Archive pour mars 2014

affiche5et6avril

Deux jours d’exposition, d’animations et de vente à Paris, au profit de

l’Association “Pour Kungur”
(qui soutient l’orphelinat de Kungur – Région de Perm).

  • -Exposition-vente des œuvres de Isa Bellem, Pascale Convert, Patz Horvath, Mireille Weinland, Elisabeth Raffner…
  • -Les enfants de l’atelier artistique de Môm’Pelleport vous présenteront leur fresque sur le sujet de la parentalité.
  • -Exposition des peintures des enfants de la Maison des enfants de Kungur.
  • -Robert Giraud dédicacera ses livres pour enfants.

Thé fourni par le Souk Botanique ( Cliquez )!

Le samedi 5 avril:
15h à 17h : Atelier de dessin pour les enfants
16h30 : Récit de contes russes par Elli Drouilleau
18h: Poésie avec AdR
19h: Projection du film “Poupée russe” de Juliette Chenais de Busscher
20h (pour les grands): Projection du film “Komunalka” de Françoise Huguier.
Ce  week-end  sera une belle occasion pour fêter notre départ pour Kungur, pour offrir à l’orphelinat le minibus tant attendu, dans lequel nous espérons pouvoir mettre quelques stocks de couches et de matériel pédagogique!

Infos: pourkungur@gmail.com
Renseignements sur l’Association Kungur ( Cliquez )
Film sur Youtube ( Cliquez )

Môm Pelleport
165 rue Pelleport – 75020 Paris

Métro : Télégraphe  (Ligne 11)

Bus: 60

Entrée libre de 11h à 20h.

Exposition d’Alexey Begov  ( 1951 – 2014 )

31 mars –  18 avril 2014

Association Franco-Russe

Begov

Alexey Sergueïevitch Begov, peintre russe  né le 27 mars 1951 dans la ville Kozine Région de Kiev en Ukraine. Il a fait ses études de 1969 à 1972, à l’Académie d’Alma Atinsk de peinture dans l’atelier de G. P. Kabatchovo. Il vit en Ukraine de 1951 à 1961 puis au Kazakhstan de 1961-1974, au Kyrgyzstan de 1974 à 1978 de nouveau au Kazakhstan de 1978 à 1983, puis à Moscou jusqu’en 1998. Il arrive à Paris en 1998 où il s’installe. Il vient de nous quitter le 17 février à Moscou, après  une longue maladie.

a. Begov 1998

Alexey Begov à Paris en 1999.

Il fit dés 1980 de nombreux voyages en Russie et dans les anciennes républiques de l’Union soviétiques (il a été sur le lac Baïkal en Géorgie en Crimée et sur le lac de Senetch). Dans les années 1990 il fait de courts voyages aux USA et en Europe. Il devient membre des peintres d’URSS en 1969.  En 1995 il a une exposition personnel à la Galerie Trétiakov de Moscou puis il enseigne à l’institut pédagogique au Kyrgyztan, section de dessin de 1974 à 1978, puis de 1978 à 1979 à l’académie des Beaux Arts de Alma Ata. De 1999 à 2004 il vit en France ou il a travaillé sur les murs de la chapelle St Nicolas  près du château de Gilloisin aux environs de Paris .

1951

Dans les années 1990, il a créé un tableau de 10 mètres intitulé  «La fin du XX e siècle» dans le cadre de la communauté internationale « Mur de la Paix ». C’était une occasion rare de créer en un espace unique, une seule image, En 2006 il revient dans sa patrie pour exposer au Manège à Moscou. En 2007 il est nommé membre de l’Académie des peintres de Russie, membre Honoraire de l’Académie des Beaux-Arts de Russie,  Médaille d’Or Chevalier des Arts-Sciences-Lettres de la Société Académique d’Éducation fondée par l’Académie Française.

Vernissage avril 2010 commandrie St Jean

Vernissage à la Commanderie St Jean en présence de l'ambassadeur de Russie 
en France et d'A. Begov, (avril 2010).

