Boris Giltburg Né à Moscou en 1984, Boris Giltburg a grandi à Tel-Aviv où il débute l’apprentissage du piano avec sa mère, avant de poursuivre avec Arie Vardi. En 2013, il reçoit le Premier Prix du Concours Reine Elisabeth de Bruxelles, où il subjugue le jury et le public par la finesse et l’intensité de son jeu.
Dans le cadre de la “Journée de la Russie” L’ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE L’OURAL sous la direction de DMITRY LISS Soliste: DENIS MATSUEV, au programme: Concerto pour piano n°3 et Symphonie n°2 de Sergueï RACHMANINOV
A 38 ans, le musicien fait partie du club restreint de l’élite mondiale du piano. Arpentant les scènes d’un continent à l’autre, dirigeant plusieurs festivals, ce passionné incarne autant qu’il la revendique la grande tradition russe. Une bonne école pour les pianistes, s’il en est, à laquelle pourtant il serait faux de le cantonner. Improvisateur hors pair, Denis Matsuev est aussi un amoureux du jazz. Denis Leonidovitch Matsouïev ( Денис Леонидович Мацуев) est un pianiste russe né le 11 juin 1975 à Irkousk . Il a remporté le premier prix au prestigieux Concours international Tchaïkovski de 1998 à Moscou. Sa mère est professeur de piano et son père est uncompositeur et pianiste reconnu, il commence l’étude du piano sous la tutelle de son père puis poursuit ses études musicales à l’école de musique d’Irkoutsk jusqu’à l’âge de 15 ans. À côté de ses activités musicales, Denis Matsouïev pratique le hockey sur glace et le football. En 2012, Denis a été le directeur artistique du Premier Festival et Concours International pour Jeunes Pianistes Astana Passion Piano. Ambassadeur de bonne volonté depuis Avril 2014 auprès de l’UNESCO
A l’occasion de la fête nationale russe le 12 juin, des formations musicales russes se produiront dans 12 pays différents, de Barbican Hall de Londres au Forbidden City Music Hall de Pékin. A Paris, le Théâtre des Champs-Elyséesaccueillera l’Orchestre Philharmonique de l’Oural dans un programme entièrement consacré à Rachmaninoff. Denis Matsuev affrontera à cette occasion le concerto pour piano le plus célèbre du compositeur, dont son interprétation échevelée et dramatique a été à nombreuses reprises saluée par la critique.
Orchestre Philharmonique de l’Oural
L’Orchestre Philharmonique de l’Oural, créé en 1940 et composé de plus de cent musiciens dont la majorité est diplômée du Conservatoire d’État de l’Oural, s’affirme comme l’un des meilleurs orchestres symphoniques de Russie. Après des dizaines d’années passées derrière le “rideau de fer”, il se fait connaître du monde entier dans les années 90. Les plus grands musiciens venant de Russie et d’ailleurs ayant joué avec lui ont tous invariablement mis en exergue le son étonnamment équilibré de l’orchestre, l’harmonie du timbre sur un large éventail d’expressions et la noblesse du style concertant.
L’Orchestre Philharmonique de l’Oural se distingue par sa pérennité dans la tradition mais également son aptitude à assimiler les nouveaux sons ; ces qualités étonnantes sont très prisées par les solistes du monde entier qui ont collaboré avec l’orchestre.
L’essentiel de son répertoire comprend toutes les oeuvres significatives russes et d’Europe de l’Est mais également des oeuvres contemporaines des compositeurs les plus proéminents du XXe siècle. L’Orchestre Philharmonique de l’Oural est véritablement l’orchestre le plus doué pour la musique contemporaine en Russie et il tient une place centrale au grand festival de musique classique et contemporaine d’Iekaterinbourg chaque année.
Au cours de ses soixante-cinq années d’existence, de célèbres solistes russes se sont produits avec l’orchestre : H. Neuhaus, E. Guilels, D. Oïstrakh, S. Knouchevitski, et sous la direction des chefs N. Golovanov, N. Rakhlin, K. Sanderling, K. Eliasberg, K. Kondrachine, K. Ivanov, I. Musin, A. Katz.
Ces dernières années, il a également joué sous la direction de V. Gergiev, D. Kitayenko, V. Kozhin, A. Borejko, F. Glouchtchenko, G. Rojdestvenski… et avec des artistes prestigieux : M. Pletnev, N. Gutman, M. Rostropovitch E. Virssaladze, A. Lubimov, G. Kremer, V. Tretiakov, Y. Bashmet, A. Bakhtchiev, M. Drobinsky, S. Stadler, V. Repin…
L’Orchestre Philharmonique de l’Oural a débuté ses tournées à Tcheliabinsk en 1945, à Moscou en 1951, dans des villes de Sibérie et d’Extrême-Orient en 1956, à Leningrad en 1956 et dans la région de Omsk en 1957. Par la suite, il a donné plusieurs concerts en Allemagne, Autriche, France, Belgique, Japon, Suisse, Slovénie, Croatie, Italie et Espagne. En 1999, il s’est produit au prestigieux Festival International de la Biennale de Musique Contemporaine de Zagreb.
Dmitri Liss, direction
Diplômé du Conservatoire de Moscou où il étudie avec le directeur de l’Orchestre philharmonique Dmitri Kitayenko, Dmitri Liss, né en 1960, commence à travailler avec cet orchestre en tant qu’assistant. Après avoir obtenu son diplôme en 1984, il devient chef de l’Orchestre Symphonique Kuzbass et, à 24 ans, est le plus jeune 5 chef d’orchestre russe. En 1995, il remporte le premier Concours International des Jeunes Chefs d’orchestre Lovro von Matacic à Zagreb et remplit depuis les fonctions de directeur artistique et de chef de l’Orchestre Philharmonique de l’Oural, alors qu’entre 1997 et 1999, il est chef russe principal de l’American-Russian Youth Orchestra, puis de 1999 à 2003, chef associé de l’Orchestre National Russe. Dmitri Liss effectue des tournées aux États-Unis, Canada, Japon, Corée, Taïwan, et dans tous les pays d’Europe.
En tant que chef invité, il se produit dans de nombreuses salles et de prestigieux festivals et joue avec les orchestres nationaux comme l’Orchestre National russe, l’Orchestre Philharmonique de Moscou, l’Orchestre Philharmonique de Saint-Pétersbourg, The Large Tchaïkovski State Symphony Orchestra, le KBS Symphony, le Bergen Philharmonic Orchestra, le Trondheim Symphony Orchestra, le Dutch Radio Symphony Orchestra, le Residentieorkest ainsi qu’avec les orchestres de nombreuses autres villes de l’ancienne URSS et il fera prochainement sa première apparition à Strasbourg.
Chef recherché, Dmitri Liss se produit avec de grands solistes comme M. Rostropovitch, M. Pletnev, A. Gavrilov, G. Kremer, W. Marsalis, Y. Bashmet, V. Tretiakov, S. Mintz, G. Apap, A. Suwanai, N. Gutman, P. Donohoe, C. Katsaris, D. Bashkirov, N. Petrov, V. Krainev… et enregistre pour de nombreux labels américains, russes, japonais, taiwanais, belges et suisses.
Théâtre des Champs-Elysées
15 avenue Montaigne
75008 PARIS
Téléphone réservation 01 49 52 50 50
Métro station Alma-Marceau (ligne 9) ou Franklin-Roosevelt (ligne 1) RER station Pont de l’Alma (ligne C) Bus lignes 42, 63, 72, 80, 92
Station de taxi Place de l’Alma, angle avenue George V Station Vélib’ en face du Théâtre
lundi 6 – 18h30 : Maison de la Russie à Nice :Conférence de Louis Béroud
Mercredi 8 : 18h30; Maison de la Russie à Nice “Samovar” avec Ivan Kovalenko, écrivain et Elana, peintre, poète auteur-compositeur-interprète, et tous les élèves de l’Association
Elana
Ivan Kovalenko
Mardi 14 : 19h : Maison des Associations, Place Garibaldi, Elana en concert
Hélène Metlov Présidente de la Maison de la Russie avec Elana.
au Conservatoire russe de Paris Serge Rachmaninoff
avec Alexis Vassiliev
Alexis Vassiliev né en Russie voici sa présentation:
“Mon père était directeur d’une école de musique, qu’il avait fondée, dans le nord de la Russie. Il accompagnait ma mère qui avait une belle voix. Mes parents m’ont installé devant un piano et j’ai connu le succès très vite, dès ma petite enfance. C’est un souvenir lumineux et sombre à la fois… Le travail de chaque jour jusqu’à m’évanouir… L’absence de désinvolture, le sentiment d’être en mission devant deux mille personnes, d’avoir une responsabilité… Mais c’est moi seul, en restant après les cours dans l’immense phonothèque de l’école, pendant les longues soirées enneigées, qui me suis engagé dans la découverte magnifique du monde de l’opéra − russe, italien, français. J’ai entendu tant de voix sublimes, elles ont élevé mon goût, elles ont renforcé mon désir d’entreprendre des études de chant. A la suite d’un grand concours, je suis entré en tant que chanteur à l’Académie Gnessine de Moscou, où j’ai fait toutes mes études supérieures de musique et travaillé à approfondir la technique de contre-ténor. C’est là que je me suis tourné vers le répertoire baroque.
Plus tard, quand je suis venu en France – où je vis maintenant −, j’ai rencontré des maîtres, comme Virginia Zeani Rossi-Lemeni, Viorica Cortez, Dolora Zajik, des artistes de grande noblesse qui pratiquent cet art ancestral et qui ont marqué mon apprentissage.Bien sûr, j’ai passé des concours internationaux, j’en ai gagné (Darclée à Braila en Roumanie, Puccini-Albanese à New York, Léopold Bellan à Paris…). Mais l’essentiel est ailleurs. Ce qui est passionnant, c’est de percer le mystère qui est là. C’est de produire une extase, de transfigurer l’être humain qui m’écoute.
La musique est une affaire de passion, donc d’irrationnel. Mais transformer l’énergie physique en son, les vibrations en résonance, c’est ça le travail du chanteur au présent. Ni notre corps ni notre esprit ne font de cadeaux, et le contact qui s’établit avec eux quand on chante doit être ferme, juste et inébranlable. La discipline est indispensable. La technique est la noblesse de l’art.
J’ai fait beaucoup de récitals, j’ai joué au théâtre (Le Bal masqué, de Lermontov, à la Comédie-Française : un rôle chanté), à l’opéra (Otton, Orlando, Malcolm, Ratmir…) un peu partout dans le monde, en France, en Espagne, en Suède, en Italie, en Russie…
Et, à un moment de ma vie, j’ai éprouvé le besoin de me mettre en retrait, de prendre du recul, pour dépasser le chant interprétatif, figuratif, et atteindre le chant de création, les éléments purs de l’art. Viser le dépouillement, trouver la juste résonance de ma voix. Et pour cela, j’ai compris qu’il fallait me rapprocher de l’école originelle. C’est une affaire de plusieurs années, peut-être de toute une vie, justement.
Je peux maintenant rejeter les exclusivités, notamment la convention des répertoires dédiés. Je refuse le sexisme en art, surtout en chant… Les voix sont androgynes, la voix de chaque individu englobe la sensibilité de tous les sexes également, ainsi que l’état d’enfance.
Aujourd’hui, j’aborde tout le répertoire que je peux aborder physiquement avec ma voix contralto colorature, avec ma technique, mes envies et mes goûts musicaux. L’espace est vaste…”
*********************************************
François Pernel
L’association voix et harpe est très ancienne. On la rencontre notamment dans l’Antiquité grecque. La harpe a connu par la suite, à certaines époques, un emploi plus restreint.
Alexis Vassiliev et François Pernel font revivre cette union dans des répertoires d’époques variées, jusqu’à nos jours.
Ce concert voix et harpe est à ne pas manquer pour les amateurs de musique classique. Une occasion de découvrir ce que l’on a peu l’habitude d’entendre. Alexis Vassiliev est une exception vocale. Sa voix, très proche du timbre mezzo du castrat, et son souffle puissant lui permettent tout !
Débutants – prise de connaissance des techniques d’iconographie
Intermédiaires et confirmés – perfectionnement des techniques d’iconographie
suivi individualisé
Début du stage lundi 25 juillet 2016. Les cours auront lieu tous les jours de 10h00 à 17h00 avec une pause déjeuner de 13h00 à 14h00. Il est possible d’organiser des déjeuners en commun au cours desquels nous pourrons discuter et approfondir les thématiques abordées à l’atelier concernant les questions actuelles de la foi, les spécificités de l’iconographie moderne, etc. Dernier jour de l’atelier dimanche 31 juillet – bilan de la semaine suivi des agapes.
Tous le matériel nécessaire au cours du stage (planches préparées, pigments, pinceaux, etc) sera fourni.
