Archive pour juillet 2015

festival richelieu

Tri Makarenko exter

TRIO MAKARENKO

Samedi 1er Août – Dôme de Richelieu : 21h

TRIO RUSSE I

Trio Makarenko
Micha Makarenko : balalaïka
Pierre Makarenko : hautbois
Anne Makarenko : piano
Répertoire traditionnel russe
Tarif : 18 euros / 12 euros TR*
+ Formule dîner russe en plein air / 19h30

Trio Makarenko

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Anne et Micha se rencontrent en 1981 lors d’une répétition pour une tournée au Maroc. Le Duo Piano-Balalaïka engage une formidable croisade pour mieux faire connaître et aimer la balalaïka et la musique russe en France et dans le monde. Le duo est invité à donner de nombreux concerts à Paris, en Russie et dans des festivals renommés. Ils interviennent également dans des émissions à la radio et à la télévision et lors de conférences sur l’histoire de la balalaïka. Très présents en Russie où ils ont joué à la Salle Glinka de Moscou et à la Grande Philharmonie de Saint-Pétersbourg, la critique et le public les plébiscitent. Le Duo devient un Trio lorsque Pierre, leur fils, les rejoint en 2000, à l’occasion du Festival du Millenium de Louxor.

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Le Dôme de Richelieu,

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OFFICE DE TOURISME DU PAYS DE RICHELIEU

Renseignements et réservations / Ligne Festival : 09 71 23 24 07
www.tourisme-richelieu.com

ACCES FESTIVAL

Gares TGV les plus proches (par ordre de proximité) :
– Châtellerault (trajet 1h30 depuis Paris)
– Chinon (2h depuis Paris)
– Tours (1h depuis Paris)

Pensez au covoiturage :
http://partonsensemble.fr/
http://www.covoiturage.fr/

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Cheminée en céramique de Mikhaïl Vroubel

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Cheminée russe de la légende de Volga et Mikula, 1898-1900
Mikhaïl Vroubel (1856-1910) Céramique émaillée.

Le Palais des Beaux-Arts de Lille conserve un manteau de cheminée en céramique émaillé, dont le décor est de Mikhaïl Vroubel. Le Musée des Beaux-Arts de Lille a en 1968, démonter et de rentrer dans les  réserves puis est tombé dans l’oubli. Lors d’un inventaire en 2011 on a ouvert  une caisse et retrouvé des céramiques, ainsi qu’ une photographie de l’objet tel qu’il était alors présenté dans l’atrium du musée.

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Exposition Universelle Paris 15 avril - 12 novembre 1900.

Ce manteau de cheminée, fut présenté en 1900 dans le pavillon Russe de l’Exposition Universelle à Paris, il a été produit dans les ateliers de céramique d’Abramtsevo, au nord de Moscou, où travaillait Mikhaïl Vroubel.

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Pavillon russo-asiatique au Trocadéro, édifié par l’architecte russe M. Meltzer, section 7 pavillon n° 30

On connaît quatre autre œuvres comparables qui représentent comme ici l’histoire de Volga et Mikula, une légende populaire russe où un soldat (Volga), ici à droite, rencontre un laboureur (Mikula) ; les deux vont s’affronter, la bataille étant gagnée par le paysan.
Tous ces exemplaires sont conservés dans des musées russes. Faute de connaître en 2005 celui du Musée des Beaux-Arts de Lille, c’est celui de la galerie Tretyakov de Moscou qui avait été prêté à l’exposition du Musée d’Orsay L’Art russe dans la seconde moitié du XIXe siècle : en quête d’identité, où Vroubel était particulièrement bien représenté.

