42ème Parution de la Semaine (29/01/2017).Cette semaine, la Gazeta France-Oural traduit et diffuse trois articles sur le thème de l’aide sociale à Pskov, Magnitogorsk et Yakoutsk.
la Gazeta France-Oural sera présente: venez rencontrer des membres de l’équipe du projet et découvrir la version papier de la Gazeta !
Bonne lecture !! До Скорого !
Equipe Gazeta France-Oural
Parution de la Semaine
Des compétences sociales à une organisation à but non lucratif.
La ville de Pskov a pour la première fois attribué des compétences sociales à une organisation à but non lucratif. Ce sont désormais les agents du « Relais social » qui se…
Les enfants ne devraient pas avoir à vivre dans la rue Une action préventive baptisée « les enfants des rues » a été lancée à l’initiative de la Commission chargée de la…
La Galerie de Buci a le plaisir de vous convier à la soirée d’artiste consacrée à Masha Schmidt et MarcusMcAllister.
Cette soirée sera l’occasion de vous plonger dans un monde onirique, merveilleux, en perpétuel mouvement qui vous entrainera au plus profond de l’âme humaine.
Masha Schmidt
Née à Moscou en 1968, Masha Schmidt étudie à l’école des Arts Plastiques de Moscou, puis à l’école supérieure des Beaux Arts de Paris et à la faculté d’Arts Plastiques de la Sorbonne (gravure). Elle vit et travaille à Paris.
Sa recherche picturale est consacrée depuis cinq ans à la construction d’un monde multiple basé sur sa perception de la nature, de ses phénomènes et de sa multiplicité.
“Je constate que le regard humain ne peut saisir l’univers que de manière infiniment partielle, très éclatée. Notre vision du monde n’est qu’une série de fragments, plus ou moins assimilés par notre cerveau. En tant qu’artiste, comprendre et tenter de transmettre ma propre vision de cet univers est un vrai but. Je procède dans ma peinture à la manière d’une fourmi qui escalade un tronc d’arbre : il y a des petites choses que j’arrive à embrasser de mon regard et des choses qui m’échappent fatalement, mais j’avance toujours. Je dessine obstinément les éléments de la nature qui m’entourent. Ces dessins sont des sources d’inspiration pour les séries sur toile, papier, carton, etc. La nécessité de travailler en série m’est absolue, car je cherche à représenter une étude rétrospective « d’une suite des visions d’un espace » (série « Phénomènes » ou « Giardini »). Mon travail depuis une dizaine d’années peut être perçu comme l’étude d’un paysage infini. Paysage dont les éléments se succèdent sous formes de variations picturales et graphiques. Je ressens la nécessité de travailler dans le même format (série « Phénomènes ») et de placer ensuite les toiles dans le contexte d’une exposition sous forme d’un ensemble, une sorte de « mur » de 16, 25 ou 40 petits formats. Cette manière de reconstituer le paysage me permet d’englober une multitude d’expressions indépendantes et singulières en un univers plus complexe.”
Masha Schmidt a présenté son travail dans des lieux prestigieux tels que le Musée d’art contemporain de Moscou, le Toit de la Grande Arche de la Défense, la Foire d’Art contemporain Art-Manej en Russie. Masha Schmidt a collaboré avec ART WAY en novembre 2010 à ST-ART, foire européenne d’art contemporain de Strasbourg, en présentant l’œuvre « Rêve X » sur l’espace institutionnel consacré à l’année France-Russie 2010.
Ses oeuvres sont présentes dans de nombreuses collections privées à travers le monde. Elles sont aussi présentes dans des institutions culturelles telles que la Fondation de l’Alliance Française à Paris, et l’institut Risounka à Moscou.Masha Schmidt est une artiste pluridisciplinaire qui ne se cantonne pas à une seule pratique, elle aime expérimenter tous les médiums qui s’offrent à elle : de la peinture à la gravure, en passant par la scénographie et la décoration.
Marcus McAllister
Marcus est un jeune peintre américain qui vit à Paris depuis 1996. Dans son atelier de poche rue Saint Maur il tient salon de de thé et café tous les samedi après-midi. Il travaille comme un graphiste, préparant ses toiles sous forme de croquis, agrémentés d’innombrables annotations surtout lorsqu’il voyage. L’objet de cette note est de vous faire partager son incroyable acuité de journaliste-reporter des actus et de ses lectures qui explorent aussi bien les symboles chers à A.Frutiger que ceux plus généralement maçonniques. Il y a chez Marcus Mc Allister un fil constant d’angoissantes questions et de réponses tout aussi hermétiques. (Peter Gabor)
Le courage écarte la tristesse
Enchevêtrement en profondeur de ses croquis, à l’aspect râpeux de ces aquarelles qui sont grattées pour faire apparaître ou disparaître le texte de ses annotations en dit long sur le cheminement intérieur du peintre. Écriture automatique diraient certains, autothérapie calligraphico-picturale. A aucun moment il n’oublie l’essentiel: capter l’instant, sans aucun artifice technologique, les personnages, animaux, objets et symboles qui l’environnent pour les transcender ensuite sur ses toiles.
86.30 sans nier les contradictions – 2014 – mixte sur papier – 23×15 cm
Troisième édition du Festival de Cultures Russophones
« Tour de la Russie en 20 jours »
à Nantes
25 janvier au 12 février 2017
La 3ème Édition du Festival de cultures russophones « Tour de la Russie en 20 jours »
Organisé par l’association Russies étonNantes avec le soutien de la ville de Nantes.
Ce festival est une invitation à la (re)découverte de la Russie et de ses pays-voisins à travers la photographie, la musique, le théâtre, la littérature, la poésie, la danse, la cuisine, l’art traditionnel…
Une exposition photos au coeur de l’évènement :
« Un jour, en Russie… » Cette exposition fut inspirée par une série de photos réalisée par le grand photographe Henri Cartier-Bresson en 1954 en Union Soviétique. L’exposition à Cosmopolis est un essai de créer un portrait collectif des Russes en 2017… Dima Zverev est membre de l’union des photographes d’Art de Russie et considéré comme l’un des meilleurs photographes contemporains. Rouslan Shamoukov, diplômé de la célèbre Université d’Art et de Culture « Galperin » de St Pétersbourg, coopère avec de prestigieuses maisons d’éditions russes et étrangères. Tous les deux sont lauréats de nombreux prix artistiques et journalistiques.
Les Arabesques d’Hiver, festival international chorégraphique :
« Les Arabesques » sont un ensemble de festivals chorégraphiques initiés à Lougansk par Vladimir Dolchuk, directeur du festival, dans différentes régions d’Ukraine et pays d’Europe. Pour les jeunes artistes qui y participent, ces évènements sont l’occasion de se rencontrer, de se produire ensemble, d’échanger et de faire plus ample connaissance avec les traditions de chacun. Différentes styles de danses s’y retrouvent et permettent ainsi de valoriser les caractéristiques de chacun. C’est aussi un temps fort d’échanges et de formations pour les directeurs et directrices artistiques.
Chaque année, de nombreux jeunes vivent ainsi une expérience unique à la grande joie d’un public toujours enthousiaste et reconnaissant !
Vernissage le mercredi 25 janvier 2017 de 18 à 21 heures
Grâce à I-GALLERY, Anne LEFOL et Constance DELAHAUT, mère et fille, se retrouvent devant ces cimaises à pourvoir de leur expression artistique, certes bien différentes, mais réellement nourries de l’aventure familiale que les Muses ont déposée dans leurs berceaux.
Anne Lefol
Depuis toujours Anne LEFOL se passionne pour les « ARTS ». Son environnement familial lui apporte cette diversité, et c’est ainsi qu’elle entre au Conservatoire National d’Art Dramatique de Paris à l’âge de 18 ans. Mais, comme si cela ne la comblait pas entièrement, elle décide de suivre les cours d’Histoire de l’Art de l’Ecole du Louvre. Enfin, elle entre dans l’Atelier de Antonina ALUPI qui lui enseigne les principes du dessin, de l’aquarelle et de la peinture. Elle apprend à regarder les maîtres de la peinture française et tombe sous le charme de Vuillard, Manet, Vallotton, Marquet, Helleu…….
Tiepolo père et fils en particulier, Véronèse à la Villa Barbaro, sont parmi les grandes révélations de ses voyages en Italie.
Mais sa vraie passion est la peinture russe qu’elle découvre à Moscou au Musée Pouchkine et à la Galerie Tretiakov, à Saint Petersburg à l’Ermitage et surtout au Musée Russe où elle admire notamment Serov, Repine, Vinogradov, Volochine, Kouindji.
Elle s’inspire de ces maîtres, juste pour son plaisir, car son style est simple et empreint d’une certaine naïveté, mais ses couleurs sont vives et expressives.
Elle aime La Peinture. C’est tout.
Constance DELAHAUT, Jeune architecte HMONP : “Le dessin m’accompagne depuis plusieurs années. D’abord passionnée par le corps et les couleurs, je travaillai le crayon et le pastel sec
vers l’âge de 16 ans, en m’inspirant des œuvres de peintres français, ou en interprétant des photographies personnelles. Les études d’architecture me portèrent ensuite naturellement vers la représentation de l’espace intérieur et de l’architecture, de l’existant au projet, me faisant ainsi explorer la rigueur de la perspective, en parallèle de la sensualité du corps que je continuai
de travailler au sein d’un atelier à Paris. Ce Corps, je l’appréhendai aussi à travers la danse qui ne me quitta pas depuis l’âge de 3 ans. La pureté qui émane des danseurs façonne un regard exigent, constamment à l’affût de la beauté qui se cache dans chaque chose.
