Archive pour septembre 2012

Festival des cloches russes « Les cloches de Danilov »

Dimanche 30 septembre 2012


Le carillon par 18 cloches historiques du monastère Danilov , qui ont été renvoyées de l’Université Harvard en 2008, sera effectué pour la troisième fois.( retour des cloches…  CLIQUEZ)

Clocher du monastère Danilov .

Les cloches font partie des églises orthodoxes et la polyphonie de la sonnerie de cloches accompagne invariablement les liturgies. Mieux encore, les carillons pénètrent profondément dans la vie et la culture du peuple russe et se confondent avec l’histoire nationale“- estime le sonneur de l’orchestre du Bolchoï Alexandre Kochevoï.

La cloche possède une sonorité absolument unique qu’aucun instrument de musique ne peut reproduire. Ses fréquences exercent un effet bénéfique et même curatif sur l’organisme humain.

Les cloches russes et leur sonnerie sont inédites parce qu’elles vont au-delà de leur fonction directe qui est de servir de signal. Les campaniles et les cloches qui les composent sont devenus un instrument de musique sans analogue dans le monde.

“En période athée soviétique quand pratiquement toutes les églises étaient fermées au culte et 90% des cloches envoyées à la casse ou refondues, la sonnerie de cloches restait vivace dans la mémoire collective du peuple russe», affirme le sonneur des cathédrales du Kremlin de Moscou Constantin Michourovski.

Le carillon se compose des cloches qui sont revenues d’Havard et réinstallées à leur place.

Participeront des carillonneurs de Vologda, d’Ekaterinbourg, de Tioumen, de Novossibirsk, de Novgorod le Grand, de Saint-Pétersbourg et d’ Iaroslavl . Des traditions locales de la cloche d’origine russe, et ses courants historiques, notamment des carillons de Pskov, de Rostov, de Moscou, de la Trinité-Sergius Lavra, de Sibérie, seront présentés au cours du festival.

Fragment du tableau "Les sonneurs" de V.G. Nikonov.

Aprés le concert à Paris le vendredi 28 septembre

en la Basilique Ste Clotide à Paris dan le VII°.

« Un art très soviétique »

Maison du livre ancien de Moscou

du 19 au 20 septembre

Le 19 septembre, l’exposition de Galina Bandourkina intitulée « Un art très soviétique » a ouvert à la Maison du livre ancien de Moscou.

Des affiches publicitaires des années 1920-1930 sont proposés aux visiteurs.

Ces affiches sont très populaires auprès des collectionneurs, mais aussi auprès des historiens de l’art et des concepteurs – rédacteurs, qui sont souvent à la recherche de l’inspiration dans les œuvres du passé.

Cela n’est pas surprenant: les affiches des années 1920-1930 ont été créées par les meilleurs artistes du pays.

La collection qui se trouve à la base de l’exposition, a commencé à se former il y a relativement longtemps.

L’intérêt pour l’affiche est survenu presque par hasard: Galina Bandourkina s’est intéressée à cet événement se trouvant à la recherche des solutions de design pour son entreprise.

Selon elle, en plus de la valeur artistique des affiches soviétiques, il est important de comprendre leur signification historique.

Artistes-affichiste 1920-1930-s et série d’affiches de cette période sont connus dans le monde, Rodchenkoь Maïakovski, et Klutsis Dlugach, affiches série “Mosselprom” et “Glavhleb” .

Symbole de l’époque et des marques reconnaissables.

L’exposition mettra en vedette certains d’entre eux – «Morse. Mosselprom “,” A chaque rue, dans chaque ruelle connaître délicieux pain russe “(série Glavhleb),

Des affiches Artistes A.Zelenskogo, K.Zdanevicha, etc N.Troshina.

Chaque visiteur pourra se sentir un “plus l’art soviétique” la complexité et l’intensité de la vie en Russie en 1920-1930 .