L’œuvre d’Alexey est particulièrement intense, un style particulier, de la couleur, beaucoup de sentiments pour la terre nourricière mais aussi pour les êtres humains.

vertgoriz_b
D’ailleurs, lorsqu’on lui demande parler de lui, il déclare : « La peinture, c’est ma vie et ma croix. J’y suis lié par chacune de mes fibres. Si je ne pouvais pas peindre, ma vie s’arrêterait. Je suis complètement dans chacun de mes tableaux. »

Alexis Begov

A partir de 2008 il se partageait entre la Russie et la France ou il vivait dans son atelier de Montmartre à Paris .

Association Dialogue Franco-Russe

120 Avenue des Champs Elysées

75008  Paris

Ouverts du lundi au vendredi de 11h à  17h

Renseignements: 01 53 89 60 16

Plus de renseignements sur l’Association Franco-Russe ( Cliquez )

Cérémonie de nomination du pianiste russe

Denis Matsuev

“Ambassadeur de bonne volonté de l’UNESCO”

Mercredi 2 avril 2004

Palais de l’UNESCO – Paris

Unknown

D. Matouiev

Denis Matsuev, Денис Леонидович Мацуев.

Né le 11 juin 1975 à Irkoutsk (Fédération de Russie), dans une famille de musicien, Denis Matsuev est l’un des plus éminents pianistes russes de notre temps.
Il est diplômé du Conservatoire de musique de Moscou et lauréat de plusieurs concours internationaux comme celui de Tchaïkovski,  qu’il remporte avec triomphe en 1998 à l’âge de 23 ans.. Il collabore étroitement avec les Orchestres aussi prestigieux que l’Orchestre philharmonique de New York, l’Orchestre philarmonique de Berlin, l’Orchestre national de France, ou encore l’Orchestre philharmonique de Moscou dont il est devenu soliste en 1995.

Denis Matsuev colosse à la carrure de lutteur. Le genre à frôler les cadres de porte lorsqu’il passe des coulisses à la scène. Il est pourtant un virtuose spectaculaire dont les doigts, lestes et rapides comme des colibris virevoltant sur le clavier, transforment un concerto redoutable en promenade souple et gracile. Il a aussi de la puissance à revendre, résultat de son éducation pianistique russe. Son plus récent disque, consacré à deux mastodontes du répertoire, soit le Concerto no 2 de Rachmaninov et la Rhapsody in Blue de Gershwin, en est une preuve évidente.

Capture d’écran 2014-03-26 à 11.23.31

Matsouiev donne aujourd’hui près de 150 concerts par an. Il se produit dans des salles prestigieuses telles que la Salle Gaveau, la Salle Pleyel, le Théâtre des Champs Elysées, le Carnegie Hall, le Mozarteum, ou encore le Tōkyō Opera City. Il est aussi l’organisateur de deux festivals en Russie : Stars on Baikal et Crescendo.

Пианист_Денис_Мацуев

Denis Matsuev lors du concert le 23 février 2014 aux Jeux Olympiques de Sotchi.

Depuis 2008, Denis Matsuev est le Président de la fondation caritative Les Nouveaux Noms dont l’objectif est de sélectionner et d’aider les jeunes talents russes dans l’accomplissement de leurs objectifs professionnels tant dans les domaines de la musique et des beaux-arts que dans ceux de la poésie ou du jazz classique.

La cérémonie de nomination sera suivie d’un concert avec la participation de Denis Matsuev, des jeunes lauréats de la fondation Les Nouveaux Noms et de l’Orchestre symphonique de la République du Tatarstan.
Avec le soutien de Monsieur Roustam Minnikhanov, Président de la République du Tatarstan (Fédération de Russie) et de la Fondation pour les initiatives sociales et culturelles.

Denis Matsuev a été nommé en reconnaissance de « son engagement en faveur de la de l’éducation musicale, de ses efforts pour soutenir les jeunes talents par le biais de sa fondation « New Names » et de son dévouement aux idéaux et aux objectifs de l’Organisation ».

