“Un Mois à la Campagne”

d’Ivan Tourgueniev

Du lundi 12 mars au samedi 28 avril 2018 à 20h30

 

Auteur : Ivan Tourgueniev
Artistes : Jean-Claude Bolle-Reddat, Laurence Cote, Catherine Ferran, Philppe Fretun, Anouk Grinberg, India Hair, Micha Lescot, Guillaume Levêque.
Metteur en scène : Alain Françon. 

 

A l’occasion de son centenaire de sa naissance, cette pièce, écrite au XIXème siècle par le célèbre dramaturge russe Ivan Tourgueniev(1818-1883), Un mois à la campagne (Месяц в деревне) est une véritable ode à la jeunesse, écrite en 1850, mais qui n’a été jouée qu’en 1879.

Alexeï est engagé comme précepteur chez les Islaïev le temps d’un été. Rapidement, il fait chavirer les cœurs, de même que la vie quotidienne de la paisible maisonnée…

Préoccupé par ses affaires, l’époux ne prête pas garde, à la présence assidue d’un amoureux poète et transi,  Natalia se prend d’une passion, à elle jusqu’alors inconnue, pour le jeune précepteur de son fils, un garçon vif et sportif, pas du tout de son milieu, et qu’aime aussi la pauvre pupille qu’elle a prise sous sa protection. Tempête à la campagne… Un mois de tensions cachées, de révolutions sensuelles dissimulées et de renoncements puis de résignations.

Les protagonistes s’agitent et les tensions s’accumulent. Tout cela va-t-il bien se terminer ?

 “Un après-midi à la campagne” évoque la cantatrice Pauline Viardot, dont le Russe Tourgueniev était si follement épris qu’il la suivait partout, s’incrustant chez le couple Viardot, jusque dans leur campagne, à Bougival, où il mourut. Tourgueniev-Rakitine ? Sans doute!

 

Constantin Stanislavski et Olga Knipper dans une représentation de 1909

C’est la pièce la plus célèbre de Tourgueniev, qui « repose sur les méandres les plus subtils de l’expérience amoureuse », notait le comédien Stanislavski (1863 à Moscou mort en 1938 à Moscou). C’est un comédie de mœurs, avec des aspects sociaux, historiques et psychologiques; elle est moderne par l’usage de l’expression symbolique et du monologue intérieur des personnages.

Elle a été jouée en particulier par Ingrid Bergman  dans les années 1960 et Isabelle Huppert dans les années 1980. Adapté au cinéma et à la télévision.

Voir sur Artcorusse Contantin Tourgueniev: (CLIQUEZ)

 

C’est le seul théâtre du “boulevard du Crime”  à avoir survécu, étant situé du côté du boulevard ayant échappé aux transformtion haussmanniennes de 1862, et notamment au percement de la place du Château-d’Eau (actuelle Place de la République ). Abritant des fresques d’Honoré Daumier, la salle a été inscrite sur l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis le 6 décembre 1990.

En 1770, le Comte d’Artois, frère de Louis XVI et Louis XVII, fait construire un jeu de paume par l’architecte François-Joseph Bélanger entre le bd du Temple et la rue de Vendôme( actuellement rue Béranger). Mozart  s’y produit lors de son voyage à Paris en 1778 devant la reine Marie-Antoinette et le comte d’Artois. À la Révolution, le lieu est transformé en établissement de bains. En 1851, le chansonnier Joseph-Simon Mayer loue le bâtiment désaffecté pour y aménager un café-concert baptisé Folies-Mayer, en 1854 Folies-Concertantes .

En 1859, la célèbre comédienne Virginie Déjazet  qui veut offrir au jeune Victorien Sardou un cadre digne de ses productions, elle obtient le privilège d’exploitation de la salle et sa reconnaissance comme théâtre à part entière. Le lieu prend alors le nom de théâtre Déjazet (également appelé Folies-Déjazet), appellation qu’il conservera durant l’essentiel de son histoire. Virginie Déjazet le dirige avec l’aide de son fils, Joseph-Eugène, jusqu’en juin 1870, date de sa représentation d’adieu.

 

Affiche du Théâtre Déjazet de 1891

Le 1er juillet, Séraphin Manasse, ancien directeur de théâtre de Constantinople et du théâtre du Caire, lui succède mais la guerre franco-prussienne et les événements de la Commune  interrompent ses projets. Ce n’est que le 18 septembre 1871 que la salle rouvre, entièrement restaurée, sous le nom de Folies-Nouvelles

En 1939, le Déjazet devient un cinéma, passant progressivement de 900 à 530 places, le second balcon ayant été fermé et les loges du parterre supprimées. En 1977 Coluche inaugure le Déjazt-Music hall. Le théâtre devient Théâtre Libertaire de Paris, TLP-Déjazet (1986-1992).

 

Théâtre Dejazet

41, boulevard du temple 75003 Paris
Métro République (lignes 3, 5, 8, 9, 11)

Location : 01 48 87 52 55

TARIFCat A : 39€ – Cat B : 32€ – Cat C : 24€ – Cat D : 18€ 

Métro : République (Ligne 3, 5, 8, 9 et 11)
Bus : 20, 56, 65, 75