pattes de lion, intérieur vermeil. Usures du temps, mais bon état.
Travail étranger, fin XIXe siècle. H. : 16 cm – Diam. : 11,5 cm.
Poids : 875 g.
400/600 €

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LOT 408 – PRESSE-PAPIER DE BUREAU.
Ekaterinbourg, probablement du lapidaire Stepanoff, 1860-1880. De forme rectangulaire, aux angles arrondis, sculptée en pierres dures, à décor de framboise (rhodonite), de groseilles (cristal) et de cassis (obsidienne) sur un tapis de feuilles (néphrite) reposant sur un socle en marbre noir présenté sur une base en marbre griotte. Accidents, petits manques, revernis.
H. : 8 cm – L. : 17,5 cm – P. : 11 cm.
800/1 000 €


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LOT 410 – LANCERAY Eugène Alexandrovitch (1848-1886).
Groupe de personnages russes en tenue traditionnelle. Représentant un couple dansant au son d’un joueur de balalaïka. Bronze doré à patine brune et nuancée, reposant sur un socle ovale signé en toutes lettres sur la base par l’artiste en caractères cyrilliques. Bon état. Travail russe de la fin du XIXe siècle. H. : 13 cm – L. : 16 cm – P. : 6,5 cm.
1 200/1 500 €

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LOT 414 – MAISON IMPÉRIALE DE RUSSIE.
Petit fanion aux armes des Romanoff. Impression polychrome
sur soie, conservé dans un encadrement ancien en bois naturel.
Traces d’humidité, en l’état. Travail russe, début XXe siècle.
À vue : H. : 16,5 cm – L. : 27 cm. Cadre : H. : 19,5 cm – L. : 30 cm.
120/150 €


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LOT 417 – CUIRASSE D’OFFICIER DU RÉGIMENT DES GARDES À CHEVAL
En bronze doré et poli. Modèle daté 1858, situé à Zlatoust dans l’Oural. Composé d’un plastron à l’arête saillante, bordé de 28 clous et d’une dossière bordée de 36 clous. Col bordé d’une gouttière, emmanchures bordées d’un bourrelet, forme arrondie dans le bas, bordé d’un galon rouge et cintré par une ceinture en cuir rouge. La partie haute est garnie de deux bretelles en feutrine rouge recouverte de 24 écailles découpées de 5 festons se terminant par une serrure découpée et patte en cuir en forme de coeur. Intérieur doublé en toile écrue. Usure du temps, accident à la lanière, mais bon état général. Époque : Alexandre II (1855-1881).  H. : 45 cm – L. : 34 cm. 5 000/7 000 €

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LOT 420 – ORDRE DE SAINTE-ANNE.
Par KEIBEL, Saint-Pétersbourg, avant 1896. Insigne de 2ème classe, modèle commandeur, en or et émail, présenté avec son diplôme daté du 24 juillet 1897, portant le n°151, en partie imprimé et signé. Bon état.
Poinçon titre : 56, Saint-Pétersbourg, avant 1896. Poinçon d’orfèvre : A. K. (Alexandre Keibel), fournisseur officiel de la cour impériale de 1882 à 1910 et marque du privilège impérial.
H. : 4, 5 cm – L. : 4, 5 cm.Poids brut: 15, 50 grs.
2 000/3 000 €

Provenance : Cet insigne de commandeur de l’Ordre de Sainte-Anne, fut remis sur les instances de l’empereur Nicolas II, le 24 juillet 1897 à Louis-Joseph Berryer (1850-1927), capitaine de frégate.


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LOT 428 – BADGE DU JUBILÉ DU 100e ANNIVERSAIRE
DE L’ÉCOLE MILITAIRE PAVLOVSKY À SAINTPÉTERSBOURG.
Créé le 7 décembre 1898. En bronze doré, conservé avec sa molette. Bon état. Époque : Nicolas II (1894-1917). H.: 5 cm – L.: 4 cm.
200/300 €

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LOT 437 – ARMÉE IMPÉRIALE. Ensemble comprenant la médaille commémorative du bicentenaire de Borodino (1813-1913), la médaille
commémorative du tricentenaire des Romanoff (1613-1913), la médaille du premier recensement général de la population (1897), deux boutons d’uniforme, un insigne commémoratif du couronnement de Nicolas II (1896) et un insigne de col, en émail du régiment d’infenterie Alexeïeff, au monogramme A daté 1917. En l’état. Formats divers.
200/300 €


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LOT 446 – LARIONOFF Mikhail Feodorovitch (1881-1964).
Les arbres. Pastel sur papier, signé des initiales de l’artiste en caractères
cyrilliques en bas à gauche. Bon état. H. : 20 cm – L. : 13 cm.
2 000/3 000 €

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LOT 447 – CHAGALL Marc,
né Moïche Zakharovitch Chagalov (1887-1985).
Personnage figurant l’artiste levant son verre à la santé de
Karpoucha. Dessin à l’encre bleue, signé en bas à droite et daté 1960,
conservé dans un encadrement moderne en bois à décor
moucheté sur fond or. Au revers du dessin apparaissent
plusieurs dédicaces autographes. Bon état.
À vue : H. : 20 cm – L. : 26 cm.
Cadre : H. : 33 cm – L. : 39 cm.
2 000/3 000 €

Historique : ce dessin fut offert par l’artiste au célèbre joueur de balalaïka,
Karpoucha Ter-Abramoff (1888-1977) et provient du livre d’or de ce dernier,
dont nous avions vendu l’exemplaire le 8 novembre

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LOT 450 – ICÔNE DE SAINT ANDRÉ.
Précieuse et rare icône russe, fin XIXe début XXe siècle.
Tempera sur bois, conservé sous riza tissé en fils d’argent et fils d’or, surmonté d’une oclade circulaire en or. Porte au dos brodé en fils d’or, l’inscription en caractères cyrilliques : « Au prêtre André Zakritsky (1876-1910), de la part de son fils I. I. A. Z. (Ivan Adréïévitch Zakritsky) ». Manque éléments, usures du temps, mais bon état général.
H. : 27 cm – L. : 22,5 cm.
4 000/6 000 €

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LOT 451 – ŒUF DE PÂQUES DE LA RÉSURRECTION.
En métal doré à décor en relief sur une face d’une scène représentant la naissance de l’Enfant Jésus et sur l’autre face la résurrection du Christ. Un bouton-poussoir permet l’ouverture sur deux médaillons conservés à l’intérieur de formes ovales représentant saint Alexandre Nevsky et sainte
Marie Madeleine, chacun nimbé d’une auréole émaillée de bleu translucide sur fond guilloché et sur la partie basse apparaissent les lettres en caractères cyrilliques des saints représentés (S.A.N.) et (S.M.M) également émaillées de bleu et au centre est placé un crochet stylisé pouvant soutenir une petite lampada. Usures du temps, mais bon état général.
Travail russe du XIXe siècle. Fermer : H. : 13 cm – L. : 8,5 cm.
Ouvert : H. : 13 cm – L. : 17 cm.
1 200/1 500 €

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LOT 454 – ICÔNE DE SAINT SERGE.
Par KHLEBNIKOFF, Moscou, avant 1896. Tempera sur bois, conservée sous riza vermeil, surmonté d’une oclade à décor d’émaux polychromes, la bordure est encadrée d’une frise stylisée. Bon état.
Poinçon titre : 84, Moscou, avant 1896. Poinçons d’orfèvre : Khlebnikoff avec marque du privilège impérial.
H. : 14,5 cm – L. : 10,5 cm. Poids brut : 298 g.
2 500/3 000 €


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LOT 470 – CROIX DE PROCESSION. En bronze doré, représentant pour l’une le Christ sur sa croix surmontée de Dieu le Père sur fond émaillé polychrome et
pour l’autre le Christ sur sa croix surmonté de six scènes de sa vie et d’une suite de 10 archanges. Bon état. Travail russe du XIXe siècle.
H. : 27 cm – L. : 13,5 cm ; H. : 30 cm – L. : 15,5 cm.
200/300 €

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LOT 475 – MÉDAILLE DE BAPTÊME EN ARGENT.
De forme ovale, gravée sur une face d’un saint Georges terrassant
le dragon. On y joint une chaine en argent et deux médailles commémoratives du millénaire de la Russie 988-1988. Usures du temps, mais bon état. Poinçon titre : 84, Moscou, 1908-1917.
Poinçon d’orfèvre : D. K., non identifié.
Poids total : 48 g.
200/300 €
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LOT 478 – GRAND OEUF DE PÂQUES EN PAPIER MACHÉ LAQUÉ OR.
A décor sur une face d’une représentation de l’ascension du Christ et sur l’autre face de la cathédrale de l’Assomption à Moscou, intérieur or. Légères usures du temps, petits accidents, mais bon état général. Travail russe, vers 1880-1890. H. : 16 cm – L. : 11 cm.
2 000/3 000 €
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LOT 484 – ŒUFS DE PÂQUES.
Ensemble cinq oeufs de Pâques en bois peint offert à l’occasion
des fêtes de pâques orthodoxe. Usures du temps.
Travail russe, en émigration. Formats divers.
150/200 €
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LOT 491 – SAMOVAR EN MÉTAL ARGENTÉ.
De forme évasée vers le haut, reposant sur une base carrée finissant par quatre pieds, avec prises ajourées en bois noircis sur les côtés. Conservé avec son plateau d’origine et sa cheminée amovible avec poignée en bois.
Usures du temps, petites bosses. Travail russe de la manufacture I. A. Kozloff, Toula. Époque : Nicolas II (1894-1917). H. : 46 cm – L. : 33,5 cm.
200/300 €

LOT 492 – SAMOVAR EN CUIVRE.
De forme évasée vers le haut, à décor de cannelures, reposant sur une base carrée finissant par quatre pieds enroulés, avec prises ajourées en bois noircis sur les côtés. Conservé avec son plateau d’origine, sa cheminée amovible avec poignée en bois et sa coupelle. On y joint un plateau.
Usures du temps, petites bosses. Travail russe de la manufacture des frères Worontsoff – Époque : Alexandre III (1881-1894). H. : 50 cm – L. : 33,5 cm. 300/400 €

TÉLÉCHARGER : CLIQUEZ


Olivier Coutau-Bégarie, Alexandre de La Forest Divonne,

commissaires-priseurs associés.
60, avenue de La Bourdonnais – 75007 Paris
TeL. : 01 45 56 12 20
– www.coutaubegarie.com

Experts de la vente :
Cyrille Boulay
Membre agréé de la F.N.E.P.S.A. – CEDEA
Courriel : cyrille.boulay@wanadoo.fr

 – www.cyrilleboulay.com


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Ateliers de dessin sur sable

avec Katerina Barsukova

“Casse-Noisette”

Samedi 18 décembre à17 h et à18h
Dimanche 19 décembre à 10h et 11h

Conservatoire Rachmaninoff, 75016 Paris

Il existe de nombreuses interprétations de la musique et du conte “Casse-Noisette”. Pendant 11 ans de travail avec le dessin sur sable, Katerina Barsukovo a crée cinq versions de spectacles : des projets avec la musique symphonique et la musique de chambre sur des scénari et concepts très différents.

Katerina Barsukova proposera aux enfants d’explorer le mystérieux personnage de Casse-Noisette sur la musique magnifique de Piotr Tchaïkovski.

Pour la première fois,  les enfants travailleront avec le sable sur les tablettes lumineuses afin de jouer davantage avec les effets clair-obscur.

Originaire de la région de Pskov, diplômé de l’école St. Nicholas Roerich et l’Académie des Arts de Saint-Pétersbourg. IE Repina,  Katerina Barsukova participe à des expositions de graphisme sur sable et a remporté un certain nombre de concours d’animation sur sable. Ses performances ont lieu au Théâtre Mariinsky, à la Société philharmonique de Saint-Pétersbourg, sur la Nouvelle Scène du Théâtre Alexandrinsky, au Théâtre des Variétés. Arkady Raikin, le Théâtre des Fruits des Lumières, le Palais de la Culture de Vyborg, le I. I. Gaza de Saint-Pétersbourg. Katerina Barsukova s’est produite sur de grandes scènes à l’étranger. Dernièrement à Monaco et prochainemnent à Mulhouse. ( Voir Artcorusse).


Je vais peindre avec du sable ordinaire. Ce sera du sable de rivière mélangé à du quartz. Les sables pour l’animation sont utilisés différemment – rivière, mer, océanique, volcanique, clair, sombre, il existe différentes fractions de sable, c’est-à-dire différentes épaisseurs d’un grain de sable. Chaque artiste cherche son propre sable, en fonction des tâches qu’il se fixe, et de ce qu’il veut représenter en général“.


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Conservatoire Russe de Paris Serge Rachmaninoff
26, avenue de New-York, 75116, Paris

Samedi 18 décembre
17h-17h50 enfants de 3 à 6 ans
18h-18h50 enfants à partir de 7 ans
Dimanche 19 décembre
10h-10h50 mouches de 3 à 6 ans
11h-11h50 enfants à partir de 7 ans
Tarifs : 30€
ISCRIPTION : 01 41 30 72 47  

Métro : Alma-Marceau
Bus : 72,  arret Musée d’art moderne .

Grand Réveillon Tzigane

“Folie Tzigane en zone libre !”

Vendredi 31 décembre 2022 de 21h à 5h du matin

Cirque Romanes, 75016 Paris

En Roumanie, il parait que démarrer une année avec des tziganes porte bonheur ! Et si c’était également le cas en France ? Le 31 décembre, la famille Romanès au grand complet réunit tout un tas d’artistes pour organiser le Grand Réveillon Tzigane. Après la représentation du spectacle “Les Nomades arrivent !”, tu pourras savourer un repas typique avec spécialités et boissons à volonté. De nombreux artistes se joindront à la fête : danseuses tziganes et orientales, fanfare des Balkans, chanteurs… Ne manque pas ce réveillon unique en Europe sous le Chapiteau de la famille Romanès.

Assistez au spectacle “Les Nomades arrivent !” avec des chants, danses et numéros de cirque
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Tenue tzigane souhaitée
 
 
Savourez un dîner typique avec un barbecue, choux farcies des Balkans et bien d’autres spécialités

🍷 Boissons à volonté

Un ensemble de musique tzigane des Balkans pour te faire danser jusqu’à l’aubre.

De nombreux artistes : danseuses tziganes, orientales et flamenco, chanteurs tziganes…

 Un événement organisé dans la plus grande sécurité et le respect des dernières mesures sanitaires, Pass sanitaire obligatoire
 
 

Cirque Romanès
Square Parodi, entrée face au 35 Bd de l’Amiral-Bruix
75016 Paris, 
Porte Maillot.
 
Métro : Porte Maillot (ligne1)

Réservations :  01 40 09 24 20

 
 
 
 

Exposition

« Tolstoï, portrait d’un géant de la littérature »

Du mardi 23 novembre au Samedi 8 janvier 2022

k u k

Spectacle-récital avec la Iva Compagny

« Tolstoï, Tourguéniev : croisements en Provence »

Samedi 11 decembre 2021 à 19h30

Médiathèque d’Hyères, 83400 Hyères

Mardi 23 à 18h, inauguration autour d’un verre accompagné de spécialités russes.

EXPOSITION

Le Russe Léon Tolstoï (1828-1910) est considéré comme l’un des plus grands écrivains de la littérature mondiale. Reconnu en Russie dès ses premières œuvres de jeunesse, ses écrits prendront une dimension européenne puis mondiale avec ses grandes œuvres comme “Guerre et Paix” ou “Anna Karénine“. Mais qui était vraiment Léon Tolstoï ?
Sa vie est une recherche acharnée de sens. Son caractère intraitable et paradoxale a fait de son existence même un véritable roman. Cette exposition créée avec le Musée national Léon Tolstoï de Moscou n’épuisera pas le sujet mais vous présentera quelques pistes. Vous y trouverez également sont passage à Hyères en 1860 où il perd son frère, Nicolas. 

L’exposition se tient dans la Galerie et le Hall de la Médiathèque, afin de présentre Léon Tolstoï, l’un des des plus grands écrivains de la littérature mondiale, de sa naissance en 1828 jusqu’à sa mort en 1910, à travers 24 panneaux présentant prè de !0 photos et archives inédites den France fournis par le Musée national Léon Tolstoï de Moscou.

Cette exposition a été conçue par la Médiathèque d’Hyères en partenariat ac le le muse Tolstoï dans le cadre de l’année de la coopération décentralisée franco-russe. Elle marque les 101 ans de la mort de l’écrivain.
Un reportage  muet Pathé Cinéma de 1910 est diffusé en continu dan la galerie relatant le décès du grand écrivain dan la petite gare d’astapova et son enterrement dans le domaine familial d’Isnaïa Poliana.