Mikhaïl Vroubel

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Mikhaïl Aleksandrovitch Vroubel(1856-1910)

Mikhaïl Aleksandrovitch Vroubel (en russe : Михаил Александрович Врубель) peintre russe, né à Omsk le , mort à Saint-Pétersbourg le . Il entre à l’Académie impériale des beaux-arts de Saint-Pétersbourg, où il étudie sous la direction de Pavel Tchestiakov (Voir sur Artcorusse: https://artcorusse.org/pavel-tchestiakov/  et le film: http://www.dailymotion.com/video/x47su5_maison-atelier-de-tchestiakov_travel  ) . Dès ses premiers travaux, il fait preuve d’un talent frappant pour le dessin et possède une perspective hautement personnelle.

Il s’est illustré dans le symbolisme et l’Art nouveau, il est souvent considéré comme le plus grand représentant de ce dernier mouvement en Russie.

Saint Andreï Roublev
Saint Iconographe
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Icône de la Trinité ou Les trois anges à Mambré (1410)
Andreï Roublev (en russe : Андрей Рублёв) ou saint André l’Iconographe, moine et peintre d’icônes russe du xve siècle. Il est né vers 1360-1370 et mort entre 1427 et 1430, probablement le 17 octobre 1428. Il a été canonisé en 1988, date du millénaire de la foi chrétienne en Russie, il est fêté le 17 juillet.
Andréï Roublev est, en Occident surtout connu pour sa célèbre icône de la Τrinité.
Presque tous les ouvrages qui traitent de l’Orthodoxie οu de la culture russe la reproduisent.
Mais  nous connaissons bien d’autres peintures d’André Roublev.
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Saint Paul ( 1410-1420)
Nous savons qu’il fut moine au monastère Saint-Andronikov à Moscou. Τoutefois le début de son activité est lié au premier essor du monastère de la Trinité fondé par St. Serge de Radonège.
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Icône de St Serge de Radonège (XV°). Auteur inconnu.
Sans doute a-t-il fait son apprentissage dans l’atelier d’icônes de ce monastère, il est nommé le saint Père André de Radonége, iconographe surnommé Roublev, qui peignit un grand nombre d’icônes, toutes miraculeuses dit-on.
André Roublev a vécu à un tournant de l’histoire de la Russie. La victoire sur les Τartares, en 1380, à Κοulikovo, l’époque des progrès décisifs de l’unité autour de Moscou, et d’un grand essor de la conscience nationale. Période de l’âge d’or de la sainteté russe, où le monachisme, sans toutes ses formes, connaît une éclatante renaissance, où la culture et l’art s’épanouissent autour des monastères.  Οn pourrait définir celle- ci comme la forme russe du grand courant mystique orthodoxe, la vie de St. Serge de Radonège fut toute entière vouée à la Sainte Τrinité. C’est Elle qui fut l’objet de sa contemplation, la source de sa vie intérieure comme de son service parmi les hommes, à sa mort en septembre 1392,  il laissait dans l’Eglise russe un grand nombre de disciples. André Roublev était son contemporain plus jeune et sans doute le connut-il personnellement. Εn tout cas il vécut constamment au contact des disciples directs du grand saint, de ceux qui continuaient son œuvre et mettaient en pratique jusqu’au bout ses enseignements: l’humilité, l’amour, le désintéressement et la solitude contemplative orientée vers la purification de l’esprit et l’union avec Dieu dans la prière perpétuelle.
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Le Christ Sauveur (Zvenigorod)
Αu centre de cette spiritualité est l’amour -inséparablement vertu de l’homme et participation à la grâce incréée , l’amour pour Dieu et pour le prochain. Dans nos sources les plus anciennes, André Roublev et son .ami plus âgé, son «compagnon de jeûne», Roublev est décrit comme très humble, «plein de joie et de clarté». Et tout son art est à l’image de cette humilité, tout son art est plein de joie et de clarté. Sa peinture est d’une extraordinaire profondeur de contenu, mais, en même temps, elle est pleine de joie, de légèreté, de paix que rien ne trouble et de ferveur.