Capture d’écran 2014-04-02 à 23.21.43

Discours de la Directrice générale de l' UNESCO  Madame Irina Bokova © Artcorusse

remise diplôme

Remise du Diplôme d'Ambassadeur de bonne volonté de l'UNESCO © Artcorusse

Discours Mitrofina

Discours de l'ambassadrice de Russie auprès de l'UNESCO 
S. Exc. Madame Eleonora Mitrofanova © Artcorusse

remerciements

Remerciements de Denis Matsuev © Artcorusse.

Concert except UNESCO

Concert exceptionnel clôturant la soirée © Artcorusse.

Librairie “Le Bruit du Temps “

Samedi 5 avril à 18h30

 

Visuel Requiem

Requiem texte à deux voix avec :

Marie Thomas : voix française (traduction de Sophie Benech)

Marina Keltchewsky : voix russe

Igor Keltchewsky : son

 « Par-delà l’océan, sois saluée, grande âme,

Pour avoir eu ces mots, et salut à tes cendres

Dormant en terre natale, là où par ton bienfait

Fut doté de parole un monde sourd-muet »[1]

 Au plus fort de la terreur stalinienne, Anna Akhmatova compose les vers de Requiem, parvenant à mettre en mots les souffrances, les deuils, l’angoisse et la peur qu’elle éprouve au quotidien : en 1921, son premier mari, le poète Nicolaï Goumiliov est fusillé, son fils sera arrêté plusieurs fois avant d’être envoyé en camp et nombreux sont ses amis qui trouveront la mort durant ces années. Requiem exprime cette réalité-là, cette réalité d’un « monde sourd-muet » où les mots peuvent coûter la vie au poète et à sa famille. Interdite de publication, Anna Akhmatova va confier les vers de Requiem à la mémoire de plusieurs amis, et ce n’est que vingt-cinq ans plus tard qu’ils pourront s’écrire, puis être publiés en 1987 (soit 21 ans après la mort d’Anna Akhmatova).

Marina Keltchewsky et Marie Thomas  se sont rencontrées pendant leurs études de théâtre autour d’une passion commune pour ces textes. D’emblée, en poésie, le problème de la traduction se pose plus fortement qu’ailleurs : quand la sonorité et le rythme expriment en eux-mêmes tellement de sens, comment faire parvenir cela à des oreilles non russophones ? Et comment le texte français établi par Sophie Benech, la traduction, peut-il devenir une véritable recréation de la poésie d’Akhmatova ?

C’est dans l’entremêlement du russe et du français qu’elles ont eu envie de faire entendre ces textes, de continuer à les transmettre oralement, accompagnées par l’univers sonore et musical d’Igor Keltchewsky. Avec le rêve que les spectateurs finissent par « entendre » aussi bien en russe qu’en français la vitalité de ces textes.

[1] Hommage du poète Iossif Brodsky à son amie, Anna Akhmatova.

Librairie “Le Bruit du Temps “

62 rue du Cardinal Lemoine,

75005 Paris

ENTRÉE LIBRE.

(métro ligne 10 Cardinal Lemoine)

Un ferrailleur du Midwest américain peut désormais confirmer que l’on trouve de tout aux puces. Alors qu’il avait acheté un œuf en or acheté sur un marché aux puces, pour le revendre au poids du métal précieux. N’étant pas parvenu à le revendre il le plaça dans sa cuisine ! Il a finalement découvert qu’il s’agissait d’un œuf Fabergé impérial dont on avait perdu la trace. Soit une œuvre estimée à près de 24 millions d’euros 33 millions de dollars

600x304xthis-faberge-golden-egg-was-minutes-away-from-being-melted-as-scrap.jpg.pagespeed.ic.vwzEAzbfjk

Comme tous les œufs de Fabergé, ce dernier à son secret. Il contient une montre de Vacheron Constantin.  Offert par le tsar Alexandre III à sa femme Maria Fiodorovna pour Pâques, en 1887.

egg_2856134b

Maria Feodorovna et l'œuf en or redécouvert.

