Larissa Noury, artiste peintre, architecte coloriste d’origine slave, entraîne notre regard vers un monde poétique aux couleurs éclatantes. Elle parle plus facilement des techniques qu’elle utilise pour ses peintures que de la représentation de ses toiles car elle préfère laisser chaque regard créer son espace imaginaire.
Svetlana Alexievitch, née en Biélorussie est diplômée de la faculté de journalisme de Minsk. Attentive au son des voix, aux paroles vivantes, elle développe l’interview comme instrument de travail.
La guerre n’a pas un visage de femme
L’auteur, Svetlana Alexievitch donne la parole à ces jeunes filles en vareuses de soldat. Elle réunit des témoignages de femmes engagées volontaires dans l’Armée Rouge (guerre 39-45), alors qu’elles avaient entre 16 et 25 ans.
Les Cercueils de zinc
Svetlana Alexievitch s’attaque au mythe de la guerre en Afghanistan, position qui provoque un véritable scandale dans son pays : elle est jugée à Minsk pour atteinte portée à la mémoire des soldats soviétiques
Ensorcelés par la mort
En recueillant les témoignages ou les traces de ceux et celles qui n’ont pas voulu survivre, moralement ou physiquement, à l’effondrement du communisme, en découvrant un beau jour, souvent au terme de toute une vie de sacrifice, qu’ils avaient été les dupes d’un mythe qui reposait sur leur aveuglement et se nourrissait de leur abnégation.
Dates de représentation La Guerre n’a pas un visage de femme : 9, 11, 13, 16, 18 et 20 mars (à 20h le mardi – 19h le jeudi – 17h le samedi) Les Cercueils de zinc : 10, 12, 13, 17, 19 et 20 mars (à 20h mercredi, vendredi et samedi) Ensorcelés par la mort : du 23 au 27 mars
Les Adhérents d’Artcorusse bénéficieront d’un tarif préferentiel (téléphonez au siége d’Arcorusse)
La jeune fille au carton à chapeau, de Boris Barnet (1927)
Accompagnement musical : Vadim Sher (composition, piano), Marie Gremillard (violoncelle) Nastasa habite avec son père non loin de Moscou. Elle fabrique des chapeaux à domicile et les livre à la capitale, au magasin de Madame Irène. Sur son chemin, elle fait la connaissance de Ilja, un jeune homme qui vient de la province. Dans les rues bruyantes de la ville, il erre sans succès à la recherche d”un logis. Il attire l”attention de Nastasa, elle décide de lui venir en aide…. Un ton très décontracté dans cette charmante comédie que la Nouvelle Vague fran√ßaise redécouvrira. Tarif normal : 9 euros ‚ Réduit : 7 euros
Le Cuirassé Potemkine, de Serguei Eisenstein (1925)
L”Orchestre national de jazz confronte sa palette sonore à l”un des plus grands chefs-d”oeuvre du cinéma Il n”y a pas si longtemps, la musique, entre les mains de musiciens improvisateurs – souvent pianistes – donnait à l”écran silencieux sa dimension sonore. Face à l”extraordinaire Cuirassé Potemkine d”Eisenstein, c”est cette expérience que les musiciens de l”Orchestre national de jazz vous proposent de vivre, un moment unique puisque totalement improvisé. Lors de ces deux soirées exceptionnelles au Balzac, l”orchestre scindé en deux modules égaux – 5 musiciens le 16 mars, 5 autres le 13 avril – composera en temps réel une partition spontanée guidée par les images du cinéaste. L”Orchestre national de jazz sous la direction artistique de Daniel Yvinec a su montrer, à travers les divers projets qu”il a développés au cours de sa première année d”activité en 2009, un sens aigu des couleurs, de l”aventure et des croisements artistiques. Gageons que ce jeune vaisseau nous emmènera dans des contrées inexplorées et qu”il saura magnifier les audaces de l”immense Eisenstein. Tarif normal : 9 euros ‚ Réduit : 7 euros
A l’occasion de l’année officielle de la Russie en France et du cent-cinquantième anniversaire de la naissance de Tchékhov ( 1860 – 1904 )
Il n’y a pas de héros dans le théâtre de Tchékhov, pas de gentils, ni de méchants. Il y a juste des personnages qui essaient de vivre avec ce que la nature leur a accordé comme talents ou comme défauts. Et qui s’aperçoivent, souvent trop tard, qu’il n’y parviennent pas. Certains en meurent, comme Treplev dans La Mouette. D’autres n’en meurent pas. Pas tout de suite.
