“La Russie hors frontières à travers la photographie”
Conférence par Andreï KORLIAKOV
VOZ’Galerie
Jeudi 19 janvier 2017
En écho au centenaire de la révolution russe de 1917 et à l’exposition de la Collection CHELNOKOV à la VOZ’Galerie, le jeudi 19 janvier, Andreï Korliakov tiendra une conférence sur l’histoire de l’exode russe vu à travers la photographie. Cette intervention posera la question de la possibilité d’écrire l’histoire à partir de photographies, et détaillera la méthode et le statut d’une historiographie non-académique, parfois problématique.
L’immigration russe dans le monde après la révolution de 1917 est le thème fédérateur d’Andreï Korliakov histotrien et iconographe. Il a publié “Histoire illustrée de l’exode russe” (1999), suivi de près d’une dizaine d’ouvrages d’au moins 500 pages chacun et entièrement illustrés de photographies.
Cette conférence portera tout autant sur le contenu de son travail que sur sa méthode: la fabrique parfois problématique de cette histoire photographique et non-académique. Quatre moments jalonneront ce parcours critique, retraçant l’itinéraire de recherche historique : les sources d’abord, les horizons et les principes de recherche ensuite, ses conditions et ses outils, et sa mise en récit, enfin.
À l’issue de la conférence est prévu un temps d’échange pendant lequel Andreï Korliakov dédicacera ses livres. Vous êtes russe et vous souhaitez partager vos photos, vos souvenirs, vos anecdotes, votre histoire familiale ? Venez échanger avec Andreï Korliakov.
Qui est Andreï Korliakov ?
Un historien atypique : autodidacte et collectionneur d’images, il poursuit depuis près de vingt ans le projet d’écrire l’histoire avec des images, à partir des illustrations, essentiellement photographiques. Son extériorité académique lui a peut-être inspiré cette approche originale de l’histoire, qui gagne également les historiques professionnels depuis les années 1990 au moins. Ainsi libéré (un peu trop parfois…) des contraintes et habitus universitaires accumulés lors de nos formations académiques, les images occupent une place centrale dans son travail.
Andreï KORLIAKOV est né en URSS mais il n’a pas vécu son démantèlement et peut-être que cela a son importance. En tous cas, au bout de 23 ans d’exil, il fait partie de ces émigrés russes d’aujourd’hui qui aiment respirer la poussière d’autrefois. Andreï Korliakov qui, dans une première vie voulait être professeur d’espagnol et vivre à Cuba, s’est découvert dans une deuxième vie : une passion pour la recherche photographique. À la lumière de milliers de clichés pris dans un passé parti en fumée, enterrés à jamais dans les valises de l’exil ou de l’exode de l’entre-deux guerres, cet iconographe historien raconte en photos le quotidien de ses compatriotes qui, souvent, ont su re-créer une “petite Russie” sur leur terre d’accueil.
Né dans l’URSS “au bon vieux temps” du Soviet Suprême, Andreï Korliakov dit n’avoir aucune nostalgie vis-à-vis de cette Russie qu’il a quittée en 1991… Car en archivant des milliers de clichés photographiques sur l’émigration russe de l’entre-deux guerres, cet historien-iconographe re-crée une sorte d’archipel de la mémoire. De clichés en clichés, il entasse et reconstitue le visage bien-aîmé d’une Russie d’avant la révolution. Le monde peut bien tourner autour de lui, son centre de gravité reste “la pensée russe en crinoline”.
Cet incroyable ballet, créée en 1877 et chorégraphié par Marius Petipa, nous plonge au cœur de l’Inde du 19ème siècle, dans un univers oriental. La Bayadère reste longtemps inconnue du public en occident, suite aux conflits culturelles et politiques en Europe entre l’Est et l’Ouest. Ce n’est qu’en 1961, que le public français découvre ce nouveau ballet à l’occasion de la tournée du Kirov avec un jeune prodige, Rudolf Noureev. Il revisitera ce merveilleux ballet en 1992 pour l’Opéra de Paris qui sera le dernier avant sa mort.
L’amour tragique de la Bayadère Nikiya et de Solor, majestueux guerrier est au cœur de ce ballet romantique mêlant à la fois jalousie, intrigue, meurtre et vengeance. Ils s’aiment mais Solor doit obéir au Rajah et épouser sa fille Gamzatti. C’est lors d’une cérémonie monumentale que Nikiya découvre les fiançailles de Solor et se laisse mourir. Solor, dévasté, sombre dans le Royaume des ombres pour tenter de retrouver sa bien aimée pour l’éternité. C’est dans des décors somptueux et des costumes raffinés aux couleurs étincelantes rappelant les contes des mille et une nuits, que les danseurs de l’Opéra National de Russie dévoileront leur élégance et leur talent, alternant chorégraphies classiques et exotiques. L’orchestre, sur une musique composée par Léon Minkus, accompagnera le ballet pour rythmer et rappeler l’ambiance magique de l’Orient.
Cette œuvre magistrale du répertoire, reste l’une des plus belles réussites de Marius Petipa et connaît depuis toujours un immense succès dans le monde entier.
L’Ensemble de Cosaques sous la direction d’Alexandre Moukienko (Russie)
Alexandre Nicolaïevitch Moukienko
Vous plongerez dans un monde rempli d’émotions, serez bercés et animés par des mélodies, des chants et des danses pittoresques des Cosaques, ces gardiens de la steppe contre les invasions tatares. Les danseurs, les chanteurs et les musiciens de l’ensemble vous invitent à un voyage slave d’exception en Europe de l’Est. L’ensemble a été crée en 1995, il est la meilleure représentation de la culture cosaque.
Le spectacle en 2 parties séduira aussi bien les adultes que les enfants. Spectacle de chants, de danse et de musique haut en couleurs.
SAMEDI 14 JANVIER à 20H00
(avec le soutien des associations Aprelik et Chitaïka)
Altan-Art en partenariat avec les associations GRALTAN et le Cercle KONDRATIEFF vous invitent à fêter le NOEL RUSSE et à participer au spectacle interactif et musical « La nuit avant Noël » avec le Théâtre Populaire sous la direction d’Ivanna NETCHAY et la participation exceptionnelle d’Olivier KOROL.