Haut de 8,2 cm, il comporte un socle à trois pieds et est le troisième des cinquante œufs de Pâques réalisés par la maison Fabergé pour la famille impériale russe, de 1885 à 1916. Il est également l’un des huit qui étaient portés manquants. Il n’en resterait, selon les experts, plus que deux en circulation, les autres n’ayant pas survécu à la révolution russe.

article-2583809-1C645EC100000578-830_634x663

united-kingdom-rare-faberge-egg-found

L’œuf avait été vu pour la dernière fois en mars 1902 dans le cadre d’une exposition de la collection Fabergé de la famille impériale russe à Saint-Pétersbourg. Il a été confisqué lors de la révolution russe et, en 1922, avait été répertorié à Moscou comme un trésor à vendre. Depuis, il n’était réapparu dans aucun catalogue.
Selon l’antiquaire londonien Wartski, l’acheteur avait payé 14.000 dollars (environ 10.000 euros) pour cet œuf il y a quelques années. Mais aucun acheteur n’avait manifesté d’intérêt pour l’objet, celui-ci, intact, a fini par devenir un fardeau pour son propriétaire qui ignorait totalement sa provenance.

Capture d’écran 2014-03-17 à 10.31.36

Pianiste française d’origine russe, Irina Kataeva-Aimard a acquis son renom par ses interprétations de la musique du 20ème siècle dans laquelle elle s’est spécialisée. Installée en France depuis 1985, elle se produit comme concertiste dans des programmes de musiques nouvelles, aussi bien en France (IRCAM, Ensemble Intercontemporain, Radio-France, Centre Acanthes), qu’à travers le monde où elle participe à divers festivals de musique contemporaine.
Irina Kataeva-Aimard a collaboré avec les grands maîtres de la musique du 20ème siècle, tels Olivier Messiaen, Pierre Boulez, Karlheinz Stockhausen et György Ligeti avec lequel elle a étroitement collaboré. Gyögy Ligeti lui a dédié son « Etude pour Irina » que celle-ci jouera en avant-première au festival de Donaueschingen en Allemagne. A la demande du compositeur, elle enregistre plusieurs de ses œuvres pour le label Sony Classic. C’est également grâce à elle que l’on a pu écouter pour la première fois en Russie le cycle vocal d’Olivier Messiaen, Harawi, qu’elle interpréta et enregistra pour la firme Melodiya avec la chanteuse Natalia Rozanova. Elle a également beaucoup œuvré dans les années 80 pour faire découvrir en France Chostakovitch, alors encore très peu joué.

Unknown

Irina Kataeva-Aimard est l’initiatrice de la semaine de culture française à Nizhni-Novgorod, en Russie et fait partie du jury franco-russe du concours Concertino.

A Moscou, Irina s’est produite au musée Sviatoslav Richter, abrité dans l’ancien appartement du pianiste, également Salle Rachmaninov et dans la Petite Salle du Conservatoire Tchaïkovsky, ainsi qu’à Saint-Pétersbourg dans la Salle de Concert du Théâtre Marinski, lors du Festival des Etoiles des Nuits Blanches de Valery Gerguiev.

Irina Kataeva-Aimard est la fille de la musicologue Liouba Berger et du chef d’orchestre Vitali Kataev, qui fut professeur au Conservatoire de Moscou où Irina a terminé ses études avec mention excellente dans la classe de piano du professeur Yakov Milstein. Etudiante, elle jouait déjà les compositeurs russes contemporains, tels Alexandre Raskatov, Alexandre Voustin ou Vladislav Chout. Plus tard, dès le début des années 2000, Irina Kataeva-Aimard interprète et enregistre en Russie des œuvres de compositeurs contemporains européens, comme Olivier Messiaen ou György Ligeti. En février 2013, dans le cadre du Programme pour les Jeunes Chanteurs d’Opéra, cursus trisannuel de perfectionnement de jeunes chanteurs, elle dirige au Bolchoï à Moscou des master-classes consacrées à la musique de chambre vocale française.

The Skots Kirk Paris

17 rue Bayard 75007 Paris

Réservation: 06 07 94 50 97

Tarifs:  18€ tarif, réduit 12€.