Cette exposition est une opportunité pour moi de rassembler dans un même lieu ces deux thèmes, du Corps dans sa vérité, et de l’Espace dans son dénuement, qui me sont chers. Je pus connaître une fois déjà cette chance en novembre 2015 lors de l’exposition de mon projet de fin d’étude d’architecture au musée du Grand Palais dans le cadre du Salon des Artistes français, à la suite duquel je reçus avec beaucoup de joie le Prix de la Fondation Taylor 2016 qui récompensa les dessins au crayon que j’avais réalisés. Les contrastes de lumière, et la réalité des formes franches, me guident encore aujourd’hui
dans ma manière de percevoir le monde. Aujourd’hui, I-Gallery expose en même temps que le mien, le travail de Anne LEFOL, ma mère, qui m’a transmis son intérêt pour les Arts avec beaucoup d’ardeur tout au long de ma vie.”
12, rue Durantin 75018 Paris
Ouverture de la Galerie du mardi au samedi
de 16 à 19 heures et sur rendez-vous 06 76 38 05 67
Fondé en 1974 par le Prince Rainier III de Monaco, le Festival International du cirque de Monte-Carlo est aujourd’hui devenu le plus important et le plus prestigieux évènement mondial dédié au cirque. Tout comme les Oscars pour les artistes du cinéma, le Clown d’Or est la plus haute récompense du monde du cirque.
A présent présidé par S.A.S la Princesse Stéphanie de Monaco, le festival du cirque de Monaco propose chaque année une sélection des plus beaux et plus impressionnants numéros du monde : fauves, acrobates, animaux et clowns… Le meilleur du cirque pendant 10 jours !
Un Clown d’or a été décerné à la troupe de Sergueï Trouchine, maîtres incontestés du saut à la bascule.
Un Clown d’argent est revenu frères Zapachny avec leur numéro Parmi les fauves.
Les noms des vainqueurs ont été annoncés par la Princesse Stéphanie de Monaco qui préside le jury international. La cérémonie de remise des prix se tient ce mardi 24 janvier.
Clown d’argent:
– Troupe Acrobatique de Xianjiang
– Chilly & Fly
– Marek Jama
– Erwin Frankello
– Frères Zapachny
Clown de bronze:
– Troupe Gerlings
– Sons Company
– Troupe Holmikers
– Mario Berousek
– Alexandre Batuev
– Troupe Skokov
Le Festival international du Cirque de Monte-Carlo, qui se tient cette année pour la 41ème fois, est le plus grand et le plus prestigieux forum du cirque au monde qui attribue le Clown d’or, le Clown d’argent et le Clown de bronze. La Russie y était représentée par une soixantaine d’artistes.
Cette semaine, la Gazeta France-Oural ouvre une nouvelle fenêtre sur la question du travail, de l’emploi, des conditions de rémunération et de la compétitivité des entreprises russes.
4 articles ont été mis en ligne, qui interrogent la situation à Pskov, à Perm, dans l’Amour et en Bachkrie. 4 articles publiés dans la Gazeta, c’est 4 autres actualités dans 4 autres régions de Russie : un aperçu de la presse russe, écrite par et pour les russes, traduite en français.
D’autre part, à l’occasion des prochaines Journées du Livre Russe 2017 ,
plusieurs ateliers de traduction seront organisés samedi 04 février (la réservation est nécessaire) et plusieurs rencontres entre des écrivains, des traducteurs et leur public auront lieu, en lien avec le Prix Russophonie !
Rendez-vous vite sur le site officiel journeesdulivrerusse.fr pour plus d’infos !
Bonne lecture !! До Скорого ! L’Équipe Gazeta France-Oural
Parution de la Semaine
Les entreprises face au crédit cher
Les PME face au crédit cher et à l’excès de réglementation Le ministère du développement économique du territoire de Perm s’efforce de libérer les entreprises…
Salariés, si vous êtes payés en liquide ou si vous n’avez pas de contrat de travail, sachez défendre vos droits. La direction régionale des impôts a expliqué à notre journal…
Le salaire moyen dans la région d’Inchimbaev, en Bachkirie, atteint près de 25 000 roubles. Le salaire mensuel brut moyen de la région s’est établi à 24 873 roubles au…
8e Journées Européennes du Livre Russe
et des Littératures Russophones
Né en 1945 à Moscou, Nicolas Bokovétudie la philosophie, il est très vite impliqué dans la dissidence. Il participe à l’organisation du Samizdat, ce média clandestin de l’époque communiste, y publie ses propres ouvrages; certains, signés d’un pseudonyme passent à l’Ouest: La Tête de Lénine, La cité du soleil… Dénoncé, il doit choisir en 1975 entre la prison et l’exil. Il s’installe en France, voyage aux Etats-Unis et en Europe, fonde une revue littéraire «Kovtcheg» (l’Arche de Noé). En 1982 il découvre la foi chrétienne et abandonne l’écriture. Après un long «voyage d’étude» à pied et en stop, en Israël et en Grèce (Mont Athos), il regagne la France en 1988. Il vit dans la rue et dans les carrières abandonnées, y voyant une forme d’ascèse. Son récit Dans la rue, à Paris (1998) relate cette période. Il publie Déjeuner au bord de la Baltique, un adieu à son passé dissident et aux amis disparus. Son expérience de la foi est racontée dans La Conversion et La Zone de réponse. Il vit actuellement à Paris. Il écrit dans sa langue maternelle et s’aventure parfois à écrire en français (Envie de miracle, poésie). Il est traduit en anglais, allemand, italien et polonais.
Plus de 120 artistes venant de 16 pays, dont la Russie, se produiront du 19 au 29 janvier 2017 sur la célèbre piste du chapiteau de l’Espace Fontvieille.
Un jury international placé sous la présidence de SAS la Princesse Stéphanie va attribuer de nouveau les célèbres Clowns d’Or, d’Argent et de Bronze, souvent comparés aux Oscars du Cinéma.
Considéré comme le plus célèbre festival de cirque au monde, le Festival International du Cirque de Monte-Carlo place pour sa 41e édition la barre un cran toujours plus haut.
Les deux frères russes Askold et Edgar Zapashny, véritables stars dans leur pays présenteront pour la première fois en Europe leur fabuleux numéro mixte de 14 tigres et lions.
Le programme complet
TROUPE SKOKOV (Russie) – SAUTEUSES À LA BALANÇOIRE RUSSE
Cette troupe exceptionnelle est présentée par Dimitry Ivanov, nouveau directeur général du Rosgoscirk, compagnie officielle du grand cirque d’Etat de Russie qui gère plus de 40 cirques.
Alexandre Skokov a créé ce numéro exceptionnel de balançoires russes exécuté uniquement pour huit jeunes femmes, une première dans l’histoire du cirque.
Que faut-il le plus admirer dans ce numéro à la gloire de la parité? Cette superbe esthétique réalisée par ces jeunes femmes volantes vêtues de jupes blanches, projetées dans l’espace par les deux balançoires qui se font face ou les exercices périlleux de ces courageuses voltigeuses : casse-cou, planches, double salto et même un triple saut périlleux rattrapé sur un matelas!!!
Le public retient son souffle en admirant les croisements spectaculaires de deux voltigeuses projetées sous la coupole, avant de se recevoir acrobatiquement, avec une étonnante précision, sur les balançoires mouvantes.
TROUPE ACROBATIQUE DE XINJIANG (Chine) – ACROBATIES AUX LASSOS
TROUPE ACROBATIQUE DE XINJIANG (Chine) – PYRAMYDES HUMAINES
RICH MITEKU (Étiopie) – CONTORSIONNISTE
TOM ET PEPE (Allemagne) – REPRISES COMIQUES
DUO ÉMOTION (Montréal) – TRAPÈZE – DANSE
SONS COMPANY (Suède) – PLANCHE CORÉENNE
LES OLIMPOS BROTHERS – MAIN À MAIN
ALEXANDRE BATUEV (Russie) – CONTORSIONNISTE
Alexandre Grimailo, le plus célèbre metteur en scène Russe qui a imaginé l’hommage à Mozart par la troupe Sokolov, clown d’Or au 38e festival, présente l’un de ses plus brillants élèves, le contorsionniste Alexandre Batuev.
Les exercices les plus difficiles se conjuguent avec élégance, sans choquer, ce qui est le plus beau des compliments pour une attraction dans laquelle l’artiste se disloque les épaules…
ERWIN FRANKELLO (Allemagne) – ÉLÉPHANTS AFRICAINS
ERWIN FRANKELLO (Allemagne) – OTARIES
TROUPE BAYRAMUKOV (Russie) – ACROBATES SAUTEURS
Ruslan Bayramukov a créé cette troupe de sept acrobates sauteurs dont plusieurs champions de gymnastique artistique qui ont souhaité se recycler dans le cirque.
Ces artistes représentent la compagnie du cirque du Bolchoï dirigé par les frères Zapashny et ont bénéficié de la mise en scène du talentueux régisseur du cirque Evgeny Shevtsov.
Ces jeunes athlètes tournent sur un rythme endiablé une succession de sauts périlleux carpés, en planche et en vrille.
Au final, Maxim Gvozditsky réussit un impressionnant triple saut périlleux.
De superbes mannequins du ballet du cirque du Bolchoï paradent sur la piste pour encourager les sauteurs.
Un défilé de mode acrobatique à la mode moscovite!
LES FRÈRES ZAPASHNY (Russie)– TIGRES ET LIONS
Les Frères Edgard et Askold Zapashny, fils du grand dompteur Valter Zapashny, sont actuellement les plus célèbres artistes de cirque de Russie, d’authentiques vedettes très médiatisées apparaissant très souvent à la télévision.
Directeurs du grand cirque d’Etat de Moscou dénommé aussi Cirque Bolchoï construit par les Soviets et contenant 3 600 spectateurs, ils sont aussi des producteurs de spectacles qui tournent en Russie et en Asie. Ils ont reçu la plus haute distinction culturelle Russe: «Artiste du Peuple».
Edgard est le plus médiatisé des deux Frères, responsable des relations publiques qui présente lui-même, depuis quatre ans, avec une vedette féminine de la télévision, le festival Idol de Moscou qu’ils ont créé. Son frère Askold, également connu des médias, est le directeur artistique du cirque du Bolchoï et des productions familiales. Les deux frères sont aidés par leur mère Tatiana, qui veille sur eux avec affection.
