Document historique unique de l’émigration russe à Paris 

A l’occasion de sa fête paroissiale, l’église orthodoxe de la Présentation de la Très Sainte Mère de Dieu au Temple a le plaisir de vous annoncer la parution du livre – en français – relatant son histoire depuis sa fondation en 1928 :

HISTOIRE D’UNE ÉGLISE D’ÉMIGRÉS RUSSES

Paroisse de l’Eglise de la Présentation au Temple de la très Sainte Mère de Dieu auprès de l’Action Chrétienne des Etudiants Russes à Paris. РСКД

 

Ce livre relate quatre-vingt-dix années d’existence de l’église orthodoxe de la Présentation de la Très Sainte Mère de Dieu au Temple à Paris qui a été fondée pour être l’église de l’Action chrétienne des étudiants russes. Parmi ses recteurs et nombreux prêtres, nous pouvons citer les pères Serge Tchetverikov, Basile Zenkovsky, Alexis Kniazeff, Victor Yourieff et Igor Vernik. L’expérience spirituelle et les prières de plusieurs générations de l’émigration russe ont marqué l’histoire de l’église de la Présentation, riche d’événements parfois tragiques et de l’amour profond et dévoué de ses paroissiens envers l’Église et leur prochain.

Cet ouvrage a été édité tout d’abord en russe en 2015, il vient de sortir des presses en français, comprenant de très nombreuses photos.

Ils sont en vente 25€ à la paroisse, 91 rue Olivier de Serres 75015 Paris,

A la cathédrale St-Alexandre-Nevsky, 12 rue Daru 75008 Paris et à la Librairie des Editeurs Réunis 11 rue de la Montagne Sainte Geneviève 75006 Paris

Parution du livre  en russe :

“Histoire d’une paroisse d’émigrés”

relatant son histoire depuis sa fondation en 1928 de :

“L’Église Orthodoxe de La Présentation de La Très Saint Mère de Dieu au Temple.”

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HISTOIRE D’UNE PAROISSE D’ÉMIGRÉS

Paroisse de l’Église de la Présentation au Temple de la très Sainte Mère de Dieu près l’Action Chrétienne des Etudiants Russes à Paris.

Ce livre relate l’histoire de l’église de la Présentation au Temple de la très Sainte Mère de Dieu. Elle fut instituée, il y a près de 90 ans, en tant qu’église de l’Action Chrétienne des Etudiants Russes, ACER, (PCXД).  Ses fondateurs et prêtres étaient, parmi beaucoup d’autres, le père Serge Tchetverikoff, le père Vassilii Zenkovski, le père Alexandre Kniazeff, le père Victor Yurieff, le père Igor Vernik. La pratique de la prière de plusieurs générations d’émigrés se reflète dans la vie de l’Eglise de la Présentation, son histoire est remplie d’évènements marquants et parfois tragiques, chargée d’esprit d’amour et de sacrifice envers l’Eglise et son prochain.

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Cette paroisse se situe au 91 rue Olivier de Serres, 75015 à Paris, prés de la Porte de Versailles

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Cet ouvrage est en vente à la paroisse:  91 rue Olivier de Serres 75015 Paris

et à la Librairie des Éditeurs Réunis: 11 rue de la Montagne Sainte Geneviève 75006 Paris

Il comprend de nombreuses illustrations en couleur et noir et blanc..

Prix: 25€

Courriel: DiffusionEdLP@numericable.fr

Samedi 3 et dimanche  4 FÉVRIER 2018

9E JOURNÉES EUROPÉENNES DU

LIVRE RUSSE 

ET DES LITTÉRATURES RUSSOPHONES

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9-ые Европейские Дни Русской Книги и Русскоязычных Литератур

Женщина – писатель и героиня в русской литературе

Auteures et héroïnes dans la littérature russe

Dans un pays frappé par le fléau de la guerre et les convulsions historiques les femmes, ont de tout temps joué un rôle majeur dans la société russe et ont souvent été un rempart contre le délitement des familles.

De l’image de la femme que nous donnent les écrivains hommes, à celle que livrent les femmes elles-mêmes, nous nous attacherons à étudier, lors de cette édition, le rôle des femmes, auteures et héroïnes, dans la littérature russe.

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Samedi 3 février 2018 à 18h

Mairie du Vème arrondissement.

 

Remise du Prix Russophonia 

pour la 12ème fois, pour la meilleure traduction littéraire du russe vers le français.

SELECTION DU PRIX RUSSOPHONIE 2018
Pour la douzième édition, le jury a retenu a retenu cinq traductions parmi un peu plus de soixante- dix ouvrages parus dans l’année.
Les traducteurs sélectionnés pour le prix 2018 sont :

Yves Gauthier pour “L’ours est mon maître” de Valentin Pajetnov, Ed. Transboréal

Assoiffé de nature et d’aventure, un enfant russe de l’après-guerre se prend pour Tom Sawyer, à Kamensk, sur les rives du Don paisible. Pour vivre sa passion, le petit Valentin fait l’école buissonnière, fugue, se gave de livres, fraie avec les voyous. Mais, cédant à l’appel de la forêt, il choisit bientôt sa voie en devenant chasseur dans la taïga de l’Ienisseï. Son récit, commencé comme une autobiographie, se mue en dialogue avec le monde sauvage. Que fait-il donc quand la chasse en vient à le désenchanter ? Valentin Pajetnov s’installe aux sources de la Volga pour se consacrer à l’étude des ursidés, court les bois avec des oursons orphelins, les accompagne dans leur vie sylvestre, retient leurs leçons. Ce livre est celui d’un berger à ours tout à la fois chercheur, observateur et conteur, singulière pastorale qui révèle le rapport intime et fusionnel à la nature d’un Dersou Ouzala moderne”.

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Cécile Giroldi pour “Je suis Tchétchène” de German Sadulaïev, Ed. Louison 

« Je suis tchétchène»: dans le contexte de nos sociétés taraudées par les racines et l’identité proférer une telle affirmation n’est pas si simple. L’auteur German Sadoulaev ose. Pour lui, aucune ambiguïté: “Il est difficile d’être un Tchétchène”. Ce récit en forme de vignettes dévoile sa capacité à scruter au plus profond de l’identité. Le fou du village, la vie dans la cour, l’homme qui invite les siens à ses propres funérailles, les embouteillages créés par les vaches, quelle distance, quelle lucidité, quel humour! Ici mythe et folklore se confondent avec la réalité sombre et tragique, que Sadoulaev nourrit. En la décrivant, il l’embellit (…) German Sadoualev affirme avec fierté, rudesse et amour, qu’il est tchétchène. Et c’est ce qu’il raconte dans ce récit aux allures de conte, en forme de nouvelles teintées d’autobiographie, sans début ni fin, mais serpentant, comme nous le faisons tous, seuls en compagnie de notre âme, en notre for intérieur. Le lecteur suit les méandres de sa mémoire avec attention, joie et tristesse, en épouse les contours meurtris (…) Car le lecteur veut savoir ce que cela veut dire, aujourd’hui, “être tchétchène”. » Anne Nivat

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Yvan Mignot pour “Œuvres : 1919-1922” de Velimir Khlebnikov, Ed.Verdier

“La révolution a eu lieu. Elle a entamé radicalement le siècle. En mai 1919, Khlebnikov quitte Moscou, une petite valise à la main : « Je vais dans le Midi, c’est le printemps. » Il part vers l’un des points les plus brûlants de la guerre civile, l’Ukraine. L’errance va durer plus de trois ans et le mènera autour de la Caspienne, en Azerbaïdjan, au Daghestan, en Perse, puis de nouveau en Russie. Il sera emporté par la misère et la gangrène à Santalovo, un village du Nord, près de Novgorod. La valise a fait place à une légendaire taie d’oreiller dans laquelle il entasse ses manuscrits, poèmes, proses, lettres, feuilles parfois volées ou envolées, qui accueille aussi son sommeil. Il écrit aussi dans l’urgence, dans l’obscurité, dans la maison des fous, au profond de la faim, des abris de fortune, devant des feux de camp où s’échangent pain et poème, pain et immortalité.”

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Jean-Christophe Peuch pour “Suicide de Marc Aldanov”, Ed. des Syrtes

L’émigration ou la mort : c’est le choix qui se présente à l’intelligentsia russe au lendemain du coup d’État bolchevique d’octobre 1917. Emporté par le tourbillon de l’histoire avec des millions de ses semblables qui, comme lui, avaient accueilli avec bienveillance la révolution pacifique et libérale intervenue quelques mois plus tôt, l’un des personnages de Suicide s’interroge : « Sommes-nous coupables ? »
Embrassant plus de deux décennies de l’histoire russe et européenne (de 1903, année de naissance du parti bolchevique, à 1924, année de la mort de son chef), Suicide mêle habilement des personnages de fiction à des figures historiques telles que Vladimir Lénine, véritable fil conducteur du roman, mais aussi l’industriel et mécène russe Savva Morozov, l’empereur d’Allemagne Guillaume II, le monarque autrichien François-Joseph Ier et bien d’autres encore. Tous portent une part de responsabilité dans le suicide de l’Europe et de la Russie en ce début du XXe siècle.”
Roman bilan sur les bouleversements historiques de 1917, Suicide décrit, à travers le destin des époux Lastotchkine et de leurs proches, comment l’établissement d’une justice sociale par la violence porte en lui les germes de la tragédie, tragédie personnelle, mais aussi tragédie d’un pays et d’un continent.

