100 œuvres dont la plupart n’ont jamais été exposées
Exposition du jeudi 20 au lundi 24 octobre 2016 à
Art Elysées
Exposition sous le haut patronage de SE l’Ambassadeur de la Fédération de Russie , Monsieur Alexandre Orlov et de Hugues Galls, Membre de l’Institut, directeur de la Fondation Claude Monet.
Paul Chmaroff : Extrait de la biographie détaillée, réalisée par Catherine Boncenne, historienne d’art.
Paul Chmaroff nait à Voronej le 22 septembre 1874, de son véritable nom, Pavel Dmitrievitch Chmyrov. On sait peu de chose de son enfance…. A 11 ans, Paul rentre à l’école du district au numéro 17 de l’actuelle rue Sacco et Vanzetti. Paul montre déjà des dispositions pour le dessin. Il complète son éducation artistique dans l’atelier de Lev Soloviev (1837 ?-1919), qui insiste pour que ses étudiants travaillent le dessin, et peignent d’après nature. Lors d’une de ces leçons,vers 1890, Soloviev fait un portrait au pastel de Chmaroff.
Une des salles d’exposition à Art Elysées 2016
Les meilleurs éléments de l’école de dessin suivront les cours de l’Académie impériale des Beaux-Arts à Saint-Pétersbourg, Paul Chmaroff en fait partie. A l’automne 1894, Chmaroff entre comme auditeur libre, à l’Académie. Il y étudie en compagnie de Anna Ostroumova-Lebedeva, qui note dans ses mémoires : « De mes camarades, je me souviens de Somov, Fedorov, Maliavine, Chtcherbinovsky, Rozanov, Bobrovsky, Bogatyrev, Chmaroff, Schreter, Landezen. Grabar et Kardovski tout juste arrivés de leur séjour à Munich où ils étudiaient chez Ažbe ». Elle le décrit plus loin : « …Chmaroff. Entre amis, nous l’appelions Mitritch, pour plaisanter sur son enfance provinciale. Il promettait beaucoup. Il faisait de difficiles et monumentales compositions à l’huile. » Fedorov, Maliavine, Chmaroff et elle sont inséparables. Ils ont ensemble des discussions enflammées, en particulier sur la religion. Soloviev, le premier maître de Chmaroff, est un ami de Nikolaï Fiodorov, le fondateur du cosmisme russe, dont les idées sont très prisées de l’intelligentsia de cette époque. Paul, comme ses amis, ne peut qu’avoir été influencé par cette idée d’un prolongement de la vie et de résurrection des morts par des méthodes scientifiques et psychiques. En 1897, Repine écrit à Marianna von Verefkin : « Mon atelier est maintenant terriblement bondé, Chmaroff va de l’avant ; dans ce garçon, désespérément inculte, il y a un grand peintre. Prions Dieu pour qu’il ne perde pas la raison d’une façon ou d’une autre et qu’il ne s’arrête pas en chemin dans le développement comme il arrive souvent aux natures incultes. Mais quelle chaleur, quelle intégrité, quelle souplesse, et plasticité dans ses études ! Combien il y a d’impression et de grandiose dans ses esquisses ! Et dans tout cela, des tableaux presque aboutis ». Fin décembre 1897, Chmaroff part à Munich.
En 1899, il obtient le titre de « Peintre », la médaille d’or et une bourse d’étude à l’étranger, lors d’un de ses séjours à Paris entre 1900 et 1904, il fréquente l’atelier de Jean- Paul Laurens, à l’Académie Julian, il part deux semaines en Espagne : A Madrid où il découvre le Prado et Cordoue. Il participe régulièrement aux salons de Printemps ainsi qu’aux expositions de l’Académie, de la société des Artistes Ambulants et il expose également à l’étranger. Sa peinture monumentale « La Bataille de Borodino », pour laquelle l’Académie des Beaux-Arts a aménagé un local spécial, obtient un vif succès. Vetchernee Vremia écrit : « …les peintres de batailles talentueux sont rares à présent, chez nous, comme à l’étranger. Une agréable exception est faite par les travaux de Chmaroff réussissant à joindre une large et savoureuse écriture, la fidélité du dessin, à une mise en scène conforme à l’histoire ».
Une des salles d’exposition, Art Elysées 2016
A 42 ans, Paul Chmaroff est élu académicien. Début 1923, Chmaroff part à l’étranger, d’abord à Rome pendant presque deux ans puis s’installe, fin 1924, à Paris dans le XIVe arrondissement. La vie en émigration s’organise. Paul a comme beaucoup d’émigrés adopté l’usage français du « ff ». La colonie russe poursuit ses activités et fonde diverses associations comme l’Union des Artistes russes, dont fait partie notre peintre. L’obsession de tous ces réfugiés est de gagner sa vie. La diaspora édite livres, journaux et magazines qui seront illustrés par les artistes émigrés. Beaucoup d’entre eux réalisent décors et costumes pour le théâtre et le cinéma. Evreïnoff, Chaliapine, la troupe des Ballets Russes produisent de nouveaux spectacles. Paul, qui travaille essentiellement sur commande comme portraitiste, exécute, en particulier, ceux de Chaliapine et de Lifar tout en continuant à peindre des paysages. Chmaroff s’est marié avec Olga Vinogradova, une ancienne costumière du Théâtre du Bolchoï. Son chef d’œuvre est sans aucun doute le costume brodé de Boris Godounov pour Chaliapine, et c’est dans ce costume que Paul fait le portrait du chanteur. Il dessine des cartons pour ses tapisseries et ses broderies.
La première exposition personnelle de Chmaroff a lieu à la galerie Charpentier, en 1928, où le musée du Luxembourg acquiert une Baignade. Il participe aux expositions d’Art Russe en Europe (Bruxelles, Belgrade, Berlin) et Paris à des expositions collectives ainsi qu’en Angleterre, Belgique, Hollande et Argentine. L’atelier de Lifar est aussi décoré par lui, de jeunes paysannes et de baigneuses. Chmaroff gagne difficilement sa vie et paye souvent ses loyers en tableaux. En 1939, il expose au Salon des Artistes Français. Paul Chmarov et son épouse Olga s’installent à Boulogne Billancourt en 1942 au 4e étage d’une rue tranquille, dans un immeuble appartenant à l’entrepreneur en bâtiment pour qui il avait travaillé. En 1946, l’Union des patriotes soviétiques organise, rue Galliera à Paris, l’exposition « Hommage à la Victoire » avec le concours des tous les artistes russes qui ont bien voulu participer à cette manifestation dont Chmaroff qui présente un portrait de Staline en généralissime.