Frais de participation au stage 225 euros dont une partie sera reversée au profit de l’Eglise. Il est à noter que les difficultés financières ne doivent pas constituer un obstacle à l’inscription au stage. Contactez nous, nous trouverons ensemble une solution adaptée à votre situation !
L’organisation des cours prévoit un suivi individualisé pour chaque participant. Par conséquent le nombre de places est limité. L’inscription se fera dans l’ordre de réception des candidatures.
Inscriptions et contact pour toutes les questions (organisationnelles, de méthodologie, etc) :
Irina Alaverdova est un artiste russe de Moscou, qui vit et travaille entre Paris et sa ville natale. Membre de l’Association internationale «AURELIA COTE D’AZUR», de l’Academie Sv.Bonifatsiya au Vatican (Rome, Italie) et de l’Académie Européenne des Sciences naturelles (ЕАЕН, Hanovre, l’Allemagne), elle expose ses œuvres en Russie comme à l’étranger (la Suisse, la France, le Monaco, l’Espagne). Il s’agît non seulement des expositions personnelles, mais aussi des Salons d’Art internationaux.
Au Salon d’Automne, pastel.
Irina Alaverdova a un rapport particulier avec la couleur. L’artiste travaille avec la couleur comme si elle jouait une partition de musique. Les taches-accords se marient en harmonie de clair-obscur et se rangent à la mélodie de pastel. L’exposition d’Irina Alaverdova intitulée « Paris – Saint-Pétersbourg » à la galerie Russkiy Mir est une fantaisie en deux parties sur le sujet de La ville.
Récompenses et Prix:
2004 Prix de la Coupe nationale de Monaco.
2005 Prix de l’Exposition Internationale de Nice (France) pour l’oeuvre dans de technic pastels.
2007 Médaille de EANS «Leonardo da Vinci» de l’Académie européenne des sciences naturelles
2008 Grande Médaille d’Argent “Goethe” EANS.
2009 Médaille de l’Académie internationale des arts pour sa contribution au développement de la science et l’art. Médaille de Sats. Académie Internationale d’Art.Moscou
2011 Premier Prix pour pour l’oeuvre dans de technic pastels au festival international en France.
Cathédrale Saint Isaac à Saint Petersbourg (huile sur toile 116/89)
Cette répartition suppose collision d’argument et le contre-argument. Dans les pastels de l’artiste, les villes Paris et Saint-Pétersbourg ne sont pas en conflit, elles s’entrappellent et se complètent l’une et l’autre. Une ville aux yeux du peintre devient une autre version.
17H00 – MASTER CLASSE “Comment peser les mots?”de Nathalia Gigounova
Dans ce recueil ont trouvé place des proverbes et expressions proverbiales, des dictons, préceptes, virelangues, devinettes, ainsi que de nombreuses expressions (auxquelles on ne saurait attribuer une appellation générale), entrées conventionnellement dans l’usage. Nous devons admettre que les expressions idiomatiques, les proverbes ne s’inventent pas, mais ne peuvent naître que par la force de circonstances. Un recueil de proverbes est un livre de sagesse et de croyances populaires.
17H30 – RENCONTRES – DEDICACES – PIERRE ET VINCENT POURCHET , “Bonbons de toujours”, éd Gründ, Edi8 –
“Histoire et tradition des meilleurs bonbons artisanaux de France », préfacé par Maurice Farine, Président du Syndicat National de la Confiserie. Pourquoi ce livre ? : La France est reconnue internationalement pour son rôle important dans l’essor et la transmission de l’art gastronomique. Après la cuisine et la pâtisserie, devenues deux drapeaux de la gastronomie à la française, une troisième en plein essor: La Confiserie artisanale.
GEORGE LÉVY, “L’ Art Aujourd’hui”, éd Edition d’Art –
Magazine trimestriel, La Gazette des Arts est un outil de promotion de l’art contemporain
international. Indépendante et libre, la revue est reconnue au sein du milieu de
l’art. Présentant tout type de production artistique, tels que la peinture, la sculpture, la photographie, le cinéma, le théâtre ou encore la mode. Sa spécificité réside dans son ouverture, le seul maître mot est le talent, qui s’affiche alors en toute liberté, à travers la diversité des articles et les portraits d’artistesde toutes identités. Editée depuis 1986, le
magazine fut en premier lieu une publicationinterne à l’Association pour la Promotion des
Artistes Indépendants (A.P.A.I.). La Gazettedes Arts est un outil indispensable pour aider les artistes dans le milieu très spécifique du marché de l’art.
NICOLAS TIKHOBRAZOFF, Président fondateur d’ARTCORUSSE –
ÉDITION FRANÇOIS BAUDEZ & YVELIN ÉDITION, Rencontre avec MÉLANIECHAMBRIN –
“ Mon Ami Bou ”
Jules se sent seul. Le soir, ses parent ne veulent pas comprendre pourquoi il a peur du noir et la journée, ils sont trop occupés pour s’occuper de lui. Jules aimerait un ami
avec qui jouer. Alors quand il rencontre Bou, il pense être le plus heureux de tous les garçons. Sauf que son nouvel ami ne plaît pas du tout à sa mére;
“ Axel fait du violoncelle ”
Cette année, Axel entre au conservatoire de musique. Il va apprendre à jouer du violoncelle ! En plus, c’est génial, son copain Léo est avec lui au cours de solfègeIl ne pouvait pas rêver mieux. Jusqu’à ce que la soeur de Léo, Marion, les force à former un trio pour le spectacle
de Noël. Axel se retrouve obligé de jouer avec d’autres personnes. Non seulement cela lui fait peur mais, en plus, Marion est bien trop autoritaire à son goût.
Thierry Rocher présente un recueil réunissant les quinze épisodes du feuilleton “Le monde merceilleux de Marine et Flerian” l’ensemble des textes publiés dans le Coq de Bruyères en 2014 et l’inégalité des chroniques de la Revue e prese de Paris Première de Paris.
T. Rocher, auteur, chroniqueur, chansonnier et humoriste sur divers scènes parisiennes. Il écrit dans le Coq de Bruyère et fait partie de l’équipe de la Revue de Presse de Paris Première.
18H30-DISCOURS
CONCERT 19h-20h30
KRISTINE AYDINYAN.
– Soprano lyrico- dramatique
Diplômée du Conservatoire Supérieur d’Arménie en 2005, elle a remporté plusieurs prix dont le 1er Prix du Concours International à Odessa (Ukraine). En France depuis 2008, elle continue de se perfectionner auprès d’Estelle Durand et au CRR de Boulogne Billancourt.
JOSÉ MIGUEL DOMÍNGUEZ JAREÑO.
– Pianiste –
Brillant pianiste, il se produit en France, en Grèce et en Espagne comme soliste mais
aussi comme chambriste pianiste et claveciniste. Il a reçu les conseils pianistiques, parmi
d’autres, de Joaquín Soriano, France Clidat, Paul-Badura Skoda, Peter Bithell, Andrej Jasinsky, Richard Egarr, Esteban Sánchez.
BRIGITTE GONIN CHANUT.
Un piano, un talent, une passion. De concerts en concerts, de médailles en prix, Brigitte,
diplômée du conservatoire national supérieur de Lyon avec un premier prix à l’unanimité, est titulaire du CA de professeur et et du DE d’accompagnement. Elle se produit régulièrement dans des programmations variées, comme soliste ou en musique d’ensemble. Sa souplesse d’adaptation, son sens de l’initiative, ses larges connaissances du répertoire
de l’accompagnement instrumental et vocal et son expérience de scène, font de chacun de ses récitals un pur moment de magie musicale.
MATHIEU
Humoriste, imitateur, interprête… Mathieu a ramené dans ses bagages, de son île Maurice natale, une vraie joie de vivre qu’il n’hésite jamais à partager, avec ses amis, et surtout son public à qui il a voué une bonne partie de sa vie. Un tabouret rouge et un pupitre suffisent
à Mathieu pour son spectacle car le plus important se situe ailleurs, en lui et dans le regard qu’il porte vers son auditoire tout au long du show. Il se fait un immense plaisir à faire rire les gens en heurant les sensibilités.
MICHEL VIVACQUA
“Michel Vivacqua est capable de tout jouer, Absolument tout.” Le Parisien
Vous allez découvrir les effets de Vivacqua sur l’organisme. Naturellement drôle, Vivacqua étanche votre soif de rire. Que vous soyez une femme enceinte, un
cyberjunkie, un intégriste fanatique voire Jésus en personne, Vivacqua saura vous mettre en bouteille avec panache ! La fluidité de son écriture donne naissance à un humour qui aide à éliminer du quotidien. Pour votre bien-être, il est important de venir boire ce spectacle « eau en couleur » qui offre au monde du one man show une nouvelle jeunesse.
SYMBOLE de la SOIRÉE
IVAN LULLI,ébéniste
Plus de renseignements sur le 2ème Festival du Quartier du livre (CLIQUEZ)
Joyaux de l’architecture gothique d’Ile de France, l’abbaye Saint-Mathurin de Larchant accueillera pour un concert unique l’ensemble vocal masculin « Chantres Orthodoxes Russes » le vendredi 10 juin 2016 à 20h30.
Venez écouter des chants sacrés russes tirés du répertoire lié à la passion du Christ ainsi qu’à la lumineuse fête de Pâques et goûter à la beauté d’une musique qui perpétue la tradition russe aux mélodies vibrantes de profondeur.
Le panorama de la musique liturgique et monastique russe, qui sera interprété, illustre la riche histoire de la musique orthodoxe russe monastique depuis l’abandon du chant byzantin à la fin du XVIe siècle.
Depuis leur création en 2013, les « Chantres Orthodoxes Russes » se consacrent au répertoire liturgique russe et plus particulièrement aux œuvres des grands centres spirituels comme la laure de Kiev, mais surtout la laure de la Sainte-Trinité- Saint-Serge ou certains des chantres ont fait leurs classes.
Basilique Saint-Mathurin Dédiée au célèbre Saint-Mathurin, guérisseur des fous, cette église, construite par les bâtisseurs du chapitre de Notre-Dame-de-Paris, était une étape importante sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Elle est située au coeur de la forêt de Fontainebleau, proche des sites d’escalade de l’Eléphant et de la Dame Jouanne.
Edifice gothique édifié a partir de 1175 environ sous la direction du chapître de Notre Dame de Paris, seigneur de Larchant depuis 1005. St Mathurin, prêtre, avait des pouvoirs surnaturels. Il devait délivrer les possédés et les fous. Le pèlerinage se developpe pour ces adeptes du christianisme, attirant de nombreux voyageurs et pèlerins qui s’arrêtaient dans ce lieu, avant de rejoindre St Jacques de Compostelle.
Mikhaïl Chemiakine lors de l’ouverture de l’exposition.
Au Château des Ingénieurs, le Château Mikhaïlovski, se tient une exposition de photos sur le thème “Le Carnaval de Venise”, organisé avec la participation du sculpteur Mikhaïl Chemiakine qui présente ses photos.
Au total environ une centaine d’œuvres de photographes contemporains, y compris Mikhail Chemiakine, Alexander Tyagny-Riadno, Vladimir Balabneva, Joseph Kiblitsky, Stas Namin et Helena Iarovoy.
Chemyakin prend part à Venise au carnaval depuis plus de 20 ans. L’artiste a dit à plusieurs reprises qu’il rêve d’établir à Saint-Pétersbourg “La Venise du Nord “- un carnaval. Ses performances ont lieu sur la place centrale de la ville – San Marco.
Château Mikhaïlovski, Musée des ingénieurs
Billets:
adulte – 300 roubles;
réduit – 200 roubles.
Ouverture
Lundi, mercredi, vendredi, samedi, dimanche – de 10h00 à 18h00.
Aussitôt arrivée à l’hôtel, une bonne odeur de vatrouchka m’appelait pour le petit-déjeuner. Mais je montai d’abord dans ma chambre, car ma promenade matinale avait fait jaillir quelques paroles poétiques en mon cœur, et je désirais les écrire tout de suite sur mon carnet, un très joli carnet Moleskine, qui m’avait été offert par ma grand-mère, et me suivait partout…
Ton chant, ô mon Ange,
Envoûtant violon, l’assoluto
Comble dans la douceur
D’un murmure de violoncelle.
Tu nous entraînes dans le tourbillon
De ta danse étoilée.
Pluie nimbée de lumière,
Chatoiement des bleus nuits et azur,
Des ors insondables.
Jusqu’à la Vie, étincelles sanguines.
