Le Balzac fête le Nouvel an russe

NOUVEL-AN-RUSSE-2015-1

Lundi 12 janvier 2015 à 20h00

Les_Douze_Chaises
Traditionnelle soirée du Nouvel An russe au Balzac avec la projection d’un classique de la comédie russe : “Les douze chaises”, de Leonid Gayday (URSS, 1972, 161’)
 “Un ancien aristocrate Ippolit Vorobyaninov mène une vie misérable en Union Soviétique. Sa belle-mère lui confie (sur son lit de mort) où elle aurait caché ses précieux diamants. Elle les aurait caché dans une des douzes chaises du salon, maintenant dispersées dans tout le pays à cause du partage des biens orchestré par le régime soviétique. Vorobyaninov et un pseudo-artiste Ostap Bender commence un long périple à la recherche des diamants, dans une ambiance burlesque”.Un film adapté du roman satirique d’Ilf et Petrov paru en 1928.
A l’entracte, musique, vodka et dégustation de spécialités russes.

Mardi 13 janvier à 19h30

250x250x13681409350.jpg.pagespeed.ic.YnKGxQtByh
Soirée opéra sur grand écran avec “La Khovantchina”, de Moussorgsky, filmé en 2012 au Théâtre Mariinsky de Saint-Petersbourg, sous la direction musicale de Valery Gergiev, mise en scène : Leonid Baratov (1960), Yuri Alexandrov (2000). Avec Sergei Aleksashkin, Vladimir Galuzin, Yevgeny Akimov.

“Epopée tragique et bouleversante aventure humaine, La Khovantchina n’est pas le nom de l’héroïne de cet opéra (à l’instar de La Traviata, La Tosca ou La Norma) : le mot signifie « l’affaire Khovansky » et désigne un complot du prince Ivan Khovansky contre le tsar Pierre le Grand. C’est donc dans les affres de l’histoire tourmentée de la Russie que se déploie cette formidable épopée liée au destin du peuple russe – d’où la place très importante des chœurs qui expriment l’âme de ce peuple dans son combat jamais terminé pour la liberté. Mais cette fresque brutale animée d’un souffle lyrique peu commun refuse toute théâtralité conventionnelle : c’est ce qu’a bien compris le grand metteur en scène russe Dmitri Tcherniakov dans ce spectacle filmé à l’Opéra de Munich. Inscrivant l’histoire de la Khovantchina dans l’univers russe qui est à la fois celui d’un certain présent et celui d’un passé qui rôde dans ce présent, il éclaire avec une rare puissance tragique tous les climats de cette œuvre aux éclats multiples”. 

Écrite entre 1872 et 1880, l’œuvre était incomplète et n’avait pas encore été jouée à la mort du compositeur en 1881. Nikolaï Rimski-Korsakov reprit le matériau laissé par Moussorgski et y apporta de nombreux changements ; cette version remaniée est restée pendant longtemps celle qui fut le plus souvent jouée. Mais en 1958-59, Dmitri Chostakovitch réorchestra l’œuvre d’après l’édition critique de l’original : sa version, révélée par une représentation au Théâtre Mariinsky de Saint-Petersbourg en 1960, est plus respectueuse de l’esprit de l’œuvre. La représentation donnée en 2012, sous la direction musicale de Valery Gergiev, s’inscrit dans la continuité de cette recréation.

Avec accueil champagne ! Zakouskis en vente à l’entracte.

 Samedi 17 et jeudi 22 janvier à 11h

ermitage
Nouveau au Balzac ! Nous vous emmenons visiter les plus grands musées du monde, sans quitter le confort de votre fauteuil… Première escale : Saint-Petersbourg et le musée de l’Ermitage. Deux séances : samedi 17 ou jeudi 22 janvier à 11h. Tarif unique 15 euros.

Mardi 20 janvier à 20h30

l-homme-a-la-camera

L’Homme à la caméra”, de Dziga Vertov. Le ciné-oeil de Dziga Vertov parcourt en toute liberté la ville d’Odessa. Ce grand classique du cinéma soviétique ressort dans une magnifique version restaurée en numérique 2K avec, pour la première fois, l’image plein cadre.

Je suis un œil  Un œil mécanique  Moi, c’est-à-dire la machine, je suis la machine qui vous montre le monde comme elle seule peut le voir  Désormais je serais libéré de l’immobilité humaine  Je suis en perpétuel mouvement  Je m’approche des choses, je m’en éloigne / Je me glisse sous elles, j’entre en elles / Je me déplace vers le mufle du cheval de course / Je traverse les foules à toute vitesse, je précède les soldats à l’assaut, je décolle avec les aéroplanes, je me renverse sur le dos, je tombe et me relève en même temps que les corps tombent et se relèvent…Voilà ce que je suis, une machine tournant avec des manœuvres chaotiques, enregistrant les mouvements les uns derrière les autres les assemblant en fatras. Libérée des frontières du temps et de l’espace, j’organise comme je le souhaite chaque point de l’univers. Ma voie, est celle d’une nouvelle conception du monde. Je vous fais découvrir le monde que vous ne connaissez pas.” (Extrait du manifeste du Ciné-Œil – 1923)

Le film sera accompagné au piano par Nicolas Worms. Tarif normal 10 euros – Moins de 26 ans 7 euros.

Cinéma Le Balzac,
1 rue Balzac, 75008 PARIS
www.cinemabalzac.com
Possibilité d’achet des billets sur le site
Courriel : info@cinemabalzac.com