Galina Bandourkina

Présidente du groupe «Astarté»
Vice-présidente de l’Académie russe des affaires
Membre de la “All-Russian Public Organisation” d’affaires en Russie

Membre de “l’Association” Femmes en affaires

Association mondiale des femmes chefs d’entreprise

À paraitre dans 3 mois dans la série l’Émigration russe en photos — LA CULTURE RUSSE EN EXIL, EUROPE 1917-1947 (Édition limitée 1500 ex. en Français et 1500 ex. en Russe)

Ce nouvel album est consacré à la Culture russe en exil, il s’agit de l’Europe de 1917 à 1947. L’art photographique et les photographes russes sont mis au début de cet album. Il est composé de 8 chapitres:

Chapitre 1:

Ce chapitre rend
honneur à la photographie et aux photographes qui nous ont fait parvenir tant de témoignages.

Chapitre 2:

La Culture russe en exil, chapitre consacré au théâtre et à tous ceux qui ont un rapport avec le théâtre : les dramaturges, les scénaristes, les réalisateurs et les acteurs.

Chapitre 3:

Chapitre est consacré au cinéma – le mot magique du début du XXe siècle.
Nous y avons inclus des photos de presque tous les films à sujet russe. Le lien spirituel avec la patrie dont on les avait privés était exceptionnellement important pour tous les émigrés russes.

Chapitre 4:

Le plus volumineux et le plus riche en photos et documents, est dédié aux artistes russes, peintres, sculpteurs, architectes et peintres d’icônes. Dès les premiers jours de l’exil, les peintres et peintres d’icônes se sont activement impliqués dans la vie culturelle de l’émi- gration organisant des mouvements, des expositions.

Chapitre 5:

Le plus inhabituel, est consacré à la musique russe en exil. Il montre un panorama photographique intéressant des orchestres militaires à Gallipoli, en Bulgarie, en Serbie, en Allemagne et en France. Nous voyons des chorales populaires, professionnelles et liturgiques. Ensuite viennent les chanteurs d’opéra, populaires et tziganes. Nous voyons dé- filer des orchestres classiques ou de balalaïkas jusqu’à des grands compositeurs et artistes de l’opéra russe, qui sont devenus de véritables ambassadeurs de la culture russe dans le monde entier.

Chapitre 6:

Le plus expressif, est consacré au ballet et aux danses populaires russes. Voici, dans ce sanctuaire principal du ballet russe en exil, la grâce des mouvements, la beauté des lignes, le feu d’artifice des costumes et des dé- cors. De Serge Pavlovitch Diaghilev à Serge Mikhailovitch Lifar, qui ont, chacun à leur manière, réalisé un exploit dans le domaine de la diffusion de l’art du ballet russe, dont ils furent et resteront à jamais les ambassadeurs.

–  Chapitre 7:

Ce chapitre est consacré à la littérature russe en exil. Il englobe tous les aspects de l’activité littéraire

Chapitre 8:

Le dernier, la culture préservée, a la tâche la plus difficile de montrer le processus de conservation et de diffusion de la véritable culture russe dans tous les pays du monde.


Réservez dès le maintenant votre exemplaire personnalisé en télechargeant ici un formulaire de souscription. Remplissez-le et renvoyez avec votre règlement à l’adresse indiquée.

BICENTENAIRE  DE  LA CAMPAGNE  DE  RUSSIE


Un des panneaux de l'exposition.

Exposition itinérante. du Jeudi 20 septembre au vendredi 28 septembre, l’exposition se tiendra dans les locaux  de l’Association  “Dialogue Franco-Russe” sur les Champs Elysées.

de 10 h à 17 h – fermé le samedi et dimanche,

et de 13h à 14h

Dialogue Franco-Russe

120, avenue des Champs Elysées – 75008 Paris

Escalier A  – 3ème gauche

(exposition en partenariat avec Artcorusse)

Après Paris, elle sera présentée à Reims, au musée St Rémi, du jeudi 4 octobre au mardi 15 janvier 2013, puis dans d’autres villes de France qui en feront la demande.