André Hofmann dit Sadko, nous a quitté à l’aube de ce dimanche 18 décembre 2016 pour poursuivre son Long chemin vers d’autres cieux rejoindre ces sculptures aèriennes.
Né à Paris de parents russes, SADKO se définit comme un “Russe de Paris”. C’est auprès d’autres “Russes de Paris” comme le sculpteur Zadkine et le peintre G. Annenkov qu’il s’est formé. Depuis plus de trente ans, il développait un univers artistique qui lui était propre, inspiré de l’Ecologie au moment où ce mot ne possédait pas la résonance acquise aujourd’hui. Un personnage l’habitait. Ce personnage évolue dans des environnements qui dépassent largement sa mesure, mais auxquels
il donnait un sens et une âme.
SADKO exposait régulièrement depuis 1986 en France et à l’étranger, notamment en Russie. Dernièrement le Musée russe de Saint Pétersbourg avait acquis quatre de ses sculptures et le Musée de l’Ermitage avait intégré dans ses collections deux de ses broches-sculptures. Il avait également réalisé plusieurs oeuvres monumentales, dont Le Marcheur des Arches à Paris, au Viaduc des Arts dans le 12éme arrondissement.
SADKO était avant tout un poète. Poète de l’espace qui dessinait à l’aide du trait. Ses oeuvres sont autant graphiques que sculptées. Pétries dans la cire, elles trouvent dans le bronze la finesse nécessaire à leur narration. Elles projettent leurs ombres sur le mur, comme un double ou plutôt un dédoublement – une vision complémentaire, musicale.
Il en résulte une perception aérienne dans laquelle l’Homme réduit à sa véritable dimension, c’est-à-dire nécessairement petit, se trouve confronté à l’immensité de l’Univers. Un jeu d’équilibre-déséquilibre s’instaure entre l’homme et son environnement, mais sans danger, car
les sentiments de paix et de sérénité dominent, prometteurs d’éternité.
Fragile et solide à la fois, ce petit personnage suit les trajectoires du destin qui se présente à lui, figuré par les ramures ou les racines des arbres. Elles dessinent des courbes qui n’ont ni début ni fin, des cercles, des échellesdressées à la verticale, à la recherche d’une élévation libératrice.
Les oeuvres de Sadko sont présentes dans de nombreuses collections privées, tant en France, qu’en Angleterre, Allemagne, Belgique, Danemark, Italie, Maroc, Suisse et USA.
« Les oeuvres de Sadko nous suggèrent l’approche poétique d’un jeu où l’homme dialogue avec lui-même et la nature pour une tentative d’éternité ». Lydia Harambourg.
Nous avons un dernier rendez-vous avec lui ce jeudi 22 décembre à 14h30 à la cathédrale orthodoxe Saint Alexandre Nevsky, 12 rue Daru, Paris 8ème.
Son inhumation aura lieu ensuite, au cimetière russe de Sainte Geneviève des Bois, 8 rue Léo-Lagrange, dans l’Essonne.
Artcorusse transmet toutes condoléances à son frère jumeau ainsi qu’à sa famille .
Вечная память !
Le Ballet et l’Orchestre de l’Opéra National de Russie présentent « Casse Noisette », l’un des chefs-d’œuvre du répertoire classique.
Ce conte de Noël raconte l’histoire de la jeune Clara qui reçoit en cadeau un casse-noisette en forme de petit bonhomme. Dans une nuit animée d’un mystérieux enchantement, les jouets menés par Casse-Noisette se livrent à une bataille acharnée contre les méchantes souris de la maison. Réveillée par le bruit, Clara décide d’affronter ses peurs en participant au combat et sauve son cher Casse Noisette du danger. Ému par son courage et plein de gratitude, il se transforme en prince charmant et emmène Clara dans un royaume féérique.
Ballet en deux actes, Casse-Noisette est présenté au public pour la première fois en décembre 1892 à Saint-Pétersbourg au Théâtre Mariinsky. La célèbre musique de Tchaïkovski interprété par le talentueux orchestre et la virtuosité des danseurs sublimés par les décors et costumes de l’Opéra National de Russie feront vibrer petits et grands dans ce monde fantastique. Cette partition inoubliable vous plongera dans une atmosphère féerique et vous fera revivre vos rêves d’enfants.
Mihaïl Chemiakin est né le 4 mai 1943 à Moscou. Il grandit en Allemagne de l’Est où officiait son père, militaire de l’armée soviétique. Sa famille retourne en Russie en 1957. Mihaïl Chemiakin intègre le collège spécial de l’académie d’art Répine, à Léningrad (Saint-Pétersbourg). Il est renvoyé pour non-conformisme aux normes de l’art réaliste socialiste. Il subit un internement psychiatrique, sort réservé à bon nombre de dissidents idéologiques. En 1967, l’artiste fonde le Groupe de Saint-Pétersbourg. Avec le philosophe Vlamidir Ivanov, il est l’auteur des principes d’un « synthétisme métaphysique ».
En 1971, Chemiakin fut forcé par les autorités soviétiques à quitter l’U.R.S.S. Il s’installe à Paris. Il publie « Apollon 1977 », livre sur les différentes facettes de l’art ignoré en URSS. En 1981, il émigre à New York. En 1989, se tient la première rétrospective de ses œuvres depuis son exil, à Moscou, suivis d’autres expositions, et notamment l’installation de sculptures monumentales, comme celle de Pierre Le Grand à Saint-Petersbourg ou à New York, ou celle représentant la déesse de la fertilité Cybele. Chemiakin, peintre et sculpteur, reçoit en 1994 l’Ordre de Chevalier des Arts et Lettres du ministre de la Culture en France. Ses études sur l’art lui valurent cinq diplômes de docteur Honoris causa.
À partir de 1990, Chemiakin se tourne aussi vers l’Opéra et réalise en 2001 les costumes et décors d’une nouvelle version du ballet “Casse-Noisettes” de Tchaikovsky pour le Théâtre Mariinsky de Saint Petersbourg, “La Noisette Enchantée” en 2005 et “Coppelia” en 2010.
