Archive pour juin 2014

Feré Champenoise

Samedi 28 juin à 17 heures, s’est déroulée deux  cérémonies d’inauguration
d’un obélisque commandé par la Fédération de Russie en souvenir des soldats russes
qui ont pris part aux combats de la bataille de Fère-Champenoise et à Reims, le 25 mars 1814.

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Arrivée à Féré-Champenoise du ministre de la Culture de la fédération de Russie,
 Monsieur V. Medinski.

En présense du ministre de la Culture de la Fédération de Russie monsieur Vladimir Rostislavovitch Medinski, (Мединский Владимир Ростиславович), de S.E. l’ambassadeur de la Fédération de Russie monsieur Alexandre Orlov,  monsieur le maire Bruno Legrand de Féré et des représentants officiels de Féré-Champenoise  et de la région.

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Le monument, imposant, est installé à l’entrée Est de Fère-Champenoise.
C’est une colonne de granit de plusieurs mètres de haut, surmontée d’un symbole de bronze.
C’est la Fédération de Russie qui a pris en charge la totalité du coût de la réalisation du monument.
La commune de Fère a financé le terrassement et le socle.

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L’installation de cet obélisque survient alors que Fère-Champenoise a renoué des liens avec son homonyme russe Fershampenuaz. Trois Fertons ont fait le voyage dans ce village de Russie en 2013 et un projet de charte d’amitié a été établi par la mairie de Fère quelques mois après ce voyage.

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L’inauguration de cet obélisque a été précédée par l’installation d’un panneau explicatif et d’une plaque en l’honneur des soldats qui ont combattu à Fère-Champenoise en mars 2014.
Jusqu’à cette année marquant le bicentenaire, la bataille de Fère-Champenoise, une défaite française, n’avait pas de stèle ou de monument commémoratif.
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L’inauguration du samedi 28 juin a regrouper plusieurs personnalités de haut rang la présence de Vladimir Medinski, ministre de la culture de la Fédération de Russie, de l’ambassadeur de la Fédération de Russie Alexandre Orlov, d’Alexandre Troubetzkoï, président exécutif de l’association Dialogue Franco-Russe, étaient également présents aux côtés du maire de Fère Bruno Legrand, le sculpteur qui a réalisé l’obélisque ainsi que l’architecte qui l’a conçu.

Le même jour un obélisque similaire ont été installé à Reims dans les jardins de l’ancienne abbaye de Saint-Remi.

En présence de Arnaud Robinet député-maire de Reims, Catherine Vautrin, présidente de Reims Métropole, Pierre Dartout, préfet, Alexandre Orlov, ambassadeur de la Fédération de Russie en France, et Alexandre Taratynov, sculpteur du monument.

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« Votre présence honore Reims et ses habitants, lançait Arnaud Robinet maire de Reims, au ministre russe et à sa délégation. Depuis 200 ans, les destins de nos pays sont intimement liés. Cet obélisque est le symbole de notre amitié réciproque. »

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En France comme en Russie, de tels obélisques, marquent les lieux importants au regard de l’histoire franco-russe de la période napoléonienne. Certes, l’obélisque de Reims rend hommage aux soldats russes morts à la bataille de Reims, lors de la bataille de France, en 1814.

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L'obélisque avec l'aigle bicéphale emblème de la Russie. 
© Claudine Crenn/France 3 Champagne-Ardenne

Certes, il établit un lien avec les obélisques russes dédiés aux combattants français morts sur les champs de bataille lors de combats dirigés par Napoléon (notamment sur le site de la bataille de Borodino).

Mais, plus encore, ce qui a déterminé l’implantation à Reims d’un obélisque, c’est un passé exceptionnel : une période de fraternité franco-russe vécue dans le site de l’actuel Musée historique Saint-Remi qui était alors un hôpital militaire. En effet, après l’abdication de Napoléon, un gouverneur militaire russe francophile – le prince Serge Wolkonsky – a été nommé à Reims : de  mars à août 1814. Il préserva les habitants de réquisitions abusives des prussiens. Surtout, l’hôpital militaire a connu une belle cohésion entre le personnel médical russe et le personnel français, en exercice avant mars 1814. Enfin, des combattants des deux nationalités y ont été soignés.

Le 19e siècle verra le scellement d’une alliance franco-russe entre la France et l’Empire russe. C’est pourquoi, lors de la Guerre de 14-18, le secteur militaire de Reims a bénéficié du renfort du corps expéditionnaire russe, envoyé par le tsar Nicolas II, de juillet 1916 à avril 1917, et composé de     17 000 hommes. Ainsi, le Fort de la Pompelle, rend hommage à ces combattants par une stèle érigée sur son esplanade.

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Vladimir Medinski, ministre de la Culture en Russie
Depuis le 21 mai 2012 Vladimir Rostislavovitch Medinski est nommé ministre de la Culture de la Russie.
Né le 18 juillet 1970 dans la ville de Smela en Ukraine.
En 1992 il termine l’Institut d’État des relations internationales du Ministère des Affaires étrangères et la  faculté de Journalisme.
Il est en poste à l’ambassade de la Fédération de Russie aux Etats Unis en 1992
De 1999 à 2000 il dirige l’administration de l’état-major central électoral du parti « Patrie-Toute la Russie ».
Il est député de la Douma russe de 2007 à 2011.
Président du comité de la Douma pour la culture. Membre du Conseil d’Etat du parti Russie Unie.
Il est Docteur en Sciences politiques et Docteur Es sciences historiques et professeur.
Membre de l’union des écrivains. Auteur des livres: « Les mythes de la Russie », «Sur l’ivresse, la paresse de Russie et la violence»,   «Sur la démocratie russe, la saleté et la« prison des peuples »,« Sur le voleur de Russie, d’une manière spéciale et patience »,« Squelettes dans l’armoire de l’histoire russe » , »La Guerre. 1939-1945 « .
Il souhaite réhabilité l’image de la Russie:« Il est vrai que toutes les nations et les pays ont tendance à embellir leur propre histoire et il n’y a rien de mal à cela. En revanche, les mythes sont délibérément forgés comme un instrument de propagande politique ou la guerre psychologique contre certains pays, « a noté Medinsky. « Et aucune autre nation dans l’histoire a subi une telle diabolisation prolongée: cette campagne de diffamation a été en cours depuis plus de trois siècles. »
En Février 2012  il écrit son premier roman,  « le Mur ».

(Source et crédit photos Monsieur Ballery Bruno
Délégué A.C.M.N.)

Rendez-vous “POUR KUNGUR”

Théâtre de Ménilmontant  vendredi 4 juillet à 20h

Rencontre- Conférence avec les directrices de la Maison

des enfants de “Pour Kundur” et projection du film “Poupée Russe”.

Restaurant du théâtre de l’Alhambra  samedi 5 juillet

de 12 heures à 22 heures.

Exposition – Vente

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 L’association “Pour Kungur”, qui vient en aide à la Maison de Kungur (Région de Perm-Russie) est heureuse de recevoir ses directrices, pour la première fois en France  Olga Tereshenko et Svetlana Barsukowa, accompagnées par la psychologue Olga Raeva. Rencontre-Conférence avec les directrices de la maison des enfants de Pour Kungur le vendredi 4 juillet à 20h au Théâtre de Ménilmontant et projection du film “Poupée Russe” de Juliette Chenais Debusscher .

En leur honneur l’association “Pour Kungur” organise le samedi 5 juillet de 12h à 22 h une Exposition-Vente au profit de l’association, avec la généreuse participation de plusieurs artistes russes (Mihail Chemiakin, Larissa Noury, Nikolaï Dronnikov, Elena Gaïda, Volodia Popov- Massiaguine, Génia Akoulova, Sergei Isakov, Anna Filimonova et des objets de la galerie d’objet d’art russe Peterhof) -Vente/ dédicace des “contes de Russie” par l’écrivain Robert Giraud. L’exposition vente de passe au  Restaurant de l’Alhambra.

Renseignements ” Pour Kungur”: ( Cliquez )

Vidéo de la Maison des enfants

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Théâtre de l'Alhambra.