Présentation dans le cadre de l’exposition du roman “La Guerre et Paix” de Tolstoï par Michel Aucouturier, une lecture par Anne Lefol de morceaux choisis par l’association “Les Amis de Léon Tolstoï” sur les évènements de 1812 dans le roman, à la  “Bibliotèque Nationale de France”, le 11 octobre 2012 à 18h3 au petit auditorium.

Le Musée St Rémi de Reims

du 5octobre au 15 janvier 2013

organisera une série de conférences et d’activités culturelles.

Les visiteurs découvriront le regards des artistes russes et français sur le roman de Léon Tolstoï, Mikhaïl Sergueievitch Bashilov, Léonid Osipovitch Pasternak, Aleksendr Petrovitch Apsit, Konstantin Ivanovitch Rudakov……. l’histoire de sa création, des prototypes  des principaux personnages .

Vladimir Aleksandrovitch Serov.(Peintre 1910-1968)

L’exposition se compose de 15 panneaux, 5 vitrines et des films documentaires complèteront ces informations.

“Le nerf de l’art, c’est la passion de l’artiste pour son  sujet …”

( Léon Tolstoï)

Association “Dialogue Franco-Russe”

120 Av des Champs Elysées, Paris 75008

Escalier A  – 3ème gauche

Métro George V

Horaires : de 10 h à 13 h et de 14h à 17h–

Fermé le samedi et dimanche,

Renseignements:

Tél: +33 1 53 89 60 16

Courriel: dialogue.franco-russe@orange.fr

http://www.dialoguefrancorusse.com/

Musée St Rémi

53 rue Simon
51100 REIMS
tél. : +33 (0)3 26 35 36 90
tél. : 03 26 35 36 91
fax. : 03 26 82 07 99
web : www.reims.fr

Ouvert du lundi au vendredi de 14 h à 18 h 30. Le samedi et le dimanche de 14 h à 19 h.

Exposition du 5 octobre au 15 janvier 2013.    Fermé le 1er janvier,

Renseignements:

Catherine Boncenne:

Mob. : 06 62 32 73 78

courriel: catherine.boncenne@gmail.com

Musée Pouchkine.

Сent ans au service des arts et de la coopération culturelle.

Le musée des beaux-arts Pouchkine ou simplement musée Pouchkine est le plus grand musée de Moscou d’art européen.

Il a été édifié entre 1898 et 1912 et se situe face à la cathédrale du Christ Sauveur. On considère que la date de sa fondation est le 17 (29) août 1898. Il s’appelait alors le musée Alexandre-III.
C’est un des plus importants du monde de par la richesse de ses collections : plus d’un million d’œuvres y sont présentées.

Avec la présidence de M. Tsvetaïev dans les années 1889 – 1890, le Cabinet a connu un développement progressif et s’est transformé en Musée des beaux arts à vocation éducative où les étapes principales de l’histoire de l’art, de l’Antiquité aux temps modernes, ont été retracées sous forme de plâtres, maquettes et copies galvaniques conformément au plan didactique général. Cette qualité a rendu le Musée unique dans son genre en Russie.

Musée Pouchkine 1947.

Le musée d’État des beaux-arts a été inauguré le 31 mai 1912 et il a été renommé en 1937 en mémoire du célèbre poète. Son premier directeur était le père de Marina Tsvetaïeva.

La poètesse Marina Tsvetaïeva.

Les collections du musée font depuis les années 1990 l’objet d’une polémique entre l’Allemagne et la Russie ; en effet, en mai 1945, l’URSS confisquait le Trésor de Priam et le Trésor d’Eberswalde aux musées berlinois comme prise de guerre.

Trésor de Priam.

On crut longtemps ces collections disparues, jusqu’à ce que des journalistes ouest-allemands les localisent dans les réserves du musée Pouchkine.

Trésor d'Eberswalde.Ensemble de 81 bijoux en or de l'âge du bronze
représentant un poids de 2,59 kg

Bien que les pourparlers entre les deux pays se poursuivent en vue d’une restitution à l’Allemagne, le musée expose désormais ces deux collections au grand public.