Depuis 2007, Chemiakin est de retour en France où il installe son atelier et sa bibliothèque de recherche.
Centre Culturel et Spirituel Orthodoxe Russe
Entrée, quai Branly, 75007 Paris
Ouvert tous les jours sauf le lundi de 11h à 13h et de 14h à 18h
L’écrivain Andreï Makine est devenu officiellement membre de l’Académie Française, après sa nomination en mars 2016 au fauteuil n° 5, auparavant occupé par l’algérienne Assia Djerbar il a prononcé jeudi 15 décembre 2016 son discours de réception à l’Académie Française. Sous la Coupole, Makine, né en Russie et naturalisé français il y a vingt ans, a tenu à défendre son pays natal, dans un discours au sous-texte politique. Face à un public venu en très grand nombre, où l’on reconnaissait Olivier Nora, Olivier Bétourné, Bertrand Visage et Adrien Bosc du Seuil, Vera Michalski, Philippe Rey, mais aussi la comédienne Juliette Binoche , Makine a rappelé la raison d’être même de l’Académie en ces termes: «Assurer à la langue et à la culture françaises le rayonnement le plus large possible et offrir à cette tâche le concours des intelligences œuvrant dans les domaines les plus variés.» Ce fut un discours fleuve, dans lequel il a évoqué Saint-Simon, la visite de Pierre le Grand aux académiciens, la tsarine francophone Catherine II, Fonvizine et ses Lettres de France, qu’il a citées abondamment, Voltaire, Pouchkine et Tolstoï, Tchekhov et Dostoïevski, et plus près de nous, Edmonde Charles-Roux. Makine n’a jamais mâché ses mots, encore moins sous la Coupole, avec son égale voix de baryton roulant les « r ».
Voir sur Artcorusse biographie d’Andreï Makine: (CLIQUEZ)
Son épée d’académicien, réalisée par le joaillier Chopard, lui a été remise par Mme Danièle Sallenave, lors d’une cérémonie privée, le 7 décembre 2016.
L’épée arctique appartient à l’hiver, saison préférée de l’académicien.
L’écrivain russe a tenu à collaborer avec Louis Chopard pour la conception de cette épée unique. Il a lui-même réalisé des croquis et calligraphies afin de faire part de sa volonté aux artisans de Chopard.
Son épée est ornée d’un pommeau d’argent en forme de corde tressée qui accueille une magnifique grenouille, personnage présent au sein des contes russes les plus célèbres. Cette grenouille est sertie de 500 émeraudes et de 11 diamants blancs. Elle pivote sur elle-même dans son écrin de saphir.
La poignée de l’épée a été sculptée dans deux ampoules de quartz rutilé. Elle représente un sablier brisé duquel s’échappent des billes d’or jaune Fairmined. Le « F » inscrit en cyrillique ” Ф ” et en alphabet français rappelle la nationalité franco- russe de l’écrivain, la plume et le parchemin participent à la trame narrative, jusqu’au fourreau qui fige à jamais l’épée dans une gangue de glace, comme le cœur de l’écrivain l’est dans sa nostalgie.
Recherchons de façon urgente pour rôles masculins dans un long-métrage tourné de fin janvier à mi-avril 2017 :
– HOMMES DE 25 À 35 ANS ENVIRON RUSSES, UKRAINIENS, POLONAIS… OU DE TOUTES ORIGINES DES PAYS DE L’EST :
Le rôle est un Ancien soldat, il doit avoir les cheveux court (ou prêt à les couper), il a un côté « baroudeur ».
– HOMMES DE 35 À 50 ANS ENVIRON :
Pour le rôle d’un prisonnier mutique, un homme avec une très forte présence, une grande intensité de regard, il peut intimider quelqu’un en le regardant, une vraie « gueule » !
Merci d’envoyer votre candidature avec PHOTOS + COORDONNÉES + VILLE DE RÉSIDENCE , à l’adresse : apparition.lefilm@gmail.com.
LES CASTINGS AURONT LIEU À PARIS AVANT LE 20 DÉCEMBRE 2016
Une oeuvre admirable, puisée aux sources pures de l’iconographie tant russe que serbe Ivan Artiomovitch Kuleff, né à Rostov-sur-le-Don en 1893 et mort à Montmorency près de Paris en 1987, est l’un des peintres de l’émigration russe les moins connus de nos jours. Élève de Valentin Serov et de Constantin Korovine à l’Académie impériale des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg, il émigre en 1918 à Constantinople puis en Croatie et Macédoine, où il exerça son talent d’abord comme portraitiste et décorateur au théâtre de Skopljé (alors serbe). Sa rencontre avec le métropolite Barnabé (Rossitch), évêque de cette ville et futur Patriarche de Serbie (1930-37), fut alors providentielle pour ce peintre né dans une famille sacerdotale et qui avait hésité entre l’iconographie et la peinture profane. Il reçut en effet la mission de retrouver la plus ancienne représentation existante de saint Sabbas, de la Macédoine à la Dalmatie, recherche longue et difficile qui se transformera pour le peintre en une quête mystique, le marquant pour toute sa vie. A la fin des années 20 il rejoignit Paris, mais fut confronté lors de son voyage à la disparition à la suite d’un accident ferroviaire
de tous ses tableaux enregistrés comme bagages. Et ce malheur se reproduisit lors de la Seconde Guerre mondiale…
Une exposition de ses oeuvres devait avoir lieu à Bruxelles, il les y expédia, mais une bombe les détruisit en tombant sur le wagon qui les transportait. L’après‑guerre lui fut plus favorable. Plusieurs expositions eurent lieu à Bruxelles, La Haye, en 1948 à Meudon où fut donnée une analyse élogieuse de son œuvre par G. Morel, à Florence en 1951 où il présenta notamment ses deux oeuvres majeures : sa série d’illustrations à la tempera de la Divine Comédie de Dante dans sa maison, et celles du Livre de Job à l’encre de Chine. Il participait régulièrement à tous les salons d’Art libre et des Indépendants. En 1955, la critique d’art Lidartseva publia à Paris dans la revue russe « La Renaissance » une étude approfondie de la peinture de Kuleff regrettant qu’il soit si injustement ignoré : « ses tonalités préférées sont le gris et le vert argenté, mais l’on trouve aussi chez lui le bleu teinté de marron ou associé à d’autres couleurs, et il utilise beaucoup la détrempe, peut-être sous l’influence de la technique de l’icône…
Porté vers la grande littérature mondiale, qu’il n’a cessé d’illustrer, il admirait aussi Rouault et Chagall, ses contemporains en peinture en France… Mais il est resté aussi fidèle à l’iconographie : six parmi ses icônes ont été présentées en 1968 à l’exposition organisée par l’Association parisienne “l’Icône” dont il était membre. Il a peint une fresque monumentale pour le monastère bénédictin de Chevetogne (Belgique) et a travaillé avec le grand iconographe Grégoire Krug.