ENTRÉE GRATUITE

Mardi 23 novembre 2021 à 19h30 – Auditorium, gratuit

Spectacle-récital

« Tolstoï, Tourguéniev : croisements en Provence »

D’après les correspondances inédites des écrivains Léon Tolstoï et Ivan Tourguéniev, ainsi que de Maria Tolstoï, la sœur de Léon, et de Pauline Viardot, la grande mezzo-soprano de l’époque. Les chants de Pauline Viardot, la muse et amante d’Ivan Tourgueniev, ponctuent cette correspondance en trio entre Léon Tolstoï, Ivan Tourguéniev et Maria Tolstoï.

La sœur de Tolstoï, Maria, amoureuse de Tourguéniev, quitte brusquement son mari et s’installe dans le Sud de la France à Hyères pendant deux ans. Mais Ivan Tourgueniev lui préfère toujours la cantatrice Pauline Viardot grande amie de George Sand.
Les deux écrivains échangent, décrivent leur voyage dans le sud et notamment à Hyères. Pourtant une blessure restera entre eux à jamais ouverte. Un duel et le destin brutal de Maria, la sœur, l’amoureuse, la femme libre, aimée et délaissée, dont il était si proche inspirera à Tolstoï son célèbre roman Anna Karénine.

Chant lyrique : Snezhana Bachvarova
Comédiens : Louis Castel, Patrice Goubier, Marie-Anne Gorbatchevsky
Danseuse : Olga Cavallaro
Mise en scène et conception : Nathalie Conio-Thauvin
Dramaturgie et recherche scientifique : Aliona Slastikhina
Traduction russe / français : Gérard Conio
Production : Compagnie IVA

 RÉSERVATION OBLIGATOIRE

La Compagnie IVA, créé en 1985 par la comédienne Irina Vavilova et reprise par Nathalie Conio, metteur en scène issue formée à l’Ecole Nationale de Chaillot et de l’Académie Dramatique de Russie a depuis sa création été à la fois une compagnie de production de spectacles originaux et internationaux axée notamment sur les échanges culturels entre la France et la Russie.
Iva Company est représentant officiel des « Saisons culturelles russes » en France.


Samedi 4 décembre à 14h 30 à l’Auditorium

Projection du film
« Anna Karénine » de Alexandre Zarkhi (1967)

« Toutes les familles heureuses se ressemblent, chaque famille malheureuse est malheureuse à sa façon »

C’est par cette phrase que débute le livre le deuxième grand roman de Léon Tolstoï “Anna Karénine”. Léon Tolstoï a déjà en tête l’écriture de ce roman dès l’année 1870, mais son écriture commence après le suicide près de chez lui d’une femme abandonnée par son amant. Le roman paraît définitivement en 1877 juste après avoir fait l’objet d’une publication sous le mode du feuilleton dans la revue littéraire “Le Messager Russe”.

Cette adaptation russe en VOSTF d’Alexandre Zarkhi, considérée comme étant l’une des plus fidèles reconstitution du roman de Tolstoï, évoque la tragique histoire d’Anna Karénine. Anna, venue a Moscou pour réconcilier son frère Oblonski et sa femme Dolly, rencontre le comte Vronski, officier du Tsar. Elle s’efforce de surmonter le sentiment qu’elle éprouve pour lui paralysée par la peur d’abandonner son fils Serge qu’elle aime, et son mari, un grand personnage influent de la haute aristocratie.

L’actrice principale, Tatiana Samoïlova, qui joue Anna Karénine est considérée comme faisant partie des meilleures actrices de l’époque en URSS mais aussi en Occident. En 1957, elle joue le rôle principal dans le film “Quand passent les cigognes” de Mikhaïl Kalatozov qui obtient la palme d’or au festival de Cannes. Elle se consacrera par la suite au théâtre mais restera adulée jusqu’à la fin de sa vie. En 2008, pour le cinquantenaire de la Palme d’or, elle a reçu dans le Palais des festival de Cannes une ovation de quinze minutes.

Durée : 150 minutes
Acteurs : Tatiana Samoilova , Nikolai Grichenko , Yusuf Özpolat , Vassili Lanovoi , Boris Goldayev , Yuriy Yakovlev , Anastassia Vertinskaia , Iya Savvina.
Images : Leonid Kalachnikov.
Musique : Rodion Chtchedrine.

Samedi 11 décembre 2021 à 16h – Auditorium

« Découverte de la cuisine russe »

Aliona Slaishkhina présentera le tables russes dans la famille Tolstoï et vous fera découvrir ses plas et produits russes dont le grand écrivain était friand.
Inspiré du livre  de cuisine de Sophie Tolstoï, l’éppoiuse de Léon, les habitudes culinaires dans le foyer des Tolstoî permettent de mieux comprendre les traditions de son époque.

ENTRÉE LIBRE

Méditèque d’Hyères,
Place Théodore Lefèvre,
83400 Hyères.

Réervation : 04 94 00 11 30 GRATUIT

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1er Festival de Cinéma Russe à Montpellier

Du mercredi 8 au dimanche 12 décembre 2021

Cinémas : Nestor Burma, Diagonal, Utopia
Université Paul Valéry, Centre Rabelais,

ENTRÉE LIBRE, au Centre Rabelais.

Au travers de plusieurs associations la relation entre les habitants de Montpellier et la Russie est permanente depuis de nombreuses décennies.
Des relations personnelles ou institutionnelles ont été établies, et des échanges ont eu lieu fréquemment.
Depuis 1990 il existe des échanges entre la ville de Montpellier, Obninsk et la région de Kalouga, en 2005 et plus récemment a été signé un accord de coopération avec la ville d’Obninsk (Oblast de Kalouga) et un pacte de jumelage entre Méditerranée Montpellier Métropole a été établi avec l’Oblast de Kalouga portant sur de nombreux domaines (recherche scientifique, économie, éducation, culture,tourisme, environnement, sport, etc…).
L’association propose une fenêtre cinématographique s’ouvrant sur la Russie avec ce 1er Festival de cinéma.

Mercredi 8 décembre 2021
Cinéma Nestor Burma

à 10h 30

4 films d’animation russes doublés en français (2021 :
Le Rossignol, La Maison des biquettes, Histoires d’ours et Zhiharka.

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20 h

Cinéma Diagonal

Du réalisateur Kirill Serebrennikov
Durée 2h25, drame (interdit aux moins de 12 ans)
Avec : Semyon Servin, Choulpan Khamatova, Youri Borisov.

Affaibli par une forte fièvre, Petrov est entraîné par son ami Igor dans une longue déambulation alcoolisée, à la lisière entre le rêve et la réalité. Progressivement, les souvenirs d’enfance de Petrov ressurgissent et se confondent avec le présent…

Voir sur Artcorusse : CLIQUEZ 

Jeudi 9 décembre 2021

14 h 15

Université Paul Valéry salle G005

Conférence sur le réalisateur,  Andreï Zviaguintsev réalisateur de films, récompensés depuis 2003, qui ont reçu de nombreux Prix, Oscars, Nominations  …Il a réalisé entres autres : Leviathan, Elena, Le Retour… 
Avant le projection du film “le RETOUR” (2003), César du meilleur film étranger, au cinéma Nestor Burma dimanche 12 décembre à 16h45

Intervenante : Marion Poirson-dechonne, maître émérite à l’Université Paul Valéry de Montpellier dans la section études cinématographiques. 

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Cinéma UTAPIA

19 h 30

Du réalisateur Iegor Abramenko en 2001,
Durée : 1 h 54, Sciences fiction,Thriller .
Avec : Oksana Akinschina, Piotr Fiodorov, Fiodor Bondartchouk.

Suite à un mystérieux incident dans l’espace, la mission de Constantin prend une tournure dramatique : son vaisseau se crashe, et son acolyte meurt dans d’inquiétantes circonstances. Mais plus étrange encore, Constantin semble ne se souvenir de rien. Il est alors amené dans un centre militaire ultra-confidentiel pour suivre une série de tests afin de faire la lumière sur ce qui s’est réellement passé durant la mission. Tatiana, psychologue de renom, s’intéresse de près à son cas, et commence à réaliser l’impensable : Constantin n’est pas revenu seul, quelque chose sommeille en lui. Quelque chose qui pourrait tous les mettre en danger…

Film présenté par Mario Adobati, enseignant en cinéma à l’Université Paul Valéry

Vendredi 10 décembre 2021

CENTRE  RABELAIS

à  10 h

Les Cadets de Podolsk (La Ligne de feu)
Réalisateur : Vadim Shmelev, Igor Ugolnikov  (Film historique, 136 min, 2020)
Studio « VoyenFilm » avec le soutien du ministère de la Culture de Russie et de la Fondation du cinéma.

En 1941, Hitler rompt le traité de non‑agression signé avec l’URSS de Staline et démarre en juin l’opération Barbarossa visant à envahir le territoire soviétique. Quelques mois plus tard, en octobre, les Nazis profitent d’une brèche et filent vers Moscou. Octobre 1941, région de Moscou. Environ trois mille cinq cents cadets des écoles d’artillerie et d’infanterie de Podolsk reçoivent l’ordre d’installer des défenses sur la ligne Ilyinsky et, avec les unités régulières de la 43e armée, de retenir l’offensive des envahisseurs fascistes jusqu’à l’arrivée des renforts. Affrontant la mort, les garçons d’hier se défendent contre les forces allemandes de plus en plus nombreuses et deviennent pendant douze jours un obstacle sur le chemin de l’ennemi vers Moscou.

13 h 45

 

Réalisateur Mikhaïl Barynine  (Documentaire, 93 min, Grand Prix du Festival Baïkal (2016), Prix NIKA, Moscou (Russie), 2017.

L’insoutenable climat de la partie arctique de la Yakoutie. Le gel permanent. La majeure partie de l’année les températures sont négatives et la terre est toujours froide. En hiver on atteint les soixante-cinq degrés en dessous de zéro. Ici il n’y a ni réseau ni électricité. Et l’absence de route complique les déplacements. La vie dans de telles conditions est une lutte permanente avec les éléments et avec soi-même, à plusieurs centaines de kilomètres de la ville la plus proche. Ces dures contrées attirent les gens à la recherche de liberté et d’indépendance. Serge y est éleveur de chevaux, la majeure partie de l’année il vit dans la toundra en s’occupant du troupeau. Année après année il passe toujours plus de temps loin du village, ne voyant sa famille que quelques fois par an lors de la fête des éleveurs et pour apporter de la viande à la maison. Il se sent étranger chez lui et perd pratiquement le lien avec ses proches. La vie éreintante dans le Grand Nord met la personne face à la question la plus dure qui soit, celle de savoir qui l’on est vraiment. Le film a reçu plus de dix prix lors de festivals internationaux.

Film présenté par Anastasia Lobanova de STUDIO CINEDOC

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16 h 

L‘homme qui a surpris tout le monde (Человеклоторий удивилвсеч). Réalisation et scénarioNatacha Merkoulova, Alexeï Tchoupov.
Avec : Evgeni Tsyganov, Natalia Kudrjashova.

Le chasseur sibérien Egor la quarantaine est un père de famille exemplaire et un homme respecté dans son village et mène un combat sans relâche contre les braconniers. Un jour, il découvre qu’il a une maladie incurable et qu’il ne lui reste plus que 2 mois à vivre. Mais, ni la médecine traditionnelle, ni la sorcellerie des chamans ne peuvent rien contre sa maladie et, en fin de compte, Egor se résout à un acte désespéré : il tente de devenir quelqu’un d’autre afin de tromper la mort proche. 
Prix du Meilleur rôle féminin (Natalia Koudriachova) de la 75e Mostra de Venise (sélection d’« Orizzonti »).

20 h 30

Le Chasseur de baleine, Réalisateur : Philippe Youriev (durée 1h33, 2020)
Avec Vladimir Onokhov, Kristina Asmus, Vladimir Lioubimtsev…

La vie de Liochka, un chasseur de quinze ans, change complètement avec l’apparition d’une jeune fille étrange venue de “l’ordinateur” et qui le fascine. L’amour du héros pour un personnage si éloigné, la silhouette floue d’une belle inconnue, le pousse à l’acte le plus téméraire de sa vie : se lancer dans un voyage dangereux à travers les tourbillons du détroit de Bering à la rencontre d’un monde inconnu pour rejoindre son amour.

Samedi 11 décembre 2021

10 h 30

Centre Rabelais

Pegtymel  d’Andreï Glovnev, (documentaire 32 min, 2000)
Documentaire suivi d’une animation musicale.

Pegtymel est le nom d’une rivière qui se jette dans la mer de Tchoukotka,au bord de laquelle ont été découverts des pétroglyphes. Ce film est consacré à la vie des éleveurs de rennes tchouktches qui utilisent en particulier les champignons comme enivrant traditionnel selon les rites du chamanisme. La narration est construite autour du récit du vieux Natalko.

La projection sera suivie d’une intervention et d’une animation musicale : chant de gorge tchouktche, avec Zoya Tagrina- Weinstein. Participation des spécialistes de la Tchoukotka : Anastasia Chabrié et Martine Dorel-Braquet

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à 13 h

…B.A.M.   un village russe de Florian Delafournière, documentaire, 58 min, 2021

Zinaïda, Boris et Ilya vivent en Sibérie orientale, au bord d’une voie ferrée de 4 232 kilo- mètres, le Baïkal Amour Magistral. Dans leurs villages à demi-peuplés, ils racontent le “projet du siècle”. Entre glorification de l’idéal des pionniers et difficulté de vivre dans son écho, une parole collective se construit à mesure que nous découvrons la rudesse du quotidien dans la- quelle elle résonne. Décrit-elle un monde qui se délite, ou chante-t-elle encore le mythe ?

Le réalisateur Florian Delafournière viendra présenter son film .

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à 15 h


Le Temps des premiers, réalisateur  Dmitri KISSILOV, Aventure, 140 min, 2017). Meilleur rôle masculin, Pris de l’Aigle d’Or, Prix Elephant blanc, Moscou, 2018.
Avec : Evgueni Mironov, Kontantin Khabenski, Vladimir Iline….

Les années 60. La guerre froide fit rage. Deux superpuissance, l’URSS et les USA, luttent pour être en tête dans la conquête de l’espace. Pour le moment, l’URSS a l’avantag. A l’ordre du jour, la première sortie de l’homme dans l’expace. Un pilote de chasse experimenté, et son coéquipier, un novice enthousiaste sont prêt à sauter le pas vers l’inconnu. Mais personne ne peut anticiper les obstacles et les dangers auxquels ils seront confrontés en vol.

Le film sera présenté par  Julien Morvan, créateur du site PERESTROINIKO

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à 16 h

Cinéma Nestor Burma

La Ballade de Babouchka “ Marina KARPOVA, Oleg UZHINOV, Irina KODJUKOVA (Animation, 52 min)
Films présentés par Alfia Fabre, Présidente de
l’Association les enfants russes de Montpellier.

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à 17h

Centre Rabelais

Docteur Liza, d’Oxana KARAS (Drame, 120 min, 2020)
Avec : Tchoulpan Khmattova, Andreï Bourkovski, Kontantin Khabenski,Andreï Chyra.

Un jour de la vie d’Elisaveta Pétrovna Glinka. Elisaveta et son mari se préparent à fêter leur trente ans de mariage. Enfants et amis proches ont été invités. Liza a bien sûr libéré sa journée pour la passer avec sa famille. Elle doit juste, auparavant, passer à la gare Paveletski où, ce jour-là, “Le Secours équitable” qu’elle a fondé, reçoit les patients. Mais cette visite sera pleine d’événements inattendus car, dans un hôpital de la banlieue de Moscou, une petite fille de cinq ans est en train de mourir faute d’antalgiques. Le père de la fillette, en dernier recours, appelle Liza. “Docteure Liza” tentera l’impossible pour la sauver…

Le film sera présenté par  Julien Morvan, créateur du site PERESTROINIKO

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à 20 h 30

” Plus profond(Глубже!) de Mikhaïl Segal (2020)
avec : Alexandre Pal, Lioubov Aksionova, Oleg Gaas, Sergueï Bourounov, Stepan Devonine ….
Prix Nika Moscou (2021) pour le meilleur rôle masculin, meilleur scénario, Prix Éléphant blanc (2020), Prix Spécial du Jury au Festival Kinotavr à Sotchi (2020)

La méthode Stanislavski mène à tout, à condition de savoir l’utiliser avec doigté. Roman Petrovitch, jeune metteur en scène de théâtre, ne badine pas avec le travail. Il exige des interprètes toujours plus de profondeur. Les répétitions s’éternisent et la pièce ne sera pas prête à temps. Il est donc remercié. Désormais chômeur, il accepte de remplacer un copain comme réalisateur d’un film coquin. Mais on ne se refait pas. Sérieux un jour, sérieux toujours. Ici aussi, il propose aux ” acteurs ” de jouer en profondeur. Motivés, Lera et Timour donnent tout. Le film a un succès énorme. Du coup, Roman décroche un CDI de maître es pornographie. Quelle sera l’étape suivante ?