Autoportrait de Pavel Chmaroff
C’est sans revoir sa terre natale et sa famille, qu’il meurt le 2 juillet 1950. Il est enterré dans le cimetière Pierre Grenier de Boulogne-Billancourt. Sa tombe n’existe plus, sa dépouille a rejoint les anonymes dans la fosse commune. Chmaroff laisse en France une œuvre abondante, mariant tradition russe et style Art Déco. En 1955, sa femme et ses amis organisent une exposition rétrospective à la Galerie Charpentier. Olga meurt un an plus tard.
2009 : Exposition « Paul Chmaroff » à Art Elysées, Paris (22-26 octobre). 2010 : Rétrospective à la Halle Freyssinet, Paris (28 janvier-14 février). Exposition à la Galerie Tseretelli, Moscou
(21 juillet-22 août). Exposition au Musée régional des beaux-arts de Voronej, Russie (16 septembre-31 octobre).
Exposition au Musée de L’Académie des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg(16 décembre-23 janvier 2011). 2011 : Exposition à la Douma d’Etat de la Fédération de Russie, Moscou (25 au 28 février). 2012 : Exposition à l’Espace Pierre Cardin, Paris (11 au 20 mai). 2013 : Exposition au Musée Sellier, Cogolin (Var, 3 juillet-28 septembre)). 2015 : Exposition « Les élèves de Répine » au musée « les Pénates », Repino, Russie (5 juin- 2 août).
Voir film Pavel Chmaroff réalisé par N. Tikhobrazoff: ICI
Exposition au sein d’Art Elysées, Av. des Champs Elysées
Côté pair, entrée côté Place de la Concorde, (sous tente)
Ouvert tous les jours de 11h à 20h sauf lundi de 11h à 18h
Tarifs : 15€
Commentaires fermés sur Exposition Paul (Pavel) Chmaroff
C’est en 1971 que Joël Garcia a fait l’acquisition d’une toile de Pavel Chmaroff et depuis il s’est constitué une collection impressionnante. Collectionneur infatigable il cherche à travers le monde les œuvres de ce peintre.
Il présenta au public pour la première fois sa collection à Paris à la Halle Freyssinet puis en Russie à Moscou, à Saint Petersbourg et dans la ville natale de Pavel Cmaroff à Voronej. Les expositions sont organisées par Catherine Boncenne, commissaire des expositions.
(De gauche à droite) I.Soloviev conseiller culturel de l'Ambassade de Russie,
Catherine Boncenne, Anastasia (attachée culturelle auprès de l'Ambassade Russie)
Horaires : 11h à 13h et de 14h à 19h – Entrée : 10 € (demi tarif pour les membres d’Artcorusse)
Film: “Pavel Chmaroff” du réalisateur N. Tikhobrazoff sera disponible sur place.
Colloque lundi 14 et mardi 15 mai de 10h30 à 13h et de 14h10 à 18h30
« Les artistes de l’émigration russe en France, de la Révolution d’octobre aux années 1950 »
Colloque consacré aux artistes de l’émigration russe en France de la Révolution d’octobre aux années 1950, qui se déroulera sous le haut patronage des ministères de la culture russe et français, de l’ambassade de la Fédération de Russie,et de l’association Dialogue franco-russe.
THEME
La problématique de l’art et des artistes au sein de l’émigration reste en marge de l’intérêt des chercheurs. Parmi les milliers de Russes arrivés en France après les événements d’Octobre (la Révolution), on note un grand nombre de peintres, sculpteurs, graveurs. Parmi les plus connus on peut citer : Chagall, Larionov, Gontcharova, Kandinsky mais aussi Benois, Bakst, Sérébriakova, Annenkov, Iakovleff, ou encore Chmaroff… De nombreux Russes furent élèves d’artistes français (tels que Laurens, Bouguereau)… Ils trouvèrent dans leur pays d’adoption, la France pour certains, une liberté de création. Certains restèrent fidèles à leur style, d’autres s’adaptèrent au nouvel environnement artistique. Quelques-uns commencèrent parallèlement une réflexion sur leur identité et leur appartenance nationale, comme en témoigne l’ « Union des Artistes russes » en France. L’apport de la création artistique russe n’est d’ailleurs pas toujours apprécié à sa juste valeur en France et beaucoup d’artistes finiront leur vie dans la misère.
C’est dans ce contexte que participeront les chercheurs russes et français à une réflexion sur ces artistes en partie oubliés par les historiens d’art et créer ainsi des échanges pour promouvoir les travaux scientifiques sur l’histoire culturelle de l’émigration russe en France.
Programme et horaires du Colloque
Commentaires fermés sur Paul Chmaroff à l’Espace Cardin
Paul Chmaroff naît le 22 septembre 1874 à Voronej, grande ville située près du Don, à quelque 500 kilomètres au sud-ouest de Moscou.
Voronej.
On sait peu de choses sur son enfance et sa famille, les archives familiales et les ressources documentaires sur son œuvre ayant été dispersées entre Moscou, Saint-Pétersbourg et Paris.
Rue Molo Smolenskaya à Voronej où est né Paval Chmaroff.
On ne trouve guère d’éléments d’information à Voronej qui fut détruite à 95% pendant la Seconde Guerre Mondiale. Seuls subsistent quelques témoignages d’amis ou de personnalités qui l’ont croisé au cours de son existence.
Paul Chmaroff ( Павел Дмитриевич Шмаров )Autoportrait.
D’origine paysanne, son père, Dmitri Shmyrov (ou Shmyrev), est un artisan respecté et aisé ; il possède un atelier de charronnerie employant de nombreux apprentis. On lui connaît trois enfants Vassili, Paul (Pavel) et Lioubov. Quand le 16 août 1885, Paul entre à l’école du district, la famille demeure au 5, rue Malaja Smolenskaya. Malheureusement en juin 1890, il est obligé de quitter l’école, probablement à cause de la mort de son père, cet événement booulverse la situation familiale.