Malgré leurs multiples responsabilités, les deux frères tiennent à continuer leur passion du dressage de fauves et vont se produire pour la première fois en Occident, au festival du cirque de Monte-Carlo avec leur présentation exceptionnelle de fauves, répondant ainsi à l’invitation de S.A.S. la Princesse Stéphanie. Un véritable évènement dans l’histoire du festival.
Douze fauves seront du voyage en Principauté. Trois lions : Ray, Philipp et le magnifique lion blanc John et neuf tigres Kurt, Justin, Eric, Ricky et la femelle Anita et quatre blancs Barpet, Dieter, Thomas et Jeanne.
Les Frères Zapashny ont donné des noms de chanteurs célèbres à leurs fauves, ainsi pour le tigre blanc Dieter en l’honneur de Dieter Bohlen du groupe «Modern Talking».
Les exercices présentés par les deux Frères Zapashny sont uniques, Askold se balance allongé sur son fil mou, alors que les fauves lui passent au-dessus, et il s’accroche à califourchon sur le dos d’un lion qui saute d’une roue à l’autre.
LES WOLF BROTHERS (Tchèquie) – ACROBATES COMIQUES
OTTO WESSELY (Autriche) – MAGICIEN COMIQUE
GUSTAVO SARTORI ( Espagne)– ACROBATE AÉRIEN SUR TISSUS
CHILLY AND FLY (Québécois) – ACROBATIES AÉRIENNES
DUO SKY ANGELS (Ouzbeskistan) – ACROBATES SUR SANGLES AÉRIENNES
TROUPE TRUSHIN (Russie) – SAUTEURS À LA BASCULE
Les Russes sont bien les maîtres incontestés de cette spectaculaire discipline, cette imposante troupe composée de treize artistes dont une voltigeuse, dirigée par Sergei Trushin et présentée par le grand crique d’Etat de Moscou, en est le parfait exemple.
Askold Zapashny, le brillant directeur artistique du grand cirque d’Etat de Moscou, a imaginé une mise en scène avant-gardiste: «Watch Dog» (chien de garde) avec des costumes et des maquillages surprenants.
Les prouesses se succèdent sur un rythme soutenu avec l’arrivée de la courageuse voltigeuse Victoria Dyadyun, dans un fauteuil, après avoir tourné un triple saut périlleux et André Epiklin réussit un quintuple salto arrière avec réception sur un épais matelas.
La grande spécialité de la troupe de Sergei Trushin sont les exercices périlleux réalisés sur échasses et sans longe. Ainsi, Artem Gritsaenko véritable «trompe la mort» réalise un fantastique triple saut périlleux sur une seule échasse.
Le cirque à ce niveau est bien le temple des exploits!
TROUPE HOLMIKERS (Suisse) – ACROBATES COMIQUES
TROUPE GERLINGS ( Colombie)– FUNAMBULES
TROUPE GERLINGS (Colombie) – DOUBLE ROUE DE LA MORT
DUO HAND 2 STAND (Canada) – ÉQUILIBRISTES
LA CAVALERIE DU CIRQUE CHARLES KNIE (Suisse) – PRÉSENTÉE PAR MAREK JAMA
LE GROUPE D’ANIMAUX EXOTIQUES DU CIRQUE CHARLES KNIE PRÉSENTÉ PAR MAREK JAMA (Suisse)
MARIO BEROUSEK (Tchèquie) – AÉRIEN
LE BALLET DU GRAND CIRQUE D’ÉTAT DE MOSCOU (Russie)
La renommée du grand cirque d’État de Moscou dirigée par les frères Edgard et Askold Zapashny, tient également par la qualité de son ballet.
Pour ce 41ème festival du cirque, ce ballet sera composé de dix superbes danseuses, toutes de grande taille, sous la direction du régisseur Evgeny Shevtsov.
Avec des chorégraphies originales imaginées par Olga Poltarak, ces dix danseuses portant de somptueux costumes créés par Nadezhda Russ, interviennent à plusieurs reprises entre les attractions, mais aussi, sont intégrées lors de la présentation des numéros du grand cirque d’État de Moscou.
LES ENFANTS D’IZHESVK (Russie) – TRIO ACROBATIQUE
La ville d’Izhesk, capitale de la République d’Oudmourtie dans l’Oural, possède un magnifique cirque stable dirigé par Dimitry Ivanov, nommé dernièrement directeur général du Rosgoscirk et qui nous délègue un trio acrobatique issu de leur remarquable école de cirque.
Trois adorables jeunes acrobates de six ans, Anastasiia, Daria et Kristina, revêtues de costumes chatoyants, composent un très élégant trio qui est un hommage au festival à travers la talentueuse jeunesse du cirque.
MARIO BEROUSEK (Tchéquie) – JONGLEUR
LES CLOWNS EN FOLIE (France)
Chapiteau de l’Espace Fontvieille
Calendrier
Jeudi 19 Janvier à 20h00: Spectacle de sélection1er programme
Vendredi 20 Janvier à 20h00: Spectacle de sélection2e programme
Samedi 21 Janvier de 15h00 à 16h00: OPEN DOORLes animaux au Cirque
à 20h00: Spectacle de sélection
1er programme
Dimanche 22 Janvier à 10h30: Spectacle de sélection2e programme
à 15h00 Spectacle de sélection
2e programme
Mardi 24 Janvier à 20h00: Soirée de Gala – REMISE DES PRIX
Mercredi 25 Janvier à 14h30: Show des vainqueursà 20h00 Show des vainqueurs
Jeudi 26 Janvier à 20h00: Show des vainqueurs
Vendredi 27 Janvier à 20h00 Show des vainqueurs
Samedi 28 Janvier à 14h30 Show des vainqueursà 20h00 Show des vainqueurs
Dimanche 29 Janvier à 10h30: Show des vainqueurs
à 14h30 Show des vainqueurs
à 19h00 Show des vainqueurs
*Spectacle de 2 heures
Tarifs – De 30€ à 110€ (adultes)
– 10€ pour les enfants (-12 ans) dans les gradins du 19 au 29 janvier 2017
– 1/2 tarif sur les fauteuils du 25 au 29 janvier 2017 ainsi que le 22 janvier à 10h30 et 15h
– Dimanche 22 et 29 janvier, 10 h 30 : spectacle de 2 heures – prix réduits
La billetterie en ligne est ouverte.
Téléphonez-nous pour tous renseignements : 00377 92 05 23 45. La billetterie au Chapiteau de Fontvieille est ouverte de 10h à 13h et de 14h à 20h tous les jours. A partir du 19 janvier jusqu’au 29 janvier inclus le guichet sera ouvert tous les jours de 10h à 20h30 sans interruption.
Le 16 janvier les célèbres griffons ailés située à St Petersbourg pour la première fois en 200 ans, ont quitté le Pont de la Banque pour leur restauration dans les ateliers du “patrimoine”.
En 1825, à l’entrée de l’Académie d’Etat de l’Economie et des Finances par le canal de “Catherine” a été construit un pont suspendu. Les auteurs du projet sont les ingénieurs VK Tretter et VA Hristianovich. Les quatre sculptures sont de PP Sokolov.
Le poids de chaque sculpture, au nombre de quatre, atteint 1,6 tonnes, afin de les démonter une grue est arrivée à la hauteur du 34 quai Griboïedov.
Pendant une demi-heure, les sculpture ont été démantelé en cinq parties et chargée sur un plateau pour leur transfert vers le lieu de restauration.
L’ on a enlevé les quatre paires d’ailes et les lanternes dorées, ce qui a pris deux jours de travail. Chaque ailes pèse environ 40 kg.
Dans la patte de l’un des griffons on a trouvé un “trésor“, des pièces de monnaie soviétiques, russes et étrangères , qui ont été cachées durant les décennies.
Apparemment, ils ont été jetés par des touristes à travers les fissures et les crevasses formées sur le corps d’un griffon au fil du temps.
En outre, les notes avec des souhaits et des messages secrets ont été trouvés à l’intérieur d’un des griffons. Les historiens n’excluent pas qu’une étude plus approfondie de ces «lettres du passé» peuvent donner aux chercheurs de Saint-Pétersbourg, des histoires intéressantes et seront placées dans des musées.
Les travaux de restauration de ces sculptures seront terminées pour novembre 2017, les ailes et les lumières plaqués or ont été enlevés et emmenés à l’atelier la semaine dernière.
Par la suite les griffons restaurés pourront être placés dans la cour de l’Université de l’Economie et des Finances en attendant les réparations de transitions. Cela est dû au fait que la restauration du pont de la Banque commencera en 2018 et prendra environ six mois, longueur du pont – 25,2 m, largeur – 1,9 m. Le reste des sculptures restera dans les ateliers du “patrimoine”.
Pour la restauration des griffons, il a été alloué environ 20 millions de roubles. Ils seront consacrés à l’élimination des multiples blessures qui ont été causé par le temps et les vandales.
En outre, les experts vont renforcer les ailes, les recouvrir avec de l’or et mettre un revêtement spécial anti-vandalisme.
40ème Parution de la Semaine (08/11/2017).Pour rappel, la Gazeta France-Oural s’est dotée d’une nouvelle page d’accueil , plus efficace et claire !
Pas de thème spécifique cette semaine ! Les 3 articles de cette nouvelle parution interrogent le travail de mémoire, une nouvelle méthode de consultation des doléances des administrés via le web et les statistiques du centre Levada liés aux récentes élections législatives.
Grâce aux fonctions du site: Carte Gazeta, recherche par mots-clés, archives, photos, réseaux sociaux , découvrez une autre actualité: celle de la presse russe, écrite par et pour les russes, traduite en français.