Le musée se compose de cinq parties exceptionelles:

– Collection de peintures

– Art graphique

– Sculpture

– Art appliqué

– Numismatique

– Archéologie.

L’UNESCO  a rendu hommage en organisant une exposition du 3 au 7 septembre dernier.

L’histoire de la création du Musée de Pouchkine a été rappelée par sa directrice Irina Antonova :

Mm Irina Antanova, directrice du musée Pouchkine depuis 1961.

« Le père fondateur du musée, c’était Ivan Tsvetaïev c’était son premier directeur. Il a commencé sont musée de zéro, il n’avait ni de collection ni d’argent, il n’avait rien. Mais il avait cette idée : créer un musée d’art mondial. Près de lui il y avait le mécène Youri Nechaev-Malcov, je dois prononcer ce nom, car c’est un nom très important pour le musée. Et le troisième héros, fondateur du musée c’était Roman Klein, qui a crée ce magnifique bâtiment”.

« Il me semble que notre présence dans les salles de l’UNESCO est opportune. Notre musée a fait pendant ces années un travail colossal de contacts avec les milieux artistiques du monde entier, avec nos collègues étrangers. C’est un ambassadeur de notre pays dans le monde, si vous voulez. Nous exposons beaucoup de collections des meilleurs musées du monde. C’est justement la tâche de l’UNESCO, rapprocher les gens, les pays, faire connaitre les chefs-d’oeuvres de la culture, russe, en l’occurence, dans le monde entier ».

a déclaré le directeur du musée Irina Antonova.

Hôtel des Ventes de Genève

Exceptionnelle vente impériale russe en décembre !

Bernard Piguet annonce pour décembre une exceptionnelle vente impériale russe avec des objets de provenances de familles prestigieuses telles que les Romanov, Youssoupov ou Thormeyer. Tout propriétaire souhaitant se séparer de pièces d’art russe est invité à contacter l’Hôtel des Ventes de Genève pour profiter de cette vente prestigieuse !

Hôtel des Ventes

51 rue Prévost-Martin, 1205 Genève

Bernard Piguet, directeur et commissaire-priseur
bpiguet@hoteldesventes.ch

Renseignements:

France concert : ( CLIQUEZ )

Borodino (1812-2012)
Bicentenaire d’une bataille historique

Exposition du 15 au 23 septembre

Dans le cadre de la célébration du 200ème anniversaire de la Bataille de la Moskova, plus connu sous le nom de Bataille de Borodino,et à l’occasion des journées du patrimoine, l’ambassadeur de la Fédération de Russie en France, Son Excellence M. Alexandre Orlov, ouvrira au public les portes de sa résidence privée.

Crédit Photo C. Boncenne

C’est dans ce cadre magnifique, fleuron de l’architecture française, construit au début du XVIIIème siècle pour la duchesse d’Estrées et devenu depuis 1863, siège de l’ambassade de Russie, qu’une rétrospective historique sera présentée par Cyrille Boulay, commissaire général de cette manifestation culturelle.

                                   Hotel d'Estrée.         Crédit Photo Artcorusse    

De nombreux souvenirs et témoignages historiques provenant de collections privées russes et françaises retracerontl’épopée de cette célèbre bataille. A ce titre et exceptionnellement pour l’événement, le Musée historique de Moscou et le Musée des Cosaques prêteront objets, tableaux, miniatures, documents et uniformes.

Crédit Photo C. Boncenne 

Certains ont appartenu aux principauxofficiers de l’armée russe ayant participé au combat, comme le bureau de campagne du général Alexis Petrovitch Yermolov (1777-1861).

– La selle de cheval avec ses étriers et la chope de voyage du général Matveï Platov (1751-1818),Ataman des Cosaques.

– Un modèle d‘uniforme porté par les officiers supérieurs de l’armée impériale russe, et celui d’un officier du Régiment d’infanterie de Moscou.