Paysannes (Paul Chmaroff) Mus. I. Brodski, Berdiansk.
Chmaroff le résume dans son journal en 1907 : « La première perte, celle de mon père, m’a peu touché, je ne l’aimais pas. La seconde, notre situation, a affecté durement mon amour propre. Tout a disparu à jamais, tout a été emporté. L’écrire me serre encore la gorge. Quelle humiliation, me sembla-t-il, quand un ami m’a offert un costume. J’ai refusé et je l’ai détesté. Il n’y avait pas d’argent, et j’ai dû abandonner mes études. Une vie insupportable, pleine de désolation a commencé, le froid dans la maison, les repas dont je n’ai pas souvenir. Ma sœur Liouba n’en comprenait pas alors la raison ».
Il est heureux d’obtenir un travail au Consistoire pour un misérable salaire de 4 roubles par mois puis enchaîne des petits boulots pour finir chez un photographe. Un travail de mieux en mieux payé, même s’il en a honte. Son frère, à la fin de ses études techniques, part pour Novorossisk (port sur la mer Noire) où il touche un salaire de 40 roubles, dont il envoie la moitié à leur mère.
Novorossisk.
C’est pendant cette période difficile que Paul rencontre Lev G. Soloviev (c.1837-1919), dessinateur et peintre d’icônes. Ami du philosophe Nikolaï Fedorev (1829-1903) et de Léon Tolstoï, Soloviev joua un rôle important dans le développement artistique de Voronej.
Nikolaï Fedorev (Федоров, Николай Федорович) (1829-1903)
Paul Chmaroff entre en 1893 à l’école gratuite de dessin de la ville. Il y apprend la rigueur du dessin et l’étude d’après nature. Sous l’influence de son maître, il devient végétarien et adepte des idées de Tolstoï.
Leon Tolstoï ( Лев Толстой 1828-1910)
« L’art seul était jouissance » écrit Chmaroff dans son journal. Ses condisciples sont Mitrofan Fedorov(1870-1942), Aleksandr Boutchkouri (1870-1942), Vassa Epifanova (1875-1942), Elena Kiseleva(1878-1974), Konstantin Rausch-von-Traubenberg (1871-1935), ainsi que d’autres habitants de Voronej avec lesquels il continuera à avoir des relations suivies à différentes périodes de sa vie.
"Fête au village" (Paul Chmaroff).
Le jeune Paul découvre lors d’une exposition pendant cette période d’apprentissage, l’art des Peintres Ambulants. Apparu en Russie en 1863, ce mouvement pictural réaliste s’élève contre l’art académique en vigueur. Les œuvres qui illustrent ce mouvement sont essentiellement des peintures de genre, à caractère social et historique, traitant de la condition du peuple russe. Ces artistes ambulants organisaient des expositions itinérantes dans le but pédagogique de démocratisation de la culture.
"L'inconnue" I. Kramskoï (1883), un des créateurs des Ambulants.
Le futur maître de Chmaroff, Ilya Repine (1878-1955), Vassili Polenov (1844-1927) et Arkhip Kouindji (1842-1910) sont les chefs de file de ce mouvement des artistes ambulants. Il s’inscrira plus tard dans cette mouvance et participera aux expositions de leur Société.
Ilya Répine (autoportrait 1878).
La première exposition de l’Ecole de Dessin de Voronej, se tient du 25 décembre 1893 au 4 janvier 1894 et présente plus de 400 œuvres. Celles de Chmaroff sont remarquées par le Télégraphe de Voronej, notamment un portrait de jeune fille au minois vivant et sage. C’est également la première fois que l’artiste est appelé « Chmaroff » au lieu de Chmyrov.
"Portrait d'une jeune fille" (Paul Chmaroff).
Dès septembre 1894, ils sont 11 artistes à exposer parmi lesquels Chmaroff présente 70 œuvres. Elève brillant, Paul reçoit en 1894 le soutien du comité des mécènes de la ville de Voronej et part étudier comme auditeur libre, à l’Académie des Beaux-arts de Saint-Pétersbourg.
Académie des Beaux Arts de Saint Petersbourg.
Accompagné par Mitrofan Fedorov, il intègre l’atelier dirigé par Repine, et rencontre les futures grandes figures de l’art russe tels Filipp Maliavine (1869-1939), Boris Koustodiev (1878-1927) ou Anna Ostroumova-Lebedeva (1871-1955).
A l’exposition des travaux d’élèves de 1895, ce jeune étudiant très doué verra son tableau « Le train de bois », réalisé pendant ses vacances à Voronej, récompensé par la somme de 75 roubles. Cependant malgré son talent, il souffre de ses origines modestes. Ses camarades le surnomment « Mitritch », « fils de Dmitri », une façon familière d’appeler les jeunes paysans, soulignant ainsi son côté provincial et bourru.
En 1897, il est officiellement admis comme élève de l’Académie. Remarqué par Kouindji et Répine, ce dernier écrit de lui : « Chmaroff va de l’avant; dans ce garçon, désespérément inculte, il y a un grand peintre… Quelle chaleur, quelle intégrité, quelle souplesse et plasticité dans ses études ! Combien il y a d’impression et de grandiose dans ses esquisses ! Et dans tout cela, des tableaux presque aboutis ».
En mai 1898, Igor Grabar et Dmitri Kardovski reviennent de Munich, enthousiasmés par l’école fondée par le peintre réaliste slovène, Anton Ažbe (1862-1905). Sans doute influencé par eux, Paul Chmaroff s’y inscrit à son tour en décembre. Il y côtoie le petit cercle russe de Marianne von Werefkin : Alexi von Jawlensky, Vassili Kandisky, ainsi que Igor Grabar et Dmitri Kardovsky. Il rentre en avril à Saint-Pétersbourg.
Anton Ažbe (1862-1905) Антона Ашбе.