Cet événement se déroulera bentôt le 4 et 5 février 2017 à la Mairie du Vème Arrondissement de Paris – Place du Panthéon (l’entrée est libre).
Rendez-vous vite sur le site officiel journeesdulivrerusse.fr pour plus d’infos !
Bonne lecture !! До Скорого !
Equipe Gazeta France-Oural
≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈
Parution de la Semaine
La Grande Guerre Patriotique: une nouvelle religion ?
Le 6 septembre, le Parti Communiste de la Fédération de Russie a présenté à la Douma une proposition de loi. Les rédacteurs demandent que “l’outrage aux sentiments des…
Changer la ville sur Internet, par un simple clic sur le bouton « Voter » ? À Rybinsk, le projet Internet « Je décide ! » monte en puissance. Grâce à lui, les citadins ont déjà…
Des élections législatives tenues dans des conditions douteuses.
Le Centre Levada, accusé peu auparavant d’être un “agent de l’étranger”, a répliqué en publiant un sondage qui fait ressortir que 46% seulement des personnes interrogées estiment que les élections…
Suite au décés du clown Popov, il a été décidé de faire un monument à sa gloire. Voir article concernant son décés sur Artcorusse (CLIQUEZ).
Ce monument sera inauguré en avril lors des célébrations des15 ème Journée internationales du cirque.
Le travail a été confié a des sculpteurs célèbres, y compris des débutants. L’un des premiers croquis retenu est présenté par un étudiant à l’Institut d’Art de Moscou Aleksandre Markin de Sourikov agé de 23 ans.
Son projet: une face représente Oleg Popov coiffé de son chapeau à damier et un nez de clown rouge qui se tient furtivement dans les coulisses. Mais, si vous regardez l’autre face de la sculpture, vous pouvez voir à côté de lui celle qui au cours des dernières années a été proche de lui, sa femme Gabrielle qui étaient à toutes ses présentations, sous la forme d’une grande poupée de cirque tenant la main de l’ artiste.
Le projet du jeune sculpteur Alexandre Markin présentant le projet, lequel mesurera trois à quatre mêtres de hauteur.
Recto: Le clown Popov regarde par le rideau de piste .
Verso, Popov tenant la main de son épouse Gabriella.
LE RÊVE D’UN HOMME RIDICULE de Fiodor DOSTOÏEVSKI
mise en scène de Olivier YTHIER
collaboration artistique de Gilles DAVID, sociétaire de la Comédie-Française
adaptation et interprétation de Jean-Paul SERMADIRAS
traduction d’André MARKOWICZ
” Je suis un homme ridicule. Maintenant, ils disent que je suis fou. Ce serait une promotion, s’ils ne me trouvaient pas toujours aussi ridicule. Mais maintenant, je ne me fâche plus, maintenant je les aime tous, et même quand ils se moquent de moi. ”
Lassé du monde, le héros de ce conte fantastique cherche une alternative à la société corrompue qui l’entoure.
L’adaptation de la Compagnie du PasSage explore avec modernité et subtilité les frontières perméables entre le rêve et la réalité.
Scéances les lundis à 19h00 et dimanches à 15h00 du 8 janvier au 27 février 2017
(relâches exceptionnelles les 23 janvier et 20 février)
Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski né le 30 octobre 1821 à Moscou, est l’un des plus grands romanciers russes du XIXe siècle. Ses œuvres ont influencé de nombreux écrivains, philosophes et cinéastes. Parfois qualifiés de « métaphysiques », celles-ci se construisent autour de la question du libre arbitre et de l’existence de Dieu. Son premier roman, Les Pauvres gens publié en 1846, connaît un succès public certain et lui vaut le surnom de « nouveau Gogol ». Il se met à fréquenter le cercle socialiste Petrachevski, un groupe d’intellectuels progressistes, et sera arrêté et condamné à mort avec les autres membres en 1849. Graciés in extremis, leur peine est commuée en travaux forcés dans un bagne en Sibérie jusqu’en 1854. Dostoïesvki sert ensuite dans l’armée pendant six ans. En 1862, Dostoïevski traverse une période d’errance après le décès de sa femme et de son frère. Il s’endette au jeu et voyage à travers l’Europe pour échapper à ses créanciers. Il développe à ce moment-là un profond mépris pour l’Europe et la démocratie, considérant que l’égalité démocratique accentue la violence entre les êtres humains. Selon lui, en détruisant Dieu et la monarchie, l’homme a cédé la place à la violence du matérialisme, de l’égoïsme et de l’individualisme. En revanche, il admire la liberté de la presse, lui qui a tant souffert de la censure en Russie. Dostoïevski est habité par une foi ardente dans le Christ et dans le peuple russe et se veut libéral et nationaliste. En 1867, il épouse sa jeune secrétaire de vingt ans, Anna Grigorievna Snitkine, qui lui apporte la sérénité nécessaire pour publier Crime et Châtiment, L’Idiot et Les Démons. Rédigé en parallèle, son Journal d’un écrivain paraît de 1873 à 1881. En 1877 il écrit “Le rêve d’un homme ridicule” (Сон смешного человека) et en 1879, à presque soixante ans, son chef d’œuvre Les Frères Karamazov le propulse au rang des grands écrivains russes. Il devient ensuite un héros national après la publication de son livre Discours sur Pouchkine où il encense le rôle de la Russie à travers le monde. Durant toute la fin de sa vie, il s’affiche comme un fervent défenseur de l’âme et du peuple russe. Il meurt le 9 février 1881 des suites d’une hémorragie et sera inhumé lors d’obsèques nationales suivies par plus de trente mille personnes.
THÉÂTRE DE POCHE-MONTPARNASSE
75 boulevard du Montparnasse
75006 PARIS
M° Montparnasse-Bienvenüe (sortie N°5)
Information / Réservations : 01 45 44 50 21 – www.theatredepoche-montparnasse.com
Albert Serafimovitch Tcharkine, né le 16 décembre 1937 à Toula, ville de la région Belev, vient de décéder le 9 janvier 2017 à l’âge de 79 ans. En 1960, il entre à l’Institut de Leningrad de peinture, aujourd’hui Saint-Pétersbourg Institut Universitaire d’Etat de peinture, sculpture et architecture; en 1966 il est diplômé de l’Institut de Leningrad de peinture, de 1966-1969 il poursuit ses études dans les ateliers créatifs des professeurs Tomsk et Anikushin. Diplômé de l’Institut universitaire d’Etat de Leningrad de peinture, sculpture et architecture, il était recteur de l’Académie des Beaux Arts Repine de Saint Pétersbourg de 2001 à 2010, Président de l’Union des Artistes (1997), artiste du peuple de la Russie, membre à part entière de l’Académie russe des arts et professeur. Il a également étudié à l’atelier d’art de l’Académie des Arts de l’URSS. Ses principales œuvres sont le monument à Sergei Essenine dans le Jardin d’Été à Saint-Pétersbourg, le buste de Pierre Ier à la gare de Moscou de Saint-Pétersbourg.
Le monument d’Ostap Bender dans la rue italienne à Saint-Pétersbourg, il a fait un buste du comte Miloradovich (installé dans le parc près de la porte de Moscou) et de l’amiral Nevelsky (installé à Sakhaline).
Sa devise était: “Ne soyez pas paresseux!“.
Les funérailles ont eu lieu le 12 Janvier 2017 au cimetière des Nécropoles “pont Literatorskie.”
L’Adieu et le service funèbre dans l’église “pont Literatorskie” Necropolis (rue. Rastan, Maison 30, “Volkovskaya” métro).
Peintre remarquable, sculpteur et professeur. Dans son travail, Albert Serafimovitch vantait le caractère russe dans ses créations. L’histoire de la Russie, la création de portraits des grandes figures de l’histoire et de la culture russe étaient son inspiration principale. Il a vécu une vie professionnelle longue, heureuse et riche.
Artcorusse avait organisé une exposition lors du Tricentenaire de Saint Pétersbourg en 2003, présentant une vingtaine de créateurs plasticiens français, Albert Tcharkine avait parrainé cette exposition et une dizaine de peintres et sculpteurs de l’Académie des Beaux Arts russes de Saint Petersbourg, furent invités à exposer à Paris sous son patronage au Caroussel du Louvre.
Nous avons eu l’occasion de le rencontrer pour organiser ses expositions, et nous sous souvenons d’un homme simple, intelligent et efficace.
Albert Serafimovitch Tcharkine, le 21 juillet 2016 lors de l’émission dela Chaîne Russie K
Première partie musicale avec Mariam Sarkissian (mezzo), Anton Martynov (violon) et Daria Ulantseva (piano). Au programme Piotr Tchaïkovski, Mikhail Ippolitov-Ivanov.
Entracte et dégustation de spécialités russes
Seconde partie:
La Prisonnière du Caucase ou les Nouvelles Aventures de Chourik (Кавказская пленница, или Новые приключения Шурика) est un film soviètique réalisé en 1967 par Léonid Gaïdaï, durée 77 minutes. Comédie qui a pour thème le mariage par enlèvement .
Chourik, un antropologue un peu naïf, se rend dans le Caucase afin de documenter les coutumes et traditions de la région. Il tombe amoureux de Nina, qui rend visite à son oncle. Cependant, son oncle la promet en mariage sans la mettre au courant. Il organise alors son enlèvement; après un premier essai infructueux, il convainc Chourik de participer à l’enlèvement, en lui disant qu’il s’agit d’une tradition locale et en prétendant que Nina a donné son accord.
Dimanche 15 janvier à 11 h
Ciné concert Rachmanisation
Cinq pépites du cinéma d’animation russe présentées et accompagnées d’une création musicale alliant extraits d’oeuvres de Rachmaninov, compositions originales et thèmes populaires.
Un spectacle conçu et interprété en ciné-concert par le violoniste Dimitri Artemenko et le pianiste Vadim Sher.