 

soirée Archipel du goulag.fw

Vendredi 14, samedi 15 et lundi 17 mars chez Sotheby’s

Exposition de la collection René Guerra

“Peinture de l’âme russe”

PF1484_385_1

Boris Koustodiev
Portrait d’Eugène Zamiatine, 1923

Sotheby’s expose à Paris une sélection d’œuvres de l’exceptionnelle collection René Guerra. Président-fondateur de l’Association pour la Sauvegarde du Patrimoine culturel russe en France, ce collectionneur érudit est l’homme qui a sauvé de l’oubli cette autre culture, celle développée en France par les Russes exilés entre 1920 et 1970. Il a consacré sa vie à rassembler la plus grande collection privée, hors Russie. Au total, plus de 4 000 œuvres réunissant projets de décor, œuvres sur papier et tableaux signés Korovine, Bakst, Benois, Somov, Tchékhonine, Annenkoff, Gontcharova ou Poliakoff ont trouvé refuge chez René Guerra. Sotheby’s présentera environ une quarantaine de ces œuvres pendant quelques jours à Paris.

 PF1484_385_5

Serge Poliakoff
Le Sacré-Coeur, 1941

Parmi les pièces phares de cette exposition, une œuvre de Serge Poliakoff aux couleurs éclatantes, Le Sacré-Cœur, traitant d’un sujet emblématique français, peint à la manière russe.

Certains lots de la prochaine vente d’Art Russe qui aura lieu les 2 et 3 juin 2014 à Londres seront également exposés.

Sotheby’s France 

76 Rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008 Paris.

ENTRÉE LIBRE.

 Mardi 25 mars à 19 h

Capture d’écran 2014-03-14 à 10.24.16

QUELLES PERSPECTIVES POUR LA NOUVELLE LITTERATURE RUSSE ?

Rencontre avec les écrivains

JOËLLE DUBLANCHET, ZAKHAR PRILEPINE ET LIZA ALEXANDROVA-ZORINA

à la Bibliothèque Buffon

Dans le cadre des prolongement des Journées du Livre Russe qui se sont tenues à Paris, les 31 janvier et 1er février 2014 à la Mairie du V ième arrondissement, l’Association France-Oural organise cette rencontre littéraire en partenariat avec la Bibliothèque Buffon et l’Institut de Traduction.

1979663_520058831444284_855107310_n

Zakhar Prilepine

Zakhar Prilepine est né en 1975 dans la région de Riazan. Il s’est imposé comme l’écrivain le plus emblématique de la jeune littérature russe. Ses écrits lui ont valu de nombreux prix littéraires notamment le Booker Prize pour la littérature russe en 2006 pour son roman Sankia (Actes Sud, 200 9). Le public français l’avait découvert en 2007, grâce à Pathologies (Ed. des Syrtes).

Prilepine

Plus tard sont publiés un recueil de nouvelles “Des chaussures pleines de vodka chaud” (Actes Sud) et deux romans “Le péché” (Ed. des Syrtes) et “Le singe noir” (Actes Sud). Il habite Nijni Novgorod et dirige l’édition régionale de Novaïa Gazeta.

Bibliographie:
Pathologies (Патологии), roman, 1ère édition en 2004, 2ème édition en 2006, traduit en français par Joëlle Dublanchet aux Éditions des Syrtes sous le titre Pathologies (septembre 2007).
San’kia (Санькя), roman, 2006, traduit en français par Joëlle Dublanchet aux Éditions Actes Sud sous le titre Sankia (octobre 2009).
Le Péché (Грех), roman, 2007, traduit en français par Joëlle Dublanchet aux Éditions des Syrtes sous le titre Le Péché (avril 2009).
Botinki, poln’e goryatcheï vodkoï (Ботинки, полные горячей водкой), recueil de nouvelles, 2008, traduit en français aux Éditions Actes Sud sous le titre Des chaussures remplies de vodka chaude (avril 2011).
Ya prishel iz Rossii (Я пришёл из России), essai, 2008.
Чёрная обезьяна, Traduit en français aux Éditions Actes Sud sous le titre Le Singe noir (septembre 2012).
Vosmiorka, (Восмёрка), Récits, 2012

◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊

Capture d’écran 2014-03-14 à 09.38.22

Joëlle Dublanchet

Joëlle Dublanchet,  la traductrice attitrée de Zakhar Prilepine et nous présentera son oeuvre traduite en français. Elle a été lauréate du Prix Russophonie en 2008 pour sa traduction de «Pathologies».

≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈

Capture d’écran 2014-03-14 à 09.42.26

Liza Alexandra-Zorina

Liza Alexandra-Zorina est un jeune auteur russe qui vit à Moscou et est responsable des pages « Littérature » du site www.thankyou.ru. Deux de ses ouvrages ont déjà été sélectionnés par le prix « Debut » pour la jeune littérature russe. Un de ses romans est déjà traduit en anglais sous le titre “The little man” et publié en 2014 par les Editions Glas-New russian writing. La traduction française paraîtra en novembre aux Editions de L’Aube sous le titre “Un homme de peu“.

L’entrée est libre.

Bibliothèque Buffon

15bis, rue Buffon – 75005 PARIS.

Métro: Austerlitz ou Censier-Daubenton

affiche-2 Temple

 

« La voix est une faculté plus précieuse que la virilité. » C’est Robert Sayer, bénédictin et moraliste anglais du XVIe siècle, qui le dit. Et voilà les castrats légitimés par l’Église.

Elle sont venues d’Espagne, ces voix sublimes qui ont envahi la liturgie catholique, soutenues par les États pontificaux et le royaume de Naples notamment – qui s’assuraient l’exclusivité des plus brillantes. Depuis l’admission officielle de Rosini dans le Chœur pontifical en 1599, le  musico, ou virtuoso, comme on l’appelait respectueusement, a triomphé durant trois cents ans au sein de l’Église romaine. Et ce n’est pas l’interdiction du chant féminin dans les églises qui explique seule un tel engouement : il existe bien une jouissance particulière qui explique la place de l’art des castrats dans la musique sacrée. On se battait aux portes des églises pour entendre Loreto Vittori, de la Chapelle papale, ou Caffarelli, Farinelli, Senesino, ces « primi uomini » que les basiliques et cathédrales se réservaient jalousement, avant de les laisser filer vers les salaires plus rémunérateurs des grands théâtres.

Les compositeurs majeurs – Porpora, Haendel, Hasse, Broschi – ont écrit pour les castrats. Et naturellement Vivaldi dans ses opéras. Même lorsqu’il écrivait ses pièces sacrées pour les jeunes filles de la Pietà, nombre d’airs étaient destinés à la tessiture de contralto qui, dans le registre religieux comme dans le domaine profane, en se distinguant des sopranos, apportait la chaleur et la méditation profonde, propres aux voix graves.

Cette technique de chant, celle des castrats dont Farinelli fut l’un des plus célèbres, Alexis Vassiliev la maintient vivante aujourd’hui. Doué d’un pur contralto, il travaille incessamment à en entretenir la profondeur, la puissance et l’expressivité qui caractérisaient les voix de ces chanteurs qu’on voyait aussi au théâtre.

Il anime ainsi un registre moins entendu que celui des sopranistes, mais qui évoque au plus près celui des interprètes légendaires de Jules César, Orlando et tous les héros incarnés par l’art de Farinelli et ses rivaux.

Capture d’écran 2014-03-08 à 15.40.42

” Russophonie “

Centre de Russie pour la Science et la Culture à Paris

STAND S – 60

Porte de Versailles

Capture d’écran 2014-03-08 à 15.53.03

Contact: Inna Merkoulova (CRSC) +33 1 44 34 79 79

≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈

Stand de la Russie ( R 50 )

Institut de la traduction

Vendredi 21 de 13h à 14h  Heure du conte et dégustation de thé russe. Une lecture de contes et des jeux pour les enfants (6-12 ans) qui découvrent ou connaissent déjà bien la culture et la langue russes. Le public apprendra quelques mots de russe et pourra écouter les contes des Rois, ceux de la grenouille Pipa, et de beaucoup d’autres personnages. À la fin de la rencontre, un moment d’échange permettra aux enfants de poser des questions à l’auteur Sergueï Sedov, en français ou en russe.