L’atmosphère de ce poème annonçait la soirée inoubliable qui me fut accordée ce soir-là, entre rêve et réalité… Je ne sais si ma dernière soirée dans les brumes de SaintPétersbourg fut une réponse à mon poème. Était-ce un songe lié à mon poème et à ma promenade du matin ou un intermède vécu, dont les correspondances furent fondues à l’extrême… dont la présence du violoncelle tissait le lien. Douce comme un murmure de violoncelle, à la fois grave et satinée, sa voix s’éleva, se fondant dans les vibrations de l’heure bleue. Caressant mon visage, ses intonations subtiles glissèrent jusqu’au fond de mon cœur, lui apportant la sérénité d’un ronronnement de chat. Puis il y eut la beauté d’un point d’orgue silencieux, attendant la reprise qui ne tarda pas, en volutes étoilées. Une harmonie paisible se mit à couler, aussi limpide qu’un ruisseau à sa source et aussi réconfortante qu’un chocolat 3 chaud dégusté près des flammes dansantes de la cheminée. Le vin blanc d’Alsace à la belle robe ambrée, que nous savourions, apportait sa note de tendre ivresse, comme un enveloppement d’Anges musiciens……
Plus de renseignements sur Le Trio Makarenko (CLIQUEZ)
Dès le 11e siècle, à l’emplacement approximatif de l’église de Sommecaise, existait un prieuré avec une hôtellerie dépendant de l’abbaye St Germain d’Auxerre. L’emplacement est stratégique. Dominant la vallée du Vrin, il est placé au croisement de deux axes routiers. L’un relie la Champagne à la moyenne vallée de la Loire vers Briare et l’autre joint Auxerre à Sens et Paris avec une bifurcation possible vers Orléans. Malheureusement au cours de la Guerre de Cent ans qui opposait les Bourguignons et Armagnacs, le prieuré a été souvent attaqué par les Grandes Compagnies, pillé et ruiné. Aussi ce qui pouvait rester de l’importante construction a-t-il été rasé au début du 15e siècle.
L’édifice conserve des bases romanes encore visible par exemple à l’entrée. Le clocher, lui, annonce l’arrivée du gothique. Le plan initial était en croix latine formée d’une grande nef centrale flanquée au nord et au sud d’une importante chapelle. Au nord, la sacristie s’appuie contre la chapelle. Au sud, il y avait une petite chapelle à côté de la grande.Le 19e siècle a apporté une piéta imposante et un chemin de croix d’assez belle facture, mais malheureusement assez dégradé. Les autres statues sont de style “St Sulpice” comme on en trouve beaucoup dans nos églises. On peut être surpris du petit nombre de places qu’offrent les bancs alors que l’église a été construite à une époque où le village comptait dans les 500 habitants. Les catholiques étaient sans doute peu nombreux dans une population où vivait un certain nombre de protestants. ( M. Latapie)
Reconnue d’utilité publique le 9 mai 2006, la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé oeuvre à la conservation et à la mise à disposition du public du patrimoine historique de la société Pathé (créée en 1896).
Dans un bâtiment édifié par l’architecte Renzo Piano et situé sur l’avenue des Gobelins à Paris 13ème, la Fondation a inauguré en septembre 2014 un nouvel espace qui rend hommage à un siècle d’industrie du 7ème art à travers des expositions, des projections de films muets et des milliers d’archives.
Du 2 juin au 5 juillet 2016, en collaboration avec la Cinémathèque française, est organisé un cycle consacré à la Société de Production Albatros, à travers une sélection d’une quinzaine de films.
Pour faire revivre le cinéma comme à ses premières heures, toutes les séances seront accompagnées au piano par les élèves de la classe d’improvisation de Jean-François Zygel.
Un peu d’histoire:
Joseph N. Ermolieff, né en 1889, a été embauché en 1907 par la filiale moscovite de Pathé. D’abord projectionniste, puis directeur, il finit par créer sa propre compagnie, la Société Ermolieff. Fuyant la nationalisation du cinéma par les bolcheviks, Ermolieff arrive à Paris en 1920. Là, il reprend contact avec Pathé, qui lui loue un hangar à Montreuil. Puis, il s’associe à Alexandre Kamenka, homme d’affaires russe arrivé en France en 1918. La Russie est alors à la mode, et les deux hommes profitent de la veine orientaliste pour montrer au public ce que l’on attend d’eux ; un univers rempli de princesses, de tsarines, où le Japon se mêle à l’Arabie, à la Chine ou à la Russie. Le succès est immédiat. En 1922, Ermolieff et Kamenka se séparent. Les Films Ermolieff deviennent les Films Albatros que dirigera Alexandre Kamenka. Ce dernier privilégie le travail des émigrés russes installés en France (Volkoff, Mosjoukine, Tourjansky…) mais s’ouvre également à de grands metteurs en scène français Mais, dès le milieu des années 1920, l’Albatros est à la peine face au cinéma commercial hollywoodien. L’arrivée du parlant à partir de 1927 signe la mort de la société. Alexandre Kamenka produira néanmoins les Bas-Fonds de Jean Renoir, avec Jean Gabin et Louis Jouvet en 1936.
Fondation Jérôme Seydoux-Pathé
73 Avenue des Gobelins 75013 – Paris 13ème –
Bus:27 – 47 – 57 – 64 – 67 – 99 Métro: Gobelins, Place d’Italie TARIFS :
Billet couplé : une séance de cinéma + accès aux espaces d’exposition
Tarif plein : 6,50 €
Tarif Réduit (étudiant ; + de 65) : 5€ / Tarif réduit (-14 ans) : 4€
Tarif de groupe : 5€ par personne (à partir de 10 personnes). Organisations des visites de groupes :
Contacter Nora Ouaziz, Responsable de l’exploitation et de la programmation, par mail: nouaziz@fondationpathe.com ou par téléphone au +33 1 83 79 18 99.
Dame de pique d’un jeu russe, Combinat de Léningrad, 1967. Coll. Musée français de la carte à jouer. DR
Dans le cadre de l’exposition “Quand Derain fait danser les cartes, Autour du Ballet russe “La Boutique fantasque” que vous pourrez découvrir jusqu’au 10 juillet 2016, le Musée vous invite à une soirée russe dédiée à la musique et aux jeux. (Plus de renseignements ICI)
Dans une ambiance cabaret, le duo Micha Tcherkassky (balalaïka) et Alexis Mouravnik (chant, guitare) vous enchantera. Aux tables, vous pourrez être initiés à toutes sortes de jeux, des jeux de cartes traditionnels russes tels que le Durak, la Boura ou Verish’ ne verish’ à des jeux contemporains ayant pour thème la Russie, son histoire et ses légendes (Baba Yaga, Saint-Petersbourg, Courrier du tsar…). Pour finir, un cocktail de délicieuses spécialités vous sera proposé. N’hésitez pas à venir en famille, il y en aura pour tous les âges !
Micha Tcherkassky
Né en France, d’origine russe, dans une famille portée vers la musique : son grand-père français, était premier ténor à l’Opéra de Paris et à La Monnaie l’Opéra de Bruxelles, ses grands-parents russes ont quitté la Russie lors de la révolution de 1917. C’est son grand-père russe André Semionovitch Tcherkassky qui l’a initié à la balalaïka.
De formation classique il étudie la balalaïka au Conservatoire Rachmaninoff à Paris, ensuite il se perfectionne à Moscou avec les plus grands pédagogues russes.
Il participe au premier concours international d’instruments traditionnels russes à Tcherepovets (Russie) en 1992 où il se distingue en atteignant les demi-finales. Par son travail il n’a de cesse de faire mieux connaître son instrument rare : la balalaïka. Il poursuit une carrière de concertiste qui l’a mené à jouer entre autre au Kremlin à Moscou en 2006, a apporté la balalaïka sur les planches de l’Olympia (Paris) les 18 et 19 mars 2011 et en 2013 à l’Opéra de Vichy.
Entrée libre
Photo prise par Mfcj l.
Musée français de la carte à jouer
& Galerie d’histoire de la ville
16 rue Auguste-Gervais
92130 Issy-les-Moulineaux
Métro: Mairie d’Issy (ligne 12)
relatant son histoire depuis sa fondation en 1928 de :
“L’Église Orthodoxe de La Présentation de La Très Saint Mère de Dieu au Temple.”
HISTOIRE D’UNE PAROISSE D’ÉMIGRÉS
Paroisse de l’Église de la Présentation au Temple de la très Sainte Mère de Dieu près l’Action Chrétienne des Etudiants Russes à Paris.
Ce livre relate l’histoire de l’église de la Présentation au Temple de la très Sainte Mère de Dieu. Elle fut instituée, il y a près de 90 ans, en tant qu’église de l’Action Chrétienne des Etudiants Russes, ACER, (PCXД). Ses fondateurs et prêtres étaient, parmi beaucoup d’autres, le père Serge Tchetverikoff, le père Vassilii Zenkovski, le père Alexandre Kniazeff, le père Victor Yurieff, le père Igor Vernik. La pratique de la prière de plusieurs générations d’émigrés se reflète dans la vie de l’Eglise de la Présentation, son histoire est remplie d’évènements marquants et parfois tragiques, chargée d’esprit d’amour et de sacrifice envers l’Eglise et son prochain.
Cette paroisse se situe au 91 rue Olivier de Serres, 75015 à Paris, prés de la Porte de Versailles
Cet ouvrage est en vente à la paroisse: 91 rue Olivier de Serres 75015 Paris
et à la Librairie des Éditeurs Réunis: 11 rue de la Montagne Sainte Geneviève 75006 Paris
Il comprend de nombreuses illustrations en couleur et noir et blanc..
“C’est la peinture de la lumière. Quand on regarde depuis le long couloir dans une porte ouverte, tout parîat très clair et très pur.” Nikolaï Kouzmine
Nikolaï Kouzmin est né en 1938 sur les bords de la Volga, Après ses études de 1965 à 1970 à l’Académie de Stroganov de Moscou, il participe à de très nombreuse expositions en Russie, premières expositions à Nijni-Novgorod, suivies de celles de Londres, du Danemark, de Croatie, d’Allemagne, de France, jusqu’à la rétrospective de son oeuvre organisée à l’occasion des 850 ans de Moscou. Citons quelques expositions en France, 2001 au Ministère des Affaires Étrangères, 2006 “Paris-Moscou, point de rencontre“, manifestation artistique organisé avec le Musée de Montmartre, Salon d’Automne, SNBA, galerie Mathieu Dubuc, Art en Capital……
Une journée éblouissante. Notre-Dame de Paris Huile sur toile. 92 x 73 cm. 1998.
La Bibliothèque Tourguenev est une bibliothèque historique. C’est une bibliothèque française, spécifiquement parisienne, mêlée de près à l’histoire de Paris. C’est une bibliothèque de renommée internationale, en tant qu’institution scientifique, mais aussi parce qu’elle est devenue l’emblème des spoliations de guerre. Elle est reconnue, depuis longtemps, par les pouvoirs français, notamment par la Ville de Paris. A son rôle scientifique et culturel s’ajoute le rôle social qu’elle exerce vis-à-vis d’une certaine catégorie de la population parisienne.
Créée en 1875 par I. Tourguenev et un groupe de Russes résidant en France, la bibliothèque a connu les différentes vagues de l’émigration russe: les révolutionnaires russes d’avant la guerre de 1914, les soldats du corps expéditionnaire russe pendant la guerre de 1914-1918, l’émigration “blanche” après 1917, les “personnes déplacées” fuyant les régimes communistes après la 2e guerre, les dissidents russes après 1970.
Les vicissitudes de son histoire ont fait que, malgré son nom de bibliothèque “russe”, elle n’a jamais eu de contacts – et ceci tout à fait délibérément – avec les représentants officiels des différents gouvernements russes en France. Bibliothèque française, spécifiquement parisienne, Ce n’est pas par hasard qu’une bibliothèque de ce type a pu être créée et se maintenir à Paris pendant si longtemps, malgré toutes les difficultés – guerre, problèmes financiers, succession des vagues d’émigration. Paris a toujours été un pôle d’attraction pour les étrangers, et plus particulièrement pour l’intelligentsia russe dont la Bibliothèque Tourguenev est l’émanation.
Principale bibliothèque de la diaspora russe de l’entre deux guerres, elle était dès avant 1939 connue à l’étranger. Cela, en raison de la présence à Paris d’un grand nombre d’intellectuels russes célèbres (Bounine, prix Nobel de littérature en 1933, Aldanov, Ossorguine, etc.) et dont beaucoup faisaient partie de son Conseil d’administration, mais surtout parce qu’elle était le dépositaire de la mémoire de l’émigration. Car l’intelligentsia russe émigrée était très active. Elle continuait d’écrire des 1ivres, de publier une quantité de revues et de journaux.
Local de la bibliothèque 9 rue St Jacques entre 1914-1937
En outre, en 1937, la bibliothèque devint le dépôt légal des archives littéraires de l’émigration russe. On comprend l’intérêt qu’elle représentait pour l’occupant allemand qui en 1940, dans un Paris à peine conquis, soucieux de faire disparaître les foyers de culture russe en Europe, fit enlever et déporter en Allemagne la plus grande partie de ses collections.