Théâtre de Ménilmontant   Projection du film “Poupée Russe”
15, rue du Retrait, 75020 Paris
Métro Gambetta         Participation aux frais: 6 €uros

Restaurant du Théâtre de l’Alhambra  Exposition vente

21 rue Yves Toudic 75010  Paris

Métro:  République.
Renseignements: 06 60 84 06 77

 

chœur de Crimée

L’église Saint-Aubin est une église toulousaine qui se situe dans le quartier populaire de Saint-Aubin-Dupuy, à l’est du centre historique de la ville.

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Massive, et sans clocher, cette église fut construite à partir de 1847 par l’architecte Jean-Marie-Thérèse-Auguste Delort sur un ancien cimetière dans un style qui marie arts gothique, roman et byzantin. C’est le plus gros chantier religieux du xixe siècle à Toulouse1. Elle est ouverte en 1853.
Parfois, le dimanche, l’église est prêtée au culte orthodoxe.

Eglise Saint Aubin

Impasse Saint-Aubin
31000 Toulouse

Dans le cadre du Festival Villeneuve en scène

du 3 au 23 juillet 2014

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Créé en 2006 par Cyril Griot au retour d’un voyage en Russie, le Bateau de Papier est une compagnie théâtrale iséroise. Portées par une curiosité insatiable de l’autre, ses créations s’inscrivent dans le cadre de rencontres internationales. Après quelques échanges avec le Chili et le clown Oscar Zimmermann, le travail du Bateau de Papier s’est principalement construit en Russie, en relation étroite avec le Laboratoire International de Moscou dirigé par Nika Kosenkova.

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Cyril Griot .

Le clown s’est naturellement, et dés la création de la compagnie, retrouvé au centre de notre pratique théâtrale. Avec sa maladresse et sa crédulité il s’adresse au plus grand nombre. Son langage est avant tout celui du corps et de l’émotion. Le rire qu’il provoque rassemble tous les publics.

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De ces multiples voyages et rencontres, plusieurs spectacles franco-russes ont vu le jour. S’appuyant sur le répertoire théâtral russe, nos spectacles rassemblent sur un même plateau des comédiens français et des comédiens russes, chacun jouant dans sa langue natale.

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“Les vacances … moment de répit, de repos et d’oisiveté. Moment tant attendu lorsqu’après une année de travail et de tension, on redécouvre enfin le plaisir du temps libre, du rien, du vide.

Kanikuly est un spectacle franco-russe où les clowns, français et russes, s’adressent au plus grand nombre avec leur maladresse et leur crédulité .

Peut-être simplement parce qu’ils ne savent pas qu’ils ne parlent pas la même langue, ils semblent comprendre tout le monde, et être compris de tous. Leur langage, avant tout celui du corps et de l’émotion, raconte ici l’envie de s’arrêter face à une pression constante, de faire le vide et de s’évader, même sans bouger.

Ils veulent se détendre … ont-ils été trop tendu ?
Ils veulent se relâcher … ont-ils trop tiré sur la corde ?
Ils veulent flemmarder … ont-ils été trop performants ? “

Renseignements sur “Bateau de Papier” ( CLIQUEZ )

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Clos de l’Abbaye de Villeneuve lez Avignon ( 30400)

Tous les soirs du jeudi 3 au mercredi 23 juillet à 20h15  (relâches les 6 et 13 juillet).
Les réservations auprès de la billetterie du festival au: 04 32 75 15 95

ou par mail sur reservation@villeneuve-en-scene.com

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Renseignements sur le Festival: ( CLIQUEZ )

 

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Les authentiques châles russes tissés et imprimés à la main sortent de la manufacture de Pavlov Possad, une petite ville ancienne située à proximité de Moscou. Leurs motifs sont très diversifiés, et certains sont devenus des classiques (“Beauté Russe”). Chaque Châle russe ou foulard est accompagné de l’étiquette du fabriquant, un dessin unique et original!
Les châles présentés à l’exposition sont de véritables œuvres d’art créées en laine vierge, tissés et imprimés à la main en Russie dans la manufacture de Pavlov Possad. Cette manufacture est reconnue pour être très représentative de l’artisanat national russe. Les foulards de Pavlov Possad sont appréciés partout dans le monde.
La manufacture produit plus de 200 références de foulards russes, châles russes et écharpes en fibres naturelles de laine, coton et soie. Ce châle peut se porter en toute saison, par exemple un châle de couleurs automnales pourra se porter l’hiver et un châle russe de couleurs vives en été. Vous porterez les fleurs de Russie sur vos épaules et vous ne décevrez jamais en offrant ce cadeau russe exceptionnel !
Le début de leur production date des années 1860. Ces châles représentent le caractère profond de la Russie. L’harmonie de leur composition et des couleurs repose sur la virtuosité des sculpteurs sur bois, travaillant sur des planches à partir desquelles on imprime le dessin sur le tissu et sur le savoir-faire des coloristes qui ajustent les couleurs. A chaque couleur correspond une planche, et il peut y en avoir des dizaines. ” Les fleurs de la Russie sur vos épaules ! “, tel est le slogan de la Manufacture de Pavlov Possad.

L’exposition se déroule dans le cadre des “Soirées du Cinéma Russe “ (CLIQUEZ)

Hall de l’Athénée père Joseph Wresinski

1 Place Saint Christoly, 33000 Bordeaux

Renseignements : Elena Beltukova  06 95 45 11 29

 

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La V-ème édition du festival consacre son premier anniversaire aux Chefs-d’oeuvre de Mosfilm, le studio légendaire qui célèbre son 90e anniversaire cette année!

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Invité d’honneur Karen Shakhnazarov

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Karen Shakhnazarov

Karen Gueorguievitch Chakhnazarov, né le 8 juillet 1952 à Krasnodar, alors en Union soviétique, est un réalisateur, un producteur et un scénariste de cinéma soviétique puis russo-arménien. Il devint directeur général des studios Mosfilm en 1998

Tigre Blanc” est un film dont l’action se situe  durant la Seconde Guerre mondiale, Il a été  présentée en première en Australie au cours du Festival de la Résurrection de la Russie en 2013.

Tigre blanc se déroule à la fin de la Seconde Guerre mondiale en Russie soviétique, c’est l’histoire d’un conducteur de char Ivan Naydyonov dans sa quête pour détruire le char allemand indestructible, surnommé Tigre blanc, après avoir attaqué son bataillon le laissant pour mort. Bien sur  il semble être un film de guerre classique, mais Tigre Blanc est tout sauf cela. Shakhnazarov utilise l’élément de mysticisme comme une force motrice dans le film: «Pour moi, je vois toujours la guerre comme un événement mystique. Je crois que la guerre est quelque chose d’absolument mystique et c’est pourquoi je crois qu’il est très précis, très correct pour penser à la guerre et à la représenter avec des éléments de mysticisme “, explique t-il.

Alors que les armées russes avancent inexorablement sur Berlin, un tank allemand, surgi de nulle part et disparaissant presque aussitôt dans la brume, il épouvante les arrières soviétiques. Pour l’anéantir, on surblinde en catastrophe un tank T34 et on le confie à un équipage d’élite. L’histoire de cette destruction d’un char fantôme prend des allures de quête de la baleine blanche, obsessionnelle et sans fin. Simple char Tigre renforcé ? Apparition périodique du mal sur la terre ? Manifestation menaçante du « génie allemand » ? Le film joue de cette ambiguïté.

PROGRAMME DU FESTIVAL:

Mercredi 2 juillet à 18h00
Conférence de presse et Cérémonie d’ouverture

Jeudi 3 juillet  et samedi 5 juillet à 10h00- 12h00

« Salle N 6 – Tchekov » du réalisateur Karen Shakhnazarov
« Moscou ne croit pas aux larmes » du réalisateur Vladimir Menchov
3 – 5 Juillet 2014 18h15 – 20h00 – Athénée père Joseph Wresinski, amphithéâtre
« L’aubier rouge » du réalisateur Vasily Shukshin
« Etoile » du réalisateur Nikolai Lebedev

— Les comédies soviétiques
Jeudi, 3 et Samedi, 5 juillet 2014 à 14h00 – 16h00 – Athénée père Joseph Wresinski, amphithéâtre
« Le bras de diamant » et « La prisonnière du Caucase » du réalisateur soviétique Leonid Gaidai
Une place importante dans la programmation du festival est réservée aux « comédies soviétiques »
Il s’agit des films légendaires, remplis de l’humour de l’ère soviétique.
La plupart de ces films sont encore actuels et aimés par les spectateurs de tous les âges après des décennies.

