“SAUVAGES”

Artistes animaliers contemporains

Vendredi 28 septembre au dimanche 9 décembre 2018

Atelier Grognard – Rueil Malmaison

Réunion des oeuvres de grands artistes animaliers contemporains, ils allient patience, sens de l’observation et sensibilité pour capturer la puissance des animaux sauvages, qui pour certains sont en voie de disparition. Comme la “panthère des neiges” de Mongolie, représentée sur l’affiche, œuvre de Danielle Beck. Cet animal se trouve encore en Altaï (Russie),  et en Chine; ou l’ours blanc de l’Arctique toile de Rémi Bourquin.

Vous y découvrirez des œuvres de Michel Bassompierre, Danielle Beck, François Blin, Franz Bodo, Rémi Bourquin, Michel d‘Oultremont, Patrick François, Bernard Frigière, Hélène Legrand, Philippe Tallis, Pierre Yermia.

Danielle Beck
« Le thème de mes travaux s’est porté sur les grands félins pour leur grâce, leur beauté. Chaque voyage pour observer la faune sauvage, que ce soit en Afrique, en Asie ou en Amérique du Sud, m’a permis d’acquérir les notions fondamentales de l’anatomie et des comportements des félins.
Chacune de mes toiles a son histoire. Je cherche à traduire l’émotion du court instant, du face à-face merveilleux avec les félins, mélange de douceur apparente et de puissance.
Pour reconnaître chacun de mes modèles, je les personnalise avec de petits détails saisis sur le vif. J’aime mettre le nom latin de l’espèce ou le lieu d’observation comme gravée sur la toile. J’aime travailler les matières des pelages, les textures des peaux ou des plumages pour donner une impression tactile. J’attache beaucoup d’importance à la lueur du regard des fauves pour les voir naître sous mon pinceau. Leurs regards traduisent leurs intentions et leurs réflexions, parfois troublantes. Mais je traduis leur biotope par une tonalité du lieu d’observation, pour laisser libre place au rêve. » Déclare Danielle Beck, plus de renseignements CLIQUEZ.

Le défi de cette exposition est de taille : exposer les plus grands artistes animaliers du moment,
héritiers des maîtres qui ont forgé les caractéristiques de l’art animalier.
Tous comptabilisent des centaines d’heures d’observation à leur actif. De leur étude attentive,
de leur intimité avec leurs sujets, de la sacralisation des animaux représentés, transparaissent certains des grands enjeux contemporains : la relation qui unit l’Homme aux animaux, la préservation des espèces, l’exploitation des animaux par l’Homme.

 

La panthère des neiges, également  appelée Léopard des neiges, Once ou Irbis, insaisissable, il est  l’un des grands félins les plus secrets au monde, en raison de l’inaccessibilité de son habitat, il est très difficile de l’observer dans la nature.

De la Chine à la Mongolie, dans les vallées des hautes montagnes d’Asie centrale, de Sibérie centrale et de l’Altaï, en passant également par le Népal et le Pakistan, le territoire de la panthère des neiges est immense, il s’étend sur plus de 1 800 000 km². Localement, les animaux se déplacent au cours de l’année entre les hautes prairies alpines des montagnes en été et les rares forêts de conifères en hiver.

La panthère des neiges est très bien adaptée à son habitat naturel de haute montagne et au climat très froid. Elle se rencontre à de très hautes altitudes, entre 2500 mètres et 5400 mètres, mais également à pas plus de 500 mètres en Russie. Grâce à sa splendide fourrure tachetée elle est presque invisible dans son environnement, se confondant avec les rochers enneigés et les pierres.

De nos jours l’espèce est en péril. Présente dans douze pays, la panthère des neiges est menacée dans chacun d’entre eux ! Avec la dégradation et la disparition de son habitat au profit de l’activité humaine, le braconnage et l’accroissement des conflits avec les communautés locales, la population du félin a décliné de plus en plus ces 20 dernières années.La Panthère des neiges est chassée illégalement pour sa fourrure, très prisée en Asie centrale, en Europe de l’Est et en Russie sous forme de manteau et autres vêtements. Dans les années 1920, environ un millier étaient tuées pour leur peau. Elle a été chassée pour sa fourrure de façon intense durant les années 1970. Protégée sur l’ensemble de son aire de répartition, la fourrure de la Panthère des neiges se négocie à présent environ 10 000 $ sur les marchés clandestins kazkhtanais. Dans les années 2000, les manteaux en Panthère des neiges se vendent encore à la vue de tous dans les magasins de souvenirs au Népal. Les os et d’autres parties du corps sont également très demandés dans la médecine chinoise traditionnelle en remplacement de ceux du tigre.

Vernissage jeudi 27 septembre à 19h.

ATELIER GROGNARD
6, Avenue du Château de Malmaison 92500 Rueil-Malmaison
Renseignements : 01 47 14 11 63

Tous les jours de 13h30 à 18h (fermeture les lundis)
Tarif unique : 4€