11, rue de Montagne-Ste-Geneviève, 75005 Paris.
(Métro : Maubert-Mutualité).
Notre téléphone : 01 43 54 74 46
LA LIBRAIRIE EST OUVERTE : du mardi au samedi – de 10 h à 18 h 30
Le Ballet et l’Orchestre de l’Opéra National de
Russie présentent « Casse Noisette », l’un des
chefs-d’oeuvre du répertoire classique.
Ce conte de Noël raconte l’histoire de la jeune Clara qui reçoit en cadeau un casse-noisette en forme de petit bonhomme. Dans une nuit animée d’un mystérieux enchantement, les jouets menés par Casse-Noisette se livrent à une bataille acharnée contre les méchantes souris de la maison. Réveillée par le bruit, Clara décide d’affronter ses peurs en participant au combat et sauve son cher Casse Noisette du danger. Ému par son courage et plein de gratitude, il se transforme en prince charmant et emmène Clara dans un royaume féérique.
Ballet en deux actes, Casse-Noisette est présenté au public pour la première fois en décembre 1892 à Saint-Pétersbourg au Théâtre Mariinsky. La célèbre musique de Tchaïkovski interprété par le talentueux orchestre et la virtuosité des danseurs sublimés
par les décors et costumes de l’Opéra National de Russie feront vibrer petits et grands dans ce
monde fantastique. Cette partition inoubliable vous plongera dans une atmosphère féerique et vous fera revivre vos rêves d’enfants.
Retrouvez toute la magie de ce joyau du répertoire classique, idéal en cette période de Noël.
Le Musée russe est fier de présenter la plus grande collection d’œuvres du célèbre sculpteur Pavel (Paolo) Troubetzkoy (1866-1938) en Russie.
Le prince Paul Troubetzkoy (Павел Петрович Трубецкой, Pavel Petrovitch Troubetskoï), né le 15 février 1866 à Intra, près du lac Majeur en Italie, et mort le 12 février 1938 à Pallanza (actuellement Verbiana), est un sculpteur russe. Il est surnommé le « Rodin russe ». Fils du prince Pierre Troubetskoy, diplomate, venu en Italie en tant que diplomate de l’ambassade russe à Florence.
Il se forme dans les atieliers de Guiseppe Grandi à Milan, il fréquente les ateliers de sculpteurs, voyage en Russie et à Paris où il rencontre Auguste Rodin. En 1897, Troubetskoy vient en Russie, patrie de son père. Captivé par de nouvelles impressions, le sculpteur travaille dur et bientôt commence à enseigner à l’École de peinture, de sculpture et d’architecture.
Tolstoï posant pour l’artiste.
Selon le secrétaire de Léon Tolstoï : “le sculpteur Paolo Troubetskoy….Faisait partie des favoris de Tolstoï… Il aimait son âme simple ouverte, la vérité, la haine, les conventions séculaires, l’amour pour les animaux, le végétarisme“. Tolstoï volontiers posait dans l’atelier du sculpteur à Isnaïa Poliana.
Au début du XXe siècle, la technique impressionniste de Troubetskoy a inspiré de jeunes artistes russes et a été considérée comme le flux d’air frais dans l’atmosphère de l’académisme dominant et le réalisme idéologique. L’évènement de ce grand maître, qui travaillait en Russie, en Italie, en France et en Amérique, représente à l’exposition une découverte pour le visiteur. L’exposition mettra l’accent sur la période russe de l’art de Troubetskoy qui a été la plus prolifique.
Portrait de la comtesse Maria Tenisischva, née Piatovskaya (1899), bronze 57x52x30
A côté des portraits des contemporains du sculpteur (L. Tolstoï, S. Vitte, I. Lévitan, F. Chaliapine, S. Botkin) du genre et des pièces animales sont exposées des œuvres graphiques de l’artiste.
Parmi les points forts de l’exposition, la statue équestre d’Alexandre III, conçue par Troubetskoy placée en mai 1909 sur la place Znamenskaya à Saint Petersbourg.
Elle a été transférée en 1939 au musée russe et en 1994, elle fut placée dans la cour du Palais de Marbre.
Les enfants (1900), bronze 110x106x109
La comtese Cheremetieva, née Vyazemskaya (1900) bronze 44x50x57
Concert anniversaire à Saint Petersbourg en janvier 2013
Dmitri Hvorostovsky, (Дмитрий Александрович Хворостовский) le célèbre baryton d’or de la Russie, vient d’indiquer dans un communiqué presse qu’il suspendait sa participation à toute représentation d’opéra à l’âge de 54 ans. Ses problèmes d’équilibre liés à sa maladie (une tumeur au cerveau non opérable) l’empêchent de se produire sur scène.
En début de l’été 2015, le 25 juin, Khvorostovski annonce l’annulation de tous les concerts programmés après avoir appris qu’il souffrait d’une tumeur au cerveau. Il est soigné à Moscou (Institut de neurochirurgie Bourdenko), à Londres et à l’hôpital de Rochester de NY. Son traitement par radiothérapie n’est pas encore terminé quand il remonte sur scène pour donner un récital à l’ambassade de Russie à Londres. Puis, il retrouve son public pour la première fois après une interruption, le 25 septembre 2015, au Métropolitan Opéra. Son activité artistique reprend. Il apparait notamment à Carnegie Hall pour un récital incluant la musique de Glinka, Rimsmsky-Korsakov et Richard Strauss en février 2016.