Dimanche 12 décembre 2021

 à 11 h

Cinéma Utopia

Compartiment n°6, de Juho KUOSMANEN (Drame, 107 min, 2021)
Avec Seldi Haarla, Ioura Borisov, Dinara Droukorova, Youila Aoug.

Grand Prix du Festival de cannes 2021, adaptation cinématographique su roman éponyme de la finlandaise Rosa Likson (Édit Gallimard)

L’action du film se déroule à la fin des années 1990. Une étudiante finlandaise monte dans un train pour fuir son amour moscovite secret. Par la loi du hasard elle doit partager son long voyage et son compartiment éxigu, avec un russe grossiet vulgaire et mineur. Ce voisinage fortuit va aider les deux passagers du compartiment N°6 à prendre conscience de leut solitude et de leur soif de relations humaines.

Ce film sera présenté par Mario Abodati, eneignant en cinéma à l’Univrsité Paul Valéry et en présence du Consul honoraire de Finlande.
Scéance suivie d’un brunch offert au public.

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à 17 h 15

Cinéma Nestor Burma

Le Retour d’ Andreï Zviaguintsev (Drame, 105 min, 2003)
Avec : Constantin Lavronenko, Ivan Dobronravov, Vladimir Garine, Natalia Vdovina, Galina Popova…
Lion d’Or du Meilleur film à la Mostra de Venise, Prix de l’Aigle d’Or à Moscou 2003, Prix des meilleures Images Prix Nika 2003 et Prix de l‘Éléphant blanc 2003.

Deux frères adolescents, l’aîné Andreï et le cadet Ivan, ont grandi sans père. Un beau jour, le voilà qui débarque sans crier gare. Pour faire plus ample connaissance et essayer de tisser des liens, le père décide d’emmener ses fils pour un grand week-end d’intégration. Au programme, partie de pêche et camping dans la nature. Les deux garçons réagissent différemment. Autant Andreï accepte cet inconnu bourru et taciturne, autant Ivan le rejette violem- ment. Le voyage tourne à l’empoignade. Car au fond, qui est cet homme ? Et pourquoi est-il revenu ?
Pour un coup d’essai, c’est un coup de maître. Grâce à ce premier long métrage, Zviaguintsev remporte d’emblée le Lion d’Or à Venise en 2003. Il inaugure une carrière exi- geante avec 5 films en 18 ans, rien que des œuvres personnelles le plus souvent primées ici ou ailleurs. Et en 2007, Le Bannissement permettra à Constantin Lavronenko, le père du Retour, de décrocher le prix d’interprétation masculine à Cannes. Un exploit unique à ce jour pour un Russe.

Film présenté par Anna Louyest, professeur agrégée de langue et civilisation russe à l’Université Paul Valéry.

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Vendredi 17 décembre 2021

à 20 h 30

Espace Lionel de Brunelis, 34990 Juvignac

Concert du groupe ODESSA
«Musique russe d’hier et d’aujourd’hui»
en partenariat avec l’association Plaisir de Lire

 
Plus de Renseignements : CLIQUEZ    
tel : 07 49 88 49 97

LIEUX :
Université Paul Valèry, Salle G005, Rte de Mende, Montpellier
Centre Rabelais, 27 boulevard Sarrail (Quartier Comédie), Montpellier
Cinéma Diagonal,
5 rue de Verdun,  Montpellier.
Cinéma Utopia sainte Bernadette  5 avenue du Docteur Pezet, Montpellier 
Cinéma Netsor Burma 2 Rue Marcellin Albert, Montpellier
Espace Lionel de Brunélis,  Juvignac

Étude MILLON 

Vente ART RUSSE
Русское Искусство

Samedi 27 novembre 2021 à 11h et 14h

Hôtel Drouot, Salle 11  75009 Paris

Exposition Publique Salle 11

Vendredi 26 novembre de 11h à 18h

Experts: Maxime CHARRON, Maroussia TARASSOV-VIEILLEFON
Département Art Russe : Mariam VARSIMASHVILI

Vente  samedi à 11h (lots 1 à 56)
Icônes & Art Religieux

Vente  à 14h (lots 57 à 283)
Tableaux, Peinture Géorgienne, Orfèvrerie, Émaux,
Bijoux & Objets de Vitrine, Militaria, Bronzes & Sculptures,
Porcelaines, souvenirs Historiques & Romanov,
Art Populaire, Livres

EXTRAITS du CATALOGUE

VENTE à 11 H

ICÔNES & ART RELIGIEUX

Lot 4Icône triptyque de voyage figurant la Déisis.
Tempera sur bois figurant le Christ Pantocrator flanquée de la Mère de Dieu et de Saint Jean-Baptiste.
Dans un oklad tripartite en bronze doré à décor émaillé polychrome cloisonné de fleurs et de rinceaux dans les tons bleu et vert. Quelques manques à l’émail. Russie, fin du XVIIe siècle.
H. 6,3 x L. 17,2 cm (ouverte).
œuvre en rapport
Une icône similaire de la Déisis datée de la fin du XVIIe siècle est conservée au Walters Art Museum, Baltimore, Maryland (inv. 44.408).

1 000/1 500 €

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LOT 8 Icône de Saint Charalampe. Tempera et or sur bois, figurant le Saint vêtu d’un chasuble rouge, portant une magnifique barbe et tenant de la
main gauche un crucifix enroulé d’un phylactère, et de la main droite le livre des Écritures.
Saint Charalampe est considéré comme le protecteur des hommes et des bêtes contre les épidémies. Grèce, XVIIIe siècle.
H. 18,5 x L. 15 cm.

3 000/5 000 €

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LOT 11Icône de la Très Sainte Mère de Dieu, Ostrobramska.
En bronze doré finement ciselé, le visage et les mains en émail polychrome. Fixée sur un cadre en velours de soie bleu marine et conservée dans son écrin d’origine. Russie, début du XIXe siècle.
H. 4 x L. 2,8 cm (icône) et H. 6,4 x L. 5,5 cm (cadre).

200/300 €

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LOT 14 Icône de la Mère de Dieu de Smolensk.
Elle est flanquée de Saint Jean à gauche et d’un Saint à droite.
Tempera sur bois conservée dans un oklad en vermeil 84 zolotniks (875 millièmes), à décor repoussé et gravé, les nimbes ajourés. Légères usures.
Kazan, 1863. Orfèvre : probablement Sevastion KOZLOV.
H. 36 x L. 31 cm. Poids brut : 1943,0 g.

500/800 €

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LOT 15Epitaphios figurant le Christ au tombeau.
Huile sur toile marouflée sur carton, dans un entourage de velours de soie bleu nuit entièrement brodé de fils d’argent et d’argent doré. Pliures, état d’usage. Russie, début du XIXe siècle.
H. 113 cm x L. 188 cm.

Historique
La tradition de l’épitaphios date du XIVe siècle et son iconographie s’inspire du Saint Suaire de Turin. Il y représente le Christ après la descente de croix, couché sur le dos et vêtu d’un pagne, alors que son corps est préparé pour la sépulture. Il est utilisé les deux derniers jours de la Semaine Sainte dans le culte orthodoxe, dans le cadre des cérémonies marquant la Mort et la
Résurrection du Christ. Il est ensuite placé sur la Table Sainte, où il reste pendant tout le temps pascal.

4 000/6 000 €

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LOT 18Rare icône du Christ Pantocrator.
Tempera sur bois. Dans un oklad en argent 84 zolotniks (875 millièmes) à décor repoussé et gravé. Légers manques à la peinture. Saint-Pétersbourg, 1806. Orfèvre : probablement Alexander YARCHINOV.
H. 33,5 x L. 24 cm. Poids : 403,0 g.

2 000/3 000 €

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LOT 22Icône de voyage des saints Kirill et Athanase.
De forme ovale peinte sur métal, dans un oklad en argent 84 zolotniks (875 millièmes) à décor gravé et guilloché. Légères usures. Russie, vers 1890.
Orfèvre : AS ?, poinçon en partie illisible.
H. 9 cm x L. 7,4 cm. Poids brut : 25,8 g.

400/600 €

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LOT 34Rare icône de la Mère de Dieu Bogoliubovskaya.
Tempera et or sur bois, figurant en partie haute la Mère de Dieu tenant un phylactère et s’adressant à une assemblée de Saints dont les métropolites de Moscou Pierre, Alexis, Jonas et Philippe, les bienheureux Basile et Maxime, la grande martyre Sainte Barbara, Saint Basile le Grand, Saint Alexis l’Homme de Dieu, Saint Syméon, l’apôtre Pierre, la martyre monastique Sainte Eudokia et Sainte Anna, avec en arrière-plan le monastère de Bogoliubovo et le Christ sortant des nuées. Saint Michel et Sainte
Maria encadrent la scène de part et d’autre dans des réserves bleues. La partie basse est ornée d’une large prière à la Vierge Marie sur fond rouge.
Dans son bel oklad en vermeil à décor repoussé et gravé (accidents).
Russie, début du XIXe siècle. Sans poinçon apparent.
H. 40 x L. 30 cm. Poids : 397,0 g.

4 000/6 000 €

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LOT 42 – Belle icône de la Mère de Dieu provenant d’une Déisis.
Tempera sur bois. Dans un bel oklad en vermeil 84 zolotniks (875 millièmes) à décor repoussé et gravé, le nimbe en partie ajouré et les étoiles de la Vierge serties de pierres du Rhin. Légers manques à la peinture. Moscou, début du XIXe siècle (sans date). Orfèvre : LN en cyrillique, non répertorié.
H. 36 x L. 31 cm. Poids brut : 2420,0 g.

3 000/5 000 €

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LOT 43Rare et belle icône de l’Exaltation de la Croix du Seigneur,
commandée par Grigori Feodorovich Zotov en souvenir de la
Grâce du tsar Nicolas Ier de Russie.
Tempera sur fond d’or. Russie, Région de l’Oural, probablement par l’École de Nevyansk, vers 1800. Figurant en partie basse le Sacrifice d’Abraham et Jacob bénissant ses fils. En partie haute, l’Exaltation de la Croix du Seigneur flanquée de Saint Nicolas à gauche et de Sainte Alexandra à droite, les saints patrons du couple impérial, Nicolas Pavlovich Romanov (1796-1855)
et Alexandra Feodorovna (1798-1860).
L’icône est légendée en partie basse dans un cartouche mentionnant en russe : “Cette scène de la vie quotidienne d’un jour du mois de mars de cette année a été peinte par le peintre d’icônes sur commande de Grigori Fiodor Zotov en mémoire d’un événement majeur ayant eu lieu au mois de septembre, à savoir, la démonstration de la bienveillance impériale de sa Majesté l’Empereur Nicolas Pavlovich envers le sieur Grigori Zotov, auquel il offrit la liberté de vivre et mourir dans sa ville de Köxholm, en Finlande – en souvenir éternel de sa générosité magnanime avec nos pieux remerciements et ceux des générations futures.”
Le dos gainé de velours noir. Manque dans la partie gauche restaurations.
H. 33 x L. 27,5 cm.
Provenance
– Commande de Grigori Fiodorovich Zotov (né en 1775).
– Collection particulière.

Historique
Grigori Fiodorovich Zotov (né en 1775), originaire de l’Oural, est issu
d’une famille de serfs artisans. Il eut une brillante carrière en tant que dirigeant des usines métallurgiques de la région de Tcheliabinsk. Son talent de gestionnaire et sa contribution considérable au développement de l’industrie minière et de l’artisanat du métal au tournant des XVIIIe et XIXe siècles lui ont permis de se libérer du servage pour lui et ses descendants. En 1824, lors de son tour de l’Oural, le tsar Alexandre Ier a été impressionné par la prospérité des manufactures locales et a demandé à rencontrer leur responsable.
Suite à cette entrevue, l’Empereur décrivit Zotov comme un homme très doué et un innovateur dans son domaine. Mais derrière ce succès, Zotov est aussi connu pour avoir été un directeur très dur, même brutal qui imposa des conditions de travail à ses employés presque insupportables, ce qui conduisit à de nombreux soulèvements et grèves dans ses usines. Dans les années 1830 un procès eut lieu, suite auquel Zotov, grâce à ses anciens mérites, échappa de justesse à la condamnation à mort et, par la grâce de
Nicolas Ier, fut exilé dans la ville de Köxholm, en Finlande. En souvenir
de ce jugement salvateur, il commanda cette superbe icône.

4 000/6 000 €

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LOT 54Rare icône triptyque par l’École impériale Stroganov.
En bronze doré et bois, s’ouvrant à charnière par deux volets imitant une porte, la partie centrale ornée d’une scène émaillée champlevée figurant la Dormition de la Mère de Dieu dans un entourage architectural ajouré imitant une chapelle. Flanquée sur les volets latéraux de Saint Pierre à gauche et de Saint Paul à droite, pères de l’Eglise, surmontés d’anges. Manques à l’émail et légers chocs. Institut Impérial Stroganov pour les Arts Industriels, Moscou, vers 1900. Marquée à la base.
H. 24 x L. 37,5 cm (ouverte).

Historique
L’école de Stroganov fut fondée à Moscou par le comte Sergei Grigoryevich Stroganov en 1825 et devint officiellement l’Institut Impérial Stroganov pour les Arts Industriels en 1901 lorsqu’elle fut placée sous le patronat de la soeur de l’impératrice, la grande-duchesse Elisabeth Feodorovna (1864-1918).

4 000/6 000 €

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VENTE à 14 h 

 TABLEAUX

LOT 62 – École russe du XIXe siècle.
Traîneau dans la neige devant l’Amirauté à Saint- Pétersbourg.
Huile sur panneau, non signé. Dans un beau et large cadre en bois doré.
H. 13,5 x L. 16 cm.

1 000/1 500 €

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LOT 68 – Petr Petrovich SOKOLOV (1821-1899).
Le chasseur et ses deux barzoï (1883).
Aquarelle sur papier monogrammé et daté en bas à droite. Encadré.
Porte au dos du cadre une ancienne étiquette en partie arrachée et une dédicace en russe “À mon cher Éric Gustavov de la part de Piotr Ivanov”.
H. 38,5 x L. 30 cm.

Historique
Petr Petrovich Sokolov est le fils de Petr Fedorovich Sokolov (1791-1848), célèbre aquarelliste et véritable réformateur du genre du portrait. Après une formation à l’Académie Impériale sous la direction de son oncle, Karl Briullov, il se tourne vers les scènes de chasse, et aime à dépeindre la vie des soldats. En effet, le milieu du XIXe siècle se caractérise par l’épanouissement du genre animalier dans les arts visuels, encouragé par  les empereurs eux-mêmes, amateurs de chasse. La chasse à courre est diffusée massivement et mise en avant avec un des objectifs plus nobles : la chasse au loup, principal nuisible au XIXe siècle car destructeur des exploitations agricoles. La chasse devient le passe-temps des élites
mais aussi des grands propriétaires terriens. Toutefois, la chasse au chien au-delà d’être un simple divertissement se mue en une sorte d’art, une vraie science, régit par ses propres lois et termes. Sokolov se plaît et excelle dans la représentation excellemment précise de cette chasse aux lévriers en créant des scènes dynamiques sur fond de paysages qui mettent l’accent sur l’état des participants. Cette approche emprunte d’une parfaite précision caractérise la production de Petr Sokolov. Il réalisera notamment les illustrations pour l’oeuvre “Notes d’un chasseur” d’Ivan Tourgueniev ou encore celles des poèmes de Nikolaï Nekrasov, largement connues.

2 000/3 000 €

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LOT 72 – Alexei Alexeievich HARLAMOFF (1840-1925).
Portrait d’une jeune fille. Aquarelle sur papier, signée en bas à droite.
Dans un cadre en bois de style oriental.
H. 35 x L. 25 cm (à vue).

3 000/5 000 €

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LOT 75 – Nikolai Semenovich SAMOKISH (1860-1944).
En Russie, une croyance populaire.
Aquarelle, encre et gouache sur carton, signé en bas à droite.
H. 35,5 x L. 28,5 cm.
Littérature Illustration pour “Le Petit Parisien, supplément littéraire illustré” du dimanche 16 décembre 1900, n°619.

Historique
Nikolai Samokish a embrassé une brillante carrière de peintre et
d’aquarelliste spécialisé dans les scènes de batailles. Nicolas II remarque
chez lui un véritable talent pour les croquis de manoeuvres militaires, ce
qui l’invite à se tourner vers l’illustration, domaine dans lequel il excellera.
En 1886, Samokish quitte la Russie pour Paris, où il se forme au sein de
l’atelier du célèbre peintre de batailles Edouard Detaille (1848-1912)
et rencontre celle qui deviendra sa femme, Elena Petrovna Samokish-
Sudkovskaya (1863-1924), célèbre illustratrice qui initie un tournant dans
la production artistique de Samokish. Le couple partagent des projets à
quatre mains notamment pour l’édition illustrée “Les âmes mortes “(1901)
de Gogol et l’épopée en quatre volumes du médecin et anthropologue
Eliseev “Autour du Monde” (1902). C’est surement aux alentours des
années 1890, lors de son séjour parisien, que Nikolai Samokish s’est attelé
à la réalisation de notre aquarelle, avec l’aide ou non de sa femme. Il
est même envisageable que le Petit Parisien leur ai passé commande
directement afin d’illustrer cet événement…..

