Vente de photographies portraits d’Emile Marcovitch (1894-1981)

Mercredi 13 juin à 14h

3 rue de Provence – 75009 Paris

Exposition Lundi 11 et mardi 12 de 11h à 18h

Portrait d’Emile Marcovitch, 1939. Huile sur toile, 54,6 x 45,4 cm. Signé et daté par Nicolas Millioti (1874-1962) en haut à droite, dédicacé en bas à droite.

Emile Isidorovitch Markovitch, né en russie en 1894, décédé le 15 janvier 1981 à New York. Au début des années 1920, il a émigré en France. En 1923, il ouvre le Studio de Photographie d’Art à Paris (60, rue de Passy, ​​16ème). En 1927, parmi plusieurs autres Russes a participé à l’exposition de la Société des Artistes de la Horde de Montparnasse. Il a collaboré en tant que photographe à l’Opéra Russe à Paris. Il a fait les portraits de Konstantin Korovine, S. Koussevitzky, AF Kerenski, Fiodor Chaliapine, S. Rachmaninov, et bien d’autres. En 1929, Emile Markovitch a envoyé leurs photos pour participer à la loterie au profit de l’aide du Comité pour les écrivains russes et scientifiques.

 Lot 113.  La Danseuse Tamara Toumanova (1919-1996), vers 1933. Tirage d’époque à la gomme bichromaté, 30,4 x 24 cm sur feuille 49,5 x 39,8 cm, collé sur un carton aux mêmes dimensions. Signature d’E. Marcovitch sous l’épreuve. Inscription manuscrite à la mine de plomb au dos : « Toumanova ». 

Il est également collectionneurs de vignettes non fiscal le thème de croix rouge et de timbres postaux de la vieille Russie, étrangers (français, allemand et austro-hongrois) sur le thème russe. Il a sorti plusieurs albums tirés de sa collection. Il a également recueilli des œuvres d’art russe. Dans les années d’après-guerre, il a vécu aux États-Unis. La discipline du portrait est difficile. Briller dans cette voie tient de la magie : les artifices techniques sont limités, l’audace ne sert pas à grand choses, la fantaisie non plus… Bref, les grands portraitistes sont rares. Et celles d’Emile Marcovitch sont rares. Rares dans tous les sens du mot : rare pour le talent hors du commun et inexplicable qu’il a montré, rares par la diffusion confidentiel de ces tirages qu’il a effectués – le plus souvent – sur commandes, ce qui explique leur absence des circuits d’échanges de la photographie ancienne.

Lot 99. Portrait du peintre Constantin Korovine (1861-1939), 1935. Tirage d’époque à la gomme bichromaté, 30 x 24,5 cm sur carton 50,1 x 39,8 cm. Signé sur l’image par E. Marcovitch, signé, daté et dédicacé par Korovine sous l’image : « Au maître de son art, Marcovitch. Cordialement. Constant Korovine / Paris, le 5 novembre 1935 ».

Ses modèles, tous de hauts milieux sociaux, sont de riches émmigrés russes ayant fui la révolution de 1917, des artistes, – russes aussi, le plus souvent – les plus grands représentants de l’aristocratie européenne et des politiciens français. Korovine, Rachmaninov, tous les Grands Ducs et leur épouse, la grande aristocratie avec les Bourbon-Parme, Saxe-Combourg-Gotha, la famille de Grèce et encore les présidents Herriot, Lebrun… Tous sont ses fidéles.

 Lot 98.. Portrait du chanteur Féodor Chaliapine (1873-1938), vers 1930. Tirage argentique d’époque, 29 x 22,8 cm, collé sur un carton. Signature de Marcovitch sur le carton, sous l’image.

Si fidèles que beaucoup de modèles iront jusqu’à dédicacer à Emile Marcovitch leurs propres portraits.
Et comme si ses photographies ne déployaient pas assez de beauté Emile Marcovitch les a tirées dans de somptueuses épreuves à la gomme bichromaté, technique que peu dans l’histoire de la photographie ont maitrisée.

 

 Lot 133.  Le Prince Félix Felixovitch Youssoupov (1887-1967), vers 1920. Tirage argentique d’époque, 21 x 16,5 cm collé sur un carton. Youssopov fut l’organisateur et un des participant du meutre de Raspoutine.

 

Lot 166. D’un ensemble de quatre photographies de Philippe de Grèce, duc d’Edimbourg (né en 1921) en costume grec vers 1930. Tirage argentiques d’époque, 22,5 x 16,2 cm.

 

Lot 104.  Portrait de la Grande Duchesse Kira, vers 1935. Tirage d’époque à la gomme bichromaté, 30,1 x 24,8 cm sur feuille 50 x 40 cm. Signature d’E. Marcovitch sous l‘image, signature de Kira sous l’image. 1000/1200 Patrice Curien.

 

Vous aurez le plaisir de voir ces photographies les 11 et 12 juin au n°3 de la rue de Provence (à 30 mètres de l’Hotel-Drouot).
Les photographies seront vendues par le commissaire-priseur Pauline Ribeyre et présentées par l’expert Claude Maire.

Etude de commissaires-priseurs Baron & Ribeyre,

5, rue de Provence – 75009 Paris
Tél. 01 42 46 00 77 – Fax. : 01 45 23 22 92
contact@baronribeyre.com

Vente 13 juin 2018 à 14 heures,
Exposition Lundi 11 et mardi 12 de 11h à 18h à la même adresse
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