Archive pour novembre 2021

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Exposition

Liée à l’Odysée

Jacques Cousteau sur le lac Baïkal.

De Mercredi 1er au vendredi 31 décembre 2012

Exposition d’objets et documents liés à l’expédition du Capitaine  Jean Couteau sur le lac Baïkal.
L’année 2021 est marquée par le 25ème anniversaire du plus grand réservoir d’eau douce de la planète, du lac Baïkal, inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Dans le cadre des
“Maître de l’Art et de la Musique”

Concert Conférence du maestro Andreï Chevtchouk

avec

 Marcelle Guillet-Lubrano, Présidente d’honneur de l’Association
et les maîtres des Arts et de la Musique,  

Catherine Manadaza, soprano,

Jeudi 2 décembre 2021 à 19 h

Salle de musique la la MRSC rue Boissière.

INSCRIPTION LIBRE : CLIQUEZ

Une soirée d’opéra à la Maison Russe à Paris : les « Maitres d’Art » français et Catherine Manandaza

 Nouvelle conférence-concert du maestro Andreï Chevtchouk, faisant partie de son cycle populaire « Encyclopédie musicale ».

Cette fois, le maestro présentera aux invités de la MRSC l’Association des Ateliers des Maîtres d’Art et de leurs Elèves, qui regroupe des artistes professionnels ayant reçu le titre élevé des Maîtres des Arts pour desréalisations importantes relatives à la maîtrise dans des spécialités artistiques rares par la décision du Ministère de la Culture.

L’association est un symbole de la diffusion réussie des compétences artistiques et de la maîtrise dans un environnement créatif. Elle offre des opportunités de stabilité professionnelle dès le plus jeune âge. En effet, un nombre important d’élèves de l’association ont ouvert leurs propres ateliers d’art, alors que d’autres ont remplacé les maîtres qui y travaillaient.
Les Maîtres de l’Association et leur Présidente d’Honneur Marcelle Guillet-Lubrano parleront des projets internationaux de l’association et des liens créatifs avec la Russie, qu’ils entendent préserver et enrichir. Madame Guillet est elle-même issue d’une famille de peintres qui créaient les fleurs pour décorer les opéras et les ballets pour notamment l’Opéra de Paris, les ballets du Marquis de Cuevas et encore d’autres. Elle a eu l’occasion de travailler avec les plus grandes maisons de couture et couturiers français, comme par exemple : Christian Lacroix, Lanvin, Jean Franco Ferré, Christian Dior, Nina Ricci, Sonia Rykiel, Thierry Mugler, Guy Laroche, Valentino, Yves Saint-Laurent, Rochas, Armani, Dolce & Gabbana, Louis Vuitton, etc…

Maestro Andreï Chevtchouk ajoutera comme d’habitude à la conversation à propos des maîtres et de l’association des illustrations musicales avec des airs d’opéras ayant une renommée mondiale.

Au programme sont des œuvres de Guiseppe Verdi (La Traviata), Giacomo Puccini (airs de Madame Butterfly et Tosca), Charles Gounod (Faust) et Piotr Ilich Tchaïkovski (La Dame de Pique), interprétées par Catherine Manandaza dont la merveilleuse soprano a été notée au niveau mondial. Après la recommandation de la Maison russe à Paris, Catherine Manandaza a participé avec le maestro Andrei Chevtchouk au Festival international de chant « La route vers Yalta – 2021 », où elle a reçu le prix spécial pour des hautes compétences d’interprétation vocale.

 La soirée musicale festive qui se déroulera, comme d’habitude, en russe et en français.

 L’inscription préalable gratuite  est obligatoire,
le nombre de places est limité.
CLIQUEZ 

L’entrée à la MRSC s’effectue avec le port obligatoire du masque et le respect des règles sanitaires établies, dont la présentation obligatoire d’un pass sanitaire.

Exposition

” NOUVEL  AN  RUSSE “

Du lundi 6 décembre 2021 au 14 janvier 2022

sur les panneaux extérieurs, 61 rue Boissière, 75016 Paris

À la veille des Fêtes de Noël , du 6 décembre 2021 au 14 janvier 2022 la Maison russe de la science et de la culture à Paris présentera une nouvelle exposition colorée “Nouvel an russe” sur les oanneaux extérieurs.
L’immeuble est situé dans un des lieux central de Paris. Plusieurs centaines de personnes lui rendent visite chaque jour. Encore plus de gens se rendant à leur travail, s’arrêtent pour admirer les expositions sur les panneaux de la Maison Russe de la Science et de la Culture.

Dans le cadre de l’exposition du Nouvel An, des reproductions de peintures ont été recueillies, montrant avec quelle tendresse et quel amour les artistes russes dépeignent l’ambiance de leur fête préférée.

De plus, vous pouvez voir des photos de Moscou, Saint-Pétersbourg, Kaliningrad, le grand Ustyug, Kazan et d’autres villes dans toute leur splendeur festive. Et pour les enfants, une sélection de photos de dessins animés de Noël a été proposée – après tout, les regarder pendant les vacances est devenu une autre bonne tradition en Russie.

Le Nouvel An est l’une des fêtes préférées en Russie. Les Russes commencent à s’y préparer à l’avance : ils sont transformés par une variété de guirlandes colorées et de lanternes de ville, sur les places et les rues, des sapins de Noël décorés sont installés, une atmosphère de joie, d’espoir, des contes de fées pénètrent utiliser.

Pendant ce temps, la célébration du Nouvel An en Russie a commencé relativement récemment. Avec l’acceptation du christianisme en 988, le début de l’année a été célébré le 1er mars, et depuis 1492, la date de la nouvelle année a été déplacée au 1er septembre. Ce jour-là, la nouvelle année de l’église a commencé, qui a été célébrée par un service spécial “Sur l’été”.
La coutume de marquer l’arrivée de la nouvelle année dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier est apparue à Pierre Ier en 1699, lorsque le tsar a introduit un nouveau système de calendrier par un décret spécial (jusqu’à présent, c’était dans le système byzantin – “du création du monde”, ainsi, 7208 l’année est devenue 1700 ans). En même temps, l’auto-détenteur a quitté le calendrier julien, alors qu’en Europe ils utilisent le grégorien depuis longtemps. Les citoyens étaient censés décorer leurs maisons avec des branches d’épinette, se féliciter mutuellement pour la nouvelle année, organiser des feux d’artifice sur les places de la ville et s’amuser jusqu’au 7 janvier.
Sous le règne de l’impératrice Elizabeth I, les bals masqués de Noël sont devenus très populaires, et sous Catherine II, une tradition d’échange de cadeaux apparaît. Ce n’est qu’à partir de la seconde moitié du XIXe siècle qu’on a pour coutume de décorer un sapin de Noël Des artistes spéciaux ont commencé à produire des jouets du Nouvel An. Dans les magasins de confiserie on pouvait acheter des personnages, habillée de toutes sortes de bonbons – c’était un plaisir pour les personnes aisées. Ceux qui ne pouvaient pas se permettre un tel luxe préféraient les décorations faites maison.
Puis l’idée vint que la nouvelle année soit une fête pour les enfants. Un arbre fabuleux, des déguisements, des cadeaux sous le sapin pour ceux qui se sont bien comportés durant l’année, la joie et le plaisir ont enfin rendu ces fêtes lumineuses.
A la fin du XIXe siècle, l’image d’un bon père Noël : Ded Moroz, est née. Son origine est liée aux anciennes tempêtes de la divinité païenne et au mauvais temps. Mais au fil du temps, le dur maître de la vogue et du froid a acquis les caractéristiques d’un vieil homme sage, qui non seulement contrôle la nature, mais aussi enseigne. Morozko, Santa Moroz, Moroz Ivanovitch sont fortement entrés dans le folklore russe.
Le Père Noël moderne est un magicien qui vainc l’impureté et apporte des cadeaux à tous les bons enfants. Il est constamment accompagné de sa petite fille Snegourochka revétue de sa fourrure en bleu et blanc
 symbole des eaux gelées.
En 1918, après la révolution en Russie, nous sommes passés au calendrier grégorien européen, ce qui a entraîné une différence avec le calendrier julien de l’église de 13 jours, t. n. à l’ancien style. La célébration du Nouvel An a été annulée, mais au moins ils ont établi un nouveau jour férié “Red Vyuga” – le jour du début de la révolution mondiale. Il n’a pas enthousiasmé le peuple. Les gens continuaient à se remonter le moral en décorant les arbres et à se faire des cadeaux.
Et ce n’est qu’en 1935 que la bonne tradition de célébrer la nouvelle année est revenue, célébrée le 13 janvier et Noël le 6 janvier. Suivant le calendrier Julien.

Depuis 1937, Ded Moroz est un invité régulier des Fêtes. Et aujourd’hui l’arrivée de la nouvelle année dans chaque maison en Russie est accompagnée de cadeaux, père Noël avec flocon de neige, de champagne, de salade d’olives, des félicitations du chef du pays devant  la tour spassky du Kremlin, présentant ses vœux pour un l’avenir prospère pour tout le monde .
La Maison Russe de la Science et de la Culture à Paris est heureuse de féliciter nos téléspectateurs et partenaires pour le
Nouvel An et Noël à venir !
 

Rencontre avec l’écrivain Julia Kristeva

à l’occasion de la sortie de son ouvrage:

« Dostoïevski face à la mort ou le sexe hanté du langage ».

avec

Eléna Galtsova, Institut de la littérature mondiale A.M.Gorki de l’Académie des sciences de Russie, docteur d’Etat ès lettre
Lecture  par Sophie Costerg et Grégoire Lopoukhine.

Mardi 7 décembre 2021 à 18 h sur le site et à la MRSC.

ENTRÉE LIBRE

A l’occasion du 200e anniversaire de la naissance de Fiodor Dostoïevski, à la Maison Russe à Paris se tiendra la soirée « Dostoïevski et Kristeva : polyphonies »

 La Maison russe des sciences et de la culture à Paris, avec la participation de l’Institut de littérature mondiale Maxime-Gorki de l’Académie des sciences de Russie (RAS), organise la présentation d’un nouveau livre de l’écrivaine et critique littéraire française Julia Kristeva « Dostoïevski face à la mort, ou le sexe hanté du langage ».
La publication du livre par la maison d’édition Fayard a été organisée à l’occasion du 200e anniversaire de la naissance du grand écrivain russe.

L’interlocutrice de Julia Kristeva sera une célèbre critique littéraire russe, spécialiste de la littérature française des XX–XXI siècles et des relations littéraires russo-françaises, la chercheuse en chef de l’Institut de littérature mondiale de l’Académie des sciences de Russie, docteure en philologie, professeure Eléna Galtsova.

Julia Kristeva figure emblématique de notre temps, une classique vivante de la philosophie et de la psychanalyse de la seconde moitié des XX–XXI siècles, qui ne se lasse pas de faire de plus en plus de nouvelles découvertes dans la sphère la plus subtile de la recherche de nos émotions et de nos sentiments, de notre conscience et de notre subconscience. Elle est connue pour ses travaux sur la théorie de la littérature et de la culture, la sémiotique, la philosophie, pour ses recherches dans le domaine du genre. Docteur honoris causa des universités d’Europe et des États-Unis, membre de l’Académie Britannique, lauréate de nombreux prix littéraires, Julia Kristeva s’est récemment vu remettre le titre de Grand maître de l’ordre de la Légion d’honneur.

Elle s’était tournée vers Dostoïevski dès le début de sa carrière dans les années 1960, principalement en lien avec le livre de Mikhaïl Bakhtine « Problèmes de la poétique de Dostoïevski », ainsi que dans de nombreux articles et livres, dont « Le pouvoir de l’horreur », « Soleil noir de la mélancolie », etc.
En 2020, les Éditions Buchet-Chastel ont publié son livre « Dostoïevski » dans le cadre de la série « Les auteurs de ma vie ».
« En fixant des yeux “ L’Idiot ”, mon père m’a strictement déconseillé de le lire : “ Destructeur, démoniaque et intrusif, ça suffit, tu n’aimeras pas du tout, allez, laisse ! ” (…) Bien sûr, comme d’habitude, je n’ai pas écouté les instructions de mon père et je me suis plongée dans Dostoïevski. Et j’étais aveuglée, abasourdie, absorbée par lui », raconte Julia Kristeva.

Lors de la rencontre, la scientifique française expliquera comment Dostoïevski est devenu l’écrivain de sa vie, à qui elle revient constamment, son compagnon de tous les jours depuis de nombreuses années. Elle présentera un nouveau livre et répondra aux questions des participants à la présentation et des auditeurs en ligne.

Les comédiens français Sophie Costerg et Grégoire Lopoukhine liront en français et en russe des textes des œuvres de Dostoïevski et des extraits du nouveau livre.

La soirée se poursuivra par une séance de dédicaces avec l’invitée de la MRSC.

La rencontre se déroulera en russe et en français dans un format hybride : dans les locaux de la Maison russe et en ligne, sur son site Internet avec la possibilité de communication directe avec les invités.

L’entrée  gratuite, sur inscription préalable (paris@rs.gov.ru).
Le nombre de places est limité.

À l’occasion de l’anniversaire de Fiodor Dostoïevski 

A l’occasion de l’Anniversaire de Fiodor Dostievski

Projection en ligne du film de Yegor Kholmogorov

” Fiodor Mikhaïlovitch .
L’Essai cinématographique de Yzegor Kholmogorov “

Jeudi 2 décembre 2021 à 20 h

Sur le site  WEB de la MRSC

Projection en ligne du film de Yegor Kholmogorov « Fiodor Mikhaïlovitch. L’Essai cinématographique de Yegor Kholmogorov à l’occasion de l’anniversaire de Fiodor Dostoïevski ».

Dostoïevski est l’un des plus grands écrivains autant dans l’histoire de la littérature russe, que mondiale. Mais comment cela se fait-il, car après tout beaucoup pensent qu’il écrit maladroitement et dépeint les aspects les plus laids de la vie et des personnages tordus — tout ce que nous avons l’habitude d’appeler « la manière de Dostoïevski » ? Mais n’est-ce pas parce que nous sommes habitués à percevoir Dostoïevski à travers un prisme et que nous ne savons rien de sa vie spirituelle, de ses opinions politiques et religieuses ?

Durant toute sa vie, Dostoïevski s’est posé des questions sur les choses les plus importantes. Et après être entré dans l’éternité, il nous a laissé des réponses dans ses romans et ses travaux journalistiques.
Les humiliés et offensés, ont-ils toujours raison ? L’homme reste-t-il homme même dans son abomination complète ? Que vaut une larme d’enfant et pourquoi ne peut-elle être protégée que par la force des armes russes ? Quelle est la mission du peuple russe, et ce peuple peut-il vivre sans l’orthodoxie ? Comment Dostoïevski a-t-il prédit la Révolution et de quoi a-t-il avertie la Russie.

La chaîne RT Russia présente un film d’auteur réalisé par Yegor Kholmogorov.
Accompagnés du publiciste et philosophe, nous parcourrons les lieux liés à la vie de Fiodor Mikhaïilovitch, et tenterons de trouver ces réponses de Dostoïevski aux principales questions russes.

Volets :

00:00 — PROLOGUE
02:51 — GRAND-RUSSE. PETIT-RUSSE. BIÉLORUSSE. D’où viennent les Dostoïevski ?
04:59 — UNE FAMILLE RUSSE ET PIEUSE. Le père de Dostoïevski était-il un monstre ?
09:33 — PAUVRES GENS. Les humiliés et offensés, ont-ils toujours raison ?
12h15 — DISCUSSION SUR LE CHRIST. Comment l’athée Belinski a causé des ennuis à l’écrivain
16:18 — EXÉCUTION. Une dure leçon de la part de l’Empereur
23:54 — RESURRECTION DANS LA MAISON DES MORTS. Comment Dostoïevski a cessé d’être libéral
27:06 — INSTIGATEURS. Comment Dostoïevski a essayé d’éteindre le feu de la révolution
30:57 — CAPITAL. Comment Dostoïevski a devancé Marx
39:16 — AFFAIRE AVEC UN CROCODILE. Ne touchez pas au reptilien…
43:32 — JOUEUR. Comment Dostoïevski a remporté le plus important au jeu à la roulette
49:19 — IDIOT. Quelle est la différence entre « aussi humain » et l’Humain
55:00 — NETCHAEVCHTCHINA. Invocation de démons dans le parc Pétrovski
59:27 — DÉMONS. Dieu russe ou camp de concentration rouge ?
1:08:49 — ORTHODOXIE OU CARACTÈRE NATIONAL. La fameuse phrase que Dostoïevski n’a jamais prononcée
1:13:02 — JOURNAL DE L’ÉCRIVAIN. Comment Dostoïevski est devenu le premier blogueur en Russie
1:19:38 — QU’EST-CE LA FORCE, FRÈRES ? Les significations de l’épopée « Les Frères Karamazov »
1:22:46 — LARME D’ENFANT. Les dernières questions à Dieu
1:27:15 — GUERRE POUR LE SALUT. Grand humaniste, impérialiste, nationaliste
1:35:29 — DISCOURS DE POUCHKINE. Le génie de tous les peuples et, d’ailleurs, le sien…
1:40:33 — ISSUE. Quand l’horloge s’est arrêtée
1:43:56 — LA PATRIE DE DOSTOÏEVSKI. Pourquoi Dostoïevski est devenu nous et nous sommes devenus Dostoïevski

100ème anniversaire de la naissance d’Anne Golon, romancière.

” Concert et soirée de Gala en l’ honneur d’Anne Golon “

Exposition, projection et photos d’anne Golon
Conférence par sa fille :Nadine Golloubinoff

Mardi 14 décembre 19 h

Dans la Salle de cinéma de la Maison Russe de la Culture et des Arts

Soirée exceptionnelle pour le 100èmeanniversaire de

Simone Changeux dite Anne Golon, née le 17 décembre 1921  à Toulon, décédée le 14 juillet 2017 au Chesnay. Elle est une romancière française auteur de la série des Angélique.
Publiée en 13 épisodes, cette épopée a été traduite en une trentaine de langues et s’est vendue à une centaine de millions d’exemplaires, entre 1957 et 1985, dans le monde entier.

Reporter écrivain reporter et écrivain sous le pseudonyme de Joëlle Danterne. elle  se marie avec Vsevolod Sergueïvitch Goloubinoff dit Serge Golon né en 1903 à Boukhara (Empire de Russie) décédé en juillet 1972,  écrivain français d’origine russe. Simone Goloubinoff, est assistée de son mari dans ses premières recherches de documentation pour Angélique. Le pseudonyme de Serge Golon est imposé par l’agence O.P. comme coauteur dans l’édition française en 1957.

Soirée exceptionnelle avec sa fille Nadine Soloubinoff

Qui parlera de ses parent et plus spécialement de l’épopée d'”Angélique marquise des Anges”.
Nadine déclra : « Sous couvert de roman d’aventure, la saga est une œuvre initiatique, parlant de liberté de foi, de vie, combattant de bout en bout le fanatisme religieux »
.
R
oman historique sur le XVII° suivant la vie de son héroïne fictive Angélique, surnommée Marquise des Anges, contemporaine de Loouis XVI. Angélique paraît d’abord en 1956 en Allemagne  en , sous le nom d’Anne Golon, puis l’année suivante dans France-Soir, sous le nom d’Anne et Serge Golon, et en 1958 aux USA, sous celui de Sergeanne Golon. 13 tomes de cette saga historique paraissent entre 1953 et 1985, et font l’objet de traductions en plus de 20 langues. Entre 1964 et 1968, les aventures de l’héroïne sont adaptées au cinéma dans cinq films Angélique, réalisés par Bernard Borderie.

L’entrée  gratuite, sur inscription préalable (paris@rs.gov.ru).
Le nombre de places est limité.

Soirée de fin d’Année des cours de russes

“Adventurisme musical de Nouvel An “

avec :
Vicor Korovitch : baryton
Anna Sherbakova : chant
Olga Shelova : piano

Vendredi 17 décembre à 19 h 

Salle de concert,
Inscription obligatoire.


Concert de Noël.

Pour les compatriotes Russes

Organisateur de la soirée:
Maestro Andreï Chectchouc

Mardi 21 décembre à 19 h Salle de concert

Centre de Russie pour la Science et la Culture
61 rue Boissière, 75116 Paris
Tél : 01 44 34 79 79

Contacts : info@crsc.fr

Métro : Boissière (6), Victor Hugo (2)
Bus : 22, 30, 52, 82
Parking : Victor Hugo, Kléber, Longchamp

Couleur – Espace – Culture

Présente l’exposition

” La Couleur au-delà du visible “

de Larissa Noury

Vendredi 3, Samedi 4 et dimanche 5 décembre 2021

 L’Association CEC a pour but de défendre la polychromie en architecture, et en particulier l’idée que la culture colorée est une dimension essentielle des sociétés urbaines. À se consacrer aux domaines de l’architecture, de la ville et du paysage des territoires européens, et plus occasionnellement des territoires extra-européens.

 L’Association CEC entend en particulier contribuer à l’amélioration des méthodes de conception des projets d’environnement et de cadre de vie, et au progrès des législations et des procédures de protection de l’environnement et de l’écologie visuelle. Elle entend participer au débat sur le rôle de l’environnement architectural et coloré de la ville, et entend promouvoir une meilleure prise en compte des besoins de la population.

Larissa Noury ( Portrait par Anna Doumler) , Née en Biélorussie vit et travaille à Paris, Montmartre Artiste-peintre, architecte-coloriste, vous accueillera durant ces trois jours pour vous présenter ses œuvres.

“Les Couleurs Tactiles de Larissa NOURY : Au-delà du visible…Une autre dimension de l’Impressionnisme.”
“La peinture de Larissa Noury est comme une écriture en perpétuelle évolution. La texture des toiles par un recouvrement pictural raffiné évoque par sa dynamique un monde riche et vaste. En somme l’univers est plus vaste que ce qu’on imagine quand des signes en esquissent une profondeur infinie et son silence éternel…” – Yves CHARNAY, Chevalier des Arts et Lettres, Professeur émérite (ENSAD), Paris.

Plus de renseignements sur l’artiste : CLIQUEZ

Exposition
20, Rue Tholozé,  75018 PARIS
Métro : Abbesses (Ligne 12) ; Blanche (Ligne 2)

7ème Salon Russkaya Literatura

Vendredi 3, samedi 4 et dimanche 5 décembre 2021

CRSC, quai Branly, 75007 Paris

ENTRÉE LIBRE

L’ambition du salon Russkaya Literatura, qui se tient tous les ans à Paris, est de présenter au public français la très riche vie littéraire russe et russophone, d’hier et d’aujourd’hui, dans sa diversité géographique et stylistique en réunissant dans un même lieu des auteurs, des traducteurs, des éditeurs et des libraires, tous soucieux d’ouvrir un dialogue direct, libre et continu entre nos deux pays.

Cette 7ème édition du salon Russkaya Literatura rendra hommage à deux auteurs russes incontournables et résolument modernes : Fiodor Dostoïevski et Edouard Limonov.

Fiodor Dovstoïevski aurait eu 200 ans aujourd’hui. Son oœuvre n’a pris aucune ride tout comme celle d’Edouard Limonov , dissident à la plume aiguisée, décédé en mars 2020, qui a su écrire la fin du 20è siècle et le début du 21è avec une grande lucidité et parfois beaucoup de cynisme. Pour rendre hommage au premier, une table ronde se tiendra le samedi soir avec le professeur Michel Niqueux, auteur du Dictionnaire Dostoïevski, et Pierre Lamblé, qui a signé La métaphysique de l’histoire de Dostoïevski.

Autre anniversaire, celui des trente ans de l’écroulement de l’URSS, le 8 décembre 1991, avec la signature de la déclaration de Belovej qui proclamait la dissolution de l’Union des républiques soviétiques socialistes, née le 30 décembre 1922. Nous avons invités d’incontournables spécialistes de cette période, Andreï Gratchev et Christian Mégrelis qui tous deux ont vécu aux cotés de Mikhaïl Gorbatchev, cette incroyable contre-révolution.

Nous partirons également en voyage, en suivant les traces de deux étonnants voyageurs, Cedric Gras et Olivier Weber qui, à travers leurs films et leurs écrits, nous feront revivre leurs dernières aventures givrés. Nous suivront également, à travers « Le Chant de l’Ours de Nina Zaiceva, l’épopée d’un petit peuple finno-ougrien, les Vepses, répartis entre les territoires de la République de Carélie et les oblasts de Leningrad et de Vologda.

PROGRAMME

Vendredi 3 décembre

AUDITORIUM : Projections 

15 h :  “Sur les rivages de la mer blanche” (54 mn, 2021, Prix des lycéens au Festival Grand Bivouac 2021. Réalisateur: Christophe Raylat, scénario: Cédric Gras,  Lato Sensu Productions.

Coincée sous la mer de Barents et à deux pas de la Finlande, la mer Blanche que Christophe Rayla et Cédric Gras nous font découvrir, c’est celle de l’âme russe des origines, le berceau polaire du continent, ses habitants, ses paysages, ses églises « vestiges flamboyants de la civilisation du bois ». 

16 h : “Défi Baïkal, au delà de la lumière” (52 mn, 2017)  

 Auteur et réalisateur : Olivier Weber, 2 Caps Production, France 3 Bourgogne Franche- Comté.

Ce film documentaire réalisé par le romancier et Grand Reporter Olivier Weber, relate l’extraordinaire expédition et aventure humaine de malvoyants et malentendants ayant traversé le mythique Lac Baïkal en plein coeur de l’hiver glacial de Sibérie en février et mars 2017, et ce dans le but de changer le regard sur le handicap.

17 h-18 h

Vladimir Fédorovski présente son dernier ouvrage: “Amour et inspirations” (Editions Balland 2021)

Le grand romancier et conteur Vladimir Fédorovski nous dévoile les secrets des plus grands créateurs du XXe siècle. De Matisse à Picasso, de Chagall à Modigliani, il nous offre une méditation sur les mystères de la création, éclairant d’une nouvelle lumière le rôle des muses et des collectionneurs dont le russe Morozov dont la magnifique collection est actuellement présentée à la Fondation Louis Vuiton.

18 h

 Inauguration du salon en présence de l’ambassadeur de la Fédération de Russie en France Alexeï Mechkov.

Accompagnement musical 

Samedi 4 décembre 2021

AUDITORIUM Projections 

11 h : “Elégie De Paris : Marina Tsvetaeva“(52 mn, 20210)

 Auteur et réalisatrice : Alexandra Svinina.

12 h :  “Sur les rivages de la mer blanche” (54 mn, 2021, Prix des lycénens au Festival Grand Bivouac 2021. Réalisateur: Christophe Raylat, scénario: Cédric Gras,  Lato Sensu Productions.

13 h:Défi Baïkal, au delà de la lumière” (52 mn, 2017)  

 Auteur et réalisateur : Olivier Weber, 2 Caps Production, France 3 Bourgogne Franche- Comté.

14 h-15 h

Françoise Laborde et Michèle Creoff, auteures du livre « Les indésirables, enquête sur la maltraitance des enfants : agressions, viols, incestes, infanticides” s’interrogent sur l’oubli par la République de l’enfance maltraitée.

15 h-16 h

“Le Chant de l’Ours” de Nina Zaiceva (Ed Borealia 2021), présentation par son traducteur, Guillaume Gibert, de l’épopée d’un petit peuple finno-ougrien, les Vepses, répartis entre les territoires de la République de Carélie et les oblasts de Leningrad et de Vologda. Se fondant avant tout sur les chants de lamentations (voikud), l’auteure, Nina Zaiceva, a créé une œuvre originale qui reflète les aspects fondamentaux de la culture traditionnelle vepse.

16 h – 17 h

Table ronde: « La mort de l’URSS ou les adieux à l’Utopie » avec participation de Andrei Gratchev, écrivain, politicologue,  ancien porte-parole du Président de l’URSS Mikhaïl Gorbatchev, auteur du livre Le jour où l’URSS a disparu” , Ed. Obserrvatoire, 2021, et Christian Mégrelis, poète, écrivain, éditeur, homme d’affaire, Vice-président de L’union internationale des économistes, auteur du livre Le naufrage de l’Union soviétique: Choses vues, Transcontinentale d’editions, 2020. Modérateur Guilaine Depis.  

17 h -18 h

Table ronde « Bicentenaire de la naissance de Dostoïevski,  » avec participation de Michel Niqueux, Professeur émérite, auteur de Dictionnaire Dostoïevski (Institut d’Etudes Slaves 2021) et Pierre Lamblé, chercheur, auteur de La métaphysique de l’histoire de Dostoïevski, la philosophie de Dostoïevski (Ed L’Harmattan, 2001)

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18 h – 19 h

Table Ronde “Edouard Limonov et la France” avec les participations d’ Emmanuel Carrère, écrivain et de Charles Ficat, éditeur des principaux livres d’Edouard Limonov en France ( editions Bartillat).

Dans le HALL

14 h 30

Valery Jerlitsine présente son livre Autre patrie sur le mouvement artistique de « L’école de Paris ».

15 h 30

« Pourquoi Tamara Karsavina, danseuse étoile des Ballets russes ? ». Présentation, par Lyane Guillaume, de son nouvel ouvrage, Moi, Tamara Karsavina (Ed du Rocher, 2021).

16 h 30

Bastien Loukia présente son livre de bandes dessinés Crime et châtiment, d’après Fiodor Dovstoïevski (Editions Philippe Rey 2019, 150 p).

Bastien Loukia signe de manière magistrale la première adaptation en bande dessinée de Crime et Châtiment. Ses couleurs intenses et ses visages habités nous plongent au coeur des ténèbres dostoïevskiennes, celles de la condition humaine.

Dimanche 5 décembre

AUDITORIUM : Projections 

11 h :   “Sur les rivages de la mer blanche” (54 mn, 2021, Prix des lycénens au Festival Grand Bivouac 2021. Réalisateur: Christophe Raylat, scénario: Cédric Gras,  Lato Sensu Productions.

12 h :  “Défi Baïkal, au delà de la lumière” (52 mn, 2017)  

 Auteur et réalisateur : Olivier Weber, 2 Caps Production, France 3 Bourgogne Franche- Comté.

13 h :  “Elégie De Paris : Marina Tsvetaeva“(52 mn, 20210)
Auteur et réalisatrice : Alexandra Svinina

13h 30


Hommage à Goumilev
poète de la “Muse des Errances Lointaines”,
fusillé par les bolchéviks, il y a cent ans…
par Florian Voutev

14 h -15 h

Table ronde  « 30 ans après la disparition de l’URSS » avec participation de Jean Geronimo, universitaire, chercheur et  auteur du livre La pensée stratégique russe : Guerre tiède sur l’échiquier eurasien (Ed Sigest, 2012),  et Jacques Sapir, chercheur, membre étranger de l’Académie des sciences de Russie. Modératrice Elena Iakounina, rédactrice en chef de l’Observateur russe. 

15 h-15 h 30

Conversation avec Macha Méril à l’occasion de la sortie de son dernier roman: “Vania, Vassia et la fille de Vassia” ( Ed Liana Levi 2021)

La plus Russe des comédiennes françaises nous présente son dernier roman, le parcours à-travers le xxème siècle d’une famille de Cosaques exilés en Corrèze, avec une héroïne formidable, Sonia. Un hommage à Michel Legrand son complice, son mari récemment disparu.

16 h 30-17 h 30

Cedric Gras, Olivier Weber: deux grands écrivains voyageur nous font revivre leurs dernières aventures givrées.

17 h 30-19 h

Table ronde « Edouard Limonov » avec participation de Patrick Besson, écrivain et journaliste et Thierry Marignac, écrivain, traducteur. Modérateur : Constantin Volkov, directeur du Centre culturel russe de Paris Boissière. 

Trouvez le programme complet : CLIQUEZ

 Rappellons que le port de masque est obligatoire 

Centre spirituel et culturel russe
1 quai Branly, 75007 Paris

Programme : www.russkaya literatura.f
Facebook, Instagram, twitter : russkayaliteratura
Contact : Erick Monjour : 07 62 14 87 97
Courriel : russkayaliteratura@gmail.com

Horaires : Vendredi 3 décembre 2021: 15h -19h
Samedi 4 et  dimanche 5 décembre 2020: 11h00-19h00

Accés :
Métro : Alma Marceau.
RER: Pont de l’Alma, Musée du quai Branly.
Bus: 63, 80.

Exposition

« Tolstoï, portrait d’un géant de la littérature »

Du mardi 23 novembre au Samedi 8 janvier 2022

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Spectacle-récital avec la Iva Compagny

« Tolstoï, Tourguéniev : croisements en Provence »

Samedi 11 decembre 2021 à 19h30

Médiathèque d’Hyères, 83400 Hyères

Mardi 23 à 18h, inauguration autour d’un verre accompagné de spécialités russes.

EXPOSITION

Le Russe Léon Tolstoï (1828-1910) est considéré comme l’un des plus grands écrivains de la littérature mondiale. Reconnu en Russie dès ses premières œuvres de jeunesse, ses écrits prendront une dimension européenne puis mondiale avec ses grandes œuvres comme “Guerre et Paix” ou “Anna Karénine“. Mais qui était vraiment Léon Tolstoï ?
Sa vie est une recherche acharnée de sens. Son caractère intraitable et paradoxale a fait de son existence même un véritable roman. Cette exposition créée avec le Musée national Léon Tolstoï de Moscou n’épuisera pas le sujet mais vous présentera quelques pistes. Vous y trouverez également sont passage à Hyères en 1860 où il perd son frère, Nicolas. 