1 000/1 500 €

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LOT 81 – Élie Anatole PAVIL (1873-1948).
Coin de Montmartre. Huile sur toile, signée en bas à gauche.
Dans un cadre en bois doré avec cartouche mentionnant le titre de l’œuvre et le nom de l’artiste. H. 50 x L. 65 cm.

3 000/5 000 €

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LOT 82 – Georges DE POGEDAIEFF (1897-1971).
Projet d’un décor de théâtre (1923).
Aquarelle et gouache sur papier, signé et daté en haut à droite.
Dans un cadre en bois noirci.
H. 42,5 x L. 52,5 cm (à vue).

1 500/2 000 €

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LOT 85 – Zinaïda Evgenievna SEREBRIAKOVA (1884-1967).
Portrait présumé de Daisy Goldrei (1951).
Pastel sur papier.
Signé “Z. Serebriakova”, daté 1951 et localisé à Paris en haut à droite.
Encadré.
H. 59,5 x L. 46 cm (à vue).
Provenance
– Portrait probablement commandé par le modèle, Daisy Goldrei.
– Collection particulière.
Oeuvre en rapport
Un autre portrait figurant Daisy Goldrei est connu, daté de 1950, et a été
présenté chez Bonhams Londres, le 25 novembre 2020, lot n°46.

Historique
Zinaïda Serebriakova est une des plus excellentes portraitistes du début du
XXe siècle, et le portrait que nous présentons ici est un exemple de sa période parisienne. En effet, elle quitte pour toujours la Russie en 1924 et s’installe à Paris. La caractéristique principale des portraits de Serebriakova est qu’ils ne mettent pas en exergue les émotions profondes du modèle ni les réflexions douloureuses sur la vie. Ils sont toujours une évocation d’une vie harmonieuse, de la noblesse et de la simplicité du modèle, de sa sympathie et sa dignité. Sa conception de l’idéal humain transparaît ici à travers la représentation de Daisy Goldrei, qui comme la consonance anglo-saxonne de son nom l’indique, a probablement passé commande à Zinaida Serebriakova à deux reprises, lors d’un séjour parisien. Le portrait daté de 1950 figure Daisy vêtu d’un chemisier blanc, tandis que notre portrait la représente dans une robe du soir, parée d’un collier de perles et d’une broche sertie de diamants. La bienveillance et la douceur qui émane de ce portrait est peut-être également un manifeste d’une ascension sociale.

12 000/15 000 €

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LOT 86 – Ateliers de VKHOUTEMAS, début du XXe siècle.
Croquis № 18. Huile sur carton non signé, annoté au dos en russe “Architectonique pittoresque, composition spatiale puissante”. Encadré.
H. 26,5 x L. 20 cm.

1 000/1 500 €

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LOT 90 –  Michel ANDREENKO (1894-1982).
Le labyrinthe. Huile sur toile, signée en bas à gauche et contresignée au dos.
Encadrée. H. 43,5 x L. 52,5 cm.

800/1 200 €

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Peinture Géorgienne, 


LOT 100 – Félix VARLAMICHIVILI dit VARLA (Kutaisi 1903 – Paris 1986).
Maternité. Technique mixte sur papier contrecollé sur carton, signé en
bas à gauche. Encadré. H. 28,5 x L. 45,5 cm.

Provenance
Collection privée française.

1 500/2 000 €

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LOT 101 – Félix VARLAMICHIVILI dit VARLA (Kutaisi 1903 – Paris 1986).
Les ramasseurs de bois. Technique mixte sur papier, signé en bas à droite. Encadré. H. 35 x L. 27,5 cm.

1 500/2 000 €

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LOT 106 – Félix VARLAMICHIVILI dit VARLA (Kutaisi 1903 – Paris 1986).
Les pêcheurs. Huile sur toile, signée en bas à droite. Encadré.
H. 50,5 x L. 70 cm.

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3 000/5 000 €

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LOT 105 – Félix VARLAMICHIVILI dit VARLA (Kutaisi 1903 – Paris 1986).
Ségovia. Huile sur toile, signée en bas à gauche, titrée au dos sur le châssis. Porte une étiquette au dos du cadre de la Galerie Drouant-David au 58 rue du faubourg Saint-Honoré, annotée “Mr Salem”. Encadré.
H. 60 x L. 73 cm.


10 000/15 000 €


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Orfèvrerie, Émaux

LOT 111Flûte à champagne en vermeil 84 zolotniks (875 millièmes) à décor niellé figurant deux scènes dans des cartouches ovales, l’un représentant une isba et l’autre un chasseur, dans un entourage de feuillages stylisés. Légères usures. Moscou, 1837. Orfèvre : poinçon illisible.
H. 18 cm. Poids brut : 173,0 g.

400/600 €

k

LOT 115Panier à pain en argent 84 zolotniks (875 millièmes) à
décor gravé de frises de fleurs et de feuillages, l’anse à décor ciselé de frises de perles. Légères usures. Moscou, 1886.
Orfèvre : JFA probablement pour Ivan Feodorov ANDREEV.
L. 25,5 x H. 20 cm. Poids : 460,0 g.

300/500 €

k

LOT 123Rare porte-verre à thé en vermeil 84 zolotniks (875 millièmes), à décor ajouré imitant les écailles de poisson, les deux faces ornées de médaillons circulaires figurant des scènes finement ciselé de chinoiseries,
muni de son couvercle sommé d’un personnage chinois assis. La prise, la base et le couvercle à décor de frises de grecques. Moscou, 1865.
Orfèvre : SAZIKOV, avec marque de Fournisseur de la Cour impériale.
Poids : 291,0 g. H. 11 x D. 8 cm.

1 500/2 000 €

k

LOT 128Coupe à bonbons en cristal taillé montée en argent 84 zolotniks (875 millièmes) à décor dentelé et de grandes prises latérales de style Art Nouveau. Légères usures. Saint-Pétersbourg, 1899-1903. Orfèvre illisible.
H. 12,5 x L. 29,5 x P. 11 cm. Poids brut : 1136,0 g.

800/1 200 €

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LOT 130Fabergé Vase cornet en cristal taillé monté en argent 84 zolotniks (875 millièmes) à décor néoclassique de cannelures enrubannées. Légères usures. Moscou, 1908-1917. Orfèvre : Carl FABERGÉ.
H. 18 x D. 11,5 cm. Poids brut : 1000,0 g.

1 500/2 000 €

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LOT 131Important kovch en cristal taillé monté en argent 84 zolotniks
(875 millièmes) à décor finement ciselé au naturel d’un cygne sur la proue formant prise avec l’enroulement de son cou, la partie arrière figurant sa queue. Bon état. Moscou, 1908-1917. Orfèvre : Carl FABERGÉ.
H. 21 x L. 29 x P. 15 cm. Poids brut : 2506,0 g.

15 000/20 000 €

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LOT 136Coupe de présentation de forme oblongue en argent 84 zolotniks (875 millièmes) de style Art Déco, gravée sur une face de la date commémorative « 9 Juillet 1883 – 9 Juillet 1908 » et sur l’autre face du monogramme « ESL – XXV » (cadeau de 25 ans), les bords et les prises sertis de cabochons de pierres rouges. Intérieur vermeil. Légères usures.
Moscou, 1899-1908. Orfèvre : Nicholai TARABROV.
H. 9,5 x L. 30 x P. 18 cm. Poids brut : 720,0 g.

1 000/1 500 €

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LOT 137Rare paire de coupes d’honneur dites “kubok” en argent 84
zolotniks (875 millièmes) commémorant le 25e anniversaire de la création de l’Imperial Maritime Yacht Club d’Estonie, en forme de gobelets évasés reposant sur piédouche, ornées au centre des armoiries estoniennes surmontées de l’aigle impériale de Russie et surmontant le mot russe “Иэмяк” la partie supérieure gravée d’une frise à décor maritime, intérieur vermeil. Bon état. Saint-Pétersbourg, 1908-1917.
Orfèvre : “Г и Ш” et “AK”, non identifiés. H. 20,3 cm. Poids brut : 839,0 g.
Oeuvre en rapport
Un kubok similaire est conservé au musée privé « Sobranie » de Moscou, appartenant au collectionneur et mécène David Yakobachvili.

800/1 200 €

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LOT 139Kovch en argent 84 zolotniks (875 millièmes) de forme traditionnelle, à décor repoussé d’une frise de rinceaux trilobes, gravé d’une dédicace en russe “En souvenir, de la part des amis de l’Artillerie de la forteresse de Kronstadt”, monogrammé “VS” et daté “1910”. Légères usures.
Moscou, 1908-1917. Orfèvre : PD en cyrillique, non répertorié.
H. 7 x L. 14 cm. Poids : 143,0 g.

800/1 200 €

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LOT 147 Nécessaire de baptême en argent 84 zolotniks (875 millièmes) à
décor uni gravé du prénom « Jacques » en français, les manches des cuillères en partie torsadé. Intérieur vermeil. Dans son écrin en bouleau de
Carélie gainé de soie et de velours crème portant le tampon de la
Maison MOROZOV à Saint-Pétersbourg. Moscou et Saint-Pétersbourg,
1899-1908. Orfèvres : Vassily KUBALYEV, Pavel SHUKYENIKOV et Carl SELENIUS. L. 19 cm (couteau) ; H. 5,5 cm (timbale). Poids total : 263,0 g.

1 000/1 500 €

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LOT 154Coupe circulaire en argent 91 zolotniks (947 millièmes) reposant sur un piédouche, à décor émaillé polychrome champlevé de frises de rinceaux et de motifs géométriques, l’intérieur orné d’une médaillon émaillé à décor d’une fleur dans un entourage de rinceaux stylisés dans les tons pastel et bordé d’une frise de triangles et de pastilles. Légers manques à l’émail sur la face externe. Moscou, 1878. Orfèvre : Pavel OVCHINNIKOV, avec marque de Fournisseur de la Cour impériale.
H. 6,5 x D. 11,8 cm. Poids brut : 266,0 g.

600/800 €

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LOT 162Porte-verre à thé en argent 84 zolotniks (875 millièmes) à décor émaillé polychrome cloisonné de rinceaux, rosaces, et frises géométriques sur fond sablé, la prise à décor finement ciselé d’un buste de femme et reposant sur quatre pieds boules filigranés. Légers manques à l’émail.
Moscou, 1883. Orfèvre : Pavel OVCHINNIKOV, avec marque de Fournisseur de la Cour impériale. H. 11 x D. 7,7 cm. Poids brut total : 298,0 g.
ON Y JOINT une cuillère en argent émaillé polychrome cloisonné (Moscou, vers 1890).

1 000/1 500 €

k

LOT 165Beau coffret à bijoux rectangulaire en vermeil 88 zolotniks (916 millièmes) à décor émaillé polychrome cloisonné de rinceaux et de fleurs rouge, blanc et bleu, bordée de frises de perles bleues sur fond sablé. Le couvercle s’ouvrant à charnière à décor émaillé d’un médaillon rouge translucide sur fond guilloché d’ondes. Bon état. Saint-Pétersbourg, 1899-1908.
Orfèvre : Frères GRACHEV, avec marque de Fournisseurs de la Cour impériale.

H. 3 x L. 9 x P. 6,5 cm. Poids brut : 210,4 g.

3 000/5 000 €

k

BIJOUX ET OBJETS DE VITRINE

FABERGÉ
LOT 169Sonnette de table en argent 88 zolotniks (916 millièmes) à décor
godronné, de frises de perles et d’entrelacs, sommé d’un bouton poussoir serti d’un cabochon de pierre rouge. Légères usures. Saint-Pétersbourg, 1880-1904. Orfèvre : Viktor AARNE pour Carl FABERGÉ.
H. 3 x D. 5 cm. Poids brut : 115,0 g.

800/1 200 €

k

LOT 170 – Lot de 4 écrins à bijoux comprenant :
– un écrin de la maison Vladimir Gordon à Saint-Pétersbourg en bouleau de Carélie et soie crème. L. 8 cm.
– un écrin du magasin M. Sokolov, Nevsky 71 et Nevsky 59 à Saint-Pétersbourg, cuir rouge et soie crème. L. 7
cm.
– 2 écrins à bague de la Maison Morozov à Saint-Pétersbourg, un en cuir brun et l’autre en cuir rouge. L. 4 cm.
Quelques accidents.

300/500 €

k

LOT 173 –  Montre de poignet en or 56 zolotniks (583 millièmes), Pavel BUHRÉ pour le marché russe. Le cadran émaillé blanc avec
chiffres arabes et inscrit en russe “Pavel Buhré”, à remontage mécanique.
Avec un joli bracelet articulé rapporté en or rose et vert 56 zolotniks (583 millièmes). Odessa, 1908-1917. Dans son écrin d’origine de la Maison Pavel Buhré. D. 3,2 cm (cadran) ; L. 24 cm (bracelet). Poids brut : 48,5 g.

1 000/1 200 €

k

LOT 177FABERGÉ pour le Tricentenaire des Romanov (1613-1913)
Rare pendentif circulaire en or 56 zolotniks (583 millièmes) en souvenir du Tricentenaire des Romanov, le centre orné de la coiffe de Monomakh, serti en haut d’un cabochon de saphir et en bas de deux diamants, à décor ajouré comprenant les dates commémoratives 1613 et 1913.
Saint-Pétersbourg, circa 1913. Orfèvre : FABERGÉ, sans poinçon apparent.
D. 3 cm. Poids brut : 7,6 g.

Historique
En février 1913, toute une collection de bijoux a été commandée à
l’atelier d’Holmström afin de célébrer le tricentenaire de la dynastie
des Romanov. 316 pièces ont été créées dont des pendentifs, des
broches, des colliers, des chaînes, prévus pour être remis lors des
cérémonies aux membres de la cour impériale, aux citoyens russes
et aux dignitaires étrangers. Pour le cas précis des pendentifs, il
s’agissait de cadeaux destinés à être remis aux dames de la cour et
autres personnes désignées. Alma Pihl (1888-1976) a été chargée
d’élaborer des bijoux qui devaient intégrer les symboles nationaux et
notamment l’ancestrale coiffe de Monomakh que l’on retrouve dans
notre pendentif, entourée des dates commémoratives. Cette immense
commande du tsar aux ateliers Fabergé est la dernière d’une telle
ampleur avant les temps hostiles de la première guerre mondiale.
Littérature
Ulla Tillander-Godenhielm, The Russian Imperial Award System,
Helsinki, 2005, p. 198.
Wilfried Zeisler, Fabergé Rediscovered, Hillwood Estate, Museum &
Gardens, 2008, p. 98.

6 000/8 000 €

k

LOT 180FABERGÉ Étui à cigarettes en argent 88 zolotniks (916 millièmes), émaillé rouge sur fond guilloché de stries diagonales à bordure
de vagues, appliqué d’un monogramme russe en or « IL » ; s’ouvrant à charnière par un bouton poussoir serti d’un cabochon de pierre rouge. Intérieur vermeil. Trois manques à l’émail. Dans son écrin d’origine en cuir rouge de la Maison Carl Fabergé. Saint-Pétersbourg, vers 1890.
Orfèvre : Theodore RINGE pour la Maison Fabergé.
H. 1,2 x L. 9,5 x P. 6 ,5 cm. Poids brut : 191,9 g.

800/1 200 €

k

LOT 182 – FABERGÉ Rare presse-papiers rectangulaire formé par un bloc de marbre noir et un superbe placage de lapis-lazuli du Baïkal sur la partie
supérieure, appliquée par une figure de lézard en argent ciselé au naturel, la queue formant un S, fixé au bloc par un écrou. Par Fabergé, vers 1900.
Sans poinçon apparent. H. 5,5 x L. 15,7 x P. 9,9 cm. Poids brut : 1400 g (environ).
Provenance Collection privée française.

Œuvres en rapport
– Le presse-papiers de l’impératrice douairière Maria Féodorovna, formé par deux lézards en argent sur un bloc similaire de lapis-lazuli du Baïkal et marbre noir à deux étages, également sans marque apparente mais réalisé entre 1885 et 1910, est conservé au Palais de Péterhof (inv. PDMP 58-dm).
Il faisait partie de ses collections au palais du Cottage dans le parc Alexandria (ill.1).
– Un lézard en argent sur un bloc de pyrite, par Victor Aarne pour Fabergé, 1899-1917, vendu chez Christie’s Londres, 6 juin 2016, lot 218 adjugé 11.250 £ivres.