A la fin de la guerre ces collections étaient stockées dans un château en Pologne, où elles furent trouvées par l’armée russe et expédiées en URSS.
La Ville de Paris en reconnaissance de son importance, celle-ci lui avait attribué, en 1938, des locaux dans l’Hôtel Colbert, 13, rue de la Bûcherie. Après la guerre de 1939-1945 des crédits importants de “dommages de guerre” furent attribués à l’Association de la Bibliothèque Russe Tourguenev, avec l’exigence explicite de consacrer une partie de ses crédits à l’acquisition d’un local destiné à héberger la nouvelle Bibliothèque Tourguenev. Le reste des crédits fut employé à reconstituer ses collections et l’aider à fonctionner pendant plusieurs années. En 1972, les crédits de dommage de guerre épuisés, la bibliothèque reçoit une subvention de la Ville de Paris. Il y a donc une continuité dans la reconnaissance de l’utilité publique de la bibliothèque.
Après la guerre la Bibliothèque Tourguenev a été reconstituée très rapidement, en partie grâce aux dommages de guerre, et grâce aux efforts inépuisables de quelques personnes, notamment Tatiana Bakounine-Ossorguine elle est redevenue la principale bibliothèque de l’émigration. Et dès le début des années 60 elle recommença à attirer les chercheurs de tous les pays.
Tatiana Bakounine-Ossorguine dans la bibliothèque (1960),
Rue de Valence
Depuis 1989 l’émigration russe est devenue l’un des principaux thèmes des historiens de la Russie et de la littérature russe du monde entier. Sujet tabou en Russie jusqu’à la “perestroïka”, l’émigration est aujourd’hui remise à l’honneur dans son propre pays, où les chercheurs russes, jeunes et vieux, ont découvert des pans entiers de leur culture qui leur avait été occultée et interdite.
Cette culture russe, qui avait continué à se développer dans les conditions d’exil, s’était fixé pour tâche de préserver et d’entretenir les valeurs spirituelles russes traditionnelles que la Russie soviétique entendait nier. Et c’est cette culture que la bibliothèque Tourguenev s’était donnée pour mission de sauvegarder.
C’est précisément cet héritage culturel que la Russie d’aujourd’hui redécouvre et que les chercheurs russes viennent trouver à Paris à la bibliothèque Tourguenev, mais également les chercheurs étrangers, allemands, américains, italiens, etc.
Les Français s’adressent à elle non seulement pour des recherches scientifiques mais pour tout ce qui concerne la Russie, car c’est une des bibliothèques parisiennes qui offrent le plus d’informations sur ce pays – des informations accessibles à tous, car elle est accessible à tous.
Internationalement connue, la bibliothèque Tourguenev a fait l’objet d’une sollicitude particulière de la part des services européens chargés du rapatriement des biens spoliés pendant la guerre. Elle figure en premier lieu sur la liste de ces biens. La bibliothèque a réclamé le retour de ses propres archives et a demandé que toute la lumière soit faite sur son sort pendant la guerre.
Ses démarches ont eu des résultats positifs. Quelques bibliothèques russes, ainsi que des (personnes) individus isolés, ont rendu des ouvrages ayant appartenu à la Bibliothèque Tourguenev. La Bibliothèque des Sciences sociales de Moscou (ex Bibliothèque de l’Institut du marxisme-léninisme) a restitué la collection qu’elle avait gardée précieusement dans ses fonds.
L’Association “Art Concept” vous invite à un concert avec des compositions de compositeurs russes, une fois lié leur destin à Paris – qui avait fui avec leurs 20 ans dans la capitale occidentale du régime communiste. Beaucoup d’entre eux ont trouvé refuge à Paris: certains étaient ici juste de passage, et d’autres y restent pour toujours. Ce concert est dédié à la mémoire de ces compositeurs qui ont trouvé la paix dans la Ville Lumière et de l’inspiration.
Première partie Elle sera réalisée par la Chorale russe de Paris “Izbor” sous la direction de D. Rusakova et au piano V. Mishina avec les chants liturgiques et des compositions classiques de S. Rachmaninoff, A. Gretchaninov et N.Kedrova. La chorale a été crée en 2010, elle rassemble les amoureux de la culture russe !
Choristes débutants ou confirmés, ayant un bon niveau de russe ou ne connaissant que quelques mots … L’essentiel étant d’aimer ou d’avoir envie de chanter en russe.
Son répertoire est constitué de chansons traditionnelles et issues du folklore russe, et de chants liturgiques orthodoxes. La chef de la chorale Olga Rusakova
a étudié la conduite de choeur au conservatoire d’Almaty et de Novossibirsk. Elle a enseigné à Krasnoyarsk où elle a dirigé plusieurs chorales dont le choeur de l’église russe orthodoxe et a fondé le choeur des enfants et de la jeunesse.
Deuxième partie
Dans la deuxième partie du concert des œuvre de N. Kedrova (père et fils), A.Cherepnina, S.Smolenskogo E.Evetsa, seront interprétés par le Chœur de la cathédrale Alexandre Nevsky de Paris rue Daru. L’histoire du choeur est étroitement liée à celle de la cathédrale orthodoxe russe de la Trinité St Alexandre Nevsky depuis 1861 début de la construction de la cathédrale.
Avant 1917, ce sont des chanteurs professionnels français qui y font office de choral. Alors qu’après la révolution russe de 1917 et avec l’arrivée de la première vague d’émigration, ce sont des chanteurs d’opéra russes qui prennent la relève. La nomination au poste de maitre de chapelle d’Evguény Evetz en 1962 permet une toute nouvelle dynamique. Diplômé du conservatoire de Varsovie et excellent pédagogue, il élargit le répertoire du choeur et crée un nouveau style d’interprétation qui se caractérise par la rigueur, la justesse d’intonation et la précision rythmique. Travailleur infatigable, Evetz fait connaître le choeur de la cathédrale à travers le monde, comme l’un des meilleurs choeur de l’émigration russe. En 1988 il passe le flambeau à son fils aîné Basile (1937-2008).
Lorsque Basile Evetz se retire en 2007, c’est le protodiacre Alexandre Kedro qui prend la tête du choeur de la cathédrale. Issu d’une génération illustre de musiciens, le protodiacre Alexandre Kedro hérite naturellement du patrimoine culturel familial. Après des études de musique, complétées par un cursus de théologie à l’Institut St-Serge de Paris, il est ordonné diacre à la cathédrale St-Alexandre-Nevsy, où il seconde le Maître de Chapelle Basile Evetz jusqu’en 2007.
Le choeur de la cathédrale, en marge de ses obligations liturgiques, témoigne aussi de son patrimoine spirituel et artistique par des concerts en France et à l’étranger. Le chœur de la cathédrale St-Alexandre-Nevsky, a été fondé en 1963 c’est le protodiacre Alexandre Kedroff qui en prend la tête. Issu d’une génération illustre de musiciens, il hérite naturellement du patrimoine culturel familial. Il est nommé en 1991 chantre et ordonné diacre. Ce chœur, en plus de la liturgie, donne des concerts en France et à l’étranger. A Saint-Pétersbourg en 2010, pour la première fois de son histoire, il a été donné au chœur de traverser les frontières de la Russie et de chanter dans sa terre d’origine. Enfin, le chœur invité au XXXème Festival international de Pologne, reçu le premier prix dans la catégorie des chœurs d’église.
Durée: 1:30 heures
Prix: 10 euros le jour du concert / 8 euros Téléphone: 0650814052 E-mail: choralerusseparis@gmail.com
Ancien couvent de Bernardines (religieuses) dont la première pierre a été posée le 24 avril 1747 par le cardinal de Rohan. Transformés en caserne au XIXème siècle, les bâtiments sont aujourd’hui affectés au ministère des anciens combattants. En 1844, Victor Baltard isole des autres bâtiments la chapelle affectée au culte réformé, et l’ancien chœur des religieuses devient la nef du temple. Cette église succède à celle de la rue Taitbout. Ce bâtiment a été rénové en 2005 et 2007. Cette paroisse et celle du Luxembourg ont fusionné en une seule association cultuelle en septembre-octobre 2005.
Temple de Pentemont
106, rue de Grenelle 75007 Paris
Concert diphonique avec les artistes de la Bouriatie et de la Mongolie, Alexandre SHONO, il compte parmi les Meilleurs chanteurs Diphoniques de Bouriatie. En 2009 il termine ses études au conservatoire d’Oulan-Oude (Bouratie), et se spécialise au moriin khuur (viele à tête de cheval). Il compose et arrange d’anciennes chansons Bouriates. Il reçoit le Grand-Prix du Festival International “ALTARGANA-2008” en Bouriatie en tant que meilleur ouleguerchin (conteur). Actuellement il habite et travaille à Irkoutsk. Natif de la province du Dundgovi (Gobi Central) un environnement 250 km au sud d’Oulan-Bator.
Mandaakh étudie le moriin khuur (viele une tête de cheval) et le chant diphonique au Conservatoire National de Musique d’Oulan Bator. Etabli en France DEPUIS 2009, Mandakhjargal se est produit AVEC divers Groupes de musique traditionnelle mongole. Il est actuellement étudiant en classe de composition au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon. Les deux musiciens, Alexandre et Mandaakhjargal, utilisent toutes les deux variété d’instruments qui accompagnent les légendes et les épopées Bouriates et mongoles, interprétés une merveille avec les techniques vocales Diphoniques. Alexandre et Mandaakh maîtrisent trois styles du chant diphonique : khariga – Le régistre bas, khomee – le régistre moyen, eskhere – le régistre haut. Les deux musiciens apportent leur culture pour nous faire voyager à travers les épopées et mythes fondateurs des peuples bouriates et Mongoles. L’importance accordée chiffres aux animaux se manifeste également par l’appellation de l’instrument principal, le Moriin Khour, qui signifie mot à mot «cheval-instrument». Une des légendes sur les origines de l’instrument raconte qu’il ya très longtemps, un berger nomme Kuku Namjil reçut en cadeau un cheval magique ailé, qu’il montait chaque nuit pour rejoindre sa bien-aimée. Un jour, jalouse justement en juin, cette femme a coupé les ailes du cheval, de sorte qu’il tomba du ciel et mourut. Le berger, dans son deuil, il utilisa les os de son fils cheval mort pour faire un violon orné d’une tête de cheval, qu’il utilisa pour interprèter des chansons émouvantes sur La vie de cheval fils. Ainsi naquit le moriin khuur.
Théâtre de Pézenas
7bis rue Henri Reboul – BP 73 – 34120 Pézenas Téléphone: 04 67 32 59 23 – 06 07 31 18 26
Billetterie du mardi au vendredi de 16h à 19h et le samedi de 10h à 12H30
Le Cercle Kondratieff
L’association GRALTAN
La Représentation Commerciale de la Fédération de Russie
vous propose
le Jeudi 2 juin 2016 à 17H00
“Un focus économique et culturel du sud de la Sibérie”
Avec la participation exceptionnelle d’Alexandre Arkhincheev
Musicien multi-instrumentiste
Pour un concert de clôture de la soirée par des chants diphoniques
Représentation Commercial de la Fédération de Russie
49, rue de la Faisanderie 75116 Paris
Dmitri Ouvaroff est né le 23 février 1985 à Apatity, Russie.
Il étudie le saxophone en 2002 au Collège Musical M.P. Moussorgsky de Saint-Pétersbourg où il suit les cours du professeur Alexei Tikhonov. Il obtient son diplôme avec mention «Excellent» et poursuit ses études chez le même professeur à la Faculté d’Interprétation Musicale du Conservatoire national N.A. Rimsky-Korsakov (Académie) de Saint-Pétersbourg, où sa spécialisation est toujours le saxophone classique. Il termine ses études au Conservatoire en 2011.
En 2012, il suit le cycle de perfectionnement chez Vincent David au C.R.R. de Versailles où en 2013 Dmitri obtient le Diplôme de Concert avec Mention Très Bien et Félicitations du jury.
Il est lauréat du Concours National d’Execution Musicale pour la Jeunesse instruments à vent et percussion, à Krasnodar, Russie en 2004 (1er prix), en Italie – «Amici della musica 2000» (1er prix en 2004), «Città di Minerbio» (4ème prix en 2004) et «Musica della Val Tidone» (4ème prix en 2004), en Suisse – «Classics in the streets» (1er prix en 2004), en Finlande – «Art of XXI Century» (1er prix en 2006), en Russie – «Delphic games» (2ème prix en 2009). En 2011 il reçoit le 2ème prix et le prix spécial du Jury au Concours National de Musique en France.
Depuis 2006, il est artiste de l’Orchestre Symphonique de la Chapelle d’Etat de Saint-Pétersbourg. Il est également artiste invité des Orchestres Symphoniques du Théâtre Mariinsky et de l’Académie Philharmonique de Saint-Pétersbourg.