En 1899, il reçoit, pour sa fresque historique « Malheur aux vaincus ! », commande de l’Académie des Beaux-arts de Saint-Pétersbourg, le titre officiel de peintre, la médaille d’or et une bourse d’étude à l’étranger. L’un de ses camarades d’atelier se souvient : «Il peignait à larges touches, comme avec une brosse… Son dessin était par contre tout à fait à l’opposé. Ayant taillé vivement sa mine de plomb, il dessinait très finement et en détail sur le papier lisse presque sans ombres. Son idéal était Ingres. »
Malheur aux vaincus ! Горе побежденным!
Entre 1900 et 1902, grâce à sa bourse, il parcourt l’Europe de Vienne, à Rome, Florence et Venise. A Paris, Chmaroff étudie dans l’atelier du peintre académique Jean-Paul Laurens (1838-1921).
Jean-Paul Laurens (1838-1921)
Il réside dans le quartier du Parc-de-Montsouris, rue de la Tombe-Issoire, quartier à la fois haussmannien et campagnard où beaucoup d’artistes et d’exilés ont trouvé refuge.
Femme au bouquet de violettes (Paul Chmaroff)
En 1904, il découvre l’Espagne en compagnie de Boris Koustodiev. Ces pérégrinations n’empêchent pas Chmaroff de présenter régulièrement ses œuvres aux Salons de Printemps de l’Académie.
Le village en hiver (Paul Chmaroff).
De 1900 à 1910, il exécutera des portraits de la noblesse et de la bourgeoisie intellectuelle, mais aussi du tsar Nicolas II et de la famille impériale, ce qui lui vaut le titre de « peintre du tsar ».
Inna Alexandrovna Domogarova (Musée des Beaux arts Voronej).
Le caractère de Chmaroff, d’après ce qu’il ressort de son journal, est celui d’un coureur de jupons. Il compte ses aventures comme Don Giovanni : il aura plus de 99 conquêtes avant son départ de Voronej.
Femme en robe du soir (Paul Chmaroff)
En 1906, il a une liaison avec une femme mariée, dont il aurait eu un enfant. Elle porte le nom de sa sœur adorée Liouba, décédée, il lui écrit d’interminables lettres sans pouvoir ni les lui envoyer ni la rencontrer. En 1909, il est à Paris avec une jeune ballerine des Ballets russes, Lidya Mouromskaya.
Lidya Mouromskaya, (Musée du Theâtre de Saint Petersbourg).
Chmaroff peint alors de grands tableaux de genre ou de bataille ainsi que des panneaux décoratifs. Il dessine aussi bien pour des journaux (Vetchernee Vremia, Novoie Vremia et la Revue du Théâtre littéraire et artistique) que pour le théâtre. Il réalise également des illustrations pour les œuvres des poètes et écrivains Nikolaï A. Nekrassov (1821- 1878), Alexandre S. Pouchkine (1799-1837), Mikhaïl Y. Lermontov (1814-1841), comme pour l’historien et archéologue Ivan J. Zabelin (1820-1908).
Sa peinture monumentale « La Bataille de Borodino » (1912) (dont le lieu de conservation reste inconnu) obtient un vif succès, relaté ainsi par le journal local, Vetchernee Vremia : « Les peintres de batailles talentueux sont rares à présent, chez nous, comme à l’étranger. Une agréable exception est faite par les travaux de Chmaroff réussissant à joindre une large palette savoureuse à la fidélité du dessin, la composition et l’exactitude historique ».
Dessin de Moscou (Paul Chmaroff).
En 1912, à l’instigation des peintres Ilya E. Repine et Vladimir E. Makovsky (1846- 1920), et du sculpteur Vladimir A. Beklemishev, il est proposé comme académicien, mais n’obtient pas la majorité des suffrages.
Pavel Chmarov au cours de Répine à l'Académie
des Beaux Arts de Saint Petersbourg.
Il sera élu en 1916 à la seconde présentation de sa candidature. Il préside alors le comité de l’Exposition de Printemps dans les salles de l’Académie de peinture, qui présente l’exposition annuelle des travaux d’élèves.
Réunion de professeurs à l'Académie des Beaux Arts de Saint Petersbourg.
Cette même année 1916, il reçoit commande du plus grand quotidien russe de l’époque Novoïe Vremia (Temps nouveau), par l’intermédiaire de Boris A. Souvorine, fils du célèbre éditeur Alexeï S. Souvorine (1834-1912) et de l’écrivain Anton Tchekhov. Il part alors pour le front oriental (Pologne) et exécute une série de 30 dessins sur le thème de la guerre. Ses travaux sont publiés dans diverses revues.
Novoïe Vremia (Temps nouveau)
En 1917, au tout début de l’ère soviétique, il participe à la première exposition de tableaux, études et esquisses de la Fondation A. I. Kouindji, puis, en 1919, à la première exposition nationale libre d’œuvres d’art.
Début 1923, il part à l’étranger, d’abord à Rome pendant presque deux ans, puis s’installe à Paris en décembre 1924 dans le 14ème arrondissement. Il continue à peindre ses paysages peuplés de roussalki, ces ondines slaves, ou de jeunes paysannes en costumes russes, et de nombreuses natures mortes.
Jeunes paysannes (Paul Chmaroff).
Troïka (Paul Chmaroff- Musée des Beaux Arts Voronej).
"Quatre paysannes russes" (Paul Chmaroff).
Il travaille essentiellement sur commande comme portraitiste et exécute, entre autres, les portraits du chanteur d’opéra et acteur russe, Fédor Chaliapine (1873-1938) et celui du danseur et chorégraphe d’origine ukrainienne, Serge Lifar (1905-1986). Il ne cessera jamais de peindre en parallèle, des paysages peuplés de baigneuses, empreints de la nostalgie de sa terre natale.
Chaliapine dans Boris Godounoff (Paul Chmaroff).
Lors de sa première grande exposition à Paris en 1928, à la Galerie Charpentier, (76, rue du Faubourg Saint-Honoré), il présente des portraits, des natures mortes et des paysages habités.
La femme en bleu (Paul Chmaroff).
Bouquet de lilas (Paul Chmaroff).
Le musée du Luxembourg y acquiert une « Baignade ». Il participe aux expositions d’Art russe à Paris (Galeries d’Alignan en 1931 et La Renaissance en 1932), ainsi qu’en Allemagne, Angleterre, Belgique, Hollande, puis en Argentine et en Yougoslavie.
"Les naïades" (Paul Chmaroff).