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Christine Zeytounian-Beloüs pour “Le livre invisible suivi du journal invisible” de Sergueï Dovlatov, Ed. La Baconnière 

Deux textes autobiographiques retraçant les aventures éditoriales de l’auteur dans la Russie communiste et faisant état de ses tentatives de monter un journal russe en plein New York capitaliste.

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SOIRÉE CINÉMA

Cinéma “Le Grand-Action”

Jeudi 1er février à 20h30

En partenariat avec Rivages Russie Evénements

“ANNA KARÉNINE”

Film d’ Alexandre Zarkhi (1967) avec Tatiana Samoïlova, Vassili Lanovoï, Anastasia Vertinskaïa, Nikolaï Grichenko, Maïa Plissetskaya, (145 min / 70mm / VOSTF)

Scénario de Vassili Katanian et Alexandre Zarkhi, d’après le roman éponyme de Léon Tolstoï.

 Meilleure adaptation du chef d’œuvre de Léon Tolstoï, le film d’Alexandre Zarkhi réunit une pléiade d’acteurs parmi lesquels  Tatiana Samoïlova, l’inoubliable Véronika de « Quand passent les cigognes » et Vassili Lanovoï, grand artiste du cinéma soviétique.

 

“Épouse d’un haut fonctionnaire de la bonne société russe du XIXème siècle, Anna Karénine tombe follement amoureuse du Comte Vronski qu’elle rencontre à Moscou. Pour conquérir le droit à la liberté d’aimer, elle va lutter contre le carcan d’une société étouffée par les principes et les convenances au péril de sa famille, de son honneur et de sa vie.”

Film de Denis Koudryavtsev (2017) – Durée 15mn Prix des festivals de Rostov sur le Don et de Montecatino (Italie) Film présenté par son jeune réalisateur moscovite. Christina, jeune membre d’un gang de marginaux, doit réaliser le vol d’une sacoche dans un 4X4. Se sauvant au volant de la voiture volée, elle va rapidement découvrir un étrange passager à l’arrière. Les rôles sont joués par des SDF.

Le Grand Action

5, rue des Ecoles 75005 PARIS

Tarif : 9€50 – Tarif réduit 7€50
(cartes UGC et membres de Rivages Russie Événements et France-Oural)
Réservation en ligne : www.legrandaction.com

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Mairie du Vème arrondissement

Samedi 3 et 4 janvier 2018

Sur le Stand d’ARTCORUSSE

Objets d’artisanats et présentation du livre

“Histoire d’une Église d’Émigrés russes, rue Olivier de Serres”

Cet ouvrage a été édité tout d’abord en russe en 2015, il vient de sortir des presses en français, comprenant de très nombreuses photos. (CLIQUEZ)

TABLES-RONDES

  • D’hier à aujourd’hui, quelle place occupent les femmes dans les lettres russophones ?
  • Hommes et femmes de lettres face au tourbillon de l’histoire ? Marina Tsvetaeva – Nadejda Teffi
  • Existe-t-il en Russie une littérature spécifiquement féminine dans sa forme et dans ses thèmes de prédilection?
  • Au 20e siècle, alors qu’on assistait un peu partout à l’éclosion d’une littérature dans laquelle les femmes revendiquaient leur différence ou leur singularité, pourquoi n’a-t-on pas vu de mouvement semblable en Russie ?
  • Dans l’ombre des hommes : Sofia Tolstoï – Nadjeda Mandelstam
  • Muses et poétesses : Zinaïda Hippius – Marina Tsvetaeva – Nina Berberova
  • Les chroniques et sagas familiales

Présentation d’ouvrages, ateliers pédagogiques, SALON DU LIVRE …

ATELIER DE TRADUCTION, durant ces deux jours.

Le thème central de cette édition sera dédié aux

« Auteures et héroïnes dans la littérature russe ».

Dans un pays frappé par le fléau de la guerre et les convulsions historiques les femmes, ont de tout temps joué un rôle majeur dans la société russe et ont souvent été un rempart contre le délitement des familles.

De l’image de la femme que nous donnent les écrivains hommes, à celle que livrent les femmes elles-mêmes, nous nous attacherons à étudier, lors de cette édition, le rôle des femmes, auteures et héroïnes, dans la littérature russe.

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Salle Pédrot – Samedi 3 février à 13h 

« La problématique de la traduction du russe littéraire en français » Animé par Joëlle Dublanchet

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GRAND ENTRETIEN

AVEC LUDMILA OULITSKAÏA

“LE REGARD DES SLAVISTES”

  • Le destin des chefs de brigade du corps expéditionnaire russe en France
  • Soljenitsyne et la presse française » – L’Archipel du Goulag : un séisme littéraire
  • L’image de la femme dans l’œuvre d’Anton Tchékhov
  • Femmes perverses et grandes amoureuses
    dans l’oeuvre d’Ivan Tourguéniev
  • Les figures féminines dans la tradition et le folklore russes
  • Tatiana, muse et madone dans Eugène Onéguine d’Alexandre Pouchkine
  • Trois présidents : M. Gorbatchev – B. Eltsine – V. Poutine
  • La langue inconnue, de Khlebnikov à Novarina

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Trad. du russe par Sophie Benech

Dans la région de Krasnoïarsk, au sud de la Sibérie, un investisseur privé décide de terminer la construction d’une centrale hydroélectrique ; l’électricité sera vendue à la Chine. Un immense territoire est voué à disparaître sous les eaux.

Roman Sentchine raconte l’histoire simple des femmes et des hommes qui subissent les fléaux de l’injustice, de la bureaucratie et de la corruption, et doivent quitter leurs villages et leur campagne fertile. Ce roman basé sur une histoire vraie (la construction du barrage de Bogoutchany sur l’Angara entre 2008 et 2012) convoque divers personnages, parfois fatalistes, parfois révoltés, toujours touchants : la journaliste Olga, qui récolte des informations sur les habitants relogés de force et n’obtiendra que le silence ; Alexeï, le chef de l’administration du village, qui se bat pour que le cimetière, voué à être inondé, soit transféré en ville ; le vieil Ignati, qui raconte à son petit-fils Nikita la vie qu’ils menaient avant, et les traditions perdues…

La Zone d’inondation restitue avec une précision bouleversante les gestes du quotidien, la parole, la vie sociale, la vision du monde, les bonheurs et les malheurs d’une poignée de villageois destinés à se fondre dans la ville, et qui semblent soudain prendre conscience d’eux-mêmes.

Né en 1980, Serguei Chargounov, devenu écrivain et journaliste, s’est lancé en politique il y a une dizaine d’années à la tête d’un mouvement de jeunes révoltés. Brisé par les répressions du gouvernement de Poutine alors qu’il briguait, à vingt-sept ans, un poste de député, c’est sur les routes de son pays, du Caucase et d’Asie centrale, qu’il est parti en quête du sens de sa vie, inextricablement liée au sort de sa patrie. Il dirige avec Zakhar Prilepine le journal en ligne Presse Libre. Lauréat de plusieurs prix littéraires, ses livres sont traduits en anglais, italien, français et serbe. Depuis 2016, il est député à la Douma et œuvre en faveur de l’éducation et de la santé.

 

Saisons par Jouravliova
Traductrice Julie Bouvard, elle est née à Moscou et a grandi à Paris dans une famille biculturelle. En 2004, elle traduit deux recueils de nouvelles de Natalia Jouravliova (Ed. L’Inventaire). Elle achève une thèse sur la littérature russe du XIXe siècle tout en poursuivant son activité de traductrice. Elle est lauréate du Prix Russophonie 2011 pour sa traduction du “Syndrome de Fritz” de Dmitri Bortnikov.
Natalia Jouravliova (un pseudonyme), née Gloushkova, est une romancière et poétesse russe. Son arrière-grand-père était prêtre et il fut déporté. Elle a été élevée par ses grands-parents dans un petit village au bord de la Petchora. Natalia a fait des études de lettres à l’Université de Moscou, où elle a obtenu son doctorat en 1999. Elle est l’auteur de plusieurs articles consacrés à la littérature russe, publiés dans des revues universitaires russes. Natalia Jouravliova écrit aussi de la poésie (ses poèmes paraissent en revues à Moscou) et des nouvelles.  Un recueil de quatre d’entre elles – quatre destins de femmes qui sont autant d’incarnations de la Russie – est publié en bilingue sous le titre Saisons, en octobre 2004, aux éditions L’Inventaire. Actuellement, Natalia Jouravliova – Henry est professeur de russe et vit à Paris.
Une vieille femme solitaire, recluse dans un hameau anonyme, une citadine trentenaire, voleuse d’enfant malgré elle, une fillette dont le regard innocent perce à jour le jeu retors des adultes, une jeune fille qui s’étiole, écrasée par une éducation matriarcale… Quatre portraits de femmes russes d’âges et de milieux différents qui vont se retrouver à un même point de rupture : ce moment vertigineux où l’agencement réconfortant du quotidien vacille, où la vie bascule entre rêve et réalité. A travers ces profils singuliers, l’écriture, dense et éclatée à la fois, reconstitue le visage de la Russie actuelle, saisissante et imprévisible. Natalia Jouravliova, qui signe ici sa première publication, mène le lecteur dans une terre de contrastes, où l’espace se mue en un “non-lieu” et la parole en un “non-dit”, où l’être, libéré de la chronologie, est soumis à des cycles : saison après saison, la surface des choses se fendille, et se révèle l’individu véritable”.