Dmitri Ouvaroff est aujourd’hui professeur de saxophone au Conservatoire Russe de Paris Serge-Rachmaninoff.
« Quand Derain fait danser les cartes, Autour du Ballet russe La Boutique fantasque »,“
du mercredi 27 avril au dimanche 10 juillet 2016.
Le monde fascinant des Ballets russes de Diaghilev
Le Musée Français de la Carte à Jouer à Issy-les-Moulineaux présente “Quand Derain fait danser les cartes“. Quatre costumes de cartes à jouer – joyaux des collections du Musée – sont au cœur de cette exposition. Conçus par le peintre André Derain pour “La Boutique fantasque”(1919), ils nous entraînent dans le monde fascinant des Ballets russes de Diaghilev.
Célèbre compagnie de ballet créée en 1907 à Saint-Pétersbourg, active à Paris dès 1909, les Ballets russes se sont attachés les plus grands peintres de l’art moderne, parmi lesquels Utrillo, Braque, Delaunay, Matisse, Picasso, Derain… En 1919, Serge de Diaghilev sollicite ce dernier pour réaliser décors et costumes de “La Boutique fantasque”, ballet en un acte chorégraphié par Léonide Massine sur une musique de Rossini orchestrée par Respighi. Présenté la première fois à Londres le 5 juin 1919, puis à Paris quelques mois plus tard, ce spectacle va connaître un énorme succès au lendemain de la Première Guerre mondiale. Particulièrement apprécié de part et d’autre de la Manche, il sera rejoué, bien au-delà de la disparition de Diaghilev en 1929, souvent à Monte Carlo, mais aussi en Espagne, en Italie, aux États-Unis et jusqu’en Australie.
André Derain devant une maquette de décor.
André Derain. André Derain (Châtou 1880 – Garches 1954),Il entre à l’académie Carrière et y rencontre Matisse et Vlaminck, avec lequel il partagera son atelier. Sous l’influence de Vlaminck, il se tourne progressivement vers le fauvisme. C’est à Collioure et à Londres qu’il peint ses premiers tableaux aux joyeuses couleurs. Il a été l’un des fondateurs du Fauvisme, et demeure l’un des peintres majeurs du XXe siècle. Son oeuvre peint, souvent à contre-courant des grandes tendances de son époque, témoigne d’un grand éclectisme – figures, nus, paysages, natures mortes et compositions. Derain fut un extraordinaire illustrateur qui prêta son trait à Guillaume Apollinaire, Rabelais, André Breton ou Oscar Wilde, entre-autres. Sa passion pour les arts populaires et l’art nègre (qu’il fit découvrir à Picasso) furent prépondérants dans son approche de la sculpture abordée, dès 1907. Parallèlement à la sculpture et la peinture de chevalet, André Derain s’intéresse également très tôt à la scène, pour laquelle il laisse libre cours à sa créativité et à sa fantaisie. Passionné par la danse, il conçoit des décors et costumes et écrit même l’argument de nombreux ballets, pour les compagnies et les chorégraphes les plus prestigieux.
Jeu de cartes russe, d’avant la Révolution.
Autour de l’exposition
Conférences
Jeudi 19 mai 2016 à 18h30 : “A l’avant-garde toujours ! Diaghilev et ses Ballets Russes (1909-1929)… ainsi que quelques autres…”,par Martine Kahane, Conservateur général honoraire, présidente des arts Florissants .
Samedi 21 mai, de 19h à minuit: Soirée russe “DANS L’ISBA DE BABA YAGA“, jeux, musique… et dégustations. Soirée russe avec le duo Micha Tcherkassky (balalaïka) et Alexis Mouravnik (chant, guitare), des jeux de cartes traditionnels et de société, de délicieuses spécialités et Baba Yaga. Entrée libre, tout public
Jeudi 2 juin 2016 à 18h30 : “Derain et la scène”, par Hélène Celhay, Docteur de l’université Paris-Sorbonne, Responsable pédagogique à la Haute École de Musique de Lausanne.
Jeudi 23 juin 2016 à 18h30: “Derain intime. Le peintre et ses demeures”, par Geneviève-Javotte Taillade, petite-nièce d’André Derain, suivie de la dédicace de la récente biographie André Derain, le titan foudroyé, de Michel Charzat, universitaire et homme politique.
Concert de fin d’exposition, dimanche 10 juillet, à 15h.
Photo prise par Mfcj l.
Musée français de la carte à jouer
& Galerie d’histoire de la ville
16 rue Auguste-Gervais
92130 Issy-les-Moulineaux
Métro: Mairie d’Issy (ligne 12)
Renseignements: 01 41 23 83 60
Horaires: du mercredi au vendredi : 11 h-17 h – samedi et dimanche : 14 h – 18 h. Groupes : sur rendez-vous du mardi au dimanche
Tarifs: entrée 4,70€, tarif réduit 3,60€, gratuit -26 ans.
G
M
T
Text-to-speech function is limited to 100 characters
Né en 1973 en Bulgarie, Pierre Pentchev est diplômé de l’École des Beaux-Arts
Sourikov à Moscou. En 1991, il s’installe à Paris où il poursuit des études en gravure
et peinture.
Souvenir d’un lieu cher est une série de peintures à l’encaustique (mélange à chaud de
cire d’abeille et de pigments), une des plus anciennes techniques de peinture utilisée
dans l’Égypte romaine entre Ier et le IVe siècle pour les portraits funéraires réalisés
afin de conserver l’image de l’être qui fut et qui n’est plus.
Souvenir d’un lieu cher renvoie au portait de Fayoum non pour évoquer une personne
disparue, mais pour exprimer un état, un désir, un rêve que l’on ne veut pas oublier.
Les traits d’un visage qu’on a tant aimé peuvent s’effacer, le souvenir de l’état amoureux
et des désirs demeure intact.
Souvenir d’un lieu cher évoque la mémoire de ces instants et de nos sentiments les plus
précieux. Ce territoire intime de la mémoire est un temple de prières, d’offrandes,
de fantasmes et de regrets. On s’y rend régulièrement pour se recueillir.
Souvenir d’un lieu cher, titre donné à cette exposition, est aussi celui de l’opus 42 de
Tchaïkovski. La musique précède et guide souvent mon inspiration. Elle résonne au plus
profond de ce temple de la mémoire. Elle donne forme aux sentiments impalpables et
aux souvenirs fugitifs. Schubert, Schumann, Wagner, Chopin.., sont des compagnons
omniprésents dans cette série de tableaux.
De même qu’on parle de “sonorité argentine” pour décrire une interprétation musicale,
on peut évoquer une lumière schubertienne à propos d’une peinture. Comme dans les
Variations Diabelli de Beethoven, ou dans les Variations Goldberg de Bach, se développe
le même thème. Le sujet dans cette série de peintures est un prétexte pour approfondir
le ressenti. Les couleurs raisonnent avec les notes, se mélangent pour dépeindre pas à pas,
dans nos mémoires, le souvenir d’un lieu cher. C’est la seconde exposition personnelle de Pierre Pentchev à l’I-Gallery.
Vernissage le jeudi 19 mai 2016 de 18.00 à 21.00
I-Gallery Instant
12 rue Durantin 75018 Paris Montmartre
ouverture de la galerie du mardi au dimanche de 16h à 20h et sur rendez-vous. 06 76 38 05 67
“Centenaire de l’arrivée du Corps Expéditionnaire Russe en France”
1916 – 2016
Un peu moins d’un millier de soldats russes du corps expéditionnaire de quelque 50.000 hommes qui fut envoyé en France et dans les Balkans de 1916 à 1918, y sont enterrés autour d’une chapelle orthodoxe et d’un monument aux morts, qui existe depuis 1916 et est entretenu depuis 1925 par les autorités françaises. Une association des officiers, anciens combattants du corps expéditionnaire, remplacée depuis la disparition du dernier survivant, dans les années 90, par l’association pour le souvenir, organise chaque année un pélerinage et veille à la mémoire du rôle du Corps expéditionnaire en France et pour les relations franco-russes. La Russie a délaissé durant toute la période soviétique la mémoire de ses quelque trois millions de morts dans l’effroyable guerre de 14-18.
Déparquement des troupes russes à Marseille.
Prise d’armes à Mourmelon 1917.
Aspect du cimetière russe de Saint-Hilaire-le-Grand dans les années Vingt.
Programme
9h 45 : Levée des couleurs
10 h: Divine liturgie Procession au cimetière militaire.
12 h : Buffet et repas pour les pélerins. (14€, 10€ – moins de 25 ans)
15h : cérémonie civile avec la participation de militaires français et d’ autres fonctionnaires, anciens combattants descendants des organisations de jeunesse russes, orchestre local, ainsi que tous ceux qui sont venus pour honorer la mémoire des soldats russes … Pose des couronnes sur les tombes des soldats et au monument dans la rue, lorsque le son des hymnes russes et français.
19h : Dîner avec barbecue. (15 €, 12 € – moins de 25 ans)
La soirée se termine par un feu de camp commun et chantant des chansons russes
Exposition permanente sur l’histoire de Rusko Force expéditionnaire
En voiture:
En Autocar
Départ dimanche 15 mai à 7h 30 – Nation-Av. du Trône (Paris 11ème)
Retour le dimanche 15 mai vers minuit – Nation – Av. du Trône
Coût du trajet aller/retour: 22 euros par personne.
Le slogan de cette édition est Come together(en français réunissez-vous ou venez ensemble).
Sergeï Lazarev (Russie), Amir (France) et Dami Im (Australie), candidats partent favoris à l’Eurovision 2016.
Cette édition 2016 de l’Eurovision est très ouverte et si le Russe est le grand favori, de nombreux autres candidats sont en mesure de lui disputer la victoire finale ! 26 candidats se presentent pour la finale.
Le Concours Eurovision de la chanson 2016 est la 61e édition du Concours et a lieu en Suède, à la suite de la victoire de Mans Zelmerlöw au concours 2015 avec la chanson Heroes. Les dates officielles ont été annoncées le 8 juillet 2015 et sont fixées au 10 et au 12 mai 2016 pour les deux demi-finales et au 14 mai 2016 pour la finale. Ce sera la sixième fois que la Suède organise le Concours.
A l’issue du vote des téléspectateurs, c’est le Russe Sergueï Lazarev qui est arrivé en tête. Ce chanteur de 33 ans, qui a représenté son pays avec You are the only one, a offert une mise en scène impressionnante et avait été désigné dès le début comme l’un des principaux favorits du concours. Certes, les goûts et les couleurs ne se discutent pas, mais le jury de professionnels ne l’a placé qu’au 5e rang. A l’issue des deux votes, la Russie ne s’est classée par conséquent que 3ème avec 491 points. L’Australe a remporté le vote du jurt, la Russie celui des téléspactateurs. C’est finalement l’Ukraine représentée par la tatare de Crimée: Jamala avec sa chanson “1944” qui remporte le concours de l’Eurovision 2016 qui a recueilli finalement 534 points.
Suzana Jamaladinova dite ” JAMALA”, elle est née au Kirghizistan.
A Stoсkholm Malych et son ami Karlsson passent leur temps à jouer et à s’amuser. Mais un jour, le méchant Troullé vole l’hélice de Karlsson. Nos héros, vont-ils réussir à attraper Troullé ? Karlsson réussira-t-il à rester lui-même ou il se transformera en personne ordinaire ?
Mise en scène d’Andreï Jeltov. Avec la participation de Svetlana Prokofieva, Liana Sladkomedova, Klavdiia Kouznetsova et Daria Iagovkina.
SAMEDI 11 JUIN, scéances à 15h30 et 17h30
Théâtre L’Atalante
10, place Charles-Dullin, Paris 18ème
DIMANCHE 12 JUIN scéance unique à 11h00
Centre de Diffusion Artistique
53, avenue Blanche de Castille , Poissy (78)
Parking gratuit
Tarifs: 15 € (adultes) / 10 € (enfants) /
Tarif unique pour les membres de Linguarik: 10 €
A Poissy, des ateliers créatifs et des master class vous seront proposés après le spectacle.
IZUMRUD, groupe de musique populaire et jazz russe de Ekaterinbourg
Nadejda Utkina, chanteuse russe
Ilguizar CHAKIROV, artiste tatare, virtuose de l’accordéon
ROMANO ART, ensemble de danses tziganes de Genève
[Spoiem vMeste] – Si nous chantions, ensemble choral de Genève
Le groupe IzumRUd, ou la musique populaire russe revisitée !
Composé de 7 musiciens d’exception, qui jouent ensemble depuis 1996, IzumRUd nous revient de Ekaterinbourg, capitale de l’Oural.