L’exposition se tient dans la Galerie et le Hall de la Médiathèque, afin de présentre Léon Tolstoï, l’un des des plus grands écrivains de la littérature mondiale, de sa naissance en 1828 jusqu’à sa mort en 1910, à travers 24 panneaux présentant prè de !0 photos et archives inédites den France fournis par le Musée national Léon Tolstoï de Moscou.

Cette exposition a été conçue par la Médiathèque d’Hyères en partenariat ac le le muse Tolstoï dans le cadre de l’année de la coopération décentralisée franco-russe. Elle marque les 101 ans de la mort de l’écrivain.
Un reportage  muet Pathé Cinéma de 1910 est diffusé en continu dan la galerie relatant le décès du grand écrivain dan la petite gare d’astapova et son enterrement dans le domaine familial d’Isnaïa Poliana.

ENTRÉE GRATUITE

Mardi 23 novembre 2021 à 19h30 – Auditorium, gratuit

Spectacle-récital

« Tolstoï, Tourguéniev : croisements en Provence »

D’après les correspondances inédites des écrivains Léon Tolstoï et Ivan Tourguéniev, ainsi que de Maria Tolstoï, la sœur de Léon, et de Pauline Viardot, la grande mezzo-soprano de l’époque. Les chants de Pauline Viardot, la muse et amante d’Ivan Tourgueniev, ponctuent cette correspondance en trio entre Léon Tolstoï, Ivan Tourguéniev et Maria Tolstoï.

La sœur de Tolstoï, Maria, amoureuse de Tourguéniev, quitte brusquement son mari et s’installe dans le Sud de la France à Hyères pendant deux ans. Mais Ivan Tourgueniev lui préfère toujours la cantatrice Pauline Viardot grande amie de George Sand.
Les deux écrivains échangent, décrivent leur voyage dans le sud et notamment à Hyères. Pourtant une blessure restera entre eux à jamais ouverte. Un duel et le destin brutal de Maria, la sœur, l’amoureuse, la femme libre, aimée et délaissée, dont il était si proche inspirera à Tolstoï son célèbre roman Anna Karénine.

Chant lyrique : Snezhana Bachvarova
Comédiens : Louis Castel, Patrice Goubier, Marie-Anne Gorbatchevsky
Danseuse : Olga Cavallaro
Mise en scène et conception : Nathalie Conio-Thauvin
Dramaturgie et recherche scientifique : Aliona Slastikhina
Traduction russe / français : Gérard Conio
Production : Compagnie IVA

 RÉSERVATION OBLIGATOIRE

La Compagnie IVA, créé en 1985 par la comédienne Irina Vavilova et reprise par Nathalie Conio, metteur en scène issue formée à l’Ecole Nationale de Chaillot et de l’Académie Dramatique de Russie a depuis sa création été à la fois une compagnie de production de spectacles originaux et internationaux axée notamment sur les échanges culturels entre la France et la Russie.
Iva Company est représentant officiel des « Saisons culturelles russes » en France.


Samedi 4 décembre à 14h 30 à l’Auditorium

Projection du film
« Anna Karénine » de Alexandre Zarkhi (1967)

« Toutes les familles heureuses se ressemblent, chaque famille malheureuse est malheureuse à sa façon »

C’est par cette phrase que débute le livre le deuxième grand roman de Léon Tolstoï “Anna Karénine”. Léon Tolstoï a déjà en tête l’écriture de ce roman dès l’année 1870, mais son écriture commence après le suicide près de chez lui d’une femme abandonnée par son amant. Le roman paraît définitivement en 1877 juste après avoir fait l’objet d’une publication sous le mode du feuilleton dans la revue littéraire “Le Messager Russe”.

Cette adaptation russe en VOSTF d’Alexandre Zarkhi, considérée comme étant l’une des plus fidèles reconstitution du roman de Tolstoï, évoque la tragique histoire d’Anna Karénine. Anna, venue a Moscou pour réconcilier son frère Oblonski et sa femme Dolly, rencontre le comte Vronski, officier du Tsar. Elle s’efforce de surmonter le sentiment qu’elle éprouve pour lui paralysée par la peur d’abandonner son fils Serge qu’elle aime, et son mari, un grand personnage influent de la haute aristocratie.

L’actrice principale, Tatiana Samoïlova, qui joue Anna Karénine est considérée comme faisant partie des meilleures actrices de l’époque en URSS mais aussi en Occident. En 1957, elle joue le rôle principal dans le film “Quand passent les cigognes” de Mikhaïl Kalatozov qui obtient la palme d’or au festival de Cannes. Elle se consacrera par la suite au théâtre mais restera adulée jusqu’à la fin de sa vie. En 2008, pour le cinquantenaire de la Palme d’or, elle a reçu dans le Palais des festival de Cannes une ovation de quinze minutes.

Durée : 150 minutes
Acteurs : Tatiana Samoilova , Nikolai Grichenko , Yusuf Özpolat , Vassili Lanovoi , Boris Goldayev , Yuriy Yakovlev , Anastassia Vertinskaia , Iya Savvina.
Images : Leonid Kalachnikov.
Musique : Rodion Chtchedrine.

Samedi 11 décembre 2021 à 16h – Auditorium

« Découverte de la cuisine russe »

Aliona Slaishkhina présentera le tables russes dans la famille Tolstoï et vous fera découvrir ses plas et produits russes dont le grand écrivain était friand.
Inspiré du livre  de cuisine de Sophie Tolstoï, l’éppoiuse de Léon, les habitudes culinaires dans le foyer des Tolstoî permettent de mieux comprendre les traditions de son époque.

ENTRÉE LIBRE

Méditèque d’Hyères,
Place Théodore Lefèvre,
83400 Hyères.

Réervation : 04 94 00 11 30 GRATUIT

L’Atelier de Mars présente:

“Quelque chose au côté gauche “

d’après “Le mortd’Ivan Ilitch” de Léon Tolstoï

Adaptation d’Hervé Falloux
Mise en scène de Séverine Vincent

Du jeudi 28 octobre au samedi 27 novembre 2021
Les Jeudis , vendredis et samedis à 19h

Studio Hébertot, 75017 Paris

Adaptation libre et interprétation : Hervé Falloux
Mise en scène : Séverine Vincent
Scénographie : Jean-Michel Adam,
Lumières : Philippe Sazerat,
Costume : Jean-Daniel Vuillermoz,
Création son : Ladam
Production L’ATELIER DE MARS,
avec le soutien de l’ADAMI DECLENCHEUR et du Fonpeps

Dans la Russie tsariste, Ivan Ilitch préside le tribunal de St Pétersbourg avec compétence et froideur. Ayant brillamment gravi les échelons de la réussite sociale, rien ne l’intéresse plus que son prestige, l’apparat de sa vie mondaine et ses succès au whist. Sa vie est telle qu’il l’a toujours souhaitée : Facile, agréable, de bon ton. Une petite douleur au côté gauche, et sa vie bascule : Au bord du précipice, il commence un chemin initiatique qui va le mener vers la lumière.

L’histoire de notre protagoniste joue sur les paradoxes.
Plus Ivan Ilitch gravit les échelons de la magistrature avec plaisir et brio, plus son humanité se dissout. Plus il est important et respecté plus il sa vie s’enfonce dans la vacuité. Plus il pense vivre « comme il faut », plus il s’égare. Plus son corps s’affaiblit plus sa vie spirituelle s’enrichit. Ce ne sont pas les riches aristocrates cultivés qui le mettent sur le chemin de la vérité, mais un simple moujik. C’est l’enfant qui montre la voie à l’imposant magistrat aux cheveux blancs. C’est à l’orée de la mort que le sens de la vie lui est révélé. La vie d’Ivan Ilitch est comme celle de Tolstoï, bourrée de contradictions, d’élans opposés, d’écartèlements.

Adaptation libre destinée à un seul en scène, propose de plonger
les spectateurs dans le voyage introspectif de ce personnage à l’âme terriblement slave.

Hervé Falloux
 Formé à l’Ecole nationale supérieure des arts et tchnique du Théâtre (ENSATT) en 1981 , Hervé Falloux a joué dans une cinquantaine de pièces d’auteurs classiques et contemporains. Il met en scène depuis plusieurs années des pièces contemporaines et des adaptations théâtrales. Il est aussi régulièrement engagé pour tourner pour le cinéma et/ou la télévision.

Séverine Vincent
Issue d’une famille de musiciens, ses premières expériences artistiques passent par le chant (entre autres, elle prête sa voix à Emilie Jolie dans l’album de création en 1979). Puis elle se tourne vers le théâtre.
Elle intègre de 1995 à 1998 la troupe permanente du Théâtre Montansier de Versailles  Elle co-fonde en 2010 La compagnie des Insoumises, structure spécialisée dans les lectures-spectacles en lieu institutionnel (musées, médiathèques, grandes écoles). En parallèle, elle travaille en tant que comédienne, adaptatrice

Studio Hébertot
78 bis Boulevard des Batignolles – 75017 Paris

Tarifs : Plein tarif : 28€ Tarif réduit : 18€ (+65 ans, chômeurs, pass fidélité, intermittents du spectacle) Tarif groupe (+de 6) et CE : 15€
Tarif – 26 ans : 10€

Tarif pour les adhérents d’ARTCORUSSE : 15€

Réservation :  01 42 93 13 04
– du lundi au samedi de 16 h à 21 h,  le dimanche de 13 h à 19 h.

Métro : Rome (ligne 2)
Bus : 28 et 30 arrêt Rome

Conférence illustrée

” Solovki, Archipel de prière et de goulag “

Par Pierre Jannotta

Samedi 27 Novembre 16h

Datcha Kalina, 13510 Eguilles

Pierre Jannotta passionné de la Russie partagera
son retour d’expérience aux Solovki.

La cour intérieure du monastère et une vue sur la cathédrale de la Transfiguration. L’entrée sur son territoire est gratuite à tout moment de la journée.

Solovki, ou plutôt les îles Solovetsky, est le plus grand archipel en termes de superficie de la mer Blanche. Administrativement, ils appartiennent au district municipal de Primorsky de la région d’Arkhangelsk. Beaucoup d’entre nous connaissent Solovki du célèbre monastère de Solovetsky (inclus, d’ailleurs, sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO), un lieu de pèlerinage populaire.
Solovki s’appelle la fin du monde, et c’est un bon nom, car, premièrement, il y a vraiment beaucoup de lumière ici: en été – nuits blanches, en hiver – aurores boréales.
Fondé au XVe siècle, le monastère prit un essor spirituel et économique de grande ampleur dès le XVIe siècle. A la révolution russe les Bolcheviques fermèrent dans le sang le monastère.

Le monastère Solovetsky est aussi une prison. Les libres penseurs et les opposants politiques à l’autocratie s’y sont exilés. Et l’éloignement et l’inaccessibilité des Solovki ont poussé les autorités à exiler les indésirables ici. La prison Solovetsky est la plus ancienne et la plus sévère des prisons monastiques.

La prison existait sur Bolshoy Solovetsky du début du 16ème à 1903. Jusqu’en 1883, jusqu’à 550 prisonniers y passèrent, parmi lesquels des personnages célèbres : le baptisé Kasimov khan Simeon Bekbulatovich qui était au service d’Ivan le Terrible, homme d’État et diplomate Piotr Tolstoï, auteur d’Avraamy (Palitsyne) racontant les événements de la Le temps des troubles, Avraamy (Palitsyn), le ministre Vasily Dolgoruky, le dernier ataman du Zaporizhzhya Sich Pyotr Kalnyshevsky, un grand-oncle d’Alexandre Pouchkine, Pavel Hannibal …

Sur le site du monastère, la ferme d’État Solovki et un camp de travaux forcés ont été organisés. Depuis 1923, l’un des premiers camps de travaux forcés pour prisonniers politiques et criminels, le camps spécial de solovetski était situé sur Solovki . En 1937, il a été réorganisé en prison et en système concentrationnaire du Goulag, et aussi des camps nazis. En 1939, la prison de Solovki liquidée, l’archipel est transféré, et un détachement d’entraînement de la Flotte du Nord est organisé sur les îles.En 1990, l’activité religieuse a repris sur les îles Solovetsky.

La Datcha Kalina
315, Chemin des Petites Fourques 
13510 Eguilles

Entrée libre
Réservation obligatoire
: 06 20 97 35 68

Exposition

« SALVADOR DALI.
Atomic Leda et autres images de GALA”

Jusqu’au 16 janvier 2022

Musée Fabergé de Saint Petersbourg.

Gala, la muse de Salvador Dali, née Eléna Ivanovna Diakonova (Kazan, 1894- Cadaqués, 1982) avait quitté sa terre natale la Russie, 57 ans plus tôt par amour pour atterrir à Paris. Il n’y est jamais plus revenue, mais de par l’éducation qu’elle a reçue dans sa jeunesse et de sa passion pour les écrivains russes est née le personnage, qui a agité l’avant-garde européenne. 

Eléna Ivanovna Diakonova (1894 à Kazan Empire russe- Cadaqués 1982 Espagne)


Considérée comme la muse du peintre Salvador Dali, femme pleine de mystère, aimée et détestée pour l’influence énorme qu’elle avait sur le peintre.

 

Gala et Salvador Dali à Cadaques. 1931
Fondation “Gala – Salvador Dali”

Une opportunité de mettre en lumière Gala et d’enquêter sur les archives russes. Il y a encore beaucoup de lacunes “, explique Montserrat Aguer, directeur des musées de la Fondation Gala-Salvador Dalí et commissaire de l’exposition temporaire ouverte dans la ville de Nevá avec l’organisation ” Le fil du temps“, qui  travaille sur la recherche culturelle historique pour le peuple russe ».

Dali et Gala 1949
Huile sur toile.
Fondation “Gala – Salvador Dali”

L’idée initiale avait été d’ouvrir l’exposition avec une étude sur Gala, mais elle a été reportée en raison de la pandémie. Le projet est cependant déjà en cours, confirme Aguer. Le projet, souligne le directeur, est essentielle pour démêler l’influence de sa formation russe dans les cercles artistiques de la muse : « Son écrivain préféré était Dostoïevski . Gala a passé sa jeunesse entourée de livres et n’a jamais perdu contact avec les écrivains russes ».
Sa vocation littéraire est connue grâce à un journal intime trouvé dans le château de Púbol deux décennies après sa mort. Si cela s’appelait un coup de chance malgré la préservation de sa dernière demeure, l’enquête russe a en plus la difficulté de l’ostracisme auquel Gala a été relégué après la Révolution russe. En 1922, année de la création de l’Union soviétique, l’artiste était déjà célèbre en Europe. Elle était la seule femme représentée par (son amant) Max Ernst dans Au rendez-vous des amis , un tableau qui rassemblait l’avant-garde du surréalisme européen d’alors, avec Giorgio de Chirico et André Breton , entre autres.

“Au Rendez-de Amis”, 1922, huile sur toile de 130 X 195 cm, avec l’artiste lui-même et une quinzaine de contemporains animant le surréalisme naissant et Gala Eluard avec son mari Paul .

Elle rencontrera Dalí, avec qui elle signera la moitié des œuvres impérissables du XXe siècle. Cependant, Gala est décédée avant de les voir exposées dans son pays natal. Comme d’autres artistes, le couple a été interdit pendant un demi-siècle pour avoir composé « de l’art dégénéré », tel que définissait les autorités soviétiques. Il a fallu attendre 1988 pour que le gouvernement de Mikhaïl Gorbatchev retire Dalí “de la zone de silence” dans laquelle il était maintenu, selon un rapport de l’agence Associated Press de l’époque.

Gala Placidia. Galatée de sphères. 1952
Huile sur toile. 65 × 54
Fondation “Gala – Salvador Dali”


En Russie, Gala n’est pas Gala. C’est Gala , (avec l’accent tonique sur le ” la” ) . “Bien qu’elle s’appelait Elena Diákonova, sa mère a toujours voulu qu’elle s’appelle Galochka, Galina… et elle s’est présentée dans la société comme Galá “, explique Anastasia Voropaieva, curateur au musée Fabergé. En plus d’avoir une soixantaine d’œuvres prêtées par la fondation, l’exposition présente également plusieurs objets personnels de Gala qui montrent ses liens avec le folklore russe. Parmi eux, une boîte ornée d’extraits de diverses histoires, une casquette noire de style shliapka , une épingle à cheveux et son miroir à main préféré.

Musée Fabergé
Quai de la rivière Fontanka, 21, Saint-Pétersbourg

Tarifs :
Billet simple : 500 / 250 roubles
Billet jumelé (exposition + exposition du Musée Fabergé) 800 / 400 roubles

Billeterie : CLIQUEZ
Horaire : 10 h à 20h
 
 
 

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Présentation du livre

” Art et Réalité Russe “

Mardi 2 novembre 2021 à 19 h

Salle des conférences et sur le site de la MRSC

L’éminent artiste russe Erik Bulatov, le remarquable écrivain Viktor Erofeev et le célèbre éditeur de livres Cyril Zola, descendant du classique français, se rencontreront dans les salles de la Mrsc.

A l’invitation du directeur de la Maison russe de la Culture et des Sciences, Constantin Volkov, les invités échangeront sur les origines et les caractéristiques des œuvres d’art russes du XIXe siècle. Cette période de la peinture russe est devenue le sujet de recherche du nouveau projet littéraire d’Igor Sokologorsky, qui sera l’hôte de la prochaine rencontre.

Au fil des années, la maison d’édition française Nouvelles Éditions Place a créé une collection spéciale de livres dédiée aux œuvres d’art et à leurs auteurs. Parmi eux se trouvent des artistes russes contemporains : Erik Bulatov, Grisha Bruskin, Pavel Pepperstein. Des textes de Dmitry Prigov et Andrey Monastyrsky seront publiés prochainement.

En novembre, dans cette série de la maison d’édition, un nouveau livre est publié : « Art et réalité russes : regards modernes sur la peinture russe du XIXe siècle ». Comprenant des commentaires et des essais d’historiens de l’art, de spécialistes de la civilisation russe, d’écrivains sur des tableaux célèbres, ainsi que des critiques et des œuvres d’artistes contemporains.

Erik Bulatov et Viktor Erofeev, entre autres, ont fourni leurs commentaires pour cet ouvrage.

Contrairement aux icônes et à l’avant-garde du début du XXe siècle, la peinture russe du XIXe siècle est très peu connue en France. Alors qu’une exposition d’I. Repine s’ouvre à Paris, un nouveau livre et une rencontre à la Maison russe visent à montrer que cette peinture est la clé de la compréhension de la civilisation russe, non moins importante que la littérature. Il nous permet de comprendre non seulement la réalité russe inhérente à son époque, mais aussi divers aspects de la Russie moderne.

Aujourd’hui peinture du XIXème siècle. demeure l’un des principaux points de référence pour tous les acteurs de l’art.

L’entrée gratuite, sur rendez-vous (paris@rs.gov.ru). Nombre de places limité.

La réunion se tiendra dans un format hybride : dans la salle de la Maison russe et en ligne, sur son site Internet. En russe et en français.

INSCRIPTION : CLIQUEZ

Science autour de nous

Rencontre scientifique pour le écoliers

“Victor Kleptsyn”

Mercredi 3 novembre 2021 à 16h

Rencontre avec la science pour enfants et adultes à la Maison russe à Paris

La Fête de la science en France est terminée, mais la Maison russe des sciences et de la culture à Paris continue de faire découvrir aux enfants et aux adultes les hommes de science, leurs travaux, leurs réalisations, et aussi de parler simplement de choses complexes.

À la veille du Congrès international des mathématiciens, qui se tiendra à Saint-Pétersbourg en juillet 2022, et à l’occasion de l’Année de la science et de la technologie en Russie, une rencontre de vulgarisation scientifique pour élèves « La science autour de nous » se tiendra à la Maison russe à Paris.

Cette fois-ci, nous avons invité Victor Kleptsyn, mathématicien, vulgarisateur des sciences, (CNRS, l’Université de Rennes–1, et le Centre de la formation mathématique continu de Moscou).

Victor est un invité fréquent des lektoriums scientifiques russes, il avait donné des conférences au centre éducatif « Sirius » à Sochi, il est un tuteur expérimenté au sein du projet « Math en Jeans » en France.

Le chercheur a préparé aux participants des expériences scientifiques fascinantes qui démontrent clairement la nature des phénomènes. Il les expliquera de manière lucide et divertissante sans oublier ses mathématiques bien-aimées — elles sont tout autour de nous, les maths !

L’événement aura lieu le 3 novembre à la Maison russe des sciences et de la culture à Paris. Les adultes et les enfants âgés de 9 ans et plus qui parlent russe sont invités à y participer.

L’accès à l’événement est gratuit. L’inscription préalable est obligatoire (paris@rs.gov.ru). Le nombre de places est limité.

À partir de 16h00.

Exposition en ligne

“IMPOSSIBLE d’OUBLIER”

Lundi 8 novembre 2021

Sur le site Web de la MRSC

2021année du 80e anniversaire du début de la Grande Guerre patriotique, la Maison russe à Paris rappellera aux Parisiens les atrocités des nazis sur le territoire de l’URSS.

Le 8 novembre, la Maison russe de la science et de la culture à Paris présentera l’exposition “Impossible d’oublier” dans un format en ligne.

La première exposition sous la forme d’une exposition d’affiches l’année du 80e anniversaire du début de la Grande Guerre patriotique russe a eu lieu le 3 septembre et a été programmée pour coïncider avec le jour de la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Les matériaux de l’exposition, préparés par la Société historique russe, témoignent avec éloquence et accusent à nouveau les troupes fascistes et leurs complices pour les atrocités qu’ils ont commises sur le territoire de l’URSS.
Aujourd’hui, on entend de plus en plus souvent que la propagande soviétique a exagéré les atrocités des nazis dans les territoires occupés de l’URSS, mettant parfois même en doute les décisions du tribunal de Nuremberg.
Cependant, les documents témoignent du contraire : la terreur planifiée et systémique a été complétée par l’arbitraire et l’impunité totale des troupes allemandes et des autorités d’occupation. Dès les premiers jours de la guerre, les Einsatzgruppen de la police de sécurité et du SD – les escadrons de la mort paramilitaires de l’Allemagne nazie, ont commis des massacres de communistes, de membres du Komsomol et de familles de commandants.
L’Armée rouge et des civils innocents. Suivant leur idéologie, les nazis ont délibérément exterminé des patients dans des hôpitaux psychiatriques, des personnes handicapées, des juifs et des Roms.

SS, Gestapo et contre-espionnage, bureaux militaires, police des complices nazis, services de sécurité de la Wehrmacht – tous ces services ont participé à l’organisation d’exécutions de masse, menées avec une brutalité sauvage.

L’une des pages les plus terribles de l’occupation a été le meurtre d’enfants devant leurs parents lors d’exécutions de masse et l’extermination de communautés ethniques « comme ça ».

Les atrocités, comme bien d’autres choses, étaient justifiées par l’idéologie raciale, qui n’empêchait cependant pas l’utilisation d’enfants comme donneurs de sang pour les soldats blessés, ce qui entraînait la mort inévitable de petits donneurs.

Les nazis n’avaient pas prévu de fournir aux habitants des territoires occupés le nécessaire. Au contraire, la famine a été reconnue par les dirigeants nazis comme l’une des mesures les plus efficaces pour réduire la population des « territoires de l’Est ». Les décès dus à la faim étaient particulièrement élevés dans les camps de concentration, où non seulement des prisonniers de guerre étaient détenus, mais aussi des civils détenus.

La population des zones de première ligne est poussée au travail forcé : construction de fortifications, d’usines, réfection des routes. Des personnes ont été utilisées lors des opérations de déminage ; leur refus de travailler ou leur suspicion de sabotage conduisaient toujours à l’arrestation et à l’exécution.

Lorsque, après avoir subi des défaites militaires, l’Allemagne a fait face à une pénurie de main-d’œuvre, les dirigeants nazis ont ordonné le transfert de travailleurs de Pologne, d’URSS et d’autres pays vers le pays. L’écrasante majorité des “travailleurs de l’Est”, les Ostarbeiters, y ont été emmenés de force et, en fait, transformés en esclaves.

En quittant les territoires occupés, les nazis ont cherché à détruire les colonies et à retirer le plus de personnes possible à l’arrière. Les troupes soviétiques se sont retrouvées dans un « désert » désert ; Les nazis ont délibérément distribué des denrées alimentaires empoisonnées pour causer des pertes de vie massives.

Craignant des représailles pour leurs crimes, les nazis ont tenté de les cacher, détruisant les fosses communes et les corps des morts.

La nouvelle exposition témoigne de ces faits et d’autres.

Voir sur le site de la MRSC : CLIQUEZ

Performance artistique

” Les Démons”

de Fiedor Dostoïevski

Pièce de l’Atelier Brouskine

Mardi 9 novembre 2021 à 18 h (h de Paris)

La performance Brusnikin essaie de trouver le point d’intersection des dernières tendances théâtrales avec la lecture des manuels du roman, de trouver un équilibre entre le désir d’innovation et le respect des classiques.

Maître et directeur artistique :  Dmitry Brousnikine.

Directeur-enseignant : Mikhail Mokeev, Mikhail Rakhline.
Concepteur de production et auteur photo : Sergei Tyryshkin.

Artistes:

Vasily Butkevich, Alexey Martynov, Vasily Mikhailov, Piotr Skvortsov, Mikhail Plutakhin, Marina Vasilyeva, Daria Vorokhobko, Maria Krylova, Yuri Mezhevich, Alexey Lyubimov, Sergueï Karaban, Timofey Fotiev, Anastasia Velikorodnaya, Roman Kalotukhin, Roman Kalotukhin, Dakhib Yenzhaeva, Alisa Kretova, Alina Nasibullina

Metteur en scène : Valentina Yelina,
directrice de la photographie – Artem Anisimov, monteur en chef – Tatiana Belichenko, bande son – Alexey Lukashevich, directeur du montage – Ksenia Kirsanova, graphisme – Konstantin Larionov, caméraman – Grigory Apalyais, ingénieur du son Yuri Grishin, producteur – Valentina Elina.

« Les Demons » est une tentative de faire approcher Dostoïevski sous forme de « nouveau dramme ».

La pièce a été composée spécialement pour l’espace mystérieux des Chambres des boyards. Les acteurs se déplacent avec le public de salle en salle, changeant simultanément d’esthétique, passant d’une pratique du jeu d’acteur à une autre avec une interprétation traditionnelle du roman.

La pièce essaie de trouver un point d’intersection des dernières tendances théâtrales avec une lecture de manuel du roman, pour trouver un équilibre entre le désir d’innovation et le respect des classiques.

En russe.

En 2018, Dmitry Brousnikine est devenu le chef du Centre de théâtre expérimental pour le nouveau drame “Praktika” à Moscou, et 2 jours avant sa mort, il a été nommé directeur artistique du théâtre.

La troupe d’acteurs “Brusnikina Workshop” a été formée à partir du cours des diplômés de l’école de théâtre d’art de Moscou en 2015. Le maître du cours D.V. Brousnikine a suggéré qu’après avoir obtenu son diplôme de la Studio School, ne pas dissoudre le cours dans les théâtres et rester ensemble en tant que troupe d’acteurs indépendante.

La caractéristique clé du nouveau théâtre est l’absence d’une idée artistique, le “dictat” d’un metteur en scène, l’ouverture à différentes directions artistiques, le travail avec différents artistes. Il emploie des acteurs de l’école de théâtre d’art de Moscou, adeptes du théâtre moderne, spécialistes du nouveau théâtre. Des artistes contemporains de premier plan collaborent avec les Brusnikinites.

Dans l’original, la pièce Brousnikine “Demons” dure 2,5 heures et a une limite d’âge de 18 ans et plus.

Le film “Demons” (1 heure, 12+), fourni à la Maison Russe à Paris, ne se propose pas simplement d’être une version vidéo de la pièce, mais est en lui-même une œuvre complète sur les Démons, les acteurs, le procès et FM Dostoïevski. C’est comme une immersion dans l’atmosphère et une déclaration indépendante basée sur la performance.

La pièce a été composée spécialement pour l’espace mystérieux des chambres des boyards de l’Union des travailleurs du théâtre de Russie. Il s’agit d’un espace de créativité, situé en plein centre de Moscou.

La projection sera suivie par la discussion autour du film avec les acteurs et réalisateurs en mode conférence Zoom

Inscription : CLIQUEZ

Conférence – Vidéo

“Chacun à sa manière”

8 adaptations “des Nuits Blanches ” de

Fiodor Dostoievski

Jeudi 11 novembre 2021 19 h

salle de cinéma de la MRSC, Paris 

Conférence artistique en vidéo « Chacun à sa manière »

Huit adaptations à l’écran du roman « Les nuits blanches » de Fiodor Dostoïevski.

Chef de projet Irina Tolpina.

Auteur de l’idée et curatrice Tatiana Soltanovskaya.

  • Oleg Ogiy. En français Yann Sotty.
  • Lyubov Mochalina. En français Natalia Lubimova.

Réalisatrice et scénario Lyudmila Lebedeva.

Auteurs de la conférence Tatiana Soltanovskaya et Irina Krasnova.

Traduction en français Gabrielle de Groër.

Le jour d’anniversaire de F.Dostoïevski — dans la Salle de cinéma de la MRSC à Paris.

INSCRIPTION OBLIGATOIRE

Voyage intellectuel en Russie

Dictée géographique

Samedi 14 novembre à partir e 10h30

  MRSC à Paris au 61, rue Boissière 75016.

La Maison russe des sciences et de la culture à Paris en coopération avec le Centre de la Société russe de géographie en France invitent le public à participer à la Dictée géographique 2021.

La dictée géographique est une action globale de la Société russe de géographie réalisée une fois par an depuis 2015, dans plus de 100 pays du monde simultanément.

Son objectif principal consiste à vulgariser les connaissances géographiques et d’accroître l’intérêt pour la géographie. En 2017, la dictée a pour la première fois acquis une dimension internationale : elle a été écrite dans 25 pays du monde sur 2 224 sites.

Comme d’habitude, des questions intéressantes sur l’histoire des découvertes géographiques, de grands voyageurs, des lieux célèbres et remarquables de la Russie attendent les participants.

Les questionnaires de la Dictée seront disponibles en russe, en anglais et en français.

En 2021, le projet en France a été soutenu par le Conseil de coordination des compatriotes russes en France et le magazine « Klutch ».

La dictée a attiré l’attention de la Société  de géographie de France, la plus ancienne au monde : le célèbre voyageur Jean-Louis Gouraud, membre de la Société, auteur du livre « Le Pérégrin émerveillé », dédié à son voyage équestre de Paris à Moscou, interviendra dans le cadre du programme de la Dictée en France. Il a parcouru 3 333 km en 75 jours.

La dictée géographique est une action familiale dans le cadre de laquelle une leçon de géographie amusante et un quiz sont préparés pour les jeunes géographes. De plus, les enfants peuvent soumettre une demande de présentation et partager leur expérience de  voyage  en  Russie : une géographie aussi vivante en sera la meilleure illustration des manuels et des cartes.

Vous pouvez vous inscrire à la Dictée géographique à Paris ici et maintenant. Pour soumettre la demande d’une présentation (uniquement pour les écoliers), veuillez faire parvenir le formulaire à csrg.fr@gmail.com au plus tard le 10 novembre.

Nous attirons l’attention des représentants des écoles russes sur le fait que toute l’école peut aussi devenir une plateforme de la Dictée géographique. Pour cela, il vous suffira de vous enregistrer indépendamment sur le site Web de la Société russe de géographie ou soumettre une candidature  pour la création d’une telle plateforme à l’adresse : csrg.fr@gmail.com. A la veille de l’action, vous recevrez toutes les informations nécessaires par courriel.

Programme de la Dictée pour adultes :
(MRSC à Paris, Salle de conférence)

  • 10h30–11h00 – enregistrement des participants
  • 11h00 — Dictée
  • 11h30 — conférence de Jean-Louis Gouraud

Programme de la dictée pour enfants :
(MRSC à Paris, Salle de marbre)

  • 11h05 — cours de géographie pour écoliers
  • 11h45 — quiz pour les écoliers

Après une amorce intellectuelle, tous les participants seront invités à un goûter russe.

L’entrée à l’événement est gratuite, sur l’inscription préalable. Le nombre de places est limité. L’entrée à la MRSC s’effectue avec le port du masque obligatoire et le respect des règles sanitaires établies.

Présentation d’un pass-sanitaire en cours de validité et d’une pièce d’identité est strictement requise.

Conférence Ballet russe

Par Natalia Boulatoff, experte en ballet
Lioubov Blok, historienne du ballet.