Patineurs, loup, papillons, lapin facétieux, ficelles, bouts de tissu et ciseaux… se croisent dans ces films d’animation inspirés et inventifs imprégnés d’instants touchants d’amour maternel, d’amitié, de respect de la nature, de solidarité…
Datant des années 70-80, époque de leur enfance russe soviétique, les films sont présentés par les musiciens Vadim et Dimitri qui les émaillent de brefs récits empreints d’humour, d’ironie et de fantaisie.
Tarif adultes 10 euros – Moins de 26 ans 5 euros.
Mardi 17 janvier à 19h 30
La Khovantchina, de Moussorgski
Un film réalisé par Vera Stroeva (1959, couleur)
Avec Mark Reizen, Aleksei Krivchenia, Anton Grigoriev,
Maïa Mlissetskaia. Orchestre et choeurs du Bolchoï, dirigés
par Evgueni Svetlanov, 2h10
Cinq ans après son fameux Boris Godounov et huit ans après son Prince Igor partiel, Vera Stroeva réalisa son dernier film d’opéra et saisit « l’opéra national russe » tel que l’on ne pourra sans doute plus jamais le reproduire. La caméra individualise puis réunit les
visages d’un peuple simple, manipulé mais fort, qui passe en un instant de l’inquiétude à l’espoir. Quelques années après lamort de Staline, on sent que l’art permet tant aux solistes
qu’aux membres du choeur, d’exprimer ouvertement le désarroi ou les ambitions
que crée la fin relative d’une dictature. Svetlanov, âgé de trente ans, donne des couleurs
splendides à la partition révisée par Chostakovitch et la danse de Maïa Plissetskaïa,
jeune liane aux yeux immenses, ensorcelle le prince Ivan et les spectateurs.
Mardi 24 janvier 20h30
Anna Karénine
Ballet sur grand écran théâtre Mariinski, musique de Rodion Chtchedrine (né en 1932), direction Valery Gergeiv : Anna Karenina, ballet en deux actes d’après le roman de Léon Tolstoï. Chorégraphie : Alexei Ratmansky.
Beethoven plane sur le 19ème siècle et Scriabine sur les écoles progressistes en Russie. Cette omniprésence est due à l’obsession irrésistible créée chez Brahms, Schumann par Beethoven et Roslavets et Wychnegradsky par Scriabine. Schumann maîtrisait à l’instar de Beethoven la concision thématique et désirait sa maîtrise de la grande forme. Brahms lui avait la maîtrise de la grande forme et a su reprendre une éloquence harmonique. Ivan Wyschnegradsky s’inspira des recherches sur le chromatisme qui régnaient sur le modernisme musical dont Scriabine fut le porte-parole, et il s’aventura pour ainsi dire entre les notes. Roslavets suit une trajectoire interrompue par les circonstances politiques des années 30 en Russie mais dans sa “Légende” fait preuve d’une grande maîtrise tonale et formelle qui mêle les mélodies vénéneuses d’un Scriabine avec une éloquence décadente, un souffle brûlant…
PROGRAMME
Robert Schumann: Première sonate pour violon et piano en la mineur, Op.105 (1851).
A la suggestion de Mendelssohn afin qu’il s'”académise”, Schumann décide en 1840 de composer de la musique de forme classique – quatuors et symphonies. Puis suivront les œuvres romantiques que l’on connaît. Ce n’est que, onze ans plus tard, à la suite d’une profonde crise, qu’il se remet au modèle classique avec cette ombrageuse sonate, et ce retour sonne comme un abandon. L’ombre du classicisme et surtout de Beethoven – celui de l’Appassionata – rode dans la douceur féerique du mouvement lent, et dans l’insatiable mouvement perpétuel du dernier. Schumann lutte entre ses propres penchants pour l’évocation courte d’un texte ou d’une idée extramusicale, et le travail compositionnel, le combat musical dont la forme sonate doit être l’arène.
Nikolay Roslavets (1881-1944): Légende (1930).
Penseur et créateur, à la pointe du modernisme russe des années 1910, le style de Roslavets emprunte très tôt celui de Scriabine, avant de recevoir le sobriquet de “Schoenberg russe”, pour son travail théorique. Il a en effet créé un système harmonique mêlant les trouvailles de ses deux modèles – modèles contre son gré. Après une période créatrice où la complexité du motif n’a d’égale que la superposition rythmique, il retourne, à la suite de la révolution bolchevique, à la tonalité et à l’héritage romantique, à l’âge de 50 ans. La Légende est une de ces oeuvres, d’une grande maîtrise tonale et formelle qui mêle les mélodies vénéneuses d’un Scriabine avec une éloquence décadente, un souffle brulant.
Entracte
Ivan Wyschnegradsky (1893-1979). Chant douloureux et Étude Op.6 (1918).
Tout aussi théoricien que son ami Roslavets, tout aussi féru de Scriabine et de mysticisme, lui aussi créa son “système” musical, basé sur les capacités de l’oreille. Ivan Wyschnegradsky s’inspira des recherches sur le chromatisme qui régnaient sur le modernisme musical, et il s’aventura pour ainsi dire entre les notes. Il fut pionnier de la micro-tonalité, reprenant le flambeau du Mysterium inachevé de Scriabine. Énormément productif, chacune de ses œuvres va plus loin dans cette recherche de sonorités tangentes, d’émotions secrètes, que la musique chromatique ne savait déceler. Ce chant douloureux mérite bien son nom : la désinence, la courbe que provoque un quart ou un sixième de ton offre de nouvelles consonances à l’harmonie, et fait vibrer des cordes inouïes du corps humain… Trop rarement joué, l’on doit pourtant au compositeur russe Ivan
Wyschnegradsky des expériences musicales bouleversantes. Le Chant Douloureux et l’Etude ont suivi le tourment de la révolution de 1917, et la prise de conscience mystique dont il est le témoin et l’auteur, qui ont conduit à la composition de deux de ses oeuvres emblématiques, la Journée del’Existence et l’Evangile Rouge. De dimensions plus discrètes, les deux pièces pour violon et piano suivent chronologiquement ces dernières et marquent par la très forte influence des dernières oeuvres de Scriabine, tout en restant plus tonalement orientées. En effet, la souplesse de leur structure, et l’unicité de ton et de progression partagent une atmosphère d’extase grandissante. Chargé, riveté d’intervalles ultrachromatiques (le mot est de Wyschnegradsky), le Chant
douloureux évoque une eau stagnante, à peine éveillée par l’éclat extérieur du Soleil. Il est suivi de l’Etude, qui n’est qu’ornements et arabesques.
Johannes Brahms (1833-1897), Sonate N.3 en ré mineur pour violon et piano Op.108 (1888)
Voilà l’autre versant de l’oppression de Beethoven sur le siècle romantique. Apres Schumann le torturé, dont la folie lui donna acuité et vérité à travers la brachylogie, aux luttes avec la grandeur d’idées, lœuvre réalisant une totalité, nous avons Brahms. Vie heureuse, débordante de paroles, de naturel. Mais bien vite Brahms a goûté à l’exigence, l’ultimatum qu’est de vivre après Beethoven – il attendit 42 ans avant de sortir sa première Symphonie. Le domaine de la musique de chambre resta vierge de ses frayeurs, son ton étant fluide, poétique, presque insouciant, généreux. Cette 3e sonate ouvre le bal des dernières oeuvres : son ton est plus sombre, plus ambigu, l’émotion est intransigeante, presque étouffée, l’ire latente, la larme se mêle à la consolation. Cette oeuvre se déchaine, un Prométhée, égal aux Dieux.
Les interprètes
Léo Marillier, est invité comme soliste dès l’âge de 13 ans par le Wiener Concert-Verein, le Danish National Youth Orchestra, LOH Orchestra, le Klaipeda Chamber Orchestra, Eureka Orchestra
l’Orchestre Symphonique InterUniversitaire de Paris et remporte le Premier Prix et Prix spécial Mozart 8ème Concours Dvarionas, Prix d’Honneur Concours Bellan, Premier Prix Concours
Marschner, et lauréat le plus jeune du Concours Tchaïkovski pour jeunes musiciens, son talent est soutenu par le FIF, MMSG et depuis 2014 par la Fondation franco-américaine Florence Gould.
Il bénéficie actuellement d’une résidence à la Fondation des Etats-Unis. A son actif, de nombreux récitals à Jordan Hall, Lincoln Center, l’Oratoire du Louvre, Gyeonggi Arts Center, Utopia Hall,
Centre National des Arts d’Ottawa, l’Hôtel de Soubise…Soliste invité de plusieurs festivals tels le 61ème Festival de Menton, il a intégré à 15 ans le CNSMDP d’où il est sorti en 2013 premier
nommé de sa promotion. Se perfectionnant dans le très sélectif studio de Miriam Fried, il obtient son Master au New England Conservatory avec les meilleures récompenses. Il reçoit régulièrement des conseils de Alexis Galpérine et Stephane Tran Ngoc. Son premier disque « Fantaisies d’Opéra » paru en 2014 rassemble certaines de ses transcriptions éditées chez Delatour, et jouées au Club de Harvard en 2015. En 2016, sa première composition “Résurgences” a été créée à la Maison de la
Radio. Léo joue actuellement un violon Nicolas Lupot (1811) prêté par un mécène anonyme et un archet prêté par l’Atelier Sandrine Raffin.
≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈
Au croisement des écoles françaises et slaves, Antoine de Grolée remporte en 2007 le 5ème Prix du concours Long-Thibaud. Anne Queffélec décrit ainsi son jeu : “Authenticité, présence, passion”. Lauréat de la Fondation Banque Populaire, de la fondation Charles Oulmont et du prix international ProMusicis, il est également 1er Prix du concours Teresa Llacuna en 2005.