Il continuera dans la limite de ses possibilités d’enregistrer et de donner des récitals car « chanter est sa vie » mais il veut avec cette pause, se concentrer à sa santé et son traitement. Lors de l’Année Russe à Monaco il annonça le 25 juin l’anulation de ses concerts prévus cet été, dont celui en juillet à la salle Garnier de l’Opèra de Monaco. Artcorusse lui adresse tous ces vœux de guérison et pour cette courageuse décision.
D’après les romans « Nuits de Princes » et « Nuits de Montmartre » de Joseph Kessel
Adaptation et mise en scène Pascal Monge
Avec Pascal Monge (Narrateur), Natacha Fialkovsky (chant, balalaïka et conception musicale), Pascal Storch (Guitare, chant) Olivier Cahours (Guitare), création lumière Victor Veyron, collaboration artistique Maxime Mardoukhaev.
(de gauche à droite) Olivier Cahours, Pascal Monge, Pascal Storch et Natacha Fialkovsky
En 1923 Joseph Kessel a 25 ans. Paris – Pigalle – les russes – la démesure.
« Il me fallait ces mélodies, ces accents qui, pour exprimer joie et détresse, possèdent une frénésie, une brûlure que l’on ne trouve nulle part ailleurs. » Joseph Kessel
Quand on pense aux soirées russes, ce sont immédiatement des musiques, des chants et un esprit de fête très spécial qui vient à la pensée. Un déferlement de sentiments qui se situent à mi-distance entre chaleur tonitruante, nostalgie poignante, rires et une énergie si débridée par les voix, les danses et l’alcool qu’elle peut devenir folie des sens ou folie meurtrière. Quelque chose qui est comme le concentré de tout ce que la vie possède de brûlant : amour, ivresse, délire, grandeur, détresse… Nuits de Montmartre nous entraîne peu à peu dans cet univers.
Décors du spectacle musical.
Pascal Monge a extrait de deux romans de jeunesse de Joseph Kessel les histoires et les personnages de ce spectacle qui est à la fois un voyage dans le temps et une escale musicale dans la communauté russe de Paris des années 30.
Joseph Kessel chez lui à Paris rue Quentin Bauchart.
Kessel, aventurier, journaliste, reporter et romancierfrançais, né le à Villa Clara (Entre Ríos, Argentine) et mort le 23 juillet1979 à Avernes (Val-d’Oise), dont la famille est originaire de Lituanie (qui faisait à leur époque partie de la Russie tsariste) raconte dans « Nuits de Princes » et « Nuits de Montmartre », la vie incertaine et aventureuse de ces expatriés ayant fui la révolution d’octobre, obligés pour certains de pratiquer n’importe quels métiers pour survivre, mélange interlope d’anciens nobles affreusement riches ou ruinés, d’intellectuels, d’artistes et d’incroyables fabulateurs, une faune bigarrée qui se retrouvait en ce début de 20ième siècles dans quelques bars et cabarets de la butte où ils se ressourçaient de danses, de chants et de vodka.
Une galerie de portraits étonnants que Pascal Monge, en narrateur, fait naître dans le décor de pourpre et de velours de cette évocation de cabaret des années folles, tandis que Natacha Fialkovsky accompagnée par Pascal Storch et Olivier Cahours interprète avec un cœur et un talent énorme ces chants et ces danses qui transportent aussitôt dans la nostalgie vibrante de cette Russie mythique. (Bruno Fougniès)
Pascal Monge – comédien
Elève de Jacques Mauclair, Teddy Bilis et Yves Gasc au Centre de la rue Blanche (ENSATT), après le Cours Jean Périmony (Prix Henri Rollan), Pascal complète sa formation théâtrale par des études musicales lors de concerts avec l’Ensemble vocal et instrumental de l’Oratoire Massillon. Pascal a joué entre autres Scapin dans « les Fourberies de Scapin », Pasquin dans « le Jeu de l’Amour et du Hasard » , « Voulez-vous jouer avec Moa » , au Théâtre Montansier à Versailles, « Architruc » de Robert Pinget, au Festival du Marais la pièce de Goldoni « L’Eventail » mise en scène de Daniel Ceccaldi, au Studio des Champs-Elysées « l’Exil » de Henry de Montherlant, et la pièce de Marc-Gilbert Sauvajon, « 13 à Table » dans la mise en scène de Pierre Palmade. Il a également travaillé avec la Compagnie Antoine Bourseiller-Chantal Darget, puis au Théâtre de la Huchette, au Théâtre de la Potinière et Edouard VII, et au Théâtre Saint-Georges. Il participe à la lecture de textes sur France 2 (Le Jour du Seigneur), sur Fréquence Protestante (dernièrement quatre émissions sur Michael Lonsdale) ainsi que des textes de Martine Lecoq. Il est le narrateur de romans policiers de Tito Taupin et de « La Femme de trente ans » d’Honoré de Balzac (Editions Frémeaux) et de Nuits de Montmartre d’après Joseph Kessel. Pour le cinéma, Il a tourné avec Pierre Boutron : Le Rainbow Warrior, Robin Davis : La Pompadour, Pascal Chaumeil : L’Etat de grâce.