Samedi 22 mars de 14h à 15h : Contes de Russie. Sergueï Sedov proposera une lecture de ses contes dans leur version originale – c’est-à-dire en langue russe – pour les enfants bilingues de 6 à 12 ans.

image

Sergueï Sedov

Sergueï Sedov naît à Moscou en 1954. Après des études de Sciences de l’éducation à l’Institut pédagogique de Moscou, il enseigne quelques temps à l’école élémentaire. Puis il devient tour à tour concierge, pédagogue, organisateur pour le compte d’associations de quartiers… Et il se met à écrire d’étonnantes histoires au sujet d’un garçon prénommé Liocha qui peut se transformer en tout ce qu’il veut. Ces histoires fantasques plaisent immédiatement aux jeunes lecteurs et rapidement Sergueï Sedov se fait un nom parmi les auteurs pour la jeunesse russes.
Aux antipodes des méthodes d’éducation qu’il a apprises à l’école des professeurs, il prône une littérature pour la jeunesse dénuée de toute volonté d’enseignement. Pour Sergueï Sedov, « la littérature jeunesse c’est celle qui n’apprend rien » ; elle doit raconter des histoires qui permettent aux enfants « d’apprendre eux-mêmes en vivant leur propres expériences dans l’immense champ qu’est leur imagination ».

SALON DE LIVRE Pavillon 1

1 place de la Porte de Versailles 75015 Paris

 

 

PDV_Plan

Vendredi 21 & samedi 22 mars 2014 : 10h-20h
Dimanche 23 mars : 10h/19h
Lundi 24 mars :Matinée réservée aux professionnels : 9h-13h
Ouverture au public : 13h-19h

Entrée 10€ grand public, Gratuit pour les étudiants de moins de 26 ans

Gratuit pour les moins de 18 ans.
Gratuit pour les personnes de plus de 65 ans, le lundi après-midi.

Pré-inscrits sur www.salondulivreparis.com

 

Capture d’écran 2014-02-17 à 10.49.38

Capture d’écran 2014-02-17 à 10.52.45

Capture d’écran 2014-02-17 à 10.53.28

Cinéma Katorza
3 rue Corneille,  44000,  Nantes
Réservations et billets: 02 51 84 90 60 / katorza@wanadoo.fr

 

0271b129-e034-4335-8997-914301d7d92b_B

L'Académie des Beaux Arts "Répine" de San Petersbourg.

Dans la nuit du 4 mars plus d’une vingtaine de véhicules de sapeurs pompiers sont arrivés sur les lieux des  casernes de la ville se San Petersbourg, pour éteindre un incendie qui s’est déclaré dan les combles de l’académie des Beaux Arts “Répine” .

1

Cette académie est située sur l’île Vassilevski, le feu s’est déclaré à 1 heure du matin, tôt ce matin il a été circonscrit après sept de lutte, aucune victime n’est à déplorée.

De très nombreux dégats sont à déplorés, le feu s’est propagé dan les combles ou se trouvaient du matériel pour les ateliers et les pompiers avec les lances d’incendie ont provoqués des dégats dus aux inondations dans les étages inferieurs.

12

Au total, environ 150 mètres carrés de combles et  deux ateliers à la Faculté d’Architecture du troisième étage et deux à la faculté de la peinture au second étage . Heureusement , l’incendie n’a touché que l’intérieur de l’édifice . Les valeurs culturelles et matérielles situés au premier étage  ont été en partie inondées. La cause présumée de l’incendie à l’Académie des Beaux-Arts est la vétusté des  appareils et le câblage électrique. Les dalles de sol dont la construction date du 18ème siècle , composé principalement de bois ont contribué à la propagation rapide de l’incendie ainsi que des fissures dans l’édifice.

