Exposition de Mikhaïl Chémiakin

“Trottoirs de Paris”

12 décembre 2017 au 27 janvier 2018

 

A Paris sur le front de Seine, quai Voltaire, face au Musée du Louvre, à côté du Musée d’Orsay “I-Gallery. Intelligence “présente une exposition de photographies de Mikhail Chemiakin” Les Trottoirs de Paris “.

L’artiste russe Mikhaïl Chemiakin, artiste de renommée internationale,  considéré comme l’un des plus importants peintres de la nouvelle école russe. Il exerce ses talents dans de nombreux domaines artistiques : peinture, dessin, sculpture, joaillerie, orfèvrerie, costume et décor de théâtre, qu’il maîtrise avec la même finesse et la même dextérité. Si les techniques qu’il utilise sont multiples, les thèmes qu’il aborde couvrent également un large spectre. Ses œuvre éclectiques et prolifiques témoignent de son inspiration variée. Elle est le fruit d’une immense culture artistique, d’un imaginaire flamboyant et d’une importante réflexion philosophique et métaphysique. Une œuvre à la fois contestataire, grotesque, fantastique et explosive ; d’une grande originalité.

Chemyakin photographie depuis 15ans des papiers abandonnés dans les rues, des taches et des fissures dans les trottoirs, des  écorces d’arbres, qu’il retravaille.

Mihaïl Chemiakin né à Moscou en 1943. Il grandit en Allemagne de l’Est, puis retourne en Russie en 1956. Un an plus tard, il est admis à l’Académie des Beaux Arts Répine à Leningrad (Saint Petersbourg). Il en est renvoyé pour ne pas s’être conformé aux normes du réalisme socialiste. Il est alors admis de force dans un établissement psychiatrique, façon ordinaire de traiter les dissidents idéologiques à cette époque.

En 1967, il fonde le « Groupe de Pétersbourg » et développe la philosophie du « Synthétisme Métaphysique », basée sur l’étude de l’art religieux des différentes époques et divers peuples. En 1971, il quitte l’URSS, exilé par les autorités soviétiques. Il s’installe en France où il vit pendant dix ans. En 1981, il s’établit aux États-Unis vivier de l’art contemporain où il prend la nationalité américaine. Il retourne en Russie, après 18 ans d’exil, avec une grande exposition rétrospective à Moscou. Il crée quatre sculptures monumentales pour la ville de Saint-Pétersbourg ainsi que des monuments pour Moscou et d’autres villes russes. À partir de 1999, il se tourne vers l’opéra et réalise de nombreux costumes et décors. Depuis 2007, Mihaïl Chemiakin vit en France. Très attaché à la ville de Loches, il y possède une propriété dans la cité médiévale.

Les photos prises ont servi à créer des sujets et images inattendus, engendrés par l’imagination de l’auteur.
Des photos mates ont donné naissance à des pastels et à des dessins d’encre. Un nouveau regard sur des choses discrètes a motivé une nouvelle recherche créatrice pour faire apparaître un graphisme insolite et novateur.
Une synthèse métaphysique à la base de cette série d’œuvres réunit entre eux le rythme lent des pas, des ombres nocturnes, des souvenirs et réflexions qui forment l’ensemble des associations, émotionnel et sentimental.


Même si certaines œuvres donnent lieu à des interprétations multiples, on peut y voir l’attitude philosophique propre à Chemiakin par rapport à la nature, à l’environnement, à l’histoire, aux personnes, ce qui se transforme en généralisation si caractéristique pour toute l’œuvre du Maître. (Crédit photos Vladimir Bazan)

IGI Gallery Intelligence

1 quai Voltaire, 75007  Paris.

Ouverture du mercredi au dimanche de 14h à 20h

Métro: Palais Royal, Musée d’Orsay, Solferino.