Pascal est cofondateur avec Maxime Mardoukhaev de l’Association Artistique Constantin Stanislavski, au sein de laquelle il propose plusieurs spectacles : le groupe « Natacha et Nuits de Princes », « l’Ensemble Kalina » ainsi que « Nuits de Montmartre » d’après les textes de Joseph Kessel
Natacha Fialkovsky – chant et balalaïka
Issue d’une famille de Russes blancs, Natacha se passionne pour la musique russe depuis sa plus tendre enfance. Après des études de balalaïka au conservatoire Rachmaninov de Paris, et une formation de chant auprès de Galina Danilina, Nadia Golovikhina, Marie France Lahore et Martina Catella, elle se produit avec les formations slaves les plus connues : Bratsch, le Cabaret Raspoutine, Ivan Rebroff, Marc de Loutchek, le Chœur tzigane Kazansky, l’Orchestre de balalaïkas Saint-Georges. En 1998, Natacha fonde simultanément « l’Ensemble Kalina » chants polyphoniques traditionnels russe à capella, ainsi que le groupe « Natacha et Nuits de Princes » tourné vers le jazz et les musiques du monde avec lesquels elle se produit régulièrement sur scène. Elle participe à la Bande originale de plusieurs films dont « Rire & Châtiment » d’Isabelle Doval avec José Garcia et « Hell » de Bruno Chiche avec Sarah Forestier http://www.nuitsdeprinces.com/
Olivier Cahours: Guitare classique
Au départ musicien de jazz, mais jouant sur une guitare classique, Olivier Cahours écrit des mélodies “sur mesure” pour Natcha & Nuit des Princes. Il parvient avec ingéniosité à mettre chaque instrument en valeur et à dégager le son du groupe. Compositeur, interprète et arrangeur, il l’est également pour ses propres formations (Solo, Duo, Trio et Sur la Route). Olivier Cahours est l’invité de nombreux festivals: Parc floral de Paris, Flâneries de Reims, Grenoble Jazz Festival, Jazz en touraine, Masters Guitare de Pau…… Il a joué avec Jean-François Jenny Clark, Eric Barret, Peter King, Bertrand Renaudin, Enrico Rava, Palle Danielson, Sharon Evans…
Pascal Storch : Guitare, chant
D’origine russe, polonaise, roumaine et française, Pascal étudie tout d’abord la guitare classique et brésilienne puis fonde le groupe brésilien Parioca. Il côtoie alors Joao Bosco, Les Etoiles, Roland Dyens et Tonino Ramos…. Suite à une rencontre fortuite avec Natacha qui l’embarque d’abord dans le Chœur Kazansky, puis dans le groupe « Natacha & Nuits de Princes », puis enfin dans le spectacle « Nuits de Montmartre », il se tourne définitivement vers les musiques de l’Est et joue également dans des formations de musiques judéo-espagnoles et Klezmer avec Yankélé, Marlène Samoun et Eve Grumer.
HISTORIQUE DE L’ASSOCIATION
L’Association Artistique Constantin Stanislavski a été créée à Paris en 1987 sous la présidence de Monsieur Antoine VITEZ.
Nous avons réalisé à Paris « Les Journées du Conservatoire d’Art Dramatique » et invité les artistes Mikhail OULIANOV, Oleg TABAKOV, Alla DEMIDOVA, à l’occasion du 50ème anniversaire de la disparition de Constantin STANISLAVSKI
Des archives furent réunies, des films documentaires de l’époque rassemblés. Ce fut la première étape de l’Association : l’inventaire du fond documentaire existant.
Sous l’impulsion de notre nouveau Président , Dimitri TOLSTOI, nous avons organisé depuis 1997 des concerts de Musique Russe-Tsigane.
Il fut un temps où Paris chantait et dansait à la mode russe ; c’étaient les années 1920-1930, les années cabarets. A Montparnasse, Pigalle, aux Champs-Elysées ou au Quartier Latin, les musiciens russes et tsiganes côtoyaient facilement le public. C’était l’époque de Joseph KESSEL, de Blaise CENDRARS, de Pierre MAC-ORLAN et Francis CARCO. Ils se retrouvaient dans ces lieux où boire, danser, rire et pleurer signifiait Aimer.
Pour que cette musique puisse de nouveau être écoutée et que pour cette ambiance magique renaisse, l’Association Artistique Constantin Stanislavski vous convie et vous offre tous les talents du Théâtre.
De et avec Olga Eliseeva, Alexandre Gurasov, Marina Makhaeva, Kasyan Ryvkin, Yulia Sergeeva, Elena Sadkova
Le spectacle La Famille Semianyki, devenu presque un classique du clown, revient à Paris pour fêter Noël, du 8 au 31 décembre à la Cigale.
A la veille des célébrations de Noël et des fêtes de fin d’année, la célèbre Famille Semianyki, clowns de talent tout droit venus de Russie, ont décidé de se retrouver en famille pour notre plus grand plaisir, et de se retrouver une nouvelle fois, où nous sommes cordialement invités. Cette fois-ci, c’est sur la scène de la Cigale que les clowns ont décidé de déposer leurs bagages.
Dans un décor à mi-chemin entre bric-à-brac de grenier et foire à la ferraille, les Semianyki racontent les déboires d’une famille totalement déjantée, qui tente de survivre dans une Russie déglinguée. Sans jamais prononcer un mot, sur un rythme effréné et avec une formidable science du burlesque, la troupe dessine un monde où l’absurde est roi, mais où la magie est toujours prête à renaître. Ils s’y font les blagues les plus cruelles, s’adorent et s’entretuent, survivent avec une insolence réjouissante et, au passage, dressent un portrait acide et sans pitié de la société. Un tourbillon règne sur le plateau dans un mélange de commedia dell’arte, de bouffonnerie slave, de mime à la française et d’art légendaire du clown populaire russe.
Issus du Teatr Licedei, une école de mime fondée à Leningrad en 1968, les Semianyki ont fait le tour de la planète avec le spectacle Semianyki (La Famille), qui brosse le portrait d’une famille haute en couleur. C’est en 2005 que la France a eu le plaisir de découvrir les artistes lors du Festival Off d’Avignon. Public et critiques tombent immédiatement sous le charme. En 2015, la Compagnie a présenté sa nouvelle création : Semianyki Express. Venez découvrir ou redécouvrir en décembre 2016 la reprise de Semianyki (La Famille) !
Le Consulat Honoraire de Russie à Lyon vous invite à participer à la célébration annuelle de l’Ancien Nouvel An Russe 2017 : venez célébrer l’Ancien Nouvel An Russe le 12 janvier 2017 (jeudi) avec Ded Maroz (le Père Noël Russe) et sa petite fille Snegourochka !