Préface de Michel Onfray

La provocation est l’essence de la modernité. Les révolutions qui ont accouché du monde moderne ont marqué les étapes d’une décadence d’autant plus inexorable qu’elle a pris le visage du progrès. Le principe totalitaire est aussi universel que la présence en chacun de nous du « tiers inclus », à savoir l’espionnage des âmes exercé par un pouvoir inquisiteur qui s’installe à l’intérieur même des consciences. Ce principe tire son origine de la promesse du Christ de ne jamais quitter ses disciples.

Prenant appui sur l’affaire Azef, emblème de la provocation à la veille de la Première Guerre mondiale, déconstruisant un faux antisémitisme pour décrypter le mécanisme d’une intoxication de masse, guidé par Vassili Rozanov qui a posé les jalons de la « théologie de la provocation » en la mettant lui-même en pratique pour mieux en dénoncer les tenants et les aboutissants, Gérard Conio chemine à travers les grands bouleversements intellectuels de la culture russe pour dénoncer une vérité occultée: l’essence de la provocation est dans l’inversion des valeurs.

Et les catastrophes qui ne cessent d’ébranler le monde au nom de la démocratie et des « droits humains » sont la meilleure preuve de cette mystification qui s’appuie sur les grands sentiments pour nous fermer les yeux sur des vérités que nous refusons de voir.

Maria Galina est née en 1958 à Kalinine, Russie. Diplômée de la faculté de Biologie de l’Université d’Odessa, elle vit à Moscou depuis 1987 et est l’auteur d’une dizaine de romans. Elle officie également en tant que traducteur littéraire et a notamment traduit en russe Stephen King, Jack Vance ou Clive Barker. L’Organisation a été lauréat des prix Marble Faun, Portal et Silver Caduceus. Son oeuvre est traduite en anglais, italien et polonais.

1979, une ville portuaire provinciale russe. Après avoir raté ses examens d’entrée à l’université, Rose, 17 ans, obtient un emploi comme secrétaire au Centre d’Assainissement et d’Épidémiologie du port, bureau CSE/2. En quoi celui-ci diffère du bureau CSE/1, responsable de l’inspection des cargaisons à la recherche de virus et bactéries étrangères, n’est pas très clair aux yeux de la jeune femme. Peu importe le bureau, ce sont les mêmes rapports interminables, la même hiérarchie figée, les mêmes employés désabusés se débattant face aux défis de cette période de stagnation économique : pénurie de biens, appartements surpeuplés, queues interminables… 
Mais quand la police découvre deux cadavres étrangement mutilés, la véritable activité du bureau CSE/2 est mise à jour : la lutte contre les parasites de nature non-biologique, plus communément appelés… démons. Pressés par les autorités qui voient d’un mauvais œil l’irruption d’un monstre à l’approche des Jeux olympiques, les membres du CSE/2 se lancent à la poursuite d’une antique divinité, un esprit malfaisant qui se repaît de la faim. Tandis que la panique gronde dans la ville et que l’émeute menace, Rose se retrouve plongée au cœur d’événements dramatiques qui surpassent de loin ceux de ses romans d’aventure favoris”.

 

Préface de Georges Nivat :

À cheval sur l’Europe et l’Asie, qui l’envahirent à plusieurs reprises, sans héritage gréco-romain ou catholique, occidentalisée de force (dans ses couches supérieures) par Pierre le Grand qui, au début du XVIIIe siècle, « perça » une « fenêtre sur l’Europe », la Russie a fait de son rapport à l’Occident non seulement une question géopolitique, mais aussi existentielle et philosophique : il en va de son identité nationale, de son organisation sociale et politique, de son « âme » ou de sa « civilisation », et du lien de celle-ci avec les « valeurs universelles » des Lumières. Dès le début du XIXe siècle, écrivains et penseurs russes débattent, et se divisent, sur les voies du développement de la Russie : faut-il protéger la Russie du poison européen de l’athéisme et de la dépravation (M. Magnitski, 1820), sauver l’Europe de la décadence (A. Kraïevski, 1837), ou devenir des Russes d’esprit européen (V. Biélinski, 1841), et suivre le même chemin que l’Europe occidentale, en nous gardant de ses erreurs (N. Dobrolioubov, 1859), pour ensuite la rattraper et la dépasser comme le voulaient les bolcheviks ? La « révolution conservatrice » actuelle, qui se développe en réaction à la perestroïka, avec son anti-occidentalisme, la dénonciation de la décadence de l’Occident « pourri »le rejet du modèle libéral-démocratique pour une voie russe originale, ou eurasienne (A. Douguine, 2011), ne peut être comprise sans remonter aux débats de la première moitié du XIXe siècle, qui restent d’une étonnante actualité.

Sans équivalent dans quelque langue que ce soit, cette anthologie, avec ses nombreux textes traduits pour la première fois en français, ses notices de présentation qui la rendent accessible au grand public, son absence de parti pris, permettra d’avoir du rapport intellectuel ou idéologique de la Russie à l’Occident une vue étendue et approfondie (140 auteurs, qui reflètent beaucoup mieux une réalité complexe et variée que les quelques dizaines de noms auxquels on se réfère d’habitude). Sur plus de deux siècles, on pourra suivre l’évolution d’idées antagonistes issues d’une part des Lumières françaises (droits de l’homme, État de droit, démocratie, principe individuel, cosmopolitisme), d’autre part du romantisme allemand (génie national, individualité nationale, idéalisme), et la permanence de mythes historiosophiques qui fondent l’altérité de la Russie et sa mission salvifique ou régénératrice. Cet ouvrage est nécessaire à tous ceux qui s’intéressent à la Russie présente ou passée ou qui veulent suivre le destin des idées européennes sur le sol russe.

Michel Niqueux est professeur émérite de l’Université de Caen Normandie.

 

Robert Giraud est traducteur-interprète de russe. Il a passé dix ans en Russie et a notamment publié un Guide de Moscou et sa région, dans la série « Vacances secrètes » aux éditionsArthaud, et unlivre destiné à la jeunesse, Aujourd’hui en Russie, aux éditions Gallimard.
La Russie, pour beaucoup de Français, c’est Poutine. Mais il ne faudrait pas que l’arbre, ausi médiatisé soit-il, nous cache la forêt. Et la forêt qu’ilnous rest à découvrir, c’est la diversité foisonnante de la socièté ruse contemporaine. La Révolution e 1917, les épreuves de la guerre, le passage à l’économie de marché et à une socité ouverte ont fait émerger un pays fortement contrasté, dans lequel s’entremêlent et se confrontrnt courants et tendances. Mais un pays aussi qui répugne à revivre les terribles affrontements qui ont maequé son histoire… “J’ai scruté en explorateur attentif, écrit Robert Giraud, les situations, les réactions, les comportement et j’ai essayé, dans ce livre, de les restituer au plusprès de la vie, du quotidien voire de l’anecdotique. Je porte peu de jugement, je pense que les faits parlent suffisamment par eux-même”.

 

Trad. du russe par Véronique Patte

Alissa Ganieva, jeune talent de la nouvelle génération russe, brosse le portrait d’une jeunesse et d’une région traversées par les langues et les cultures, où coutumes ancestrales, modernité et nouveaux extrémismes se mêlent dans un contexte politique heurté.
PLANNING

EN CLÔTURE DES JOURNÉES DU LIVRE RUSSE

 

– Salle Pierrotet – dimanche 4 février à 17h

  • Romances russes avec le ténor Igor Dergai accompagné au piano par Natalia Dergai.