Mardi 16 novembre 2021 à 19 h

Salle de marbre de la MRSC, Paris

Cette conférence est dédiée à Lioubov Dmitrievna Blok, fille du scientifique russe de génie D. Mendeleev, épouse du poète de génie A. Blok.
Toute sa vie, L. Blok a cherché sa propre voie, elle ne voulait pas rester seulement la fille de D. Mendeleev ou la veuve de A. Blok.
L’héroïne de la conférence est diplômée des cours Bestoujev, a pris des cours de théâtre dramatique, a travaillé en troupes avec Meyerhold, a lu les poèmes de Blok sur scène (elle a été la première à lire le poème “Les Douze” en 1918).
Dans certains rôles, elle a eu un réel succès, mais en général, elle a obtenu peu, a connu de graves déceptions, a perdu confiance en elle pendant un certain temps, mais ensuite, après avoir franchi le seuil fatal de cinquante pour presque toutes les femmes, elle était pour ainsi dire, né de nouveau, a trouvé sa vraie vocation et son vrai don est un don rare d’un historien du ballet classique.
C’est alors que ses premiers articles critiques ont commencé à paraître dans la presse écrite, puis elle a commencé à développer ses principaux sujets.
La danse classique était la passion de Liouba Blok et constituait le sujet principal de ses études d’art. Elle savait tout de la danse classique, plus que quiconque à son époque, plus que quiconque maintenant. Ses connaissances dans ce domaine étaient complètes et encyclopédiques.
Liouba a acquis une compétence professionnelle, très spécifique et, en règle générale, la propriété des professionnels eux-mêmes, danseurs et danseurs de la classe Vaganova, observant longtemps ses cours et aidant Vaganova à écrire le livre “Les fondamentaux de la danse classique“.
Elle  a acquis sa compétence historique par elle-même, principalement à travers ses propres quêtes, ce qui a considérablement élargi le champ du connu et réduit le cercle des problèmes non résolus.
En conséquence, il est devenu possible de créer un cours systématique, de montrer la préhistoire de la danse classique dans l’Antiquité et au Moyen Âge, de retracer son évolution au cours des siècles passés – c’est-à-dire de décrire non pas des jalons individuels, mais un processus continu, le développement de la danse classique dans sa genèse et ses métamorphoses ultérieures. Cet ouvrage, modestement intitulé « L’émergence et le développement de la technique de danse classique », est une encyclopédie du ballet, une épopée d’histoire de l’art.

Natalia Godzina (Bulatova) est une experte en ballet et historienne de la danse. Elle a travaillé comme chercheuse principale au musée du théâtre central de l’État de Bakhrushin AA.
Le compilateur de la collection « Blok L.D. Danse classique : histoire et modernité ” – Moscou : Art, 1987
Auteur d’un certain nombre d’articles sur l’histoire du ballet, publiés dans le célèbre magazine spécialisé “Ballet soviétique”: “Giselle russe”, “Secrets de la chaussure de ballet”, “Maria Taglioni en Russie”, “Fanny Elsler en Russie” , “L’historien du ballet Lyubov Blok”.
“Le travail substantiel de Natalia Godzina (1983), est basé sur l’analyse des chaussures de ballet de Taglioni, tire des conclusions sur la nature de sa danse des doigts”, a été mentionné par l’historienne et critique de ballet Inna Sklyarevskaya dans sa recherche “Taglioni. Phénomène et Mythe.”
Elle participe à des conférences sur l’histoire de la danse classique et du ballet.
L’entrée à l’événement est gratuite, sur rendez-vous (paris@rs.gov.ru). Nombre de places limité.

L’admission à la MRSC  s’effectue avec le port obligatoire du masque et le respect des règles sanitaires établies.
La présentation d’un pass sanitaire et d’une pièce d’identité en cours de validité est obligatoire

Concert-conférence

“Les grands compositeurs russes à quatre mains”

Duo de pianistes “Mains” : Alexandra Roshchina et Alain Jacon (Conservatoire de Lyon).

Par le maestro Andrey Shevtchouk .

Mardi 23 novembre 2021 à 19h

Concert “Grands compositeurs russes à quatre mains” dans le cadre du format populaire “Encyclopédie musicale”. dans la continuité d’un concert dédié aux compositeurs russes, qui aura lieu à l’occasion du vernissage de l’exposition de peintures d’I. Repine au Petit Palais de Paris en octobre de cette année, le célèbre duo “Hands” de Lyon présente un programme d’œuvres de SV Rachmaninov, S.V. Prokofiev et I.F. Stravinsky.

Des arrangements pour piano à quatre mains soit par les compositeurs eux-mêmes (“Petrushka” de I. Stravinsky), soit par des pianistes ayant la particularité de jouer à quatre mains (“Roméo et Juliette” de S.V. Prokofiev, “Vocalise” de S.V. Rachmaninov) , donnent le auditeur un plaisir unique de l’intégrité et de l’originalité du texte, tout en préservant la réalité de l’idée de l’auteur.

Le duo d’interprètes franco-russe “Hands” avec la participation d’Alain Jacon et Alexandra Roshchina réunit différentes écoles pianistiques et crée des images sonores uniques, le son orchestral et la profondeur du chant qui se reflètent clairement dans les grandes œuvres des compositeurs russes.

Comme d’habitude, lors du concert “live” au RDNK, il y aura une histoire sur les œuvres interprétées et leurs compositeurs célèbres, présentée par l’auteur et animateur du maestro “Encyclopédie musicale” Andrey Shevchuk.

Russian House invite tout le monde à une soirée musicale.

Entrée libre. Nombre de places limité.

Une pré-inscription est obligatoire (paris@rs.gov.ru).

L’admission à la salle de concert du RDNK s’effectuera avec le port obligatoire du masque durant tout le séjour et le strict respect des règles sanitaires établies en France le jour du concert.

Conférence  pour les 100 ans de Léon Tolstoï

Musée-Domaine de Léon Tolstoï

“Yasnaïa Poliana”

Mercredi 24 novembre 2021 à 18h

Sur le site web de la MRSC

Le grand écrivain russe Léon Tolstoï a vécu à Yasnaïa Poliana pendant près de 60 ans où il a créé les chefs-d’œuvre de la littérature mondiale « Guerre et paix » et « Anna Karénine ».

Depuis juin 1921, le domaine a eu le statut de musée.

Alexandra Lvovna Tolstaïa, fille  cadette de Léon Tolstoï, est devenue la première directrice du musée et a continué l’activité de sa mère Sofia Tolstoï sur la préservation de l’originalité et l’unicité du musée, qui compte environ 43 milles objets appartenant à Lev Nikolaïevitch et à sa famille.

Pendant la Grande guerre Patriotique, grâce aux efforts de la petite-fille de l’écrivain Sofia Andréevna Tolstaïa-Essénina, directrice des musées réunis de Léon Tolstoï, la bibliothèque personnelle de Léon Tolstoï et d’autres pièces exposées ont été évacuées en automne 1941 à l’Université d’État de Tomsk.

Depuis 1994, le musée est dirigé par l’arrière-petit-fils de l’écrivain, aujourd’hui conseiller du Président de la Fédération de Russie, Vladimir Tolstoï. Il a réussi à trouver de nouvelles dimensions du développement du musée.

En 2011, la bibliothèque de Léon Tolstoï est inscrite sur le Registre du patrimoine documentaire mondial de l’UNESCO au programme « Mémoire du monde ».

En 2012, c’est Ekatérina Tolstaïa, épouse de Vladimir Tolstoï, qui est à la tête du musée.

Lors d’une conférence en ligne le 24 novembre sur la plate-forme web de la MRSC, Vladimir et Ekatérina Tolstoï évoqueront les étapes de la création du musée, les principaux jalons de son histoire, les grands projets internationaux, les perspectives du futur développement, l’œuvre de la famille Tolstoï.

Pour Vladimir et Ekatérina Tolstoï, il est important de préserver les liens familiaux de la dynastie Tolstoï, non seulement en Russie, mais aussi à l’étranger. Plus de 300 descendants vivent dans de différents pays du monde. Dimitri Tolstoï, qui vit en France, est également invité à participer à la conférence.

Le président de l’association « Les Amis de Léon Tolstoï » Dimitri Tolstoï venait souvent au Congrès international familial de Tolstoï à Yasnaïa Poliana. Prenant le relais de ses parents Sergueï Mikhaïlovitch et Colette Tolstoï, Dimitri continue fervemment de préserver le patrimoine de Léon Tolstoï en France.

L’invité d’honneur de la rencontre internationale sera le membre de l’Académie française, l’écrivain français Dominique Fernandez. En 2008, Dominique Fernandez est venu à Yasnaïa Poliana. En 2010, ce voyage lui a servi de base pour la mise en œuvre du livre « Avec Tolstoï ». L’auteur y partage son point de vue sur la vie et le style de Léon Tolstoï.

Une autre participante à la rencontre internationale sera Anne Lefol. C’est une célèbre comédienne, artiste, membre du bureau de l’association française « Les Amis de Léon Tolstoï », qui s’est produite à plusieurs reprises sur la scène de la Maison russe à Paris.

En février 2020, elle a présenté la première du spectacle « La Vie dans l’art » avec la comédienne Aloyisia Delahaut d’après les mémoires de Sofia Tolstaïa « Ma vie ».

En outre, Galina Alekseeva (modérateur de la conférence), directeur scientifique du musée-domaine « Yasnaïa Poliana », organisateur de conférences scientifiques internationales à Yasnaïa Polyana, auteur de nombreux articles de recherche sur Léon Tolstoï, ainsi que Galina Ovchinnikova, professeur, responsable des projets de recherche scientifique et pratique  d’étudiant  liés à la traduction de fragments d’œuvres d’écrivains français contemporains sur Léon Tolstoï interviendront lors de la conférence.

Pour participer, l’inscription sur le site de la Maison russe (crsc.fr) est obligatoire.

La conférence Zoom sera organisée en russe et en français avec traduction simultanée et possibilité de communication directe avec les participants.

Dans le même temps, la diffusion pourra être visionnée en direct sur la chaîne YouTube de la MRSC à Paris (sans traduction).

A partir de 18h00 (heure de Paris).

L’enregistrement complet de la réunion sera publié en deux versions linguistiques sur le site Web et sur les pages des réseaux sociaux de la MRSC.

INSCRIPTION EN LIGNE : CLIQUEZ

Concert exceptionnel

“Violon entre les mains d’ un maître”

Pour les 75 ans de Vladislas Halapsis

Jeudi 25 novembre 2021 à 19 h,

Salle de musique de la MRSC, Paris

Le concert de gala du violoniste éminent Vladislav Halapsis aura lieu à la Maison Russe à Paris,  concert unique « Un violon entre  les mains d’un maître », dédié au 75e anniversaire du violoniste et professeur Vladislav Halapsis (Grèce) et aux 50 ans de ses activités pédagogiques et solo.

Le violoniste est né et a grandi en Sibérie. Il a étudié au Conservatoire d’État de Kiev et au Conservatoire Piotr Tchaïkovski de Moscou. À l’âge de 10 ans, il a donné son premier concert solo.
En 1958, il a reçu le premier prix du Concours des jeunes musiciens de la Russie, où il a été écouté par descompositeurs célèbres dont Aram Khatchatourian et Dmitry Kabalevsky.

Jusqu’en 1989, il fut soliste au Bureau des concerts et des tournées d’État de l’URSS « Soyouzconcert ». Depuis 1989, il vit et travaille en permanence à Athènes (Grèce), participe régulièrement à des festivals de musique internationaux. En tant que membre du jury, il participe à des concours internationaux, organise des ateliers et organise avec succès des concerts en Europe, en Asie et en Amérique. De plus, il collabore étroitement avec la FondationInternationale de bienfaisance de Vladimir Spivakov.

Son répertoire contient presque toutes les œuvres importantes pour le violon.

Vladislav Halapsis a donné des concerts monographiques, comprenant six sonates et partitas de Johann Sebastian Bach et vingt-quatre caprices de Niccolo Paganini. Avec la pianiste Alla Halapsis, il a interprété toutes les sonates de Ludwig Van Beethoven, Johannes Brahms, Wolfgang Amadeus Mozart, Franz Schubert, Robert  Schumann, Edvard Grieg et autres.

Il est actuellement professeur de violon et de musique de chambre au Conservatoire historique Athenaeum du Centre culturel international Maria Callas.

D’ailleurs, à l’invitation de l’artiste, d’autres musiciens assisteront également au concert : Igor Lazko, pianiste exceptionnel, lauréat de concours internationaux, professeur du Conservatoire russe Alexandre Scriabine auprès de la MRSC ; Alexandros Halapsis, violoniste et chef d’orchestre, lauréat de concours internationaux, professeur au Conservatoire d’Athènes, fondateur et directeur artistique du Festival international Zeus, représentant officiel de la Fondation internationale de bienfaisance de Vladimir Spivakov en Grèce. Ils seront accompagnés par Polina Streltsova, violoncelliste, lauréate de divers concours internationaux.

Le concert comprendra des œuvres de Johann Sebastian Bach, Tomaso Antonio Vitali, Francesco Maria Veracini, Johannes Brahms, Gaspar Cassado, Dmitri Chostakovitch et Astor Piazzolla. L’interprétation des œuvres de A.Piazzolla sera dédiée au 100e anniversaire de la naissance du compositeur.

Le concert sera animée de nouveau par la musicologue Stela Kalinina, auteur de ce projet.

L’accès à l’événement est gratuit. L’inscription préalable est obligatoire (paris@rs.gov.ru). Le nombre de places est limité.

À partir de 19h00.

L’entrée à la MRSC s’effectue avec le port obligatoire du masque et le respect des règles sanitaires en vigueur.

Projection du film,

pour 25e anniversaire de l’inscription du lac Baïkal
sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

” Lac Baïkal, derrière le miroir”

La dernière Odyssée du Commandant Cousteau.

Mardi 30 novembre 2021  à 19h

Salle du cinéma et sur le site de la MRSC,  Paris

La dernière Odyssée du Commandant a eu lieu au lac Baïkal.

En présence de Francine Cousteau, présidente de l’Équipe Cousteau et la Cousteau Society, créées par le Commandant.
A la frontière entre Russie orientale et Mongolie, le lac Baïkal, baptisé “la perle de Sibérie”, constitue la plus grande réserve d’eau douce en Asie, inscrit par l’Unesco au patrimoine de l’humanité en 1996 pour la richesse de son écologie. Formé dans une faille au point de rencontre entre deux plaques tectoniques, traversé chaque année par quelque 2 000 séismes, c’est le plus ancien lac au monde. Vieux de quelque 25 millions d’années, alimenté par 336 cours d’eau et riche de près de 15 000 espèces ; faune d’eau douce parmi les plus originales de la planète. Autant de paramètres hors normes, à l’aune des splendeurs saisies par la caméra de Cousteau.
Ce documentaire est aussi l’un des plus fascinants de la collection. Compte rendu – signé par Francine Cousteau et livré par la voix de Pierre Vaneck – d’une entreprise parmi les plus éprouvantes qui furent pour l’équipe et, simultanément, recueil d’images fabuleuses arrachées dans des conditions géographiques et climatiques extrêmes.

En russe et en français.

Dans la Salle de cinéma et sur le site de la MRSC à Paris.

Entrée sur inscription préalable.

Dans le cadre de la littérature

“Dostoïevski, pathologiste
d’une Âme humaine “

par Victor Erofeev

Mardi 30 novembre 2021

Créée par le célèbre écrivain, critique littéraire, animateur de télévision et de radio russe Viktor Erofeev, la série de podcasts de l’auteur est diffusée sur la plateforme et sous les auspices de RIA-Novosti et s’est implantée avec beaucoup de succès en Russie. En 2021, le projet a été lancé avec succès par la MRSC à Paris dans la version française et a reçu des réponses positives de ceux qui s’intéressent à la langue et la culture russe.
En collaboration avec l’écrivain, MRSC à Paris présente les podcasts les plus intéressants mettant en évidence la contribution au développement de la littérature d’éminents éducateurs, écrivains et hommes d’État russes, reflétant les événements les plus importants pour la culture russe et française.
Fiodor Dostoïevski est devenu le héros de la nouvelle recherche.

 « Dostoïevski. Pathologiste d’une âme humaine vivante.”
Fils de docteur, il termine ses études dans une école d’ingénieur. Il n’a pas servi – il s’est entièrement consacré à la littérature, et pour cause.
A 22 ans, il écrit son premier roman, Poor People. Nekrasov et Belinsky étaient ravis de lui.
Pour avoir lu en cercle la lettre Petrashevsky de Belinsky à Gogol, il fut condamné en 1849 à une exécution publique, remplacée par quatre ans de travaux forcés.
De retour de la servitude pénale, il écrit « Notes de la maison des morts ».
De grands romans suivent.
Epileptique, amant malheureux, prédicateur de bonté et voluptueux, il trouve enfin le bonheur familial avec une jeune sténographe.
Il décède en grand écrivain reconnu de tous.

Centre de Russie pour la Science et la Culture
61 rue Boissière, 75116 Paris
Tél : 01 44 34 79 79

Contacts : info@crsc.fr

Métro : Boissière (6), Victor Hugo (2)
Bus : 22, 30, 52, 82
Parking : Victor Hugo, Kléber, Longchamp

Rock Russe Chez Hammad

Kirill Terr ( Novaia Avstralia)

et Andreï Kamaev

Dimanche 12 décembre 2021 à 19h

Café Chez Ammad, 18 rue Véron, 75018 Paris

ENTRÉE  LIBRE

Après la réussite de l’événement de Cosmos Festival, au théâtre Atalante,

Novaia Avsralia organise un programme d’avant Noël dans le lieu
emblématique de Montmartre :
le café Chez Ammad.

ROCK RUSSE CHEZ AMMAD
 
Kirill Terr (Novaia Avstralia)
et Andrei Kamaev

Partie 1 – “Néo australien Blues”
2 partie -” Nuit de rock russe “
 

CHEZ HAMMAD
18 Rue Véron, 75018 Paris.

Métro: Abbesses (Ligne 12) Blanche (Ligne 2)

.

Le Centre Musical de l’AMR
présente

Natcha et Nuits de Princes

Chanson, romance et swing de Russie

Vendredi 3 décembre 2021 à 20h30

Ateliers d’ethnomusicologie – ADEM, Genève

Les Ateliers d’ethnomusicologie (ADEM) sont une association culturelle dédiée aux musiques et danses du monde.

Nuits de Princes : tel est le titre du roman très coloré de Joseph Kessel relatant les folles nuits des cabarets russes à Paris dans les années 1920…

Nul doute que les cinq instrumentistes du concert de cette soirée vous plongeront dans l’ambiance si particulière de ces lieux de légende et feront résonner cette référence littéraire comme une évidence.

Natacha fille du famille de russes blancs, a été formée au conservatoire Rachmaninov de Paris et dans les cabarets russes, où elle côtoie des musiciens russes et tsiganes, Natacha fait appel à des musiciens de divers horizons (jazz pour Olivier Cahours et le contrebassiste Thierry Colson, musique brésilienne pour Pascal Storch, ou musique populaire russe pour la joueuse de domra Natalia Trocina, issue du prestigieux conservatoire Gnessine de Moscou), afin de concrétiser ses envies d’ouverture et de rencontres.
Plus de renseignements sur l’ensemble : CLIQUEZ

ARM au Sud des Alpes , 10 Rue des Alpes
1201 Genève, Suisse

Tarifs : 20 francs (plein tarif) , 15 francs (membres, ADEM, Réseau CAGI, AVS, AC, AI, étudiants), 12 francs (carte 20 ans)
Billeterie : CLIQUEZ

ACCÈS : L’’AMR/Sud des Alpes à 3 minutes à pied de la gare de Cornavin.
Tram/bus: arrêt Cornavin, arrêt Alpes (bus 1, 25)
Parkings: Parking des Alpes, Cornavin, Les Cygnes.

Association Matriochka avec l’Association Kalinka

Soirée Gala Russe

Samedi 4 décembre 2021 de 17:00 À 23:00

Salle Adrien Scarantino, 83183 Six-Fours Les Plages 

Grande soirée de musique et de cuisine russes organisée par l’Association MATRIOCHKA, en partenariat avec l’Association Kalinka Marseille.

Conférence sur l’implantation des russes dans le sud de la France par Georges Klimoff, Georges Klimoff, ancien vice-président de l’association d’astronomie Antarès dans le Var, il s’intéressa à l’ufologie également, s’il est seynois, n’a jamais oublié ses origines et dès qu’il parle de la Russie, son regard s’allume. C’est lui qui, lorsqu’il est venu se reposer quelques jours à Bendor, a accueilli et servi de traducteur à Youri Gagarine.

L’animation musicale russe/tzigane par le Duo Kalinka (Viktor & Boris).  Créé à Marseille en 1998 par deux musiciens passionnés, ce duo violon et accordéon d’une extrême précision nous emporte dans la diversité et la richesse des musiques russes, tziganes de Hongrie et de l’Europe de l’Est.
Boris Skhakoumidov, russe établi en France depuis plusieurs années est au chant et à l’accordéon.
Victor Mohacsi, tzigane hongrois fut le soliste des 100 violons tziganes, un violoniste exceptionnel !

 
Salle Scarantino
45 rue du Stade
83140  Six-Fours-les-Plages

Tarifs : 38 € la soirée / 19 € pour les enfants de -12 ans.
Tél : 06 70 09 01 80

Réservation obligatoire avant le 26 novembre.

Étude MILLON 

Vente ART RUSSE
Русское Искусство

Samedi 27 novembre 2021 à 11h et 14h

Hôtel Drouot, Salle 11  75009 Paris

Exposition Publique Salle 11

Vendredi 26 novembre de 11h à 18h

Experts: Maxime CHARRON, Maroussia TARASSOV-VIEILLEFON
Département Art Russe : Mariam VARSIMASHVILI

Vente  samedi à 11h (lots 1 à 56)
Icônes & Art Religieux

Vente  à 14h (lots 57 à 283)
Tableaux, Peinture Géorgienne, Orfèvrerie, Émaux,
Bijoux & Objets de Vitrine, Militaria, Bronzes & Sculptures,
Porcelaines, souvenirs Historiques & Romanov,
Art Populaire, Livres

EXTRAITS du CATALOGUE

VENTE à 11 H

ICÔNES & ART RELIGIEUX

Lot 4Icône triptyque de voyage figurant la Déisis.
Tempera sur bois figurant le Christ Pantocrator flanquée de la Mère de Dieu et de Saint Jean-Baptiste.
Dans un oklad tripartite en bronze doré à décor émaillé polychrome cloisonné de fleurs et de rinceaux dans les tons bleu et vert. Quelques manques à l’émail. Russie, fin du XVIIe siècle.
H. 6,3 x L. 17,2 cm (ouverte).
œuvre en rapport
Une icône similaire de la Déisis datée de la fin du XVIIe siècle est conservée au Walters Art Museum, Baltimore, Maryland (inv. 44.408).

1 000/1 500 €

k

LOT 8 Icône de Saint Charalampe. Tempera et or sur bois, figurant le Saint vêtu d’un chasuble rouge, portant une magnifique barbe et tenant de la
main gauche un crucifix enroulé d’un phylactère, et de la main droite le livre des Écritures.
Saint Charalampe est considéré comme le protecteur des hommes et des bêtes contre les épidémies. Grèce, XVIIIe siècle.
H. 18,5 x L. 15 cm.

3 000/5 000 €

k

LOT 11Icône de la Très Sainte Mère de Dieu, Ostrobramska.
En bronze doré finement ciselé, le visage et les mains en émail polychrome. Fixée sur un cadre en velours de soie bleu marine et conservée dans son écrin d’origine. Russie, début du XIXe siècle.
H. 4 x L. 2,8 cm (icône) et H. 6,4 x L. 5,5 cm (cadre).

200/300 €

k

LOT 14 Icône de la Mère de Dieu de Smolensk.
Elle est flanquée de Saint Jean à gauche et d’un Saint à droite.
Tempera sur bois conservée dans un oklad en vermeil 84 zolotniks (875 millièmes), à décor repoussé et gravé, les nimbes ajourés. Légères usures.
Kazan, 1863. Orfèvre : probablement Sevastion KOZLOV.
H. 36 x L. 31 cm. Poids brut : 1943,0 g.

500/800 €

k

 

LOT 15Epitaphios figurant le Christ au tombeau.
Huile sur toile marouflée sur carton, dans un entourage de velours de soie bleu nuit entièrement brodé de fils d’argent et d’argent doré. Pliures, état d’usage. Russie, début du XIXe siècle.
H. 113 cm x L. 188 cm.

Historique
La tradition de l’épitaphios date du XIVe siècle et son iconographie s’inspire du Saint Suaire de Turin. Il y représente le Christ après la descente de croix, couché sur le dos et vêtu d’un pagne, alors que son corps est préparé pour la sépulture. Il est utilisé les deux derniers jours de la Semaine Sainte dans le culte orthodoxe, dans le cadre des cérémonies marquant la Mort et la
Résurrection du Christ. Il est ensuite placé sur la Table Sainte, où il reste pendant tout le temps pascal.

4 000/6 000 €

k

LOT 18Rare icône du Christ Pantocrator.
Tempera sur bois. Dans un oklad en argent 84 zolotniks (875 millièmes) à décor repoussé et gravé. Légers manques à la peinture. Saint-Pétersbourg, 1806. Orfèvre : probablement Alexander YARCHINOV.
H. 33,5 x L. 24 cm. Poids : 403,0 g.

2 000/3 000 €

k

 

LOT 22Icône de voyage des saints Kirill et Athanase.
De forme ovale peinte sur métal, dans un oklad en argent 84 zolotniks (875 millièmes) à décor gravé et guilloché. Légères usures. Russie, vers 1890.
Orfèvre : AS ?, poinçon en partie illisible.
H. 9 cm x L. 7,4 cm. Poids brut : 25,8 g.

400/600 €

k

LOT 34Rare icône de la Mère de Dieu Bogoliubovskaya.
Tempera et or sur bois, figurant en partie haute la Mère de Dieu tenant un phylactère et s’adressant à une assemblée de Saints dont les métropolites de Moscou Pierre, Alexis, Jonas et Philippe, les bienheureux Basile et Maxime, la grande martyre Sainte Barbara, Saint Basile le Grand, Saint Alexis l’Homme de Dieu, Saint Syméon, l’apôtre Pierre, la martyre monastique Sainte Eudokia et Sainte Anna, avec en arrière-plan le monastère de Bogoliubovo et le Christ sortant des nuées. Saint Michel et Sainte
Maria encadrent la scène de part et d’autre dans des réserves bleues. La partie basse est ornée d’une large prière à la Vierge Marie sur fond rouge.
Dans son bel oklad en vermeil à décor repoussé et gravé (accidents).
Russie, début du XIXe siècle. Sans poinçon apparent.
H. 40 x L. 30 cm. Poids : 397,0 g.

4 000/6 000 €

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LOT 42 – Belle icône de la Mère de Dieu provenant d’une Déisis.
Tempera sur bois. Dans un bel oklad en vermeil 84 zolotniks (875 millièmes) à décor repoussé et gravé, le nimbe en partie ajouré et les étoiles de la Vierge serties de pierres du Rhin. Légers manques à la peinture. Moscou, début du XIXe siècle (sans date). Orfèvre : LN en cyrillique, non répertorié.
H. 36 x L. 31 cm. Poids brut : 2420,0 g.

3 000/5 000 €

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LOT 43Rare et belle icône de l’Exaltation de la Croix du Seigneur,
commandée par Grigori Feodorovich Zotov en souvenir de la
Grâce du tsar Nicolas Ier de Russie.
Tempera sur fond d’or. Russie, Région de l’Oural, probablement par l’École de Nevyansk, vers 1800. Figurant en partie basse le Sacrifice d’Abraham et Jacob bénissant ses fils. En partie haute, l’Exaltation de la Croix du Seigneur flanquée de Saint Nicolas à gauche et de Sainte Alexandra à droite, les saints patrons du couple impérial, Nicolas Pavlovich Romanov (1796-1855)
et Alexandra Feodorovna (1798-1860).
L’icône est légendée en partie basse dans un cartouche mentionnant en russe : “Cette scène de la vie quotidienne d’un jour du mois de mars de cette année a été peinte par le peintre d’icônes sur commande de Grigori Fiodor Zotov en mémoire d’un événement majeur ayant eu lieu au mois de septembre, à savoir, la démonstration de la bienveillance impériale de sa Majesté l’Empereur Nicolas Pavlovich envers le sieur Grigori Zotov, auquel il offrit la liberté de vivre et mourir dans sa ville de Köxholm, en Finlande – en souvenir éternel de sa générosité magnanime avec nos pieux remerciements et ceux des générations futures.”
Le dos gainé de velours noir. Manque dans la partie gauche restaurations.
H. 33 x L. 27,5 cm.
Provenance
– Commande de Grigori Fiodorovich Zotov (né en 1775).
– Collection particulière.

Historique
Grigori Fiodorovich Zotov (né en 1775), originaire de l’Oural, est issu
d’une famille de serfs artisans. Il eut une brillante carrière en tant que dirigeant des usines métallurgiques de la région de Tcheliabinsk. Son talent de gestionnaire et sa contribution considérable au développement de l’industrie minière et de l’artisanat du métal au tournant des XVIIIe et XIXe siècles lui ont permis de se libérer du servage pour lui et ses descendants. En 1824, lors de son tour de l’Oural, le tsar Alexandre Ier a été impressionné par la prospérité des manufactures locales et a demandé à rencontrer leur responsable.
Suite à cette entrevue, l’Empereur décrivit Zotov comme un homme très doué et un innovateur dans son domaine. Mais derrière ce succès, Zotov est aussi connu pour avoir été un directeur très dur, même brutal qui imposa des conditions de travail à ses employés presque insupportables, ce qui conduisit à de nombreux soulèvements et grèves dans ses usines. Dans les années 1830 un procès eut lieu, suite auquel Zotov, grâce à ses anciens mérites, échappa de justesse à la condamnation à mort et, par la grâce de
Nicolas Ier, fut exilé dans la ville de Köxholm, en Finlande. En souvenir
de ce jugement salvateur, il commanda cette superbe icône.

4 000/6 000 €

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LOT 54Rare icône triptyque par l’École impériale Stroganov.
En bronze doré et bois, s’ouvrant à charnière par deux volets imitant une porte, la partie centrale ornée d’une scène émaillée champlevée figurant la Dormition de la Mère de Dieu dans un entourage architectural ajouré imitant une chapelle. Flanquée sur les volets latéraux de Saint Pierre à gauche et de Saint Paul à droite, pères de l’Eglise, surmontés d’anges. Manques à l’émail et légers chocs. Institut Impérial Stroganov pour les Arts Industriels, Moscou, vers 1900. Marquée à la base.
H. 24 x L. 37,5 cm (ouverte).

Historique
L’école de Stroganov fut fondée à Moscou par le comte Sergei Grigoryevich Stroganov en 1825 et devint officiellement l’Institut Impérial Stroganov pour les Arts Industriels en 1901 lorsqu’elle fut placée sous le patronat de la soeur de l’impératrice, la grande-duchesse Elisabeth Feodorovna (1864-1918).

4 000/6 000 €

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VENTE à 14 h 

 TABLEAUX

LOT 62 – École russe du XIXe siècle.
Traîneau dans la neige devant l’Amirauté à Saint- Pétersbourg.
Huile sur panneau, non signé. Dans un beau et large cadre en bois doré.
H. 13,5 x L. 16 cm.

1 000/1 500 €

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LOT 68 – Petr Petrovich SOKOLOV (1821-1899).
Le chasseur et ses deux barzoï (1883).
Aquarelle sur papier monogrammé et daté en bas à droite. Encadré.
Porte au dos du cadre une ancienne étiquette en partie arrachée et une dédicace en russe “À mon cher Éric Gustavov de la part de Piotr Ivanov”.
H. 38,5 x L. 30 cm.

Historique
Petr Petrovich Sokolov est le fils de Petr Fedorovich Sokolov (1791-1848), célèbre aquarelliste et véritable réformateur du genre du portrait. Après une formation à l’Académie Impériale sous la direction de son oncle, Karl Briullov, il se tourne vers les scènes de chasse, et aime à dépeindre la vie des soldats. En effet, le milieu du XIXe siècle se caractérise par l’épanouissement du genre animalier dans les arts visuels, encouragé par  les empereurs eux-mêmes, amateurs de chasse. La chasse à courre est diffusée massivement et mise en avant avec un des objectifs plus nobles : la chasse au loup, principal nuisible au XIXe siècle car destructeur des exploitations agricoles. La chasse devient le passe-temps des élites
mais aussi des grands propriétaires terriens. Toutefois, la chasse au chien au-delà d’être un simple divertissement se mue en une sorte d’art, une vraie science, régit par ses propres lois et termes. Sokolov se plaît et excelle dans la représentation excellemment précise de cette chasse aux lévriers en créant des scènes dynamiques sur fond de paysages qui mettent l’accent sur l’état des participants. Cette approche emprunte d’une parfaite précision caractérise la production de Petr Sokolov. Il réalisera notamment les illustrations pour l’oeuvre “Notes d’un chasseur” d’Ivan Tourgueniev ou encore celles des poèmes de Nikolaï Nekrasov, largement connues.

2 000/3 000 €

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LOT 72 – Alexei Alexeievich HARLAMOFF (1840-1925).
Portrait d’une jeune fille. Aquarelle sur papier, signée en bas à droite.
Dans un cadre en bois de style oriental.
H. 35 x L. 25 cm (à vue).