Rétrospective des films du réalisateur russe Karen Shakhnazarov
2 – 5 Juillet 2014 16h15 – 18h00 – Athénée père Joseph Wresinski, amphithéâtre
« Le Coursier », « L’amour en URSS », « Pleine lune », « Nous sommes de Jazz »

Samedi 5 juillet à 20h15
Cérémonie de clôture avec la remise des prix à 16h15.
Programme et débats seront présentés par le Critique de cinéma Victor YAN PROKOFIEV, Directeur des programmes du festival des jeunes cinéastes « Sainte Anna ».
– A l’occasion du 90ème anniversaire du studio russe Mosfilm
– Rétrospective “Les Chefs-d’œuvre de Mosfilm”

Le nouveau cinéma Russe
– Le club du cinéma pour les enfants (6 – 12 ans)
en collaboration avec le Fonds d’état des Films de la Fédération de Russie (Gosfilmofond)
– Compétition “Focus Nouvelle Génération”
Sélection de courts métrages, Russie

Événements spéciaux
Projections spéciales de films sous-titrés dans le cadre de l’Atelier Rayok
de l’Université Bordeaux Montaigne
– “C’est l’histoire d’un gars” film de Vassili Choukchine
-“Emmanuel Kant. Chemin philosophique” film de Natalia Loskutova
-“Foulards” film de Yuri Pavlov

Expositions
3 – 5 juillet:  Exposition d’affiches « 90ème anniversaire du Mosfilm »  Cinéma Utopia et l’Athénée père Joseph Wresinski.
L’exposition présentera les affiches de l’histoire des studios «Mosfilm», un ensemble unique retraçant à la fois l’histoire du cinéma russe et l’évolution de l’art de l’affiche…

Afiches

2 – 5 juillet:  Exposition de Foulards,  Hall de l’Athénée Père Joseph Wresinski Les authentiques châles russes tissés et imprimés à la main sortent de la manufacture de Pavlov Possad, une ancienne petite ville située à proximité de Moscou. L’exposition aura lieu à
l’occasion de 220ème anniversaire de la Manufacture de Pavlovo Possad. Une projection spéciale du film « Foulards » de Yuri Pavlov (mélodrame) sera organisée dans le cadre de l’exposition le 4 Juillet à 20h15 à l’Athénée Père Joseph Wresenski.

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3 – 5 juillet: Exposition de photo « Souffle de Sibérie », 4me étage l’Athénée Père Joseph Wresinski de 10h00 à 18h00) – une
exposition mêlant photographies et textes sur le thème du froid créés en résultat du voyage des élèves du lycée Max Linder de Libourne à la
ville d’Irkoutsk (Siberie), située près de Lac Baïkal. L’exposition est préparé sous la direction de professeur de Russe Caroline Auriacombe et
professeur de l’Université Bordeaux Montaigne Philippe Rousseau.

2 juillet à 20h00 h :  Soirée gastronomique «Cinéma délicieux», au Château Malartic Lagravière
Le diner sera préparé par un chef cuisinier français qui présentera un menu raffiné où les recettes traditionnelles russes seront combinées avec la tradition
culinaire française en harmonie avec les vins de Bordeaux. La soirée sera honorée de la présence d’une délégation comprenant des figures du monde
artistique de la capitale russe. La soirée sera ouverte (sur réservation) à tout public souhaitant partager une soirée extraordinaire et découvrir la cuisine
gastronomique et créative.

Les expositions auront lieu :
Hall du cinéma UTOPIA (du 1er au 2 Juillet 2014)
Hall de l’Athénée Père Joseph Wresinski (du 3 au 5 Juillet 2014)
Soirée gastronomique “Cinéma Délicieux” (Château dans la banlieue de Bordeaux)

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Château Malartic Lagravière,33850 Léognan.

Programme détaillé:

Mercredi 2 juillet
16h15 Retrospective des films de Karen Shakhnazarov – film «Coursier», 1987 (l’Athénée Josephe Wresenski)
18h00 Cérémonie d’ouverture (Salons de l’Hôtel de Ville)
19h45 Surprise Musicale  au cinéma Utopia Place Camille Jullien,
20h30 Film d’Ouverture «Tigre Blanc» réalisateur Karen Shakhnazarov au cinéma Utopia
****
20h00 – Soirée gastronomique «Cinéma délicieux» (château Malartic Lagravière) reservation obligatoire

Jeudi, 3 Juillet l’Athénée Josephe Wresenski
10h00 – 12h00 – Club du cinéma pour les enfants (amphithéâtre)
– Competition «Focus Nouvelle Génération» (4 étage)
– Chefs d’ouvres de Mosfilm – film «Salle № 6 (4 étage)
14h00 – 16h00 Comédies soviétiques – film « La prisonnière du Caucase » (amphi)
16h15 – 18h00 Retrospective films de Karen Shakhnazarov – film «L’amour en URSS» (amphi)
18h15 – 20h00 Chefs-d’oeuvres de Mosfilm – film « L’aubier rouge» de Vasily Shukshin (amphi)
20h15 – 22h00 Nouveau cinéma russe – film «Kosouhuhi» de Sebastien Alarkon, 2013

Vendredi, 4 Juillet Athénée père Joseph Wresinski
10h00 – 12h00 – Club du cinéma pour les enfants (amphithéâtre)
– Competition «Focus Nouvelle Génération» (4 étage)
– Projection spéciale « Emmanuel Kant. Chemin philosophique » de Natalia Loskutova (4 étage)
Un film sur la vie du grand philosophe Emmanuel Kant, un destin unique – «chemin philosophique».
Présentation du film – Acteur, producteur Alexander Tyutryumov, Saint-Pétersbourg
14h00 – 16h00 – Projection spéciale film « C’est l’histoire d’un gars » de Vassili Choukchine, 1964 (amphi)
Le film a été sous-titré dans le cadre de l’Atelier Rayok de l’Université Bordeaux Montaigne.
Présentation du film – Professeur de langue et littérature russes Madame Pascale Melani
16h15 – 18h00 Retrospective films de Karen Shakhnazarov – «Jour de pleine lune» de K. Shakhnazarov (amphi)
18h15 – 20h00 Chefs-d’oeuvres de Mosfilm – film « Etoile » du réalisateur Nikolai Lebedev (amphi)
20h15 – 22h00 Nouveau cinéma russe – film « Foulards » de Yury Pavlov (amphi)
À l’occasion du 220e anniversaire de la Manufacture de Pavlovo Posad, Russie
Une histoire d’amour qui se déroule à la fin des années 80 à la manufacture de Pavlov Possad.
Présentation du film par l’actrice Galina Bokashevskaïa

Samedi 5 juillet à l’ Athénée père Joseph Wresinski
Une fête de la famille
10h00 – 12h00 – Club du cinéma pour les enfants (amphithéâtre)
Dessins animés en russe avec les sous-titres français
– Competition «Focus Nouvelle Génération» (4 étage)
– Chefs d’ouvres des studios Mosfilm (Athénée père Joseph Wresinski, 4 étage)
Moscou ne croit pas aux larmes du réalisateur Vladimir Menshov
Laureat d’Oscar du meilleur film en langue étrangère en 1980
Émouvante histoire de trois jeunes femmes qui arrivent à Moscou pour y trouver de meilleures conditions de vie. Un grand
mélodrame qui présente la façon de vivre de toute une génération quand, à la fin des années 1950, de nombreux jeunes des villes
de province affluèrent à Moscou et s’y établirent.
14h00 – 16h00 Comédies soviétiques
16h15 – 18h00 Clôture du festival
– Remise des prix
– Rencontre avec l’acteur Alexandre Pankratov – Cherny
– Projection du film « Nous sommes du jazz » de Karen Chakhnazarov, 89′
20h15 – 22h00 Nouveau cinéma russe Elle de Larissa Sadilova, 2013, 90′

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Réservation à partir du 30 juin

au : 06 71 93 54 72

ou sur le site : www.fr.centerfest.ru/bordeaux

Hall de l’Athénée Père Joseph Wresinski, 1, Place Saint Christoly, 33000 Bordeaux

Cinéma UTOPIA, 5 Place Camille Jullian,  33000 Bordeaux

Concert exceptionnel par Nicolas Kedroff

– Kedroff Balalaïka Trio

– Ensemble de Balalaïkas Kedroff avec Oleg Ponomarenko (guitare).