Soliste invité dans de grands festivals tels que la Roque d’Anthéron, Menton ou Classique au Vert, il joue en concerto avec l’Orchestre Philharmonique de Sofia, l’Orchestre de chambre de Moldavie, l’Orchestre de l’Opéra de Varsovie… Chambriste passionné, il est membre fondateur de l’Ensemble
Gustave et forme un duo avec la violoniste Hildegarde Fesneau. Diffusé sur Medici.tv et sur France Musique, il est désigné, lors de l’émission «Dans la cour des grands » de Gaëlle Le Gallic, « coup
de coeur des auditeurs ». Après leur rencontre au Festival des Arcs en 2013, Antoine et Léo partagent régulièrement la scène notamment lors du concert commémoratif “1945-2015 : Fin de la
barbarie” qu’ils donnent aux Après-Midi de Saint-Loup et à l’Amphithéâtre Richelieu de la Sorbonne. On les a récemment entendus également lors du récital “Les deux Ecoles de Vienne”
au Château de la Petite Malmaison.
Les compositeurs
Nikolaï Andreïevitch Roslavets (Никола́й Андре́евич Ро́славец) né le 4 janvier 1881 à Sourgi dans l’actuelle oblast de Briansk, il est mort le 23 août 1944 à Moscou, est un compositeur moderniste soviètique . Dans les années 1910, ses compositions sont publiées dans des journaux futuristes russes. Après la Révolution de 1917, il est considéré comme un des artistes les plus influents. Il devient professeur de violon et de composition à Kharkov et à Moscou. Il crée un nouveau système d’organisation tonale, et s’intéresse particulièrement aux travaux d’ Arnold Schönberg. Son opposition aux “Musiciens prolétariens” soviétiques lui vaut d’être accusé d’être un contre-révolutionnaire et un trotskyste. Sa musique fut officiellement condamnée en 1930. On peut compter parmi ses œuvres cinq Poèmes symphoniques (dont trois sont perdus), deux concertos pour violon, cinq quatuor à cordes, deux sonates pour alto, deux sonates pour violoncelle, six sonates pour violon et cinq trios avec piano
Roslavets entre au conservatoire de Moscou en 1902 à l’âge de vingt et un ans pour en ressortir dix ans plus tard. Entre-temps, on lui décerne une médaille d’argent pour sa cantate « Ciel et Terre », une œuvre composée sur un texte de Lord Byron . Les pièces datées de cette époque présentent – tant dans leur orchestration que dans leur structure monothématique – des résonances scriabiniennes. À sa sortie du conservatoire, il déclarera que l’enseignement qui y est prodigué lui parait inapte à exprimer « un Moi intérieur rêvant d’univers sonores nouveaux, non encore entendus ». En vérité, Roslavets pense avoir trouvé une succession au système tonal. Il souhaite mettre au point un procédé, proche des théories que Schönberg formulera ultérieurement, qui serait « appelé à remplacer le système classique » ainsi que destiné à « poser un fondement solide pour les procédés ‘intuitifs’ de composition ». Il poursuit alors plusieurs années durant des efforts visant à élaborer un système à la fois suffisamment cohérent et praticable. L’influence des accords synthétiques de Scriabine y est alors encore notable, comme en témoigne son troisième quatuor à cordre. C’est également l’époque ou lors d’une visite de Schönberg, Roslavets entendra son second quatuor à cordes; cette œuvre ne lui laissera qu’une « impression abracadabrante » confie-t-il. C’est donc de manière parfaitement autonome qu’il élabore son propre système, ce qui ne l’empêchera pas d’être souvent, à tort, qualifié de « Schoenberg russe ». À la fin des années vingt, Roslavets, est dénoncé comme saboteur et ennemi du peuple et doit s’exiler à Tachkent, où les autorités locales l’obligent à écrire un ballet vantant la culture du coton. En 1939, il souffre d’une première paralysie, due à un accident cardiaque. À sa mort en 1944, toutes les archives le concernant sont saisies par les autorités. Elles resteront inaccessibles jusqu’en 1988. De nombreuses œuvres musicales sont ainsi définitivement perdues, dont plusieurs œuvres majeures, dont en particulier : un poème symphonique composé sur un texte de Baudelaire, La Fin du monde (1919), une Symphonie de chambre (1934) et plusieurs partitions de musique de chambre. La plupart des œuvres qui nous sont parvenues furent éditées par les éditions Schott avec l’aide de la musicologue Marina Lobanova. Le violoncelliste russe Alexandre Ivashkine enregistrera l’intégrale des sonates pour violoncelle et piano.
≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈
Ivan Wyschnegradsky, peint par Hélène Bénois, sa femme, en 1923.
Ivan Wyschnegradsky (Иван Александрович Вышнеградский), né à Saint-Pétersbourg le 4 mai 1893. À dix-sept ans, il étudie l’harmonie, la composition et l’orchestration avec Nicolas Sokolov, professeur au conservatoire, lui-même élève de Rimsky-Korsakoff. Cependant celui qui a marqué son œuvre, celui qu’il considère comme son maître spirituel, est Alexandre Scriabine. Sa jeunesse est immergée dans la chaleureuse atmosphère de Saint-Pétersbourg, où règne le symbolisme du tournant du siècle, enflammé par Nietzsche et Wagner, la découverte des hymnes védantiques, la théosophie et les spéculations sur la quatrième dimension. Un monde qui reste ouvert à tous les courants d’avant-garde, futuristes ou constructivistes. En février 1917 il s’enthousiasme, comme toute la jeunesse, pour la révolution. Il en restera une suite de chants révolutionnaires, L’Évangile rouge, pour baryton et piano. Ila vécu à Paris de 1920 jusqu’à sa mort en 1979. Admiré par de nombreux compositeurs, parmi lesquels on peut citer Olivier Messiaen, Henri Dutilleux, Bruce Mather, Alain Bancquart et Claude Ballif, Ivan Wyschnegradsky est reconnu par le monde musical comme un des pionniers de la musique du XXème siècle.
Après ses études au Premier lycée classique de Saint Pétersbourg et son baccalauréat, Wyschnegradsky entre à la Faculté de mathématiques de l’université de Saint Pétersbourg . Il suit les cours d’harmonie, de composition et d’orchestration (1911–1915) auprès de Nikolaï Sokolov, professeur auConservatoire de Saint Pétersbourg . À partir de 1912, il entre à la faculté de droit. En 1916, il compose son œuvre majeure : la Journée de Brahma, qui deviendra la Journée de l’Existence, pour récitant, grand orchestre et chœur mixte ad libitum. En 1917, à la veille de la révolution, il termine ses études de droit. En novembre, son père est arrêté. Ivan adhère à l’idéal de la révolution russe et compose l’Évangile rouge, opus 8. En 1919, il élabore son premier projet de notation des douzièmes de ton. L’année suivante, il émigre à Paris, se marie avec la fille de l’architecte, décorateur Alexandre Benois en 1923. La maison Pleyel lui fabrique un piano à transmission pneumatique qui ne le satisfait pas entièrement (1921). Il souhaite faire construire un vrai piano à quarts de ton et pense qu’il ne peut le faire qu’en Allemagne. Il commande un piano à quarts de ton chez Foerster (1927).
Piano en quarts de ton d’Ivan Wyschnegradsky réalisé par A. Förster (actuellement au Musée instrumental de Bâle, Suisse)
Le quatuor Vandelle crée le Prélude et fugue, opus 15. En 1929, le piano Foerster arrive à ParisIl publie le Manuel d’harmonie à quarts de ton (1932) et compose les Vingt-quatre préludes dans tous les tons de l’échelle chromatique diatonique à treize sons, pour deux pianos à quarts de ton (1934). Le 25 janvier 1937, à un concert entièrement consacré à sa musique, il rencontre Olivier Messian, puis plus tard Henri Dutilleux et Claude Ballif. Il enregistre le mouvement lent de la symphonie Ainsi parlait Zarathoustra pour quatre pianos à quarts de ton. En 1942, il est arrêté par les Allemands et transféré à Compiègne où il reste deux mois. Sa femme, de nationalité américaine, est arrêtée et transférée à Vittel. Le 11 novembre 1945, Gisèle Peyron et Mady Sauvageot, sopranos, Lili Fabrègue (alto), Yvette Grimaud, Yvonne Loriod, Pierre Boulez et Serge Nigg, pianos donnent un concert d’œuvres de Wyschnegradsky. Atteint de tuberculose, il séjourne au sanatorium de St Martin-du-Tertre. André Souris donne en première belge, la symphonie Ainsi parlait Zarathoustra pour quatre pianos en quart de ton, (Bruxelles, 14 février 1947), enregistré au disque dès 1938 parMonique Haas. Pierre Boullez, Yvette Grimaud, Claude Helffer et Ina Marika donnent en création le Deuxième fragment symphonique, opus 24 (Paris, 28 novembre 1951).La Revue musicale publie un numéro spécial sur Ivan Wyschnegradsky et Nicolas Oboukhov. En 1977, Martine Joste organise un grand concert à Radio-France. Au Canada, Bruce Mather fait de même. En 1978, Alexandre Myrat, à la tête de l’Orchestre Philarmonique de Radio-France, crée la Journée de l’Existence. Il est invité par le DAAD comme compositeur en résidence à Berlin.
Il ne peut s’y rendre pour des raisons de santé. Radio-France lui commande un trio à cordes. Il meurt le 29 septembre 1979, à l’âge de 86 ans. Plus de renseignements sur lui:(CLIQUEZ)
Auditorium Bernanos (entre magasin Printemps et gare St Lazare)
Leon Bakst (né en 1866 à Grodno – actuelle Biélorussie – et mort à Paris en 1924) est principalement,connu et célébré pour les décors et les costumes chamarrés qu’il conçut pour la compagnie des Ballets Russes à Paris, Londres et Monte-Carlo entre 1909 et 1921. Ses réalisations éblouissantes ont participé au triomphe mondial de spectacles emblématiques tels que Shéhérazade, Le Spectre de la rose, Narcisse, L’Après-midi d’un faune, Daphnis et Chloé, Le Dieu bleu, ou encore La Belle au bois dormant. Puisant son inspiration dans les cultures antiques de la Grèce, de la Perse et du Siam autant que dans l’art populaire russe, Léon Bakst a opéré une synthèse entre l’art de l’Orient et le Modern Style.