3 000/5 000 €

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LOT 75 – Nikolai Semenovich SAMOKISH (1860-1944).
En Russie, une croyance populaire.
Aquarelle, encre et gouache sur carton, signé en bas à droite.
H. 35,5 x L. 28,5 cm.
Littérature Illustration pour “Le Petit Parisien, supplément littéraire illustré” du dimanche 16 décembre 1900, n°619.

Historique
Nikolai Samokish a embrassé une brillante carrière de peintre et
d’aquarelliste spécialisé dans les scènes de batailles. Nicolas II remarque
chez lui un véritable talent pour les croquis de manoeuvres militaires, ce
qui l’invite à se tourner vers l’illustration, domaine dans lequel il excellera.
En 1886, Samokish quitte la Russie pour Paris, où il se forme au sein de
l’atelier du célèbre peintre de batailles Edouard Detaille (1848-1912)
et rencontre celle qui deviendra sa femme, Elena Petrovna Samokish-
Sudkovskaya (1863-1924), célèbre illustratrice qui initie un tournant dans
la production artistique de Samokish. Le couple partagent des projets à
quatre mains notamment pour l’édition illustrée “Les âmes mortes “(1901)
de Gogol et l’épopée en quatre volumes du médecin et anthropologue
Eliseev “Autour du Monde” (1902). C’est surement aux alentours des
années 1890, lors de son séjour parisien, que Nikolai Samokish s’est attelé
à la réalisation de notre aquarelle, avec l’aide ou non de sa femme. Il
est même envisageable que le Petit Parisien leur ai passé commande
directement afin d’illustrer cet événement…..

1 000/1 500 €

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LOT 81 – Élie Anatole PAVIL (1873-1948).
Coin de Montmartre. Huile sur toile, signée en bas à gauche.
Dans un cadre en bois doré avec cartouche mentionnant le titre de l’œuvre et le nom de l’artiste. H. 50 x L. 65 cm.

3 000/5 000 €

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LOT 82 – Georges DE POGEDAIEFF (1897-1971).
Projet d’un décor de théâtre (1923).
Aquarelle et gouache sur papier, signé et daté en haut à droite.
Dans un cadre en bois noirci.
H. 42,5 x L. 52,5 cm (à vue).

1 500/2 000 €

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LOT 85 – Zinaïda Evgenievna SEREBRIAKOVA (1884-1967).
Portrait présumé de Daisy Goldrei (1951).
Pastel sur papier.
Signé “Z. Serebriakova”, daté 1951 et localisé à Paris en haut à droite.
Encadré.
H. 59,5 x L. 46 cm (à vue).
Provenance
– Portrait probablement commandé par le modèle, Daisy Goldrei.
– Collection particulière.
Oeuvre en rapport
Un autre portrait figurant Daisy Goldrei est connu, daté de 1950, et a été
présenté chez Bonhams Londres, le 25 novembre 2020, lot n°46.

Historique
Zinaïda Serebriakova est une des plus excellentes portraitistes du début du
XXe siècle, et le portrait que nous présentons ici est un exemple de sa période parisienne. En effet, elle quitte pour toujours la Russie en 1924 et s’installe à Paris. La caractéristique principale des portraits de Serebriakova est qu’ils ne mettent pas en exergue les émotions profondes du modèle ni les réflexions douloureuses sur la vie. Ils sont toujours une évocation d’une vie harmonieuse, de la noblesse et de la simplicité du modèle, de sa sympathie et sa dignité. Sa conception de l’idéal humain transparaît ici à travers la représentation de Daisy Goldrei, qui comme la consonance anglo-saxonne de son nom l’indique, a probablement passé commande à Zinaida Serebriakova à deux reprises, lors d’un séjour parisien. Le portrait daté de 1950 figure Daisy vêtu d’un chemisier blanc, tandis que notre portrait la représente dans une robe du soir, parée d’un collier de perles et d’une broche sertie de diamants. La bienveillance et la douceur qui émane de ce portrait est peut-être également un manifeste d’une ascension sociale.

12 000/15 000 €

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LOT 86 – Ateliers de VKHOUTEMAS, début du XXe siècle.
Croquis № 18. Huile sur carton non signé, annoté au dos en russe “Architectonique pittoresque, composition spatiale puissante”. Encadré.
H. 26,5 x L. 20 cm.

1 000/1 500 €

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LOT 90 –  Michel ANDREENKO (1894-1982).
Le labyrinthe. Huile sur toile, signée en bas à gauche et contresignée au dos.
Encadrée. H. 43,5 x L. 52,5 cm.

800/1 200 €

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Peinture Géorgienne, 


LOT 100 – Félix VARLAMICHIVILI dit VARLA (Kutaisi 1903 – Paris 1986).
Maternité. Technique mixte sur papier contrecollé sur carton, signé en
bas à gauche. Encadré. H. 28,5 x L. 45,5 cm.

Provenance
Collection privée française.

1 500/2 000 €

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LOT 101 – Félix VARLAMICHIVILI dit VARLA (Kutaisi 1903 – Paris 1986).
Les ramasseurs de bois. Technique mixte sur papier, signé en bas à droite. Encadré. H. 35 x L. 27,5 cm.

1 500/2 000 €

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LOT 106 – Félix VARLAMICHIVILI dit VARLA (Kutaisi 1903 – Paris 1986).
Les pêcheurs. Huile sur toile, signée en bas à droite. Encadré.
H. 50,5 x L. 70 cm.

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3 000/5 000 €

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LOT 105 – Félix VARLAMICHIVILI dit VARLA (Kutaisi 1903 – Paris 1986).
Ségovia. Huile sur toile, signée en bas à gauche, titrée au dos sur le châssis. Porte une étiquette au dos du cadre de la Galerie Drouant-David au 58 rue du faubourg Saint-Honoré, annotée “Mr Salem”. Encadré.
H. 60 x L. 73 cm.


10 000/15 000 €


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Orfèvrerie, Émaux

LOT 111Flûte à champagne en vermeil 84 zolotniks (875 millièmes) à décor niellé figurant deux scènes dans des cartouches ovales, l’un représentant une isba et l’autre un chasseur, dans un entourage de feuillages stylisés. Légères usures. Moscou, 1837. Orfèvre : poinçon illisible.
H. 18 cm. Poids brut : 173,0 g.

400/600 €

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LOT 115Panier à pain en argent 84 zolotniks (875 millièmes) à
décor gravé de frises de fleurs et de feuillages, l’anse à décor ciselé de frises de perles. Légères usures. Moscou, 1886.
Orfèvre : JFA probablement pour Ivan Feodorov ANDREEV.
L. 25,5 x H. 20 cm. Poids : 460,0 g.

300/500 €

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LOT 123Rare porte-verre à thé en vermeil 84 zolotniks (875 millièmes), à décor ajouré imitant les écailles de poisson, les deux faces ornées de médaillons circulaires figurant des scènes finement ciselé de chinoiseries,
muni de son couvercle sommé d’un personnage chinois assis. La prise, la base et le couvercle à décor de frises de grecques. Moscou, 1865.
Orfèvre : SAZIKOV, avec marque de Fournisseur de la Cour impériale.
Poids : 291,0 g. H. 11 x D. 8 cm.

1 500/2 000 €

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LOT 128Coupe à bonbons en cristal taillé montée en argent 84 zolotniks (875 millièmes) à décor dentelé et de grandes prises latérales de style Art Nouveau. Légères usures. Saint-Pétersbourg, 1899-1903. Orfèvre illisible.
H. 12,5 x L. 29,5 x P. 11 cm. Poids brut : 1136,0 g.

800/1 200 €

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LOT 130Fabergé Vase cornet en cristal taillé monté en argent 84 zolotniks (875 millièmes) à décor néoclassique de cannelures enrubannées. Légères usures. Moscou, 1908-1917. Orfèvre : Carl FABERGÉ.
H. 18 x D. 11,5 cm. Poids brut : 1000,0 g.

1 500/2 000 €

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LOT 131Important kovch en cristal taillé monté en argent 84 zolotniks
(875 millièmes) à décor finement ciselé au naturel d’un cygne sur la proue formant prise avec l’enroulement de son cou, la partie arrière figurant sa queue. Bon état. Moscou, 1908-1917. Orfèvre : Carl FABERGÉ.
H. 21 x L. 29 x P. 15 cm. Poids brut : 2506,0 g.

15 000/20 000 €

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LOT 136Coupe de présentation de forme oblongue en argent 84 zolotniks (875 millièmes) de style Art Déco, gravée sur une face de la date commémorative « 9 Juillet 1883 – 9 Juillet 1908 » et sur l’autre face du monogramme « ESL – XXV » (cadeau de 25 ans), les bords et les prises sertis de cabochons de pierres rouges. Intérieur vermeil. Légères usures.
Moscou, 1899-1908. Orfèvre : Nicholai TARABROV.
H. 9,5 x L. 30 x P. 18 cm. Poids brut : 720,0 g.

1 000/1 500 €

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LOT 137Rare paire de coupes d’honneur dites “kubok” en argent 84
zolotniks (875 millièmes) commémorant le 25e anniversaire de la création de l’Imperial Maritime Yacht Club d’Estonie, en forme de gobelets évasés reposant sur piédouche, ornées au centre des armoiries estoniennes surmontées de l’aigle impériale de Russie et surmontant le mot russe “Иэмяк” la partie supérieure gravée d’une frise à décor maritime, intérieur vermeil. Bon état. Saint-Pétersbourg, 1908-1917.
Orfèvre : “Г и Ш” et “AK”, non identifiés. H. 20,3 cm. Poids brut : 839,0 g.
Oeuvre en rapport
Un kubok similaire est conservé au musée privé « Sobranie » de Moscou, appartenant au collectionneur et mécène David Yakobachvili.

800/1 200 €

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LOT 139Kovch en argent 84 zolotniks (875 millièmes) de forme traditionnelle, à décor repoussé d’une frise de rinceaux trilobes, gravé d’une dédicace en russe “En souvenir, de la part des amis de l’Artillerie de la forteresse de Kronstadt”, monogrammé “VS” et daté “1910”. Légères usures.
Moscou, 1908-1917. Orfèvre : PD en cyrillique, non répertorié.
H. 7 x L. 14 cm. Poids : 143,0 g.

800/1 200 €

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LOT 147 Nécessaire de baptême en argent 84 zolotniks (875 millièmes) à
décor uni gravé du prénom « Jacques » en français, les manches des cuillères en partie torsadé. Intérieur vermeil. Dans son écrin en bouleau de
Carélie gainé de soie et de velours crème portant le tampon de la
Maison MOROZOV à Saint-Pétersbourg. Moscou et Saint-Pétersbourg,
1899-1908. Orfèvres : Vassily KUBALYEV, Pavel SHUKYENIKOV et Carl SELENIUS. L. 19 cm (couteau) ; H. 5,5 cm (timbale). Poids total : 263,0 g.

1 000/1 500 €

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LOT 154Coupe circulaire en argent 91 zolotniks (947 millièmes) reposant sur un piédouche, à décor émaillé polychrome champlevé de frises de rinceaux et de motifs géométriques, l’intérieur orné d’une médaillon émaillé à décor d’une fleur dans un entourage de rinceaux stylisés dans les tons pastel et bordé d’une frise de triangles et de pastilles. Légers manques à l’émail sur la face externe. Moscou, 1878. Orfèvre : Pavel OVCHINNIKOV, avec marque de Fournisseur de la Cour impériale.
H. 6,5 x D. 11,8 cm. Poids brut : 266,0 g.

600/800 €

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LOT 162Porte-verre à thé en argent 84 zolotniks (875 millièmes) à décor émaillé polychrome cloisonné de rinceaux, rosaces, et frises géométriques sur fond sablé, la prise à décor finement ciselé d’un buste de femme et reposant sur quatre pieds boules filigranés. Légers manques à l’émail.
Moscou, 1883. Orfèvre : Pavel OVCHINNIKOV, avec marque de Fournisseur de la Cour impériale. H. 11 x D. 7,7 cm. Poids brut total : 298,0 g.
ON Y JOINT une cuillère en argent émaillé polychrome cloisonné (Moscou, vers 1890).

1 000/1 500 €

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LOT 165Beau coffret à bijoux rectangulaire en vermeil 88 zolotniks (916 millièmes) à décor émaillé polychrome cloisonné de rinceaux et de fleurs rouge, blanc et bleu, bordée de frises de perles bleues sur fond sablé. Le couvercle s’ouvrant à charnière à décor émaillé d’un médaillon rouge translucide sur fond guilloché d’ondes. Bon état. Saint-Pétersbourg, 1899-1908.
Orfèvre : Frères GRACHEV, avec marque de Fournisseurs de la Cour impériale.

H. 3 x L. 9 x P. 6,5 cm. Poids brut : 210,4 g.

3 000/5 000 €

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BIJOUX ET OBJETS DE VITRINE

FABERGÉ
LOT 169Sonnette de table en argent 88 zolotniks (916 millièmes) à décor
godronné, de frises de perles et d’entrelacs, sommé d’un bouton poussoir serti d’un cabochon de pierre rouge. Légères usures. Saint-Pétersbourg, 1880-1904. Orfèvre : Viktor AARNE pour Carl FABERGÉ.
H. 3 x D. 5 cm. Poids brut : 115,0 g.

800/1 200 €

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LOT 170 – Lot de 4 écrins à bijoux comprenant :
– un écrin de la maison Vladimir Gordon à Saint-Pétersbourg en bouleau de Carélie et soie crème. L. 8 cm.
– un écrin du magasin M. Sokolov, Nevsky 71 et Nevsky 59 à Saint-Pétersbourg, cuir rouge et soie crème. L. 7
cm.
– 2 écrins à bague de la Maison Morozov à Saint-Pétersbourg, un en cuir brun et l’autre en cuir rouge. L. 4 cm.
Quelques accidents.

300/500 €

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LOT 173 –  Montre de poignet en or 56 zolotniks (583 millièmes), Pavel BUHRÉ pour le marché russe. Le cadran émaillé blanc avec
chiffres arabes et inscrit en russe “Pavel Buhré”, à remontage mécanique.
Avec un joli bracelet articulé rapporté en or rose et vert 56 zolotniks (583 millièmes). Odessa, 1908-1917. Dans son écrin d’origine de la Maison Pavel Buhré. D. 3,2 cm (cadran) ; L. 24 cm (bracelet). Poids brut : 48,5 g.

1 000/1 200 €

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LOT 177FABERGÉ pour le Tricentenaire des Romanov (1613-1913)
Rare pendentif circulaire en or 56 zolotniks (583 millièmes) en souvenir du Tricentenaire des Romanov, le centre orné de la coiffe de Monomakh, serti en haut d’un cabochon de saphir et en bas de deux diamants, à décor ajouré comprenant les dates commémoratives 1613 et 1913.
Saint-Pétersbourg, circa 1913. Orfèvre : FABERGÉ, sans poinçon apparent.
D. 3 cm. Poids brut : 7,6 g.

Historique
En février 1913, toute une collection de bijoux a été commandée à
l’atelier d’Holmström afin de célébrer le tricentenaire de la dynastie
des Romanov. 316 pièces ont été créées dont des pendentifs, des
broches, des colliers, des chaînes, prévus pour être remis lors des
cérémonies aux membres de la cour impériale, aux citoyens russes
et aux dignitaires étrangers. Pour le cas précis des pendentifs, il
s’agissait de cadeaux destinés à être remis aux dames de la cour et
autres personnes désignées. Alma Pihl (1888-1976) a été chargée
d’élaborer des bijoux qui devaient intégrer les symboles nationaux et
notamment l’ancestrale coiffe de Monomakh que l’on retrouve dans
notre pendentif, entourée des dates commémoratives. Cette immense
commande du tsar aux ateliers Fabergé est la dernière d’une telle
ampleur avant les temps hostiles de la première guerre mondiale.
Littérature
Ulla Tillander-Godenhielm, The Russian Imperial Award System,
Helsinki, 2005, p. 198.
Wilfried Zeisler, Fabergé Rediscovered, Hillwood Estate, Museum &
Gardens, 2008, p. 98.

6 000/8 000 €

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LOT 180FABERGÉ Étui à cigarettes en argent 88 zolotniks (916 millièmes), émaillé rouge sur fond guilloché de stries diagonales à bordure
de vagues, appliqué d’un monogramme russe en or « IL » ; s’ouvrant à charnière par un bouton poussoir serti d’un cabochon de pierre rouge. Intérieur vermeil. Trois manques à l’émail. Dans son écrin d’origine en cuir rouge de la Maison Carl Fabergé. Saint-Pétersbourg, vers 1890.
Orfèvre : Theodore RINGE pour la Maison Fabergé.
H. 1,2 x L. 9,5 x P. 6 ,5 cm. Poids brut : 191,9 g.

800/1 200 €

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LOT 182 – FABERGÉ Rare presse-papiers rectangulaire formé par un bloc de marbre noir et un superbe placage de lapis-lazuli du Baïkal sur la partie
supérieure, appliquée par une figure de lézard en argent ciselé au naturel, la queue formant un S, fixé au bloc par un écrou. Par Fabergé, vers 1900.
Sans poinçon apparent. H. 5,5 x L. 15,7 x P. 9,9 cm. Poids brut : 1400 g (environ).
Provenance Collection privée française.

Œuvres en rapport
– Le presse-papiers de l’impératrice douairière Maria Féodorovna, formé par deux lézards en argent sur un bloc similaire de lapis-lazuli du Baïkal et marbre noir à deux étages, également sans marque apparente mais réalisé entre 1885 et 1910, est conservé au Palais de Péterhof (inv. PDMP 58-dm).
Il faisait partie de ses collections au palais du Cottage dans le parc Alexandria (ill.1).
– Un lézard en argent sur un bloc de pyrite, par Victor Aarne pour Fabergé, 1899-1917, vendu chez Christie’s Londres, 6 juin 2016, lot 218 adjugé 11.250 £ivres.

10 000/15 000 €

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LOT 184 – FABERGÉ Ravissant étui à cigarettes en or 72 zolotniks (750 millièmes) à décor émaillé rose translucide sur fond guilloché d’ondes
horizontales, bordé de frises de feuilles de laurier finement ciselées, s’ouvrant à charnière par un bouton poussoir serti d’un diamant taille ancienne. Légers manques à l’émail. Saint-Pétersbourg, 1908-1917.
Orfèvre : Henrik WIGSTRÖM pour FABERGÉ (marqué en lettres latines).
Numéro d’inventaire gravé de la Maison Fabergé : 21971.
H. 8,8 x L. 4,6 x P. 1,5 cm. Poids brut : 129,2 g.

7 000/1 000 €

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LOT 186 – FABERGÉ Pommeau de canne de forme cylindrique évasée en or rose et jaune 56 zolotniks (583 millièmes), à décor émaillé violet sur
fond guilloché d’ondes verticales, les bordures ciselées de frises de feuillages, serti au sommet d’un diamant taille ancienne.
Très bon état. Saint-Pétersbourg, 1899-1903. Orfèvre : Michael PERCHIN pour Fabergé. Numéro d’inventaire gravé de la Maison Fabergé : 4669.
H. 3 cm. Poids brut : 19,9 g.

1 000/1 500 €

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MILITARIA

LOT 187Ensemble de 3 plaques probablement de landau en bronze doré
et ciselé, une au chiffre du tsar Alexandre II, une au chiffre du tsar
Alexandre III et une figurant le blason complet de l’Empire Russe, sommées d’une couronne impériale, avec cartouches. Fixées sur un présentoir en plexiglas. Russie, seconde moitié du XIXe siècle. Fabrication Jackson Paris pour la plaque du blason de l’Empire Russe. Fabrication Coel pour la plaque d’Alexandre II.
H. 9,5 cm (plaques). Hauteur totale : 29 cm.

1 000/1 500 €

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LOT 190 – ENSEMBLE DE CHEVALIER de L’ORDRE IMPÉRIAL du SAINT
ORTHODOXE PRINCE SAINT-ALEXANDRE NEVSKY en DIAMANTS, dans un ÉCRIN avec RUBAN.
Ordre impérial de Saint-Alexandre Nevsky
Décerné de 1725 à 1917, l’ordre est conçu par le tsar Pierre Ier de Russie qui
avait l’intention de fonder un ordre militaire nommé en l’honneur du saint héros russe Alexandre Nevsky, prince de Novgorod (1220-1263), mais il
décéda avant d’avoir pu le faire. Il avait fait transporter la dépouille de
ce saint de Vladimir à Saint-Pétersbourg le 30 août 1724 et réinhumé à la
Laure Saint-Alexandre-Nevsky, fondée à l’endroit où quelque 500 ans plus
tôt, le 15 juillet 1240, Alexandre Nevsky avait mené ses troupes à la victoire
sur les Suédois. Peu de temps après sa mort en 1725, sa veuve, la Tsaritsa
Catherine Ière de Russie, créa l’ordre avec un léger changement : c’était
à la fois une récompense militaire et une récompense civile, d’une seule
classe de chevaliers. Il est chronologiquement le troisième ordre russe
après l’ordre de Saint-André et l’ordre de Sainte-Catherine.
L’ordre de Saint-Alexandre Nevski eut pour modèle l’ordre royal et
militaire de Saint-Louis, un ordre honorifique créé par Louis XIV en avril
1693. Pierre le Grand eut le loisir de découvrir cet ordre français lors de sa
visite à Louis XV le 10 mai 1717.
Il pouvait être décerné avec des épées croisées ou des diamants dans
le cas de réalisations militaires exceptionnelles. Lorsqu’elle est sertie de
“brillants”, c’est le Tsar lui-même qui la décerne comme une marque
particulière de sa satisfaction. D’ailleurs, à partir de 1908, c’est Nicolas
II en personne qui décide seul de l’attribution des insignes en diamants
pour cet ordre, comme l’a noté Ulla Tillander-Godenhielm dans son étude
sur les récompenses impériales russes pendant le règne du tsar Nicolas II
(voir ci-après). Entre 1833 et 1913, seuls 330 sujets russes et 70 étrangers
reçurent l’ordre de St Alexandre Nevsky avec diamants.

Carl Blank
Ayant vu son poinçon “CB” récemment identifié, Carl est le fils d’un
forgeron, il est né à Helsinki en 1857. De 1892 à 1909, il exerce comme
orfèvre en chef au sein de la firme Hahn, fournisseur de la Cour impériale,
établissant son propre atelier en 1894. Il lui arrive de travailler pour
Fabergé également. De 1909 à 1911, il travaille en partenariat avec Hahn
jusqu’à la fermeture de cette-dernière. Blank poursuit alors son activité
de manière indépendante et continue à fournir le Cabinet impérial de
tabatières de présent, d’ordres en diamants, de chiffres d’impératrices
destinées aux dames d’honneur en diamants, d’épées et de bijoux. En
1915, il est expert attitré du Cabinet de Sa Majesté Impériale.
Il meurt en 1923 en Finlande.

Insigne de ceinture Or 56 zolotniks (583 millièmes) et base du sertissage en vermeil 84 zolotniks (875 millièmes). La croix maltaise à décor émaillé rouge translucide sur fond guilloché de grains de riz sur les deux faces.
Quatre aigles impériales russes remplissent les angles et sont recouverts
de diamants taille ancienne et taille roses sertis. Les revers des aigles sont
gravés au naturel. Le centre de l’avers est peint sur émail et représente
St Alexandre Nevsky à cheval, il est entouré d’un pavage de diamants.
Le centre du revers est peint sur émail et représente le monogramme
couronné de St Alexandre Nevsky. L’ensemble est suspendu à un support
de ruban serti de diamants. Très bon état de conservation.
Poinçons : 56, Saint-Pétersbourg, 1908-1917. Poinçon d’orfèvre : CB pour Carl Blank.
H. 8,5 x L. 5,3 cm (avec porte-ruban). Poids brut : 45,8 g.

Plaque de poitrine Or 56 zolotniks (583 millièmes) et base du sertissage en vermeil 84 zolotniks (875 millièmes). En forme d’étoile à huit branches dont
certaines amovibles pour s’adapter à la poitrine de son récipiendaire. Centre émaillé blanc recouvert du monogramme SA de Saint-Alexandre
en or serti de roses diamantées. Il est entouré d’un premier pavage
de diamants et plus largement de la devise de l’Ordre : “ЗА ТРУДЫ И
ОТЕЧЕСТЕВО” (“Pour le Travail et la Patrie“) sertie de roses diamantées sur
fond émaillé rouge translucide guilloché de traits horizontaux, puis d’un
second pavage de diamants. L’ensemble est surmonté de la couronne
impériale russe, également sertie de diamants. Épingle à bascule classique au revers. Chacune des huit grandes pointes comporte un petit anneau pour éventuellement fixer la plaque à l’uniforme. Bon état de conservation, deux des huit grandes pointes ont leur extrémité tordue. Sans poinçon, numéro de commande gravé à la main sur le revers de l’épingle : “107”.
Diamètre : 8,7 cm. Poids brut : 125,8 g.

200 000/300 000 €

k

LOT 191 – Vassily Petrovich KOKHIUS (? -1873).
Diplôme remis par le tsar Nicolas Ier à Vassily Petrovich Kokhious
pour son nouveau grade de lieutenant général, grâce à ses faits
militaires du 20 novembre 1848, signé par le quartier général de
la Marine, M. Menchikov (?) et signé de la main de Nicolas Ier.
Pliures, en l’état.
H. 40,5 x L. 51 cm.

Historique
Vassily Petrovich Kokhius était un général de la marine et membre de la Cour suprême de la marine. Le 20 janvier 1821, il est promu major avec et est transféré au 2e régiment de la Marine. À partir du 15 avril 1856, il est membre de l’Auditorium général de la Marine et il reçoit le grade de lieutenant général de Marine et fut nommé membre du tribunal naval en chef.
Pour sa brillante carrière au sein de la Marine Impériale il est décoré de l’Ordre de Saint-Georges en 1834 et de l’Ordre de Saint-Alexandre-Nevski en 1866.

300/500 €

k

LOT 193 – Ensemble de l’ordre de Saint-Stanislas de 1ère classe.
La croix en or 56 zolotniks (583 millièmes), les branches émaillées rouge translucide, le centre en or émaillé et la plaque en vermeil 84 zolotniks (875 millièmes) à décor émaillé. Avec son grand cordon. Dans son écrin d’origine de la Maison Petrov à Saint-Pétersbourg en maroquin rouge doré aux fers des armes impériales, intérieur en soie et velours beige. Orfèvre : Vera Dietwald (1910- 1917) pour la Maison Edouard. Saint-Pétersbourg, 1908-1917.
L. 6,3 cm (croix) et L. 9 cm (plaque). Poids brut : 28,0 g (croix) et 74,0 g (plaque).

4 000/6 000 €

k

LOT 196 Jeton de la Société Automobile de la Russie impériale.
Jeton en forme de bouclier, en métal émaillé bleu appliqué de l’aigle impériale orné au centre des armoiries de la ville de Moscou et surmontant un médaillon émaillé blanc avec les initiales “IRAO” (initiales de la société).
Russie, début du XXe siècle.
H. 3,5 x L. 2,5 cm.

100/150 €

k

LOT 197Rare insigne en bronze du 23e régiment d’infanterie
Nizovsky, du feld-maréchal prince Saltykov. Orné au centre des monogrammes superposés en or de l’impératrice Catherine II et de l’empereur Nicolas II contre émail blanc, flanqué de branches de laurier, surmonté d’une couronne et surmontant un ruban plié avec l’inscription
cyrillique “100/23rd Niz”, avec sa molette à vis marquée avec insigne de maître et poinçonné d’ancres croisées. Dans son écrin d’origine imprimée avec l’insigne du fabricant BOK à Pétrograd. Fabrication K.I. Bok, Petrograd, 1914-1917. L. 4,5 cm.

400/600 €

k

LOT 199 – Important ensemble de décorations d’un officier non-chrétien de l’Armée impériale comprenant :
– une croix de chevalier de l’ordre de Saint Georges de 4e classe à titre civil
pour non-chrétien en or 56 zolotniks (583 millièmes), avec son ruban (usures). Saint-Pétersbourg, 1899-1903.
– une plaque de chevalier de l’Ordre de l’Aigle Blanc à titre civil pour
non-chrétien en métal émaillé.
– une barrette de 8 décorations avec leur ruban, comprenant de gauche à
droite :
– une croix de de l’ordre de Sainte Anne, de 3e classe à titre-civil pour
non-chrétien, en or 56 zolotniks (583 millièmes) et émail.
– une croix de l’ordre de Saint Stanislas de 3e classe à titre civil pour
non-chrétien, en or 56 zolotniks (583 millièmes) et émail. Maison Edouard.
– une médaille en mémoire de la guerre russo-japonaise 1904-1905, en bronze.
– une médaille en mémoire de la bataille de Poltava (1709-1909), à l’effigie du tsar Pierre Le Grand, en bronze.
– une médaille en mémoire de la Bataille de Borodino (1812-1912), à l’effigie du tsar Alexandre Ier, en bronze.
– une médaille en mémoire du Tricentenaire de la dynastie des Romanov (1613- 1913), en bronze doré.
– une médaille “Pour les travaux sur l’excellente exécution de la mobilisation générale”, 1914, en bronze.
– une médaille de l’ordre de Boukhara (1881-1917) en métal émaillé.
L. 24,5 cm (barrette) ; L. 3,5 cm (St Georges) ; L. 8,5 cm (plaque).
Poids brut total : 203,0 g.

8 000/10 000 €

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BRONZES ET SCULPTURES 

LOT 201Porte montre en bronze doré figurant un amour assis supportant un réceptacle circulaire pour montre à gousset. Reposant sur une base
rectangulaire en placage de malachite. Quelques éclats. Russie, XIXe siècle.
H. 18 x L. 12 cm.

200/300 €

k

LOT 206 – B.M. MIKÉCHINE (1873-1937). Pierre le Grand (1909)
Bronze à patine brune figurant le tsar Pierre le Grand, signée et datée sur la terrasse. H. 55 cm.

Historique
B. Mikéchine., un sculpteur-amateur, est le fils de Mikhaïl Mikéchine, célèbre sculpteur russe, membre de l’Académie Impériale des Beaux-Arts, ayant réalisé de nombreux monuments historiques, dont la célèbre
statue de Catherine II à Saint-Pétersbourg sur la place d’Ostrovsky.

7 000/10 000 €

k

LOT 208 – Elena Alexandrovna YANSON-MANIZER (1890-1911).
Galina Ulanova dans le rôle d’Odette dans le “Lac des cygnes” de
Tchaïkovski (1963). Bronze à patine brune, signée et datée sur la terrasse et annotée en russe “Monument sculpture 1963”. H. 50 cm.

4 000/6 000 €

k

PORCELAINES

LOT 211Lot de 4 oeufs de Pâques en porcelaine polychrome et or à décor de fleurs et d’un semis de pastilles. Légères usures. Russie, vers 1900.
H. 4,5 à 6,5 cm.

400/600 €

k

LOT 213Bougeoir en porcelaine polychrome à décor de fleurs sur fonds blanc et bleu, monté en bronze doré de style néo-gothique. Attribué à la manufacture de porcelaine Popov, Moscou, époque Alexandre II (1855-1881). Sans marque apparente.
H. 23 cm.

300/500 €

k

215

LOT 215 – LE SERVICE DU YACHT DE L’IMPÉRATRICE CATHERINE II
Assiette en porcelaine polychrome et or du « Yacht Service », le bassin orné au centre de l’aigle impériale tenant entre ses serres le drapeau de la marine marchande russe et une couronne de laurier dans un cartouche à fond bleu et violet, la chute à décor de guirlandes, le marli orné d’une frise de médaillons, de cartouches et de rinceaux dorés. Quelques usures à la peinture et à l’or, une restauration ancienne. Manufacture impériale de porcelaine, Saint-Pétersbourg, époque de Catherine II, vers 1784-1787. Marque en bleu au chiffre « EII » de la Grande Catherine sous couverte.
D. 24 cm

Historique
Le service du Yacht fut commandé pour marquer le voyage de l’impératrice Catherine II en Crimée au printemps 1787. Les compositions de son décor glorifiaient la Russie en tant que puissance maritime importante. Les objets furent ornés de symboles de la prospérité de la flotte russe : un aigle bicéphale tenant une couronne de laurier et un drapeau avec deux ancres croisées dans ses serres. Le service a été conçu pour 60 convives, soit le nombre de personnes dans l’équipage du Yacht de l’Impératrice. Ce premier service marin, fut l’inspiration pour d’autres services destinés aux salles à manger des yachts impériaux pendant le XIXe et jusqu’au début du XXe siècle, créés par la Manufacture impériale de Porcelaine pétersbourgeoise.

2 000/3 000 €

k

LOT 217 – Assiette en porcelaine polychrome et or, le bassin à décor d’une scène figurant des officiers et des soldats du 5ème corps d’infanterie de la 14ème brigade d’artillerie de campagne, le marli à fond vert orné de trophées militaires et d’aigles impériales en or bruni à l’effet. Le revers légendé en russe : “5e corps d’infanterie / 14e brigade d’artillerie de campagne / Feuerwerker de la batterie N°3 / Batteur de la batterie légère N°3 / Soldat de la batterie légère N°4 / Bombardier de la batterie légère N°5 /Chef de la batterie de réserve N°2.
Manufacture impériale de porcelaine, Saint-Pétersbourg, 1840. Marque au chiffre du tsar Nicolas Ier en bleu sous couverte, date de 1840.
Marque du peintre : S. Daladugine. D. 23,5 cm.