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La balalaïka est le symbole de la Russie. Instrument magique de forme triangulaire à trois cordes, son jeu est fascinant et inimitable, exprimant tantôt la gaité tantôt la mélancolie du peuple russe.

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Le Kedroff  trio balalaïka  se compose de Nicolas Kedroff, issu d’une famille d’artistes russes et qui consacre avec passion sa vie à la balalaïka. Sa réputation est internationale. Il est le lauréat du concours la Coupe du Nord de Russie et mène une activité pédagogique, ainsi que de soliste en France et à l’étranger. Au chant et à la guitare se produit Oleg Ponomarenko qui accompagne aussi de nombreux ensembles. Parmi eux Félix Leclerc, Kiméra (chanteuse d’opéra rock), Nana Mouskouri et Marina Vlady. Il a été membre des ensembles balalaïka d’Anna Prucnal. Il a également participé aux enregistrements de nombreux disques et émissions de radio et télévision. À seulement 23 ans, Gaspard Panfiloff complète le trio. Ce jeune virtuose qui a grandi dans les Alpes est le plus doué des élèves que Nicolas Kedroff ait eu en vingt ans. Il a passé deux ans à l’académie russe de musique Gnessine, école d’élite de Moscou.

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Créé en 2001 et dirigé par Nicolas Kedroff, balalaïkiste de réputation internationale, l’ Ensemble de Balalaïkas Kedroff est l’une des deux principales formations du genre en France. Originale et simple, il se compose uniquement de balalaïkas dites PRIMAs, la “soprano” de la famille des balalaïkas.

Conservatoire Russe de Paris Serge Rachmaninoff

26, Avenue de New York,  75116 PARIS

Réservation obligatoire : 01 47 23 51 44

Renseignements sur le Conservatoire: ( CLIQUEZ)

L’Artisanat d’Art Russe au FIMA 2014

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Triés sur le volet, ils seront plus de 60 exposants au coeur du Village des métiers d’art, pour présenter
une large partie des 217 métiers d’art différents officiellement recensés en France.
Un lieu riche et convivial pour aller à la rencontre des artisans d’art,découvrir leurs oeuvres et leur métier, partager leur passion.
Pour inciter les jeunes à se renseigner sur les centres de formation aux métiers d’art également.
Pour multiplier les espaces de démonstration, de la pratique artisanale bien sûr, mais également de plusieurs Entreprises du Patrimoine Vivant.
“Le travail de la main s’observe, s’admire, se vit”.
Un espace restauration sera à votre disposition à proximité de nombreux concerts et 3 dîners insolites.

Invité d’honneur 2014, l’Artisanat d’Art Russe.

Ambre, pierre, terre, céramique, émaux, textilesprécieux, poupées et bijoux seront les matériaux
ambassadeurs de l’artisanat d’art russe, sur un espace de 120m2
L’association Lorraine Russie et la CCI de Meurthe et Moselle ont été mises
à contribution afi n de procéder à la sélection d’artisans russes, qui seront
les invités du FIMA 2014. Les critères de choix portaient principalement
sur la représentativité de métiers d’art traditionnels ou populaires russes,
l’originalité et la qualité des créations.
Fin 2013, quatre représentants ont été sélectionnés et ont confirmé leur
participation:

–  Le Musée de l’ambre de Kaliningrad, représenté par les Maîtres
ambriers Мikhail Vorobyov et Bushmelev Konstantin. Ces deux artisans
apporteront leurs outils afin d’effectuer des démonstrations publiques
du travail de l’ambre: pendant la durée du Festival ils exécuteront chaque
jours de nouvelles pièces.

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Vase de Konstantin BUSHMELEV,Maître ambrier duMusée de l’Ambre
de Kaliningrad.

–  La galerie d’Art “Montagne de Turin” poterie et céramique
traditionnelles de l’Altaï représentée par son directeur Vladimir Moskvitin,
artisan, président de l’association d’Arts populaires et d’Artisanat du
territoire de l’Altaï.

–  Le Musée du monde de la Pierre : objets d’art en pierre taillée,
représenté par son directeur Monsieur Sergei Berger, tailleur de pierre.

–  La ville de Tver représentée par l’artisan Viatcheslav PANIN :
Kolkas peintes à la main, châles traditionnels russes en laine et soie
de Pavlov-Possad et des bijoux en émail sur métal des artisans de la ville
de Rostov, réalisés selon la technique traditionnelle russe finifty.

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Kolkas, poupée russe de l'artisan sculpteur
Viatcheslav PANIN

Venir au FIMA:

EN VOITURE
La ville de Baccarat se situe à 60 km de Nancy,
30 km de Lunéville et 30 km de Saint-Dié.
EN TRAIN
Baccarat possède une gare avec des dessertes régulières.
En TGV la ville se situe à 2h30 de Paris et à 1h30 de Strasbourg.
EN AVION :
L’aéroport Metz – Nancy – Lorraine se situe à 95 km de la ville.

HORAIRES

VENDREDI 27 juin de 14H A 19H
SAMEDI DE 28 juin de 10H A 19H
DIMANCHE 29 juin de 10H A 18H

Renseignements sur le site du FIMA: ( CLIQUEZ )

 

Serge Alexandr Wol

Martine Bertho-Guyon, née à Paris  elle passe son enfance et sa jeunesse au sein du quartier Latin dans le  magasin d’antiquités de sa famille, à côté d’un père ébéniste, peintre et musicien et d’une mère curieuse, collectionneuse et grande connaisseuse de la flore et de la faune naturelles.

Professeur de russe à Reims de 1974 à 2006, au cours de laquelle, à côté de l’enseignement  de la langue, elle se passionne pour les échanges et le  destin croisé  de la France et de la Russie. Sa rencontre en 1994 avec le prince Serge Wolkonsky au musée Saint-Remi de Reims lui ouvre un champ d’investigations tellement vaste qu’elle se résout en 2006 à se lancer à temps plein à la poursuite des traces de sa vie méconnue dans les archives françaises et russes. Ce qui la conduit, de 2007 à 2011, à des séjours annuels de 2 à 3 mois en Russie.

Elle reçu le diplôme pour la conservation  en France de la guerre 1812-1814, accompagné de la décoration.

En préparant la section d’histoire militaire du musée Saint-Remi de Reims, Marc Boutin (conservateur en chef du Patrimoine de la région Reims et historien)a exhumé des réserves  un tableau totalement oublié, celui du Prince Serge Alexandrovich Wolkonsky, né en 1786, 3ème enfant d’une famille de 10 de l’aristocratie russe dans laquelle on parlait le français, (souvent confondu avec un de ses cousins au 3e degré, le prince Serge Grigorevitch Wolkonski (1788-1865), un proche du Tsar).

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Prince Serge Alexandrovich Wolkonsky ( huile sur toile 1814)

Cette peinture du prince est l’œuvre d’un peintre rémois, Lié-Louis Perin-Salbreux, réalisée en 1814. Cette toile est particulièrement mise en valeur au musée Saint-Remi et ne laisse pas indifférent le visiteur : le prince est représenté en grand uniforme.

La vie du prince Wolkonsky est particulièrement riche en événements. Il s’est illustré dans l’armée du tsar Alexandre-1er. Major d’infanterie, il participa à la “guerre patriotique” (il fut décoré de l’ordre de Saint-Vladimir, de l’ordre de Sainte-Anne, et reçut l’Epée d’Or). Il fut commandant militaire de la ville de Reims, de fin mars à fin juin 1814, à la tête d’une garnison de 500 hommes.

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Ordre de Saint Vladimir Ière Classe.

Il a séjourné un certain temps à Reims suite à des blessures de guerre. Francophone et cultivé, il fut reçu dans la meilleure société rémoise, perçu comme un bienfaiteur toujours prêt à protéger des injustices et des exactions cosaques ou prussiennes la population locale. En 1814, il devint commandant militaire de la Place de Reims.