 

  • Salle des Fêtes – dimanche 4 février à 18h
  • “JE PORTE SON ANNEAU AVEC DÉFI”

  • Récital poétique pour voix et violon d’après l’œuvre de Marina Tsvetaïeva, avec Nathalie Conio, comédienne et Maria Christiany, violoniste.
  • -Salle des Fêtes  –  dimanche 4 février à 19h30

Défilé de tableaux-vivants robes réalisées par l’artiste Larissa Noury en collaboration avec le couturier Jean-Marie Pujol, accompagnement musical avec la violoncelliste Svetlana Kossyreva-Lischke

Plus de renseignements sur le Salon : (CLIQUEZ)
26
Oct

Programme du CRSC en Novembre 2020

   Publié par: artcorusse   dans Informations

 

Activités du CRSC Paris

Novembre 2020

Site-Web du CRSC, Paris

 

8

 

Samedi 28 novembre 2020 à 15h

 

Conférence

 

” Souvenir de Guerre pour bâtir la Paix “

 

 

Conférence commémorative-historique “Mémoire de  guerre – pour la paix”.
Des historiens français et russes, des militants des associations mémorielles sont invités à y prendre la parole.

 

VOIR l’ARTICLE PLUS BAS

Inscriptions sur le site : https://crsc.fr/

 

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Lundi 16 novembre au 16 décembre 2020

Exposition historique

”  Les Cosaques pendant la Guerre civile

( 1917–1922 ). L’Exode “

 

Le 100e anniversaire de « l’Exode » de la Crimée de l’Armée russe à l’issue de la guerre civile fratricide.

Exposition historique et documentaire « Les cosaques pendant la guerre civile (1917–1922). L’Exode »

L’exposition sera présentée sur la plateforme web du CRSC à Paris, en russe et en anglais

VOIR l’ARTICLE PLUS BAS

Inscriptions sur le site : https://crsc.fr/

 

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Prolongation exposition au 14 novembre 2020

« Le chemin vers la Victoire : juifs soviétiques

pendant le Seconde guerre mondiale »

 

 

En l’honneur du 75e anniversaire de la Grande Victoire une nouvelle exposition interactive met en lumière l’expérience des Juifs — vétérans de l’Armée rouge et leur contribution à la défaite de l’Allemagne nazie.

Le projet est élaboré par la Fondation « Blavatnik Archive » (New-York Etats-Unis) et l’Agence Rossotrudnichestvo avec le soutien de mécènes à l’occasion du 75ème anniversaire de la Grande Victoire sur le fascisme. La Fondation « Blavatnik Archive » est une organisation à but non lucratif fondée en 2005 par L.Blavatnik, philanthrope et industriel américano-britannique.

Des histoires personnelles inoubliables d’anciens combattants sont présentées dans des entretiens vidéo, des photographies, des lettres et des journaux intimes issus de la collection des « Archives Blavatnik ».

 

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Mardi 3 novembre 2020 à 18 h (GMT+2:00) Paris

 

Histoire de la recherche des planétes lointaines

&  la  COURSE  LUNAIRE

Mikhaïl Marov, de l’Académie Russe des Sciences

Thierry Montmerlet, chercheur à l’Institut d’Astrophysique de paris

Interviewé par Nicolas Pillet, chef de projet « Kosmonavtika.com ».

 

Inscriptions sur le site : https://crsc.fr/

 

 

Le CRSC poursuit les rencontres avec les interlocuteurs les plus compétents : cosmonautes, académiciens, scientifiques, chefs d’entreprises et directeurs d’instituts. Ainsi, les participants aux rencontres du CRSC découvriront toutes les actualités de la recherche des planètes éloignées et proches de « première main ».

Mikhail Marov est chef de département à l’Institut MV Keldish de mathématiques appliquées, Académie soviétique des sciences, Moscou, professeur de physique planétaire à l’Université d’État de Moscou, et a été l’une des principales figures de l’exploration de Vénus avec la série d’interplanétaires Venera vaisseau spatial.

Le scientifique de renommée mondiale joue un rôle de premier plan dans le développement et la mise en œuvre du programme à long terme de recherches spatiales en URSS, dans l’étude de l’espace extra-atmosphérique, de la Lune et des planètes du système solaire.

Avec son implication directe, les premières études sur Vénus et Mars ont été réalisées. Mikhaïl Marov est l’auteur de nombreux ouvrages sur l’histoire de la recherche spatiale russe.

Les participants à la réunion discuteront des problèmes du patrimoine spatial et technologique russe et mondial avec Anna Sidorenko, chef d’Unité Unité des traités pour la protection du patrimoine culturel, l’un des auteurs de l’Initiative thématique de l’UNESCO « L’Astronomie et le patrimoine mondial ».

Thierry Montmerle est astorphysicien français, ancien secrétaire général de l’Union astronomique inbternationale (2012-2015).

 

Invité par le CRSC Nicolas Pillet, chef du projet Kosmonavtika.com, membre de la Commission Astronautique et Techniques Spatiales de la SAF, responsable du projet web Kosmonavtika.com, dédié à l’histoire et à l’exploration spatiale contemporaine. Il sera l’intervieweur et  le modérateur de cette rencontre.

Organisé par le Centre de Russie pour la science et la culture à Paris et Kosmonavtika.com.

Le dialogue avec MikhaïlMarov sera diffusé avec la traduction simultanée en français sur la plateforme Zoom et sur la page Facebook du CRSC.

 

INSCRPTION OBLIGATOIRE : CLIQUEZ

 

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Vendreddi 6 novembre 2020 à 18 h

Histoire des trois Boulgakov

Mikhaïl, Nicolas et Ivan

par Hélène Sédakoff-Boulgakov

Inscriptions sur le site : https://crsc.fr/

 

Hélène Sédakoff-Boulgakov est la petite-nièce de Yvan Boulgakov, l’un des trois frères et deux sœurs Boulgakov. On parle généralement moins de ce lien de parenté de l’écrivain, que de Nikolaï Boulgakov, bactériologue russe bien connu et prometteur qui secondera le professeur Félix d’Hérelle et fondera le premier Laboratoire de bactériologie privé à Paris en 1922 en travaillant ensemble à l’Institut Pasteur à Paris, où Nikolaï recevra une reconnaissance scientifique.

Selon Hélène Sédakoff-Boulgakov, son grand-père Yvan Boulgakov était un musicien célèbre. Il a créé son propre orchestre de balalaïkas sur des musiques populaires mais elle ignore son parcours et cheminement en France et dans le monde.

Parmi les documents d’archives datant de la première moitié du siècle dernier fièrement présentes aux invités par la descendante des Boulgakovs figure un sur sa participation à un groupe cosaques à Paris en 1962, la pochette de disque lui étant transmise faisant foi.

Hélène Sédakoff-Boulgakov a volontiers partagé ses souvenirs d’enfance sur son grand père et surtout sur Nikolaï Boulgakov chez lequel, petite, elle a vécu une période.

Tous ces documents ont été mentionnés lors de plusieurs téléconférences avec des amateurs russes de l’œuvre de Boulgakov, en se prêtant à diverses questions sur lesquelles elle pouvait répondre, qui ont été organisées le même jour par le CRSC.

Depuis 25 ans, elle s’est engagée dans ses propres recherches sur la famille Boulgakov et notamment sur la vie et l’œuvre de Mikhaïl Afanassiévitch. Elle donne des conférences qui lui ont été demandées, a participé à des émissions de radios pour faire connaitre les poètes russes, et ce sur demande du Club des poètes sur Marseille de sa connaissance /25 émissions/.

Elle a coécrit en collaboration avec une réalisatrice un pitch de film cinématographique en sa possession en recherche d’un producteur qu’elle souhaiterait russe pour le réaliser.

Hélène Sédakoff-Boulgakov a fréquenté de nombreuses conférences de presse littéraires étant un ancien membre de l’association internationale des belles lettres. Les auditeurs écoutent avec intérêt ses récits sur les spectacles de Boulgakov mis en scène qui jouissent d’un très grand succès auprès du public français (Paris, Avignon, Marseille etc.) et dont les œuvres sont bien connues ici.

Un hommage appuyé à feue sa mère décédée en 2000, Irène Boulgakov, qui contribua à faire entrer Boulgakov dans la Bibliothèque de la Pleïade, au même titre que tous les grands auteurs français avec acharnement et pugnacité.

A cette réunion avec la descendante des Boulgakovs, les participants ont convenu de poursuivre leurs échanges et faire mieux connaissance par la suite, ont présenté de nombreux projets prometteurs, en plus de l’aspect littéraire et historique, couvrir des faits peu connus relatifs au patrimoine musical russe en France.

Une attention particulière sera accordée au thème de « l’Exode russe » de 1920, qui a bouleversé la vie des deux frères, celles de Nikolaï et d’Yvan Boulgakov, sans oublier le sort des Russes arrivés en Corse par bateaux. Parmi des conférences de Hélène Sedakoff-Boulgakov figure cet épisode tiré des recherches publiées en France.

 

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Mercredi 11 novembre 2020 à 18 h (GMT+2:00) Paris

 

Vladimir Sourovtsev

Scultpteur, Artiste du Peuple Russe

Inscriptions sur le site : https://crsc.fr/

 

 

Le célèbre sculpteur Vladimir Sourovtsev mettra en lumière l’histoire du Corps expéditionnaire russe en France.

La réunion en ligne aura lieu le jour de l’Armistice de Compiègne (1918), accord conclu entre l’Entente et l’Allemagne pour mettre fin aux hostilités de la Première Guerre mondiale.