12 000/15 000 €

k

LOT 218 –  Assiette d’entrée en porcelaine rouge et or du service Gourievsky, le bassin à décor de rinceaux en forme de soleil, le marli à fond rouge décoré d’une frise de palmettes en or bordé de filets or. Bon état,
légère usure de l’or. Manufacture impériale de porcelaine, Saint-
Pétersbourg, 1890. Marque au tampon vert au chiffre du tsar Alexandre
III, et marque du doreur « 62 ». D. 25 cm.

Historique
Fabriqué à l’origine par la Manufacture impériale de Porcelaine à Saint-Pétersbourg entre 1809 et 1816, le service “Gourievsky” est un des exemples les plus impressionnants du style Empire dans la production de porcelaine russe. Ce service prend le nom de “Gourievsky” dès 1824, et tire son origine du comte Dmitri Gouriev, alors responsable de la production de la Manufacture impériale. La couleur caractéristique du rouge à motifs dorés est un élément unique qui rend ce service parfaitement reconnaissable.
Commandé par Alexandre Ier et créé sous la direction du célèbre sculpteur et le professeur adjoint de l’Académie des Arts, Stepan Pimenov, le service
fut destiné aux réceptions cérémoniales d’abord au Palais d’Hiver, et à partir de 1848, au Palais de Peterhof. Appelé à l’origine « Le Service Russe », il fut décoré avec des vues de Saint-Pétersbourg et de ses environs, des scènes de genre, ses costumes et les épisodes de la vie du peuple russe pour les assiettes à dessert. Sa production s’est poursuivie sous les règnes successifs des différents tsars tout au long du XIXe siècle et jusqu’à la Révolution.

400/600 €

k

LOT 220Assiette en porcelaine polychrome et or à bords contournés, le bassin à décor d’un paysage lacustre dans les montagnes animé d’un chasseurs et de ses chiens, le marli à fond rose rehaussé d’une frise de fleurs et de rinceaux en or en relief. Légers manques à la peinture et à l’or.
Manufacture impériale de porcelaine, Saint-Pétersbourg, époque Nicolas
Ier (1825-1855). Marque du chiffre du tsar en bleu sous couverte. D. 24,5 cm.

1 000/1 500 €

k

LOT 222 – SERVICE DU KREMLIN Paire d’assiettes en porcelaine polychrome et or du service originel du Kremlin, ornées au centre de l’aigle impériale de Russie selon le style ancien sur fond vert, dans un entourage de roses stylisées et de feuillages, le marli à décor d’une frise de rinceaux et de fleurs sur fond or. Légères usures de l’or.
Manufacture impériale de porcelaine, Saint-Pétersbourg, époque
Nicolas Ier (1825-1855). Marque au chiffre du tsar en bleu sous couverte.
Numéros d’inventaire en rouge (du Palais d’Hiver?). D. 22 cm.

Historique
Commandé par le tsar Nicolas Ier pour sa résidence moscovite, le service
du Kremlin fut créé entre 1837 et 1838. Le projet du décor fut élaboré par
l’académicien Feodor Grigorievich Solntsev, un grand connaisseurs des
arts populaires et décoratifs de l’ancienne Russie, peintre et l’auteur d’un
célèbre ouvrage « Antiquités de la terre Russe ». Nicolas Ier exigea que le
service reflète le style russo-byzantin du Grand Palais de Kremlin. Solntsev
s’inspira des antiquités conservées dans le Palais des Armures du Kremlin,
notamment du service de toilette de Natalia Narychkina, mère de Pierre
le Grand. Ainsi naquit l’idée de l’épaisse dorure qui recouvre la
quasi-totalité de la surface de la porcelaine et sert de fond pour le décor.

3 000/5 000 €

k

LOT 225 – Lot en porcelaine polychrome comprenant 5 assiettes, un plat et une saucière avec deux plateaux à décor de feuilles de vignes. Quelques éclats. Manufacture des Frères Kornilov, Saint-Pétersbourg, fin du XIXe siècle. Marques au tampon bleu.
D. 24,5 cm (assiettes) ; D. 32 cm (plat) ; H. 13 cm (saucière).

200/300 €

k

LOT 230Plat au poisson par Alexandra SHCHEKATIKHINA-POTOTSKAYA
(1892-1967). Beau plat circulaire en porcelaine polychrome figurant un grand poisson sur le point d’avaler six poissons plus petits, signé en bas à gauche à l’or « Tcheko-Potaska ».
Manufacture de porcelaine de Limoges, vers 1920-1930 (circa 1928).
Marque au tampon noir et initiales à la main “T-P”. D. 28,7 cm.

Historique
Alexandra Shchekatikhina-Pototskaya est une artiste russe, illustratrice,
créatrice de costumes de théâtre et de peinture sur porcelaine. Fille d’un peintre d’icônes, élève de Nicholas Roerich et femme d’Ivan Bilibin,
Alexandra Shchekatikhina-Pototskaya a naturellement développé un goût prononcé pour le folklore. Les motifs populaires dominent le début de sa production artistique quand elle entre à la Manufacture de Porcelaine de Leningrad en 1918 sous la direction de Sergei Chekhonin.
En 1923 Alexandra Shchekatikhina-Pototskaya et Ivan Bilibin émigrent
d’abord en Egypte et ensuite à Paris, où elle continue de travailler pour les manufactures de porcelaine françaises.
Cet exil initie un changement dans les thématiques et dans le style de ses œuvres. Elle se tourne vers la faune et le monde naturel, les animaux et les poissons deviennent alors ses sujets préférés. Les porcelaines de sa période parisienne sont marquées par des contours et des coups de pinceau plus graphiques avec un aplatissement des volumes et une gamme chromatique plus réduite. Mais le décor domine toujours l’objet en recouvrant toute la surface : l’élément caractéristique des porcelaines de Pototskaya.
Notre plat est un exemple extrêmement rare de la production parisienne de
cette formidable artiste dont très peu d’exemples sont connus à ce jour.

4 000/6 000 €

k

souvenirs historiques

LOT 234 – Armes Romanov. Drapeau en tissu polychrome figurant les armoiries de la Russie impériale. Usures. Russie, vers 1900.
H. 135,5 x L. 97,5

200/300 €

k

LOT 237 – Couronnement de Nicolas II. Paire de timbales commémoratives en émail sur cuivre à décor polychrome du chiffre du couple impérial sur une face surmontant la date de 1896, et sur l’autre de l’aigle impériale de Russie, bordée de filets or. Légères usures. Travail russe circa 1896.
H. 10,3 x D. 9,5 cm.

300/500 €

k

LOT 238 – L’empereur Nicolas II de Russie et de la tsarine Alexandra Feodorovna. Paire de gravures rehaussées figurant le couple impérial en tenue de sacre. Encadrées. Époque Nicolas II. H. 30 x L. 25,5 cm.

400/600 €

k

240

LOT 240 – Louis-Simon BOIZOT (1743-1809), d’après. Portrait de Maria Feodorovna, impératrice de Russie (1759-1828).
Important buste en terre cuite, reposant sur un socle en marbre, représentant l’épouse du tsar Paul Ier, née Sophie-Dorothée de Wurtemberg, portant le grand ruban et la plaque de l’Ordre de Saint-André. Accidents. XIXe siècle. H. 73 x L. 40 cm.

4 000/6 000 €

k

LOT 243Généalogie des Czars de Moscovie ou empereurs de la Grande Russie avec le blason de leurs armes et de leurs États. Arbre généalogique légendé en français, extrait de l’Atlas Historique d’Henri Abraham Chatelain (1684-1743), numérotée 33 et portant un tampon en
haut à droite. Encadré. H. 39 x L. 47 cm (à vue).

500/800 €

k

ART POPULAIRE

LOT 245Boîte rectangulaire en bois recouverte de papier mâché laqué polychrome figurant une troïka au galop. Quelques chocs.
Manufacture Loukoutine, époque impériale. H. 4 x L. 12,5 x P. 7,5 cm.

50/80 €

k

LOT 249Traîneau d’enfant en bois peint polychrome à décor de branches
d’airelles et motifs géométriques, les garnitures en fer. Quelques accidents et manques. Russie, province d’Arkhangelsk, fin du XIXe siècle.
H. 29,5 x L. 64,6 x P. 26,5 cm.

200/300 €

k


LOT 251Traîneau d’enfant en bois peint polychrome à décor de
branches d’airelles, de frises de feuillages et de motifs géométriques, les garnitures en fer. Quelques accidents et manques. Russie, province d’Arkhangelsk, fin du XIXe siècle.
H. 28,9 x L. 76 x P. 28,3 cm.

300/500 €


k

LOT 263 – Coffre de mariage rectangulaire en bois peint polychrome à décor d’un arbre, de fleurs et motifs géométriques sur fond vert et rose, s’ouvrant à charnière et avec poignées latérales en fer. Quelques accidents et manques. Russie, province d’Arkhangelsk, XXe siècle.
H. 53 x L. 107,5 x P. 57 cm.

600/800 €

k

LOT 264 – Coffre de mariage rectangulaire en bois peint polychrome à
décor d’un semis quadrillé de fleurs sur fond orange, s’ouvrant à charnière. Quelques accidents et manques. Russie, province d’Arkhangelsk, début du XIXe siècle.
H. 38 x L. 75,5 x P. 49 cm.

400/600 €

k

LOT 270Douga en bois peint polychrome à décor de fleurs, de lions et motifs géométriques, avec son anneau d’attache. Quelques accidents et manques. Russie, province d’Arkhangelsk, fin du XIXe siècle.
H. 68 x L. 116 cm.

200/300 €

k

LOT 275Suite de 6 puzzles en bois d’après les oeuvres originales de Boris ZVORYKIN (1872-1942) figurant les contes de Charles Perrault notamment “La belle au bois dormant”, “Le chat botté” ou encore “Barbe bleue”. Encadrés. Fabrication Jouets Vera Paris, 1937-1938.
H. 21 x L. 21 cm.

Historique
En 1937, l’éditeur Vera commande à Boris Zvorykin six dessins à la gouache,
exclusivement destinés à l’illustration de puzzle en bois sur le thème des contes de Perrault. Cette série de puzzle a uniquement été éditée entre 1937 et 1938 et les dessins originaux ont été vendus chez Artcurial en 2019.

300/500 €

k

LIVRES

LOT 279Comte Léon Tolstoï (1828-1910). Anna Karenine [en russe]. Moscou, Typographie “T. Ris”, Dom Medintsevoi, édition originale de 1878, première édition complète en 3 volumes au format in-8. 367, 493 et 413 pages chaque. Reliure de l’époque en demimaroquin, dos à nerfs. Coins et bords usés, rousseurs.

4 000/6 000 €

k

LOT 181Prince Félix Youssoupoff (1887-1967). Avant l’exil 1887-1919. Plon, Paris, 1952. Avec envoi et signature autographe de l’auteur au baron Mallet : “Au Baron Mallet en souvenir de notre rencontre. Prince Youssoupoff.
Paris 1952″. Édition originale, format in-8, 310 p. et illustrations.
Légères pliures.

400/600 €

LOT 282 – Prince Félix Youssoupoff (1887-1967). En exil. Plon, Paris, 1954.
Avec envoi et signature autographe de l’auteur à Madame Maurice
PICHOT : “À Madame Maurice Pichot avec la sympathie de l’auteur.
Prince Youssoupoff. Paris 1954“. Édition originale, format in-8, 243 p.
et 30 ill. hors texte. Petites déchirures en bordure.

400/600 €

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Hôtel DrouotSalle 11
9, rue Drouot 75009 Paris

Métro: Richelieu-Drouot (lignes 8 et 9), Le Peletier (ligne 7)
En bus : lignes 20, 39, 42, 48, 67, 74 et 85
Parking public (24h/24h) : 12, rue Chauchat – 75009 Paris

MILLON Drouot
19, rue de la Grange Batelière 75009 PARIS
Tél : +33 (0)1 47 27 95 34
Fax : +33 (0)1 48 00 98 58
Courriel : russia@millon.com

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1er Festival de Cinéma Russe à Montpellier

Du mercredi 8 au dimanche 12 décembre 2021

Cinémas : Nestor Burma, Diagonal, Utopia
Université Paul Valéry, Centre Rabelais,

ENTRÉE LIBRE, au Centre Rabelais.

Au travers de plusieurs associations la relation entre les habitants de Montpellier et la Russie est permanente depuis de nombreuses décennies.
Des relations personnelles ou institutionnelles ont été établies, et des échanges ont eu lieu fréquemment.
Depuis 1990 il existe des échanges entre la ville de Montpellier, Obninsk et la région de Kalouga, en 2005 et plus récemment a été signé un accord de coopération avec la ville d’Obninsk (Oblast de Kalouga) et un pacte de jumelage entre Méditerranée Montpellier Métropole a été établi avec l’Oblast de Kalouga portant sur de nombreux domaines (recherche scientifique, économie, éducation, culture,tourisme, environnement, sport, etc…).
L’association propose une fenêtre cinématographique s’ouvrant sur la Russie avec ce 1er Festival de cinéma.

Mercredi 8 décembre 2021
Cinéma Nestor Burma

à 10h 30

4 films d’animation russes doublés en français (2021 :
Le Rossignol, La Maison des biquettes, Histoires d’ours et Zhiharka.

s k s

20 h

Cinéma Diagonal

Du réalisateur Kirill Serebrennikov
Durée 2h25, drame (interdit aux moins de 12 ans)
Avec : Semyon Servin, Choulpan Khamatova, Youri Borisov.

Affaibli par une forte fièvre, Petrov est entraîné par son ami Igor dans une longue déambulation alcoolisée, à la lisière entre le rêve et la réalité. Progressivement, les souvenirs d’enfance de Petrov ressurgissent et se confondent avec le présent…

Voir sur Artcorusse : CLIQUEZ 

Jeudi 9 décembre 2021

14 h 15

Université Paul Valéry salle G005

Conférence sur le réalisateur,  Andreï Zviaguintsev réalisateur de films, récompensés depuis 2003, qui ont reçu de nombreux Prix, Oscars, Nominations  …Il a réalisé entres autres : Leviathan, Elena, Le Retour… 
Avant le projection du film “le RETOUR” (2003), César du meilleur film étranger, au cinéma Nestor Burma dimanche 12 décembre à 16h45

Intervenante : Marion Poirson-dechonne, maître émérite à l’Université Paul Valéry de Montpellier dans la section études cinématographiques. 

s k s

Cinéma UTAPIA

19 h 30

Du réalisateur Iegor Abramenko en 2001,
Durée : 1 h 54, Sciences fiction,Thriller .
Avec : Oksana Akinschina, Piotr Fiodorov, Fiodor Bondartchouk.

Suite à un mystérieux incident dans l’espace, la mission de Constantin prend une tournure dramatique : son vaisseau se crashe, et son acolyte meurt dans d’inquiétantes circonstances. Mais plus étrange encore, Constantin semble ne se souvenir de rien. Il est alors amené dans un centre militaire ultra-confidentiel pour suivre une série de tests afin de faire la lumière sur ce qui s’est réellement passé durant la mission. Tatiana, psychologue de renom, s’intéresse de près à son cas, et commence à réaliser l’impensable : Constantin n’est pas revenu seul, quelque chose sommeille en lui. Quelque chose qui pourrait tous les mettre en danger…

Film présenté par Mario Adobati, enseignant en cinéma à l’Université Paul Valéry

Vendredi 10 décembre 2021

CENTRE  RABELAIS

à  10 h

Les Cadets de Podolsk (La Ligne de feu)
Réalisateur : Vadim Shmelev, Igor Ugolnikov  (Film historique, 136 min, 2020)
Studio « VoyenFilm » avec le soutien du ministère de la Culture de Russie et de la Fondation du cinéma.

En 1941, Hitler rompt le traité de non‑agression signé avec l’URSS de Staline et démarre en juin l’opération Barbarossa visant à envahir le territoire soviétique. Quelques mois plus tard, en octobre, les Nazis profitent d’une brèche et filent vers Moscou. Octobre 1941, région de Moscou. Environ trois mille cinq cents cadets des écoles d’artillerie et d’infanterie de Podolsk reçoivent l’ordre d’installer des défenses sur la ligne Ilyinsky et, avec les unités régulières de la 43e armée, de retenir l’offensive des envahisseurs fascistes jusqu’à l’arrivée des renforts. Affrontant la mort, les garçons d’hier se défendent contre les forces allemandes de plus en plus nombreuses et deviennent pendant douze jours un obstacle sur le chemin de l’ennemi vers Moscou.

13 h 45

 

Réalisateur Mikhaïl Barynine  (Documentaire, 93 min, Grand Prix du Festival Baïkal (2016), Prix NIKA, Moscou (Russie), 2017.

L’insoutenable climat de la partie arctique de la Yakoutie. Le gel permanent. La majeure partie de l’année les températures sont négatives et la terre est toujours froide. En hiver on atteint les soixante-cinq degrés en dessous de zéro. Ici il n’y a ni réseau ni électricité. Et l’absence de route complique les déplacements. La vie dans de telles conditions est une lutte permanente avec les éléments et avec soi-même, à plusieurs centaines de kilomètres de la ville la plus proche. Ces dures contrées attirent les gens à la recherche de liberté et d’indépendance. Serge y est éleveur de chevaux, la majeure partie de l’année il vit dans la toundra en s’occupant du troupeau. Année après année il passe toujours plus de temps loin du village, ne voyant sa famille que quelques fois par an lors de la fête des éleveurs et pour apporter de la viande à la maison. Il se sent étranger chez lui et perd pratiquement le lien avec ses proches. La vie éreintante dans le Grand Nord met la personne face à la question la plus dure qui soit, celle de savoir qui l’on est vraiment. Le film a reçu plus de dix prix lors de festivals internationaux.

Film présenté par Anastasia Lobanova de STUDIO CINEDOC

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16 h 

L‘homme qui a surpris tout le monde (Человеклоторий удивилвсеч). Réalisation et scénarioNatacha Merkoulova, Alexeï Tchoupov.
Avec : Evgeni Tsyganov, Natalia Kudrjashova.

Le chasseur sibérien Egor la quarantaine est un père de famille exemplaire et un homme respecté dans son village et mène un combat sans relâche contre les braconniers. Un jour, il découvre qu’il a une maladie incurable et qu’il ne lui reste plus que 2 mois à vivre. Mais, ni la médecine traditionnelle, ni la sorcellerie des chamans ne peuvent rien contre sa maladie et, en fin de compte, Egor se résout à un acte désespéré : il tente de devenir quelqu’un d’autre afin de tromper la mort proche. 
Prix du Meilleur rôle féminin (Natalia Koudriachova) de la 75e Mostra de Venise (sélection d’« Orizzonti »).

20 h 30

Le Chasseur de baleine, Réalisateur : Philippe Youriev (durée 1h33, 2020)
Avec Vladimir Onokhov, Kristina Asmus, Vladimir Lioubimtsev…

La vie de Liochka, un chasseur de quinze ans, change complètement avec l’apparition d’une jeune fille étrange venue de “l’ordinateur” et qui le fascine. L’amour du héros pour un personnage si éloigné, la silhouette floue d’une belle inconnue, le pousse à l’acte le plus téméraire de sa vie : se lancer dans un voyage dangereux à travers les tourbillons du détroit de Bering à la rencontre d’un monde inconnu pour rejoindre son amour.

Samedi 11 décembre 2021

10 h 30

Centre Rabelais

Pegtymel  d’Andreï Glovnev, (documentaire 32 min, 2000)
Documentaire suivi d’une animation musicale.

Pegtymel est le nom d’une rivière qui se jette dans la mer de Tchoukotka,au bord de laquelle ont été découverts des pétroglyphes. Ce film est consacré à la vie des éleveurs de rennes tchouktches qui utilisent en particulier les champignons comme enivrant traditionnel selon les rites du chamanisme. La narration est construite autour du récit du vieux Natalko.

La projection sera suivie d’une intervention et d’une animation musicale : chant de gorge tchouktche, avec Zoya Tagrina- Weinstein. Participation des spécialistes de la Tchoukotka : Anastasia Chabrié et Martine Dorel-Braquet

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à 13 h

…B.A.M.   un village russe de Florian Delafournière, documentaire, 58 min, 2021

Zinaïda, Boris et Ilya vivent en Sibérie orientale, au bord d’une voie ferrée de 4 232 kilo- mètres, le Baïkal Amour Magistral. Dans leurs villages à demi-peuplés, ils racontent le “projet du siècle”. Entre glorification de l’idéal des pionniers et difficulté de vivre dans son écho, une parole collective se construit à mesure que nous découvrons la rudesse du quotidien dans la- quelle elle résonne. Décrit-elle un monde qui se délite, ou chante-t-elle encore le mythe ?

Le réalisateur Florian Delafournière viendra présenter son film .

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à 15 h


Le Temps des premiers, réalisateur  Dmitri KISSILOV, Aventure, 140 min, 2017). Meilleur rôle masculin, Pris de l’Aigle d’Or, Prix Elephant blanc, Moscou, 2018.
Avec : Evgueni Mironov, Kontantin Khabenski, Vladimir Iline….

Les années 60. La guerre froide fit rage. Deux superpuissance, l’URSS et les USA, luttent pour être en tête dans la conquête de l’espace. Pour le moment, l’URSS a l’avantag. A l’ordre du jour, la première sortie de l’homme dans l’expace. Un pilote de chasse experimenté, et son coéquipier, un novice enthousiaste sont prêt à sauter le pas vers l’inconnu. Mais personne ne peut anticiper les obstacles et les dangers auxquels ils seront confrontés en vol.

Le film sera présenté par  Julien Morvan, créateur du site PERESTROINIKO

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à 16 h

Cinéma Nestor Burma

La Ballade de Babouchka “ Marina KARPOVA, Oleg UZHINOV, Irina KODJUKOVA (Animation, 52 min)
Films présentés par Alfia Fabre, Présidente de
l’Association les enfants russes de Montpellier.

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à 17h

Centre Rabelais

Docteur Liza, d’Oxana KARAS (Drame, 120 min, 2020)
Avec : Tchoulpan Khmattova, Andreï Bourkovski, Kontantin Khabenski,Andreï Chyra.

Un jour de la vie d’Elisaveta Pétrovna Glinka. Elisaveta et son mari se préparent à fêter leur trente ans de mariage. Enfants et amis proches ont été invités. Liza a bien sûr libéré sa journée pour la passer avec sa famille. Elle doit juste, auparavant, passer à la gare Paveletski où, ce jour-là, “Le Secours équitable” qu’elle a fondé, reçoit les patients. Mais cette visite sera pleine d’événements inattendus car, dans un hôpital de la banlieue de Moscou, une petite fille de cinq ans est en train de mourir faute d’antalgiques. Le père de la fillette, en dernier recours, appelle Liza. “Docteure Liza” tentera l’impossible pour la sauver…

Le film sera présenté par  Julien Morvan, créateur du site PERESTROINIKO

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à 20 h 30

” Plus profond(Глубже!) de Mikhaïl Segal (2020)
avec : Alexandre Pal, Lioubov Aksionova, Oleg Gaas, Sergueï Bourounov, Stepan Devonine ….
Prix Nika Moscou (2021) pour le meilleur rôle masculin, meilleur scénario, Prix Éléphant blanc (2020), Prix Spécial du Jury au Festival Kinotavr à Sotchi (2020)

La méthode Stanislavski mène à tout, à condition de savoir l’utiliser avec doigté. Roman Petrovitch, jeune metteur en scène de théâtre, ne badine pas avec le travail. Il exige des interprètes toujours plus de profondeur. Les répétitions s’éternisent et la pièce ne sera pas prête à temps. Il est donc remercié. Désormais chômeur, il accepte de remplacer un copain comme réalisateur d’un film coquin. Mais on ne se refait pas. Sérieux un jour, sérieux toujours. Ici aussi, il propose aux ” acteurs ” de jouer en profondeur. Motivés, Lera et Timour donnent tout. Le film a un succès énorme. Du coup, Roman décroche un CDI de maître es pornographie. Quelle sera l’étape suivante ?

Dimanche 12 décembre 2021

 à 11 h

Cinéma Utopia

Compartiment n°6, de Juho KUOSMANEN (Drame, 107 min, 2021)
Avec Seldi Haarla, Ioura Borisov, Dinara Droukorova, Youila Aoug.

Grand Prix du Festival de cannes 2021, adaptation cinématographique su roman éponyme de la finlandaise Rosa Likson (Édit Gallimard)

L’action du film se déroule à la fin des années 1990. Une étudiante finlandaise monte dans un train pour fuir son amour moscovite secret. Par la loi du hasard elle doit partager son long voyage et son compartiment éxigu, avec un russe grossiet vulgaire et mineur. Ce voisinage fortuit va aider les deux passagers du compartiment N°6 à prendre conscience de leut solitude et de leur soif de relations humaines.

Ce film sera présenté par Mario Abodati, eneignant en cinéma à l’Univrsité Paul Valéry et en présence du Consul honoraire de Finlande.
Scéance suivie d’un brunch offert au public.

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à 17 h 15

Cinéma Nestor Burma

Le Retour d’ Andreï Zviaguintsev (Drame, 105 min, 2003)
Avec : Constantin Lavronenko, Ivan Dobronravov, Vladimir Garine, Natalia Vdovina, Galina Popova…
Lion d’Or du Meilleur film à la Mostra de Venise, Prix de l’Aigle d’Or à Moscou 2003, Prix des meilleures Images Prix Nika 2003 et Prix de l‘Éléphant blanc 2003.

Deux frères adolescents, l’aîné Andreï et le cadet Ivan, ont grandi sans père. Un beau jour, le voilà qui débarque sans crier gare. Pour faire plus ample connaissance et essayer de tisser des liens, le père décide d’emmener ses fils pour un grand week-end d’intégration. Au programme, partie de pêche et camping dans la nature. Les deux garçons réagissent différemment. Autant Andreï accepte cet inconnu bourru et taciturne, autant Ivan le rejette violem- ment. Le voyage tourne à l’empoignade. Car au fond, qui est cet homme ? Et pourquoi est-il revenu ?
Pour un coup d’essai, c’est un coup de maître. Grâce à ce premier long métrage, Zviaguintsev remporte d’emblée le Lion d’Or à Venise en 2003. Il inaugure une carrière exi- geante avec 5 films en 18 ans, rien que des œuvres personnelles le plus souvent primées ici ou ailleurs. Et en 2007, Le Bannissement permettra à Constantin Lavronenko, le père du Retour, de décrocher le prix d’interprétation masculine à Cannes. Un exploit unique à ce jour pour un Russe.

Film présenté par Anna Louyest, professeur agrégée de langue et civilisation russe à l’Université Paul Valéry.

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Vendredi 17 décembre 2021

à 20 h 30

Espace Lionel de Brunelis, 34990 Juvignac

Concert du groupe ODESSA
«Musique russe d’hier et d’aujourd’hui»
en partenariat avec l’association Plaisir de Lire

 
Plus de Renseignements : CLIQUEZ    
tel : 07 49 88 49 97

LIEUX :
Université Paul Valèry, Salle G005, Rte de Mende, Montpellier
Centre Rabelais, 27 boulevard Sarrail (Quartier Comédie), Montpellier
Cinéma Diagonal,
5 rue de Verdun,  Montpellier.
Cinéma Utopia sainte Bernadette  5 avenue du Docteur Pezet, Montpellier 
Cinéma Netsor Burma 2 Rue Marcellin Albert, Montpellier
Espace Lionel de Brunélis,  Juvignac

Vente ART RUSSE

Salle des ventes Favart, 75002 Paris

Mardi 30 novembre 2021 à 14 h

Exposition
Lundi 29 novembre 2021 de 11h à 18h
Mardi 30 de 11h à 12h

EXTRAITS du CATALOGUE

LOT 5 – Konrad FILIP (1874-1940)
Portrait de Vladimir Nikolic de Podrinje (1853-1933)
Huile sur toile. Signée et située en bas à droite. Titrée en haut à droite.
151 x 100 cm
Cadre en bois sculpté et stuc.
Le titre latin de « Supremus comes modrussensis ac fluminensis » (qui comporte une erreur : fiuminensis) est une interprétation flatteuse du terme de Obergespan qui représente plus une fonction administrative et judiciaire qu’un titre nobiliaire : juge en chef du comté de Modrus-Fiume.

4 000 / 6 000 €

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LOT 11 – Ossip Emmanouilovitch BRAZ (1873-1936)
Novgorod, 1927 Huile sur toile. Titrée, signée et datée en bas à droite.
58 x 75,5 cm
3 000 / 4 000 €

k

LOT 15 – Nikolaï Dmitrievitch MILLIOTI (1874-1962)
Le jardin du Luxembourg à Paris, 1930
Huile sur carton. Signée et datée en bas à droite.
38 x 46 cm
1 800 / 2 500 €

k

LOT 19 – Georges (Gueorgui Alexandrovitch) LAPCHINE (1885-1950)
Les Pâques Russes (à Kolomenskoe?) Huile sur isorel.
Signée en bas à gauche. 65 x 91,5 cm

Provenance :
Ayant appartenu au Directeur de la Pensée Russe.

20 000 / 30 000 €

k

Lot 30 – Boris Abramovitch TCHOUBANOF
(né en 1946) Reflets du ciel, 2018
Huile sur toile. Signée en bas à droite.
Signée, datée et titrée au dos.
65 x 54 cm

600 / 800 €

k

LOT 33 – Victor Alexeevitch BOBROV (1842-1918)
Portrait de petite fille, 1898 Aquarelle.
Signée et datée sur le côté gauche. Au dos du montage, une annotation à la mine de plomb « Marguerite Schauerberg – Despret / enfant ?? »
27 x 22,5 cm (à vue)
Dans un cadre d’origine avec au dos, une étiquette du magasin d’estampes et de tableaux d’Alphonse Felten.
Succédant à son père, Alphonse Frantzevitch Felten (1849 – ?) était un des plus gros marchands et surtout expert en tableaux et estampes de Saint-Pétersbourg. Il avait une passion pour les estampes et les livres rares. Il avait des agents à l’étranger et suivait les ventes aux enchères internationales. son portrait a justement été gravé par V. A. Bobrov.

500 / 600 €

k

LOT 36 – Léopold SURVAGE (Léopold Frédéric Léopoldovitch Stürzwag e dit) (1879-1968) Icône – Vierge à l’enfant, 1944
Caséine sur panneau. Signée et datée en bas à droite.
Annotée au dos : « Bon Dieu je vous adore » avec le dessin d’une tulipe et d’autres annotations au crayon de couleur rouge.
12,5 x 10 cm

2 000 / 3 000 €


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LOT 45 –  Serge (Sergueï Anatolievitch) KISLAKOFF
(1897-1980) Bâteau de pêche, port de Suède
Encre. Signée en bas à droite. 31 x 39 cm

120 / 150 €


k

LOT 64 – Lettre adressée à Ludwig Moritzovitch [Metzl] lui conférant le titre de Membre d’Honneur de la Caisse d’Épa rgne auprès de
sa maison de commerce Moscou, 20 janvier 1913.
Document décoré sur la gauche par un dessin aquarellé aux armes de Moscou. 38 x 25,5 cm

Ludwig Metzl (1864-1933) est le fondateur de la maison «L. Metzl & Co», première agence de publicité en Russie. Son portrait peint par Léonide Ossipovitch Pasternak se trouve au musée d’Orsay.

100 / 150 €

k

LOT 68 – Texte de la proclamation du couronnement de Nicolas II et Alexandra Feodorovna, 1896 Chromolithographie sur papier couché.
Dessinée par l’architecte Ivan Pavlovitch PETROV-ROPET (1845-1908) et imprimée à Moscou chez un des meilleurs imprimeurs de
l’époque, « A. A. Levenson ». Au-dessous un cartouche d’époque :
« Proclamation distribuée à Moscou / par les Hérauts d’armes le jour du couronnement de S. M. I. / Nicolas II / Don de S. A. I. le grand-duc Alexis ».
40 x 28 cm
Cadre.
Version la plus rare de cette proclamation.

500 / 700 €

k

LOT 81 – Album de photographies d’artistes des
troupes dramatiques, d’opéra et de ballets des théâtres impériaux de Saint-Pétersbourg et Moscou. 1900 – 1910
Épreuves argentiques et sur papier citrate. 100 pages dont la première avec une, 9 avec deux, 77 avec trois et 13 avec quatre photographies, soit au total 302 photographies. Plus de soixante artistes sont identifiés dont
Féodor CHALIAPINE, Léonide SOBINOFF, Alexandre LENSKI, David IOUZHIN, Bogomir KORSOV, Lydia KYASHT, Maria DEÏCHASIONITSKAÏA,
Elisaveta AZERSKAÏA, Antonina NEZHDANOVA, Alma Evelina FOHSTRÖM
Certains sont présents sur plusieurs photographies, en particulier Chaliapine (x 17), Sobinov (x9), Azerskaïa (x 10) etc.
Quelques photographies d’artistes de la troupe de ballets de Varsovie. Une photographie de Serge RACHMANINOV jeune lorsqu’il était chef
d’orchestre du théatre Bolchoï. La grande majorité des portraits est annotée
avec le nom (en russe ou en allemand) et parfois avec le titre de l’œuvre et le rôle tenu.
34 x 22 cm

600 / 800 €

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LOT 89 – Ivan Yakovlevitch BILIBINE (1876-1942)
[illustrations d’] – Le Tapis Volant. Le Tuyau d’Ivoire et la Pomme
Magique. Conte des Mille et Une Nuits, raconté par Marguerite Reynier (1881-1950), Flammarion, Albums du Père Castor, 1935.
– Conte du Petit Poisson d’Or. Vieux conte populaire russe, raconté par Rose Celli (1895- 1982), Flammarion, Albums du Père Castor, s.d.
[1933]. 24 x 28 cm, 16 pp., agrafé.

