Concert Kristina Fish et Inga Kazantseva-1

  Inga

Extraordinaire combinaison musicale offerte « sous le signe de l’amitié » de deux excellents musiciens russes avec Kristina Fisch jouant de la domra et qui vit maintenant à Strasbourg et Inga Kazanzewa, piano qui  a étudié au Conservatoire Glinka dans sa ville natale de Nijni-Novgorod (cinquième plus grande ville de Russie, à 400 kilomètres à l’est de Moscou au confluent de l’Oka et Volga) la musique. Kristina Fisch enseigne maintenant au conservatoire de sa ville natale et fait effectue de nombreuses tournées à travers l’Europe.

Inga Kazantseva débute ses études à Nizhnij-Novgorod en 1981 : travaillant tout d’abord avec Natalia Volkova et Galina Fadeïeva, elle intègre en 1992 le prestigieux Conservatoire Glinka, où elle a Vladimir Tropp et Bella Alterman comme professeurs et obtient les premiers Prix de piano, d’enseignement et d’accompagnement. Elle est lauréate de plusieurs concours internationaux, obtenant un deuxième Prix au Concours International de piano de Porto, un troisième aux Concours Internationaux « Rina Sala Gallo » de Monza, « Franz Liszt » de Weimar, « J. S. Bach » de Sarrebruck.

Inga a déjà joué au Konzerthaus de Dortmund avec la Nordwestdeutsche Philharmonie, dirigée par Andris Nelsons, avec les orchestres philharmoniques de Nizhnij Novgorod et de Kostroma, avec l’Orchestre Philharmonique de Trier, dirigé par Victor Puhl, et avec l’orchestre de l’Opéra de Stockholm. Elle a aussi joué à la salle Cortot à Paris, au Palais de la Musique et des Congrès et à l’Opéra national du Rhin à Strasbourg, à la Filature de Mulhouse, à la Radio Mainz, au Radio Studio Bern, au Festival Chopin de Paris, au Festival international de Géographie de Saint-Dié-des-Vosges, au Festival international de musique contemporaine et au Festival Scriabine à Nizhnij Novgorod.

Invitée par l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg, Inga Kazantseva a donné l’intégrale des 32 sonates de Beethoven au printemps 2012, en dix récitals organisés comme une promenade dans des lieux atypiques de la ville.

La Domra

La Domra

Les origines de la domra remontent au XVIème siècle en Russie, comme sa cousine la balalaïka, elle aurait été inspirée d’un instrument importé en Russie par les Mongols d’Asie Centrale lors des invasions du XIIème siècle.Son histoire est similaire à celle de la balalaïka, sa forme fut codifiée aussi à la fin du XIXème siècle par Vassili Andreev.

 Domra

Il s’agit d’un instrument à caisse ronde de la famille des luths, qui se joue avec un plectre de plastique dur (médiator). Il existe une famille de domra : la plus jouée est la “petite” ou “malaia”, ensuite viennent l‘alto, la basse et la piccolo (la plus rare).

Foyer Sainte-Madeleine (Magdalenenheim)

foyer Ste Madeleine Starsbourg

Le bâtiment a été construit sur l’enceinte de fortification. Il s’agit du Foyer Sainte-Madeleine (Magdalenenheim). Les plans sont signés par les architectes Ed. Wagner et Heinrich Emerich, ainsi que par les maîtres d’ouvrage (Bauherren) qui signent: Kleinpeter, Roth et Baur. C’est l’architecte Heinrich Emerich qui dirige le projet, puisqu’il est décrit comme Bauleiter, ou der Bauleitende Architekt. Le dossier de la Police du bâtiment a d’ailleurs conservé un long rapport descriptif de l’immeuble (Erläuterungsbericht), signé de sa main. Le calcul statique (Statische Berechnung) est produit par le Baugeschäft de Th. et Ed. Wagner en date du 1.8.1912, avec la collaboration de Hackspil, Dipl. Ing. L’entreprise de construction est celle de J. Hug. L’autorisation de construire date du 6.9.1912. La construction projetée est décrite comme Maison commune catholique du Foyer Sainte Madeleine (ein Erbauung eines Katholischen Gemeindehauses am Waisengraben (und ?) Magdalenenplatz für des eingetragenen Verein “St. Magdalenenheim”). Le permis d’occuper, et donc la fin de la construction, datent du 23.9.1913.

Foyer Ste Madeleine – 

1 bis rue du Fossé des Orphelins, 67000 Strasbourg