10 000/15 000 €

k

LOT 184 – FABERGÉ Ravissant étui à cigarettes en or 72 zolotniks (750 millièmes) à décor émaillé rose translucide sur fond guilloché d’ondes
horizontales, bordé de frises de feuilles de laurier finement ciselées, s’ouvrant à charnière par un bouton poussoir serti d’un diamant taille ancienne. Légers manques à l’émail. Saint-Pétersbourg, 1908-1917.
Orfèvre : Henrik WIGSTRÖM pour FABERGÉ (marqué en lettres latines).
Numéro d’inventaire gravé de la Maison Fabergé : 21971.
H. 8,8 x L. 4,6 x P. 1,5 cm. Poids brut : 129,2 g.

7 000/1 000 €

k

LOT 186 – FABERGÉ Pommeau de canne de forme cylindrique évasée en or rose et jaune 56 zolotniks (583 millièmes), à décor émaillé violet sur
fond guilloché d’ondes verticales, les bordures ciselées de frises de feuillages, serti au sommet d’un diamant taille ancienne.
Très bon état. Saint-Pétersbourg, 1899-1903. Orfèvre : Michael PERCHIN pour Fabergé. Numéro d’inventaire gravé de la Maison Fabergé : 4669.
H. 3 cm. Poids brut : 19,9 g.

1 000/1 500 €

k

MILITARIA

LOT 187Ensemble de 3 plaques probablement de landau en bronze doré
et ciselé, une au chiffre du tsar Alexandre II, une au chiffre du tsar
Alexandre III et une figurant le blason complet de l’Empire Russe, sommées d’une couronne impériale, avec cartouches. Fixées sur un présentoir en plexiglas. Russie, seconde moitié du XIXe siècle. Fabrication Jackson Paris pour la plaque du blason de l’Empire Russe. Fabrication Coel pour la plaque d’Alexandre II.
H. 9,5 cm (plaques). Hauteur totale : 29 cm.

1 000/1 500 €

k

LOT 190 – ENSEMBLE DE CHEVALIER de L’ORDRE IMPÉRIAL du SAINT
ORTHODOXE PRINCE SAINT-ALEXANDRE NEVSKY en DIAMANTS, dans un ÉCRIN avec RUBAN.
Ordre impérial de Saint-Alexandre Nevsky
Décerné de 1725 à 1917, l’ordre est conçu par le tsar Pierre Ier de Russie qui
avait l’intention de fonder un ordre militaire nommé en l’honneur du saint héros russe Alexandre Nevsky, prince de Novgorod (1220-1263), mais il
décéda avant d’avoir pu le faire. Il avait fait transporter la dépouille de
ce saint de Vladimir à Saint-Pétersbourg le 30 août 1724 et réinhumé à la
Laure Saint-Alexandre-Nevsky, fondée à l’endroit où quelque 500 ans plus
tôt, le 15 juillet 1240, Alexandre Nevsky avait mené ses troupes à la victoire
sur les Suédois. Peu de temps après sa mort en 1725, sa veuve, la Tsaritsa
Catherine Ière de Russie, créa l’ordre avec un léger changement : c’était
à la fois une récompense militaire et une récompense civile, d’une seule
classe de chevaliers. Il est chronologiquement le troisième ordre russe
après l’ordre de Saint-André et l’ordre de Sainte-Catherine.
L’ordre de Saint-Alexandre Nevski eut pour modèle l’ordre royal et
militaire de Saint-Louis, un ordre honorifique créé par Louis XIV en avril
1693. Pierre le Grand eut le loisir de découvrir cet ordre français lors de sa
visite à Louis XV le 10 mai 1717.
Il pouvait être décerné avec des épées croisées ou des diamants dans
le cas de réalisations militaires exceptionnelles. Lorsqu’elle est sertie de
“brillants”, c’est le Tsar lui-même qui la décerne comme une marque
particulière de sa satisfaction. D’ailleurs, à partir de 1908, c’est Nicolas
II en personne qui décide seul de l’attribution des insignes en diamants
pour cet ordre, comme l’a noté Ulla Tillander-Godenhielm dans son étude
sur les récompenses impériales russes pendant le règne du tsar Nicolas II
(voir ci-après). Entre 1833 et 1913, seuls 330 sujets russes et 70 étrangers
reçurent l’ordre de St Alexandre Nevsky avec diamants.

Carl Blank
Ayant vu son poinçon “CB” récemment identifié, Carl est le fils d’un
forgeron, il est né à Helsinki en 1857. De 1892 à 1909, il exerce comme
orfèvre en chef au sein de la firme Hahn, fournisseur de la Cour impériale,
établissant son propre atelier en 1894. Il lui arrive de travailler pour
Fabergé également. De 1909 à 1911, il travaille en partenariat avec Hahn
jusqu’à la fermeture de cette-dernière. Blank poursuit alors son activité
de manière indépendante et continue à fournir le Cabinet impérial de
tabatières de présent, d’ordres en diamants, de chiffres d’impératrices
destinées aux dames d’honneur en diamants, d’épées et de bijoux. En
1915, il est expert attitré du Cabinet de Sa Majesté Impériale.
Il meurt en 1923 en Finlande.

Insigne de ceinture Or 56 zolotniks (583 millièmes) et base du sertissage en vermeil 84 zolotniks (875 millièmes). La croix maltaise à décor émaillé rouge translucide sur fond guilloché de grains de riz sur les deux faces.
Quatre aigles impériales russes remplissent les angles et sont recouverts
de diamants taille ancienne et taille roses sertis. Les revers des aigles sont
gravés au naturel. Le centre de l’avers est peint sur émail et représente
St Alexandre Nevsky à cheval, il est entouré d’un pavage de diamants.
Le centre du revers est peint sur émail et représente le monogramme
couronné de St Alexandre Nevsky. L’ensemble est suspendu à un support
de ruban serti de diamants. Très bon état de conservation.
Poinçons : 56, Saint-Pétersbourg, 1908-1917. Poinçon d’orfèvre : CB pour Carl Blank.
H. 8,5 x L. 5,3 cm (avec porte-ruban). Poids brut : 45,8 g.

Plaque de poitrine Or 56 zolotniks (583 millièmes) et base du sertissage en vermeil 84 zolotniks (875 millièmes). En forme d’étoile à huit branches dont
certaines amovibles pour s’adapter à la poitrine de son récipiendaire. Centre émaillé blanc recouvert du monogramme SA de Saint-Alexandre
en or serti de roses diamantées. Il est entouré d’un premier pavage
de diamants et plus largement de la devise de l’Ordre : “ЗА ТРУДЫ И
ОТЕЧЕСТЕВО” (“Pour le Travail et la Patrie“) sertie de roses diamantées sur
fond émaillé rouge translucide guilloché de traits horizontaux, puis d’un
second pavage de diamants. L’ensemble est surmonté de la couronne
impériale russe, également sertie de diamants. Épingle à bascule classique au revers. Chacune des huit grandes pointes comporte un petit anneau pour éventuellement fixer la plaque à l’uniforme. Bon état de conservation, deux des huit grandes pointes ont leur extrémité tordue. Sans poinçon, numéro de commande gravé à la main sur le revers de l’épingle : “107”.
Diamètre : 8,7 cm. Poids brut : 125,8 g.

200 000/300 000 €

k

LOT 191 – Vassily Petrovich KOKHIUS (? -1873).
Diplôme remis par le tsar Nicolas Ier à Vassily Petrovich Kokhious
pour son nouveau grade de lieutenant général, grâce à ses faits
militaires du 20 novembre 1848, signé par le quartier général de
la Marine, M. Menchikov (?) et signé de la main de Nicolas Ier.
Pliures, en l’état.
H. 40,5 x L. 51 cm.

Historique
Vassily Petrovich Kokhius était un général de la marine et membre de la Cour suprême de la marine. Le 20 janvier 1821, il est promu major avec et est transféré au 2e régiment de la Marine. À partir du 15 avril 1856, il est membre de l’Auditorium général de la Marine et il reçoit le grade de lieutenant général de Marine et fut nommé membre du tribunal naval en chef.
Pour sa brillante carrière au sein de la Marine Impériale il est décoré de l’Ordre de Saint-Georges en 1834 et de l’Ordre de Saint-Alexandre-Nevski en 1866.

300/500 €

k

LOT 193 – Ensemble de l’ordre de Saint-Stanislas de 1ère classe.
La croix en or 56 zolotniks (583 millièmes), les branches émaillées rouge translucide, le centre en or émaillé et la plaque en vermeil 84 zolotniks (875 millièmes) à décor émaillé. Avec son grand cordon. Dans son écrin d’origine de la Maison Petrov à Saint-Pétersbourg en maroquin rouge doré aux fers des armes impériales, intérieur en soie et velours beige. Orfèvre : Vera Dietwald (1910- 1917) pour la Maison Edouard. Saint-Pétersbourg, 1908-1917.
L. 6,3 cm (croix) et L. 9 cm (plaque). Poids brut : 28,0 g (croix) et 74,0 g (plaque).

4 000/6 000 €

k

LOT 196 Jeton de la Société Automobile de la Russie impériale.
Jeton en forme de bouclier, en métal émaillé bleu appliqué de l’aigle impériale orné au centre des armoiries de la ville de Moscou et surmontant un médaillon émaillé blanc avec les initiales “IRAO” (initiales de la société).
Russie, début du XXe siècle.
H. 3,5 x L. 2,5 cm.

100/150 €

k

LOT 197Rare insigne en bronze du 23e régiment d’infanterie
Nizovsky, du feld-maréchal prince Saltykov. Orné au centre des monogrammes superposés en or de l’impératrice Catherine II et de l’empereur Nicolas II contre émail blanc, flanqué de branches de laurier, surmonté d’une couronne et surmontant un ruban plié avec l’inscription
cyrillique “100/23rd Niz”, avec sa molette à vis marquée avec insigne de maître et poinçonné d’ancres croisées. Dans son écrin d’origine imprimée avec l’insigne du fabricant BOK à Pétrograd. Fabrication K.I. Bok, Petrograd, 1914-1917. L. 4,5 cm.

400/600 €

k

LOT 199 – Important ensemble de décorations d’un officier non-chrétien de l’Armée impériale comprenant :
– une croix de chevalier de l’ordre de Saint Georges de 4e classe à titre civil
pour non-chrétien en or 56 zolotniks (583 millièmes), avec son ruban (usures). Saint-Pétersbourg, 1899-1903.
– une plaque de chevalier de l’Ordre de l’Aigle Blanc à titre civil pour
non-chrétien en métal émaillé.
– une barrette de 8 décorations avec leur ruban, comprenant de gauche à
droite :
– une croix de de l’ordre de Sainte Anne, de 3e classe à titre-civil pour
non-chrétien, en or 56 zolotniks (583 millièmes) et émail.
– une croix de l’ordre de Saint Stanislas de 3e classe à titre civil pour
non-chrétien, en or 56 zolotniks (583 millièmes) et émail. Maison Edouard.
– une médaille en mémoire de la guerre russo-japonaise 1904-1905, en bronze.
– une médaille en mémoire de la bataille de Poltava (1709-1909), à l’effigie du tsar Pierre Le Grand, en bronze.
– une médaille en mémoire de la Bataille de Borodino (1812-1912), à l’effigie du tsar Alexandre Ier, en bronze.
– une médaille en mémoire du Tricentenaire de la dynastie des Romanov (1613- 1913), en bronze doré.
– une médaille “Pour les travaux sur l’excellente exécution de la mobilisation générale”, 1914, en bronze.
– une médaille de l’ordre de Boukhara (1881-1917) en métal émaillé.
L. 24,5 cm (barrette) ; L. 3,5 cm (St Georges) ; L. 8,5 cm (plaque).
Poids brut total : 203,0 g.

8 000/10 000 €

k

BRONZES ET SCULPTURES 

LOT 201Porte montre en bronze doré figurant un amour assis supportant un réceptacle circulaire pour montre à gousset. Reposant sur une base
rectangulaire en placage de malachite. Quelques éclats. Russie, XIXe siècle.
H. 18 x L. 12 cm.

200/300 €

k

LOT 206 – B.M. MIKÉCHINE (1873-1937). Pierre le Grand (1909)
Bronze à patine brune figurant le tsar Pierre le Grand, signée et datée sur la terrasse. H. 55 cm.

Historique
B. Mikéchine., un sculpteur-amateur, est le fils de Mikhaïl Mikéchine, célèbre sculpteur russe, membre de l’Académie Impériale des Beaux-Arts, ayant réalisé de nombreux monuments historiques, dont la célèbre
statue de Catherine II à Saint-Pétersbourg sur la place d’Ostrovsky.

7 000/10 000 €

k

LOT 208 – Elena Alexandrovna YANSON-MANIZER (1890-1911).
Galina Ulanova dans le rôle d’Odette dans le “Lac des cygnes” de
Tchaïkovski (1963). Bronze à patine brune, signée et datée sur la terrasse et annotée en russe “Monument sculpture 1963”. H. 50 cm.

4 000/6 000 €

k

PORCELAINES

LOT 211Lot de 4 oeufs de Pâques en porcelaine polychrome et or à décor de fleurs et d’un semis de pastilles. Légères usures. Russie, vers 1900.
H. 4,5 à 6,5 cm.

400/600 €

k

LOT 213Bougeoir en porcelaine polychrome à décor de fleurs sur fonds blanc et bleu, monté en bronze doré de style néo-gothique. Attribué à la manufacture de porcelaine Popov, Moscou, époque Alexandre II (1855-1881). Sans marque apparente.
H. 23 cm.

300/500 €

k

215

LOT 215 – LE SERVICE DU YACHT DE L’IMPÉRATRICE CATHERINE II
Assiette en porcelaine polychrome et or du « Yacht Service », le bassin orné au centre de l’aigle impériale tenant entre ses serres le drapeau de la marine marchande russe et une couronne de laurier dans un cartouche à fond bleu et violet, la chute à décor de guirlandes, le marli orné d’une frise de médaillons, de cartouches et de rinceaux dorés. Quelques usures à la peinture et à l’or, une restauration ancienne. Manufacture impériale de porcelaine, Saint-Pétersbourg, époque de Catherine II, vers 1784-1787. Marque en bleu au chiffre « EII » de la Grande Catherine sous couverte.
D. 24 cm

Historique
Le service du Yacht fut commandé pour marquer le voyage de l’impératrice Catherine II en Crimée au printemps 1787. Les compositions de son décor glorifiaient la Russie en tant que puissance maritime importante. Les objets furent ornés de symboles de la prospérité de la flotte russe : un aigle bicéphale tenant une couronne de laurier et un drapeau avec deux ancres croisées dans ses serres. Le service a été conçu pour 60 convives, soit le nombre de personnes dans l’équipage du Yacht de l’Impératrice. Ce premier service marin, fut l’inspiration pour d’autres services destinés aux salles à manger des yachts impériaux pendant le XIXe et jusqu’au début du XXe siècle, créés par la Manufacture impériale de Porcelaine pétersbourgeoise.

2 000/3 000 €

k

LOT 217 – Assiette en porcelaine polychrome et or, le bassin à décor d’une scène figurant des officiers et des soldats du 5ème corps d’infanterie de la 14ème brigade d’artillerie de campagne, le marli à fond vert orné de trophées militaires et d’aigles impériales en or bruni à l’effet. Le revers légendé en russe : “5e corps d’infanterie / 14e brigade d’artillerie de campagne / Feuerwerker de la batterie N°3 / Batteur de la batterie légère N°3 / Soldat de la batterie légère N°4 / Bombardier de la batterie légère N°5 /Chef de la batterie de réserve N°2.
Manufacture impériale de porcelaine, Saint-Pétersbourg, 1840. Marque au chiffre du tsar Nicolas Ier en bleu sous couverte, date de 1840.
Marque du peintre : S. Daladugine. D. 23,5 cm.

12 000/15 000 €

k

LOT 218 –  Assiette d’entrée en porcelaine rouge et or du service Gourievsky, le bassin à décor de rinceaux en forme de soleil, le marli à fond rouge décoré d’une frise de palmettes en or bordé de filets or. Bon état,
légère usure de l’or. Manufacture impériale de porcelaine, Saint-
Pétersbourg, 1890. Marque au tampon vert au chiffre du tsar Alexandre
III, et marque du doreur « 62 ». D. 25 cm.