Leonide Ouspensky: "André Roublev, son art, son époque"
Icône représentant Saint André (Roublev)

Le nom de Roublev est mentionné par les chroniques qu’à partir de 1405, quand fut décorée la cathédrale de l’Annonciation au Kremlin de Moscou. Ιl y participe au sein d’une équipe de peintres que dirige le célèbre Théophane le Grec. Cependant, malgré l’immense influence de celui-ci sur l’art russe de l’époque, malgré son autorité incontestée et méritée, Roublev suivit nοn la voie de Théophane, mais sa voie propre, inspirée par l’entourage spirituel de S. Serge. Αu contraire de Théophane, dont le coloris est comme «assourdi», les couleurs de Roublev sont lumineuses, joyeuses et claires.

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L’archange St Michel (Roublev)
Il a plus de légèreté, de souplesse, de chaleur. L’accent chez lui, ne porte pas sur le pesant labeur de la vie ascétique, mais sur la joie dont la grâce vient le couronner.
«Chargez-vous de mon joug et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez soulagement pour vos âmes. Car mon joug est doux et mon fardeau léger» (Mat. 11,28-30): tel est le principe de la vie et de l’art de Roublev, dont son œuvre porte témoignage.
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La Transfiguration du Christ (Roublev)

Les jours de fête, lorsqu’ils ne peignaient pas, Roublev et son disciple Daniil Tcherny «s’asseyaient devant les vénérables et divines icônes; et regardant celles-ci sans distraction…, ils élevaient constamment leur esprit et leur pensée dans la lumière immatérielle et divine». Cette lumière, à la contemplation de laquelle il s’ouvrait, Roublev sut la manifester et la transmettre dans son art, tout particulièrement et avec une force incomparable  dans son icône de la Trinité.

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Nativité, cathédrale de l’Annonciation de Moscou

Par ailleurs, en étudiant d’anciennes icônes, il retrouva avec une grande perspicacité esthétique, à travers
l’héritage byzantin, les fondements mêmes de l’art antique. Voici ce qu’écrit à ce sujet l’historien de l’art Μ. Alpatov: “Dans aucun autre pays d’Europe à la même époque, pas même en Italie, on ne sentait les principes de la composition grecque aussi profondément que les sentit André Roublev qui les incarna dans ses œuvres. Dans l’iconographie russe, la peinture de Roublev est la manifestation la plus frappante de l’héritage de l’Antiquité, le déchiffrement et l’utilisation des principes mêmes de l’ordre et de l’harmonie classiques. Toute la beauté de l’art grec antique renaît ici, transfigurée, à la fois renouvelée et authentifiée. La peinture de Roublev se distingue par une fraîcheur juvénile, presque enfantine, par son sens de la mesure, l’accord parfait des couleurs, son rythme, ou mieux son «eurythmie», et comme la musicalité de ses lignes.

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Fresque d’Andreï Roublev du Jugement dernier, Cathédrale de la Dormition

En 1408, André Roublev décore avec Daniil les fresques et l’iconostase de la cathédrale de la Dormition à Vladimir. Parmi les fresques de la cathédrale, celles du Jugement dernier.
Peu après 1422, le disciple bien-aimé de S. Serge, l’higoumène Nikon, l’invite au monastère de la Trinité Saint Serge- pour décorer la nouvelle église de la Trinité construite pour remplacer l’église primitive brûlée par les Τartares. André passa surtout de longues années au monastère Saint-Andronikov, fondé par le métropolite de Moscou S. Alexis. Dans les années 20 du XV° siècle, il y participe à l’édification de l’église de la Τransfiguration, s’intéressant aux plans, contribuant aux frais de construction. C’est là qu’il meurt le 9 janvier 1430. Οn ne connaît plus le lieu où il fut enseveli. Sa pierre tombale existait encore au XVIII siècle, puis elle disparut.