Sa femme, Olga Vinogradova est une ancienne costumière du Bolchoï qui a réalisé notamment le costume de Chaliapine pour Boris Godounov. A Paris, ses broderies lui permettent de gagner sa vie. Jusqu’en 1939, il expose au Salon des Artistes français et travaille pour le théâtre, et très probablement pour les Ballets russes. A Paris, il décore l’atelier de danse de Serge Lifar.
Olga Vinogradova, Madame Chmaroff (Paul Chmaroff).
Pourtant, il arrive difficilement à vivre confortablement de son art et, souvent, paie ses loyers en tableaux.
Chmaroff crée parfois des cartons pour ses tapisseries.
Olga peint également à l’aiguille des icônes.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, ils déménagent à Boulogne-Billancourt,
juste après le bombardement des usines Renault
Bâtiment de Renault après le bombardement du 4 avril 1943
Chmaroff parlant à peine le français, ils côtoient essentiellement d’autres émigrés russes mais il travaille surtout pour un riche entrepreneur en bâtiment pour lequel il compose des fresques décoratives, exécute des portraits, des nature mortes ou et des baigneuses.
Trois baigneuses se déshabillant (Paul Chmaroff).
Pendant cette période, il est un intime de l’artiste peintre la plus emblématique des années Art déco, Tamara de Lempika (1898-1980), mais surtout de sa sœur, décoratrice et architecte, Adrienne Gurwick-Gorska (1899- 1969), dite Tamara de Lempicka.
Adrienne Gurwick-Gorska (1899- 1969), dite Tamara de Lempicka.
En 1946, l’Union des patriotes soviétiques organise rue Galliéra, à Paris, l’exposition « Hommage à la Victoire » à laquelle participe Chmaroff avec un portrait de Staline en généralissime. Certes sa mère-patrie lui manque cruellement, mais c’est sans la revoir qu’il meurt le 2 juillet 1950.
Il est enterré dans le cimetière Pierre Grenier de Boulogne-Billancourt. Mais sa tombe a disparu, sa dépouille ayant rejoint les anonymes dans la fosse commune. Chmaroff laisse en France une œuvre abondante liant la tradition russe au style Art Déco.
En 1955, sa femme et ses amis organiseront une exposition rétrospective à la Galerie Charpentier.
Olga meurt un an plus tard ; son fonds d’atelier sera alors dispersé.
Catherine Boncenne, historienne d’art.
Repères biographiques :
1874 : Naissance de Pavel Dmitrievitch Chmaroff à Voronej.
1893-1894 : Etudes à l’école gratuite de dessin de Voronej sous la férule de Lev G. Soloviev.
1894 : Auditeur libre à l’Académie des Beaux-arts de Saint-Pétersbourg dans l’atelier d’Ilya Repine.
1899 : Reçoit le titre de peintre, la médaille d’or et une bourse d’étude à l’étranger, avec « Malheur aux vaincus ».
1900-1902 : Voyages à Vienne, Rome, Florence, Venise, Munich et Paris.
1904 : Découverte de l’Espagne avec Koustodiev.
Reçoit la médaille d’or à l’Exposition Universelle de St Louis, Etats-Unis pour « La Parisienne »
1905 : Récompensé par leIer prix Alexandre III de la Fondation A. Kouindjipour « En attendant le train », et le 2ème prix à l’Exposition Universelle de Liège avec « L’Année 1812 »
1900-1910 : Exécute les portraits de la Grande Duchesse Maria Pavlovna, du comte Moussine Pouchkine, du prince Youssoupov-Soumarokoff-Elston, du ministre de la guerre Kouropatkine, de l’éditeur Souvorine, du tsar Nicolas II…
1914 : Travaille à la Commission d’acquisition des tableaux pour les musées de province de la fondation A. I. Kouindji, fondée en 1909.
1916 : Elu académicien, il préside le comité de l’Exposition de Printemps dans les salles de l’Académie de Peinture. Il part pour le front et exécute 30 dessins sur le thème de la guerre.
1917 : 1ère exposition de tableaux, études et esquisses de la Fondation. A. I. Kouindji.
1919 : 1ère exposition nationale libre d’oeuvres d’art.
1922 : 16ème exposition de l’Union des artistes russes.
1923 : Emigre en Italie, à Rome.
1924 : S’installe à Paris dans le 14ème arrondissement.
1928 : 1ère exposition personnelle à la galerie Charpentier, Paris. Participe à l’Exposition d’Art Russe, à Bruxelles.
1930 : Expositions d’Art Russe à Belgrade et Berlin.
1931 : Expose à la Galerie d’Alignan, Paris.
1932 : à laGalerie de la Renaissance, Paris.
1946 : Exposition « Hommage à la Victoire », Union des patriotes soviétiques, Paris.
1950 : Décède à Boulogne-Billancourt.
1955 : Exposition rétrospective à la Galerie Charpentier, Paris.
2000 : Exposition « Le symbolisme russe », musée des Beaux-arts de Bordeaux
2010 : – Rétrospective Galerie Zurab Tseretelli de Moscou, (Fédération de Russie)
– Expotion au Musée des Beaux-arts de Voronej, (Fédération de Russie)
– Expostion à l’Académie des Beaux-arts de Russie de Saint-Pétersbourg. Saint Petersbourg, (Fédération de Russie)
– Exposition « Les artistes russes hors frontières », Musée du Montparnasse, Paris.
Dans les salles où Pavel Dimitrievitch Chmaroff (1874-1950) a lui-même accroché ses oeuvres lors des Salons de Printemps de l’Académie Impériale des Beaux Arts de Russie.
L’inauguration s’est déroulée en présence des plus hautes personnalités du monde artistiques de St Petersbourg.
Aprés le succés de cette magnifique exposition cet été à Moscou, puis à Voronej en présence du ministre de la Culture A. Avdeev,
90 œuvres de cet artiste méconnu en Russie, puisqu’il a vécu et France en raison de la Révolution, sont présentées au public russe.
Elève d’Ilya Répine à l’Académie des Beaux Arts de St Petersbourg, nommé académicien en 1916, il parcouru l’Europe pour s’installer à Paris en 1924. Portraitiste, dessinateur, aquarelliste, il avait une prédilection pour les baigneuses.