200 / 250 €

k

LOT 69 – Opéra Russe à Paris. Théâtre des ChampsÉlysées.
Printemps 1930 Six programmes : Rouslan et Ludmila, Sadko, La
Fiancée du Tzar, La Roussalka, Prince Igor (x2). Couverture illustrée par Ivan BILIBINE.

600 / 800 €

k

117
LOT 117 – Trois programmes de ballets et une plaquette
de danseur.
1) La Danse. Paris, novembre 1920 Numéro 2 de la revue La Danse, entièrement consacrée à la première saison des Ballets Suédois au Théâtre des Champs-Élysées à Paris (23 octobre-6 décembre 1920).
2) Programme de la grande saison des ballets russes de Monte-Carlo au Palais de Chaillot, juin 1939. La couverture d’après Henri MATISSE.
3) Boris KNIASEFF (1900-1975) [consacrée à] Plaquette Boris KNIASEFF – 25 années de danse 1918 -1943 « Éditions-publicité » 1943
4) Ballets des Champs Élysées 1946 Direction artistique de Boris KOCHNO. Maître de ballet Roland PETIT. Exemplaire N° 214

300 / 400 €

k

LOT 125 – Boris Borissovitch BOJNEV (1898-1969)
1) Nu féminin Crayon de couleur. 31 x 24 cm (découpé en trois
morceaux pour servir de notes).
2) Six morceaux de papier avec des notes et pensées, trois avec signature
« Bojnev » et trois avec monogramme « B. » 12 x 16 cm (environ)
3) Un cahier de brouillon Cyrano avec des citations, des éléments
sur l’histoire ancienne et une vingtaine de notes éparses sur des
fragments de papier.

400 / 600 €

k

ICÔNES

LOT 128 – Icône de Saint Nicolas. XVIIe siècle
Tempera sur bois. Basma et oklad en argent. Poinçons : orfèvre « К / ЛР ». Un nimbe en argent et vermeil XIXe siècle est joint.
Poinçons : 84, Moscou, orfèvre « АГ ».
32 x 26,5 cm ; poids brut : 1282 g ; poids du nimbe : 73 g

3 000 / 4 000 €


k

LOT 131 – Icône des 12 fêtes principa les. Fin du XVIIIe siècle
Tempera sur bois. Oklad en vermeil. Poinçons : 84, Moscou, 1788, essayeur
« А•В » (Alexeï Ivanov Vikhliaev) et orfèvre « I•Г » (Ivan Grigoriev).
32 x 26 cm ; poids brut : 1706 g

2 800 / 3 600 €

k

LOT 133 – Icône de la Vierge au Buisson Ardent. Fin du XVIIIe siècle
Tempera sur bois. Oklad en métal argenté repoussé et gravé.
45 x 39 cm

1 500 / 2 000€

k

LOT 148 – Icône de la Résurrection avec les douze principales fêtes de l’orthodoxie. Fin du XIXe siècle
Tempera sur bois. 45 x 37 cm

400 / 600 €

k

LOT 172 – L’Adoration des bergers. Icône en nacre. 1900
Une étiquette portant le cachet du patriarcat orthodoxe de Jérusalem à la cire rouge (daté de 1897) est liée à l’icône par un lacet tressé, portant la mention : « Avec la bénédiction du patriarche de Jérusalem Damian, Pâques 1900. Jérusalem ». Diamètre : 17 cm

Provenance :
Archiprêtre Nicolas (Vassilievitch) Popov (1873-1951). Prêtre de la paroisse de Biarritz et de Pau (1907-1914), puis à Madrid, Nice, Copenhague (où il eut comme paroissienne assidue l’Impératrice douairière Maria Feodorovna), puis de nouveau à Pau avant de finir savie au Maroc.

250 / 350 €

k

LOT 176 – Ciboire en argent et vermeil. XIXe siècle Gravé en façade de la Crucifixion. Manque les ustensiles intérieurs. Poinçons : 84, Moscou, 184.., essayeur « А•? » (Alexandre Antonovitch Kovalsky) et orfèvre
« СД » (Semien Dementiev). 11,5 x 6 x 3 cm ; poids : 122 g

300 / 400 €

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LOT 177 – Importante pièce de présentation en argent supportant un cristal
d’émeraude, présent de l’Empereur NICOLAS I à Alexandre de HUMBOLDT. Circa 1860.
Un important cristal d’émeraude de l’Oural est inséré dans un présentoir en argent fixé sur un socle hexagonal en bois noirci. Le présentoir en argent est en forme de colline rocheuse avec des éléments de végétation. Six gnomes mineurs y sont figurés : l’un s’extrait d’une galerie, un deuxième escalade la colline, un troisième arrive près du sommet portant une barre à mine et une pelle, un quatrième éclaire la scène avec une torche tandis qu’un cinquième maintient le cristal que le sixième attaque sans doute à la barre à mine (manquante). Les manches des outils et la flamme de la torche sont en or.
Une plaque gravée est insérée en façade entre la colline et le socle portant l’inscription : « Geschenkd. Caren Nicolaus I. an Alex. v. Humboldt. / 1829 » (Cadeau du tsar Nicolas I à Alexandre von Humboldt. / 1829).
Poinçons : aucun poinçon apparent. Le titre de l’argent est du 12 lot (750/1000e) et celui de l’or du 14 K (585/1000e).
Hauteur : 24 cm ; dim. du socle : 28,5 x 23 cm ; Poids brut du présentoir :
2052 g
Dimensions du cristal : 10 x 6,5 x 4 cm ; Poids : 396 g


30 000 / 40 000 €

k

179
LOT 179 – Croix de l’ordre de Saint-Vladimir de III classe. Circa 1960
Bronze doré et émail rouge. Pas de marquage apparent.
5 x 5 cm Usure importante à la dorure.
Ordre de l’Église orthodoxe russe (Patriarcat de Moscou) créé en 1958 pour service rendu à l’église. Il comprend 3 classes. Jusqu’en 1961, seuls les étrangers pouvaient le recevoir. Avant 1961 (?), il ne comportait pas de texte autour du médaillon central.

200 / 300 €

k

LOT 184 – Coiffe en soie brodée. Fin du XIXe ou début
du XXe siècle Probablement Russie septentrionale. Moire de soie crème, brodée de fleurs de soie au point damassé ; résilles de fil d’argent et d’or en applique, galon d’argent. Le bord supérieur est souligné par une rangée de sequins (manques) ainsi que le contour des motifs en façade.
Intérieur en coton. Hauteur : 15 cm ; 26 x 22 cm (le haut de la coiffe)

500 / 600 €

k

LOT 185 – Fabrique de samovar de Egor Alexandrovitch
VANYKINE. Toula, fin du XIXe – début du XXe siècle Samovar à deux rangées de ventilation sur le col. Avec sa cheminée (poignée de remplacement).
Hauteur : 33 cm (sans la cheminée)

180 / 250 €

k

LOT 186 – Manufacture Impériale de Porcelaine Coupe à fruits du service « feuilles de choux ». Petit modèle. Saint-Pétersbourg, 1848-1853.
Porcelaine à décor polychrome de fleurs sur couverte, dorure. Marquage : marque bleue sous couverte de Nicolas I. Marquée « 18 » dans la pâte sur une des deux poignées. Hauteur : 15 cm ; diamètre supérieur : 25 cm ; diamètre au pied : 12,3 cm
Une des pièces du service de 5570 pièces, commandé par Nicolas I pour la salle à manger du grand Palais de Peterhof, salle à manger tapissée en brocatelle bleue au dernier quart du XIXe siècle, ce qui lui a valu le nom de Salon bleu. Le service « feuilles de choux » de Sèvres (circa 1765) a servi de modèle. Le service de la Manufacture Impériale a été augmenté et complété sous les règnes d’Alexandre III et Nicolas II.

3 000 / 4 000 €
Nous remercions Monsieur Maurice BARUCH d’avoir expertisé ce lot.

k

LOT 190 – Paul BUHRÉ Montre oignon en or avec une aigle impériale
appliquée, avec sa chaîne. Dans une boîte d’origine de la maison Buhré.
Porte le numéro 236769, ce qui la date de 1909. L’aigle est une aigle simple avec seulement le ruban de Saint-André émaillé (accident à l’émail).
Cadeau non nominatif provenant du Cabinet de l’Empereur qui pouvait être distribué par des membres de la famille Impériale.
Poinçons de la chaîne : 56 (585 / 1 000), Saint- Pétersbourg après 1908 et orfèvre « FR ».
Diamètre de la montre : 4,7 cm ; longueur de la chaîne : 30 cm ; poids brut total : 116 g Dimensions de l’écrin : 14 x 10,8 x 3 cm
Manque le verre.

2 500 / 3 500 €

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LOT 196 – Paire de chandeliers en argent. Odessa 1850
Poinçons : 84, Odessa 1850, essayeur « АК » (Appolon Vassilievitch Klechtchev) et orfèvre « Н. САНТ » (Nicolas Santamaria).
Hauteur : 28 cm ; poids : 927 g

1 000 / 1 500 €

k

LOT 202 – Evgueny Lvovitch (Eugen- Johann) NAPS (1848- après 1917)
Fauconnier tsarien Bronze à patine brune.
Signé sur la terrasse « ЛЪП. Е. НАПСЪ » (E. Naps [a] modelé).
Fondeur : pas de signature, mais trace du cachet rond de Woerfell.
Hauteur : 28,5 cm ; dimensions de la terrasse : 20 x 9 cm

1 000 / 1 500 €

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LOT 206 – Brochette de 7 décorations miniatures en or et argent émaillés montées sur une chaînette. Légion d’Honneur, palmes académiques, Saint-Anne, Saint-Stanislas, Saint-Vladimir, ordre royal de Saint-Sava
(Serbie) et ordre du Double Dragon (Chine).
Fabrication française.
Une croix de Saint-Stanislas miniature uniface en métal doré et émail.
Dimensions des décorations : 12 x 12 mm environ. Longueur de la chaînette : 10 cm (hors épingle) ; poids brut : 11 g

600 / 800 €

k

LOT 208 – Chachka de dragon modèle 1881 / 1909. Pour
officier. Lame de Osman OMAROV, gravée au talon du
monogramme de Nicolas II. Avec sa dragonne (usure).
Longueur : 92 cm

1 000 / 1 500 €

k

LOT 209 – Patte d’épaule de Général-Adjudant de Nicolas II
Général «plein». Avec son bouton et le lacet.
14 x 6,5 cm

800 / 1 200 €

k

LOT 220 – Gobelet en vermeil et nielle, à col évasé
Le corps est souligné aux deux tiers d’une grecque sous laquelle se développe une composition de coquilles, fleurs stylisées et rinceaux sur fond partiellement amati. Poinçons : 84, Moscou, 1836, essayeur « Н•Д »
(Nikolaï Loukitch Doubrovine) et orfèvre « П.С. »
(sans doute Pavel Fedorovitch Sazikov).
Hauteur : 8 cm ; diamètre : 7,5 cm ; poids : 115 g

300 / 400 €

k

LOT 224 – Deux cuillères à sel en argent et émail cloisonné. Moscou. Début XXe siècle Poinçons : 84, Moscou après 1908 orfèvre « ДН » (non répertorié).
Longueurs : 7,8 cm et 7,2 cm ; poids brut : 10 g

180 / 250 €


k

LOT 231 – Sucrier carré polylobé en argent, intérieur vermeil. 1850
Il repose sur quatre pieds boule, et avec une anse mobile.  Poinçons : 84, Moscou 1850, essayeur « А•К » (Alexandre Antonovitch Kovalsky) et orfèvre « САЗИКОВЪ » (Ignaty Pavlovitch Sazikov) avec l’aigle de fournisseur à la Cour. Hauteur : 6 cm ; poids : 227 g

400 / 600 €

k

LOT 237 – Théière balustre en argent. 1880 Le corps gravé de fleurs et feuillages. Poinçons : 84, Moscou 1880, essayeur « А•К »
(Alexandre Stakhevitch Koudrine) et orfèvre « А.К. » (Antip Ivanovitch Kouzmitchev ?). Hauteur : 16,5 cm ; Poids brut : 528 g
Accidents et déformations.

200 / 300 €

k

LOT 249 – Porte-verre en argent estampé « Les cygnes » Poinçons : 875, Bakou, après 1958 et « БЮ .. » (fabrique d’argenterie de Bakou entre 1953 et
1968 ; le chiffre donnant la date a été effacé). Hauteur : 13 cm ; poids : 130 g

60 / 80 €

CATALOGUE COMPLET : CLIQUEZ

ADER, Société de Ventes Volontaires
3 , rue Favart,  75002,  Paris

Courriel : fr-contact@ader-paris.   Site : frwww.ader-paris .
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Pour la 10ème édition du Théâtre de Marseille

œuvres de compositeurs russes

Samedi 4 et dimanche 5 décembre 2021 de 11h à 19h

interprétes tels le

KEDROFF  BALALAÏKA  TRIO

Samedi 4 décembre  et dimanche 5 décembre 2021

Hall du Théâtre Mini concert gratuit à 12h 30

Dimanche 5 décembre à 17h30

Cette 10e édition sera russe avec les oeuvres de compositeurs d’exception du XIXe et XXe siècle, Moussorgski, Tchaikovsky, Rachmaninov, Prokofiev, Chostakovitch, Schedrine et la compositrice Sofia Gubaidulina interprétées par de magnifiques artistes, les pianistes, Andreï Korobeinikov, Plamena Mangova, Philippe Giuliano, Yun-Ho Che, la soprano Irina Kyshliaruk, les violonistes Dmitri Makhtin, Thomas Lefort, le violoncelliste Ivan Karina et aussi un hommage au grand folklore russe avec le Kedroff Trio Balalaïka.

Kedroff Balalaïka Trio musique traditionnelle russe,  comprend eux balalaïkas primas (la version soprano de ce petit instrument à trois cordes) et une guitare pour retraverser, avec virtuosité, le grand folklore russe, tantôt à des vitesses vertigineuses, tantôt en étirant avec emphase les longs sanglots de l’âme slave. Nicolas Kedroff balalaïka – Tatiana Derevitzki balalaika – Oleg Ponomarenko guitare.

Nicolas Kedroff Trois cordes sur une balalaïka ne valent pas moins que six sur une guitare. Cela est d’autant plus vrai lorsqu’on a le privilège d’écouter Nicolas KEDROFF, ce virtuose attitré, lauréat du Concours de la Coupe du Nord (Russie). Grâce à son instrument (une Nalimov de 1904), ce joueur de balalaïka issu d’une famille de longue tradition, nous propose un florilège de compositions tirées du répertoire pluriséculaire de cet instrument, qu’incarne, plus que tout autre, la quintessence de l’imaginaire musical russe.

Tatiana Derevitsky, également issue d’une famille de musiciens, joue de la guitare depuis l’âge de 10 ans et s’est passionnée pour la balalaïka à ses 15 ans. Elle a d’abord étudié avec  Nicolas Kedroff puis a poursuivi son enseignement à l’école nationale de musique de Moscou, le prestigieux conservatoire Gnessine avec Valéry Zajigin.

 Oleg Ponomarenko, né en France dans une famille issue de l’émigration russe. Il s’est très tôt intéressé à la guitare et au chant russe. Il a été le premier à faire connaître en France les chansons les plus connues en Russie : Les Millions de Roses, Krokodi… et a accompagné de nombreux ensembles en tant que guitariste et chanteur.

Programme complet de ces deux jours de Musique Russe :



La Criée
30 quai de Rive Neuve
13007 Marseille

TARIFS : 6 concerts à 13€,  pass 4 concerts 30€

le restaurant Les Grandes Tables de La Criée vous accueille toute la journée renseignements / réservations du mardi au samedi de 12h à 18h par téléphone 04 91 54 70 54 au guichet ou en ligne sur ww.theatre-lacriee.com 

Sortie en salle du film

” La Fièvre de Petrov “

de Kirill Serebrennikov

Mercredi 1er décembre 2021

le Film “La Fièvre de Pétrov” a été présenté en compétition au Festival de Cannes 2021.
Du réalisateur Kirill Serebrennikov
Durée 2h25, drame (interdit aux moins de 12 ans)
Avec : Semyon Servin, Choulpan Khamatova, Youri Borisov.

 
Affaibli par une forte fièvre, Petrov est entraîné par son ami Igor dans une longue déambulation alcoolisée, à la lisière entre le rêve et la réalité. Progressivement, les souvenirs d’enfance de Petrov ressurgissent et se confondent avec le présent…
 
Le roman Les Petrov, la grippe, etc., de l’écrivain Alexey Salnikov, établi à Yekaterinburg, a d’abord été publié dans le magazine Volga en 2016, puis a gagné le National Bestseller Award et le prix littéraire « Le Nez » en 2019. Il a suscité en un temps record l’admiration des critiques, mais aussi l’amour des lecteurs. La narration moderniste, le style inhabituel et le langage vivant de l’auteur sont ce qui a attiré avant toute chose Ilya Stewart, le producteur, qui a acquis les droits d’adaptation du livre.
« À ce moment-là, Kirill Serebrennikov et moi étions en train de terminer notre travail sur Leto et nous réfléchissions à ce que nous allions faire après. C’est alors que nous avons eu l’idée d’écrire un script inspiré de ce livre », se souvient Ilya Stewart.
« Par coïncidence, au même moment, Kirill avait organisé l’adaptation sur scène de Les Petrov, la grippe, etc. au Centre Gogol. Ça nous a semblé être un signe du destin, même si, bien sûr, c’étaient des projets totalement différents et indépendants l’un de l’autre. Mais cela montrait combien le
texte d’Alexey Salnikov est riche, car il peut être interprété de façons totalement différentes au théâtre et au cinéma. »
« Les Petrov, la grippe, etc. foisonne de thèmes, de motifs, de points de convergence. Ce roman a la structure d’une symphonie : des intrigues naissent, d’autres meurent, certaines se répètent inlassablement, à l’image de ce qui se passe dans l’esprit du personnage grippé dans le roman… J’adore la narration symphonique de Salnikov », dit Kirill Serebrennikov.
 

Kirill Serebrennikov est né est le à Rostov sur le Don.

En 1992, il est diplômé en sciences physiques à l’Université de Rostov.   Avant même d’avoir terminé ses études, il fait de la mise en scène au studio d’amateurs “69” et à partir de 1990, il fait des mises en scènes remarquées dans différents théâtres. À partir de 1991, il réalise des films pour la télévision de différents types (documentaires, publicités, téléspectacles…). En 1999, il a reçu le Prix national de la meilleure réalisation télévisée TEFI   et, en 2006, le prix du Festival international du film de Rome. En , Kirill Serebrennikov est nommé directeur  du Théâtre dramatique de Moscou, Nikola Gogol.
C’ est un réalisateur accompli, ses films ayant été
projetés dans les festivals de cinéma les plus prestigieux au monde,
tels que Cannes, Venise et Karlovy Vary. Son film Le Disciple (2016) a
concouru dans la section Un Certain Regard au Festival de Cannes
et a remporté le prix François Chalais. Son dernier film, Leto (2018)
a été présenté en Compétition Officielle du Festival de Cannes et
a été largement salué par les cinéphiles du monde entier ainsi que
par la presse, Le Figaro lui décernant sa Palme du coeur. Le film
est également cité dans la prestigieuse liste des meilleurs films de
l’année publiée par les Cahiers du Cinéma.
Kirill Serebrennikov a été le directeur artistique du Gogol-Center
entre 2012 et 2021.
En août 2018, Kirill Serebrennikov a été décoré de l’Ordre des Arts
et des Lettres par la ministre de la Culture Françoise Nyssen pour
sa « contribution significatives aux arts et à la littérature en France
et dans le monde »
Parmi ses œuvres cinématographiques figurent : Jouer les victimes,
Histoires de lit, Jour sans fin à Youriev, Court-circuit (ou Cinq
histoires d’amour), L’Adultère, Le Disciple, et Leto.
Au cours de sa carrière, Kirill Serebrennikov a remporté de nombreux
prix internationaux parmi lesquels le prix Stanislavsky, le prix du
Masque d’or, le prix principal du Festival du film de Rome, le prix
du jury jeune au Festival du film de Locarno, le prix de la mise en
scène au festival Kinotavr ainsi que le prix Europe Nouvelles réalités
théâtrales.

Hommage à Lev Tolstoï

Bibliothèque Raoul Mille, Bibliothèque Louis Nucéa,
Théâtre Francis Gag
NICE

du jeudi 18 novembre au samedi 4 décembre 2021

ENTRÉE LIBRE

Du jeudi 18 novembre au 23 décembre 2021 
 
Bibliothèque Raoul Mille
 
Exposition, (Musée Tolstoï, 15 panneaux retraçant la vie et l’œuvre de l’écrivain; vitrine consacrée à la bibliophilie avec les ouvrages XIX° conservés à la Bibliothèque Patrimoniale Romain Gary; Tchékhov à Nice, chez TolstoÏ, photos de l’époque : 17 reproductions de documents du Musée littéraire Tchekhov de Moscou; tableaux d’un auteur contemporain).
 
Conférence inaugurale par la commissaire de l’exposition
 
Vendredi 19 novembre à 18h
 
En présence de M. Jean-Luc Gagliolo, adjoint au maire et du Dr Christiane Amiel ,adjointe au maire, déléguée aux relations internationales et aux jumelages.

 

” Les Voyages de Tolstoï en Europe”

par M. Sergueï Arkhangelov, Directeur de Musée d’État Léon Toltoï de Moscou

 
Bibliothèque Louis Nucéra
 
Mardi 23 novembre à 15h

Ciné mardi avec
” Anna Karénine”

« Toutes les familles heureuses se ressemblent, chaque famille malheureuse est malheureuse à sa façon » C’est par cette phrase que débute le livre le deuxième grand roman de Léon Tolstoï “Anna Karénine“. Léon Tolstoï a déjà en tête l’écriture de ce roman dès l’année 1870, mais son écriture commence après le suicide près de chez lui d’une femme abandonnée par son amant. Le roman paraît définitivement en 1877 juste après avoir fait l’objet d’une publication sous le mode du feuilleton dans la revue littéraire “Le Messager Russe”.
Cette adaptation d’Alexandre Zarkhi, considérée comme étant l’une des plus fidèles reconstitution du roman de Tolstoï, évoque la tragique histoire d’Anna Karénine. Anna, venue a Moscou pour réconcilier son frere Oblonski et sa femme Dolly, rencontre le comte Vronski, officier du Tsar. Elle s’efforce de surmonter le sentiment qu’elle éprouve pour lui paralysée par la peur d’abandonner son fils Serge qu’elle aime, et son mari, un grand personnage influent de la haute aristocratie.
L’actrice principale, Tatiana Samoïlova, qui joue Anna Karénine est considérée comme faisant partie des meilleures actrices de l’époque en URSS mais aussi en Occident.
Durée : 150 minutes
Acteurs : Tatiana Samoilova , Nikolai Grichenko , Yusuf Özpolat , Vassili Lanovoi , Boris Goldayev, Yuriy Yakovlev, Anastassia Vertinskaia, Iya Savvina.
Images : Leonid Kalachnikov.
Musique : Rodion Chtchedrine.
 
 
Samedi 27 novembre à 15h
 
Concert  “Musiques Croisées” (russe et française),  avec Amédée Briggen piano et Hélène Grabowska-Metlov chant soprano.
 
 
Vendredi 3 décembre 2021 à 15h

 

 

Résultat du concours de dessins consacrés aux contes de L. Tolstoï. Remise des prix, exposition d’objets fabriqués par les enfnts de classes de russes de l’École Ronchèse .
Concert par les élèves du Conservatoire de Nice.
 
 
Samedi 4 décembre 2021 à 10h

« Découverte de la cuisine russe »

Conférence  avec Aliona Stlastikhina.
Aliona Slatiskhina présentera les tablées russe dans la famille Tolstoï et vous fera découvrir les plats et produits russes dont le grand écrivain était friand.
Inspiré du livre de cuisine de Sophie Tolstoï, l’épouse de Léon, les habitudes culinaires dans le foyer des Tolstoï permettent de mieux comprendre les traditions de son époque.
Selon Ioulia Vronskaya, responsable des projets internationaux au Musée Tolstoï à Iasnaïa Poliana, l’alimentation de la famille était typique de l’époque, « à une réserve près, elle était plus simple et modeste que dans les familles nobles du même niveau, car chez les Tolstoï, on n’était pas enclin à des repas fastueux. » (extrait d’un article du site Russia Beyond).
“La cuisine russe, recettes de la famille Tolstoï” avec Tamara Angouladze (Alliance Franco-Russe )
 
 
Théâtre Francis Gag

 

 

Samedi 20 novembre 2021 à 20h30
Tolstoï, Tourgueniev, croisement en Provence
Spectacle – Lecture et Musique
D’après la correspondance inédite de Léon Tolstoï, Ivan Tourguiniev
Maria Tolstoï, Pauline.
 
A la Bibliothèque Loui Nucera
Mardi 23 novembre à 15h
Ciné mardi Nucera 
Projection d’un film inspiré par l’œuvre littéraire de Léon Tolstoï.
 
Samedi 27 novembre à 15h
CONCERT.
A la Croisée des chemins musicaux, France-Russie
avec Amédée Briggen et Hélène Metlov.
 
Les liens entre la France et la Russie s’illustrent en musique à l’occasion de l’exposition Léon Tolstoï à la Bibliothèque Raoul Mille. En partenariat avec la Maison de la Russie VENDREDI 3 DECEMBRE, 15H RESTITUTION ATELIER DESSIN NUCERA Dans le cadre de l’année France-Russie, les lauréats du concours de dessin autour de l’œuvre de Tolstoï seront récompensés pour leurs travaux. Remise des prix et mini-concert. En partenariat avec la Maison de la Russie
 
 
 

Bibliothèque Raoul Mille, 33 av Malausséna, 06000 Nice

Bibliothèque Louis Nucéna, 2 Place Yves Klein, 06000 Nice

Théâtre Francis Gag, 4 rue de la croix, 06000 Nice

Visite guidée exceptionnelle

du Skit du Saint Esprit

“Les Yvelines russes”

Samedi 11 décembre 2021 à 15h

 Le Mesnil St Denis, 78320

Découvrez ce « bijou » situé dans le Département des Yvelines, son histoire et ses icône du Père Grégoire.

Le Skit du Saint-Esprit se compose d’un narthex ou en
trée en pierre, ouvert sur son pourtour par des arcades et d’une nef centrale prolongée par un sanctuaire et flanquée de 2 nefs latérales constituant des chapelles. Il se présente comme 3 églises accolées surmontées d’un dôme vert et trois bulbes bleus alignés.

Le 19 mars 2013, le Skit du Saint-Esprit a reçu le label « Patrimoine du XXème siècle » décerné par le Ministère de la Culture et de la Communication.

Père Grégoire

Possibilité de covoiturage au départ de Poissy.

Cette visite est organisée par l’association Linguarik avec le soutien de la ville de Poissy, du Département des Yvelines, du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères de France et de la banque Crédit Mutuel, agence de Poissy dans le cadre de l’Année franco-russe de la coopération décentralisée.

Plus de renseignements sur les icônes du moine Grug : CLIQUEZ

“Skit du Saint-Esprit”
 
7 avenue des Bruyères
78320 LE MESNIL SAINT DENIS

Tarif : 10 € (inclut les frais de réservation)

Inscription : https://www.weezevent.com/skit-du-saint-esprit

L’Art du Cinéma Russe

” Gogol Vyï “

d’ Egor Baranov

Dimanche 5 décembre 2021 à 16 h

Théâtre Alexandre III, Cannes

Projection organisée par l’association “LES SAISONS RUSSES” et soutenue par TV3 Channel, l’association franco-russe Perspectives et Cinématique In Cinéma. Dans le cadre du programme “Art du Cinéma Russe”.

Suite au premier de la série Gogol après “Le commencement” (2017), présenté ici le 14 novembre,  voici le second film ” Viy ” (2018).

Réalisation: Egor Baranov
Avec : Aleksandr Petrov, Evgueni Stytchkine, Taïssia Vilkova.
Genres : aventure, détective, horreur
Nationalité : russe
Version : VOSTF (version originale sous-titres français) Age: +12

Nicolas Gogol, un clerc de Saint Pétersbourg, provoque le sombre et mystérieux Cavalier qui s’en prend avec cruauté aux jeunes filles des environs du village de Dikanka. Ayant réuni une équipe constituée d’un policier du coin, d’un docteur ivrogne, d’un forgeron superstitieux et d’un philosophe exorciste errant, Gogol essaie d’attirer le scélérat dans un piège mais sur son chemin se dresse une incarnation du diable, Vyï, dont le regard peut aspirer l’âme d’un mortel. Stupéfait Gogol découvre qu’il est relié aux forces de l’au-delà pas seulement par des apparitions mystérieuses.

Port du masque  et  passe sanitaire obligatoire

   Inscription gratuite, mais obligatoire !

Théâtre Alexandre III
19 boulevard Alexandre III
06400 Cannes

Renseignements :  07 81 99 91 81
Billets gratuitement en ligne : CLIQUEZ

Exposition documentaire, multimédia
Pour le 800ème anniversaire de

” Saint Alexandre Nevski “

du mardi 23 au samedi 27 novembre 2021

Maison Russe des Sciences et de la Culture à Paris 75016

Inscription obligatoire

Ce projet est l’un des principaux dans le programme de célébration établi par Décret du Président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine, du 800e anniversaire de la naissance du chef militaire russe exceptionnel, canonisé par l’Église orthodoxe russe.
Alexandre Nevski (Александр Ярославич Невский) est né le 30 mai 1220 à Pereslavl-Zalesski, et mort le 14 novembre 1263 à Gorodets,
Au cours du XIIIe siècle de l’histoire de notre Patrie, des guerres intestines se sont poursuivies, en détruisant un espace politique, économique, spirituel et culturel unique, en 1223 de redoutables conquérants, les Mongols-Tatars, se sont approchés des frontières orientales de l’Asie lointaine.
De l’ouest, les Livoniens, les Suédois et les Germains ont attaqué les terres russes dispersées en croisades.
À la suite de la bataille de la droujina d’Alexandre sur la Neva en 1240, qui lui value le surnom de Nevski ,puis de sa plus célèbre bataille décisive sur les glaces du lac Tchoudskoïe/Peipsi le 5 avril 1242, l’Ordre de Livonie a abandonné toute conquête en ancienne Russie.
Selon la chronique de Novgorod, « les Russes ont pourchassé les chevaliers teutoniques  à travers la glace sur 7 verstes du lac Peïpous … ».
Cette ernière donna naissance, plusieurs siècles plus tard, au film d’Eisensteil (1938) sur une musique de Sergueï Prokofiev.
L’exposition présente l’une des figures les plus marquantes de l’histoire de la Russie dans le contexte des événements clés de l’époque et de l’influence de la politique internationale de l’État russe qui s’est établie sous son règne.
L’un des piliers du projet est la formation d’une image positive du pays dans la conscience publique à travers des chroniques historiques en comparaison avec les héros historiques des États européens, la vulgarisation de l’histoire russe et l’attraction de l’intérêt du plus large public.
L’exposition, en tant que méthode et moyen de promouvoir l’information sur l’histoire de la Russie, est un outil puissant et artistique pour intégrer les questions russes dans le contexte culturel.
Il est canonisé le
L’histoire de la Russie, la vie d’Alexandre Nevski est illustrée d’images du Saint régulier prince. L’exposition comprend des photographies uniques du tournage du célèbre film « Alexandre Nevski », réalisé par Sergueï Eisenstein, de la collection de l’Institution budgétaire fédérale de la culture « Musée-réserve de Novgorod », monuments de sculpteurs exceptionnels : sculpteur honoré de Russie, académicien de l’Académie des arts de Russie Léonid Baranov, le sculpteur monumental soviétique Guéorgui Motovilov, dont le monument achevé au prince Alexandre Nevski a été perdu avec les reliefs sur la vie du héros historique.

L’image moderne du prince est représentée par les œuvres du groupe familial d’auteurs bien doués Kirill et Denis Bobylev.

Un film sur la vie d’Alexandre Nevski (2021) présentera une évaluation historique détaillée, ensuit une présentation de film par les étudiants de l’Institut d’État des relations internationales de Moscou du Ministère russe des Affaires étrangères parlera du chef militaire russe non seulement en tant que protecteur de la Russie, mais aussi de l’Europe dans son ensemble de la menace de l’invasion Tataro-Mongole.
Une attention particulière doit être accordée aux reliefs uniques de la cathédrale Saint-Georges d’Iouriev-Polski, présentés par les ateliers de restauration de Piotr Biryukov, qui reporteront le spectateur aux endroits uniques du temple, où l’on sait avec certitude qu’Alexandre Nevski avait servi.