Compositions originales de jazz russe, musiques traditionnelles russes, musiques classiques, tout est brillamment revisité par les arrangements de Evgeni Khanshin qui est aussi le percussionniste. Nous nous laisserons émerveiller par les tonalités d’instruments typiques russes : les domras de Svetlana Solovey et de Nadezhda Zhikhareva, les balalaïkas de Mikhaïl Sidorov et de Konstantin Prokoshin ou le bayan de Rinat Yakupov.
Cette année une œuvre nouvelle : ‘La ballade du Prince Igor’
NADEJDA UTKINA, voix magique des forêts de l’Oural, est née à Ijevsk en Oudmourtie, patrie de Tchaïkovski au coeur de la Russie profonde entre le bassin de la Volga et les forêts de l’Oural.
Nadejda compose et interprète avec passion des chansons aux mélodies souvent adoptées par son public. Ses thèmes favoris : l’amour; les esprits de la terre et de la forêt qui s’élèvent jusqu’à toucher le ciel : l’appel exalté de la Russie natale et la simplicité conviviale de ses villages.
Pour ces concerts, Nadejda interprètera des chansons de jazz et de folklore russes du répertoire de l’orchestre Izumrud.
ILGUIZAR CHAKIROV
virtuose tatare de l’accordéon russe (garmochka) et du bayan, il interprète des mélodies traditionnelles tatares, oudmourtes et bashkires, ainsi que des mélodies russes pour son premier séjour à Genève.
Romano Art
Ensemble de danses russes et tziganes de Genève, dirigé par Olga Fiaes
[Spoiem vMeste] – Si nous chantions ensemble ?
Ensemble de chanteurs passionnés de culture russe, qui chante aussi en oudmourte et tatare.
L’ensemble Споём вМесте – [Spoiem vMeste] Interprète des chants russes traditionnels, dont certains offrent des convergences étonnantes avec des chansons européennes. Animé par Elisabeth Golovanow
Colloques sur “les Relations Franco-Russes 18ème-19ème siècle”
L’Association pour l’histoire, présidée par Philippe Conrad, organise des colloques pour lutter contre l’amnésie volontairement entretenue chez nos contemporains.
Philippe Conrad, né le à Mantes la Joli, essayiste et historien français.
Membre du (GRECE), il a dirigé la collection « Nation Armée » des éditions Copernic (1976-1980), et animé le Comité de liaison des officiers et sous-officiers de réserve (CLOSOR) jusqu’en 1976.
Professeur d’histoire et directeur de séminaire au Collège interarmées de défense, il a été directeur de rédaction d’Histoire-Magazine et de Terres d’histoire. Il a aussi travaillé sur l’histoire de l’enseignement pour SOS Education, et de nombreux articles sur l’ Amérique latine dont il est l’un des spécialistes sont en ligne sur le site clio.
Il officie également comme professeur d’histoire de l’église au séminaire Saint-Philippe-Néri.
Philippe Conrad préside l’Association du comité de éditoriale de La Nouvelle Revue d’Histoire, et collabore au mensuel Le Spectacle du Monde. Il est également responsable des encyclopédies historiques des ÉDITIONS ATLAS.
Ce colloque aura pour thème « les relations franco-russes » du 17e au 21e siècle. Historiens, écrivains, professeurs se succéderont à la tribune pour évoquer ce passionnant sujet, au cœur de l’actualité la plus brûlante.
Jean-Pierre Arrignon est un historien français, spécialiste du Moyen Âge et de la Russie contemporaine.
Agrégé d’histoire et Docteur d’État, il a fait ses études à l’École pratique des hautes études. Il a soutenu sa thèse intitulée La chaire métropolitaine de Kiev, des origines à 1240 (Sorbonne, 1986) sous la direction d’Hélène Ahrweiler, maîtrisant le slavon (langue originelle des pays slaves) comme le russe. Ses recherches portent sur le monde slave médiéval : politique, religieux, militaire, culturel entre le VIIe et le XVe siècle. Son intérêt s’étend également à l’orthodoxie, à l’histoire de la Russie contemporaine, en particulier autour de Vladimir Poutine. Il a enseigné à l’université de Poitiers et y a occupé les fonctions de doyen honoraire de la faculté des Sciences humaines. En 1994, il est élu professeur associé de l’université de Iaroslavl (Russie). Par son bel exposé, il nous fait comprendre la capacité de résilience de l’âme russe à travers l’attachement d’un peuple à sa terre, à son histoire et à sa religion.
Ivan Blot né le 29 juin 1948 à Saint Mandé, il est haut fonctionnaire, homme politique et essayiste français. Ancien élève de l’ENA (promotion François Rabelais 1973), il est d’abord membre du GRECE. Il est un cofondateur du Club de l’Horloge; il y défend la constitution d’une droite nationale-libérale. Il est à cette époque chargé de mission à la Direction des Collectivités locales au ministère de l’intérieur. Il y a 16 ans en 2000 , il se retire de la vie politique pour se consacrer uniquement à sa carrière de haut fonctionnaire.
Depuis 2012, il est sociétaire de l’Académie catheolique de France et chargé de cours de science politique a l’Institut catholique de Rennes, à l’université de Nice ainsi qu’à l’université de Velikie Novgorod (Russie). De septembre 2013 à août 2015, il est conseiller auprès de la radio La Voix de la Russie.
Il est coopté en 2014 au club international d’experts de Valdai et assisté aux sessions d’octobre 2014 et 2015 ou Vladimir Poutine participe une journée. Il est membre du conseil des experts du centre d’analyse international rethinking Russia sous l’égide de la fondation ISEPR à Moscou, institut de recherches en sciences sociales, politiques et économiques dirigé par Dmitri Badovskiy. Il a écrit La Russie de Poutine, racontant par le menu le retour en force dans la « Russie de Poutine », publiée en France et en Russie. Son ouvrage fait la une de toute la presse à Moscou et est l’invité des grandes chaine de télévision.
En France, l’omerta s’est installée autour d’un ouvrage comme le sien, qui ose affirmer que le redressement de la Russie est incarné par Vladimir Poutine.
Musicienne, ethnomusicologue, et chef de chœur, Olga Velitchkina vit et travaille en France depuis 1998. Diplômée du Conservatoire National Supérieur Tchaïkovski de Moscou (Russie) et d’Université d’État d’Ohio (États-Unis), elle possède plus de 30 ans d’ expérience dans le domaine du chant et de la musique instrumentale villageoise de différentes provinces de Russie.
En 2002, afin de partager sa passion pour la musique traditionnelle des Slaves de l’Est, Olga Velitchkina a fondé l’ensemble LADO à la faculté d’études Slaves de l’Université Sorbonne-Paris 4, où elle enseignait. Cet ensemble est au cœur de l’association « LADO Polyphonie Russe », dont Olga est la directrice artistique.
Olga Velitchkina propose des stages, des cours et des ateliers d’apprentissage de chant polyphonique russe et ukrainien et de musique instrumentale, des conférences et des conférences-concerts, mais également des stages et des cours centrés sur les techniques de développement de la voix et de prise de parole en public. Elle intervient également dans les écoles, établissements médicaux et maisons de retraite en tant que musicothérapeute.
Pendant ce stage vous découvrirez les instruments de musique populaire russe de tradition villageoise authentique, rarement ou jamais présentés sur scène (notamment les gouslis, les kaliuki et les kouguikly); vous pourrez essayer ces instruments vous-mêmes, explorerez leurs possibilités sonores et jouerez des morceaux simples. Les instruments utilisés proviennent de la collection de l’ensemble LADO et ont été ramenés de nos voyages dans les villages ou réalisés selon des modèles authentiques. Ce stage est accompagné par des extraits audio et vidéo. Il est ouvert aux adultes et aux enfants à partir de 8 ans, la connaissance de la langue russe n’est pas indispensable.
Nombre de places limité.
Prix : adultes: 10 euros, enfants: 8 euros
Réservation et renseignements par tél. 06 67 19 03 38
Traduit du russe par Françoise Lhoest, éditions des Syrtes, Genève, 2016, 150 p.
Le Père Gleb Kaleda est déjà connu des lecteurs francophones par un livre intitulé “L’Église au foyer” paru en 2000 aux éditions du Cerf.
Dans la première partie de ce nouveau livre, il nous livre un témoignage et des réflexions relatives à son ministère d’aumônier de prison de 1992 à 1994, soit les deux dernières années de sa vie. Il fait apparaître les particularités de la pastorale des prisonniers liées à la fois aux difficultés propres au milieu carcéral, à la psychologie particulière de ceux qui y vivent, aux relations spéciales qu’ils entretiennent avec leurs semblables, et à leurs difficultés d’aborder la foi dans un milieu qui en est a priori éloigné. Comme Dostoïevski dans ses Souvenirs de la maison des morts, le Père Gleb témoigne de sa confiance dans l’aptitude de l’homme, en qui l’image de Dieu ne peut jamais se perdre, à se repentir et à se transformer positivement, quel que soit le poids du passé et les difficultés du présent. Il fait part des ses efforts spirituels et matériels pour réintroduire des structures (local pour les confessions, chapelle…) et une vie chrétienne dans les prisons, dans un pays où elle en avait été officiellement bannie pendant soixante-dix ans.
Ce témoignage et ces réflexions sont très liés au contexte historique, politique et sociologique de la Russie dans les années qui ont immédiatement suivi la perestroïka, et sont souvent assez datées. Mais il y reste une dimension universelle, relative notamment à la psychologie des prisonniers, à la façon de l’aborder, et à la manière dont le ministère du prêtre peut s’exercer dans ce milieu particulier.
Une deuxième partie du livre rassemble: 1) des témoignages de prisonniers adressés à l’épouse du Père Gleb à la suite du décès de celui-ci en 1994, qui soulignent les qualités de leur aumônier; 2) un texte d’Alexandre Dvorkine sur la vie et l’œuvre pastorale du Père Gleb; 3) des souvenirs Gennadi Orechkine qui fut un directeur de prison d’une grande humanité et favorisa grandement l’activité pastorale du Père Gleb.(Jean-Claude Larchet)
Le père Gleb Kaleda (Petrograd 1921-Moscou 1994) était un professeur de géologie qui avait parcouru toute l’URSS, organisait des conférences, et publiait des contributions scientifiques de grande valeur. A peine sorti de l’école secondaire, il avait été mobilisé, à l’écolage dans les troupes de transmission : envoyé sur tous les fronts de la guerre, il avait mérité par sa bravoure de très nombreuses décorations. Mais si son frère fut tué au combat, lui au contraire n’eut jamais à tirer et ne fut pas blessé. Le Seigneur gardait Son serviteur pour la mission à venir. Etudiant brillant, professeur remarquable, sa carrière n’en fut pas moins freinée parce qu’il n’était pas membre du parti communiste. Dès l’enfance, il était profondément croyant. Marié à Lydia Vladimirovna, la fille de son premier père spirituel, saint Vladimir Ambartsoumov, un prêtre martyr, aujourd’hui canonisé, il était père attentif d’une famille nombreuse de six enfants qui compte aujourd’hui deux prêtres et deux moniales, et une petite-fille moniale. Ordonné au sacerdoce en 1972 agé de 52 ans, en secret (au grand jour, il n’aurait jamais pu l’être), par un autre savant géologue, le métropolite de Iaroslavl Ioann (Wendland), il célébra clandestinement chez lui jusqu’en1990. Le patriarche. Alexis II le chargea alors de l’organisation de la catéchèse, tout spécialement à destination des prisonniers. Il fut donc le premier aumônier de prison en Russie depuis la révolution. Le père Gleb, riche d’une grande expérience humaine, s’y attela avec autant d’énergie que d’enthousiasme. Tout était à faire, à inventer. Sa foi souleva des montagnes. Ce petit livre relate cette expérience bouleversante et la réflexion qu’elle induit. Il s’accompagne de témoignages sur son auteur et sur son interlocuteur, Guennadi Nikolaevitch, un directeur de prison hors normes.
Nikita Alekseïevitch Struve (né en 1931), petit-fils de P. B. Struve, professeur à la Faculté des Lettres de Paris-Nanterre, directeur de la maison d’édition d’YMCA-press à Paris, traducteur de la poésie russe, philosophe, président du Groupe de recherches sur
l’émigration russe, infatigable « propagandiste » de la culture russe en France,
Nikita Struve, ami de Soljenitsyne est le principal traducteur en français de “l’Archipel du Goulag”, devenu un best seller mondial qu’il a publié il y a 40ans.
C’est une immence perte non seulement pour l’émigration russe, mais également pour cette mémoire de la Sainte Russie.