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Dans l’art liturgique de l’Eglise orthodoxe, l’œuvre de Roublev manifeste par l’image la sainteté et l’héritage spirituel de S. Serge de Radonège, cette pacification intime qui lui était propre et s’étendait à tous ses domaines d’activité, cette unité d’amour à l’image de la Τrinité divine dont l’expression artistique suprême reste la célèbre icône de la Sainte Trinité. Roublev la peignit justement à la gloire de saint Serge et pour son église. Dans un inventaire des peintures de la Laure de la Τrinité- Saint Serge, G. Α, Olsoufiev caractérisait ainsi, en 1920, cette icône: «Οn peut la dire sans pareille pour la synthèse parfaite d’une conception théologique sublime et du symbolisme artistique qui l’exprime par la structure des rythmes et des lignes, des couleurs et d’une plastique qui se transcende. Cette icοne est par excellence ontologique, nοn seulement dans sa conception, mais aussi dans tous ses détails ».

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Gravure reprentant Andreï Roublev peignant au monastère Andronikov (1592)

La profondeur de la vision spirituelle de S. André trouva son expression par la grâce d’un don artistique exceptionnel. Et l’icône de la Τrinité, οù culmine son œuvre reste, au point de vue artistique comme au point de vue théologique, le sommet de l’art orthodoxe.

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La vie de cet iconographe a inspiré le cinéaste soviétique Andreï Tarkovski, s’est son deuxième long métrage, film historique et dramatique soviétique en noir et blanc et en couleur tourné en 1966 et sorti en 1969, sur un scénario de Tarkovski et d’Andreï Kontchalovski avec Anatoli Solonitsyne et Ivan Lapikov dans les rôles principaux:”Andreï Roublev”.

Sigle année russ Monaco

Exposition des toiles

du 10 au 30 juillet 2015

“RÊVES RUSSES”

de Guéorgui Chichkine

à l’Auditorium Rainier III, Monaco

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Toile de Gueorgui Chichkine ” Les Ballets Russes”

Gueorgui CHICHKINE est un artiste-peintre russe, résident à Monaco depuis de 1998. Il est connu notamment comme l’auteur du cycle des tableaux “Rêves Russes”,  comme maître du portrait et comme dessinateur de timbres-poste pour la Principauté de Monaco.

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Gueorgui Chichkine est considéré comme un peintre dont l’art du pastel atteint des sommets. Il a élaboré sa propre technique de travail avec une préparation originale garantissant l’adhérénce du pastel. Cela lui a permis d’élargir les possibilités de cette matière et d’obtenir des qualités inhabituelles : luminosité, transparance, fluidité. Tout comme l’impression de palpitation de la surface picturale. Par cette interactivité entre la matière, le geste et la mobilité des sentiments, le peintre est reussi à s’approcher des questions spirituelles.

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Chichkine organise d’abord son tableau avec une composition abstraite de taches de couleurs qui, graduellement, lui suggèrent des personnages. “Ainsi s’opère la transfiguration de la pensée spiritualisée en une image” (Krasnovski).

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 Vernissage sera le Jeudi 16 juillet 2015 à partir de 18 h.

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Auditorium Rainier III , Boulevard Louis II

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Tournée en France et en Suisse 2015:

12 septembre: Centre Culturel de Sallanches, Sallanges ( 69)

16 – 20 septembre: Théâtre de Carouge, Carouge (Suisse).

10 novembre: Espace Sarah Bernardt, Goussainville (95)

14 – 15 novembre: Scène national d’Albi, Albi (81)

24 novembre: La Mée sur Seine, La Mée sur Seine (77)

26 novembre: Théâtre d’Yzeure, Yseure (03)

27 novembre: Théâtre de Roanne, Roanne (42)

28 novembre: Théâtre Théo Argence, Saint Priest (69)

3 décembre: Théâtre du Beausobre, Moges (Suisse)

4 décembre: Théâtre d’Oyonnax (01)

5 – 6 décembre: Théâtre Edwiige Feuillère, Vesoul (70)

8 décembre: Le Prisme, Elancourt (78)

9 décembre: Le Forum de Blanc Mesnil, Le Blanc Mesnil (93)

10 décembre: L’Avant Scène, Colombes (92)

12 décembre: Théâtre de l’Ephémère, La Mans (72)

15 décembre: Théâtre Gérard Philippe, Champigny (94)

16 décembre: L’Atelier à Spectacle, Vernouillet (78)

17 décembre: L’Onde, Vélizy (78)

18 décembre: Théâtre des 2 Rives, Charenton (94)

Plus de renseignements sur ce superbe spectacle:

 CLIQUEZ

Nous vous conseillons de réserver les places .