Vladimir Sourovtsev est né en 1951 à Moscou, diplômé en 1977 de l’Académie des Beaux Arts de Moscou, il expose en Russie et à l’étranger, membre de l’Union des artistes de la Fédération de Russie depuis 1989. L’œuvre la plus célèbre de Vladimir Surovtseva et le bas-relief en bronze “Valkyrie” situé sur les rives de l’Elbe à Strehl (Saxe). En 1998 un buste de Pierre I est posé à Bruxelles. En août 2000, un buste de Pierre I  est installé dans le Musée naval de Saint-Pétersbourg et en Septembre,  un autre est posé à Hambourg, ville jumelle de Saint-Pétersbourg.

En 2000, le sculpteur Vladimir Surovtsev devient lauréat du Service fédéral des frontières de la Russie, “La frontière couronne d’or”, pour une sculpture dédiée à Anna Akhmatova, et obtient un diplôme de l’UNESCO (Paris).

 

 

Le monument de Vladimir Sourovtsev a été l’un des premiers mémoriaux russes dédiés à la « Grande Guerre », comme on l’appelle en France. Il est installé
non loin du pont Alexandre III et du Grand Palais, place du Canada sur le Cour de la Reine, il a été inauguré, en présence du premier ministre russe V. Poutine et de M. Fillon. Cette sculpture commémorative aux soldats du corps expéditionnaire russe qui combattit aux côtés de la France pendant la Première Guerre mondiale le 21 juin. Afin de mettre en lumière l’histoire du Corps expéditionnaire russe (CER) en France (1916–1918).

Le retour sur le thème du CER en France et celui de la Première Guerre mondiale a donné lieu à une compréhension plus juste de toute l’histoire complexe du début du XXe siècle et du rôle de la Russie dans la politique mondiale.

L’installation de l’œuvre sculpturale de Vladimir Sourovtsev a été soutenue par des autorités russes et françaises, elle a été accueillie avec un respect particulier par l’émigration russe et a également trouvé un large écho dans les médias.

Aujourd’hui, de nombreux événements commémoratifs liés à l’histoire russe se déroulent auprès de ce monument.

Le mémorial a éveillé chez de nombreuses personnes en Russie et en France un intérêt pour l’étude de leur histoire familiale. Par ailleurs, le grand-père du sculpteur, Vassili Sourovtsev, a participé à l’offensive Broussilov.

Pour son travail sur ce monument, le sculpteur a été récompensé d’un ordre français. Vladimir Sourovtsev a créé ce monument en collaboration avec son fils Danila. L’auteur estime que la Russie et la France doivent encourager la nouvelle jeune génération patriotique à étudier et à préserver leur passé. Pour cela, la transmission des valeurs et le soutien des figures culturelles sont importants. À travers leur exemple, un grand nombre de personnes façonnent leurs points de vue sur les leçons de l’histoire, sur le rôle et l’image de notre pays en Europe et dans le monde.

La rencontre aura lieu en ligne et sera disponible sur le site web et les pages des réseaux sociaux du CRSC à Paris.

 

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Jeudi 12 novembre 2020 à 16 h

(GMT+2:00) Paris

Forum Éducatif

“LES ÉCOLES RUSSES EN FRANCE”

Inscriptions sur le site : https://crsc.fr/

 

RCSC INVITE DES ÉCOLES RUSSE EN FRANCE
PARLEZ DE VOUS AU SEIN DU FORUM ÉDUCATIF
Le 12 novembre, le Centre russe pour la science et la culture à Paris accueillera le deuxième Forum des écoles russes en France.
Le premier de ces rendez-vous a été organisé au RCSC parisien en face-à-face en octobre 2019 avec la participation de près de 30 écoles, KSORS en France et le responsable du département profil Rossotrudnichestvo.
Lors du nouveau forum, la participation du Président du KSORS en France et de sa Commission respective, ainsi que d’un haut représentant de Rossotrudnichestvo, est également attendue. La possibilité d’une diffusion en direct sur la chaîne d’une des agences de presse russes est à l’étude.
La conférence en ligne vise à réunir plus de 320 écoles de formation continue russes opérant en France aujourd’hui et à collecter des informations générales à leur sujet pour une analyse plus approfondie.
Aujourd’hui, le CRSC a besoin d’informations objectives et complètes sur l’état actuel de l’éducation russe dans le pays hôte et invite toutes les écoles à répondre activement à l’invitation au forum.
Nous devrons évaluer les besoins et opportunités existants en matière d’éducation, identifier des orientations prometteuses pour le développement de l’enseignement scolaire en russe dans l’ensemble de la France.
Nous sommes impatients d’entendre de votre part des histoires et des présentations sur l’expérience d’écoles de premier plan avec de nombreuses années d’expérience dans l’enseignement, une connaissance du leadership et des caractéristiques d’écoles qui nous sont encore moins connues, créées par des compatriotes dans différentes régions de France.
Nous espérons organiser une conversation intéressée et équilibrée entre professionnels et spécialistes, tournée vers l’avenir.
Sur la base des informations reçues du forum, le CRSC préparera ses recommandations pour les activités futures de Rossotrudnichestvo en vue de soutenir l’éducation russe en France et dans d’autres pays.
Veuillez joindre au formulaire de candidature un questionnaire statistique rempli à votre demande. Il comprend des questions sur la composition des étudiants, l’intérêt pour la transition ou l’application partielle du programme et des normes éducatives russes, la présence et le nombre d’étudiants prêts à subir une certification intermédiaire et finale, le besoin d’assistance pour renforcer la base méthodologique ou didactique.
Par ailleurs, le RCSC prévoit d’engager une conversation sur la préparation de nos écoles dans différentes régions de France à contribuer au développement ou à l’ouverture de nouvelles sections russes dans les lycées internationaux français, ainsi qu’à discuter de l’expérience française de l’organisation d’écoles internationales privées internationales.
Vous pouvez confirmer votre participation en suivant le lien sur le site du RCSC Paris.

 

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Une semaine de

Saisons du théâtre de Saint-Pétersbourg.

En ligne.

En russe et en anglais.

Samedi 14 novembre à 12 h

 

Conférence internationale en ligne sur des problèmes de gestion du théâtre et des festivals dans des conditions actuelles.

Lundi 16 novembre à 13 h

Master class en discours sur scène. Professeur Oleg Veledinsky, Institut d’État Russe des Arts de la Scène (RGISI).

18 h

Rencontre avec l’équipe de spectacle « Le mariage ». Théâtre National de Drama de Russie — Théâtre Alexandrinski.

20 h

« Le mariage » 12+.
Théâtre National de Drama de Russie — Théâtre Alexandrinski
Spectacle de Valery Fokin.

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Mardi 17 novembre à 12 h

Master class « Le plastique comme clé de rôle ».
Professeur Anna Beligh, Institut d’État russe des arts de la scène.

18 h

Réunion avec l’équipe du spectacle « Gros argent ».
Théâtre de Comédie Académique d’État N.P.Akimov.

20 h

« Gros argent » 12+.
Théâtre de Comédie Académique d’État N.P.Akimov.
Réalisateur — Tatiana Kazakova.

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Mercredi 18 novembre à 18 h 

Rencontre avec l’équipe du spectacle « L’histoire des sept pendus ».
Institut d’État Russe des Arts de la Scène (RGISI).

20 h

« L’histoire des sept pendus » 12+.
Institut d’État Russe des Arts de la Scène (RGISI).
Réalisateur — Andrzej Bouben.

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Mercredi 19 novembre à 18 h

Réunion créative avec l’équipe du spectacle « Les âmes mortes ».
Théâtre Académique d’État de Saint-Pétersbourg nommé après de Lensovet.

20 h

« Les âmes mortes » 16+.
Théâtre Académique d’État de Saint-Pétersbourg nommé après de Lensovet.
Réalisateur — Roman Kotcherjevski.

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Jeudi 20 novembre à 18h

Réunion créative avec l’équipe du spectacle « Les joueurs ».
Théâtre de Saint-Pétersbourg Andrei Mironov.

20 h

« Les joueurs » 16+.
Théâtre de Saint-Pétersbourg Andrei Mironov.
Réalisateur — Anton Yakovlev.

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Vendredi 21 novembre à 18 h

Rencontre avec l’équipe du spectacle « L’homme de Podolsk ».
Théâtre d’État de Saint-Pétersbourg « L’abri de comédien ».

20 h

« L’homme de Podolsk » 16+.
Théâtre d’État de Saint-Pétersbourg « L’abri de comédien ».
Réalisateur — Mikhail Bytchkov.

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Samedi 22 novembre à 18h

Réunion avec l’équipe du spectacle « Hamlet. Paravent ».
Grand Théâtre des marionnettes.

20 h

« Hamlet. Paravent » 18+.
Grand Théâtre des marionnettes.
Réalisateur — Rouslan Koudachev.