Les Russes, qu’ils soient écrivains, poètes, peintres, compositeurs ou cinéastes, ont bien souvent révolutionné leur discipline artistique, et leurs noms brillent aujourd’hui au Panthéon cutlturel de la planète.
Au programme : Lev Knipper (1898-1974) Plaine, ma plaine, version pour choeur et piano
Aubert Lemeland (né en 1932) Symphonie n°14, “L’âme russe”, pour orchestre à cordes, commande/création
Dimitri Bortniansky (1751-1825) Concerto en ré majeur pour orgue et orchestre à cordes, réalisation de la partie orchestrale par Julien Bret
Anatoli Liadov (1855-1914) Gloire à notre Dieu, pour choeur a cappella
Nikolaï Rimsky-Korsakov (1844-1908) Ascension du Christ, pour choeur a cappella
Alexander Kastalsky (1856-1926) Kondakion à Notre Seigneur Dieu, pour choeur a cappella
Modest Moussorgsky (1839-1881) Les Tableaux d’une exposition (extraits), pour orgue seul,
Dimitri Chostalovitch (1906-1975) Cinq préludes de l’opus 34, dans l’arrangement pour cordes de Jean Thorel
Rubin Abdullin, orgue (recteur du conservatoire d’Etat de Kazan, Russie) Ensemble vocal “La Chapelle-Musique du Val-de-Grâce” Etienne Ferchaud, direction Orchestre à cordes de la Garde Républicaine, Sébastien Billard, direction
Samedi 6 mars à 18h30 précise, entrée libre.
Eglise du Val-de-Grâce
1, Place Alphonse Laveran, Paris Ve (en face de la rue du Val-de-Grâce, en haut du Bd Saint-Michel, à la hauteur du 277, rue Saint-Jacques). RER Port-Royal ou Luxembourg Bus 38, 83, 91
Si Ossip Zadkhine écrivait que “le langage de la sculpture est un néant prétentieux s’il n’est pas composé de mots d’amour et de poésie“, Dimitri Kawarga le destructure puis le recompose enrichi d’émotions pures où l’alchimie se fait humaniste et nous fait rêver.
L’Etat a vendu le bâtiment du siège de Météo France à la Fédération de Russie.
Le communiqué de presse, publié sur le site officiel du ministère français, précise ” qu’à l’issue de cet appel d’offres, l’État a retenu la proposition assortie du prix le plus élevé. Celle-ci émane de la Fédération de Russie “. Selon l’édition russe de Newsweek, la Russie a l’intention d’y construire une cathédrale et un centre culturel.
L’ensemble s’étend sur 8 470 m2. Selon l’Agence France presse, le prix de l’acquisition serait supérieur à 60 millions d’euros.