Historique
Fabriqué à l’origine par la Manufacture impériale de Porcelaine à Saint-Pétersbourg entre 1809 et 1816, le service “Gourievsky” est un des exemples les plus impressionnants du style Empire dans la production de porcelaine russe. Ce service prend le nom de “Gourievsky” dès 1824, et tire son origine du comte Dmitri Gouriev, alors responsable de la production de la Manufacture impériale. La couleur caractéristique du rouge à motifs dorés est un élément unique qui rend ce service parfaitement reconnaissable.
Commandé par Alexandre Ier et créé sous la direction du célèbre sculpteur et le professeur adjoint de l’Académie des Arts, Stepan Pimenov, le service
fut destiné aux réceptions cérémoniales d’abord au Palais d’Hiver, et à partir de 1848, au Palais de Peterhof. Appelé à l’origine « Le Service Russe », il fut décoré avec des vues de Saint-Pétersbourg et de ses environs, des scènes de genre, ses costumes et les épisodes de la vie du peuple russe pour les assiettes à dessert. Sa production s’est poursuivie sous les règnes successifs des différents tsars tout au long du XIXe siècle et jusqu’à la Révolution.

400/600 €

k

LOT 220Assiette en porcelaine polychrome et or à bords contournés, le bassin à décor d’un paysage lacustre dans les montagnes animé d’un chasseurs et de ses chiens, le marli à fond rose rehaussé d’une frise de fleurs et de rinceaux en or en relief. Légers manques à la peinture et à l’or.
Manufacture impériale de porcelaine, Saint-Pétersbourg, époque Nicolas
Ier (1825-1855). Marque du chiffre du tsar en bleu sous couverte. D. 24,5 cm.

1 000/1 500 €

k

LOT 222 – SERVICE DU KREMLIN Paire d’assiettes en porcelaine polychrome et or du service originel du Kremlin, ornées au centre de l’aigle impériale de Russie selon le style ancien sur fond vert, dans un entourage de roses stylisées et de feuillages, le marli à décor d’une frise de rinceaux et de fleurs sur fond or. Légères usures de l’or.
Manufacture impériale de porcelaine, Saint-Pétersbourg, époque
Nicolas Ier (1825-1855). Marque au chiffre du tsar en bleu sous couverte.
Numéros d’inventaire en rouge (du Palais d’Hiver?). D. 22 cm.

Historique
Commandé par le tsar Nicolas Ier pour sa résidence moscovite, le service
du Kremlin fut créé entre 1837 et 1838. Le projet du décor fut élaboré par
l’académicien Feodor Grigorievich Solntsev, un grand connaisseurs des
arts populaires et décoratifs de l’ancienne Russie, peintre et l’auteur d’un
célèbre ouvrage « Antiquités de la terre Russe ». Nicolas Ier exigea que le
service reflète le style russo-byzantin du Grand Palais de Kremlin. Solntsev
s’inspira des antiquités conservées dans le Palais des Armures du Kremlin,
notamment du service de toilette de Natalia Narychkina, mère de Pierre
le Grand. Ainsi naquit l’idée de l’épaisse dorure qui recouvre la
quasi-totalité de la surface de la porcelaine et sert de fond pour le décor.

3 000/5 000 €

k

LOT 225 – Lot en porcelaine polychrome comprenant 5 assiettes, un plat et une saucière avec deux plateaux à décor de feuilles de vignes. Quelques éclats. Manufacture des Frères Kornilov, Saint-Pétersbourg, fin du XIXe siècle. Marques au tampon bleu.
D. 24,5 cm (assiettes) ; D. 32 cm (plat) ; H. 13 cm (saucière).

200/300 €

k

LOT 230Plat au poisson par Alexandra SHCHEKATIKHINA-POTOTSKAYA
(1892-1967). Beau plat circulaire en porcelaine polychrome figurant un grand poisson sur le point d’avaler six poissons plus petits, signé en bas à gauche à l’or « Tcheko-Potaska ».
Manufacture de porcelaine de Limoges, vers 1920-1930 (circa 1928).
Marque au tampon noir et initiales à la main “T-P”. D. 28,7 cm.

Historique
Alexandra Shchekatikhina-Pototskaya est une artiste russe, illustratrice,
créatrice de costumes de théâtre et de peinture sur porcelaine. Fille d’un peintre d’icônes, élève de Nicholas Roerich et femme d’Ivan Bilibin,
Alexandra Shchekatikhina-Pototskaya a naturellement développé un goût prononcé pour le folklore. Les motifs populaires dominent le début de sa production artistique quand elle entre à la Manufacture de Porcelaine de Leningrad en 1918 sous la direction de Sergei Chekhonin.
En 1923 Alexandra Shchekatikhina-Pototskaya et Ivan Bilibin émigrent
d’abord en Egypte et ensuite à Paris, où elle continue de travailler pour les manufactures de porcelaine françaises.
Cet exil initie un changement dans les thématiques et dans le style de ses œuvres. Elle se tourne vers la faune et le monde naturel, les animaux et les poissons deviennent alors ses sujets préférés. Les porcelaines de sa période parisienne sont marquées par des contours et des coups de pinceau plus graphiques avec un aplatissement des volumes et une gamme chromatique plus réduite. Mais le décor domine toujours l’objet en recouvrant toute la surface : l’élément caractéristique des porcelaines de Pototskaya.
Notre plat est un exemple extrêmement rare de la production parisienne de
cette formidable artiste dont très peu d’exemples sont connus à ce jour.

4 000/6 000 €

k

souvenirs historiques

LOT 234 – Armes Romanov. Drapeau en tissu polychrome figurant les armoiries de la Russie impériale. Usures. Russie, vers 1900.
H. 135,5 x L. 97,5

200/300 €

k

LOT 237 – Couronnement de Nicolas II. Paire de timbales commémoratives en émail sur cuivre à décor polychrome du chiffre du couple impérial sur une face surmontant la date de 1896, et sur l’autre de l’aigle impériale de Russie, bordée de filets or. Légères usures. Travail russe circa 1896.
H. 10,3 x D. 9,5 cm.

300/500 €

k

LOT 238 – L’empereur Nicolas II de Russie et de la tsarine Alexandra Feodorovna. Paire de gravures rehaussées figurant le couple impérial en tenue de sacre. Encadrées. Époque Nicolas II. H. 30 x L. 25,5 cm.

400/600 €

k

240

LOT 240 – Louis-Simon BOIZOT (1743-1809), d’après. Portrait de Maria Feodorovna, impératrice de Russie (1759-1828).
Important buste en terre cuite, reposant sur un socle en marbre, représentant l’épouse du tsar Paul Ier, née Sophie-Dorothée de Wurtemberg, portant le grand ruban et la plaque de l’Ordre de Saint-André. Accidents. XIXe siècle. H. 73 x L. 40 cm.

4 000/6 000 €

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LOT 243Généalogie des Czars de Moscovie ou empereurs de la Grande Russie avec le blason de leurs armes et de leurs États. Arbre généalogique légendé en français, extrait de l’Atlas Historique d’Henri Abraham Chatelain (1684-1743), numérotée 33 et portant un tampon en
haut à droite. Encadré. H. 39 x L. 47 cm (à vue).

500/800 €

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ART POPULAIRE

LOT 245Boîte rectangulaire en bois recouverte de papier mâché laqué polychrome figurant une troïka au galop. Quelques chocs.
Manufacture Loukoutine, époque impériale. H. 4 x L. 12,5 x P. 7,5 cm.

50/80 €

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LOT 249Traîneau d’enfant en bois peint polychrome à décor de branches
d’airelles et motifs géométriques, les garnitures en fer. Quelques accidents et manques. Russie, province d’Arkhangelsk, fin du XIXe siècle.
H. 29,5 x L. 64,6 x P. 26,5 cm.

200/300 €

k


LOT 251Traîneau d’enfant en bois peint polychrome à décor de
branches d’airelles, de frises de feuillages et de motifs géométriques, les garnitures en fer. Quelques accidents et manques. Russie, province d’Arkhangelsk, fin du XIXe siècle.
H. 28,9 x L. 76 x P. 28,3 cm.

300/500 €


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LOT 263 – Coffre de mariage rectangulaire en bois peint polychrome à décor d’un arbre, de fleurs et motifs géométriques sur fond vert et rose, s’ouvrant à charnière et avec poignées latérales en fer. Quelques accidents et manques. Russie, province d’Arkhangelsk, XXe siècle.
H. 53 x L. 107,5 x P. 57 cm.

600/800 €

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LOT 264 – Coffre de mariage rectangulaire en bois peint polychrome à
décor d’un semis quadrillé de fleurs sur fond orange, s’ouvrant à charnière. Quelques accidents et manques. Russie, province d’Arkhangelsk, début du XIXe siècle.
H. 38 x L. 75,5 x P. 49 cm.

400/600 €

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LOT 270Douga en bois peint polychrome à décor de fleurs, de lions et motifs géométriques, avec son anneau d’attache. Quelques accidents et manques. Russie, province d’Arkhangelsk, fin du XIXe siècle.
H. 68 x L. 116 cm.

200/300 €

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LOT 275Suite de 6 puzzles en bois d’après les oeuvres originales de Boris ZVORYKIN (1872-1942) figurant les contes de Charles Perrault notamment “La belle au bois dormant”, “Le chat botté” ou encore “Barbe bleue”. Encadrés. Fabrication Jouets Vera Paris, 1937-1938.
H. 21 x L. 21 cm.

Historique
En 1937, l’éditeur Vera commande à Boris Zvorykin six dessins à la gouache,
exclusivement destinés à l’illustration de puzzle en bois sur le thème des contes de Perrault. Cette série de puzzle a uniquement été éditée entre 1937 et 1938 et les dessins originaux ont été vendus chez Artcurial en 2019.

300/500 €

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LIVRES

LOT 279Comte Léon Tolstoï (1828-1910). Anna Karenine [en russe]. Moscou, Typographie “T. Ris”, Dom Medintsevoi, édition originale de 1878, première édition complète en 3 volumes au format in-8. 367, 493 et 413 pages chaque. Reliure de l’époque en demimaroquin, dos à nerfs. Coins et bords usés, rousseurs.

4 000/6 000 €

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LOT 181Prince Félix Youssoupoff (1887-1967). Avant l’exil 1887-1919. Plon, Paris, 1952. Avec envoi et signature autographe de l’auteur au baron Mallet : “Au Baron Mallet en souvenir de notre rencontre. Prince Youssoupoff.
Paris 1952″. Édition originale, format in-8, 310 p. et illustrations.
Légères pliures.

400/600 €

LOT 282 – Prince Félix Youssoupoff (1887-1967). En exil. Plon, Paris, 1954.
Avec envoi et signature autographe de l’auteur à Madame Maurice
PICHOT : “À Madame Maurice Pichot avec la sympathie de l’auteur.
Prince Youssoupoff. Paris 1954“. Édition originale, format in-8, 243 p.
et 30 ill. hors texte. Petites déchirures en bordure.

400/600 €

TOUT le CATALOGUE : CLIQUEZ

Hôtel DrouotSalle 11
9, rue Drouot 75009 Paris

Métro: Richelieu-Drouot (lignes 8 et 9), Le Peletier (ligne 7)
En bus : lignes 20, 39, 42, 48, 67, 74 et 85
Parking public (24h/24h) : 12, rue Chauchat – 75009 Paris

MILLON Drouot
19, rue de la Grange Batelière 75009 PARIS
Tél : +33 (0)1 47 27 95 34
Fax : +33 (0)1 48 00 98 58
Courriel : russia@millon.com

Pour la 10ème édition du Théâtre de Marseille

œuvres de compositeurs russes

Samedi 4 et dimanche 5 décembre 2021 de 11h à 19h

interprétes tels le

KEDROFF  BALALAÏKA  TRIO

Samedi 4 décembre  et dimanche 5 décembre 2021

Hall du Théâtre Mini concert gratuit à 12h 30

Dimanche 5 décembre à 17h30

Cette 10e édition sera russe avec les oeuvres de compositeurs d’exception du XIXe et XXe siècle, Moussorgski, Tchaikovsky, Rachmaninov, Prokofiev, Chostakovitch, Schedrine et la compositrice Sofia Gubaidulina interprétées par de magnifiques artistes, les pianistes, Andreï Korobeinikov, Plamena Mangova, Philippe Giuliano, Yun-Ho Che, la soprano Irina Kyshliaruk, les violonistes Dmitri Makhtin, Thomas Lefort, le violoncelliste Ivan Karina et aussi un hommage au grand folklore russe avec le Kedroff Trio Balalaïka.

Kedroff Balalaïka Trio musique traditionnelle russe,  comprend eux balalaïkas primas (la version soprano de ce petit instrument à trois cordes) et une guitare pour retraverser, avec virtuosité, le grand folklore russe, tantôt à des vitesses vertigineuses, tantôt en étirant avec emphase les longs sanglots de l’âme slave. Nicolas Kedroff balalaïka – Tatiana Derevitzki balalaika – Oleg Ponomarenko guitare.

Nicolas Kedroff Trois cordes sur une balalaïka ne valent pas moins que six sur une guitare. Cela est d’autant plus vrai lorsqu’on a le privilège d’écouter Nicolas KEDROFF, ce virtuose attitré, lauréat du Concours de la Coupe du Nord (Russie). Grâce à son instrument (une Nalimov de 1904), ce joueur de balalaïka issu d’une famille de longue tradition, nous propose un florilège de compositions tirées du répertoire pluriséculaire de cet instrument, qu’incarne, plus que tout autre, la quintessence de l’imaginaire musical russe.

Tatiana Derevitsky, également issue d’une famille de musiciens, joue de la guitare depuis l’âge de 10 ans et s’est passionnée pour la balalaïka à ses 15 ans. Elle a d’abord étudié avec  Nicolas Kedroff puis a poursuivi son enseignement à l’école nationale de musique de Moscou, le prestigieux conservatoire Gnessine avec Valéry Zajigin.

 Oleg Ponomarenko, né en France dans une famille issue de l’émigration russe. Il s’est très tôt intéressé à la guitare et au chant russe. Il a été le premier à faire connaître en France les chansons les plus connues en Russie : Les Millions de Roses, Krokodi… et a accompagné de nombreux ensembles en tant que guitariste et chanteur.

Programme complet de ces deux jours de Musique Russe :



La Criée
30 quai de Rive Neuve
13007 Marseille

TARIFS : 6 concerts à 13€,  pass 4 concerts 30€

le restaurant Les Grandes Tables de La Criée vous accueille toute la journée renseignements / réservations du mardi au samedi de 12h à 18h par téléphone 04 91 54 70 54 au guichet ou en ligne sur ww.theatre-lacriee.com 

L’Art du Cinéma Russe

” Gogol Vyï “

d’ Egor Baranov

Dimanche 5 décembre 2021 à 16 h

Théâtre Alexandre III, Cannes

Projection organisée par l’association “LES SAISONS RUSSES” et soutenue par TV3 Channel, l’association franco-russe Perspectives et Cinématique In Cinéma. Dans le cadre du programme “Art du Cinéma Russe”.

Suite au premier de la série Gogol après “Le commencement” (2017), présenté ici le 14 novembre,  voici le second film ” Viy ” (2018).

Réalisation: Egor Baranov
Avec : Aleksandr Petrov, Evgueni Stytchkine, Taïssia Vilkova.
Genres : aventure, détective, horreur
Nationalité : russe
Version : VOSTF (version originale sous-titres français) Age: +12

Nicolas Gogol, un clerc de Saint Pétersbourg, provoque le sombre et mystérieux Cavalier qui s’en prend avec cruauté aux jeunes filles des environs du village de Dikanka. Ayant réuni une équipe constituée d’un policier du coin, d’un docteur ivrogne, d’un forgeron superstitieux et d’un philosophe exorciste errant, Gogol essaie d’attirer le scélérat dans un piège mais sur son chemin se dresse une incarnation du diable, Vyï, dont le regard peut aspirer l’âme d’un mortel. Stupéfait Gogol découvre qu’il est relié aux forces de l’au-delà pas seulement par des apparitions mystérieuses.

Port du masque  et  passe sanitaire obligatoire

   Inscription gratuite, mais obligatoire !

Théâtre Alexandre III
19 boulevard Alexandre III
06400 Cannes

Renseignements :  07 81 99 91 81
Billets gratuitement en ligne : CLIQUEZ

Le Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe

et l’Association  « LES AMIS DE LÉON TOLSTOÏ »

Présentent :

« SOFIA TOLSTOÏ,   Ma VIE dans l’ART »

Mardi 23 novembre 2021 à 19h30

Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe , 75007, Paris

« SOFIA TOLSTOÏ,   Ma VIE dans l’ART »,

D’après les mémoires «  Ma Vie » de Sofia Andreïevna Tolstoï, Editions Les Syrtes, traduction Luba Jurgenson,  adaptation Anne Lefol, scénographie Anne Lefol et Aloysia Delahaut, photos Dimitri Tolstoï.