 

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Lundi 16 novembre au 16 décembre 2020

Exposition & documentaire

” Les COSAQUES  pendant la Guerre Civile ”

1917 – 1921 L’EXODE

Inscriptions sur le site : https://crsc.fr/

 

 

Le 100e anniversaire de « l’Exode » de la Crimée de l’Armée russe à l’issue de la guerre civile fratricide.

Exposition historique et documentaire « Les cosaques pendant la guerre civile (1917–1922). L’Exode »

Comité synodal de coopération avec les cosaques de l’église orthodoxe russe.

Archives d’état russe d’histoire sociale et politique .

Maison des russes à l’étranger Alexandre Soljenitsyne.

Musée des cosaques du Don de Novotcherkassk.

En russe et en français.

Une exposition consacrée à l’histoire des cosaques pendant la guerre civile sera présentée sur la plateforme web du CRSC à Paris à l’occasion du 100e anniversaire de l’évacuation de l’Armée russe de la Crimée

Le 16 novembre, à l’occasion du 100e anniversaire de l’évacuation des troupes de l’Armée russe du général Piotr Wrangel et de la population civile de la Crimée, le Centre de Russie pour la science et la culture à Paris présentera une nouvelle exposition historique et documentaire « Les cosaques pendant la guerre civile (1917–1922). L’Exode ».

La date n’a pas été choisie au hasard. Le départ d’importants contingents de Sébastopol, d’Eupatoria et de Feodossiia (Théodosie) a eu lieu les 14 et 15 novembre 1920. Les derniers, plus de 40 000 personnes, ont quitté Kertch le matin du 16 novembre.

Les événements de la Révolution russe de 1917–1922, constituant un point tournant dans l’histoire de la Russie au XXe siècle, ont bouleversé la vie de toutes les couches de sa population. Il existe un grand nombre de travaux qui décrivent le destin tragique de la paysannerie, de l’intelligentsia et du clergé russes.

En repensant à cette époque, il est nécessaire d’accorder une attention particulière aux cosaques, qui se sont retrouvés au milieu de la confrontation militaire et sociopolitique de ces années. Don, Kouban, Terek, Sibérie, Extrême-Orient sont devenus les épicentres de la guerre civile, où passaient les premières lignes de ses fronts. En 1920–1922, les adversaires des bolcheviks sont vaincus. Au printemps 1920, les Forces Armées du Sud de la Russie, sous le commandement d’Anton Dénikine, se replient en Crimée. En mai 1920, les troupes d’Alexandre Doutov quittent le Semiretchie pour la Chine. Après les batailles acharnées des 13 et 16 novembre 1920, les unités de l’Armée russe dirigées par Piotr Wrangel sont évacuées de la Crimée vers la Turquie. En octobre 1922, la guerre civile en Russie se termine par l’évacuation des troupes blanches de Vladivostok.

L’Exode à l’étranger de millions de ceux qui n’ont pas accepté la victoire des bolcheviks dans la guerre civile est devenu l’une des conséquences les plus tragiques des événements révolutionnaires. Les cosaques formaient un groupe assez important et très uni de l’émigration blanche. Dans les années 1920–1930, plusieurs associations des cosaques de la diaspora russe voient le jour, parmi lesquelles figurent le Conseil commun du Don, du Kouban et du Terek, l’Union générale agricole des cosaques, l’Union de la renaissance cosaque, l’Union des cosaques de l’Est, l’Union des cosaques à Shanghai et bien d’autres.

Réalisant les actions de représentation politique des cosaques au niveau international, leurs militants ont tout mis en œuvre pour faciliter l’emploi des cosaques et leur intégration dans les pays d’Europe, d’Asie et d’Amérique, leur fournir une assistance matérielle et mettre en place des activités culturelles et éducatives.

Prenant une part active aux affaires publiques de la diaspora russe, les associations cosaques ont cherché à trouver sa place au cœur du processus politique, dans l’espoir de revenir rapidement au pouvoir après la chute des bolcheviks. Dans le même temps, une partie importante des émigrants ont désiré la réconciliation et l’amnistie, pour pouvoir rentrer chez eux et être auprès de leur famille et de leurs proches.

L’exposition présentera les documents et les photographies d’archives et de musées fédéraux et régionaux, consacrés à l’Exode des cosaques à l’étranger et à la formation de l’émigration cosaque dans les années 1920. Elle abordera également certains événements des années 1930, qui étaient d’une grande importance pour les cosaques, tels que la création de colonies cosaques au Paraguay et d’autres.

L’exposition a été conçue et organisée par le Comité synodal pour l’interaction avec les cosaques de l’Église orthodoxe russe, les Archives nationales russes d’histoire sociale et politique, la Maison des Russes à l’étranger Alexandre Soljénitsyne et le Musée des cosaques du Don de Novotcherkassk.

L’exposition sera présentée sur la plateforme web du CRSC à Paris, en russe et en anglais, et sera ouverte jusqu’au 16 décembre 2020.

Inscriptions sur le site : https://crsc.fr/

 

 

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Mardi 17 novembre 2020 à 19h

Conférence du maestro

Andreï Chevtchouk

avec

Julien Semenov-Braidi, pianiste

” 17 moments de musique “

 

Inscriptions sur le site : https://crsc.fr/

 

 

Maestro Andreï Chevtchouk est né à Saint-Pétersbourg en 1970. Après une solide formation de chef d’orchestre et de chef de chœur, Andreï Chevtchouk exerce ses fonctions en Russie, en Allemagne, en Belgique, puis en France où il réside actuellement.

Si la direction d’orchestre symphonique reste sa principale vocation, tous types de formations lui offrent l’occasion de livrer un art accompli de chef d’orchestre.

Réside à Lyon, il est actuellement directeur musical du grand chœur classique lyonnais la Schola Witkovski, du festival Opéra et Châteaux de la Drôme, du Festival Opéra des Champs en Charente et du chœur Crescendo d’Amiens.

 

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Julian Semenov-Braidi est né en 1995 dans une famille d’artistes: son grand-père, l’écrivain Julian Semyonov, et son arrière-arrière-grand-père, le peintre Pyotr Konchalovsky. La musique a pris la place principale dans la vie de Julian dans la petite enfance: à l’âge de six ans, il est entré dans une école de musique au piano, à sept ans il est devenu soliste dans le célèbre chœur français “Little Singers of the Holy Cross”.

Diplômé avec mention du Conservatoire Régional de Boulogne-Billancourt en France et devenu le meilleur diplômé de 2019 dans la classe de piano de l’Ecole Supérieure de Musique de Genève (HEI) en Suisse, Julian a été unanimement accepté par le jury pour le programme de master au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (classe de piano, soliste) ) où il étudie en ce moment. Lauréat du concours de pianistes “Résonances” à Paris.

 

 

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Mercredi 18 novembre 2020 à 19 h (GMT+2:00) Paris

 

Nicolaï TSISKARIDZÉ 

” Une vie de ballet “

Inscriptions sur le site : https://crsc.fr/

 

 

 

Nikolaï Maksimovitch Tsiskaridzé Николай Максимович Цискаридзе danseur russe dorigine géorgienne né à Tbilissi le 31 décembre 1973. Il est certainement l’un des danseurs de ballet les plus brillants, ancien soliste du théâtre Bolchoï, recteur de l’Académie de ballet russe.  Il se dit «géorgien avec de petits rajouts», puisque la grand-mère de son père biologique était française, actrice de profession. il a été élevé dans une famille internationale, sa mère est géorgienne, son beau-père est arménien, sa nounou est ukrainienne, il parle les trois langues.

Sa mère voulait que  son fils reçoive la meilleure éducation et a laissé une vie prospère à Tbilissi (elle était ingénieur dans une centrale électrique)  afin que le garçon puisse étudier à l’école chorégraphique de Moscou, il rentre en 1987, à l’école chorégraphique académique de Moscou, dont il est diplômé dans la classe du professeur Petr Pestov.

 

 

Le 26 août 1992, il est accepté dans la troupe du théâtre Bolchoï. Depuis 1995, il est le premier danseur du théâtre Bolchoï. Il a préparé ses pièces au Théâtre du Bolchoï avec G.S. Ulanova et M.T. Semyonova, N.R. Simachev et N.B. Fadeechev.

En 1996, il est diplômé de l’Institut chorégraphique d’État de Moscou avec un diplôme de professeur adjoint. En 2014, il a obtenu une maîtrise en jurisprudence de l’Université de droit de l’État de Moscou du nom d’O.E. Kutafina (Académie de droit de l’État de Moscou).

Depuis 2004, il est l’hôte permanent de la chaîne de télévision Kultura (programme : Chef d’œuvres du théâtre musical du monde ). Depuis 2005, il a travaillé comme professeur répétiteur pour le théâtre Bolchoï et a également enseigné des cours de perfectionnement.

 

 

Nikolai Tsiskaridze dans le casse-noisette

 

Le 28 octobre 2013, il a été nommé recteur par intérim de l’Académie de ballet russe nommé Vaganova à Saint-Pétersbourg. Professeur du Département des méthodes d’enseignement de la danse classique et duo-classique. Le 29 octobre 2014, par décision de l’Assemblée générale (Conférence) du personnel de l’Académie, il a été élu recteur de l’Académie de ballet russe Vaganova à Saint-Pétersbourg.

