Ivan Tourgueniev dessiné par Pauline Viardot en 1838.

Ivan Serguéïevitch est né le 9 novembre 1818 à Oriol, située à 360 km au sud de Moscou. Il est issu d’une famille noble de vieille souche. Dans son ouvrage “Premier amour“, il conte que son père Serguéi, officier des hussards, épousera par intérêt sa mère Varvara Pétrovna Loutovina, richissime héritière de la région d’Oriol.

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La famille s’installe avec ses trois fils: Nicolas (l’aîné), Ivan et Serge (qui mourut à 16 ans), dans la propriété Spasskoïé-Loutovinovo, située à 65 km au nord d’Oriol. Confié à des précepteurs russes et étrangers, suivant la coutume, le jeune Ivan reçoit à la maison une éducation stricte et excellente, il connaît très tôt l’injustice et l’absence de liberté et du respect des droits de l’homme dans son pays.

Il se battra pour ses idées dans sa vie et dans son œuvre. En 1827, la famille s’installe à Moscou o√π il suit les cours à la pension Weidenham-Mer, son frère est dans une école militaire à Saint Pétersbourg il est destiné à suivre la carrière de son père. A 15 ans il s’inscrit à la Faculté des Lettres de l’Université de Moscou, mais la famille s’installe à Saint-Pétersbourg. Il rentre à la Faculté de Philosophie, et termine ses études en 1935. En 1844 Il s’intéresse au théâtre et rencontre Pauline Viardot, ses idées progressistes lui valent les foudres de la censure. En 1852 il écrit un article nécrologique à la suite du décès de Gogol, qui lui valut un mois de prison . Gogol a été un de ses maîtres, d’ailleurs on sent son influence dans le théâtre de Tourguéniev. Il rencontre Alexandre Pouchkine, qu’il admire beaucoup, et traduisit en français plusieurs de ses poèmes ainsi que des œuvres en prose. De 1947 à 1850, il s’installe en France, prés de Paris chez Gounod, il publie de nombreux recueils dont “Mémoires d’un chasseur” et la pièce “Un mois à la campagne“. Nicolas Ier exigeant le retour des Russes expatriés, Tourgueniev quitte la France mais il se trouve bloqué en Russie par la guerre de Crimée. Il récupère sa fille, Pélagie, née en 1842 d’une aventure avec une lingère, et l’envoie en France chez Pauline Viardot qui l’éleva comme sa propre fille. En 1853, Pauline Viardot revient en tournée en Russie, Ivan prend un faux passeport pour se rendre à Moscou et lui confier des manuscrits à faire publier en France. Il revient en France en 1857, il rencontre Mérimée, Dumas. Le 9 juillet 1860, le servage est aboli, il publie “Pères et fils” symbolisant le passage de l’ancienne à la nouvelle Russie.

 

 

Dans les années 1870 il vit chez les Viardot à Bougival, il rencontre Daudet, Goncourt et Zola, qu’il fait publier en Russie.

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Il fait construire un Datcha prés de la maison des Viardot, on commence à jouer ses pièces en Europe. Il tombe malade en 1880, il dicte à Pauline “Un incendie en mer“et il meurt le 3 septembre 1883. Ivan Tourgueniev est inhumé à Saint Pétersbourg.

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De nos jours sa Datcha est un lieu de pèlerinage, avec un musée que l’on visite, grâce à l’Association les Amis de Tourguéniev

http://www.tourgueniev.fr/

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