Sophie Andréïevna Behrs, comtesse Léon Tolstoï (Софья Андреевна Толстая, урожденная Берс), née le 22 août 1844 à Moscou, décédée à Iasnaïa Poliana  le 4 novembre 1919 était l’épouse de Léon Tolstoï, une mère et une artiste. Elle est connue sous la forme francisée de son nom Sophie (ou Sofia selon les traductions) Tolstoï.
Alors que Michel Aucouturier était encore, en 2017, le Secrétaire Général de l’Association des « Amis de Léon Tolstoï », il accepta l’idée de célébrer en 2019 la mémoire de Sofia Andreïevna sur le thème de la Musique si chère à notre héroïne et confia cette tâche à Anne Lefol.

Cette soirée honore cette femme cultivée, active, aux dons multiples. Elle aimait particulièrement les plaisirs simples de la musique, du jardinage, et surtout de la photographie. Elle a laissé des milliers de clichés. Elle était aussi Mémorialiste. Grande admiratrice de son mari, Léon Tolstoï, Sofia Andreïevna fut une collaboratrice exceptionnelle. Mais aussi une pianiste accomplie qui se mettra sur le tard, à la peinture et à la photographie.
Amoureuse des Arts, de la Nature, de son mari et de ses 13 enfants, elle confie sa vie riche en évènements, à son Journal et à ses Mémoires. Près de 2000 pages.

Avec les comédiennes :

Anne LEFOL,

Aloysia DELAHAUT

Et la voix de Marta ALBERTINI, arrière petite fille de Léon Tolstoï.

Marta Albertini sur les genoux de sa grand-mère Tatiana Soukhotina fille de Léon Tolstoî, en 1948.

“Sofia vient de passer la majeure partie de sa vie au côté de l’auteur de Guerre et Paix, l’illustre romancier et maître à penser russe. Elle décide alors d’entreprendre le récit de sa vie, en cherchant à se réapproprier cette part d’elle-même qui s’est consumée au contact du grand homme. Le besoin de Sofia Tolstoï de se confier à elle-même était fondamental. Mais, loin de suivre un récit linéaire, le lecteur est plongé dans les contradictions de cette femme de talent. Et qu’on découvre rongée parfois par l’orgueil et la jalousie.”

ENTRÉE LIBRE

Centre Spirituel et Culturel orthodoxe russe

1, quai Branly, 75007, Paris

RÉSERVATION OBLIGATOIRE : cscor@ambrussie.fr

Métro : Alma Marceau,  RER : Pont de l’Alma

Rappellons que le port de masque est obligatoire et la distanciation sociale doit être respectée tout au long de l’évènement

29ème Festival du Cinéma Russe
du mardi 23 au dimanche 28 novembre 2021

Aprés cette période curieuse de la pandémie, revoici enfin ce Festival tant attendu.

La particularité du Festival du cinéma russe à Honfleur par rapport aux
semaines du cinéma russe, organisées un peu partout en France, est qu’il
fonctionne comme un festival. Les films en compétition sont choisis par un comité de sélection et sont présentés à un jury professionnel composé de cinéastes et de personnalités françaises. Les réunions du jury sont fermées à la direction du Festival qui ne participe pas aux délibérations. Le Prix du public est décerné après le dépouillement des votes des spectateurs à la sortie des salles par le personnel des cinémas ; la direction du Festival connaîtra le gagnant par téléphone deux heures avant la cérémonie de clôture.
Une autre particularité du Festival est la présence d’une nombreuse délégation de cinéastes russes – dans les années “pré-covid” Honfleur accueillait en moyenne 20 à 25 représentants des films.

Parallèlement aux projections sont organisées diverses animations : stand
de livres et de DVD, signatures, rencontres d’étudiants et lycéens avec des
réalisateurs ou des acteurs, tables rondes thématiques.

Le Jury visionne 8 films sur 4 jours, et attribue les prix suivants :
– Grand Prix de Honfleur-Calvados Père Magloire, dotation 3.000 euros par Calvados Père Magloire
– Prix François-Chalais du Meilleur Scénario,
– Prix de la Meilleure actrice,
– Prix du Meilleur acteur,
Aussi seront attribues :
– Le Prix du meilleur Premier film, dotation de 3.000 euros par la Région Normandie.
Le Prix du Public décerné par le vote des spectateurs.
– Le Prix du meilleur film documentaire décerné par le vote des spectateurs.

Présidente du Jury / Президент жюри

Marthe KELLER, actrice, metteur en scène

Membres du Jury / Другие члены жюри

Laurent DAILLAND, Directeur de la photographie

Elisabeth TAVERNIER, Chef costumière

Gildas LE GAC, Grand reporter pour Ciné+ (groupe Canal+)

Marion VERNOUX, réalisatrice, scénariste


CINÉ-CONCERT

LA MAISON DE LA RUE TROUBNAÏA,

 Дом на Трубной,

Réalisateur : Boris Barnet (URSS, 1928, 65 mn)
avec Dimitri Artemenko (violons acoustique et électrique) et Vadim Sher (piano et orgue Farfisa), film muet .

Paracha, jeune paysanne, arrive à Moscou, dans un immeuble de la rue Troubnaïa. Dans l’escalier se croisent ouvriers, employés et hommes de la NEP. Elle est embauchée par le coiffeur Golikov qui l’exploite sans relâche. L’adhésion de Parania au syndicat change la donne et sème la panique dans tout l’immeuble… Boris Barnet a fait de cette commande de propagande en faveur des élections au Soviet de la ville de Moscou une véritable comédie burlesque…

PROGRAMME 2021

FILM D’OUVERTURE

À RESIDENCE

Réalisateur : Alexey Guerman jr. 106 min

 Cette comédie acide sur un contestataire russe assigné à résidence paraît renvoyer dos à dos tous ses personnages dans la médiocrité. Juste, mais pas simple pour faciliter l’attachement à eux.

Assigné à résidence chez lui dans une maison de la campagne russe grise, en attendant son procès, David s’active et lutte, peut-être contre des moulins à vent. Il a accusé avec virulence le maire de sa ville d’avoir volé de l’argent public. Et s’est retrouvé ensuite lui-même accusé d’avoir utilisé une somme donnée par l’État pour l’organisation d’un congrès pour lui-même. Sa femme aussi est accusée : mais de toute façon, elle l’a laissé tomber. Et son nouveau compagnon n’est autre qu’un entrepreneur qui a soufflé à David l’idée d’accuser publiquement le maire de vol… alors que la moitié des contrats remportés par son entreprise viennent de ladite mairie.

COMPÉTITION

“LES POINGS DESSERRES” de Kira Kovalenko, 96 min (deuxième film)
“SUR DES FRONTIÈRES LOINTAINES” de Maxim Dashkin 90 min
“BAHUT” d’Anna Sayannaya 95 min (premier film)
“DIS-LUI” d’Alexandre Molotchnikov 98 min
“L’INTERVENTION” de Xenia Zueva 123 min
“FAUT CREVER POUR QUE VOUS VENIEZ” de Armen Akopian et Dmitri Tarkhov 96 min (premier film)
“”VLADIVOSTOK” d’Anton Bormatov 97 min
“LE SPLEEN” d’Alexei Kamynin 100 min

PROJECTION SPÉCIALE (Les succès du box office russe)

“GOSSE DE RICHE” de Klim Shipenko 109 min
“SILVERLAND : LA CITÉ DE GLACE” de Mikhail Lokshin 130 min (premier film)
“PLUS PROFOND !” de Mikhail Segal 109 min
“PALMA” de Alexandre Domogarov jr. 110 min

PROJECTION SPÉCIALE

Avec le soutien de Calvados Père Magloire
“LA JETÉE EN CARTON” de Kirill Kotelnikov 91 min

“PANORAMA” : À la recherche du bonheur

“DOCTEUR LIZA” d’Oxana Karas 120 min
“UNE RESPIRATION” d’Elena Khazanova 100 min
“HAPPY-END” d’Evgueni Sheliakin 90 min
“HISTOIRES TRÉS FÉMININES” de Natasha Merkoulova, Lika Yatkovskaya, Anna Saroukhanova, Oxana Mikheyeva, Anton Bildjo 100 min
“L’AMOUR SANS MESURE” de Maria Shulgina 91 min (premier film)
“QUE VEUT SLAVA?” d’Oxana Bychkova 100 min

AVANT-PREMIÈRE

“LA FIÈVRE DE PETROV” de Kirill Serebrennikov 145 min, présenté
par Joël Chapron
“FILM EVENEMENT” : Les 80 ans du blocus de Leningrad
“LE JOURNAL DU BLOCUS” d’Andrei Zaitsev 118 min

RÉTROSPECTIVE MOSFILM
Centenaire de Serguei Bodartchouk

“LE DESTIN D’UN HOMME” (1959) de Serguei Bondartchouk 103 min
“LES RÊVES” (1993) de Karen Schakhnazarov 78 min
“SOIR D’HIVER À GAGRY” (1985) de Karen Schaknazarov 88 min
“LA FORMULE DE L’AMOUR” (1984) de Mark Zakharov 90 min

DESSINS ANIMÉS POUR LES PLUS JEUNES

“BON VOYAGE DIMITRI !” 55 min (Le Vélo de l’éléphant, Flocon de neige et Dimitri à Ubuyu)
“EN ATTENDANT LA NEIGE” 47 min (Le tigre sans rayures, Le refuge de l’écureuil, Ticket gagnant, Première neige, Un lynx dans la ville)

DOCUMENTAIRES

Programme préparé en coopération avec le studio Cinedoc.
“L’EAU. TEMPS DE SOIF”, d’Evgeny Bezborodov 39 min
“L’ÉCOLE DE LA SÉDUCTION”, d’Alina Roudnitskaya 95 min
“IMMORTAL”, de Ksenia OKHAPKINA 60 min
“LES MURS”, de Mikhail Elkin 44 min
“NOTRE AFRIQUE”, d’Aleksandr Markov 45 min
“LA RUSSIE VUE DU CIEL”, de Freddie Röckenhaus et Petra Höfer 90 min

Le Studio CINEDOC a été fondé en 2012 à Saint-Pétersbourg par Anastasia
Lobanova et Fedor Bakulin. Depuis 5 ans Anastasia et Fedor sont responsables de la sélection du programme documentaire. Tous les ans ils préparent pour Honfleur les programmes des meilleurs films documentaires de l’année. Certains de ces films ont déjà été primés partout dans le monde. Au Festival de Honfleur, chaque année, le meilleur documentaire reçoit le prix du Public. Les spectateurs de
Honfleur élisent chaque année le meilleur documentaire.

HORAIRES des SCÉANCES

LES LIEUX DU FESTIVAL


Les projections de longs-métrages ont lieu au Cinéma Henri-Jeanson et au Grand Grenier à Sel.

Cinéma Henri Janson : 27 Cours des Fossés, 14600 Honfleur


Les documentaires à l’auditorium de la Médiathèque.
Rencontres et tables rondes se déroulent dans la salle de la Communauté de Communes.

Auditorium de la Médithèque : Place de la Porte de Rouen, 14600 Honfleur

Le petit Grenier à Sel, où se trouve l’Accueil du Festival, abrite également
l’annexe du restaurant L’Alcyone, des stands dont celui de la librairie du
Globe, des expositions et un point presse.

Grenier à Sel d’Honfleur : 9B Rue de la ville, 14600 Honfleur


Réservez vos badges dès maintenant !


Par mail : cinerusse.honfleur@orange.fr
Par téléphone : + 33 2 31 89 25 59

Tarifs : badge de 35 euros donnant accès à toutes les projections.
Gratuité aux moins de 15 ans et aux groupes scolaires et étudiants.

10-ème anniversaire
“Soirées du cinéma russe de Bordeaux”

du jeudi 9 au mardi 14 décembre 2021

“Théâtre Pergola”, Bordeaux.

Tous les films en version originale seront sous-titrés en français.

Le festival aura lieu du 9 au 14 Décembre 2021 sous le patronage de l’Ambassade de Russie en France , avec la participation personnelle du consul honoraire de Russie en Nouvelle-Aquitaine, M. Alexandre Miller de la Cerda. Le festival a été créé en 2009 à l’initiative de l’Université Bordeaux Montaigne et de la Ville de Bordeaux, dans le cadre de la coopération entre les villes de Bordeaux — Saint-Pétersbourg et avec le soutien de la Mairie de Bordeaux, du ministère de la Culture de la Fédération de Russie et de la Maison Russe des Sciences et de la Culture à Paris.

Le programme du festival comprend les évènements suivants:
– Concours de court-métrage des réalisateurs-débutants
«In Ciné Véritas»,
– Rétrospective du cinéma soviétique,
– Le nouveau cinéma russe:
films documentaires et d’animation,
– Le tournoi d’échecs
«Rapide Franco-Russe de Bordeaux».

Des concerts-dégustations, des spectacles, des expositions, un club pour enfants (programme éducatif «In Cinécole”

Films présentés

Vendredi 10 décembre  à 19:30

“Les cadets de Podolsk

Réalisateur : Vadim Shmelev
Scénaristes : Vadim Shmelev, Igor Ugolnikov
Studio « VoyenFilm » avec le soutien du ministère de la Culture de Russie et de la Fondation du cinéma.
Histoire-drame Durée : 136 minutes.

Réalisé en 2020, ce film, devenu un événement cinématographique en l’année du 75e anniversaire de la Grande Victoire de la guerre de 1941-1945, n’est pas moins pertinent en ce 80e anniversaire du début de la Grande Guerre patriotique.

Mardi 14 décembre à 20:15

Cinéma Grand Ecran la Teste Rue Cap Océan, 33260 La Teste-de-Buch

« Docteur Liza »

Réalisatrice : Oxana KARAS
Drame-biographie Durée : 120 minutes.

Un jour de la vie d’Elisaveta Pétrovna Glinka. Elisaveta et son mari se préparent à fêter leur trente ans de mariage. Enfants et amis proches ont été invités. Liza a bien sûr libéré sa journée pour la passer avec sa famille. Elle doit juste, auparavant, passer à la gare Paveletski où, ce jour-là, “Le Secours équitable” qu’elle a fondé, reçoit les patients. Mais cette visite sera pleine d’événements inattendus car, dans un hôpital de la banlieue de Moscou, une petite fille de cinq ans est en train de mourir faute d’antalgiques. Le père de la fillette, en dernier recours, appelle Liza. “Docteure Liza” tentera l’impossible pour la sauver…

Jeudi 9 décembre à 20:15

Cinéma Grand Ecran, Arcachon

«Spacewalker»

 
Réalisateur : Dmitrï Kiselev

Bazelev, Russie, 2017, durée 2h20 (Fiction. Aventure, biographie, histoire)

Film historique russe sur le premier voyage dans l’espace. Dans les rôles principaux : Evgueni Mironov et Constantin Khabenski.
Le cosmonaute Alekseï Léonov était le héros principal et le conseiller du film en même temps. Pour les organisateurs du cinéclub, l’arrivée de ce film dans le programme n’est pas un choix aléatoire.
L’histoire racontant les faits réels a influencé de nombreuses générations d’adolescents soviétiques du siècle dernier, qui rêvaient non seulement de devenir cosmonaute mais aussi d’être actifs, avancer, surmonter les difficultés et être leadeurs.

Dimanche 12 décembre   à 21:30

Théâtre Pergola

«Moloko»

Réalisateur : Karen Oganesian
Producteurs : Karen Oganesian, Irina Voronova, Polina Ivanova
Drame, Russie, 2021
Durée : 119 minutes.

Le personnage principal du film, Zoya, une cuisinière de cafétéria scolaire, vit à Kirovsk, dans la région de Mourmansk. Elle souffre d’infertilité, mais un jour sa vie change radicalement : elle découvre que les aurores boréales d’une beauté inhabituelle affectent soudain son corps. Du lait aux propriétés merveilleuses sort de la poitrine de la fille, avec lequel elle guérit les blessures mentales des gens.

Lundi 13 décembre à 19h

Théâtre Pergola

«De la tristesse à la joie»

Réalisateur : Edward Parry
Producteurs : Ekaterina Sarycheva, Fedor et Victor Dobronravov
Mélodrame, comédie, Russie, 2020
Durée : 1 heure 34 minutes

Au centre de l’intrigue se trouve l’histoire d’une famille Trifonov forte et amicale, toute une dynastie de travailleurs qui travaille dans une entreprise locale de formation de villes. Volodia Trifonov est le chef de famille, chef de file du travail, participant et vainqueur de concours d’usine de performances amateurs, un homme gentil avec un sens de l’humour. Tout dans la famille va bien jusqu’à ce que le plus jeune fils Pashka tombe amoureux d’une femme de l’atelier de peinture, qui est beaucoup plus âgée que lui, et même avec trois enfants … Le lieu de tournage principal était l’usine d’hélicoptères de Kazan. Également sélectionné pour le tournage de Saint-Pétersbourg et de la région de Léningrad

Samedi 11 décembre à 15h45 

Musée d’Aquitaine

«Alexandre Nevski»

Réalisateur : Sergei Eisenstein et Dmitri Vasilyev
Studio ” Mosfilm ” (Gosfilmofond) URSS, 1938
Durée : 112 minutes

En 2021 se célèbre le 800ème anniversaire de la naissance de l’homme d’État, diplomate et chef d’armée canonisé par l’Église orthodoxe russe le Prince Alexzndre Nevski.