Bague de gant ayant appartenue au tsar Alexandre III (Crédit Photo C.Boncenne)

Nous avons apporté la collection des Cheremetev-Semenov consacrée à la guerre de 1812. Il s’agit des descendants de Pavel Cheremetev qui a participé à la guerre. Ces pièces se sont conservées par miracle dans le couvent Novodevitchi de Moscou pendant la révolution de 1917 et la guerre de 1941-1945“, a annoncé Galina Vedernikova, directrice du Musée de la ville de Moscou.

Armoiries de la famille Cheremetiev

Mais aussi les souvenirs commémoratifs, photographies et documents officielles du centenaire de Borodino en présence de l’empereur Nicolas II, célébrée en août 1912.

Ainsi, seront présentées au public français plus d’une centaine d’objets.

Elena Tchevtchevadzé présentera son film sur la Grande Guerre Patriotique de 1812

Histoire de Borodino et reconstitution: (CLIQUEZ)

Horaires:
De 10h00 à 18h00, les 15,16,22 et 23 septembre
Les autres jours, les visites se feront par groupe
et sur rendez-vous : de 15h00 à 17h00.

Résidence de l’Ambassadeur de Russie
Hôtel d’Estrées
79, rue de Grenelle
75007 Paris

Métro : Ligne 12 (Rue du Bac ou Solférino)
Bus : 63, 68, 69, 83, 84, 94 (Grenelle-Bellechasse)

Informations et réservations :
E-mail : exposition.ambassade.russie@gmail.com
Tél. : + 33 1 45 56 14 62
Port. : + 33 6 50 00 65 51
Olivier Coutau-Bégarie
Commissiare-Priseur

Entrée libre les 15 et 16 septembre
Participation les autres jours : 5 € / pers

Depuis sa création en 2010 par l’Association des Russisants d’Aquitaine (régionale de l’Association Française des Russisants : http://www.afr-russe.fr) , Radouga n’a cessé de faire de nouveaux adeptes. Il compte aujourd’hui une trentaine de choristes russophones et non russophones, qui travaillent les textes avec des transcriptions en alphabet latin. Pas nécessaire non plus pour participer d’avoir une formation musicale.

Le répertoire contient des chants populaires traditionnels, des romances, ainsi que des choeurs religieux.

Il est dirigé par Jeanne Wenzel, 1er prix du Conservatoire de Toulouse en chant lyrique, pianiste, actuellement en formation de chef de choeur au Conservatoire de Bordeaux auprès d’Edouardo Lopez.

L’ensemble a donné plusieurs concerts à Saint-Médard, Bordeaux et les environs. Il souhaite recruter encore de nouveaux choristes, surtout des ténors.

Contacts : 06 87 55 61 06 / 05 56 05 97 67 , sylvette.soul@wanadoo.fr et marif.wenzel@gmail.com

Conditions de participation : 90 euros l’année de septembre à juin (70 euros pour les scolaires et les étudiants jusqu’à 27 ans) + adhésion à l’association.

Dans une interview diffusée à la télévision d’Etat “Rossia”, le Patriarche Kirill  a estimé que la « profanation » des églises, dont une manifestation de femmes punks dans la principale cathédrale russe, celle du Christ Sauveur, à Moscou et les critiques le visant personnellement étaient « les maillons de la même chaîne ».

« Le fait que les questions privées revêtent une ampleur nationale s’inscrit dans le contexte de la lutte contre l’Eglise », a déclaré le patriarche orthodoxe.

« Nous disons au monde entier :  Qu’il est impossible de détruire l’Eglise. Des forces beaucoup plus puissantes ont tenté de le faire et elles ont échoué », a-t-il dit,  allusion à l’ére soviètique. Fin mars, un conflit de voisinage a pris des allures de scandale lorsqu’il a été établi qu’une femme occupait un appartement à une adresse très prestigieuse à Moscou et appartenant au patriarche Kirill.

"prière punk" dans la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou
par des membres du groupe Pussy Riot en février

Enfin, le chef de l’Eglise orthodoxe a été critiqué pour son intransigeance à l’égard de trois jeunes Russes, membres du groupe Pussy Riot, respectivement: Nadejda Tolokonnikova (22 ans), Maria Alekhina (24 ans) et Ekaterina Samoutsevitch (30 ans), condamnées pour avoir chanté en février une “prière punk” dans la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou, demandant à la Sainte Vierge de “chasser Poutine” du pouvoir. Elles encouraient une peine allant de deux ans de camps à sept ans de détention et ne sont condamnées qu’à 2 ans de prisons.