 

 

Depuis 2017, membre de la Chambre de Saint-Pétersbourg. De renommée internationale, Nikolai Tsiskaridze a reçu de nombreux prix d’État, lauréat de plusieurs prix prestigieux, détenteur de commandes russes et étrangères. Ce danseur exceptionnelle porte fièrement le titre d’artiste populaire de Russie et de la République d’Ossétie du Nord.

Inscriptions sur le site : https://crsc.fr/

 

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Samedi 21 novembre 2020 à 13 h ( GTM de Paris)

« Bénévoles de la Victoire »

organise un quiz historique international

« Au-delà des limites »

 

 

Le mouvement « Bénévoles de la Victoire » organise un quiz historique international « Au-delà des limites » consacré aux événements de la Seconde Guerre mondiale et au procès de Nuremberg. Il s’agit d’un jeu de quête et d’exploration en ligne traitant de faits historiques et basé sur les documents d’archives et des souvenirs réels d’anciens combattants.

A noter que les joueurs auront le choix entre quatre langues disponibles : le français, l’espagnol, le russe, l’anglais.

Selon le scénario du jeu, les participants seront amenés à agir en tant que membres de la communauté journalistique. Pour éviter une catastrophe informatique, ils devront résoudre des défis historiques, mathématiques et logiques, visiter en ligne des musées dans différentes parties du monde, entendre des témoignages d’événements historiques recueillis aux quatre coins de la Terre, et parcourir les documents d’archives authentiques du procès de Nuremberg.

Les vainqueurs de ce quiz seront récompensés par un prix de grande valeur, un voyage pour découvrir une des villes de la Russie !

Pour y participer, veuillez-vous inscrire sur le site VictoryGame.org.

 

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Mardi 24 novembre 2020 à 18 h (GMT+2:00) Paris

40 ans de présidence au

CONSERVATOIRE RUSSE de PARIS

SERGE  RACHMANINOFF

Inscriptions sur le site : https://crsc.fr/

 

 

Rencontre en ligne avec le comte Pierre Cheremetiev

40 ans à la tête du Conservatoire russe. S.V. Rachmaninov à Paris.

Avec la participation d’organisations créées en Russie par P.P. Sheremetev.

En russe et en français.

 

 

1923 Création du Conservatoire Russe de Paris, (issu de la création de la Société Musicale Impériale Russe à Saint-Pétersbourg pour contribuer au rayonnement de l’art musical et théâtral russe en 1889 et la création des Conservatoires de Saint-Pétersbourg et de Moscou de 1862/1866) par un groupe d’anciens professeurs des conservatoires impériaux de Russie. Parmi les fondateurs, nous pouvons citer : Tchrepine premier Directeur, Chaliapine, Glazounov, Gretchaninoff, Rachmaninoff premier Président d’Honneur du Conservatoire.
Depuis 1932 Horowitz, Milstein, Piagorsky, Borovsky … ont contribué au rayonnement du Conservatoire en y donnant des concerts.
Depuis 1923, les générations suivantes de musiciens russes, leurs descendants ou nouveaux émigrés, ont repris le flambeau pour maintenir les traditions de la culture musicale russe et les spécificités de son enseignement.
Le Conservatoire, par ses différents cours individuels ou collectifs, offre aux élèves une qualité de formation, comme nulle autre école artistique : musique, mais aussi Histoire de la musique, langue russe, danse, écriture, formation musicale …

Présidée par la Comte Pierre Cheremetieff, la Société Musicale Russe en France est reconnue d’utilité publique en 1983.  Elle ne reçoit aucune subvention de la Ville de Paris.

 

 

Pierre Cheremetieff, dont la lignée remonte à Riourik, son ancêtre, le seigneur Cheremetiev, a décidé il y a 400 ans, avec le patriarche Philarète, de mettre sur le trône le premier Romanov. Un autre Cheremetiev, vaillant gouverneur, arrière-cousin de Pierre le Grand, a libéré l’Europe et la Russie de Charles XII de Suède.

La France exsangue mais auréolée de sa victoire de 14-18, première grande hécatombe mondiale et mondialiste, va accueillir et bénéficier de la diaspora russe blanche, fuyant la révolution qui trouve une grande part de ses racines et de son idéologie dans la révolution permanente française qui a commencé en 1789.

Étrange conjonction entre des contraires, que représente l’assimilation des russes blancs avec la république française. Des russes blancs dont certains, comme le comte Pierre Cheremetieff préservent en France le dépôt des traditions de la Russie tsariste. Il est diplômé avec mention de l’Ecole Supérieure d’Architecture. Selon ses plans, des bâtiments ont été construits à Paris, les capitales des Émirats arabes unis et d’Arabie saoudite.

Plus récemment, pour son anniversaire célébré à Paris. Le CRSC a transmis ses félicitations et a souhaité au recteur permanent du Conservatoire de longues années et une énergie inépuisable pour poursuivre des projets fructueux.

Le héros de la future rencontre est bien connu en Russie et en France comme président de la Société musicale russe à Paris, fondateur et président de longue date du Conseil international des compatriotes russes à l’étranger.

Le comte fait beaucoup d’efforts pour renforcer les liens culturels entre la Russie et la France, le fait-il avec désintéressement, sans aucun bénéfice commercial ou personnel.

Pierre Cheremetev, est membre du Comité d’honneur du Centre pour la langue et la culture russes, il soutient activement les écrivains russophones.

Il est le fondateur et président des centres Cheremetev à Ijevsk, Nijny Novgorod, Tomsk et Yaroslavl. À Ivanovo, en plus du centre Cheremetev, le corps de cadets Ivanovo-Voznesensk, à l’école secondaire d’Ivanovo n ° 43. porte le nom  “Maréchal comte Chremetev

Il déclare lui-même, avoir  hérité son amour de l’art, de son arrière-arrière-grand-mère l’actrice Praskovya Ivanovna Jemtchugova, .

 

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Mercredi 25 novembre 2020 à 15 h (GMT+2:00) Paris

Kokochnik

 

 

Inscriptions sur le site : https://crsc.fr/

 

 

Le premier rendez-vous en ligne était consacré au 75e anniversaire du retour des pilotes vainqueurs français sur le sol natal (septembre 1945) le 15 Octobre.

Lors de la téléconférence, le public a rencontré  les pilotes et les mécaniciens russes de l’escadron légendaire, les vétérans du régiment d’aviation « Normandie-Niémen » et leurs enfants.

Dès l’invasion de l’URSS par l’Allemagne en juin 1941, le général de Gaulle envisage d’envoyer des soldats français combattre sur le front de l’est. Quinze mois plus tard, en septembre 1942, une troisième unité de chasse des Forces aériennes françaises libres (après la formation un an plus tôt des groupes Alsace et Île de France) voit le jour : le Groupe de chasse n° 3 Normandie. Constitué à Damas, sous les ordres du commandant Pouoliquen et du commandant Tulasne, le groupe est rapidement informé qu’il a été choisi pour marquer la présence de la France auprès des Soviétiques et aller combattre sur le Front de l’Est. Un total de 62 volontaires, qui ont comptabilisé 5240 missions, 273 victoires officielles revendiquées plus 37 probables et 47 avions endommagés. Sur les 97 pilotes ayant participé aux campagnes russes, 42 ont trouvé la mort où ont disparu, sept ont été blessés et quatre prisonniers.

Après avoir reçu le titre de « Héros de l’Union Soviétique » par Staline, les pilotes et mécaniciens retournent en France le 20 juin 1945. Ils atterrissent triomphalement le 20 juin 1945 sur les pistes du Bourget.

Les légendaires pilotes de Normandie Niémen.

 

 

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Vendredi 27 novembre 2020

Nicolaï DRONNIKOV 

” Chronique de l’émigratin russe “

Inscriptions sur le site : https://crsc.fr/

 

 

Rencontre en vidéo : Peintre Nikolaï Dronnikov, chroniqueur de l’émigration russe

▪ Vladimir Achkenazy▪ Konstantin Danzas▪ Alexandre Galitch
▪ Serge Lifar▪ Iouri Liuobimiv▪ Tatiana Loguinova
▪ Boulat Okoudjava▪ Oscar Rabin▪ Sviatoslav Richter
▪ Mstislav Rostropovitch▪ Oleg Tabakov▪ Andreï Tarkovski▪ Vladimir Vyssotski

En russe et en français.

Né dans la région de Toula dans la période d’avant-guerre, Nikolaï Dronnikov suit ses études et obtient le diplôme à l’Institut d’État académique des Beaux-Arts Vassili Sourikov à Moscou.

« Sans retour », depuis 1972, il vit en France déjà près de cinquante ans, mais reste un Russe, comme s’il n’avait jamais quitté la Russie.

Nikolaï Dronnikov est une personnalité polyvalente. Il est sculpteur, éditeur de livres et graphiste. En outre, il travaille constamment sur ses peintures, participe à des expositions et écrit des mémoires.