Les lecteurs seront surpris de voir que nombres de villages marnais y sont répertoriés pour faits historiques ainsi que des personnages illustres de Reims qui ont donné leurs noms à des rues dans lesquelles on circule sans forcément prêter attention.

Cet ouvrage est préfacé par le conservateur en chef du Patrimoine de la région de Reims Marc Bouxin. Rédigé sous forme d’échanges entre le prince Serge A. Wolkonski et l’auteur, ce livre nous permet de suivre l’évolution des troupes alliées sur le territoire français, et de vivre le quotidien d’une ville occupée, entre contraintes et fêtes officielles. Il est illustré de photos et de documents historiques, et complété d’une généalogie (indispensable) et d’une bibliographie.

Publications de l’auteur :

  • Traduction de  La Fleur de Malachite de Pavel Bajov, éd. Ubacs, 1991. Reprise en 1995 par les Presses Universitaires de Rennes.
  •  Le Destin français d’un prince russe : Serge Alexandrovitch Wolkonsky – Французская судьба русского князя: Сергей Aлександрович Волконский, 1786 – 1838. Court article en russe,  bulletin du musée L. N. Tolstoj, Jasnaja Poljana, Tula, 2012.
  • L’article 1814. Deux princes russes pour la ville des sacres. Biographies  paraitra en automne 2014 dans la revue La Vie en Champagne.

“Serge Wolkonsky Prince de Reims”  Editions Le Phytagore.

Ouvrage  relié en pleine toile imprimé aux fers

Edition Bibliophile

208 pages – 21×30

Prix 39 €

 

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Le 26e Festival International de Colmar

du 3 au 14 juillet

rend hommage à  Evgueny Svetlanov (1928 – 2002)

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Evgueny Svetlanov a été  plusieurs fois l’hôte du Festival International de Colmar.

Evgeny Svetlanov est né à Moscou le 6 septembre 1928 dans une famille d’artistes et de musiciens. Ses parents étaient tous les deux membres de la troupe du Théâtre Bolchoï où sa mère, née Krouglikova, y chantait Tatiana dans « Eugène Oneguine » et le rôle-titre de « Madama Butterfly » : dès l’enfance, Evgeny succombe à l’appel du théâtre et il joue par exemple le fils de Cio-Cio-San sur la première scène lyrique d’Union soviétique (c’est d’ailleurs au nom de ce souvenir qu’il dirigera une dernière fois l’opéra de Puccini à Montpellier, un mois avant de disparaître ­ la boucle sera bouclée).

Svetlanov

Elève à l’Ecole Gnessine jusqu’en 1951 et au conservatoire de Moscou jusqu’en 1955, il a pour professeurs de composition Mikhaïl Gnessine et Youri Chaporine. Ses premiers concerts, Svetlanov les dirige à la radio dès 1953, encore étudiant. Deux ans plus tard, il retourne au Bolchoï comme chef assistant : en 1962, il en sera nommé premier chef d’orchestre, puis chef d’orchestre d’honneur en 1999, lorsqu’il dirige une nouvelle production de « La Pskovitaine ».

Compositeur, Evgeny Svetlanov l’a été à part entière mais aussi par intermittence. Bien qu’il ait côtoyé Chostakovitch, Prokofiev, Khatchaturian et Rodion Shchedrin, son style personnel n’a que peu à voir avec celui de ses célèbres contemporains : il est de son propre aveu assez « conservateur », pétri de réminiscences populaires (l’héritage de Gnessine ?) et d’une spontanéité émotionnelle indiscutablement désarmante.

Il a dirigé de nombreuses formations occidentales : orchestres de la BBC, Philharmonia Orchestra, London Symphony Orchestra, London Philharmonic Orchestra (Angleterre), Philadelphia Orchestra (Etats-Unis), Orchestre de Paris, Orchestre National de France, Orchestres Philharmoniques de Radio France, de Strasbourg et de Montpellier (France), Orchestra di Santa Cecilia (Italie), Orchestres Philharmoniques de Berlin et de Munich (Allemagne), Orchestre Symphonique de Vienne (Autriche), Orchestre du Théâtre royal de La Monnaie (Belgique), Orchestre royal du Concertgebouw d’Amsterdam (Pays-Bas),
Orchestre Symphonique de la Radio Suédoise, Orchestre Philharmonique de Finlande, Orchestres de la Radio finlandaise et de la Radio danoise, Orchestre Philharmonique d’Oslo, Orchestre Symphonique de Göteborg, etc. En 1992, il est nommé à la tête du Residentie Orkest de La Haye (Pays-Bas), avec lequel il effectue beaucoup d’enregistrements.

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Chef d’orchestre, compositeur, pianiste, auteur et même pêcheur, footballeur amateur, Svetlanov a profondément marqué la scène musicale de la seconde moitié du XXe siècle. C’est chez lui, à Moscou, qu’il s’éteint dans la nuit du 3 au 4 mai 2002. Il était âgé de soixante-treize ans. Salué jusque par le président Poutine comme l’un des derniers géants de la culture russe, il repose aux côtés de sa mère, dans le cimetière moscovite de Vagankovo.

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Vladimir Teodorovitch Spivakov

Directeur musical du N.P.R. et des « Virtuoses de Moscou », violoniste et chef d’orchestre de réputation mondiale, président de la Fondation de bienfaisance qui porte son nom, « artiste de la paix » de l’UNESCO, musicien complet récompensé par les plus hautes distinctions en Russie et en France, Vladimir Spivakov assure depuis 1989 les fonctions du directeur artistique du Festival International de Colmar.

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Serguey Dogadin

Sergei Dogadin est né en Septembre 1988, dans une famille de musiciens. Il a commencé à étudier le violon à l’âge de six ans dans le célèbre professeur LA Ivashchenko. En 2012, Sergey a terminé ses études au Conservatoire de Saint-Pétersbourg, où il était un étudiant du professeur V. Ovcharek (jusqu’en 2007), et son père – Professeur A.Dogadin,. Il prend des cours de maître avec B.Kushnir, Z. Bron et bien d’autres. Jusqu’à Décembre 2007, il a été l’élève du professeur V.Yu. Ovcharek. Lauréat à neuf compétitions internationales, parmi lesquelles le Concours International Glazounov à Paris (1 er de prix, 2000), l’Andrea Postacchini internationale à Fermo (Grand Prix, 1 er prix et prix spécial du jury, 2002), du Concours International Dombrovsky dans Riga (1 er prix et prix spécial, 2002) et le Concours Paganini internationale à Moscou (1 ère prix, 2005). Bénéficiaires de subventions du ministère russe de la Culture, la fondation de nouveaux noms et de l’Konstantin Orbelian Foundatiobn international (2006) et récipiendaire du Prix Temirkanov Yuri (2003) et le Prix Andrei Petrov (2006).

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Albana Chakimuratova

Albina Shagimuratova est née en 1979 à Tachkent, d’une famille d’avocats.  Elle a commencé une école de musique à 5 ans et chantait des chansons folkloriques de tatars accompagnée par son père, qui jouait de l’accordéon. Albina est entré au Collège de Musique de Kazan. Elle développe des capacités vocales exceptionnelles et commence à maîtriser les secrets de l’art lyrique, elle est diplômé de la faculté vocale du Conservatoire de Moscou. Tchaïkovski (classe du professeur G. Pisarenko 2001-2004.). Soprano colorature russe attira l’attention du monde entier en recevant la médaille d’or au Concours Tchaikovsky 2007 à Moscou. Elle est diplômée de Houston Grand Opera Studio et a depuis été publié au Houston Grand Opera, Théâtre du Bolchoï, Metropolitan Opera, Hamburg State Opera, Opéra d’État de Vienne, Teatro alla Scala de Milan et Palm Beach Opera.

Prix d’Etat lauréat Tukai RT (2011) Lauréat du Prix National de Théâtre “Masque d’or” de Russie (2012)

Elle a travaillé avec des chefs tels que Ivor Bolton, James Conlon, Nicola Luisotti, Zubin Mehta, Patrick Summers, Vladimir Jurowski, Daniel Harding, Robin Ticciati, Rafael Frühbeck de Burgos et Riccardo Muti.