Il avait été, à titre bénévole, conseiller littéraire aux éditions russes Ymca-Press de Paris. Fondée en 1925, cette maison d’édition avait publié la quasi-totalité des œuvres philosophiques et religieuses de l’émigration russe, nombre d’œuvres littéraires aussi, et continuait dans cette voie en s’ouvrant plus largement aux problèmes sociaux et politiques du jour. Nikita Struve était également rédacteur de la revue en langue russe Вестник РCХД Le Messager de l’Action chrétienne des Étudiants russes qui, à partir des années 60, a commencé à pénétrer par des voies clandestines en URSS et y était très apprécié. Cela lui a permis d’avoir des contacts épistolaires toujours par les mêmes voies clandestines avec la jeunesse orthodoxe « dissidente » qui se regroupait autour du Père Alexandre Men. C’est par cette revue et par ses interventions à Radio Liberty que Soljénitsyne le connaissait de réputation, mais aussi par des intermédiaires, ses « aides invisibles » qui avaient la possibilité de se rendre en URSS (il avait également par principe, refusé de s’y rendre tant que la liberté ne serait pas revenue).
En 1971, à son grand étonnement, il reçu une lettre lui demandant de publier à Paris “Août 14”, le premier maillon de ce qui allait être “La Roue rouge”, l’immense épopée sur la Révolution, au cas où la revue moscovite Novy Mir ne recevrait pas la permission de le publier… L’autorisation n’est pas venue, et c’est ainsi qu’il est devenu l’éditeur de Soljénitsyne et son collaborateur, jusqu’au retour de la liberté en Russie, soit pendant près de 30 ans. Deux ans après “Août 14”, Soljénitsyne lui a confié une tache encore plus responsable, la publication dans des délais très brefs et dans le secret le plus total, du premier volume de “L’Archipel du Goulag” qui, comme on pouvait le prévoir, allait entraîner son bannissement de l’URSS. Le livre parut la veille de Noël 1973 et le 13 février 1974, Nikita Struve fit sa connaissance personnelle à son arrivée à Zürich ; le contact a été direct, simple entraînant de bonnes relations, on pourrait même parler d’amitié, qui ne se sont jamais altérées, malgré quelques divergences d’ordre politique ou stratégique.
Il a été le premier à publier l’ouvrage prophétique de Boulgakov «Cœur de chien»: le manuscrit s’était répandu et avait été envoyé à l’étranger. Il a également participé à la publication des œuvres de Pasternak. Nikita Struve était responsable du Messager orthodoxe (périodique semestriel publié par l’ACER-MJO)
Nikita Struve à la librairie les Éditeurs Réunis.
J’ai un souvenir personnel, invité en qualité de Pdt d’Artcorusse, lors de la réception qui s’est déroulée il y a 5 ans, une centaine de personnes étaient réunies pour fêter les 80 ans de Nikita Struve, directeur des éditions YMCA-PRESS, à la librairie russe des Éditeurs Réunis à Paris, rue de la Montagne Sainte Geneviève. Des félicitations et des discours furent prononcés par de nombreux invités : l’Archevêque Gabriel, Victor Moskvine de la Maison de l’étranger russe à Moscou, Cyrille Sollogoub président de l’ACER-MJO, Youri Koublanovsky écrivain et poète pour ne citer qu’eux. Tous soulignèrent l’importance du travail de Nikita Struve au service de la Russie, de la culture et de l’orthodoxie.
La librairie des Editeurs Réunis est l’un des rares endroits où se retrouvent encore à certaines occasions plusieurs générations de personnes liées à l’émigration russe en France, des ex-dissidents vivant entre Moscou et Paris, des professeurs de russe, des chercheurs, des peintres et des écrivains, des prêtres et quelques trop rares grand-mères issues de cette première émigration.
Nikita Struve avec son épouse à l’occasion de l’exposition en 2011 du Jubilé de la Cathédrale Alexandre Nevski, à la mairie du VIII° arrondissement de Paris.
Artcorusse adresse toutes ses condoléances à sa famille.
Вечная Память
La panikhida aura lieu vendredi 13 mai 2016
La Liturgie débutera à 10h à la Cathédrale Saint Alexandre Nevski,
suivi de l’office des morts.
Le départ pour le cimetière de Sainte Geneviève des Bois se fera à 14h
Plusieurs journaux russes ont annoncé que le peintre russe Ilya Glazounov vient de rentrer dans une clinique de Moscou dans un état grave ce samedi 7 mai, des suites d’une longue maladie.
Une source, au sein du ministère de la Santé, déclare que les médecins ne font aucun pronostic sur une amélioration de son état de santé. Son entourage proche dément l’information.
Ilya Glazounov – Artiste du peuple de l’URSS, lauréat du Prix d’Etat de Russie (pour la restauration du Kremlin de Moscou), il a créé en 1987 l’Académie russe de peinture, de sculpture et d’architecture.
En 1977, lors de l’exposition, qui a présenté la toile d’ Ilya Glazounov “Roads of War” (sa thèse de maîtrise de 1957), a été fermé comme “contraire à l’idéologie soviétique.” La toile a été détruite. Par la suite, l’artiste en a réalisé une copie.
Ilya Glazounov est également connu comme collectionneur et restaurateur de vieilles icônes russes.
Artcurial organise la signature par Xénia Muratova
La Russie Inconnue,
Art Russe de la première moitié du XXème siècle en France
Vendredi 20 Mai 2016 de 18h30 à 20h
Léopold Survage “Déesse avec trois grâces”, 1924 Huile sur toile 146 x 114 cm Collection Tatiana et Georges KHATSENKOV
Cet ouvrage réalisée par Xenia Muratova, (Historienne d’art, Professeur émérite des universités françaises et Président du Centre international d’études « Pavel Muratov »), est consacré essentiellement à l’œuvre des artistes russes qui ont quitté leur pays au début du XXe siècle ou ont été obligés d’émigrer avant et après la révolution de 1917.
De nombreux artistes russes de cette génération ont participé pleinement à la vie culturelle et artistique de France et de la Côte d’Azur. Ils faisaient partie, de façon incontournable, du panorama richissime de la culture occidentale des années 1920-1950.
Youri (Georges) ANNENKOFF (1889 – 1974) Poissons rouges, 1928 Huile sur toile 74 x 60 cm
Tout en épousant l’identité artistique occidentale, ils ont gardé, néanmoins, leur singularité due à leur éducation artistique en Russie et à l’imprégnation par les traditions de la culture russe. Certains d’entre eux, comme Vassili Kandinsky, Alexeï Iavlensky, Marc Chagall et Chaïm Soutine, ou encore Léon Bakst, le célèbre décorateur des Ballets russes, ont acquis une gloire universelle, mais les autres, non moins doués pourtant, sont restés jusqu’à présent dans l’ombre.
Néanmoins, les artistes russes en exil ont apporté une contribution considérable soit dans le parcours des avant-gardes et de l’art abstrait soit dans celui de l’art figuratif, y compris le réalisme poétique et l’art néo-classique des années de l’entre-deux-guerres et dans la période qui suit la Seconde guerre mondiale. Leur contribution fut décisive non seulement dans le développement de l’Art déco mais aussi dans la formation du design moderne en général.
Nadia LEGER (KHODOSSIEVITCH) (1904 – 1982) Nature morte à la poupée, 1957 Huile sur toile 73 x 92 cm
L’objectif de cette publication, est de faire connaître au large public européen toute une vaste couche de l’art russe, encore peu connue mais qui reste toujours vivante et présente dans l’héritage culturel de l’Europe. La collection réunie par Tatiana et Georges Khatsenkov rend hommage à cet art dont Paris, Monaco et la Côte d’Azur sont les lieux de prédilection, endroits privilégiés de la féerie pour la création artistique.
Voir le film réalisé par ARTCORUSSE lors de l’exposition au musée de Montparnasse : (CLIQUEZ)
Signature de l’ouvrage Librairie Artcurial,
de 18h30 à 20h
7, Rond-point des Champs Elysées, 75008 Paris
Auteur: Xenia Muratova
Format: 24 x 28
1 vol. 504 pages avec 650 illustrations noir et en couleur
“L’histoire d’Ivan le Terrible, le premier tsar de Russie, est une suite atroce de crimes, d’empoisonnements, de violences et de guerres. Mais elle a suscité aussi une œuvre légendaire, le film Ivan le Terrible de Serguei Eisenstein, commandé en 1942 par Staline pour réhabiliter un tyran fou et en faire un souverain progressiste. Le tournage du film est une folle épopée dans l’URSS en guerre, soumise à la pire dictature policière de l’Histoire“. Le spectacle Ivan le Terrible du Théâtre du Rugissant raconte à la fois la vie du souverain et l’aventure du film – la première en marionnette, la seconde avec des comédiens, dans une enceinte fermée qui tient autant du campement d’armée en campagne que de l’imagerie des icônes russes. Un spectacle écrit collectivement Marionnettistes François Berardino, Cathy Chioetto, Tamara Incekara, Cyrille Atlan, Erwann Valette Musiciens Natacha Muet, Simon Kastelnik Mise en scène Arnaud Vidal
Venez écouter des chants sacrés russes tirés du répertoire lié à la passion du Christ ainsi qu’à la lumineuse fête de Pâques et goûter à la beauté d’une musique qui perpétue la tradition russe aux mélodies vibrantes de profondeur.
Le panorama de la musique liturgique et monastique russe, qui sera interprété, illustre la riche histoire de la musique orthodoxe russe monastique depuis l’abandon du chant byzantin à la fin du XVIe siècle.
Depuis leur création en 2013, les « Chantres Orthodoxes Russes » se consacrent au répertoire liturgique russe et plus particulièrement aux œuvres des grands centres spirituels comme la laure de Kiev, mais surtout la laure de la Sainte-Trinité- Saint-Serge ou certains des chantres ont fait leurs classes et plus particulièrement la laure de la Trinité Saint-Serge non loin de Moscou.
Placé sous la direction de Serge Rehbinder, maître de chapelle en l’église orthodoxe russe de Saint Séraphim de Sarov à Paris, l’ensemble vocal « Chantres Orthodoxes Russes » est composé de chanteurs professionnels et amateurs qui ont fait leur classe dans de grands choeurs en Russie et en France. Parmi ces choeurs, on peut citer ceux de la laure de la Trinité Saint-Serge près de Moscou dirigé par feu l’archimandrite Matthieu Mormyl, de la cathédrale russe Saint Alexandre Nevsky à Paris, du choeur de l’institut de théologie Saint-Serge ou le choeur de Crimée placé sous la direction d’Igor Mikhailevskiy.
Les premières polyphonies religieuses, inspirées par le chant populaire russe, voient le jour au XVIIe siècle, à la suite de l’ouverture à l’Occident et de la découverte du chant liturgique polonais. Un siècle plus tard, les chantres russes adaptent le principe du choral luthérien à de vastes compositions à 8, 12, voire 48 voix. Mais le XVIIIe siècle est aussi celui du goût italien. Le public se rend à l’église comme on va à l’opéra pour écouter les « concerti à plusieurs parties » de Dimitri Bortniansky. Plus tard, les compositeurs de l’Ecole de Saint-Pétersbourg se tournent vers le romantisme allemand, puisant leurs thèmes dans les mélodies populaires, à la manière du lied allemand. Avec le réveil culturel de la Russie au XIXe siècle et l’éclosion du mouvement slavophile, l’école synodale de Moscou renoue avec des motifs anciens et des harmonisations sobres et propices à la prière et à la méditation. L’introduction dans le choeur des voix de basse profonde renforcent le caractère mystique du drame liturgique. D’une étonnante beauté, cette musique est cependant peu jouée en concert, les basses profondes étant rares et très recherchées.
Composition de l’ensemble vocal CHANTRES ORTHODOXES RUSSES
Serge Rehbinder – Direction du Choeur d’hommes R.P. Maxim Politov – Premier ténor
Nicolas Cattoir – Premier ténor
Alexis Tchertkoff – Second ténor
Nicolas Goudkoff – Second ténor Eugêne Malashin – Baryton
Oleksandr Ropchan – Baryton Diacre
Georges Sheshko – Première basse Robert Gelbart – Seconde basse Vladimir Gomba – Seconde basse
PROGRAMME:
PREMIÉRE PARTIE
1– De l’Orient à l’Occident, loué soit le nom du Seigneur !Chant pour l’accueil de l’évêque. Musique : Archimandrite Mathieu Mormyl (1938 – 2009). 2 – Psaume 103 du début des Vêpres.Mélodie grecque, harmonisation de D. Samarine (1819 – 1876). Arrangement pour choeur d’hommes : archimandrite Mathieu Mormyl (1938 – 2009). 3 – Stichère : « Dogmatique » du ton 2.Harmonisation de Alexandre Kastalsky (1856 – 1926).. 4 . Lumière Joyeuse. Mélodie de Kiev . Harmonisation à 4 voix égales de Nicolas Kedroff-fils (1905 – 1981).
5. Stichère à la mère de Dieu « Lorsque viendra la fin des Temps ». Ton 6. Harmonisation de Alexandre Kastalsky (1856 – 1926). Arrangement pour choeur d’hommes : archimandrite Mathieu Mormyl (1938 – 2009). .