5468648648684

Les travaux de restaurations de cet Institut s’effectueront dans plusieurs mois, lorsque les murs et les sols seront secs, sur les fonds  de l’institut Répine  et non sur le budget fédéral ou municipal, a déclaré le recteur de l’Académie Semyon Mikhaïlovski.

Exposition jusqu’au 30 mars 2014.

 Collection du fonds français  « Fondation Serebriakoff ».

Galerie Tretiakov,  Moscou.

Zinaida-Serebriakova-Paris.-Luxembourg-Gardens-

Jardin du Luxembourg, 1930

Zinaïda Evguenievna Serebriakova (en russe : Зинаи́да Евге́ньевна Серебряко́ва), (née Lanceray le 12 décembre 1884 à Neskoutchnoïe – décédée le 19 septembre 1967 à Paris).

1938 Zinaida Yevgenyevna Serebriakova (Russian artist, 1884-1967) Self Portrait 1938

Elle est née dans la propritée de famille à  Neskoutchnoïe près de Karkhov. Apparentée aux Benois, célèbre dynastie d’artistes russes émigrée de France au xviiie siècle. Son grand-père maternel était l’architecte Nicolas Benois, son oncle le peintre Alexandre Benois, fondateur du Mir Iskousstva.

Après avoir terminée ses études au lycée féminin en 1900, elle entra à l’école d’art fondée par la princesse Maria Tenicheva, dont la propriété à Talachkino était un rendez-vous d’artistes, et fut l’élève de Répine.
Elle voyagea en 1902-1903 en Italie et s’établit à Paris en 1905-1906, où elle étudia à l’Académie de la Grande Chaumière, elle venait alors d’épouser son cousin germain, Boris Serebriakov, futur ingénieur des chemins de fer de l’Empire russe.

Elle décide d’émigrer à Paris en 1924 . Zinaïda Serebriakova ne peut plus retourner en Russie, où sont restés ses enfants et sa mère (ses deux cadets la rejoindront plus tard). Elle profite de voyages en Afrique (sous passeport Nansen) grâce à l’invitation du baron Jean de Brouwer, son mécène belge, en 1928 et en 1930 et se rend au Maroc. Elle est fascinée par les paysages de l’Atlas et dessine des femmes arabes et des paysages aux couleurs vives.

Zinaida-Serebriakova-rue-marrakech-1932

Riad vers 1928.

Elle signait habituellement ses toiles : Z. Serebriakova en caractères latins ou cyrilliques. Elle se faisait aussi appeler à l’ancienne manière française de transcription des noms russes (usitée jusque dans les années 1960) Serebriakoff avec deux f. Ses intimes l’appelaient affectueusement Zika ou Zina. Elle fut la première femme russe à être reconnue comme peintre important. Elle reçoit la nationalité française en 1947.

Zinaida-Serebriakova-Brittany.-Pont-L-Abbe-

Pont l'Abbé, 1934.

 Une grande exposition rétrospective de ses œuvres se tient en URSS en 1960, après 36 ans d’absence, organisée par sa fille Tatiana, décoratrice au théâtre d’art de Moscou.

Zinaida-Serebriakova-In-the-studio.-Paris-

Académie de la Grande Chaumière, 1906.
paris autoportrt 1946
paris autoportrait 1946

 L’exposition est consacrée à la période française de la vie de Serebriakova, de 1924 à 1967.

a7b23933e31d7e116418b7a84299a604
Port de Collioure, 1930.

Parallèlement aux toiles et dessins de Serebriakova, seront également exposées des œuvres de ses enfants, peintres Alexandre Borisovitch (1907–1995) et Ekaterina Borisovna (1913) Serebriakov.

Galerie Tretiakov

 Lavrushinskiy pereulok, 10, Moscou

Tarifs: 400 Roubles , 250 Roubles étudiants

Ouvert tous les jours de 10h à 18h

Nocturne jusqu’à 21 h les jeudis et vendredi.

Fermé le lundi.