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Evgeny Kissin

Renseignements sur le 26ème Festival International de Colmar: ( CLIQUEZ )

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Eglise St-Mathieu – Colmar.

Eglise St-Mathieu
3 Grand Rue 68000 Colmar‎
Réservation: 03 89 41 05 36

«Littérature, éditions et périodiques russes en exil,
Europe 1917 – 1947»

Lundi 16 juin à la Librairie “Les Editeurs Réunis”

à 18h 30

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2ème Rencontres du cycle « Culture russe en exil » autour des volets thématiques du dernier livre-album d’Andreï Korliakov Culture russe en exil, Europe 1917 – 1939, Paris, YMCA-PRESS, 2013.

“Литература, издательское дело и периодическая печать русской эмиграции, Европа 1917 – 1947”

2-я Встреча из цикла «Русская культура в изгнании», основанного на тематических разделах последней книги-альбома Андрея Корлякова «Русская культура в изгнании, Европа 1917 – 1939», Париж, ИМКА-ПРЕСC, 2013.

Avec la participation de/ С участием :
Véronique Lossky (professeur émérite à l’Université de Paris IV-Sorbonne, spécialiste en langue et littérature russes) : «L’impossible Tsvetaieva»
Вероника Лосская (профессор emeritus Университета Пари IV – Сорбонна, специалист в области русского языка и литературы) : «Невозможная Цветаева»
Tatiana Victoroff (maître de conférences en littérature comparée à l’Université de Strasbourg) : « La littérature de l’émigration russe : ce que les photos nous en disent… »
Татьяна Викторова (доцент Страсбургского университета, специалист в области литературной компаративистики ): «Литература русской эмиграции: фотографии рассказывают….»
Vitaly Amoursky (poète, journaliste) : « Nous disparaissions sans vieillir… » : la vie et l’oeuvre de V. Korvine-Piotrovsky (1891-1966) »
Виталий Амурский (поэт, журналист) : «Мы умирали, не старея…» – о жизни и стихах В. Корвина-Пиотровского (1891-1966) »
Natalia Pashkeeva (doctorante à l’EHESS, Paris) : « Les maisons d’éditions des émigrés russes dans l’entre-deux-guerres à la recherche d’une stabilité de marché du livre : l’exemple des Éditeurs Réunis »
Наталья Пашкеева (аспирантка парижской Высшей школы общественных наук) : «Издательства русской эмиграции в межвоенный период в поисках стабилизации книжного рынка: Опыт общества «Les Éditeurs Réunis»
Kateryna Lobodenko (doctorante à l’Université de Paris 3 – La Sorbonne Nouvelle) : « Les périodiques des émigrés russes en France dans l’entre-deux-guerres ».
Екатерина Лободенко (аспирантка Университета Пари 3 – Новая Сорбонна) : «Периодические издания русских эмигрантов во Франции между двумя мировыми войнами».
Fiodor Sumkin (fondateur du web-archive de la presse des émigrés russes « Librarium ») : « Le développement du journalisme russe en exil dans les années 1920 – 1930, à l’exemple de la revue La Russie illustrée »
Федор Сумкин (основатель веб-архива русской эмигрантской прессы «Либрариум») : «Развитие русской журналистики в изгнании в 1920-1930-е гг. на примере журнала «Иллюстрированная Россия»
Et/ И
Andrei Korliakov (historien-iconographe) : projection de photographies
Андрей Корляков (историк-иконограф) : демонстрация фотографий

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Andréï Korliakov présentant ses ouvrages édités chez YMCA-PRESS.

Ces Rencontres seront animées en russe avec une traduction simultanée en français sur demande.
Coordination / Коордтнаторы : Andrei Korliakov, Kateryna Lobodenko

Librairie « Les Éditeurs Réunis »
11, rue de la Montagne-Sainte-Geneviève, 75005 Paris (Metro : Maubert-Mutualité)
Inscription conseillée auprès de: ankor24@noos.fr

Vendredi 20 juin

et

Samedi 21 juin à Meudon.

Hommage à Nicolas Medtner.

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Nikolaï Karlovitch Medtner (Николай Карлович Метнер)

 Compositeur et pianiste russe, né le 24 décembre 1879 du calendrier julien/5 janvier 1880 à Moscou et mort le 13 novembre 1951 à Londres.

Il est contemporains de Serge Rachmaninov et Alexandre Scriabin, à part cinq œuvres pour violon et 108 mélodies, il a entièrement privilégié le piano. Il entre au Conservatoire de Moscou dès l’âge de dix ans en 1889 il en sort diplômé en 1900, et reçoit le “Prix Anton Rubinstein” .

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Autographe de N. Medtner.

Il se marie avec Anna Mikhaïlovna Bratenskaïa en 1918. Il quitte en 1921 la Russie dont l’instabilité politique lui déplaît. En 1924, l’un et l’autre se rendent aux États-Unis, puis au Canada, pour se produire en tournée. Il peut ainsi faire entendre son concerto pour piano n° 1, dirigé par des chefs d’orchestre prestigieux comme Fritz Reiner ou Leopold Stokowski. Peu enclin au rythme des tournées, il retourne en Russie en 1927 puis se rend en France en 1930 où il rencontre l’avant-garde musicale. Il s’installe à Meudon près de Paris puis au bout de six ans il décide de s’établir à Londres en 1936, où il enseigne, joue et compose sereinement jusqu’à sa mort en 1951, dans sa maison à Golders Green en Londres.

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Nicolas Medtner au piano en 1943.

Sa carrière connaîtra des hauts et des bas, mais en tout cas jamais le franc succès d’un Rachmaninov, à qui certains le compareront insidieusement pour le faire passer pour un épigone moins talentueux. Vers la fin de sa vie, en 1946, il aura cependant la satisfaction de rencontrer un mécène, le maharaja de Mysore, qui lui permettra d’enregistrer certaines de ses œuvres pour la firme E.M.I.

En prélude à la Fête de la musique  Vendredi 20 juin

Concert et conférence par Aminata Alenskaia.

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Aminata Alenskaïa pianiste et accompagnatrice professionnelle, diplômée
du Conservatoire Tchaïkovski de Moscou et un DEA à la Sorbonne, Aminata Alenskaïa mène
en France une carrière à la fois de concertiste, de pédagogue et de musicologue. Héritière
de l’Ecole pianistique russe, elle étonne le public par la délicatesse de son toucher et la finesse
de ses interprétations.

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Aminata Alenskaïa

Olga Seliverstova soprano. Elle commence à étudier le chant à l’Académie de Musique de Moscou,
puis se perfectionne au Conservatoire d’Etat Tchaikovski de Moscou. En 2009, elle remporte
à Moscou le Premier Prix du Concours International
« Independant Competition of Opera Singers ». Actuellement, elle suit un cycle de perfectionnement
à l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris.

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Olga Seliverstsova.

Svetlana Lifar mezzo-soprano. Formée au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou et au Conservatoire
National Supérieur de Paris, Svetlana est lauréate de nombreux concours.
Elle chante régulièrement à l’Opéra National de Paris, à La Scala de Milan et à l’Opéra de Shanghaï.

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Svetlana Lifar

Andriy Gnatiuk basse.Après son diplôme à l’Académie NationaleTchaïkovski de Moscou,il devient soliste
de la Philharmonie Nationale de l’Ukraine et entre en 2011 à l’Opéra Studio de l’Académie
Musicale Nationale d’Ukraine. Depuis octobre 2012, il se perfectionne à l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris.

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Andriy Gnatiuk.

Marcus Price, piano. Diplômé du Royal College of Music, il travaille à l’Ecole Normale, l’Ecole
Britannique puis au Conservatoire de Levallois. Il est concertiste, chef de chant et a enregistré avec
les maisons de disques Alpha et Solstice.

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Marcus Price

Anton Martynov, violon. Enfant prodige, musicien éclectique, polyvalent et hors normes, jouant
de plusieurs instruments (alto, piano, orgue, clavecin), il compose sa propre musique et dirige différentes
formations orchestrales à travers le monde. Il est également directeur artistique de la Saison
de concerts « Rive Gauche Musique » à Paris depuis sa fondation en 2009.