Le samedi 27 novembre à 19 heures aura lieu une rencontre avec les auteurs de l’exposition présentée et la direction de Rossotroudnitchestvo.

L’entrée à l’événement est gratuite, l’inscription préalable est obligatoire.

L’entrée à la MRSC s’effectue avec le port obligatoire du masque et le respect des règles sanitaires établies.

INSCRIPTION OBLIGATOIRE : CLIQUEZ

Centre de Russie pour la Science et la Culture
Salle de marbre

61 rue Boissière, 75116 Paris
Tél : 01 44 34 79 79

Inscription Obligatoire : CLIQUEZ

Métro : Boissière (6), Victor Hugo (2)
Bus : 22, 30, 52, 82
Parking : Victor Hugo, Kléber, Longchamp

Le Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe

et l’Association  « LES AMIS DE LÉON TOLSTOÏ »

Présentent :

« SOFIA TOLSTOÏ,   Ma VIE dans l’ART »

Mardi 23 novembre 2021 à 19h30

Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe , 75007, Paris

« SOFIA TOLSTOÏ,   Ma VIE dans l’ART »,

D’après les mémoires «  Ma Vie » de Sofia Andreïevna Tolstoï, Editions Les Syrtes, traduction Luba Jurgenson,  adaptation Anne Lefol, scénographie Anne Lefol et Aloysia Delahaut, photos Dimitri Tolstoï.


Sophie Andréïevna Behrs, comtesse Léon Tolstoï (Софья Андреевна Толстая, урожденная Берс), née le 22 août 1844 à Moscou, décédée à Iasnaïa Poliana  le 4 novembre 1919 était l’épouse de Léon Tolstoï, une mère et une artiste. Elle est connue sous la forme francisée de son nom Sophie (ou Sofia selon les traductions) Tolstoï.
Alors que Michel Aucouturier était encore, en 2017, le Secrétaire Général de l’Association des « Amis de Léon Tolstoï », il accepta l’idée de célébrer en 2019 la mémoire de Sofia Andreïevna sur le thème de la Musique si chère à notre héroïne et confia cette tâche à Anne Lefol.

Cette soirée honore cette femme cultivée, active, aux dons multiples. Elle aimait particulièrement les plaisirs simples de la musique, du jardinage, et surtout de la photographie. Elle a laissé des milliers de clichés. Elle était aussi Mémorialiste. Grande admiratrice de son mari, Léon Tolstoï, Sofia Andreïevna fut une collaboratrice exceptionnelle. Mais aussi une pianiste accomplie qui se mettra sur le tard, à la peinture et à la photographie.
Amoureuse des Arts, de la Nature, de son mari et de ses 13 enfants, elle confie sa vie riche en évènements, à son Journal et à ses Mémoires. Près de 2000 pages.

Avec les comédiennes :

Anne LEFOL,

Aloysia DELAHAUT

Et la voix de Marta ALBERTINI, arrière petite fille de Léon Tolstoï.

Marta Albertini sur les genoux de sa grand-mère Tatiana Soukhotina fille de Léon Tolstoî, en 1948.

“Sofia vient de passer la majeure partie de sa vie au côté de l’auteur de Guerre et Paix, l’illustre romancier et maître à penser russe. Elle décide alors d’entreprendre le récit de sa vie, en cherchant à se réapproprier cette part d’elle-même qui s’est consumée au contact du grand homme. Le besoin de Sofia Tolstoï de se confier à elle-même était fondamental. Mais, loin de suivre un récit linéaire, le lecteur est plongé dans les contradictions de cette femme de talent. Et qu’on découvre rongée parfois par l’orgueil et la jalousie.”

ENTRÉE LIBRE

Centre Spirituel et Culturel orthodoxe russe

1, quai Branly, 75007, Paris

RÉSERVATION OBLIGATOIRE : cscor@ambrussie.fr

Métro : Alma Marceau,  RER : Pont de l’Alma

Rappellons que le port de masque est obligatoire et la distanciation sociale doit être respectée tout au long de l’évènement

 Soirées exceptionnelle  autour de

de Marina Tsvetaeva et de la poésie russe,

Jeudi 2 décembre 2021 à 19h

Club des Poètes, VII° Paris

Blaise Rosnay proposera aux habitués du Club des poètes à Paris une soirées poétique, orgnisée par Florent Delporte – président de l’association Marina Tsvetaeva, Étoiles – Averse et les amis russes, russophones, russophiles du Club des Poètes, avec la participation de l’éminent traducteur Florian Voutev. De Pouchkine à Eugen Kluev (traduit par Dayana Matevosova et Isadora Waltz) en passant par Essenine, Tsvetaeva, Akhmatova, Klebnikov, Brodsky, Maïakovski, Goumilev et Tarkovski.
Nikolaï Goumilev, l’éminent représentant de l’Âge d’argent russe, qui en France reste dans l’ombre de sa première épouse, l’illustre poétesse Anna Akhmatova.

Florian Voutev, après la fin de sa carrière de danseur de ballet,  fait des études de russe à l’Université de Caen et à la Sorbonne – Paris IV. Passionné par la traduction littéraire versifiée, il se met à publier ses travaux sur le tard et à participer à la vie culturelle franco-russe à Moscou, à Paris, à Strasbourg et à Lyon. Il remporte deux fois, en 2019 et en 2020, le troisième prix du concours de traduction poétique, organisé par l’Association Teremok de Nancy et le Centre Pouchkine de Paris.

Le Club des Poètes a été  fondé en 1961 par Jean-Pierre Rosnay et sa Muse et épouse, Tsou, pour « rendre la poésie contagieuse et inévitable ». est un restaurant qui a pour thème  la poésie dans le quartier des Invalides de la capitale. Le Club des poètes est aussi une maison d’édition, sous le nom Éditions du Club des poètes.

CLUB DES POÈTES
30 rue de Bourgogne 75007 Paris
Tél : 01 47 05 06 03

Métro : Varennes (ligne 10)

🎨 Des Contes et des Toiles 🎨

“Vasnetsov et la Russie Fantastique”

par

Quentin Foureau auteur/conteur

Vendredi 3 décembre 2021 à 19 h

Médiathèque Jacques Demy, 44000 Nantes

Entrée gratuite sur réservation

Séance de contes suivie d’un bref exposé thématique d’Histoire de l’Art.

Les toiles et illustrations du plus influent des peintres russes du XIXème siècle nous ouvriront les portes secrètes des contes et légendes du pays de Baba Yaga et d’Ivan Tsarevitch, avec neiges lointaines et romantisme…

Je conte depuis plusieurs années dans les festivals, les écoles, les bibliothèques, les structures publiques, les cafés, les salles de spectacles et les événements privés, en puisant principalement dans le répertoire traditionnel de France, d’Europe et du monde. Par le fantastique – ma couleur préférée pour les contes –, je tente de saisir les puissances symboliques élémentaires, diaboliques ou divines, émanant de la terre ou du ciel, des bêtes ou des hommes, parfois des deux en même temps. J’ai également écrit et publié plusieurs contes et nouvelles en anthologies collectives, et il m’arrive d’ajouter à mes veillées quelques histoires ou personnages de mon imagination.

Fenêtre sur Conte, projet rapidement mis en place durant le confinement du printemps 2020, est une série de veillées contées en ligne et en direct sur les réseaux sociaux Instagram et Facebook. Au programme : légendes de France et d’ailleurs, mythologie du monde, contes à merveilles et à frissons, chants des anciens…

Médiathèque Jacques Demy – Salle Jules Vallès
24, quai de la Fosse, 44000, Nantes
Tél. 02 40 41 95 95


👌 Gratuit
🔺 Sur réservation : bm-centre-actionculturelle@mairie-nantes.fr

Tram ligne 1: arrêt Médiathèque
Bus ligne 11 : arrêt Médiathèque
Bicloo : station 34 Médiathèque

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Exposition

” Peintres Russes
aux origines du Mouvement des Ambulants “

Du samedi 20 au lundi 22 novembre 2021

Cinéma Rex & Chapelle Michel, 76980 Veules -les-Roses

ENTRÉE GRATUITE

La Mairie de Veules les Roses en collaboration avec l’association Vassili Polenov et avec le concours de Thibault Masset, (étudiant en dernière année de master à l’IESA)  présentent Veules et le printemps russe, la découverte des peintres russes ayant séjourné à Veules durant la seconde moitié du XIXème siècle, avec parmi eux de grandes figures telles que Vassili Polenov et Ilia Répine

L’un des plus anciens villages du Pays de Caux… Niché depuis le IVème siècle au creux d’une valleuse débouchant sur la mer, Veules les Roses,a séduit par les charmes de son bord de mer, son riche patrimoine et son cadre boisé traversé par le plus petit fleuve de France : la Veules.

PROGRAMME

Samedi 20 novembre :
Journée des Peintres Russes 

10 h : Projection du film documentaire de Marc Mopty Les Sirènes de la Côte d’Albâtre (2020, en français) – Cinéma Le Rex

13 h : visite de l’exposition Veules et le Printemps Russe, aux origines du mouvement des ambulants – Chapelle Michel

14 h : Projection du film documentaire d’Alexandre Chatalov Polenov en Europe (2019, en russe sous-titré en français) – Cinéma Le Rex

16 h : Visite guidée sur les pas des artistes russes à Veules-les-Roses

Informations au 06.62.47.62.88

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Du samedi 20 au lundi 22 novembre :

Exposition Veules et le Printemps Russe, aux origines du mouvement des ambulants

Exposition proposée par Thibault Masset, à la Chapelle Michel

une exposition qui propose de partir à la découverte des peintres russes ayant séjourné à Veules durant la seconde moitié du XIXème ; siècle, avec parmi eux de grandes figures telles que Vassili Polenov et Ilia Répine. Cette exposition permettra de voir comment Veules en Caux a durablement inspiré et influencé l’art de ces grands peintres venus de l’Est et de partir à la découverte d’un art remarquable et souvent méconnu en France.

Entrée gratuite – Pass sanitaire obligatoire

Informations massetthibault05@gmail.com / 06.08.81.00.09

Vasily Dmitrievich Polenov est né le 20 mai 1844 à Saint-Pétersbourg dans une famille où la culture artistique a joué un grand rôle. Son père, Dmitry Vassilievitch Polenov (1806-1872), était un connaisseur de l’art, et sa mère, Maria A. MGO (1816-1895) – était un peintre école Briullov portrait talentueux, il est décédé le 18 juillet 1927  au domaine de Borok dans le région de Tula. (Voir l’article : CLIQUEZ)

Exposition :
Chapelle Michel

6 rue du Docteur Michel, 76940 Veules-les-Roses
Horaires: de 10h à 18h

Cinéma Le Rex
Place des Écossais, 76940 Veules-les-Roses

Conférence exceptionnelle

 Les chefs cuisiniers français à la cour de Russie

Par Nicolas de la Bretèche

Vendredi 26 Novembre 2021 à 19h00

  Médiathèque Eugène Delacroix,   944410 Saint-Maurice

        

Nicolas de la Bretèche, donne une conférence autour de cet ouvrage d’exception. Toujours plus de détails sur l’histoire de la création du livre À la table des tsars : une véritable enquête historique  !

À la fois livre d’histoire et de cuisine, À la table des tsars met en scène le destin exceptionnel de Pierre Cubat, grand chef français devenu confident des tsars. Edité aux Éditions Macha, à Paris

Pierre Cubat (1844 – 1922) a tout fait par passion. Cuisinier d’origine modeste, il quitta son foyer pour se lancer à la conquête de Saint-Pétersbourg. Une audace et un talent qui lui permettront de devenir le cuisinier des trois derniers empereurs de Russie et le favori des réceptions de la Cour impériale.
Qui fut cet homme, chef des cuisines impériales à la cour de Russie sous les tsars Alexandre II, Alexandre III et Nicolas II ?

À propos du conférencier et auteur de l’ouvrage

 Nicolas de La Bretèche en oct 2021 à la Mairie du Vème

Nicolas de la Bretèche, né en 1964 à Neuilly-sur-Seine, économiste de formation, est féru d’histoire et de musique. Son intérêt marqué pour les destinées extraordinaires le pousse à se pencher sur des figures qu’il espère déterrer de la mémoire collective, ou du moins dépoussiérer. Il est l’auteur de La Diva flamboyante, retraçant la vie de la cantatrice Marthe Chenal, livre édité par Esther Flon, en 2004. C’est à l’occasion d’une visite dans l’ancienne propriété de Cubat, le château de Vaux, que l’écrivain a été piqué d’une grande curiosité à l’égard des événements qui ont jalonné l’existence du cuisinier.

Médiathèque Eugène Delacroix
29 rue du Maréchal Leclerc
944410 Saint-Maurice

Renseignements et Réservation :  01.45.18.81.71


Exposition hommage

Sergeï Chepik (1953 – 2011)

Du jeudi 4 au dimanche 28 novembre 2021

Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe russe, VII° Paris

Sous le Haut Patronage de Son Éminence, Monseigneur Antoine, Métopolite de Chersonèse et d’Europe occcidentale. Monsieur Léonid Kadyschev, directeur du CSCOR et Mme Marie-Aude Albert-Chepik, commissaire de l’exposition et présidente du fonds de dotation Sergeï Chepik

Vous invite à visiter l’exposition de Sergeï Chepik,

Après la rétrospective qui a eu lieu en novembre-décembre 2018 à la maire du Vème  arrondissement de Paris pour le 65e anniversaire de la naissance de l’artiste, le Centre spirituel et culturel russe à Paris rend hommage à Sergei Chepik (1953–2011).

Les thèmes de Chepik sont extrêmement variés, mais composent un univers particulier immédiatement reconnaissable.

Vastes compositions historiosophiques sur la Russie où l’artiste ne cesse d’interroger le destin tragique de son pays natal. Foisonnantes compositions fantasmagoriques et souvent autobiographiques où éclate son imagination sans frein.
Peinture religieuse qui occupe une place privilégiée chez cet artiste chrétien.
Monde du théâtre, du cirque et des saltimbanques qui l’a inspiré dès son enfance.
Mais aussi thèmes nés de sa vie quotidienne à Montmartre et de ses nombreux voyages à travers la France et l’Europe:
Paris, son Pont-Neuf et les Chimères de Notre-Dame, Venise et son carnaval, Arles et sa feria, rings de boxe et coulisses du Moulin Rouge qu’il fréquenta, crayon en main, plusieurs mois durant, au moment même où le célèbre cabaret mettait en place sa nouvelle revue Féerie dont il tira en 2001 une imposante exposition qui se tint, une fois de plus,… à Londres.

Plus de renseignements sur l’Artiste: CLIQUEZ

Marie-Aude Albert-Chepik, épouse de l’artiste, commissaire de l’exposition et présidente du fonds de dotation Sergeï Chepik et Sergeï Chepik devant une de ses dernière toiles.

Centre Culturel et Spirituel Orthodoxe Russe

1 quai Branly, 75007 Paris.

Métro : Alma Marceau.
RER: Pont de l’Alma, Musée du quai Branly.
Bus: 63, 80.

Entrée libre

Exposition ouverte tous les jours sauf le lundi, de 14h à 19h.

RDV d’ART  exposition collective

du mercredi 10 au dimanche 28 novembre 2021

avec Vadim Korniloff qui expose uniquement

MERCREDI 10 NOVEMBRE, de 11h à 21h

RDV d’ART est une exposition collective qui réunit 17 artistes peintres et autant de sculpteurs. Du 10 au 28 novembre l’exposition collective est visible tous les jours de 11h à 21h. Chaque jour un des artistes peintres forme un duo avec un des sculpteurs, et ce duo d’artistes expose une journée entière dans la première salle de l’Espace C.Peugeot plusieurs dizaines de leurs œuvres respectives.
 
 

Vadim Korniloff né le 27 janvier 1972 à Metz, Peintres, illustrateurs, écrivains. Il dit de l’art et de son art :
“L’art est pour moi ce que nommait si joliment René Huyghe : « une expression, celle de la vérité intérieure subjective de l’artiste ». Mon mécanisme d’exécution est proche de celui des enfants, voire des fous. J’affectionne ce que l’on pourrait désigner comme une forme de « dessin automatique » (André Masson).

VERNISSAGE 9 NOVEMBRE 2021 de 18h30 à 21h

Fondé en 1991 par Christiane Peugeot, l’Espace est ouvert à toutes les formes d’art et de culture et favorise la promotion des artistes de tout âge et toute discipline.

Espace Christiane Peugeot
62, av. de la Grande Armée
75017 Paris
Métro Porte Maillot/Argentine

Du dimanche 7 au dimanche 2021

Le festival créé en 2007 par la Maison des Russes à l’étranger du nom d’Alexandre Soljenitsyne et du studio de cinéma Russian Way et est soutenu par le ministère des Affaires étrangères de Russie, le ministère de la Culture de Russie, le gouvernement de Moscou, le Département de l’Église externe. Relations entre le Patriarcat de Moscou, Rossotrudnichestvo et la Douma de Moscou.

Au fil des années du festival, plus de 550 longs métrages et documentaires consacrés au phénomène de l’émigration russe et à l’étude du patrimoine scientifique et culturel de la diaspora russe, ainsi que la vie des communautés russes à l’étranger aujourd’hui, ont été présentés à l’attention du public.

Cette année, 51 films de 9 pays du monde sont présentés au forum du film : Belgique, Biélorussie, Russie, Serbie, USA, Ukraine, Finlande, France, Suisse.

Les projections du programme et les soirées sont programmées pour coïncider avec diverses dates mémorables, notamment : le 80e anniversaire de la naissance de l’écrivain Sergueï Dovlatov,  le 100e anniversaire de la naissance de l’acteur britannique d’origine russe Peter Ustinov, le 125e anniversaire de la naissance de le fondateur du célèbre Don Cossack Choir, le compositeur Sergueï Zharov, 130e anniversaire de la naissance de l’acteur, réalisateur et professeur Mikhail Chekhov, 160e anniversaire de la naissance du peintre et écrivain Konstantin Korovin.
Le festival accueillera une soirée dédiée au 100e anniversaire de la mort tragique du poète et guerrier Nikolai Gumilyov.

Les téléspectateurs pourront se familiariser avec les pages peu connues de la vie de l’animateur Alexander Alekseev, du poète Marina Tsvetaeva, de l’amiral Alexander Kolchak, de l’artiste Zinaida Serebryakova, de l’écrivain Boris Zaitsev, du légendaire acteur soviétique qui a émigré aux États-Unis. Oleg Vidov, le saxophoniste Igor Butman et d’autres.

Un certain nombre de films du programme du festival sont consacrés à la vie du clergé, dont ceux canonisés : la religieuse Maria (Skobtsova), l’archiprêtre Leonid Biryukovich, l’archiprêtre Pavel Ansimov.

Dans le cadre du film forum, le vernissage de l’exposition de l’artiste Nathan « Russian Exodus. 1920 ” et l’exposition documentaire photographique ” Sir Peter Ustinov – Anglais russe “.

Le 9 novembre, le XV° Festival International du Film “Russes à l’étranger” vous invite à une soirée dédiée au 100e anniversaire de la naissance de l’acteur, le réalisateur Sir Peter Ustinov (16 avril 1921 à Londres, mort le 28 mars 2004 à Genolier) , avec la participation en ligne de son fils, le sculpteur Igor Ustinov (Ustinov Igor, Suisse).
17h30 – projection du film Plan-Fix « Igor Ustinov, sculpteur. Dédiez l’art de vivre » (Suisse, réalisateur Alexander Mezhensky, 2021), filmé dans son atelier en Suisse.

Igor Ustinov est un créateur aux talents multiples : sculpteur, peintre, chanteur, inventeur, biologiste et entrepreneur. C’est à Rue (FR), dans son atelier, qu’il accueille l’équipe de Plans-Fixes. Dans un décor qui lui ressemble – un feu de cheminée, quelques-unes de ses œuvres – à 65 ans, il jette un regard clair sur le film de sa vie. Si la sculpture est sa grande passion, une manière de vivre et de traduire l’homme, il est encore en lui ce qu’il appelle l’optimisme du cœur, qui s’exprime au travers de ses activités de cofondateur et président de la Fondation Peter Ustinov ou encore de son projet révolutionnaire devenu réalité : transformer le plastique usagé pour construire des maisons écologiques.


Comme ses parents, Sir Peter Ustinov (petit-fils de l’architecte L. N. Benois) et l’actrice canadienne Suzanne Cloutier, Igor Ustinov est un créateur aux multiples facettes



Le jury des programmes du concours comprenait :
Jury du concours du film de fiction : Président du jury – écrivain, publiciste, docteur en sciences philologiques, recteur de l’Institut littéraire du nom de V.I. UN M. Gorky Alexey Varlamov (Russie), réalisateur, producteur, responsable de la chaîne TVN en langue russe Oleg Besedin (Estonie), producteur Vladimir Yastreba (Bulgarie).

Le jury de la compétition des films de non-fiction : Président du jury – Artiste émérite de la Fédération de Russie, réalisateur, acteur Andrey Osipov (Russie), réalisateur, scénariste, producteur, présentateur de télévision Maxim Kravchinsky (Canada), documentariste Georgy Selinsky (États-Unis).

Le prix principal du festival du film «Russian Abroad» est une sculpture en bronze «Philosophical Steamer», symbolisant la tragédie de la séparation forcée d’avec le pays d’origine des représentants de l’élite de la science et de la culture russes. Le prix est décerné au meilleur long métrage et au meilleur non-long métrage. Dans chaque catégorie, un Diplôme Spécial du Jury est également décerné.

Dans le cadre du festival, un prix indépendant sera décerné – la médaille du nom de l’acteur, réalisateur et enseignant russe Mikhail Chekhov “Pour des réalisations exceptionnelles dans le domaine de la cinématographie et de l’art théâtral”. Au fil des ans, les réalisateurs et acteurs Nikita Mikhalkov, Sergei Yursky, Nikolai Karachentsov, Yuri Solomin, Helen Mirren (Grande-Bretagne), la chanteuse Galina Vishnevskaya, le dramaturge et poète Tonino Guerra (Italie), le compositeur Goran Bregovic (Serbie) et d’autres sont devenus ses lauréats. . Le nom du lauréat de cette année est tenu secret.

Grâce à des diffusions sur le site officiel (www.cinema-rp.com), le programme anniversaire du festival est également consultable en ligne. Les compatriotes du monde entier pourront se plonger dans l’ambiance de cet événement culturel unique.

Plus de renseignements et programme : CLIQUEZ

Vous pouvez visionner une partie de des films en allant sur le site : www.cinema-rp.com. 
Attention, après la clôture du festival, dimanche, ces films ne seront plus diffusés sur ce site

29ème Festival du Cinéma Russe
du mardi 23 au dimanche 28 novembre 2021

Aprés cette période curieuse de la pandémie, revoici enfin ce Festival tant attendu.

La particularité du Festival du cinéma russe à Honfleur par rapport aux
semaines du cinéma russe, organisées un peu partout en France, est qu’il
fonctionne comme un festival. Les films en compétition sont choisis par un comité de sélection et sont présentés à un jury professionnel composé de cinéastes et de personnalités françaises. Les réunions du jury sont fermées à la direction du Festival qui ne participe pas aux délibérations. Le Prix du public est décerné après le dépouillement des votes des spectateurs à la sortie des salles par le personnel des cinémas ; la direction du Festival connaîtra le gagnant par téléphone deux heures avant la cérémonie de clôture.
Une autre particularité du Festival est la présence d’une nombreuse délégation de cinéastes russes – dans les années “pré-covid” Honfleur accueillait en moyenne 20 à 25 représentants des films.

Parallèlement aux projections sont organisées diverses animations : stand
de livres et de DVD, signatures, rencontres d’étudiants et lycéens avec des
réalisateurs ou des acteurs, tables rondes thématiques.

Le Jury visionne 8 films sur 4 jours, et attribue les prix suivants :
– Grand Prix de Honfleur-Calvados Père Magloire, dotation 3.000 euros par Calvados Père Magloire
– Prix François-Chalais du Meilleur Scénario,
– Prix de la Meilleure actrice,
– Prix du Meilleur acteur,
Aussi seront attribues :
– Le Prix du meilleur Premier film, dotation de 3.000 euros par la Région Normandie.
Le Prix du Public décerné par le vote des spectateurs.
– Le Prix du meilleur film documentaire décerné par le vote des spectateurs.

Présidente du Jury / Президент жюри

Marthe KELLER, actrice, metteur en scène

Membres du Jury / Другие члены жюри

Laurent DAILLAND, Directeur de la photographie

Elisabeth TAVERNIER, Chef costumière

Gildas LE GAC, Grand reporter pour Ciné+ (groupe Canal+)

Marion VERNOUX, réalisatrice, scénariste


CINÉ-CONCERT

LA MAISON DE LA RUE TROUBNAÏA,

 Дом на Трубной,

Réalisateur : Boris Barnet (URSS, 1928, 65 mn)
avec Dimitri Artemenko (violons acoustique et électrique) et Vadim Sher (piano et orgue Farfisa), film muet .

Paracha, jeune paysanne, arrive à Moscou, dans un immeuble de la rue Troubnaïa. Dans l’escalier se croisent ouvriers, employés et hommes de la NEP. Elle est embauchée par le coiffeur Golikov qui l’exploite sans relâche. L’adhésion de Parania au syndicat change la donne et sème la panique dans tout l’immeuble… Boris Barnet a fait de cette commande de propagande en faveur des élections au Soviet de la ville de Moscou une véritable comédie burlesque…

PROGRAMME 2021

FILM D’OUVERTURE

À RESIDENCE

Réalisateur : Alexey Guerman jr. 106 min

 Cette comédie acide sur un contestataire russe assigné à résidence paraît renvoyer dos à dos tous ses personnages dans la médiocrité. Juste, mais pas simple pour faciliter l’attachement à eux.

Assigné à résidence chez lui dans une maison de la campagne russe grise, en attendant son procès, David s’active et lutte, peut-être contre des moulins à vent. Il a accusé avec virulence le maire de sa ville d’avoir volé de l’argent public. Et s’est retrouvé ensuite lui-même accusé d’avoir utilisé une somme donnée par l’État pour l’organisation d’un congrès pour lui-même. Sa femme aussi est accusée : mais de toute façon, elle l’a laissé tomber. Et son nouveau compagnon n’est autre qu’un entrepreneur qui a soufflé à David l’idée d’accuser publiquement le maire de vol… alors que la moitié des contrats remportés par son entreprise viennent de ladite mairie.

COMPÉTITION

“LES POINGS DESSERRES” de Kira Kovalenko, 96 min (deuxième film)
“SUR DES FRONTIÈRES LOINTAINES” de Maxim Dashkin 90 min
“BAHUT” d’Anna Sayannaya 95 min (premier film)
“DIS-LUI” d’Alexandre Molotchnikov 98 min
“L’INTERVENTION” de Xenia Zueva 123 min
“FAUT CREVER POUR QUE VOUS VENIEZ” de Armen Akopian et Dmitri Tarkhov 96 min (premier film)
“”VLADIVOSTOK” d’Anton Bormatov 97 min
“LE SPLEEN” d’Alexei Kamynin 100 min

PROJECTION SPÉCIALE (Les succès du box office russe)

“GOSSE DE RICHE” de Klim Shipenko 109 min
“SILVERLAND : LA CITÉ DE GLACE” de Mikhail Lokshin 130 min (premier film)
“PLUS PROFOND !” de Mikhail Segal 109 min
“PALMA” de Alexandre Domogarov jr. 110 min

PROJECTION SPÉCIALE

Avec le soutien de Calvados Père Magloire
“LA JETÉE EN CARTON” de Kirill Kotelnikov 91 min

“PANORAMA” : À la recherche du bonheur

“DOCTEUR LIZA” d’Oxana Karas 120 min
“UNE RESPIRATION” d’Elena Khazanova 100 min
“HAPPY-END” d’Evgueni Sheliakin 90 min
“HISTOIRES TRÉS FÉMININES” de Natasha Merkoulova, Lika Yatkovskaya, Anna Saroukhanova, Oxana Mikheyeva, Anton Bildjo 100 min
“L’AMOUR SANS MESURE” de Maria Shulgina 91 min (premier film)
“QUE VEUT SLAVA?” d’Oxana Bychkova 100 min

AVANT-PREMIÈRE

“LA FIÈVRE DE PETROV” de Kirill Serebrennikov 145 min, présenté
par Joël Chapron
“FILM EVENEMENT” : Les 80 ans du blocus de Leningrad
“LE JOURNAL DU BLOCUS” d’Andrei Zaitsev 118 min

RÉTROSPECTIVE MOSFILM
Centenaire de Serguei Bodartchouk

“LE DESTIN D’UN HOMME” (1959) de Serguei Bondartchouk 103 min
“LES RÊVES” (1993) de Karen Schakhnazarov 78 min
“SOIR D’HIVER À GAGRY” (1985) de Karen Schaknazarov 88 min
“LA FORMULE DE L’AMOUR” (1984) de Mark Zakharov 90 min

DESSINS ANIMÉS POUR LES PLUS JEUNES

“BON VOYAGE DIMITRI !” 55 min (Le Vélo de l’éléphant, Flocon de neige et Dimitri à Ubuyu)
“EN ATTENDANT LA NEIGE” 47 min (Le tigre sans rayures, Le refuge de l’écureuil, Ticket gagnant, Première neige, Un lynx dans la ville)

DOCUMENTAIRES

Programme préparé en coopération avec le studio Cinedoc.
“L’EAU. TEMPS DE SOIF”, d’Evgeny Bezborodov 39 min
“L’ÉCOLE DE LA SÉDUCTION”, d’Alina Roudnitskaya 95 min
“IMMORTAL”, de Ksenia OKHAPKINA 60 min
“LES MURS”, de Mikhail Elkin 44 min
“NOTRE AFRIQUE”, d’Aleksandr Markov 45 min
“LA RUSSIE VUE DU CIEL”, de Freddie Röckenhaus et Petra Höfer 90 min

Le Studio CINEDOC a été fondé en 2012 à Saint-Pétersbourg par Anastasia
Lobanova et Fedor Bakulin. Depuis 5 ans Anastasia et Fedor sont responsables de la sélection du programme documentaire. Tous les ans ils préparent pour Honfleur les programmes des meilleurs films documentaires de l’année. Certains de ces films ont déjà été primés partout dans le monde. Au Festival de Honfleur, chaque année, le meilleur documentaire reçoit le prix du Public. Les spectateurs de
Honfleur élisent chaque année le meilleur documentaire.

HORAIRES des SCÉANCES

LES LIEUX DU FESTIVAL


Les projections de longs-métrages ont lieu au Cinéma Henri-Jeanson et au Grand Grenier à Sel.

Cinéma Henri Janson : 27 Cours des Fossés, 14600 Honfleur


Les documentaires à l’auditorium de la Médiathèque.
Rencontres et tables rondes se déroulent dans la salle de la Communauté de Communes.

Auditorium de la Médithèque : Place de la Porte de Rouen, 14600 Honfleur

Le petit Grenier à Sel, où se trouve l’Accueil du Festival, abrite également
l’annexe du restaurant L’Alcyone, des stands dont celui de la librairie du
Globe, des expositions et un point presse.

Grenier à Sel d’Honfleur : 9B Rue de la ville, 14600 Honfleur


Réservez vos badges dès maintenant !


Par mail : cinerusse.honfleur@orange.fr
Par téléphone : + 33 2 31 89 25 59

Tarifs : badge de 35 euros donnant accès à toutes les projections.
Gratuité aux moins de 15 ans et aux groupes scolaires et étudiants.

10-ème anniversaire
“Soirées du cinéma russe de Bordeaux”

du jeudi 9 au mardi 14 décembre 2021

“Théâtre Pergola”, Bordeaux.

Tous les films en version originale seront sous-titrés en français.

Le festival aura lieu du 9 au 14 Décembre 2021 sous le patronage de l’Ambassade de Russie en France , avec la participation personnelle du consul honoraire de Russie en Nouvelle-Aquitaine, M. Alexandre Miller de la Cerda. Le festival a été créé en 2009 à l’initiative de l’Université Bordeaux Montaigne et de la Ville de Bordeaux, dans le cadre de la coopération entre les villes de Bordeaux — Saint-Pétersbourg et avec le soutien de la Mairie de Bordeaux, du ministère de la Culture de la Fédération de Russie et de la Maison Russe des Sciences et de la Culture à Paris.

Le programme du festival comprend les évènements suivants:
– Concours de court-métrage des réalisateurs-débutants
«In Ciné Véritas»,
– Rétrospective du cinéma soviétique,
– Le nouveau cinéma russe:
films documentaires et d’animation,
– Le tournoi d’échecs
«Rapide Franco-Russe de Bordeaux».

Des concerts-dégustations, des spectacles, des expositions, un club pour enfants (programme éducatif «In Cinécole”

Films présentés

Vendredi 10 décembre  à 19:30

“Les cadets de Podolsk

Réalisateur : Vadim Shmelev
Scénaristes : Vadim Shmelev, Igor Ugolnikov
Studio « VoyenFilm » avec le soutien du ministère de la Culture de Russie et de la Fondation du cinéma.
Histoire-drame Durée : 136 minutes.