Grâce au collectionneur français, Joel Garcia qui est tombé amoureux des œuvres de ce peintre, une grande partie de ces œuvres
reviennent sur sa terre natale, et à l’Académie des Beaux Arts de Saint Petersbourg où il a fait ses armes
et obtenu ses dîplomes et son titre d’académicien.
Conférence de Presse.
Joel Garcia ( à gauche) et Catherine Boncenne (à droite) commissaire de l’exposition. Ouverture officielle de l’exposition
Durant l’exposition le film ” Pavel Chmaroff” du réalisateur français Nicolas Tikhobrazoff, film selectionné
au festival Zerkolo 2010 (Ivanovo) est présenté. Voir des extraits ( Cliquez)
Académie des Beaux-Arts de Saint Petersbourg
Universitetskaya nab., 17
199034, Saint-Pétersbourg
Ouverture et horaire:
Mercredi –Dimanche – 11.00-18.00
Accés:
Métro Vasileostrovskaya ,
Trolleybus 1 et 10 ,
Bus: 7, К-147 et К-187tel: (812) 3236496, (812) 3233578
Pavel Chmaroff ( 1874 – 1950 )
Galerie Zourab Tsereteli
20 juillet – 22 août 2010 et en Septembre à VORONEJ
L’Académie des Beaux Arts de Moscou, Joel Garcia et l’Association “Dialogue franco-russe”, présentent dans les salles de la galerie du sculpteur Zourab Tsereteli,dans le cadre de l’Année croisée France Russie:
Galerie Z. Tsereteli, filiale de l’Académie des Beaux Arts de Moscou
90 œuvres de Pavel Chmaroff, cet artiste né en Russie à Voronej. Elève d’Ilya Répine à l’Académie des Beaux Arts de St Petersbourg, nommé académicien en 1916, il parcouru l’Europe pour s’installer à Paris en 1924. Portraitiste, dessinateur, aquarelliste, il avait une prédilection pour les baigneuses.
Durant cette exposition un film documentaire “Pavel Chmaroff ” du réalisateur Nicolas Tikhobrazoff est présenté.
Extraits du film sur Daylimotion ( Cliquez ), version en français.
En septembre l’exposition sera présentée à Voronej, ville natale de ce grand peintre, au musée I.H. Kramskoï.
Vernissage le 20 juillet en présence de Joël Garcia (le collectionneur), Catherine Boncenne commissaire de l’exposition et les personnalités de l’Académie des Beaux Arts de Moscou.
Ouverture le 9 septembre au Musée I. Kramskoï à VORONEJ.
Aprés le succés à Moscou, les œuvres de Pavel Chmarov sont exposées dans sa ville natale, au musée Ivan Kramskoï, l’inauguration s’est déroulée en présence de Vladimir Dobromirov directeur du musée.
Le vernissage officiel s’est déroule le 16 septembre, en présence du ministre de la culture de la Fédération de Russie Monsieur Alexandre Avdeev et, venu spécialement de Paris Monsieur Joel Garcia, le collectionneur entouré des personnalités locales .
(de gauche à droite),m. Joel Garcia, m. Alexandre Avdeev ministre de la culture,
M. Vladimir Dobomirov directeur du musée Kramskoï et
M. Alexeï Gordeev gouverneur de la région de Voronej.
Vladimir Dobomirov, directeur du musée Kramskoï.
Facade du musée I. Kramskoï à Voronej.
Commentaires fermés sur “Pavel Chmaroff”, Moscou et Voronej
Né à Voronej en 1874, de son véritable nom Pavel Dmitrievitch Chmyrov. D’abord élève de l’Académie des Beaux Arts de Saint-Pétersbourg en 1894. Médaillé en 1898, il voyage a travers l’ Europe (Vienne, Florence Rome, Paris …) devient académicien sur proposition de son professeur Ilya Répine en 1916, dont il devient le principal collaborateur. Paul Chmaroff a effectué quelques séjours à Paris, où il reçoit encore les leçons du peintre d’histoire, Jean-Paul Laurens.
Auto portrait (vers 1940)
À son retour en Russie, il est nommé peintre de la cour du tsar Nicolas II. Après la Première Guerre mondiale, Chmaroff émigre tout d’abord en 1923 à Rome puis en 1924 il s’installe définitivement à Paris et peint, aussi bien des paysages, des animaux que des portraits ( Chaliapine, S. Lifar ) ou des nus. Il meurt en 1950 dans la banlieue parisienne, à Boulogne Billancourt.
Bouquet de roses
Les Baigneuses.
Pour la 1ère fois en France, la Halle Freyssinet, prête son cadre historique et atypique tout de béton et de lumière à la 1ère grande rétrospective de ce talentueux peintre académicien, principal collaborateur de Répine, qui officia a la cour du tsar Nicolas II et que l’on surnomma le ‘Renoir’ russe.
Cette exposition se tiendra également courant été 2010 dans les galeries de l’Académie des Beaux Arts de Russie à Moscou puis au Musée Régional de Voronej, ville natale de Paul CHMAROFF, dans le cadre des Années Croisées France Russie.
28 janvier au 14 février 2010
Tous les jours de 11h à 19h
Halle FREYSSINET – 55 Bd Vincent Auriol – Paris 13e
L’Académie des Beaux Arts de Moscou, Joel Garcia et l’Association “Dialogue franco-russe”, présentent dans les salles de la galerie du sculpteur Zourab Tsereteli,dans le cadre de l’Année croisée France Russie:
Galerie Z. Tsereteli, filiale de l’Académie des Beaux Arts de Moscou
90 oeuvres de Pavel Chmaroff, cet artiste né en Russie à Voronej. Elève d’Ilya Répine à l’Académie des Beaux Arts de Saint Pétersbourg, nommé académicien en 1916, il parcouru l’Europe pour s’installer à Paris en 1924. Portraitiste, dessinateur, aquarelliste, il avait une prédilection pour les baigneuses.
Durant cette exposition un film documentaire “Pavel Chmaroff ” du réalisateur Nicolas Tikhobrazoff est présenté.
Extraits du film sur Daylimotion ( Cliquez ), version en français.
En septembre l’exposition sera présentée à Voronej, ville natale de ce grand peintre, au musée I.H. Kramskovo.