Les trois membres du groupe Pussy Riot au procès.

Le patriarche a expliqué ces critiques par le fait que l’Eglise « qui dit ce qui est bien et ce qui est mal » est « devenue embarrassante » pour « la société libérale », cette dernière voulant elle-même définir ces critères.
L’Eglise orthodoxe connaît une renaissance depuis la disparition de l’URSS en 1991.

Près de 70 % de la population russe se déclare orthodoxe, même si le nombre des
pratiquants réguliers n’excède pas 8 à 9 %, selon divers sondages,
 sur 143 030 1061 d'habitants.

Bataille de Borodino ou bataille de la Moskova.

Nous ne pouvons pas inviter l’Autriche-Hongrie, mais nous pouvons inviter l’Autriche“, ainsi que les dirigeants d’autres pays qui n’existaient pas il y a 200 ans, a pour sa part indiqué le chef de l’administration présidentielle russe Sergueï Ivanov, qui présidait la réunion. Il a appelé le ministère à étudier cette question. Plusieurs ambassadeurs seront invités mais pas les chefs d’états.

Reconstitution de la bataille de Borodino

Plusieurs pays européens participeront aux célébrations. Selon le vice-premier ministre russe Alexandre Joukov, un descendant de Napoléon se rendra en Russie pour les festivités. Une traversée équestre de trois mois reliant la Russie à la France est organisée en juin 2012.

Une fête se déroulera sur le champ de Borodino, théâtre de la fameuse bataille franco-russe de 1812 que les Français appellent la bataille de la Moskova, avec la participation de clubs de l’histoire militaire de France, de Pologne, de Belgique et d’Ecosse. Fêtes lancées en juin, qui se prolongeront jusqu’à la fin de l’année, soit une durée équivalente à celle des combats qui ont fait rage en Russie en 1812.

Carte de la bataille de Borodino le 7 septembre 1812.
En bleu l'armée française et en rouge l'armée russe.

Les informations présentées par le projet présentent de manière détaillée les prémisses et les conséquencesde la guerre, la répartition des forces avant le début des combats et les pertes militaires des pays, les équipements et les armes du début du XIXe siècle et le bilan desbatailles. Les principaux événements de la campagne, la disposition des forces ennemies, les déplacements des armées et les lieux des batailles seront présentés sur une carte interactive.

 Les cuirassiers saxons de Latour-Maubourg attaquent les cuirassiers russes.
La redoute Raevsky se trouve à droite, dans la fumée.
À l'arrière-plan, on distingue l'église de Borodino

Le 26 août 1812, les deux armées immenses – russe, dirigée par Koutouzov et la Grande Armée de l’Empereur français Napoléon se sont rencontrées face à face. Les français fonçaient vers Moscou, l’ancienne capitale russe pour frapper la Russie eau cœur. Koutouzov a décidé de donner l’ assaut général dans le champ de Borodino, ayant  appliqué au préalable la politique de la terre brûlée sur près de 2 000 km entre la frontière russe et Moscou

Le général Koutouzov sur le champ de bataille de Borodino.

Dans le village de Gorki, où était situé son poste de commandement, s’élève le monument à Koutouzov, raconte Ludmilla Tourachova,  employée du musée militaire et historique de Borodino:
” Cet obélisque tétraédrique en granit rouge est couronné par l’aigle de bronze qui plane – le symbole de la victoire. Sur l’obélisque, on voit une  épée dorée – l’avertissement  aux ennemis sur le châtiment. Sur le bas-relief de bronze, est  représenté Koutouzov avec ses compagnons d’armes le jour de la bataille. Sur le piédestal, on peut lire ces paroles : l’Ennemi est rejeté ».

Monument à la gloire du général Koutouzov.