Dans le cadre de cet événement, « Soirées du cinéma russe à Bordeaux »
présentera le film de Sergei Eisenstein « Alexandre Nevsky » 1938.

Le film retrace un événement phare de l’histoire de la Russie au xiiie siècle : l’opposition du prince Alexandre Nevski à l’invasion des chevaliers teutoniques et notamment la bataille du lac Peïpous qui mit fin à leur expansion orientale. La musique d’Alexandre Nevski a été composée pour le film par Prokofiev, le compositeur ayant travaillé de façon très étroite avec Eisenstein.

L’évenement en partenariat avec la Paroisse Orthodoxe de St. Seraphin de Sarov de Bordeaux.
Avant la projection – présentation du sujet par le Père Alexandre Brunet.

Samedi 11 décembre à 10:30

«Grand Maître»

Réalisateur : Serge Mikaelian
Studio “Lenfilm” (Gosfilmofond) URSS, 1972
Durée : 88 minutes

Le film révèle les problèmes de la carrière et de la vie personnelle d’un célèbre joueur d’échecs. Le film commence par une partie d’échecs, qui est diffusée aux téléspectateurs, dont le petit Seryozha Khlebnikov avec son père. De retour après le tournoi, le père du garçon est décédé dans un accident de voiture et le jeune joueur s’enferme dans le monde d’échecs. Devenu un jeune homme, il n’abandonne pas sa passion. Il rencontre une fille Elena, et des sentiments romantiques surgissent entre Elena et Seryozha, mais le déménagement d’Elena les sépare. Ils se rencontrent de nouveau à l’âge adulte – la traductrice Elena Andreevna Dontsova et le joueur d’échecs Sergei Aleksandrovich Khlebnikov. Plus tard, ils se marient. Elena veut « refaire » son Sergei. Mais à la fin elle voit tout le génie de son mari et attend. Le film met en vedette les grands maîtres d’échecs Mikhail Tal, Yuri Averbakh, Mark Taïmanov, Viktor Korchnoï.

Samedi 27 novembre à 20:30
Lundi 6 décembre à 8h -10h

Collège Cheverus

«La Grande Voie du Nord»

Réalisateur Leonid Kruglov
Russie, studio “Zvezda”
Historique et journalistique Durée: 75 min.

Le photographe et voyageur Leonid Kruglov s’est lancé dans un voyage à travers l’Arctique sur la route de Semyon Dezhnev, pionnier et explorateur qui, au 17ème siècle, a repoussé la frontière de l’Empire russe vers l’Est. Parcourant dix mille kilomètres sur des chiens, des cerfs, des bateaux, et même des paralets, risquant sa vie dans l’adversité, Leonid est allé d’Arkhangelsk au détroit de Béring. Tout cela pour éclairer des évènements vieux de 400 ans, qui devaient à jamais changer le cours de l’histoire russe et mondiale…

Samedi 11 décembre 2021 à 14 h – 15h 30

Musée d’Aquitaine

“Constantin Kouznetzoff. Le Retour”

Réalisateur : Daria Budanova
Producteurs : Daria Tsukanova, Evgeny Alekseev
Interprètes :
Ekaterina Bogomolova, Marina Ayrapetova, Yaroslavna Saraykina
Durée : 16 minutes.

Fondation pour la préservation du patrimoine créatif de Constantin Kouznetsoff
Film documentaire sur la découverte d’un nouveau nom de l’art russe — le peintre Constantin Kouznetsoff. Constantin Kousnetzoff (1863-1936) est pratiquement inconnu en Russie. Issu d’une famille de riches marchands nijégorodiens, à l’âge de 30 ans, il décide de devenir artiste peintre. En 1896, il part à Paris et ne retournera jamais dans son pays d’origine, bien qu’il n’ait pas changé de nationalité. Kousnetzoff était membre permanent, et des plus importants, des salons d’expositions en France. Des critiques d’art ont suivi sa naissance en tant qu’artiste et son évolution créative, appréciant sa manière impressionniste, son instinct coloriste, et son émotivité et vantaient en lui un « talent fin », « lyrique », «un goût particulier et un équilibre dans les nuances », « une grandeur naturelle », « une beauté… sans immersion dans les détails », « une véritable maîtrise ».

Samedi 11 décembre  à 14 h — 15h30

 Musée d’Aquitaine

“Le Passeport à l’envers”

Réalisateurs : A. Mirochnitchenko et V. Bazynkov
Scénariste : A. Adamovich
Producteur : Fedor Popov
Durée : 44 minutes.

Studio « VGIK-début » avec le soutien du Ministère de la Culture

En URSS, Oskar Rabin a peint un tableau intitulé « Passeport », où il représentait son propre passeport, document indispensable du citoyen, fixant son « lieu de domiciliation » (propiska). Plus tard, Rabin a dû s’exiler, dépouillé de sa citoyenneté soviétique. Dans un nouveau pays, avec un nouveau passeport, il a dû changer de vie. Quels sujets peindre, comment vivre dans une autre culture ? Ce « passeport renversé », cette idée d’une vie transformée, par désir ou nécessité, est au cœur du film.
Quatre personnages, quatre époques différentes, quatre générations. Ce film raconte l’histoire de plusieurs héros qui habitent en France, mais dont les racines, les origines ou tout simplement la vie, sont liées à la Russie. Chacun a son propre « monde russe » et sa propre image de la culture française. Aujourd’hui, ils vivent dans le même pays – la France. Mais chacun a son propre « lieu de domiciliation » (propiska) façonné qu’il est par le temps, l’époque, la culture, les racines, l’enfance et la famille. Cela rend chaque personnage exceptionnel, nous pousse à admirer ses réalisations et nous demander : « Quel est donc le mystère de son passeport à l’envers ? »

Dimanche 12 décembre à 13 h 30 — 15 h 00

Chacun à sa manière : « Nuits blanches» sur les écrans du monde

VIDÉOCONFÉRENCE

réalisateur : Lyudmila Lebedeva
studio « Lune blanche »

Projet en coopération avec

  • « Association des musées et des expositions de Manege » à Moscou ;
  • Musée-appartement de F.M. Dostoïevski à Saint-Pétersbourg.

Le but de la conférence est de démontrer la diversité de la perception des œuvres de Dostoïevski, à travers diverses versions cinématographiques, d’en analyser les interprétations et les moyens artistiques mis en œuvre à leur service.

Pour cette conférence ont été sélectionnées huit versions cinématographiques du roman de Dostoïevski « Nuits blanches » créées en URSS, en Russie, en Italie, en France, en Inde, aux États-Unis, en République de Corée. Les versions des films mentionnés seront projetés entre mars et juin 2022 dans le club de cinéma.

Dimanche 12 décembre  à 17 h 30

Théâtre Pergola

“Le tramway va au front”

Réalisateur : Anatoly Agraphenin
Studio de cinéma « KinoMelnitsa »
avec le soutien du gouvernement de Saint-Pétersbourg
Historique et publicitaire
Durée : 44 min.

Le 15 avril 1942, après le premier hiver de blocus de Leningrad, sévère et terrible, les tramways furent rendus à Leningrad. Le retour du tram est une première victoire des citoyens de Leningrad sur l’ennemi, la faim, la privation et la mort. Pour eux, le tramway devint dès lors symbole d’espoir, de la défaite inévitable de l’ennemi.

Lundi 13 décembre  19 h

Théâtre Pergola

“Natan”

Réalisateur : Alexandre Kuprin
Durée : 21 minutes.

Le film est consacré à la façon dont le cinéma montre la peinture. Nathan est le pseudonyme de l’artiste Natalia Shevchenko.
Pendant plus de 20 ans elle a créé des portraits d’écrivains et compositeurs célèbres, de chorégraphes et d’athlètes. Sur ses toiles, les sujets bibliques et les événements de l’une des pages les plus terribles de la Grande Guerre patriotique – Leningrad assiégé. Plus de 800 toiles, et dans chacune d’elles, on peut ressentir l’énergie et l’admiration pour la vie. Désormais, les toiles de l’artiste regardent le spectateur depuis l’écran. Le cadre du tableau est dans le cadre de caméra, la texture du tableau dans l’esthétique du cinéma. La lumière dans laquelle vivent les personnages du film se conjugue à la lumière magique des tableaux. Le réalisateur devient co-auteur et adversaire, narrateur et spectateur.

Dimanche 12 décembre à 19h30

Théâtre La Pergola
Remise des prix du concours In Ciné Veritas Le prix principal du concours est le tournage d’un film en collaboration avec le château LA GRACE DIEU DES PRIEURS de Saint-Emilion.

Concert à 20 h 30
Club des amis du festival Concert DUO Daroga Dasha Baskakova, Robin Dietrich (1h) DAROGA est un duo guitare/chant qui vous fera voyager à travers leur musique qui n’a pas de frontières : chanson française, russes, variété internationale mais aussi des chants Italiens, tziganes, espagnols. Dasha Baskakova vocal, Robin Dietrich guitare
Dégustation proposée en partenariat avec les châteaux partenaires du festival

Le point central du festival avec un café-ciné cozy sera installé au théâtre Pergola, dans le quartier de Bordeaux le Caudéran.

Tous les évènements seront gratuits, sauf:

* dégustations – concerts
– dîner + concert: 45 euros
– dégustation – concert – 15 euros

* projections à Arcachon, à La Test et au Biarritz – veuillez consulter les prix sur les sites des salles de cinéma

Tous les films en version originale seront sous-titrés en français.

Contacts/

Courriel  :cffr@centerfest.ru 

Téléphone: +33642001280 (WhatsApp)   

Tournée en Bretagne-Val de Loire
du film documentaire

” MA RUSSIE “ Traditions et modernité

Un film de Michel Drachoussoff
Présenté sur scène avec le réalisateur.

Jeudi 9 décembre 2021 à La  Flèche

Calendrier de la tournée


Après : Vannes, Quimper, Château-Gontier, Laval, Tours,
Saint Aignan-Grand Lieu, Pornic, St Nazaire,

Jeudi 9 décembre à 14 h 30
Ciné Le Kid – La Flèche 

Michel Drachoussoff vous invite à partager à lui ” Sa Russie “

 Saint-Pétersbourg : Capitale de Pierre le Grand et de l’impératrice Catherine II, Palais et canaux, des architectes de génie pour une cité hors norme
 Leningrad : ville héroïque et martyre. Les Nuits Blanches, La terreur bolchévique et le devoir de mémoire.
 De Moscou à la Mer Blanche : Les monastères séculaires et paysages de Carélie
 Les îles Solovki : quand le paradis devint antichambre de l’enfer
Renaissances : La religion, les traditions et la musique
 Moscou : Mégapole aux multiples facettes, Festivités hivernales sur la Place Rouge, Bikers, Rock et folklore
Moscou insolite : Mes lieux “Coups de cœur”, Tradition et artisanat
 Novgorod, et merveilles de l’Anneau d’Or

Né au Congo belge de parents russes, Michel Drachoussoff a grandi dans un environnement multiculturel.
Dès son plus jeune âge, il parcourt la planète, des déserts californiens aux rizières du sud-est asiatique, avec une prédilection, cependant, pour les pays de la Cordillère des Andes et de l’Afrique sahélienne.
Cet amoureux de la découverte réalise des dizaines de reportages diffusés en télévision ainsi qu’en conférences. En 1985, Michel Drachoussoff décide de découvrir la réalité soviétique. C’est le premier d’une longue série de voyages en Russie, terre de ses ancêtres.
Son attrait pour l’Afrique le ramène de nombreuses fois sur les rivages du Sahara, et il réalise plusieurs films au Mali. Le peuple Dogon, le fleuve Niger, Tombouctou, les derniers éléphants du Sahel, autant de rêves de voyage exaucés…
Mais il n’oublie pas ses racines et sa culture originelle.Passionné d’histoire, il revient régulièrement sur les grands empires qui ont façonné l’Europe. C’est ainsi qu’en 2016, il nous emmène à la découverte du Danube, fleuve légendaire, trait d’union historique et culturel entre toutes ces cultures qui ont fait la grandeur, la richesse et le dynamisme de ce que l’on appelle à tort « le vieux continent ».
En 2017, il se tourne à nouveau vers la Russie.
Une dizaine de voyages plus tard, il nous propose une découverte passionnante de « sa » Russie. Aboutissement d’une vie entièrement consacrée à la découverte du monde, c’est là, sans doute, son plus beau film.
Celui d’un voyageur amoureux, tout simplement…

Le dernier volet de cette série s’intitule « Ma Russie ».
Aucune volon d’appropriation, mais simplement une marque de tendresse pour un pays qu’il fréquente depuis plusieurs décennies.

Il nous offre des images exceptionnelles, une vision particulièrement personnelle des lieux les plus connus (Moscou, Saint-Pétersbourg), et de nombreux autres qui le sont beaucoup moins (Mer Blanche, Carélie).

Le commentaire fort, sans complaisance, nous plonge dans la réalité de la Russie contemporaine à la recherche de ses racines et tentant de réaliser son devoir de mémoire.

Un voyage très personnel, d’une grande beauté et d’une grande poésie.

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Filmographie de Michel DRACHOUSSOFF
(du plus récent au plus ancien)

– Ma Russie
-Le Danube, Voie impériale
– Russie éternelle. Moscou, Saint-Pétersbourg et l’Anneau d’or
– Mali, rivages du Sahara  
– Au cœur de la Russie traditionnelle            
– Capitales d’Empires : Prague, Vienne, Budapest
– L’Ouest Américain, par monts et merveilles
– Autriche impériale
– Russie, des Tsars à nos jours
– Portugal, terre d’évasion
– L’Equateur, du Pacifique à l’Amazone
– Bolivie, le toit des Andes
– La Malaisie péninsulaire et Penang
– Bolivie, magie et traditions indiennes
– Rwanda, pays des 1.000 collines

D’après Marina Tsvetaeva

“Celle qui revient là”

de et avec Céline Pitault

À partir du vendredi 12 novembre au 19 décembre 2021
SCÉANCES : Vendredi/samedi à 20h & dimanche à 14h

Théâtre du Gymnase Marie-Bell, 75010  Paris

De et avec Céline Pitault
Créateur lumière : Frédéric Fourny.

Une femme sort du noir. Elle nous regarde et laisse doucement les mots de Marina Tsvetaeva s’emparer d’elle. Dans sa bouche, ils deviennent musique, s’élèvent, se heurtent et nous entraînent dans sa chute. Devant nous, elle abandonne toute forme de complaisance et d’artifice pour être celle qui fait entendre la parole de la plus grande poète russe du XXe siècle.
Cette voix marquée par la violence de l’histoire contemporaine – la révolution de 1917, le stalinisme et l’exil – demeure universelle dans ce qu’elle porte.

La poésie de Marina est une arme pour transformer la matière du désespoir en quelque chose de plus haut. Sur scène, telle une flamme vacillante que seuls ses mots habillent, elle est libre d’aller au bout de sa nécessité de dire.

Marina Tsvetaeva commença très jeune à écrire et à publier, avant même que sa vie ne soit transfigurée par l’Histoire. C’est la révolution russe qui brisa et, dans un étrange paradoxe, sublima le destin de cette jeune femme qui n’avait connu jusque-là qu’une vie tranquille dans la Russie tsariste. C’est la révolution bolchévique qui la force, elle et les siens, à l’exil. Ces 17 ans d’exil en Allemagne, en Tchécoslovaquie, puis en Suisse et enfi n à Paris feront d’elle l’incarnation de la poétesse universelle, de la femme libre. En 1939, elle retourne, malgré elle, dans son pays natal et découvre toute l’horreur stalinienne qui la réduit au néant. En 1941, elle se donne la mort. Elle laisse derrière elle une oeuvre d’une intensité et d’une beauté tragique.

Céline Pitault a tiré des écrits de Marina Tsvetaeva un texte d’une grande force et d’une intégrité sans concession. Sur scène, la comédienne incarne la poétesse avec une présence douloureuse et une exigence âpre, tour à tour glacée et brûlante.

À travers une superbe performance d’actrice, Céline Pitault nous fait apparaitre Marina Tsvetaeva, telle une flamme vacillante que seuls ses mots habillent.

Théâtre du Gymnase Marie Bell
38, boulevard de Bonne Nouvelle
75010 Paris

Tarifs : 25€, Réduit 15€,
Pour les membres d’Artcorusse: 12€ avec le code MB (CLIQUEZ)

Réservation : 01 42 46 79 79

En métro : Station Bonne Nouvelle (lignes 8 ou 9) (140 m)
En bus : Poissonnière – Bonne Nouvelle (lignes 20, 39 et 48)