Vernissage le 20 juillet en présence de Jo√´l Garcia (le collectionneur), Catherine Boncenne commissaire de l’exposition et les personnalités de l’Académie des Beaux Arts de Moscou.
Galerie Zourab Tsereteli
19 rue Pretchitenka
Moscou.
Ouvert tous les jours sauf le lundi de 12h à 20h, dimanche de 12 à 19 h.
Extrait du film documentaire “Pavel Chmaroff”, sélectionné au IV° Festival du film “Zerkolo” à Ivanovo. P. Chmaroff peintre russe né à Voronej en Russie, a vécu, travaillé à Paris, décédé en 1950 pres de Paris.
ANNENKOV Georges Pavlovitch – BERGGOLTS Richard Alexandrovitch – BILIBINE Ivan Yakovlevitch – BOBYSHOV Michel Pavlovitch – BOEHM Elisabeth Mercouievna – BRUNI Tatiana Guéorguiévna – BRUNELLESCHI Umberto – BOGAILEI Kleofas – BAHLULZADE (BAHLULZADEH) Sattar – BOGOLIUBOV Alexis Pétrovitch – BRAÏLOVSKY Léonid Mikhaïlovitch – CHMAROFF Paul Dmitriévitch – CHOUKHAIEFF Vassili Ivanovitch – ELLIS Tristam James – GOTSIRIDZÉ Mikhaïl Guerassimovitch – GRIGORIEV Boris Dmitriévitch – GROPEANU (GROPEANO) Nicolae Orval- GUERASSIMOV Serge Vassiliévitch – HARLAMOFF Alexis Alexéevitch – HAU Waldemar Ivanovitch – KHACHATOURIAN Gayané Lévonovna – KHVOTENKO-KHVOSTOV Alexandre Vebiaminovitch – KLUGE Constantin – KRYCHEVSKY Mykola Vasyl (Nicolas Vassiliévitch) – LANCERAY Eugène Evguénévitch – LÉBÉDEV Vladimir Vassilièvitch – MELIASHVILI VANO – NILUS Pierre Alexandrevitch – NIROD Féodor Féodorovitch – ORLOFF Alexandre Constantinovitch – PAKOUN Filaret Ivanovitch – PETRITSKY Anatole Galektionovitch- PETROFF André Vladimirovitch – POGÉDAÏEFF Georges Anatoliévitch – POUGNY Jean – PROKOFIEV Nicolas Dmitriévitch – RAFFET Denis Auguste Denis Marie – RIZNISCHENKO Féodor Pétrovitch – ROUBTZOFF Alexandre Alexanrovitch – SALTANOV Serge Nicolalaïevitch – SAMARINE Valentin – SOLOGOUB Léonid Romanovitch – SOUNGOUROFF Antonin Ivanovitch – SUETIN Nicolas Mikhaîlovitch – TCHVETKOVA Valentina Petrovna – YUROVSKY Youry – ZADKINE Ossip – ZHURAVLEV Firs Sergueïvitch
EXTRAITS du CATALOGUE
Lot 4 : ZHURAVLEV Firs Sergueïvitch (1836-1901)
Etude de tête de vieillard Huile sur toile, rentoilée
Signée en cyrillique « Zhuravlev » en haut à droite
28 x 24,5 cm
Il s’agit d’une étude pour le personnage du Père pour le célèbre tableau Avant
le mariage réalisé en 1874 et conservé aujourd’hui au musée Russe (inv. G-4161).
Un certificat de la Galerie Trétiakov sera remis à l’acquéreur 2 500 – 3 000 €
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6 Lot 6 : HARLAMOFF Alexis Alexéevitch (Duavochka 1840 – PARIS 1925)
Portrait de la soprano Félia Litvinne
Huile sur toile Signée en bas à droite « Harlamoff » 55 x 46 cm
Provenance: Collection particulière, Paris
Bibliographie L’œuvre est mentionnée et reproduite dans :
Eckart Lingenauber et Olga Sugrobova-Roth, Alexei Harlamoff, catalogue raisonné,
Dusseldorf, 2007, p. 244, pl. 214. 10 000 – 20 000 €
Félia Litvinne, de son vrai nom Françoise-Jeanne Shültz, naquit à Saint- Pétersbourg et fit ses études musicales à Paris auprès de Pauline Viardot, la muse de Touguéniev. Harlamoff fut pour elle un véritable père et en fit son héritière légale. Le peintre fit de nombreux portraits de la cantatrice wagnérienne qu’il représente ici dans dans la désinvolte simplicité du quotidien.
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Lot 17 LANCERAY Eugène Evguenievitch (1875-1946)
Jardin botanique de Batoum, 1921 Aquarelle et tempéra sur trait
de crayon sur papier Monogrammée au graphite en cyrillique
« E.L. » en bas à gauche, au revers marque d’appartenance de la famille du peintre
51 x 34,5 cm
Provenance : Collection du peintre, puis acquis auprès de
sa famille par le propriétaire actuel. Collection privée, Paris.
Bibliographie : Catalogue de l’exposition des oeuvres de Lanceray, Moscou, Académie des Beaux-arts, 1961, p. 58.
Ce dessin a été réalisé lors du voyage de Lanceray en Abkhazie en 1921, alors
que l’artiste aimait à peindre à l’aquarelle, rendant ainsi la sensation de fraicheur
et de clarté du Caucase en été.
Un certificat d’authenticité de Silaeva
sera remis à l’acquéreur. 14 000 – 17 000 €
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LOT 32 – CHMAROFF Paul Dmitrievitch
(VORONÈGE 1874 – BOULOGNE 1954)
Les baigneuses Huile sur toile
Signée en bas « Chmaroff » en bas à droite
50 x 73,5 cm
Provenance :
Collection privée, Paris 2 500 – 3 000 €
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Lot 25 – ELLIS Tristam James (GREAT MALVERN 1844 – LONDRES 1922)
Vue du Kremlin de Moscou Aquarelle sur papier
Signée et située « Tristram Ellis. Moscow » en bas à droite
34 x 28 cm
Provenance : Collection particulière, Paris 400 – 500 €
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Lot 48
de POGÉDAÏEFF Georges Anatoliecitch (POGÉDAÏEVKA1894 – Ménerbes 1971)
Nature morte aux pommes Huile sur carton
Signée et datée « Georges A de Pogédaïeff 38 » en bas à gauche
47 x 62 cm Provenance : Acquis auprès de l’artiste, puis par succession au propriétaire actuel.