 

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Une exposition unique, “Les Romanov de Saint-Pétersbourg à Saint-Briac” a ouvert le 4 Juillet au couvent de Sagesse . L’exposition retrace l’épopée du grand-duc Kirill Vladimirovitch, qui, avec sa famille avait déménagé à Saint-Briac en 1921.
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Le Grand-Duc Kirill Vladimirovitch
En 1924, le grand-duc Kirill est devenu chef de la Maison impériale de Russie, puis en 1929 conservateur du trône des Romanov. Depuis 80 ans, quatre générations de Romanov vivaient sur la “Côte d’Emeraude”. Ce fut là que leur maison est devenue un lieu de réunion de têtes couronnées d’Europe, et a servi comme le cœur de mouvement russe légitimiste depuis de nombreuses années.  
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En Octobre 1917, les bolcheviks prirent le pouvoir en Russie. L’Empereur Nicolas II a été assassiné le 17 Juillet, 1918. Son assassinat a mis fin à la monarchie en Russie. Son cousin, le grand-duc Kirill Vladimirovitch (1876-1938) a pris refuge dans le petit village breton de Saint-Briac, avec son épouse la grande-duchesse Victoria Feodorovna (1876-1936) et leurs trois enfants: Maria (1907-1951), Kira (1909-1967) et Vladimir (1917-1992).
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Le Grand Duc Kirill avec la  Grand Duchesse Victoria et leurs
enfants Kira et Vladimir.
L’exposition est répartie dans cinq chambres, et comprend plus de 300 articles provenant de collections privées russes et françaises. Comprennant des portraits de la famille impériale, des bustes, des gravures, des porcelaines, de l’argenterie et des objets personnels de la famille impériale, des commandes impériales du grand-duc Kirill, une collection de porte cigarettes de Grand-duc Vladimir Alexandrovitch, les fans de l’impératrice douairière Maria Feodorovna, et des objets de Fabergé et des vitrines de la grande-duchesse Maria Pavlovna. 
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La première salle est consacrée à Alexandre II, le grand-père du grand-duc Kirill Vladimirovitch. La dernière salle de l’exposition est considéré comme le point culminant des Romanov à Saint-Briac. Les organisateurs voulaient faire participer les gens du pays, beaucoup d’entre eux ont fait  don de photographies encadrées et autres souvenirs historiques pour cette exceptionnelle exposition.
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Léonida et Wladimir Romanov et leur fille Maria
 
L’exposition a été organisée par le Dr Marc Bonnel, président de l’ Association Histoire et patrimoine (L’association Histoire et patrimoine du Pays), Vincent Denby-Wilkes, maire de Saint-Briac-sur-mer, et  Cyrille Boulay, un historien et expert en art, et l’un des plus grands spécialistes d’aujourd’hui sur le Romanov et de la Russie impériale.
Catalogue de l’exposition :
Les organisateurs ont préparé un catalogue de 116 pages (en français). La première partie du catalogue est dédié aux plus de 300 articles de l’exposition, et l’histoire des empereurs Alexandre II, Alexandre III et Nicolas II et grand-duc Vladimir Alexandrovitch. La deuxième partie est consacrée à la famille en exil à Saint-Briac avec de nombreux témoignages de la population locale.
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Le chef de la Maison impériale de Russie, HIH Grande-Duchesse Maria Vladimirovna a présidé l’ouverture de l’exposition le 3 Juillet. Elle était accompagnée de son fils, grand-duc George Mikhaïlovitch, et Alexander Konstantinovich Orlov, ambassadeur de Russie en France. 
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Le Grand Duc Gueorgui Mikhaïlovitch Romanov, héritier du trône de Russie, a fréquenté l’école Sainte-Anne à Saint-Briac.
EXPOSITION ROMANOV
Contact:  06 76 04 81 58
contact@expo-romanov2015.fr
Lieu : Chapelle et Couvent de la Sagesse
Horaire : Tous les jours de 13h00 à 20h00
Tarif : 5€ / Gratuit pour les – de 12 ans

