Le peintre russe Gueorgui Chichkine vient d’être primé pour le dessin de son timbre qu’il a fait édité à l’occasion du

400ième anniversaire de la maison des Romanoff.

Prix du meilleur timbre édité en Russie” .

Gueorgui Chichkine vit entre Paris et Monaco, il a réalisé de nombreuses expositions en France et à Monaco.

Outre ses tableaux il a réalisé de nombreuses planches de timbres.

Timbre édité pour le 1150ième anniversaire de l'utilisation de l'écriture
cyrillique en Russie par St Cyrille et St Méthode.(*)

(de gauche à droite) Le prince Albert II, Fondation Prince Pierre de Monaco
et Boris Pasternak.


Le Prince Albert II et la Princesse Charlène de Monaco pour commémorer leur mariage.

Dernier timbre-poste crée par G. Chichkine, pour le Centenaire du ballet
"Le Sacre du Printemps" (émission le 22 mai 2013).

Gueorgui Chichkine réalisant le portrait de Gérard Depardieu.

Guéorgui Chichkine en 1958 à l’âge de 10 ans,  a été admis à l’école des Beaux-Arts, Le jeune Chichkine a voyagé à travers les nombreuses villes anciennes de son pays, muni de son chevalet. Dans le Cathédrale d’Assomption de Vladimir,  il est très impressionné par les fresques d’Andreï Roublev, considéré comme le premier peintre russe.

Diplômé de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts et d’Architecture de Sverdlovsk (Académie) en 1975, stagiaire à l’École nationale supérieure des Arts Stroganoff de Moscou, il a été professeur de dessin et de peinture, pendant dix ans, à l’École supérieure où il fut étudiant.

A partir de 1974, Guéorgui Chichkine participe à des expositions artistiques des professionnels. Dans la même année, il a devenu lauréat du concours national des jeunes créateurs de Russie et invité pour participation à l’Exposition du prestige à Moscou.

En 1992, a l’issue de voyages à l’étranger, en Allemagne de l’Ouest et en Hollande (à partir de 1989), Gueorgui Chichkine, en quête de ses racines, a commencé peindre ses tableaux du cycle “Rêves Russes”, où il tend exprimé le contenu spirituel d’existence en unissant l’abstraction et la réalité.
Sa venue à Paris (1993) et à Monaco (1995) lui apporte le rencontre avec les “Russes blancs” et une nouvelle impulsion pour son cycle.

G. Chichkine devant son triptyque"Temps des troubles" ("Boris Godounov").

Il est connu notamment comme auteur du cycle de tableaux «Rêves russes». Maître du portrait contemporain, auteur de portraits de personnalités des arts et de la culture, il a consacré plusieurs tableaux au Théâtre et, notamment, au Ballets Russes de Diaghilev.

G. Chichkine devant ses œuvres consacrées aux Ballets russes de Diaghilev.

Invité à créer des timbres-postes pour la Principauté de Monaco en 2005, il a remporté  le concours pour son profil de S.A.S. le Prince Albert II. En mai 2009, deux de ses timbres-postes ont été édités pour le centenaire des Ballets Russes de Diaghilev (ci-dessous un de ses timbres)

Outre ses tableaux, il a créé 25 timbres-poste pour la Principauté de Monaco et 2 carnets de timbres pour la Russie.
L’artiste a participé à de nombreuses actions caritatives et humanitaires au profit des enfants de Russie.

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(*):  En 863, à la requête du Prince Slovène RASTISLAV (nommé dans les textes
« RASTIC » et jamais « ROSTIC »), du patriarche Photius de Bysance et de l'
empereur Michel III de Rome. A l'époque la chrétienté a encore le sentiment de
former
un seul corps, malgré la tension qui s'accroît entre l'Orient et l'Occident. 
Ce n'est qu'en 1054 qu'l y eu la séparation ou
schisme entre les églises d'Occident et d'Orient.
les missionnaires grecs CYRILLE (CONSTANTIN) et METHODE arrivent en pays Slaves,
connus comme« les Apôtres des Slaves », c'est-à-dire ceux qui ont évangélisé
les peuples slaves de
l'Europe centrale.
Ils prêchent en langue Slovène, inventent l’alphabet glagolitique qui est dérivé
du grec et traduisent les Ecritures Saintes en langue Slovène ou slavone.
Ils fondent une école en Russie. plus exactement en Ukraine.
En 870 à ROME, METHODE est consacré Evêque et promu au titre d’Archevêque.
Le christianisme slave, les orthodoxes de Russie utilisent de nos jours le "slavon",
langue d'église, une langue morte tout comme le latin chez les catholiques.