Nouvel an russe suivant l’ancien style ou calendrier Julien, il est introduit en Russie par Pierre le Grand en 1699, toujours en vigueur de nos jours par l’Église orthodoxe, avec un décalage de 12 jours calculé sur l’alignement du soleil. Le calendrier julien résulte de la réforme du calendrier romain introduite par Jules César en -46. Il est utilisé dans la la Rome Antique à partir de cette date, il reste employé jusqu’à nos jours jusqu’à son remplacement par le calendrier grégorien à la fin du XVI ° siècle. Le calendrier julien est encore utilisé par les Berbères, dans les monastères du Mont Athos et par plusieurs Églises nationales orthodoxes, notamment par les Églises orthodoxes russe et serbe.
Comme chaque année, nous vous invitons à prendre part à cet évènement
Ambiance russe typique : les danses de caractère et la musique traditionnelle
Dîner festif
Vodka traditionnelle de 40° et autres boissons à partager entre amis ou en famille à consommer avec modération !
Espace discothèque avec notre DJ Deduchka Moroz
“Snegourochka” devenue au XIX ème siècle le personnage d’un conte populaire d’Alexandre Ostrovski.
Le groupe “Dobrek Bistro” composé d’un accordéoniste polonais et d’un violoniste russe, ainsi que le quatuor vocal” Meliades” qui a pour philosophie de faire apprécier au plus grand nombre la musique vocale féminine. Ces deux ensembles nous feront découvrir les musiques du monde.
photographe âgé de 23 ans, en 2012, il est diplômé de l’Institut humanitaire moderne (Faculté – Technologies de l’information).
Depuis l’enfance, aime les sports (haltérophilie, qui a dû quitter à cause d’une blessure au dos et aller sur la barre), jouant de la guitare, il écrit des scripts et des chansons, amoureux de photos et de géologie. Il apprécie chez les personnes l’ amour pour la nature et le désir d’une vie active. Il combine le projet de “l’ Esprit d’Obninsk”, en mariant d’anciennes avec de nouveaux paysages urbains . Toute personne qui visite les pages Internet de Obninsk, est sûrement familiere avec ses images et son nom. Il est l’auteur de plus de 20 images du paysage urbain moderne, à travers les visions d’ Obninsk d’il y a 30-40 ans et elles d’aujourd’hui.
Supermarché “Central”, 1987 et 2014.
“Une fois que j’ai vu les photos de la Saint Petersbourg moderne, combinées avec des images de blocus de Leningrad, ils ont été faits avec les mêmes points de vues, – dit Yaroslav. J’ai pensé, pourquoi ne pas essayer de faire la même chose à Obninsk? “.
Usine “Signal” 1975 et 2014
Exposition organisée par l’Association “Davaï”: (CLIQUEZ)
la “Cathédrale” russe Sainte-Trinité, quai Branly à Paris, dimanche 4 décembre 2016
Sa Sainteté le patriarche de Moscou et de toute la Russie Kirill (Vladimir Mikhaïlovitch Gundyaev) est né le 20 novembre 1946 à Léningrad, il a été ordonné prêtre en 1969, nommé archevèque de Smolensk et de Kaliningrad de 1989 à 2009, il est Président du département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou. En 2006 il rencontre au Vatican Benoît XVI, au décés du patriarche Alexis II il est élu pour lui succéder Patriarche sous le nom de Kirill Ier, devenant ainsi le seizième patriarche de l’Église orthodoxe russe, dont le siège est à Moscou.En plus de sa charge patriarcale, il est coprésident de la Conférence mondiale des religions pour la paix (depuis 26) et membre de la commission russe des relations entre l’État et les Organisations religieuses.
Symbole d’un retour spectaculaire sur le devant de la scène russe et mondiale de l’orthodoxie, le patriarche de Moscou Kirill vient spécialement à Paris pour sanctifier et consacrer la cathédrale de la Sainte-Trinité et le centre culturel russe du quai Branly à Paris.
Le patriarche de Moscou Kirill a consacré dimanche, à l’occasion de sa première visite en France en qualité de patriarche, la cathédrale du nouveau Centre spirituel et culturel orthodoxe russe, inauguré en octobre quai Branly à Paris, lors d’une liturgie exceptionnelle.
Visite par le patriarche Kirill des lieux samedi en présence de monsieur Orlov ambassadeur de Russie en France et de Monseigneur Nestor.
La cathédrale coiffée des cinq dômes dorés, le plus grand représentant le Christ, les quatre autres les évangélistes, caractéristiques de l’architecture religieuse russe, la nouvelle église Sainte-Trinité fait partie du vaste ensemble comprenant le “centre spirituel et culturel orthodoxe russe” inauguré le 19 octobre.
Projet de décoration de l’altar (portes royales)
Plus de renseignements sur la cathédrale orthodoxe russe (CLIQUEZ)
Tout est prêt pour dimanche !
La chaîne française de télévision KTO a retransmis la cérémonie le dimanche 4 décembre
Sa Sainteté Cyrille, Patriarche de Moscou et de toute la Russie, a effectué les rites de sanctification et de consécration de la nouvelle cathédrale orthodoxe russe à Paris, la “cathédrale Sainte-Trinité”, en présence des autorités relieuges catholiques, protestantes …., des membres de l’ambassade, monsieur A. Orlov ambassadeur de la Fédération de Russie en France, de madame Medvedeva, épouse du premier ministre russe, de la maire de Paris, de la secrétaire permanente de l’Académie française Hélène Carrère d’Encausse, ……
De certaines personnalités des russes blancs vivants en France, citons le prince et la princesse Mourousy, le prince A. Troubetzkoïe, le comte Cheremetiev, quelques artistes comme Mireille Mathieu, Robert Hossein… .
A la fin de la liturgie, le Patriarche Cyrille remis des décorations patriarcales aux instances ayant aidé à construire la cathédrale, il offrit une icône représentant la Vierge Marie provenant du Mont Athos pour le sanctuaire. Mgr Nestor Sirotenko, évêque de Chersonèse, en charge des communautés du patriarcat de Moscou de l’Eglise orthodoxe russe en France, Suisse, Espagne et Portugal, prit la parole et a offert une icône de Sainte Geneviève, patronne de Paris pour remercier la présence de Sa Sainteté.
