Le Théâtre de l’Arc en Ciel
Présente
LES FRÈRES KARAMAZOV
A la Cartoucherie au théâtre de l’Épée de Bois
du 5 mars au 13 avril 2014
Auteur : Dostoïevski d’après la Traduction d’André Markowicz
Adaptation : Sophie-Iris Aguettant, Olivier Fenoy, Cécile Maudet, Bastien Ossart
Mise en scène : Olivier Fenoy et Cécile Maudet
« Aliocha ne savait pourquoi il embrassait la terre, il n’essayait pas de se l’expliquer, pourquoi il avait un désir tellement irrépressible de l’embrasser, de l’embrasser tout entière, mais il l’embrassait en pleurant, et jurait avec ivresse de l’aimer, de l’aimer dans les siècles des siècles » Acte 5 scène 8
Peut-on rêver un monde où nous, les hommes, au lieu de faire semblant et de vivre les uns à côté des autres, préoccupés de tout sauf de la seule chose qui nous importe vraiment – accepterions ce besoin irrépressible d’être vus tels que nous sommes dans nos profondeurs cachées et d’être mus par cette soif de l’autre : « Tu es donc je suis » — des hommes tels que Dostoïevski ose les considérer dans leurs vertiges et leurs espoirs les plus fous, peut-on rêver que ce monde là advienne ? Peut-on attendre du théâtre qu’il nous donne le courage de croire à ce monde-là, de le voir, de l’entendre, d’y goûter parce qu’une troupe de comédiens se serait réunie pour le manifester ? Une troupe qui depuis de longues années se serait rôdée à cet exercice de vie et de travail dans le seul but d’avancer et de tracer un chemin artistique avec la chair, les combats, le talent apportés par chacun dans le chaudron de la création…
Car ces « frères », c’est nous bien sûr, Dmitri l’impétueux, mélange exalté de vice et de vertu, Ivan le ténébreux que révolte la question du sens et de la souffrance des enfants, Smerdiakov, le mal aimé, rongé par le venin de la vengeance et Aliocha, le pur… qui va devoir se salir en accueillant tout de ce monde, et qui ne trouvera la paix qu’en acceptant d’embrasser la terre mère, se rappelant des dernières paroles du Starets : « Pardonne à tous les humains pour tout. Pour tout et pour tous ! » Sans compter Fiodor, le père indigne, bouffon dérisoire et grotesque, injustifiable et dont on se surprend tous à souhaiter la mort : « qui n’a pas souhaité la mort du père ? »
Immense et redoutable Dostoïevski, aujourd’hui plus que jamais peut-être, votre lumière nous est précieuse.
Scénographie : Eric Baptista ;
Musique et Son : Eveline Causse, Philippe Rabuteau
Lumières : Philippe Bourgeais ;
Costumes : Chantal Rousseau, Gaëlle Picard, Angèle Guérin
Distribution
Olivier Fenoy : Fiodor Pavlovitch Karamazov
Bastien Ossart: Dmitri Fiodorovitch Karamazov
Jean-Denis Monory : Ivan Fiodorovitch Karamazov
Gabriel Milchberg : Alexeï Fiodorovitch Karamazov (Aliocha)
Lorenzo Charoy : Smerdiakov
Laurence Cordier : Katerina Ivanovna Verkhovlseva
Peggy Martineau : Agrafena Alexandrovna Svetlov (Grouchenka)
Julien Marcland : Moussialovitch et le narrateur
Bertrand Boss : Le Père Zossima et Vroublevski
Jean-Francois Singer : Grigori Vassiliev et Le chef de police :
Léo Pochat : Andrej et un moine
Sophie Milchberg/ Romane BRICARD : Maria Kondratievna
La Cartoucherie au théâtre de l’Epée de Bois
Route du Champs de Manœuvre, 75012 Paris
métro « Château de Vincennes » sortir en tête de ligne puis service de navette gratuite aller-retour depuis la station de taxi à la sortie du métro – ou bus 112, arrêt la cartoucherie – en voiture – Route du champs de manœuvre – 75012 Paris, parking gratuit .
Tarif : 18€ plein tarif/14€ séniors et moins de 30 ans/12€ demandeurs d’emploi et étudiants/10€ scolaires/10€ groupes (plus de 10 personnes)/8€ détenteurs du Pass Culture 12e/7€ enfants de moins de 12 ans/6,20€ tarifs étudiants par la billetterie du CROUS
Réservation au 01.48.08.39.74 du mardi au samedi de 14H à 18H ou www.epeedebois.com.
Horaires : Du mercredi au samedi à 20h30 et Dimanche à 16h00