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Anton Martynov

         PROGRAMME  du Concert du vendredi 20 juin 2014

Olga Seliverstova, soprano, Aminata Alenskaïa, piano

Nicolas Medtner – Mélodies op. 36 sur 6 poèmes d’Alexandre Pouchkine

 n° 1 – L’ange

n° 2 –  La fleur

n° 3 – Quand les roses se fanent

n° 4 – Romance espagnole

n° 5 – La nuit

n° 6 – Arion

Noriko Muroga, piano

 Nicolas Medtner – Sonate-Réminiscence, op. 38 n° 1

 Svetlana Lifar, mezzo-soprano, Aminata Alenskaïa, piano

 Nicolas Medtner – Mélodies

 Chanson des Elfes, op. 6 N° 3
Salutation à la patrie, 19 N ° 1

Les Crépuscules, op. 24 n°4

Désespoir, op. 19a N° 2

Serguei Rachmaninov – Mélodies

 Nous nous reposerons quand…, op. 26, n° 3

Ne chante pas devant moi, la belle, Op. 4, n° 4

Elles répondraient, op. 21, n° 4

 Anton Martynov, violon, Marcus Price, piano

 Nicolas Medtner: Deux Canzonas avec danses, op.43

Sonate pour violon et piano, n°1, op.21

Organisés par l’association meudonnaise « Inter-Arts »,
la pianiste et musicologue russe Aminata ALENSKAIA,
en partenariat avec le Conservatoire de Meudon et
avec le soutien de la Ville de Meudon.

 

Conservatoire Marcel Dupré

7 Boulevard des Nations-Unies

92190  Meudon.

Pose de la plaque Samedi 21 juin 15h 30 20 Av. du Château Meudon

suivi d’un Concert au Centre d’Art et de Culture

7 Boulevard des Nations-Unis   92190  Meudon

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Entrée de la Biennale de Venise

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Pavillon russe.

Le Pavillon russe se trouve dans les jardins Giardini de Venise qui célèbre cette année un siècle d’existence: il a été construit en 1914 par l’architecte Alexei Shchusev. Il  fit ses études auprès de Léon Benois et Ilya Repine à l’Académie impériale des beaux-arts en 1891-1897.

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Alexei Shchusev ( 1873 - 1949 )

Pavillon est dans le style néo-russe; ce petit bâtiment avec des dômes de verre. Terrain alloué pour la construction du roi d’Italie, Victor-Emmanuel III, et a choisi son grande-duchesse Maria Pavlovna, qui a dirigé l’Académie des Arts de Saint-Pétersbourg. L’intrigue est sur les principaux jardins avenue Giardini a été transféré à la Russie pour une somme modique.

Russie (puis l’Union soviétique) a participé à la Biennale de Venise au début des années 1930.À l’époque soviétique, le pavillon russe dans les jardins Giardini rouvert en 1956. En 2000, le bâtiment a été rénové pavillon de l’argent privé.

Au fil des ans, les conservateurs russes à la Biennale d’architecture de Venise ont été: Eugène Asse, Sergey Choban et bien  d’autres architectes. Depuis 2000  le critique d’architecture Grigori Revzin en été le conservateur. Il a été remplacé cette année pour ses prises de position pour l’Ukraine par Semyon Mikhaïlovski ( 49 ans), un historien de l’architecture et recteur de Saint-Pétersbourg Institut académique d’État de la peinture, sculpture et architecture Répine. Il succéda en décembre 2009 à Albert Tcharkine, sculpteur, qui dirigea l’Académie Répine pendant 8 ans.

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Semyon Mikhaïlovski nouveau conservateur du Pavillon russe.
“Russie passé notre présent”
Anton Kalgaev, Brendan McGetrick, Daria Paramonova
Commissaire: Semyon Mikhaïlovski. Commissaires: Institut Strelka pour les médias, d’architecture et de design (Anton Kalgaev, Brendan McGetrick, Daria Paramonova).
La Russie a obtenu une “Mention Spéciale” ainsi que
la France et le Canada.

Les membres du jury  ont souligné que le pavillon russe a été primé, parce qu’il a montré la langue moderne de commercialisation de l’architecture.

Les Russes ont organisé un show commercial Expo dans leur pavillon, au cours duquel ils ont « mis en vente » 20 idées les plus importantes de la pensée architecturale russe au cours des 100 dernières années.

Le pavillon russe  cette année est consacrée à l’élaboration de l’architecture nationale du siècle passé – 1914-2014. 

Selon le projet, l’exposition est une sorte d’ atlas d’idées architecturales les plus urgents mis en œuvre en Russie au cours du siècle passé.L’exposition montre la recherche d’une architecture de style russe du début du XX e siècle, la méthode de création de Alexei Shchusev, l’architecture de El Lissitzky, le concept de “rétro développement» par Boris Eremin, la technologie des structures fabriquées de Lazare Khidekel, le célèbre maison de Narkomfin Moïse Ginsburg, le Palais des pionniers dans le Lénine Hills, l’architecture du métro de Moscou et les autres noms et événements de l’histoire de l’architecture russe du XXe siècle emblématiques. Chaque idée architecturale est présenté avec divers matériel d’illustration – maquettes, dessins, collages, des brochures, des vidéos.

Contrairement aux traditionnelle installations architecturales dans le pavillon russe, ce sera une performance impliquant le spectateur dans l’actualisation des idées architecturales russes. En outre, lors du vernissage il y a eu  la présentation du livre sur une histoire vieille d’un siècle de pavillon russe, créé par l’architecte Alexei Shchusev en 1914.

Le Grand Prix  de la Biennale de Venise de cette année, le “Lion d’Or” a été décerné au pavillon de la Corée du Sud. L’équipe du Chili a reçu le “Lion d’Argent”.

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14 ème BIENNALE d’ARCHITECTURE de VENISE

Date et horaires:
Venezia, Giardini – Arsenale, 7 juinau 23 novembre 2014
Ouvert de : 10.00 à 18.00
Ouvert de: 10.00 à 20.00 à l’ Arsenale: vendredi et samedi jusqu’au 27 settembre
Fermé: le  lundì (sauf le lundì 9 juin et lelundì 17 novembre 2014)

Tarifs:

Pass pour 2 jours:  30 €
Tarifs réduits et autres, voir sur place.


 

 

Sadko (V.& P. Lajoye)

Lorsqu’en 2009 Viktoriya et Patrice Lajoye ont publié aux éditions Anacharsis un recueil de bylines – ces fameux chants épiques russes -, nous nous étions concentrés sur les bylines dites “kiéviennes”, et notamment sur celles ayant pour héros le preux Ilya Mouromets. Mais cela nous obligeait à écarter du sommaire un certain nombre de chants qui possédaient leur intérêt propre, des chants ayant souvent un fond mythologique évident.
Aussi très vite un nouveau projet est-il né dans notre esprit: celui de réunir des chants de l’ensemble des Slaves de l’Est ayant une connotation mythologique, de les traduire et de les commenter. Il nous a fallu cinq ans pour y parvenir, un délai long car nous faisions cela uniquement sur notre temps libre, mais nous y voici: ce livre existe, c’est Sadko et autres chants mythologiques des Slaves de l’Est (Biélorussie – Russie – Ukraine).

Et il s’agit d’un livre auto-édité. Cependant, autant nos précédentes publications dans le domaine de l’auto-édition étaient le fruit d’une démarche volontaire, autant celle-ci ne l’est pas. Nous avons présenté ce projet à l’ensemble des éditeurs susceptibles à nos yeux de l’accueillir dans leur catalogue. Hélas, le sujet est pointu, méconnu, et la conjoncture économique ne s’y prête pas. Notre recueil a été dans le fond plutôt bien accueilli, mais financièrement rejeté. Alors tant pis: pas question pour nous de l’abandonner au fond d’un tiroir. Le voici donc, malgré tout, avec toutes les qualités et tous les défauts d’un livre auto-édité. Qualités – nous l’espérons – car nous avons été totalement libres concernant le choix de nos textes, concernant les commentaires qui ne sont pas formatés et peuvent être plus ou moins développés. Défauts, car il y manque bien sûr l’œil d’un éditeur, qui aurait pu améliorer le texte.