Tout le champ de Borodino est couvert de monuments. Ils s’y trouvent par groupes, ou séparément, au milieu

des vastes prairies. Ce sont des tours, des obélisques, des colonnes,  des pierres de forme irrégulière.

Principal monument (27 mètres de hauteur) à la gloire de cette victoire .

Sur eux, on voit des aigles en  bronze, des bas-reliefs, des couronnes de laurier et des croix de Saint-Georges.

Un des monuments.

Au centre du champ de Borodino, il y a un musée militaire. Le bâtiment moderne a été construit en 1912.

Musée historique de Borodino .

Devant le musée, on voit  les canons de l’armée napoléonienne. Au seuil du 200ème  anniversaire de la bataille de Borodino et le jour de la bataille, le 7 septembre, à Borodino se passeront diverses manifestations. Une fête se déroulera sur le champ de Borodino, théâtre de la fameuse bataille franco-russe de 1812 que les Français appellent la bataille de la Moskova, avec la participation des clubs de l’histoire militaire de France, de Pologne, de Belgique et d’Ecosse.

Un musée de la Guerre de 1812 sera inauguré dans la capitale russe à l’automne prochain, cent ans après l’adoption de la décision portant sur sa création. Il sera rattaché au Musée historique d’Etat“, a déclaré M.Boussyguine intervenant lors d’un congrès des descendants de participants à la Guerre de 1812.

La décision de créer ce musée a été prise en 1912. Une importante collection a été rassemblée grâce aux familles des participants des campagnes de 1812-1814. La Première Guerre mondiale, la révolution bolchévique de 1917 et l’instauration du pouvoir soviétique ont empêché la réalisation de cette initiative.

M. I. Koutouzov sur le champ de bataille de Borodino(toile de Guerasimov) 

Moscou possède un musée-panorama “Bataille de Borodino”, hébergeant une installation panoramique consacrée à l’une des plus grandes batailles de la Guerre de 1812.

Musée du panorama de Borodino à Moscou.(38, Kutuzovsky prospect)

C’est à moins de 150 km de Moscou que se déroula à Borodino, le 7 septembre 1812, l’une des batailles les plus importantes de la campagne de Russie.

Elle opposa les armées françaises de Napoléon (130 000 hommes, 28 000 cavaliers, 587 canons) aux armées russes dirigées par Koutouzov (135 000 hommes, 25 000 cavaliers, 624 pièces d’artillerie).

Korneev et ses cuirassiers contre les troupes françaises.  

Les combats durèrent plus de quinze heures sous un feu ininterrompu, semblable au roulement du tonnerre selon les dires des témoins.

Napoléon a dit:”Des cinquante batailles que j’ai données, la plus affreuse est celle livrée par moi devant Moscou. Les Français s’étaient montrés dignes d’être vainqueurs, les Russes avaient conquis le droit d’être considérés comme invincibles“.

La bataille de Borodino fut terrible en pertes humaines : 20 000 blessés et 10 000 tués chez les Français dont les généraux Montbrun, Caulaincourt, Compère, Plauzonne, Lanabère, Romeuf, Marion et Tharreau ; 35 000 blessés et 15 000 tués chez les russes dont les généraux Bagration, Kutaizov et Toutchkov.

Reconstitution d'une charge .

Le projet spécial “1812. Guerre et Paix. Nouvelle vision” faite suite à la série de programmes éducatifs, informationnels et historiques réalisés par RIA Novosti, comme les projets Titanic, Gogol. 200 ans, Bataille de Poltava, Tchekhov-2010, Gagarine, qui présentent sous une forme accessible et populaire des faits historiques célèbres, en les combinant avec des éléments interactifs divers et variés – jeux, quiz, mots-croisés, concours et contenu multimédia.

Pour le 200ème anniversaire sont attendus pas moins de 300 000 spectateurs venant des quatre coins du monde.
Participeront à la reconstitution près de 3000 fantassins, 250 cavaliers et un grand nombre d’artilleurs et leurs canons.