Salle 1 – Shéhérazade
Salle 2 – Le Spectre de la rose et l’Après-midi d’un faune
Salle 3 – Le Dieu bleu
Salle 4 – Dessins
Un ensemble extraordinaire de près de quarante maquettes de costumes conçues par Leon Bakst pour de nombreux ballets et opéras est ici réuni dans un accrochage jouant des relations et tensions entre formes et couleurs, mais aussi entre personnages.
Salle 4 – Narcisse
Salle 5 – Daphnis et Chloé
Salle 6 – Ivan le terrible
Salle 8 – Yves Saint Laurent
La Bibliothèque Serge Lifar
VILLA SAUBER
17 AVENUE PRINCESSE GRACE
+377 98.98.91.26
HORAIRES D’OUVERTURE
Tous les jours :
De 11h à 19h jusqu’au 30 septembre
De 10h à 18h du 1er octobre au 17 janvier
Fermeture les 19 novembre, 25 décembre et 1er janvier
TARIFS NMNM Entrée: 6€
Gratuit pour les moins de 26 ans, groupes scolaires et groupes d’enfants, Monégasques, membres de l’Association des Amis du NMNM, membres ICOM et CIMAM, demandeurs d’emploi sur justificatif, personnes nen situation de handicap
Billet couplé NMNM /Jardin Exotique /Musée Anthropologique de Monaco : 10€
Entrée gratuite tous les dimanches
ACCES PAR BUS
Lignes 5 et 6 arrêt Grimaldi Forum -Villa Sauber
Lignes 1 et 4 arrêt Place des Moulins accès par ascenseurs publics
ACCES EN VOITURE
Parking des Moulins, Place des Moulins, accès par ascenseurs publics
Parking Grimaldi Forum, avenue Princesse Grace
Olga Anatolievna Medvedkova (Ольга Анатольевна Медведкова) née à Moscou, elle est historienne de l’art et écrivain de langue française, directrice de recherche au CNRS (centre Jean Pépin).
France-Russie: un langage commun, celui du coeur et de l’art.
Depuis sa création en 2012, l’association “Pour Kungur” s’est fixé comme objectif
de favoriser le lien entre les familles adoptives et les maisons d’enfants de la région de Perm, pendant leur parcours d’adoption, et après. Plus largement, elle crée des liens entre la France et la Russie.
““Pour Kungur” crée, entre autre, des projets associant aide matérielle aux maisons d’enfants, échanges culturels, échanges de nouvelles.
Grâce à ces échanges, les dames qui prennent soin des enfants, ainsi que les acteurs de l’adoption
internationales, sont rassurés de savoir que les enfants adoptés sont heureux, choyés. D’autre part, il est important pour les enfants adoptés de savoir qu’ils ont été aimés en Russie, et de pouvoir ainsi grandir en se réconciliant avec leur histoire. Le dernier projet en date de l’association fût un festival appelé “Amitié, les enfants du monde”, réalisé en juillet 2016 dans la région de Perm.
Hélène Texier (présidente de l’association Pour Kungur) sur la photo en noir : “En collaboration avec les comédiens de la Maison de l’acteur de Perm, la compagnie francophone “Vis-à-Vis” et le projet de solidarité local “Ambulance Théâtre”, nous avons organisé des spectacles et des ateliers d’animation pour les enfants des orphelinats ( dans le public, il y avait également des enfants hébergés dans des structures pour handicapés et des familles d’accueil).
Dans chaque ville où le festival a été programmé (Perm, Tchaikovski, Kudimkar, Solikamsk, Kungur) , ont été mis à notre disposition soit un théâtre, soit un centre touristique , une école, ou encore un centre culturel pour nous accueillir . L’enthousiasme fût général. Pour cet évènement , nous avons apporté, des dessins et des photos-montages faits par nos enfants, vivant maintenant à travers le monde. L’objectif était que chacun puisse présenter, fièrement, son pays. Le personnel des maisons d’enfants a pu découvrir, d’une nouvelle manière, où vivent leurs anciens protégés, et les enfants russes ont ouvert un oeil sur le monde.
De leur côté, les enfants des orphelinats avaient également préparé des dessins pour partager avec nous l’amour qu’ils ont pour leur pays.
Nous avons donc installé cette exposition dans chaque endroit où nous avons joué les spectacles. Tout le monde a été très intéressé, nous avons eu beaucoup de questions.
Et tous étaient très fiers qu’autant de gens, d’autant de pays différents, s’intéressent à eux. Chaque fois, l’émotion était palpable. Une copie de l’exposition a été offerte à chaque orphelinat que l’association soutient.”
Ces expositions sont maintenant en France et seront exposées à l’ambassade de Russie à Paris, les 21 et 22 janvier, à l’occasion de la fête de Noël organisée par l’ambassade, le consulat et l’APAER pour les enfants adoptés en Russie. Elle sera également installée le 25 janvier à l’UNESCO pour le goûter de “Bonne année” organisé pour les enfants du jardin club de l’Unesco. “Ces enfants, ayant également une “double culture”, ont tenu à participer à l’exposition”.
Enfin, vous pourrez voir cette exposition dans le cadre des “Journées du Livre russe
– Prix de la russophonie”, organisé par l’Association “France-Oural” à la mairie du 5ème arrondissement de Paris. Le dimanche 5 février, une conférence sera proposée par Hélène Texier (“Pour Kungur”)
Svetlana Barsukova (Maison des enfants de Kungur) et Inna Orlova (Maison des enfants de Tchaikovski) sur le thème de “Les enfants de Russie : une grande famille dans le Monde”.
Une vingtaine de pays sont représentés dans ces expositions: les pays où vivent nos enfants nés en Russie (France, Italie, Espagne, Irlande, Angleterre, Suisse, USA, Argentine, Quebec, Russie) et les pays où sont nés les enfants du jardin-club de l’Unesco, vivant maintenant en France. Nous avons des langages différents, des cultures, des histoires différentes… Mais un langage commun: celui du coeur et de l’art.
Le festival et les expositions sont parrainés par le grand artiste Mihail Chemiakine. Peintre, sculpteur, cet homme est une vraie étoile en Russie.
Mihail Chemiakine, pourquoi avez-vous accepté d’être le parrain de ce festival “Amitié-Les Enfants du Monde”?
– “C’est un très bon festival et l’objectif que l’association s’est fixé est d’aider les enfants.
La famille Texier a adopté ses enfants en Russie, c’est merveilleux, j ‘ai énormément de sympathie pour eux.
Ils ont des actions très nobles, très importantes et chrétiennes. A Moscou j’ai réalisé un monument en dix-sept figures, qui est dédié à la tragédie des enfants – il est nommé «les Enfants – victimes des vices des adultes». Ce monument était également à l’initiative du Maire de Moscou de l’époque, Youri Loujkov (
en 2001 ndlr). J’ai créé ce monument avec beaucoup de ferveur car il représente malheureusement la réalité des choses – Une terrible situation pour certains enfants dans le monde entier. C’est pourquoi je soutiens cette famille française, la famille Texier, et également ce festival. Je pense qu’il faudrait l’organiser chaque année. C’est un projet très important, au nom des enfants pauvres et malheureux, que nous oublions bien souvent. Aujourd’hui, la situation des enfants ne s’améliore pas, elle s’aggrave même dans bien des endroits du monde . Regardez ce qui se passe avec les enfants syriens, russes. Si Félix Dzerjinsky était toujours en vie, il est peu probable que nous aurions autant d’enfants dans la rue comme aujourd’hui. Dans les locaux de ma fondation il y a le portrait de Félix Dzerjinsky, qui s’occupait des sans abris.Nos âmes et nos cœurs ont durci, c’est pourquoi aujourd’hui il faut sonner l’alarme Ces français ont adopté des enfants en Russie , et maintenant, ils essayent de faire quelque chose, d’attirer l’attention sur cette cause, leurs actions sont très honorables, je les ai toujours soutenus et je vais continuer à les soutenir”.
Mihail Chemiakine.
ARTCORUSSE accorde son soutien à l’association.
Retrouvez toutes les infos à propos de l’association “Pour Kungur”
Envie de fêter le Nouvel An Russe 2017 en musique ?
Le Bateau Daphné propose de célébrer le Nouvel An Russe 2017, grâce à des chants et musiques folkloriques et traditionnels russes interprétés par Les Cosaques à 19h
Chants et musiques folkloriques et traditionnels russes. Les chants cosaques vont de pair avec les chants tziganes, les deux étant liés par leur amour vers la liberté, les chevaux et leur mode de vie nomade.
Une infinie richesse de mélodies reconnaissables entre mille autres, dès les premières notes de balalaïka et d’accordéon diatonique, est représentée par la magie des voix russes exceptionnelles, toujours émouvantes et rythmées, doublées d’un sens certain du spectacle.
Cependant, ce groupe n’est pas purement folklorique, il marie parfaitement dans son œuvre les notes de la tradition ancienne et les tendances musicales contemporaines.
Le groupe LES COSAQUES avait déjà impressionné son public lors du Festival du cinéma russe à Honfleur, de la Foire Internationale à Strasbourg…
Le directeur artistique du groupe, Mikhaïl Syrokvachine, est né en Russie. Il possède une voix large et puissante qui rend aussi bien le volume et la profondeur des classiques russes que la douceur des mélodies populaires. Diplômé de l’Ecole Supérieure d’Art Théâtral à Moscou (GITIS), il est soliste de nombreux spectacles musicaux sous la direction de M. OCHEROVSKI (Théâtre Comédie Musicale, Odessa), M. ANSIMOV (Théâtre du Bolchoï). Il a également été soliste du chœur de l’Armée Rouge à Kiev (Ukraine) et de l’ensemble « Les Cosaques de Russie » à Paris.