Les nuits blanches du facteur

“Белые ночи почтальона”

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Réalisateur : Andreï Kontchalovski
Année de production : 2014
durée : 101 minutes

Irina Ermolova : Irina
Alexeï Triapitsyne : le facteur
Timur Bondarenko : Timur

Lion d’Argent Festival de Venise 2014

Synopsis

Coupés du monde, les habitants des villages autour du lac Kenozero ont un mode de vie proche de celui de leurs ancêtres : c’est une petite communauté, chacun se connait et toute leur activité est tournée vers la recherche de moyens de subsistance.
Le facteur Aleksey Tryaptisyn et son bateau sont leur seul lien avec le monde extérieur et la civilisation. Mais quand il se fait voler son moteur et que la femme qu’il aime part pour la ville, le facteur décide de tenter une nouvelle aventure et changer de vie.
C’est ainsi qu’il part à la découverte de lui même, confronté à ses vieux démons, l’amour et la prise de conscience que c’est chez soi qu’on est le mieux.

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Andreï Sergueievitch Mikhalkov, (en russe : Андрей Кончаловский, transcrit Andrei Konchalovsky à l’anglo-saxonne, du fait de sa carrière hollywoodienne), né le 20 août 1937 à Moscou, est un scénariste, réalisateur, producteur, acteur et compositeur soviétique, puis russe. Il est le fils de l’écrivain Sergueï Mikhalkov, et le frère du cinéaste Nikita Mikhalkov. Il se consacre à la musique en qualité de pianiste, sa rencontre en 1960 avec Andreï Tarkovski, avec qui il coécrit plusieurs scénarios (Le Rouleau compresseur et le violon, L’Enfance d’Ivan, Andreï Roublev), l’oriente vers le cinéma.

Il fait son premier long-métrage en 1964: Le Premier Maître. Cinéaste prolifique, Kontchalovski se tourne alors vers l’adaptation de classiques russes, Tourgueniev et Tchekhov, avant de réaliser la fresque épique Sibériade qui remporte un succès d’estime ainsi que le Prix spécial du jury au Festival de Cannes 1979, rendant possible son exil aux États-Unis en 1980. Son long-métrage La Maison de fous (2002), décrivant la vie d’un asile psychiatrique en Tchétchénie, lui vaut le Grand prix du jury à la Mostra de Venise. Il obtient ensuite le Lion d’argent du meilleur réalisateur pour “Les nuits blanches du facteur” (2014), narrant la vie d’un facteur qui est le seul lien entre les habitants d’un village reculé de Russie et le monde extérieur.

L’Objet d’art et de luxe français en Russie (1881-1917)

de Wilfried Zeisler

Éditions Mare & Martin

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Les relations franco-russes ont par le passé donné lieu à des étudesexplorant ses divers aspects, en particulier à l’heure de l’Alliance quiunissait à la fin du XIXe siècle la jeune république française à l’ancien
empire des Romanov.

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Rares cependant sont les ouvrages qui se sont intéressés aux échangesculturels de cette époque. Telle est l’ambition de l’ouvrage de Wilfried
Zeisler qui, au coeur de ces questions transnationales, pose un regardbilatéral sur les arts décoratifs français et russes, dont il étudie le goût aucoeur d’interactions politiques, sociales, commerciales et artistiques.
Le premier aspect du goût de l’objet d’art français en Russie est analyséd’un point de vue historique qui justifie le contexte favorable danslequel il se manifeste sous les règnes des souverains Alexandre III et
Nicolas II. Il repose en effet sur l’ancienneté des relations francorusses,reconnues pour leur richesse au XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle.En France, la IIIe République élève symboliquement les arts décoratifsau rang d’oeuvres d’art, qui font leur entrée aux Salons. Bénéficiant de ce nouveau statut et de ce goût pour l’objet d’art, les industriesfrançaises d’art et de luxe développent leurs exportations en Russie,
facilitées par la conclusion de l’Alliance franco-russe. Ces impératifs politiques entraînent également la création d’objets d’art, cadeaux diplomatiques voulant refléter un art officiel et moderne soutenu par
le régime républicain.