Les reconstitutions se passeront les 1er et 2 septembre 2012, sur la grande plaine de Borodino à quelque 100km à l’ouest de Moscou. La grande reconstitution ayant lieu le 2 septembre .

Des invités de France, d’Autriche, de Pologne et d’autres pays européens, les représentants des milieux scientifiques, culturels et religieux russes, ainsi que des descendants des participants à la bataille de Borodino de 1812 et les anciens combattants de la Grande guerre patriotique de 1941-1945 participeront aux festivités.

Le président russe Vladimir Poutine assista dimanche 2 septembre à une cérémonie commémorative.

Toute la population s’est élevée contre les envahisseurs. Son héroïsme sans précédent, sa force spirituelle et son attachement profond à sa terre ont donné à notre pays une immense force qui n’avait jamais été observée auparavant“, a déclaré M. Poutine au pied d’un monument érigé sur l’ancien champ de bataille.

Le président russe a ensuite salué les personnalités et notamment Valéry Giscard d’Estaing qu’il a remercié “infiniment” d’être venu à Borodino assister à cette reconstitution à laquelle l’Etat russe a consacré 36 millions de roubles (près de 900.000 euros).

“La France et la Russie ont été du même côté pendant les deux guerres mondiales”, a dit l’ancien président français à M. Poutine, selon les images de la chaîne de télévision publique Rossia 24.

“On a passé plus de temps ensemble qu’à se faire la guerre”, lui a répondu M. Poutine, soulignant que “la France avait presque toujours été un partenaire stratégique de la Russie”.

Sur le champ de bataille entouré d’une forêt, des cavaliers de la garde impériale russe ont affronté des soldats à cheval de la Grande Armée de Napoléon équipés de fusils à silex (l’arme des guerres napoléoniennes).

Fusil à silex Pressol et Martin.

Parmi les 3.000 acteurs, des centaines d’hommes en costume d’époque de part et d’autre, armés de sabres et d’épées, ont avancé en rangs serrés et se sont livrés à des combats sous les yeux et les acclamations de nombreux spectateurs – jusqu’à 300.000 selon les organisateurs – hommes, femmes et enfants qui ont bravé le froid automnal (10 degrés Celsius) et la pluie fine.

Pour vous rendre à ces manisfestations Artcorusse vous propose

de cliquez dans la bannière ci-dessous:

Les adhérents d'Artcorusse ont un avantage non négligeable 
renseignements à notre secrétariat.


Le 12 août à Moscou, les cosaques en cosatumes d'apparat, ont entamé leur route qui
les mènera en Biélorussie, en Pologne, en Lituanie, en Allemagne, puis en France.
Crédits photo : SERGEI KARPUKHIN/REUTERS

Autre fait marquant des célébrations du bicentenaire, une vingtaine de cosaques russes sont

partis début août de Moscou à cheval en direction de Paris, randonnée  organisée par Pavel Mochtchakov, sous la direction de l’Ataman  Alexandre Koliakine.

L'Ataman Alexandre Koliakine

Pour un voyage de plus de 2.500 kilomètres sur les traces de leurs ancêtres qui avaient

poursuivi Napoléon en 1812 après sa campagne en Russie.

Six pays vont être traversés, la Russie, le Bélarus, la Pologne, la Lituanie, l’Allemagne et la France

Video Ria Novosti: (CLIQUEZ)

Ils ne pourront rentrer dans la capitale, le Quai d’Orsay ayant décidé de les recevoir

sollennellement à Fonteinebleau, où Napoléon Ier avait abdiqué en 1814.

Une fois sur place, ils espèrent, mais sans les chevaux cette fois,

aller jusqu’à Paris et se “laver les pieds dans la Seine”,

ironise le chef Alexandre Koliakine.

l'Ataman Alexandre Koliabine

Les cosaques russes, qui participent à une traversée équestre Moscou-Paris à l’occasion du bicentenaire de la victoire russe dans la Guerre patriotique de 1812, ont quitté jeudi 6 septembre Varsovie, soit 26 jours après leur départ de Moscou et ont déja parcourue 1 250 km.