Discours pastoral de Sa Sainteté le patriarche Kirill.
Voir la cérémonie complète diffusée sur KTOTV dimanche 4 décembre 2016 (CLIQUEZ)
Natacha Nikouline exposera de grands tirages de ses Natures Mortes.
Natacha Nikouline
Ces délicates mises en scènes, évocatrices d’un monde en déliquescence, seront elles-mêmes placées au centre d’un jeu subtil de références et d’histoire.
L’artiste est la descendante de deux familles illustres de marchands de Moscou : les Bakhrouchines et les Tchelnokow qui comptent parmi elles nombre de mécènes et de collectionneurs d’art et même de photographes, tels que Sergueï Vassilievitch Tchelnokov (1861-1924), le frère de son arrière-grand-père Fiodor Vassilievitch Tchelnokov et de Mickaïl Vassilievitch Tchelnokov, dernier maire de Moscou avant la révolution, dont les clichés et stéréoscopes ont été exposés à Moscou et viennent de faire l’objet d’une récente exposition à la Mairie de Paris.
De plus, Natacha Nikouline a développé son inspiration artistique très jeune à travers les peintures de sa grand-mère et des amis intimes de celle-ci : Lev Tchistovsky et Irene Klestova, peintres réfractaires aux modes de leurs temps, fidèles, tout au long de leurs carrières, à un classicisme teinté de nostalgie et de décadence.
Irene Klestova
Parmi les thèmes qui influencent le travail de Natacha Nikouline, on retrouve l’éclatement familial et la recherche des origines familiales et artistiques.
Une vingtaine de photographies constitueront le corps de l’exposition « Memento Mori ».
Visites commentées samedi 3 décembre 2016, samedi 7 janvier et samedi 4 mars 2017 à 15h
VOZ’Galerie
141 rue de l’Est
92100, Boulogne Billancourt
Ouvert du mercredi au samedi de 15h à 19h30
Métro: Boulogne Jean-Jaurès
Bus: 72 (station Victor Ugo), 52 (station rue de l’Est)
Ancien danseur-étoile de l’Opéra de Paris, le français Laurent Hilaire prendra, en janvier 2017, la direction artistique de la troupe de ballet du théâtre Stanislavski et Nemirovitch-Dantchenko de Moscou. La nomination marque un changement radical à la tête de l’une des institutions les plus prestigieuses de la capitale russe.
Dès janvier 2017, l’étoile française, qui s’est engagé pour cinq ans, dirigera les 120 danseurs et danseuses de la troupe, pour au moins 125 représentations annuelles.
Un sacré défi pour ce Français de 54 ans, premier Européen à diriger une compagnie russe depuis Marius Petipa, chorégraphe français et père du ballet classique russe, mort en 1910.
Au nombre de ses atouts, principalement : un grand professionnalisme et une expérience de danseur et de professeur.
Rudolf Noureev (au centre) Laurent Hilaire à droite) et Elisabeth Maurin.
Élevé au rang d’étoile de l’Opéra de Paris par Rudolf Noureev à l’âge de 22 ans, en 1985, Laurent Hilaire a dansé tous les grands rôles de son maître, de Raymonda à Don Quichotte, en passant par Casse-noisette et La Bayadère.
Le danseur a également interprété les pièces néo-classiques de George Balanchine, Roland Petit ou Angelin. Régulièrement invité en tant que soliste, il s’est produit avec de nombreuses compagnies prestigieuses, telles le Royal Ballet de Londres ou la Scala de Milan.
Sylvie Guillem et Laurent Hilaire dans Manon.
En 2005, il est passé de l’autre côté de la barrière en devenant le maître de ballet de l’Opéra de Paris, avant de passer directeur adjoint, en 2011. Longtemps pressenti comme successeur potentiel de la directrice de la danse de l’institution parisienne, Brigitte Lefèvre, Laurent Hilaire a été écarté par Stéphane Lissner, en novembre 2014. Le nouveau directeur lui a préféré l’ancienne étoile du New York City Ballet, Benjamin Millepied. Laurent Hilaire a alors décidé de quitter l’Opéra de Paris et travaille aujourd’hui avec plusieurs ballets dans le monde.
Le théâtre académique musical de Moscou (MAMT ; Московский академический музыкальный театр) est une salle de concert, de ballet et d’opéra réputée de Moscou. Elle a été fondée en 1941 après la réunion des troupes de l’Atelier de l’Opéra de Constantin Stanislavski issu du Bolchoï et de l’Atelier musical du théâtre d’art de Moscou de Vladimir Nemirovich-Dantchenko, dont les noms sont accolés au théâtre. En 1926 les deux studios se réunissent sous le même toit, à son emplacement actuel, dans l’ancienne propriété des comptes Saltikov devenue ensuite le Club des Marchands (considérablement aménagé).
C’est ici qu’en 1934 eut lieu la première de l’opéra du jeune Chostakovitch “Lady Macbeth” du district de Mtsensk, sévèrement critiqué par la propagande soviétique. Aujourd’hui son directeur général est M. Vladimir Ourine et la direction artistique est dirigée depuis 1991 par M. Alexandre Titel (pour l’opéra) et depuis 2011 par M. Igor Zelenski (pour le ballet). Le chef d’orchestre principal est Felix Korobov.
Depuis le début de la saison 2016, Igor Zelenski, outre le ballet du Stanislavski, dirige la danse au ballet d’État de Bavière, ce qui a poussé des artistes –notamment Sergueï Polounine– à quitter le théâtre moscovite pour suivre leur maître à Munich.
Pris par ses nouvelles fonctions, Igor Zelenski s’est progressivement détaché de Moscou, au point de manquer l’ouverture de la saison du Stanislavski, en septembre dernier. Et ne laissant d’autre choix à Anton Guetman que de trouver un nouveau directeur pour son ballet, Laurent Hilaire fut choisi.