La jeune fille au carton à chapeau, de Boris Barnet (1927)
Accompagnement musical : Vadim Sher (composition, piano), Marie Gremillard (violoncelle) Nastasa habite avec son père non loin de Moscou. Elle fabrique des chapeaux à domicile et les livre à la capitale, au magasin de Madame Irène. Sur son chemin, elle fait la connaissance de Ilja, un jeune homme qui vient de la province. Dans les rues bruyantes de la ville, il erre sans succès à la recherche d”un logis. Il attire l”attention de Nastasa, elle décide de lui venir en aide…. Un ton très décontracté dans cette charmante comédie que la Nouvelle Vague fran√ßaise redécouvrira. Tarif normal : 9 euros ‚ Réduit : 7 euros
Le Cuirassé Potemkine, de Serguei Eisenstein (1925)
L”Orchestre national de jazz confronte sa palette sonore à l”un des plus grands chefs-d”oeuvre du cinéma Il n”y a pas si longtemps, la musique, entre les mains de musiciens improvisateurs – souvent pianistes – donnait à l”écran silencieux sa dimension sonore. Face à l”extraordinaire Cuirassé Potemkine d”Eisenstein, c”est cette expérience que les musiciens de l”Orchestre national de jazz vous proposent de vivre, un moment unique puisque totalement improvisé. Lors de ces deux soirées exceptionnelles au Balzac, l”orchestre scindé en deux modules égaux – 5 musiciens le 16 mars, 5 autres le 13 avril – composera en temps réel une partition spontanée guidée par les images du cinéaste. L”Orchestre national de jazz sous la direction artistique de Daniel Yvinec a su montrer, à travers les divers projets qu”il a développés au cours de sa première année d”activité en 2009, un sens aigu des couleurs, de l”aventure et des croisements artistiques. Gageons que ce jeune vaisseau nous emmènera dans des contrées inexplorées et qu”il saura magnifier les audaces de l”immense Eisenstein. Tarif normal : 9 euros ‚ Réduit : 7 euros
Larissa Noury, fondatrice de l‘Association CEC architecte, diplômée de l’École polytechnique de Minsk. En 2004, elle a soutenu une thèse de doctorat en histoire de l’art à l’université de Bordeaux intitulée : “Rôle de la polychromie“. Elle a réalisé plusieurs études chromatiques pour des villes, notamment à Vilnius, à La Rochelle, à Daegu en Corée et à Yaoundé au Cameroun. Elle a été chercheur invitée à l’Institut scandinave de la couleur à Stockholm de 1994 à 1996, et a enseigné la couleur comme professeur invitée à l’université de Bordeaux III et à l’École supérieure des arts et techniques de Paris. Elle participe régulièrement à des colloques sur la question de la couleur dans la ville. En 1997, elle a obtenu le grand prix de la Fondation Soros (États-Unis) pour son projet Écologie de la couleur et stratégie environnementale, préfigurant la création d’un centre international de la couleur.
Lundi 11 janvier à 20h Andrei Korobeinikov, piano Modeste Moussorgski, Dimitri Chostakovitch
En liaison avec le cycle Piano solo
Mercredi 13 janvier à 20h
Boris Berezovsky, piano
Anatoly Lyadov, Serge Rachmaninov
En liaison avec le cycle Piano solo
Jeudi 14 janvier à 12h30 Ivan Podyomov, hautbois Yulianna Avdeeva, piano Frédéric Chopin, Paul Hindemith, Georg Philipp Telemann, Robert Schumann, Benjamin Britten
Jeudi 11 mars à 12h30 Mikhail Simonyan, violon Alexei Podkorytov, piano Edvard Grieg, Maurice Ravel, Piotr Ilyitch Tchaïkovski
Mercredi 24 mars à 20h Capella de Saint-Petersbourg, Vladislav Tchernouchenko, direction Extraits du manuscrit du monastère Christophor, musiques sacrées russes Sviridov, rachmaninov, Chesnokov En liaison avec l’esposition Toutes les Russies et avec le cycle Ensembles vocaux
Vendredi 26 mars à 20h Alina Ibragimova, violon Cédric Tiberghien, piano Ludwig van Beethoven En liaison avec le cycle Grands classiques
Vendredi 16 avril à 20h Kirill Troussov, violon Alexandra Troussova, piano Alfred Schnittke, Serge Prokofiev, Dimitri Chostakovitch, Dimitri Zyganov, Piotr Ilyitch Tchaïkovski En liaison avec le cycle Grands classiques