Par principe, l’artiste n’a jamais adhéré à des syndicats créatifs, expliquant son choix par le fait qu’il était un ermite de l’art, tout comme ses vénérés prédécesseurs, artistes de la Renaissance.

La seule exception a été fait pour « l’Association des amis de Mikhaïl Larionov et de Natalia Goncharova », au sein de laquelle, en 1987, Nikolaï Dronnikov a publié la première édition du recueil « Poèmes de Gontcharova et de Larionov », combinant avec brio ses fonctions de l’éditeur avec celles de l’illustrateur.

C’est d’ailleurs une autre facette du talent de Nikolaï Dronnikov, qui a publié plus de quarante livres de sa propre fabrication artisanale, qu’il avait imprimés sur une presse typographique à son domicile en petits tirages (2 à 3 dizaines d’exemplaires).

Parmi les ouvrages élaborés et imprimés par ses soins, il faut noter les cahiers illustrés « Portraits de contemporains », publiés depuis les années 1980 dans une technique mixte de linogravure, d’encre et d’aquarelles.

Dans le Paris russe des années 1970–1980, où Nikolaï Dronnikov avait décidé de partir suivant les conseils de Marc Chagall, l’artiste capture des images de trois générations d’émigrés. Les héros de ses albums sont des personnes qui ont laissé une empreinte vivante dans la culture russe ainsi qu’à l’étranger : Guennadi Aïgui, Joseph Brodsky, Alexandre Galitch, Serge Lifar, Iouri Lioubimov, Boulat Okoudjava, Sviatoslav Richter, Mstislav Rostropovitch, Andreï Tarkovski, Oleg Tabakov, Vladimir Vyssotski et bien d’autres.

La galerie de leurs portraits fait la fierté de la maison de l’artiste : Nikolaï Dronnikov connaissait personnellement tous ses héros, et ces tableaux ont été créés lors de leurs rencontres et conversations à Paris.

En parlant des œuvres sculpturales de Nikolaï Dronnikov, le thème de Pouchkine doit être particulièrement souligné. Selon l’artiste, le grand poète a toujours été et reste pour lui le principal enseignant dans la capacité de voir et d’apprécier la beauté.

En sculpture, l’artiste préfère travailler le bois, considérant ce matériau comme le plus difficile et le plus intéressant à la fois.

Dans ses oeuvres, il rend également hommage à la ville qui est devenue sa deuxième patrie. Outre les grandes toiles dédiées à Paris, il sort, au début des années 2000, les albums de dessins « Montmartre » et « Ponts de Paris », ce dernier illustrant des poèmes du poète français Léon Robel.

Nikolaï Dronnikov expose non seulement en France, mais aussi en Russie.

En août 2013, la Maison des Russes à l’étranger Alexandre Soljenitsyne a accueilli une grande exposition du maître, à laquelle la chaîne de télévision russe « Kultura » a consacré un reportage.

En août de cette année, Nikolaï Dronnikov a célébré son 90e anniversaire. L’artiste est toujours plein d’idées créatives, écrivant ses mémoires et préparant une nouvelle exposition.

La rencontre avec lui, sous la forme d’un dialogue vidéo, permettra au spectateur de découvrir la personnalité vivante et profonde de ce peintre remarquable, de faire connaissance avec les plus grands artistes et figures culturelles de la diaspora russe à travers le prisme de la mémoire d’un témoin et chroniqueur de l’époque qui s’envole.

 

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Samedi 28 novembre 2020  à 15 h

Conférence

” SOUVENIR de GUERRE POUR

BÂTIR LA PAIX “

Inscriptions sur le site : https://crsc.fr/

 

Conférence commémorative-historique “Mémoire de  guerre – pour la paix”.
Des historiens français et russes, des militants des associations mémorielles sont invités à y prendre la parole.
La conférence se tient à l’initiative du Conseil de Coordination des Compatriotes Russes en France, du Centre Russe pour la Science et la Culture à Paris, le mouvement Régiment éternel (Paris) et l’association Mémoire russe.

 Ont été retenus pour la réunion:

  • La Russie et la France pendant la Première Guerre mondiale, mémoire commune: tombes militaires russes sur le territoire de la France, corps expéditionnaire russe.
  • Pages russo-soviétiques-françaises de la Seconde Guerre mondiale: l’écrivain russe Vladimir Varshavsky, participant à la campagne de 1940 en France, prisonniers de guerre soviétiques en France, unités de résistance soviéto-françaises …;
  • Histoire militaire et histoire de la lutte pour la paix: points de croisement et perspectives de dialogue.

PARTICIPANTS :

Georgui SHEPELEV, historien, président de KSORS de France, participera à la conversation en ligne.

Serguei DYBOV, historien, président de l’association Mémoire russe.

René LESAGE, historien, président du Comité historique du Haut-Pays.

Dominique DELVALE, directeur du théâtre Tchekhov (Valenciennes, France).

Maria VASILIEVA, secrétaire scientifique de la Maison de la Russie à l’étranger pour eux. A.I.Solzhenitsyna (Moscou), Maxim CHINYAKOV, historien, Fondation pour l’assistance à la perpétuation de la mémoire des soldats des Brigades spéciales russes sur les fronts français et balkanique (1916-1918).

Serguei LAPENKOV, coprésident du Mouvement du régiment immortel, Yves-Jean GALLA, président du Régiment régional Comité du Mouvement pour la Paix / Mouvement de la Paix (Ile-de-France)

Julia EGGER, Présidente du Centre de Recherche “Mémoire” (Autriche)

Michel SIDOROFF, écrivain, réalisateur.

Alexandra LEMEL, Présidente de l’Association “Ferma-ta” (Toulouse) .

Pour participer à la conférence, qui sera organisée avec traduction simultanée en français et en russe,

merci de vous inscrire sur le site RSCC Paris (crsc.fr).

 

 

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Centre de Russie pour la Science et la Culture  à Paris

61, rue Boissière, 75116, Paris 

Téléphone : 01 44 34 79 79

Site:  https://crsc.fr/

 

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Soirée russe à Notre Dame du Rosaire Paris XIV°

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

Soirée russe, Buffet et Concert avec

– Chorale de la paroisse de la Présentation

sous la direction d’ Oleg Lavroff et Nadia Lebedeff.

– Ensemble Sprengotchki

Vendredi 4 octobre 2019

Buffet à partir de 19h – Concert à 20h15

Église Notre-Dame-du-Rosaire, 75014 Paris 

 

Sprengotchki est un quatuor de jeunes musiciennes qui mêle à leur expérience « classique », des chants traditionnels des pays de l’Est. (Russie, Pologne, Serbie etc) Elles se sont retrouvées à vivre et partager de beaux moments toutes dans la même rue: la Sprengelstraße à Berlin. Le groupe s’est formé il y a moins d’un an. Il tourne déjà dans plusieurs salles berlinoises et maintenant en France.

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Le choeur de la paroisse de la Présentation au Temple de la Très Sainte Vierge de Dieu, au 91 rue Olivier de Serres, 75015 Paris, fut dirigé jusqu’en 1961 par Théodose Spassky ; puis se succédèrent jusqu’en 1968 ses fils S. et N. Spassky, M. Javoronkov, A. Kirianenko, Z. Sérikoff, A. Sérikoff, M. Davidenkoff, A. Ciolkovitch et T. Smolensky.

Depuis 1968, Oleg Lavroff est le chef de choeur de l’église de la Présentation.

Le grand chœur de la Présentation de la Très Sainte Mère de Dieu au temple, a été fondé en 1988 par Oleg Lavroff à l’occasion du millénaire du Baptême de la Russie.

Oleg Lavroff

Le grand chœur est issu du chœur de la paroisse (une quinzaine de personnes), qui assure les offices de manière permanente.

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Soirée au profit de L’église de la Présentation au temple de la Très Sainte Vierge de Dieu, 91 rue Olivier de Serres, qui a été fondée, en 1928 son histoire est étroitement liée à la personnalité de son premier recteur  et guide spirituel l’archiprêtre Serge Tchetverikov.

Église de la Présentation au temple de la

Très Sainte Vierge de Dieu.

Toute église fondée dans l’émigration a sa propre histoire liée à celle de l’émigration russe. Un livre a été édité en français et en russe par la paroisse, voir sur le site d’ARTCORUSSE: (CLIQUEZ)

De nos jours elle œuvre au travers de l’association l’ACER-RUSSIE orientant plus particulièrement son action vers les enfants : enfants des rues, gravement malades, handicapés, emprisonnés, placés en institution…qui sont les principales victimes de la paupérisation de la société russe. Plus de renseignements: (CLIQUEZ)

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L’église catholique Notre-Dame-du-Rosaire est située dans le quartier de Plaisance du 14ᵉ arrondissement de Paris. De style romano-byzantin, elle fut construite entre 1910 et 1911 sur les plans de Pierre Sardou.


Tél : 01 45 43 13 16

Métro : Porte de Vances