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Ainsi favorisés, les fournisseurs de l’objet d’art et de luxe en Russie, appartenant à des industries françaises variées – mobilier, bronze, textile, orfèvrerie, céramique, verrerie, bijouterie et joaillerie – bénéficient des séjours répétés de la clientèle russe en France. Fournisseurs et intermédiaires en profitent
pour développer leurs échanges avec le marché russe et renforcent leur succès en Russie, où les modèles français ont une influence certaine sur la production locale. Ce deuxième point, centré sur les producteurs et les méthodes  de consommation, donne lieu à une analyse approfondie qui apporte de
précieuses informations sur le fonctionnement, la production et les stratégies commerciales développées à l’international par les principaux acteurs de l’industrie française d’art et de luxe, regroupant, fabricants individuels, entreprises familiales, manufactures, magasins de luxe, décorateurs, agents ou négociants. Soulevant la question de la circulation des modèles, il permet aussi de s’interroger sur les manifestations concrètes des transferts artistiques intraeuropéens. Le dernier volet de l’ouvrage est dédié aux consommateurs russes, à l’usage qu’ils réservent aux objets d’art et de luxe français, à leurs rôle et destinées au coeur des collections et palais russes, de l’empire aux premiers jours de la Révolution. De l’empereur au grand bourgeois, les clients russes, dont certains retrouvent une part de leur importance historique via cet ouvrage, reflet de l’évolution sociale du pays, affirmaient, par le goût du fabriqué en France, leur appartenance à une élite européenne. Cette étude permet donc de cerner, à travers l’histoire de la constitution de ces collections d’objets d’art et de luxe, un aspect méconnu de l’histoire du goût français, russe et européen.

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L’auteur:

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Wilfried Zeisler

Docteur en Histoire de l’Art, Wilfried Zeisler a enseigné à l’Université de Paris-
Sorbonne et à l’école du Louvre où il a également soutenu un Mémoire de IIIe
cycle. Il a participé à plusieurs colloques et a publié de nombreux articles en France
et à l’étranger, notamment sur l’histoire des collections, la bijouterie-joaillerie,
l’orfèvrerie, la céramique ou le mobilier. Il a contribué à la rédaction d’une dizaine
de catalogues d’exposition en France et à l’étranger et a été commissaire de
trois expositions. Il poursuit ses recherches sur l’histoire du goût, l’histoire des
collections et des arts décoratifs au coeur de questions internationales, notamment
francorusses au XIXe et début du XIXe siècle. L’ouvrage ici présenté a bénéficié
de l’exploitation de sources inédites publiques et privées conservées en France,
en Allemagne ou en Russie, qui lui confère son caractère exceptionnel. Outre
l’analyse d’un nouvel aspect des relations franco-russes, il offre un regard nouveau
sur l’histoire du goût et celle des arts décoratifs du dernier quart du XIXe siècle
au début du XXe siècle, illustrées par une iconographie renouvelée, constituée de
documents d’archives et d’oeuvres nouvellement identifiées.

Actuellement il est conservateur au musée de Hillwood à Washington,considérée comme la plus grande collection ouverte au publique d’art russe hors de Russie. (CLIQUEZ)

Éditions Mare & Martin • 5, rue des colonnes – 75002 Paris • 01 47 70 70 87

Prix : 110€
ISBN : 979-10-92054-44-6
Distribution : Vilo Daudin
Format : 25 x 30 cm
Pages : 380 p.
350 illustrations