6. Cantique de Symeon (Nunc dimittis).Mélodie ancienne harmonisée par Alexandre Kastalsky (1856 – 1926). Arrangement pour choeur d’hommes : archimandrite Mathieu Mormyl (1938 – 2009).
7. Chant « Mère de Dieu et Vierge ». Composition du diacre Serge Troubatchev (1919 – 1995). 8.Petite doxologie.Harmonisation du diacre Serge Troubatchev (1919 – 1995) d’après une mélodie neumatique (znamenny). 9. Polyéléos (psaume 135) « Louez le nom du Seigneur ». Composition du hiéromoine Natanaël Batchkalo (1866 – 1930). 10.Mégalinaire à Saint Germain l’auxerrois.Composition de Alexandre Dodonov (1837 – 1914). Soliste : Vladimir Gomba
DEUXIÈME PARTIE
11. Canon pénitentiel de Saint André de Crête. Mélodie traditionnelle de la Laure des Grottes de Kiev.
12. Quinzième antienne des matines du Vendredi Saint : « Aujourd’hui est pendu sur le bois». Composition du diacre Serge Troubatchev (1919 – 1995) d’après une mélodie traditionnelle. .
13. Chant de la grande entrée du Samedi Saint : « Que toute chair humaine fasse silence ! ». Composition de l’archiprêtre Pierre Tourtchaninov (1779 – 1856). 14. Odes 1 et 9 du canon du Samedi Saint : « Sous les flots de la mer ». Mélodie traditionnelle, arrangement pour choeur d’hommes : higoumène Nikifor Kirzin. 15. Stichère de la Résurrection, ton 6 : « Ayant contemplé la Résurrection du Christ ». Mélodie de Kiev, harmonisation de Paul Tchesnakov (1877- 1944), opus 44 N°8. 16.Exapostilaire des Matines de Pâques : « Tu t’es endormi dans Ta chair comme un mortel ». Mélodie grecque, harmonisation de Serge Krilov. (1885 – 1935) 17. Fils Unique et Verbe de Dieu. Musique : Alexandre Gretchaninov (1864 – 1956).Arrangement pour choeur d’hommes de Paul Tchesnokov (1877 – 1944). 18. Tropaire de la fête de Pâques en grec, latin et slavon.Composition de Alexandre Astafiev (1924 – 2001). 19.Hymne à la Vierge du Temps Pascal « L’ange clama à la pleine de grâce ». Composition de Alexandre Makarov (1888 – 1973). 20. Concerto du Temps Pascal « Réjouissez-vous, peuples ! ». Composition de Giuseppe Sarti (1729 – 1802
Nadejda, voix magique des forêts de l’Oural, Nadejda (Nadia Utkina) est née au cœur de la Russie profonde entre la Volga et les forêts de l’Oural; à Ljevsk en Oudmourtie, la patrie de Tchaïkovski, un pays authentique où la musique est le chant sont partout à l’honneur. Très tôt remarquée pour le charme envoûtant de sa vois de cristal, elle a rapidement été connue dans sa région d’origine et bien au-delà.
Dans sa série de concerts “Chanson ruses, lointaines et intimes” Nadejda vous chantera des romances de contrées lointaines et mystérieuses de la Rusie: des chants traditionnels et ses propres compositions musicales sur des textes de poètes contemporains. Destextes russes ou oudmourtes, mais ausi français et anglais dont le thème récurrent est l’amouret l’espérance.
Tempèremment de feu, animatrice à l’ardeur slave, elle n’hésite pas à emporter son public dans ds sessions souvent endiablées,qu’elle soit accompagnée ou seule la guitare ou la balalaïka.
Micha Khazizoff accompagnant à la guitare et à la balalaïka: né dans les montagnes du Caucase russe, Micha s’est interessé très jeune aux chansons de la vieille Russie transmises pas son grand-père. Nous sommes transportés très loin par son instrument et par sa voix exprimant toute l’âme slave qui inspire en alternance gaieté et mélancolie.
Vladimir Velitchko accompagnant à l’accordéon, à la balalaïka et au goussli. Volodia est un virtuoses reconnu de ces instruments typiques du paysage d’une Rusie profonde traditionnelle. Son accardéon apporte une ambiance chaleureuse et débordante de jovialité.
◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊
Fondé en 1980 dans une dépendance d’une ancienne ferme au 64 rte de Genève à Chêne-Bourg par son propriétaire Gérard Challande, le Théâtricul (mot qui signifie petit théâtre en roumain) est géré depuis 2010 par le CollectifT, association constituée du propriétaire des lieux et de 3 femmes à la tête de 3 jeunes compagnies qui souhaitent « promouvoir les arts vivants » dans ce lieu.
Sculpteur d’origine russe, Viktor Mikhailov a fait ses études à l’Ecole Supérieure Graphique de Moscou ; cet établissement artistique unique en son genre forme des graphistes professionnels hautement qualifiés.
Pendant plusieurs années, il a travaillé, en collaboration avec les plus grandes maisons d’édition, dans le domaine de l’illustration des livres.
En 1991, Viktor Mikhailov s’installe en France où il se consacre principalement à la peinture. A partir de 2001, l’artiste change de domaine d’activité : il commence à créer des sculptures en bois et en bronze et à réaliser des compositions pour des jardins privés en bronze et en marbre.
Liant l’abstraction du graphisme à des volumes en trois dimensions, il donne à ses œuvres un sens mystérieux et symbolique.
Maison des Arts
11 rue de Bagneux
92320 Châtillon
01 40 84 97 11
Grimaldi Forum braquera les projecteurs sur Svetlana Zahkarova, danseuse principale du Théâtre du Bolchoï et étoile du Théâtre de la Scala de Milan. Artiste, qui a reçu de nombreuses distinctions internationales lui conférant une notoriété reconnue dans le monde de la danse, dévoilera sa nouvelle production « Amore » mêlant avec la même virtuosité danse classique et style contemporain.
Sous l’égide de AMD Peackock et de la Fondation de Charité qu’elle préside, Svetlana Zahkarova a choisi un programme de trois ballets signés de trois chorégraphes de renom : Yuri Possokhov (San Francisco Ballet), Patrick De Bana (Vienna State Ballet) et Marguerite Donlon (Directrice artistique à Berlin). L’accompagnement musical sera assuré par l’Orchestre du Théâtre du Bolchoï sous la direction du Chef Pavel Sorokin.
BALLET AMORE PAR SVETLANA ZAKHAROVA
L’étoile russe Svetlana Zakharova au firmament du Grimaldi Forum
Svetlana Zakharova, Prima Ballerina au Théâtre du Bolchoï, mais aussi première et unique Etoile russe du Théâtre de la Scala de Milan et artiste permanente invitée du Théâtre national de Tokyo.Elle est née à Loutsk, en Ukraine, le 10 Juin 1979. Dès l’âge de six ans, elle est allée à un studio local de danse, où elle a pratiqué la danse entre autres de folk, mais pas de ballet. À l’âge de dix ans , elle a rejoint l’école Chorégraphique Kiev où elle a formé principalement avec Valeria Sulegina.
Cette artiste, a reçu de nombreuses distinctions internationales lui conférant une notoriété déjà bien reconnue dans le monde de la danse, dévoilera sa nouvelle production « Amore » mêlant avec la même virtuosité danse classique et style contemporain. Svetlana Zakharova sera accompagnée de danseurs étoiles du Ballet Russe : Denis Rodkin, Mikhail Lobukhin, Denis Savin ainsi que d’autres danseurs du Théâtre Bolshoi.
Sous l’égide d’AMD Peackock, Svetlana Zakharova a choisi un programme de trois ballets signés de trois chorégraphes de renom : Yuri Possokhov (San Francisco Ballet), Patrick De Bana (Vienna State Ballet) et Marguerite Donlon (Directrice artistique à Berlin). L’accompagnement musical sera assuré par l’Orchestre Philharmonique de Gênes.
La soirée débutera avec le ballet « Francesca da Rimini » sur une musique de Tchaikovski.
Ce poème symphonique de 25 minutes a attiré, voici plusieurs années, le chorégraphe Yuri Possokhov qui a commencé sa carrière dans le ballet du théâtre Bolchoï comme danseur principal. Il décrit ce poème symphonique comme la musique la plus romantique de l’histoire avec une fin comme apocalyptique. Cette romance entre Francesca et Paolo, amants adultères destinés à passer l’éternité en enfer, est chorégraphiquement intimidante notamment grâce au perfectionnisme bien connu de Yuri Possokhov.
La deuxième partie du programme présentera « Rain Before it Falls », chorégraphié par Patrick de Bana, ex danseur du ballet Béjart de Lausanne et de la compagnie de ballet Nacho Duato’s, sur une partition musicale où se succèdent Georg Frederic Handel, Ottorino Respighi et Carlos Pena Quintana.
L’immense expérience personnelle en tant que danseur de Patrick de Bana lui a donné une occasion de créer son propre et unique style en tant que chorégraphe pour ce ballet.
« Rain Before it Falls » a été créé spécialement pour la danseuse Svetlana Zakharova, qui l’interprétera aux côtés de Patrick de Bana.
Cette histoire exprime les deux choses les plus importantes dans la vie : l’amour et le rêve.
Enfin le ballet « Stroke Through The Tail » clôturera cette grande soirée.
Chorégraphié par Marguerite Donlon, il illustre parfaitement son travail, loin de toute idéologie artistique, avec le but avoué de ne pas ennuyer son auditoire.
Cette chorégraphe a trouvé l’inspiration dans la 40ème Symphonie de Mozart et dans les personnalités des danseurs pour créer une œuvre qui combine danse virtuose avec un délicieux soupçon d’irrévérence. Intriguée par le style de la notation musicale de Mozart, Marguerite Donlon propose une œuvre très unie où la danse épouse les motifs structuraux des notes de musique, comme pour mieux capturer l’esprit et l’humour ingénieux du compositeur. Cela sera une toute première dans la carrière artistique de Svetlana Zakharova qui dansera là un rôle tout à fait inhabituel pour elle.
Durée : 2h20
Grimaldi forum
Grimaldi Forum 10, av Princesse Grace
98000 MONACO
Tarifs : Catégorie 5 : Balcon I : 100€ Catégorie 6 : Balcon II : 60€
Serge KHODALITZKY est né et vit en France et peut, en quelque sorte, représenter cette troisième génération d’immigrés russes qui a su manifestement s’intégrer sans rompre avec son origine, sa culture et sa langue maternelle.
En parallèle de sa carrière d’ingénieur, d’expert et d’arbitre, il a toujours trouvé le moyen de donner libre court à son énergie créative dans les domaines les plus variés, en l’occurrence en mécanique et en métallerie dans son atelier qu’il a équipé d’outillages professionnels. L’inspiration c’est l’idée ou l’objet découvert ici ou là qui donne naissance à un assemblage (celui du carton d’invitation à été inspiré par
« The Winter Solstice » de Irina Alaverdova et traduit en trois dimensions). L’assemblage s’organise par ajouts successifs d’éléments, puisés dans le stock de son ferrier accumulé depuis plusieurs années. Ces assemblages cherchent à faire naitre dans l’imaginaire de qui les regarde une complicité magique et spontanée, et faire naitre, pourquoi pas, un sourire.
Aujourd’hui, après plusieurs événements dédiés, Serge Khodalitzky expose chez Olga Khlopova à qui revient l’idée d’associer ses créations avec celles de Evgeniya Kove et Anton Ketov sur le thème Débuts parallèles.
Evgenya Kove
La créativité de Evgeniya Kove et Anton Ketov est particulière en ce qu’elle lance un appel aux amateurs d’art moderne, appel qui s’inscrit actuellement dans la diversité des expressions personnelles au travers de différents moyens et tendances.
Membres de l’Union des artistes professionnels Evgeniya Kove et Anton Ketov ont exposé dès 2009 à la Maison des artistes de Moscou.
Cette démarche de Evgeniya Kove et Anton Ketov a été consacrée lors de l’émission « Un siècle plus tard » dans le cadre des « Paradoxes de l’avant-garde » (SSUTV 2010) pour devenir en 2015 très en vue dans des cycles télévisuels, tels que « L’art contemporain : le kaléidoscope des noms et des phénomènes », « Synthèse de l’expressionnisme d’Anton Ketov » et « Le monde de l’art d’Evgeniya Kove ».
Toile Anton Ketov.
En 2010 – 2015 ils ont participé à des expositions collectives à Moscou, en France, en Belgique, en Suède, en Grèce, en Chine, à Chypre et en Italie… et, en 2011, 2013 et 2016 à expositions collectives au Musée de littérature de Moscou.
I-Gallery
12, rue Durantin, 75018 Paris, France
Métro: Abbesses (ligne 12)
Ouverture de la galerie: du mardi au samedi de 16h à 19h.