Hommage à Sergei Chepik (1953-2011)

Salons du Vieux Colombier, Mairie du VI ème, Paris

du jeudi 15 novembre au samedi 8 décembre 2018

 

Sergei Mikhaïlovitch CHEPIK, peintre franco-russe, a été pendant plus de vingt ans salué par la presse anglo-saxonne comme ” un visionnaire fulgurant ” et ” l’un des plus grands peintres vivants de la Russie “. Présent dans de grandes collections britanniques, russes et américaines, cet artiste ” inclassable ” qui a peint le portrait de Rudolf Noureev et de Margaret Thatcher, et qui a réalisé pour la Cathédrale Saint-Paul de Londres La Voie, la Vérité, la Vie, quatre toiles monumentales inaugurées en janvier 2005, vit et travaille depuis 1988 à Paris.

Sergei Chepik et son épouse Marie-Aude Albert

Né à Kiev en 1953 dans une famille d’artistes, Chepik a commencé la peinture à l’âge de cinq ans. Admis à la prestigieuse Académie des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg, il en sort brillamment diplômé en 1978 et travaille aussitôt à ses premières œuvres en sillonnant la Russie.

Rostov le Grand 1983 technique mixte sur toile 35X35

Sergei se perfectionne dans la classe de l’académicien Andreï Mylnikov, élève d’Igor Grabar, l’un des théoriciens du mouvement du Monde de l’Art animé par Serge de Diaghilev et Alexandre Benois.

 

“La Maison des Morts”. 168×178 cm. Technique mixte sur toile. 1979-1987

La Maison des Morts, son chef d’œuvre interdit d’exposition en URSS, a décidé de son exil volontaire en France et a reçu en 1988 le grand prix du Salon d’Automne. En 1990, la première exposition rétrospective de Chepik à Londres, à la Roy Miles Gallery, connaît un succès inouï, et Margaret Thatcher, alors Premier ministre, reçoit Chepik au Parlement.

 

Sergei Chepik travaillant dans son atelier montmartrois.© Guillon

Depuis lors, Chepik a exposé chaque année à Londres, mais aussi à Paris, où il a pu présenter une rétrospective en 2004 à l’Espace Pierre Cardin, ainsi qu’à Milan en 2008 où s’est tenue au Centre Culturel Français une grande exposition de peinture religieuse.

Dernière touche finale d’une toile

Rompu à toutes les techniques, de l’aquarelle à l’huile en passant par l’eau-forte, la céramique et la sculpture, maîtrisant tous les genres, du portrait où il excelle à la composition qui a sa préférence, aimant se mesurer aux grands maîtres qu’il admire plutôt que de céder à la tentation facile de la table rase, Chepik, hier comme aujourd’hui, a peint à contre-courant des modes et de tout art officiel.

Mon Montmartre, mon village, huile sur toile 71X61

Ses thèmes sont extrêmement variés, mais forment un univers particulier immédiatement reconnaissable : vastes compositions historiosophiques sur la Russie ; peinture religieuse monumentale ; sujets rapportés de ses nombreux voyages à travers l’Europe et la France: Venise et son carnaval,

Arles et sa Feria ; le monde du spectacle : cirques et saltimbanques, rings de boxe et coulisses du Moulin Rouge ; et, bien sûr, paysages ou compositions inspirés de sa vie quotidienne à Paris :

Notre Dame de Paris, technique sur toile, 78X148

Gargouilles de Notre-Dame, ponts de la Seine, escaliers de Montmartre, ….

Marie-Aude Albert

Sergei Chepik © Guillon

Vue d’ensemble de l’exposition. © Vera Medvedeva

Inauguration de l’Exposition en présence de S.E. l’ambassadeur de la Fédération de Russie en France A. Y. Menshkov

© Vera Medvedeva

Visite guidée de l’exposition par Marie-Aude Albert avec l’ambassadeur de Russie.

© Vera Medvedeva

Marie-Aude Albert organisatrice e l’exposition devant des œuvres de Sergei Chepik.

ENTRÉE LIBRE

Le bâtiment actuel de la mairie du VI ème arrondissement a été construit à la demande de Rambuteau * de 1847 à 1849 par les architectes Rolland et Leviconte, dans le but d’y installer la « Maison commune » de ce qui était jusqu’en 1859 le XIème arrondisement.

  • (Claude-Philibert Barthelot, comte de Rambuteau, est un préfet et administrateur français, né à Mâcon en saône et Loire en 1781, décédé à Charnay les Mâcon en 1869. Haut fonctionnaire français de la première moitié du XIXème,  il fut conseiller d’Etat et pair de France, il a joué un rôle important en tant que préfet de Seine de 1833 à 1848).

Dans la cour sont exposés un groupe en marbre: Le Combat du Centaure (1888-1900) de Gustave Crauck (1827 -1905) – Combat avec un Lapithe qui a été exposé à l’Exposition Universelle de 1900. La mairie est composée de trois travées rythmées par trois baies en plein cintre, flanquées de pilastres cannelées d’ordre dorique avec entablement. L’étage supérieur ouvre sur la place par des fenêtres à meneaux, encadrés par des colonnes corinthiennes engagées couronnée d’une frise à beffroi avec une horloge. En 1886, le bâtiment est aggrandi vers les rues de Mézières et Madame et sur la place de Gnain. La cage de l’escalier d’honneur, en pierre est orné d’une allégorie du Travail, peinte par H. Martin en 1914

Mairie du VI ème arrondissement

Place Saint Sulpice – 78 rue Bonaparte, 75006 Paris

Métro: Saint Sulpice, ligne  4

Ouvert: du lundi au vendredi de 10h30 à 17h

Jeudi  de 10h30 à à 19h et samedi de 10h à 12h

Samedi 24 novembre et samedi 1er décembre de 15h à 18h