En voici le sommaire détaillé:

1. Créer le monde et l’ordonner
“Vers sur le Livre de la Colombe” (Russie)
“Chants de Noël sur la création du monde” (Ukraine)
Incantations cosmologiques” (Biélorussie, Russie, Ukraine)
“Yarilo” (Biélorussie)
“Svyatogor” (Russie)
2. Mettre fin à ce monde
“Elie le prophète” (Russie)
3. Fleuves et rivières
“Dounaï (Le mariage du prince Vladimir)” (Russie)
Ah, Don, tu es notre Don” (Russie)
“Conversation du Dniepr et du Danube” (Ukraine)
4. Sur les mers
“Sadko” (Russie)
“Oleksi Popovitch” (Ukraine)
“Gleb Volodievitch” (Russie)
“Soloveï Boudimirovitch” (Russie)
5. A la cour du prince Vladimir de Kiev
Le boyard Stavière” (Russie)
“Tchourila Plenkovitch” (Russie)
“La mort de Tchourila” (Russie)
“Diouk” (Russie)
“Les frères Zbrodovitch” (Russie)
“Ivan Godinovitch” (Russie)
“Mikhaïla Kasarinov” (Russie)
6. Une mythologie secondaire
Le tsar Saül Levanidovitch” (Russie)
“Vers du Fedor Tiron” (Russie)
Les trois frères d’Oziv” (Ukraine)
7. En guise de conclusion
“Il y a et le trésor du monastère” (Russie)
“Grand-Père s’en vint dans la prairie” (Biélorussie)

Couverture souple, 196 Pages.

Pour commander cet ouvrage:

Viktoriya et Patrice Lajoye,

22A rue de la Gare,

14100 Lisieux

Accompagné d’un chèque de 16€ à l’ordre de V.P. Lajoye

Ou sur :   Lulu.com, en cliquant sur ce lien.

Vendredi 27 juin 2014 de 19h à 21 h.

Librairie Les Éditeurs Réunis

et

Samedi 28 juin 2014 à partir de 9h

au Collège Bernardins

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Père Serge Boulgakov

Né dans une famille orthodoxe, Sergueï Boulgakov suit ses études au séminaire d’Orel, dans l’ouest de la Russie. En 1894, il est diplômé en droit de l’Université de Moscou où il a notamment suivi des cours d’économie politique.

Il commence à s’intéresser au marxisme et participe aux réunions du groupe d’études sur le marxisme, mais s’en écarte de plus en plus à mesure qu’il approfondit sa lecture de Karl Marx. Plus sensible aux écrits de Vladimir Soloviev, de Léon Tolstoï et de Fiodor Dostoïevski, il publie en 1903 un livre qui résume sa pensée, Du marxisme à l’idéalisme.

Il est alors considéré comme l’un des chefs de file du mouvement idéaliste et commence à rédiger des articles sur la politique et l’économie dans les revues Nouvelle Voie (Новый Путь) et Les questions de la Vie (Вопросы Жизни). En 1906, il est élu à la Douma sous l’étiquette socialiste-chrétien indépendant.

Entre 1911 et 1917, il dirige les éditions « La voie », qui publient plusieurs ouvrages de théologie orthodoxe. Il se consacre alors à deux essais qui marqueront leur époque : La philosophie de l’économie (Философия хозяйства), en 1912, et La Lumière qui ne s’éteint jamais (Свет Невечерний) en 1917, dans lequel il associe sa conception de la foi et la sophiologie de Soloviev, conception qui suscita une controverse théologique.

Ordonné prêtre de l’Église orthodoxe russe en 1918, Boulgakov réprouve la révolution d’Octobre et publie alors Sur le festin des dieux (На пиру богов), qui expose ses critiques. Il s’exile en Crimée pendant la guerre civile et publie deux essais, La Philosophie du nom ( Философия имени) et La Tragédie de la philosophie (Трагедия философии) en 1920. Il considère que les conceptions chrétiennes ne peuvent s’exprimer que par la théologie dogmatique. Tenté alors par un rejet commun du destin politique et religieux de la Russie, il écrit Sous les remparts de Chersonèse qu’il ne publiera pas et qui montre par son rejet du byzantinisme une grande proximité avec le Vladimir Soloviev de La Russie et l’Église universelle. Mais la suite de son exil refroidira son admiration pour le catholicisme.

En décembre 1922, il est expulsé par le gouvernement bolchevik avec cent soixante autres intellectuels. Il s’installe à Prague, où il enseigne la théologie à l’Institut de recherche russe. Il participe deux ans plus tard à la création de l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge, à Paris.

Il en assure un temps la direction et y donne des cours de théologie dogmatique jusqu’à sa mort, des suites d’un cancer, le 12 juillet 1944. Il fut plus tard reconnu pour sa défense de la cause œcuménique[réf. nécessaire].

Ses funérailles furent organisées à la cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky, rue Daru, à Paris. Boulgakov est enterré au cimetière russe de Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne).

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Sa tombe au cimetière de Ste Geneviève des bois. (N° 579 plan I)

ATTENTION DERNIÉRE MINUTE

ANNULATION DE LA SOIRÉE

Vendredi 6 juin  2014 à 18h30

de la Présentation par son auteur Nicolas ROSS

“La Crimée blanche du Général Wrangel (1920)”

Affiche Ross avec lien

Entre avril et novembre 1920, le général Piotr Nikolaïevitch Wrangel fut le chef suprême civil et militaire du dernier gouvernement blanc qui, en Crimée, s’opposait à l’avancée inéluctable de l’Armée rouge. L’État créé par Wrangel avait tenté de survivre à une époque qui lui était peu favorable. Il appelait la paysannerie russe à lutter à ses côtés, alors que celle-ci rêvait à une vie paisible après trois années de révolution et de guerre civile. Les pays européens, sortis épuisés de la Première Guerre mondiale, cherchaient à éviter tout ce qui aurait pu les replonger dans une aventure militaire. Wrangel continuait à faire la guerre alors qu’en Europe on ne parlait que de paix. Il refusait tout compromis avec les bolcheviques, alors que le gouvernement britannique tentait d’établir des relations commerciales avec l’État soviétique.

Cependant, le bilan du général Wrangel reste exceptionnel. Il a redonné le moral et une discipline à ses troupes, les transformant en une véritable armée. Il a mené avec succès une réforme paysanne remarquable et une refonte des institutions locales réfléchie et équilibrée. Il a assuré le ravitaillement à une Crimée surpeuplée, saturée de réfugiés civils et militaires. Il a obtenu la reconnaissance de facto de son gouvernement par la France. Et enfin, et c’est probablement son plus grand exploit, il a réussi, alors que tout semblait perdu, à organiser l’évacuation de près de 150 000 civils et militaires, qui lui avaient confié leur existence. Ils ont pu ainsi échapper aux massacres de masse qui se sont déchaînés en Crimée après l’arrivée des bolcheviques et trouver refuge dans cet « exil », dont ils constitueront l’élément le plus caractéristique.

Edition : Ed. des Syrtes
Date de parution : 13/03/2014
Nb de pages : 216
ISBN : 978-2-940523-08-5

LES ÉDITEURS RÉUNIS
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Fête de la Musique  samedi 21 juin

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Fête de la Musique 2013, devant la librairie du Globe .

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Renseignements sur Larissa Noury: ( Cliquez )

Fête de la Musique avec Larissa Noury 21- 22 juin

20 Rue Tholozé 75018 Paris

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Venez nombreux, invitez vos amis à la journée russe de l’ACER-RUSSIE au profit des enfants de Russie !
(Aidez-nous à garnir les stands en nous apportant ou nous envoyant des objets de valeur, des bijoux fantaisie, des objets russes. Ils seront mis en vente au profit des enfants de Russie)

-Nombreux livres en langue russe et française
-Buffet russe
-Brocante
Nicolas Kedroff et ses élèves, concert de balalaïka à 15h !
Entrée libre

ACER
91, rue Olivier de Serres 75015 Paris
Métro:  Porte de versailles.
Pour tout renseignement : 01 42 50 53 46, courrier@acer-russie.com