Réalisé en 2020, ce film, devenu un événement cinématographique en l’année du 75e anniversaire de la Grande Victoire de la guerre de 1941-1945, n’est pas moins pertinent en ce 80e anniversaire du début de la Grande Guerre patriotique.

Mardi 14 décembre à 20:15

Cinéma Grand Ecran la Teste Rue Cap Océan, 33260 La Teste-de-Buch

« Docteur Liza »

Réalisatrice : Oxana KARAS
Drame-biographie Durée : 120 minutes.

Un jour de la vie d’Elisaveta Pétrovna Glinka. Elisaveta et son mari se préparent à fêter leur trente ans de mariage. Enfants et amis proches ont été invités. Liza a bien sûr libéré sa journée pour la passer avec sa famille. Elle doit juste, auparavant, passer à la gare Paveletski où, ce jour-là, “Le Secours équitable” qu’elle a fondé, reçoit les patients. Mais cette visite sera pleine d’événements inattendus car, dans un hôpital de la banlieue de Moscou, une petite fille de cinq ans est en train de mourir faute d’antalgiques. Le père de la fillette, en dernier recours, appelle Liza. “Docteure Liza” tentera l’impossible pour la sauver…

Jeudi 9 décembre à 20:15

Cinéma Grand Ecran, Arcachon

«Spacewalker»

 
Réalisateur : Dmitrï Kiselev

Bazelev, Russie, 2017, durée 2h20 (Fiction. Aventure, biographie, histoire)

Film historique russe sur le premier voyage dans l’espace. Dans les rôles principaux : Evgueni Mironov et Constantin Khabenski.
Le cosmonaute Alekseï Léonov était le héros principal et le conseiller du film en même temps. Pour les organisateurs du cinéclub, l’arrivée de ce film dans le programme n’est pas un choix aléatoire.
L’histoire racontant les faits réels a influencé de nombreuses générations d’adolescents soviétiques du siècle dernier, qui rêvaient non seulement de devenir cosmonaute mais aussi d’être actifs, avancer, surmonter les difficultés et être leadeurs.

Dimanche 12 décembre   à 21:30

Théâtre Pergola

«Moloko»

Réalisateur : Karen Oganesian
Producteurs : Karen Oganesian, Irina Voronova, Polina Ivanova
Drame, Russie, 2021
Durée : 119 minutes.

Le personnage principal du film, Zoya, une cuisinière de cafétéria scolaire, vit à Kirovsk, dans la région de Mourmansk. Elle souffre d’infertilité, mais un jour sa vie change radicalement : elle découvre que les aurores boréales d’une beauté inhabituelle affectent soudain son corps. Du lait aux propriétés merveilleuses sort de la poitrine de la fille, avec lequel elle guérit les blessures mentales des gens.

Lundi 13 décembre à 19h

Théâtre Pergola

«De la tristesse à la joie»

Réalisateur : Edward Parry
Producteurs : Ekaterina Sarycheva, Fedor et Victor Dobronravov
Mélodrame, comédie, Russie, 2020
Durée : 1 heure 34 minutes

Au centre de l’intrigue se trouve l’histoire d’une famille Trifonov forte et amicale, toute une dynastie de travailleurs qui travaille dans une entreprise locale de formation de villes. Volodia Trifonov est le chef de famille, chef de file du travail, participant et vainqueur de concours d’usine de performances amateurs, un homme gentil avec un sens de l’humour. Tout dans la famille va bien jusqu’à ce que le plus jeune fils Pashka tombe amoureux d’une femme de l’atelier de peinture, qui est beaucoup plus âgée que lui, et même avec trois enfants … Le lieu de tournage principal était l’usine d’hélicoptères de Kazan. Également sélectionné pour le tournage de Saint-Pétersbourg et de la région de Léningrad

Samedi 11 décembre à 15h45 

Musée d’Aquitaine

«Alexandre Nevski»

Réalisateur : Sergei Eisenstein et Dmitri Vasilyev
Studio ” Mosfilm ” (Gosfilmofond) URSS, 1938
Durée : 112 minutes

En 2021 se célèbre le 800ème anniversaire de la naissance de l’homme d’État, diplomate et chef d’armée canonisé par l’Église orthodoxe russe le Prince Alexzndre Nevski.

Dans le cadre de cet événement, « Soirées du cinéma russe à Bordeaux »
présentera le film de Sergei Eisenstein « Alexandre Nevsky » 1938.

Le film retrace un événement phare de l’histoire de la Russie au xiiie siècle : l’opposition du prince Alexandre Nevski à l’invasion des chevaliers teutoniques et notamment la bataille du lac Peïpous qui mit fin à leur expansion orientale. La musique d’Alexandre Nevski a été composée pour le film par Prokofiev, le compositeur ayant travaillé de façon très étroite avec Eisenstein.

L’évenement en partenariat avec la Paroisse Orthodoxe de St. Seraphin de Sarov de Bordeaux.
Avant la projection – présentation du sujet par le Père Alexandre Brunet.

Samedi 11 décembre à 10:30

«Grand Maître»

Réalisateur : Serge Mikaelian
Studio “Lenfilm” (Gosfilmofond) URSS, 1972
Durée : 88 minutes

Le film révèle les problèmes de la carrière et de la vie personnelle d’un célèbre joueur d’échecs. Le film commence par une partie d’échecs, qui est diffusée aux téléspectateurs, dont le petit Seryozha Khlebnikov avec son père. De retour après le tournoi, le père du garçon est décédé dans un accident de voiture et le jeune joueur s’enferme dans le monde d’échecs. Devenu un jeune homme, il n’abandonne pas sa passion. Il rencontre une fille Elena, et des sentiments romantiques surgissent entre Elena et Seryozha, mais le déménagement d’Elena les sépare. Ils se rencontrent de nouveau à l’âge adulte – la traductrice Elena Andreevna Dontsova et le joueur d’échecs Sergei Aleksandrovich Khlebnikov. Plus tard, ils se marient. Elena veut « refaire » son Sergei. Mais à la fin elle voit tout le génie de son mari et attend. Le film met en vedette les grands maîtres d’échecs Mikhail Tal, Yuri Averbakh, Mark Taïmanov, Viktor Korchnoï.

Samedi 27 novembre à 20:30
Lundi 6 décembre à 8h -10h

Collège Cheverus

«La Grande Voie du Nord»

Réalisateur Leonid Kruglov
Russie, studio “Zvezda”
Historique et journalistique Durée: 75 min.

Le photographe et voyageur Leonid Kruglov s’est lancé dans un voyage à travers l’Arctique sur la route de Semyon Dezhnev, pionnier et explorateur qui, au 17ème siècle, a repoussé la frontière de l’Empire russe vers l’Est. Parcourant dix mille kilomètres sur des chiens, des cerfs, des bateaux, et même des paralets, risquant sa vie dans l’adversité, Leonid est allé d’Arkhangelsk au détroit de Béring. Tout cela pour éclairer des évènements vieux de 400 ans, qui devaient à jamais changer le cours de l’histoire russe et mondiale…

Samedi 11 décembre 2021 à 14 h – 15h 30

Musée d’Aquitaine

“Constantin Kouznetzoff. Le Retour”

Réalisateur : Daria Budanova
Producteurs : Daria Tsukanova, Evgeny Alekseev
Interprètes :
Ekaterina Bogomolova, Marina Ayrapetova, Yaroslavna Saraykina
Durée : 16 minutes.

Fondation pour la préservation du patrimoine créatif de Constantin Kouznetsoff
Film documentaire sur la découverte d’un nouveau nom de l’art russe — le peintre Constantin Kouznetsoff. Constantin Kousnetzoff (1863-1936) est pratiquement inconnu en Russie. Issu d’une famille de riches marchands nijégorodiens, à l’âge de 30 ans, il décide de devenir artiste peintre. En 1896, il part à Paris et ne retournera jamais dans son pays d’origine, bien qu’il n’ait pas changé de nationalité. Kousnetzoff était membre permanent, et des plus importants, des salons d’expositions en France. Des critiques d’art ont suivi sa naissance en tant qu’artiste et son évolution créative, appréciant sa manière impressionniste, son instinct coloriste, et son émotivité et vantaient en lui un « talent fin », « lyrique », «un goût particulier et un équilibre dans les nuances », « une grandeur naturelle », « une beauté… sans immersion dans les détails », « une véritable maîtrise ».

Samedi 11 décembre  à 14 h — 15h30

 Musée d’Aquitaine

“Le Passeport à l’envers”

Réalisateurs : A. Mirochnitchenko et V. Bazynkov
Scénariste : A. Adamovich
Producteur : Fedor Popov
Durée : 44 minutes.

Studio « VGIK-début » avec le soutien du Ministère de la Culture

En URSS, Oskar Rabin a peint un tableau intitulé « Passeport », où il représentait son propre passeport, document indispensable du citoyen, fixant son « lieu de domiciliation » (propiska). Plus tard, Rabin a dû s’exiler, dépouillé de sa citoyenneté soviétique. Dans un nouveau pays, avec un nouveau passeport, il a dû changer de vie. Quels sujets peindre, comment vivre dans une autre culture ? Ce « passeport renversé », cette idée d’une vie transformée, par désir ou nécessité, est au cœur du film.
Quatre personnages, quatre époques différentes, quatre générations. Ce film raconte l’histoire de plusieurs héros qui habitent en France, mais dont les racines, les origines ou tout simplement la vie, sont liées à la Russie. Chacun a son propre « monde russe » et sa propre image de la culture française. Aujourd’hui, ils vivent dans le même pays – la France. Mais chacun a son propre « lieu de domiciliation » (propiska) façonné qu’il est par le temps, l’époque, la culture, les racines, l’enfance et la famille. Cela rend chaque personnage exceptionnel, nous pousse à admirer ses réalisations et nous demander : « Quel est donc le mystère de son passeport à l’envers ? »

Dimanche 12 décembre à 13 h 30 — 15 h 00

Chacun à sa manière : « Nuits blanches» sur les écrans du monde

VIDÉOCONFÉRENCE

réalisateur : Lyudmila Lebedeva
studio « Lune blanche »

Projet en coopération avec

  • « Association des musées et des expositions de Manege » à Moscou ;
  • Musée-appartement de F.M. Dostoïevski à Saint-Pétersbourg.

Le but de la conférence est de démontrer la diversité de la perception des œuvres de Dostoïevski, à travers diverses versions cinématographiques, d’en analyser les interprétations et les moyens artistiques mis en œuvre à leur service.

Pour cette conférence ont été sélectionnées huit versions cinématographiques du roman de Dostoïevski « Nuits blanches » créées en URSS, en Russie, en Italie, en France, en Inde, aux États-Unis, en République de Corée. Les versions des films mentionnés seront projetés entre mars et juin 2022 dans le club de cinéma.

Dimanche 12 décembre  à 17 h 30

Théâtre Pergola

“Le tramway va au front”

Réalisateur : Anatoly Agraphenin
Studio de cinéma « KinoMelnitsa »
avec le soutien du gouvernement de Saint-Pétersbourg
Historique et publicitaire
Durée : 44 min.

Le 15 avril 1942, après le premier hiver de blocus de Leningrad, sévère et terrible, les tramways furent rendus à Leningrad. Le retour du tram est une première victoire des citoyens de Leningrad sur l’ennemi, la faim, la privation et la mort. Pour eux, le tramway devint dès lors symbole d’espoir, de la défaite inévitable de l’ennemi.

Lundi 13 décembre  19 h

Théâtre Pergola

“Natan”

Réalisateur : Alexandre Kuprin
Durée : 21 minutes.

Le film est consacré à la façon dont le cinéma montre la peinture. Nathan est le pseudonyme de l’artiste Natalia Shevchenko.
Pendant plus de 20 ans elle a créé des portraits d’écrivains et compositeurs célèbres, de chorégraphes et d’athlètes. Sur ses toiles, les sujets bibliques et les événements de l’une des pages les plus terribles de la Grande Guerre patriotique – Leningrad assiégé. Plus de 800 toiles, et dans chacune d’elles, on peut ressentir l’énergie et l’admiration pour la vie. Désormais, les toiles de l’artiste regardent le spectateur depuis l’écran. Le cadre du tableau est dans le cadre de caméra, la texture du tableau dans l’esthétique du cinéma. La lumière dans laquelle vivent les personnages du film se conjugue à la lumière magique des tableaux. Le réalisateur devient co-auteur et adversaire, narrateur et spectateur.

Dimanche 12 décembre à 19h30

Théâtre La Pergola
Remise des prix du concours In Ciné Veritas Le prix principal du concours est le tournage d’un film en collaboration avec le château LA GRACE DIEU DES PRIEURS de Saint-Emilion.

Concert à 20 h 30
Club des amis du festival Concert DUO Daroga Dasha Baskakova, Robin Dietrich (1h) DAROGA est un duo guitare/chant qui vous fera voyager à travers leur musique qui n’a pas de frontières : chanson française, russes, variété internationale mais aussi des chants Italiens, tziganes, espagnols. Dasha Baskakova vocal, Robin Dietrich guitare
Dégustation proposée en partenariat avec les châteaux partenaires du festival

Le point central du festival avec un café-ciné cozy sera installé au théâtre Pergola, dans le quartier de Bordeaux le Caudéran.

Tous les évènements seront gratuits, sauf:

* dégustations – concerts
– dîner + concert: 45 euros
– dégustation – concert – 15 euros

* projections à Arcachon, à La Test et au Biarritz – veuillez consulter les prix sur les sites des salles de cinéma

Tous les films en version originale seront sous-titrés en français.

Contacts/

Courriel  :cffr@centerfest.ru 

Téléphone: +33642001280 (WhatsApp)   

Tournée en Bretagne-Val de Loire
du film documentaire

” MA RUSSIE “ Traditions et modernité

Un film de Michel Drachoussoff
Présenté sur scène avec le réalisateur.

Jeudi 9 décembre 2021 à La  Flèche

Calendrier de la tournée


Après : Vannes, Quimper, Château-Gontier, Laval, Tours,
Saint Aignan-Grand Lieu, Pornic, St Nazaire,

Jeudi 9 décembre à 14 h 30
Ciné Le Kid – La Flèche 

Michel Drachoussoff vous invite à partager à lui ” Sa Russie “

 Saint-Pétersbourg : Capitale de Pierre le Grand et de l’impératrice Catherine II, Palais et canaux, des architectes de génie pour une cité hors norme
 Leningrad : ville héroïque et martyre. Les Nuits Blanches, La terreur bolchévique et le devoir de mémoire.
 De Moscou à la Mer Blanche : Les monastères séculaires et paysages de Carélie
 Les îles Solovki : quand le paradis devint antichambre de l’enfer
Renaissances : La religion, les traditions et la musique
 Moscou : Mégapole aux multiples facettes, Festivités hivernales sur la Place Rouge, Bikers, Rock et folklore
Moscou insolite : Mes lieux “Coups de cœur”, Tradition et artisanat
 Novgorod, et merveilles de l’Anneau d’Or

Né au Congo belge de parents russes, Michel Drachoussoff a grandi dans un environnement multiculturel.
Dès son plus jeune âge, il parcourt la planète, des déserts californiens aux rizières du sud-est asiatique, avec une prédilection, cependant, pour les pays de la Cordillère des Andes et de l’Afrique sahélienne.
Cet amoureux de la découverte réalise des dizaines de reportages diffusés en télévision ainsi qu’en conférences. En 1985, Michel Drachoussoff décide de découvrir la réalité soviétique. C’est le premier d’une longue série de voyages en Russie, terre de ses ancêtres.
Son attrait pour l’Afrique le ramène de nombreuses fois sur les rivages du Sahara, et il réalise plusieurs films au Mali. Le peuple Dogon, le fleuve Niger, Tombouctou, les derniers éléphants du Sahel, autant de rêves de voyage exaucés…
Mais il n’oublie pas ses racines et sa culture originelle.Passionné d’histoire, il revient régulièrement sur les grands empires qui ont façonné l’Europe. C’est ainsi qu’en 2016, il nous emmène à la découverte du Danube, fleuve légendaire, trait d’union historique et culturel entre toutes ces cultures qui ont fait la grandeur, la richesse et le dynamisme de ce que l’on appelle à tort « le vieux continent ».
En 2017, il se tourne à nouveau vers la Russie.
Une dizaine de voyages plus tard, il nous propose une découverte passionnante de « sa » Russie. Aboutissement d’une vie entièrement consacrée à la découverte du monde, c’est là, sans doute, son plus beau film.
Celui d’un voyageur amoureux, tout simplement…

Le dernier volet de cette série s’intitule « Ma Russie ».
Aucune volon d’appropriation, mais simplement une marque de tendresse pour un pays qu’il fréquente depuis plusieurs décennies.

Il nous offre des images exceptionnelles, une vision particulièrement personnelle des lieux les plus connus (Moscou, Saint-Pétersbourg), et de nombreux autres qui le sont beaucoup moins (Mer Blanche, Carélie).

Le commentaire fort, sans complaisance, nous plonge dans la réalité de la Russie contemporaine à la recherche de ses racines et tentant de réaliser son devoir de mémoire.

Un voyage très personnel, d’une grande beauté et d’une grande poésie.

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Filmographie de Michel DRACHOUSSOFF
(du plus récent au plus ancien)

– Ma Russie
-Le Danube, Voie impériale
– Russie éternelle. Moscou, Saint-Pétersbourg et l’Anneau d’or
– Mali, rivages du Sahara  
– Au cœur de la Russie traditionnelle            
– Capitales d’Empires : Prague, Vienne, Budapest
– L’Ouest Américain, par monts et merveilles
– Autriche impériale
– Russie, des Tsars à nos jours
– Portugal, terre d’évasion
– L’Equateur, du Pacifique à l’Amazone
– Bolivie, le toit des Andes
– La Malaisie péninsulaire et Penang
– Bolivie, magie et traditions indiennes
– Rwanda, pays des 1.000 collines

Les Conférences – Vidéo

Kondratieff

Rencontres franco-sibériennes

“Le Kraï de l’Altaï “

Mercredi 24 novembre 2021 de 8 h à 10h

Le groupe de Sibérie de l’association Cercle Kondratieff, nous invite à découvrir les atouts économiques, scientifiques, touristiques, culturels et universitaires de certaines régions sibériennes. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un cycle de visioconférences qui durera jusqu’au mois d’avril 2022. Elle permettra de présenter aux entreprises françaises, ainsi qu’au monde des affaires les opportunités de partenariats et/ou d’investissements

PROGRAMME
Modérateur : Olga Kolesova – Vice-présidente du groupe Sibérie du Cercle Kondratieff

8 h à 8 h 20
Allocutions d’ouverture:

Gérard Lutique – Président du Cercle Kondratieff
Konstantin Lanin – Directeur d’Altaï Ressource Centre
Margarita Lobanova – Département de la coopération internationale d’Administration de l’Altaï kray
Vitaliy Lazhintsev – Membre du Cercle Kondratieff pour l’Altaï et Membre du Chambre de Commerce d’Altaï

8 h 20 à 9 h 40
Présentation du potentiel des secteurs majeurs du kraï de l’Altaï
• Économie/Défis, perspectives et investissement.
Maxim Skobov – Directeur du Centre des investissements et développement de l’Altaï

• Touristique
Ekaterina Sinitsyna – Département pour le Développement du tourisme de l’Administration de l’Altaï
Philippe B. Tristan – Dirigeant de la société tour opérateur « Françaisensiberie »

• Agroalimentaire
Olesya Prazdnikova – Département d’agroalimentaire et biotechnologie
Anna Prasolova – Collège international de la fromagerie
• Universitaire

Nom à confirmer – Université technique d’Altaï

9 h 40 à 10 h 00

• Questions/Réponses
• Le mot de conclusion
Gérard Lutique – Président du Cercle Kondratieff

Inscription : CLIQUEZ

Concert de l’ensemble vocal Radouga

Chef de chœur : Nailia Binkulova
Piano : Natalia Krakhmalnaya

Vendredi 17 décembre 2021 à 20 h

Théâtre de la Pergola, 33200 Bordeaux

L’ensemble vocal “Radouga” a commencé son activité en janvier 2010 dans le cadre de l’année France-Russie, à l’initiative de l’Association des Russisants d’Aquitaine, avec le soutien de la ville de Saint-Médard-en-Jalles.

Dans le cadre de la Quinzaine franco-russe initiée
par Bordeaux Métropole,
Radouga : arc-en-ciel en russe. Chorale d’une trentaine de choristes du Bordelais, un tiers connaissent le russe, les autres travaillent les textes des chants avec des transcriptions. Ces non-russisants s’adaptent très bien à la phonétique de la langue russe, et leur prononciation suscite l’admiration des choristes russisants. 
Si les choristes chantent en russe, il n’est pas nécessaire de connaître cette langue pour rejoindre le groupe (les membres travaillent avec des transcriptions). Ainsi, la chorale est ouverte à tous, avec ou sans connaissances musicales
Le répertoire comprend actuellement des chants populaires et religieux.
La chorale est dirigée avec brio septembre 2015 par Nailia Binkulova.

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Nailia Binkulova, originaire de la ville d’Oktiabrski (république russe de Bachkirie), elle devient professeure de piano au conservatoire de cette ville, et dès 1975 elle en prend la direction. A partir de 1985, elle enseigne la musique dans une école secondaire à Saint-Pétersbourg et dirige deux chorales. Tout au long de sa carrière en Russie, avec les ensembles vocaux auxquels elle participe, elle est lauréate de nombreux concours de collectifs d’artistes amateurs de la Fédération de Russie.

En 1989, son engagement lui vaut le titre honorifique de Travailleur émérite de l’éducation nationale de la Fédération de Russie.

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Natalia KRAKHMALNYA, accompagne au piano la chorale, originaire de Rostov-sur-le-Don (Russie), elle étudie le piano au conservatoire Rimski-Korsakov et y obtient son diplôme de professeure et d’accompagnatrice, puis à Saint-Pétersbourg, celui de manager de l’activité sociale et culturelle à l’Académie d’État de la Culture.
Installée à Bordeaux, elle enseigne le piano classique dans le cadre de la société Fasiladom. Elle accompagne l’ensemble vocal RADOUGA depuis la saison 2016/2017.

Depuis 2010 l’ensemble vocal “Radouga” a déjà donné quelques concerts à Bordeaux et dans la région.

Théâtre de La Pergola
rue Fernand Cazères
33200 Bordeaux

Entrée libre dans la limite des places disponibles
Contacts : 06 87 55 61 06 / radougachorale33@gmail.com
Pass sanitaire obligatoire.

Les rencontres de La Colline St Serge

Concert de
Naomi Plays (violoniste)
 Yoko Kaneko (pianiste et pianofortiste)

Exposition de

Alevtina Valentine (peintre)

Dimanche 21 novembre 2021 à 16h

Au profit des travaux de rénovation de la Colline St Serge

ENTRÉE GRATUITE
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La vie musicale parisienne étant riche et variée, il s’agit de proposer pour la saison culturelle et musicale de la Colline Saint-Serge, un Concert – Exposition, en un lieu exceptionnel.
Labélisé « ARCHITECTURE CONTEMPORAINE REMARQUABLE DU XXE SIÈCLE »,  Destiné à habiter ce patrimoine par un art vivant. VOTRE CONTRIBUTION, LORS DE LA QUÊTE, PARTICIPERA AU FINANCEMENT DES TRAVAUX DE RÉNOVATION ENTREPRIS SUR LE SITE DE LA COLLINE SAINT-SERGE.

” Mariage éphémère de la peinture et de la musique “

Concert avec Yoko Kaneko au piano et Naomi Plays au  violon

Au Programme

Ludwig van Beethoven : Sonate pour piano et violon op. 12, n° 1 – Allegro con brio – Andante et variations – Rondo (Allegro)
Jean-Sebastien Bach : Andante de la Sonate pour violon seul, n° 2, BWV 1003
Alexandre Dammianovitch : « Sonnerie de Saint-Serge de Paris » (composée en 2021)
Franz Schubert : Moments Musicaux D.780 n° 2 en La bémol majeur n° 3 “Air russe” en Fa mineur
Alexandre Dammianovitch  : « Anastasima », pour piano seul (composée en 2019)
Manuel de Falla  : « Danse espagnole » • Camille SAINT-SAËNS : Introduction et Rondo Capriccioso op. 28

Exposition de peinture d’ Alevtina Valentine, principalement répertoriée comme portraitiste dans plusieurs dictionnaires de peinture sous les différents noms qui ont ponctué sa carrière, Hilde Laure, Florence Laure Marie, Marie Atah, Valentine Atah. 
Elle peint principalement des femmes, un univers mystique qui chante les couleurs.

Elle signe désormais ses toiles de son nom de baptême Alevtina Valentine.  Elle vit et travaille entre Bruxelles et Paris.  Peintre depuis son enfance, issue de famille d’artistes et de copistes, plusieurs connaisseurs d’art la considèrent comme une peintre de talent.

À l’entracte une visite guidée de l’église est proposée au public.

La colline St Serge

La Colline Saint Serge est un des hauts lieux de l’Orthodoxie à Paris, connu en France et dans le monde entier. En effet, depuis plus de 90 ans, le 93 rue de Crimée, dans le 19ème arrondissement de Paris, près des Buttes-Chaumont, abrite l’institut de Théologie Orthodoxe Saint Serge et l’église de la paroisse orthodoxe Saint Serge, fondés par les émigrés russes ayant trouvé refuge en France après la révolution de 1917.
Perchée sur les hauteurs du 19e arrondissement, la paroisse Saint-Serge-de-Radonège remporte sans conteste la palme d’église la mieux dissimulée de la capitale/

Avant 1857, une mission ouvrière protestante allemande, fondée par le pasteur F. von Bodelschving, fait l’acquisition du terrain.  «Je sentis une grande paix m’envahir et j’eus l’impression d’entendre une voix qui me disait : ‘Cette colline appartient au Seigneur’ ». Dès l’année suivante, Bodelschving y édifie une première maison (à l’entrée de la rue de Crimée), puis, en 1859, une seconde, sur la hauteur de la colline. En 1861, est construit un temple réformé qui sera agrandit deux ans plus tard. Au début de la première guerre mondiale, la propriété fut mise sous séquestre par les autorités françaises et, après plusieurs années à l’abandon, il fut décidé de la mettre en vente au titre des dommages de guerre, en 1924.

C’est là que commence l’histoire de la « colline Saint-Serge » grâce à la vision et à l’énergie du métropolite Euloge (Guéorguievsky) qui, de 1921 à sa mort en 1946, présida aux destinées des églises orthodoxes russes en Europe occidentale. L’ancien temple protestant fut transformé en église orthodoxe de style traditionnel russe avec une très belle iconostase et des peintures murales réalisées par le peintre Dimitri Stelletsky (1875-1947), qui s’inspira du style religieux russe du XVIe siècle.

 Les dons recueillis lors de ces manifestations culturelles serviront à la restauration de la Colline.
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Colline Saint-Serge
93 rue de Crimée,  75019 PARIS

Renseignements et réservations : 06 72 90 64 77

ENTRÉE GRATUITE, dons aux profits des travaux!

Métro: Laumière
Bus: 48, 60, 75 (Station Mairie du 19ème).

D’après Marina Tsvetaeva

“Celle qui revient là”

de et avec Céline Pitault

À partir du vendredi 12 novembre au 19 décembre 2021
SCÉANCES : Vendredi/samedi à 20h & dimanche à 14h

Théâtre du Gymnase Marie-Bell, 75010  Paris

De et avec Céline Pitault
Créateur lumière : Frédéric Fourny.

Une femme sort du noir. Elle nous regarde et laisse doucement les mots de Marina Tsvetaeva s’emparer d’elle. Dans sa bouche, ils deviennent musique, s’élèvent, se heurtent et nous entraînent dans sa chute. Devant nous, elle abandonne toute forme de complaisance et d’artifice pour être celle qui fait entendre la parole de la plus grande poète russe du XXe siècle.
Cette voix marquée par la violence de l’histoire contemporaine – la révolution de 1917, le stalinisme et l’exil – demeure universelle dans ce qu’elle porte.

La poésie de Marina est une arme pour transformer la matière du désespoir en quelque chose de plus haut. Sur scène, telle une flamme vacillante que seuls ses mots habillent, elle est libre d’aller au bout de sa nécessité de dire.

Marina Tsvetaeva commença très jeune à écrire et à publier, avant même que sa vie ne soit transfigurée par l’Histoire. C’est la révolution russe qui brisa et, dans un étrange paradoxe, sublima le destin de cette jeune femme qui n’avait connu jusque-là qu’une vie tranquille dans la Russie tsariste. C’est la révolution bolchévique qui la force, elle et les siens, à l’exil. Ces 17 ans d’exil en Allemagne, en Tchécoslovaquie, puis en Suisse et enfi n à Paris feront d’elle l’incarnation de la poétesse universelle, de la femme libre. En 1939, elle retourne, malgré elle, dans son pays natal et découvre toute l’horreur stalinienne qui la réduit au néant. En 1941, elle se donne la mort. Elle laisse derrière elle une oeuvre d’une intensité et d’une beauté tragique.

Céline Pitault a tiré des écrits de Marina Tsvetaeva un texte d’une grande force et d’une intégrité sans concession. Sur scène, la comédienne incarne la poétesse avec une présence douloureuse et une exigence âpre, tour à tour glacée et brûlante.

À travers une superbe performance d’actrice, Céline Pitault nous fait apparaitre Marina Tsvetaeva, telle une flamme vacillante que seuls ses mots habillent.

Théâtre du Gymnase Marie Bell
38, boulevard de Bonne Nouvelle
75010 Paris

Tarifs : 25€, Réduit 15€,
Pour les membres d’Artcorusse: 12€ avec le code MB (CLIQUEZ)

Réservation : 01 42 46 79 79

En métro : Station Bonne Nouvelle (lignes 8 ou 9) (140 m)
En bus : Poissonnière – Bonne Nouvelle (lignes 20, 39 et 48)

Conférences Zoom

” Voyages Russes “

” La Yakoutie “

avec Emilie Maj, ethnologue, spécialiste de Yakoutie

Samedi 20 novembre à 18h30


Cette conférence est organisée par l’association Linguarik dans le cadre de l’Année de la coopération décentralisée France – Russie avec le soutien du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, de la ville de Poissy et de la banque Crédit Mutuel, agence de Poissy.

 Découverte de la Yakoutie, région la plus froide de Russie au nord-ouest de Sibérie, à travers une conférence présente par Émie Maj.
Partez à 4 883km à vol d’oiseau de Moscou  pour découvrir la région la plus froide de Russie au nord-ouest de Sibérie. La république de Sakha ou Yakoutie va vous surprendre par la beauté de sa nature, les paysages inoubliables et le peuple accueillant.

Emilie Maj, ethnologue spécialiste de la culture des éleveurs de chevaux yakoutes en Sibérie extrême-orientale, Emilie Maj est aussi passionnée de musique et de films. Elle se rend régulièrement en République Sakha (Yakoutie), où elle trouve des bijoux de littérature, aussi bien pour les petits que pour les grands. Elle est directrice et chargée d’édition chez Borealia (www.borealia.eu), spécialisée dans l’édition de livres, de musique et de films d’auteurs nordiques.

Inscription gratuite obligatoire : CLIQUEZ

Contact organisateur:

Linguarik : Téléphone : 06 31 89 97 50

Deux concerts sur le thème de la Nativité du Christ 

par le Chœur d’hommes

Chantres Orthodoxes Russes

Samedi 18 décembre à 20 h 30 – Église d’Orgerus

Dimanche 19 décembre à  16 h – Église d’Adainville

Après 2 ans d’interruption suite aux différents confinements.

Deux concerts sur le thème de la Nativité du Christ seront donnés dans le département des Yvelines, non loin de Versailles

Placé sous la direction de Serge Rehbinder, maître de chapelle en l’église orthodoxe russe de Saint Séraphim de Sarov à Paris, l’ensemble vocal ” Chantres Orthodoxes Russes ” est composé de chanteurs professionnels et amateurs qui ont fait leur classe dans de grands chœurs en Russie et en France. Depuis leur créaton en 2013, les « CHANTRES ORTHODOXES RUSSES » se consacrent au répertoire liturgique russe et surtout aux œuvres des grands centres spirituels.

Les premières polyphonies religieuses, inspirées par le chant populaire russe, voient le jour au XVIIe siècle, à la suite de l’ouverture à l’Occident et de la découverte du chant liturgique polonais. Un siècle plus tard, les chantres russes adaptent le principe du choral luthérien à de vastes compositions à 8, 12, voire 48 voix.

Mais le XVIIIe siècle est aussi celui du goût italien. Le public se rend à l’église comme on va à l’opéra pour écouter les ” concerti à plusieurs parties ” de Dimitri Bortniansky. Plus tard, les compositeurs de l’Ecole de Saint-Pétersbourg se tournent vers le romantisme allemand, puisant leurs thèmes dans les mélodies populaires, à la manière du lied allemand.

Avec le réveil culturel de la Russie au XIXe siècle et l’éclosion du mouvement slavophile, l’école synodale de Moscou renoue avec des motifs anciens et des harmonisations sobres et propices à la prière et à la méditation.

Église d’Adainville, Rte du Breuil, 78113 Adainville

Dimanche 19 décembre à  16 h

Renseignements : 06 70 49 08 02
Tarifs : 10€ – 5€ (étudiants et moins de 18 ans)