Le concert suivi d’un cocktail « russe » : zakouzkis & vodka !
Depuis 1985, le bateau Daphné, péniche traditionnelle aménagée avec sobriété et élégance, accueille tout événement relationnel profitant de l’atmosphère privilégiée de la Seine à Paris, à l’ombre de la cathédrale Notre-Dame.
Bateau Daphné
face au 11 Quai Montebello 75005 Paris Métro : Saint-Michel, Maubert-mutualité
Tarif : 25 € par personne le concert-cocktail Réservations au 01 30 36 18 88 ou info@bateaudaphne.com
A l’occasion du nouvel an russe Vladimir Fedorovski raconte …. Accompagné par les virtuoses de la musique traditionnelle russe du trio Kabak. Mystères, amours et évasion …
La soirée qui fait rêver !
Vladimir Fédorovski
Le Dictionnaire amoureux de Saint-Pétersbourg est un livre d’évasion :
les grand tsars , les artistes et les égéries passionnées nous y accompagnent pour permettre à tous de déchiffrer les mystères de cette ville insolite qui ne ressemble à aucune autre cité du monde. Cet ouvrage évoque non seulement son architecture ou encore son histoire unique mais surtout l’âme russe avec ses contrastes, ses élans et ses tragédies sans nom.
Le Dictionnaire amoureux de Saint-Pétersbourg est aussi un livre de révélations apportant (à partir d’archives et de témoignages inédits )de nouveaux éléments à l’histoire secrète des révolutions russes de février et d’octobre 1917 ou encore à la chronique confidentielle de l’assassinat de Raspoutine en décembre 1916.
Lancé juste la veille du centenaires de ces événements il ne manquera pas de provoquer un véritable débat d’idées et sera très médiatisé.
C’est enfin un livre d’actualité car l’introduction sur Poutine est rédigée à partir d’une enquête explosive sur les faces cachées de l’actuel président russe qui a passé une grande partie de sa vie à Saint-Pétersbourg.
Vladimir Fedorovski est actuellement l’écrivain d’origine russe le plus édité en France. Durant les grands bouleversements à l’Est il fût diplomate, promoteur de la Perestroïka et témoin privilégié de cette époque charnière . Ses livres rédigés en français traduits dans 28 pays sont devenus des bestsellers internationaux. Le Dictionnaire amoureux de Saint-Pétersbourg est son 37e livre.
Trio Kabak
Les premiers pas du groupe se sont faits à partir du répertoire russe et tzigane traditionnel, mais un désir de changer et de bouleverser les chansons perce à travers une interprétation très personnelle qui va les mener à la création. Sous l’impulsion de Sacha, créateur de Ruski Kabak et de sa femme Agnès, se sont rapidement montés des spectacles vibrants et originaux dans lesquels des danseurs peuvent venir se mêler aux mélodies et aux chants.
SALLE GAVEAU
45-47 rue La Boétie
75008 PARIS
01.49.53.05.07
Métro: Miromesnil (Lignes 9 et 13)
Bus: (N° 52, 83, 93, N02) – Arrêt La Boétie-Percier
Catalogue raisonné de la bibliothèque de Pierre le Grand : 287 volumes. Notices traduites en français accompagnées d’un index des noms propres, gravures, reliures, annotations marginales. Textes de : Irina Beliaeva (BAN), Wladimir Berelowitch (EHESS), Pascal Dubourg Glatigny (CNRS), Irina Khmelevskikh (BAN), Irina Lebedeva (BAN), Valeri Leonov (BAN), Philippe Malgouyres (musée du Louvre), Olga Medvedkova (CNRS), Emilie d’Orgeix (université de Bordeaux III), Ernest A. Zitser (Duke University).
Plus de renseignements voir sur ARTCORUSSE (CLIQUEZ)
Editeur : Alain Baudry & Cie
Ouvrage disponible auprès d’ARCADIA :
9, Rue du Champ de l’Alouette 75013 Paris – 01 40 09 79 79
Illustrations couleurs, index, relié, dos cousu, 850 pages
Taille : 240 x 320 mm Prix: 280 €
Le chien pie qui court au bord de la mer
d’après Tchinguiz Aitmatov
Mise en scène : Vadim Khomudaev
Les héros sont des Nivkhis, issus d’une petite population du nord. Un petit garçon de 10 ans, accompagné de son grand-père, son père et son oncle, part pour la première fois à la chasse aux phoques. Mais un malheur s’abat sur les chasseurs : le brouillard s’est levé sur la mer et ils se perdent. Quand les réserves de nourriture
arrivent à leur fin, les hommes décident de se sacrifier pour sauver le garçon et
par suite leur peuple.
Entrée libre
Représentations:
Lundi 16 janvier à 14h,
Amphithéâtre Gérard Philippe, Lycée Cézanne, 19 Avenue Jean et Marcel Fontenaille, 13181 Aix-en-Provence
Jeudi 19 janvier à 18h,
Théâtre de l’Espace Jeunesse, 37 boulevard Aristide Birand, Aix-en-Provence
“La Normandie: mon atelier de peinture en plein air”
14 décembre 2016 au 8 janvier 2017
Né en 1967 à Saint-Pétersbourg, elle est diplômée en peinture en 1991 à l’Académie des Beaux-Arts de la ville. En 1992, elle s’installe à Paris et continue ses études, obtenant un master Il sur la philosophie de l’Art, à la Sorbonne ; puis elle perfectionne sa formation post-diplôme à l’Ecole du Louvre avec une bourse du gouvernement français.
Présence de l’artiste le 6 janvier à partir de 18h, pour partager la galette des rois, le Noël russe et la clôture de son exposition
IG gallery
12, rue Durantin 75018 Paris
Métro: Abbesses, ligne 12/bus 95 et 80
Ouverture de la galerie du mardi au samedi de 16 à 19 heures
Le Prince Dimitri Romanovitch Romanov (Дмитрий Романович Романов , 17 mai 1926 – 1 janvier 2017) était banquier, philanthrope, écrivain et le chef de la Maison des Romanov. Fils du grand-duc Roman Petrovitch de Russie et de la princesse Prascovia Dimitrievna Cheremetievna. Le prince Dimitri Romanovitch et son frère Nicolas Romanovitch baignèrent dans une atmosphère russe. Après leur fuite de Russie, les grands-parents et les parents du prince Dimitri Romanovitch de s’installèrent au Cap d’Antibes à la villa Thénar.
Le prince naquit à Antibes le 17 mai 1926, il reçut une éducation privée par le père Zossima, ce moine lui enseigna l’ancien programme scolaire russe. Malgré l’exil, le grand-duc Roman Petrovitch de Russie et son épouse élevèrent leurs deux fils dans l’esprit russe, dans leur vie de chaque jour avec le calendrier julien, les fêtes religieuses de l’Église russe orthodoxe furent respectés.
Le Grand-Duc Roman Petrovitch, La Grande Duchesse avec leurs enfants Dimitri et Nicolas.
Le prince Dimitri passe les dix premières années de sa vie en France au Cap d’Antibes où il est né. En 1936, il s’installe avec sa famille en Italie à Rome. Peu de temps avant la libération de Rome par les Alliés, les Allemands décrètent l’arrestation de tous les proches du roi d’Italie, le prince Dmitri et sa famille se réfugient dans la clandestinité. Après le référendum du 2 juin 1946 et l’instauration de la République italienne, la famille du prince Dmitri s’établit en Egypte. Il est employé à l’usine automobile Ford Compagny à Alexandrie comme mécanicien. Après le renversement du roi Farouk, le 26 juillet 1952, avec le début des persécutions contre les Européens en Égypte, il revient en Italie, où il travaille comme secrétaire général d’une compagnie maritime.
Le 21 janvier 1959 il épouse à Copenhague Johanna von Kauffman née en 1936 qui décède en 1989. En 1960, Dimitri Romanovitch est employé dans plusieurs banques dont la Danske Bank, où il occupe une fonction de cadre jusqu’à sa retraite en 1993.
Il résidait toujours dans ce pays avec sa seconde épouse, la comtesse Dorrit Reventlow, née en 1942, qu’il épousa le 28 juillet 1993 à Kostroma (Russie). Cette union fut la première célébrée en Russie d’un prétendant au trône, depuis la chute de la monarchie en 1917.
Kostroma est la ville où fut couronné Michel Ier de Russie, premier tsar de la famille Romanov.Le prince Dimitri était membre de l’Association de la famille Romanov depuis sa création en 1979. À la mort de son frère aîné Nicolas le 15 septembre 2014 en Italie ( Voir article sur ARTCORUSSE), il est reconnu par ses partisans comme le nouveau chef de la Maison impériale de Russie. Tout comme son frère avant lui, il ne reconnaît pas la grande-duchesse Maria Vladimirovna de Russie comme chef de la famille.
Dimitri Romanovitch fut désigné pour représenter la famille impériale lors du transfert des restes du dernier tsar de Russie, de sa famille, du médecin et des trois serviteurs. En 2006, Dimitri Romanovitch prit des dispositions concernant le transfert en Russie des restes de Dagmar du Danemark (Maria Feodorovna). Le 28 septembre 2006 la dépouille de l’impératrice fut inhumée dans la cathédrale Saint-Pierre et Paul à Saint Pétersbourg, cent quarante ans après son arrivée en Russie, soixante dix-huit ans après sa mort, elle repose désormais aux côtés de son époux le tsar Alexandre III .
Nous nous souviendrons d’un homme simple, cherchant à aider son prochain. Impliqué dans un certain nombre d’associations caritatives, il avait été nommé en 1993, président de la fondation Fonds de bienfaisance des Romanov, qui vient en aide aux enfants russes. En 2006, le prince crée le Fond de charité prince Dimitri Romanov, dont il était également président.
Nicolas Nicolaïevitch Tikhobrazoff, président fondateur d’Artcorusse présente ses condoléances les plus sincères à la Princesse Dorrit Romanov et à sa famille .