Collection privée, Rueil Malmaison 2 000 – 3 000 €
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Lot 55 – MELIASHVILI Vano (1892 – 1988)
Le concert de violon Huile sur carton
70 x 50 cm Provenance :
Acquis auprès de l’artiste Collection privée, Tiflis 30 000 – 40 000 €
Fils spirituel de Niko Pirosmani, Vano Meliashvili est apprécié par un cénacle d’esthètes. Il suivit dans sa jeunesse la vie errante d’un prêtre pèlerin dans les montagnes du Caucase et s’installa ensuite à Tiflis. Tournant le dos aux convulsions révolutionnaires de son temps Meliashvili inscrit son art dans un folklore idéal et emprunt d’une simplicité qui exprime la beauté première d’un paradis perdu. Le hiératisme des figures fait ressentir la vibration de la couleur, la joie retenue et noble des seigneurs de la montagnes. Notre tableau s’inscrit dans la série des oeuvres inspirées de la vie du vieux Tiflis avec ses personnages pittoresques dans lesquels s’exprime une beauté emprunte d’une profonde poésie.
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Lot 61 : SOLOGOUB Léonid Romanovitch
(EÏSK 1884 – LA HAYE 1956) Campement russe, 16 août 1916
Crayon sur papier Annoté et daté en haut à droite
18 x 21,5 cm 200 – 300 €
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LOT 82 – ANNENKOV Georges Pavlovitch
(PÉTROPAVLOSK 1889 – PARIS 1974)
Collage de la maîtresse de maison Technique mixte
Signée en cyrillique et datée « G. Annenkov 1922 » en bas à droite
40 x 30 cm
Réalisé dans les années 1960 5 000 – 6 000 €
Ces collages font partie d’un ensemble d’environ vingt-cinq œuvres datées des années 1920. Ces pièces furent réalisée vers les années 1960 à la demande d’amateurs désireux d’acquérir des oeuvres anciennes d’Annenkov. Dans le corpus de l’artiste ces collages constituent un volet à part, d’une grande diversité où se retrouvent des éléments des années 20, comme les coupures de ses propres articles. Une ces oeuvres le « Collage à la cathédrale d’Amiens » est aujourd’hui conservée à la collection Thyssen- Bornemiza ; un autre se trouve au MOMA de New-York.
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LOT 77 – ANNENKOV Georges Pavlovitch
(PÉTROPAVLOSK 1889 – PARIS 1974)
Ensemble d’archives comprenant :
1) Esquisse de costumes de bain féminins Plume et aquarelle sur papier ;
Monogrammée « G.A. » en bas à droite
35 x 26 cm
2) Esquisse pour un costume de Turandot de Puccini
Crayon, gouache et or sur papier ;
Monogrammé « G.A. » en bas à droite
35 x 20 cm
3) Silhouette de nu Crayon sur papier calque
23 x 33 cm
4) Esquisse de portrait Crayon sur papier ; Monogrammé « G.A. »
en bas à guache
18 x 13 cm
5) Catalogue de l’Exposition Annenkov du 7 au 20 mai 1930, Paris, Galerie
Bing. Br. Ex-libris de l’artiste. 200 – 300 €
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LOT 90 – BRUNI Tatiazna Guéorguievna
(SAINT-PÉTERSBOURG 1902 – 2001)
Décor pour Roméo et Juliette Gouache et rehauts d’or sur papier
Cachet de collection au dos
26 x 42 cm 200 – 300 €
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LOT 96 – NIROD Féodor Féodorovitch
(SAINT-PÉTERSBOURG 1907 – 1996)
Rouslan esquisses au crayon Aquarelle et gouache sur traits
de crayon sur papier Cachet de collection au dos
42,5 x 30 cm 200 – 300 €
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LOT 120 – ANISFELD Boris Isrélévitch
(BIELSTY 1878 – NEW-LONDON CT 1973)
La Sainte Famille avec un totem Huile sur toile
Signée « Boris Anisfeld » en bas à droite
60 x 50 cm
Un certificat d’Olga Sugrobova-Roth en date du 4 juillet 2016 sera remis à l’acquéreur. Provenance : Collection privée, Allemagne
Acquis lors de la vente Van Ham à Cologne le 3 juin 2015, lot. 3 Bibliographie : L’œuvre est reproduite au catalogue raisonné
en ligne de l’artiste sous la référence A 2-P 8 000 – 10 000 €
Cette œuvre, réalisée vers 1950, révèle toute la complexité d’un artiste universel qui puise aux sources du sacré. Le thème chrétien, qui inspira Anisfeld dura toute son existence, se mêle ici étrangement au totem à corne dont le regard énigmatique interroge le spectateur. La profonde humanité de la Sainte Famille, véritable Trinité de la tendresse, protégeant l’enfant divin, le Puer. Aeternus, contraste avec ce masque à l’expression sauvage. Il épouse la couleur de la nature
brute, un vert de glèbe, qui surgit au milieu des teintes rouges oranges de l’affection maternelle. Avec un art de la synthèse visuelle qui rappelle Gauguin Anisfeld nous affre cette mystique de
la couleur dans laquelle transparait la subtile harmonie des contraires l’unum oppositorum des philosophes.
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LOT 123 – ÉCOLE RUSSE DU XXE SIÈCLE
Illustration pour le conte de Pouchkine Rouslan et Lyudmila
Aquarelle sur papier
34 x 23 cm 200 – 300 €
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LOT 130 – TATARENKO Oleg Anatoliévitch (XXE)
Affiche pour une pièce de Vassiliev Technique mixte sur papier contrecollé sur panneau
Signée et datée en bas à droite 1985
120 x 80 cm 100 – 300 €
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LOT 141 – Plaque de porceleine des Manufactures Impériales
Vierge de la Passion Huile et or sur porcelaine
Marque des manufactures impériales de porcelaines de Saint-Pétersbourg,
Nicolas II, circa 1900 au dos.
Etiquette de collection.
12,5 x 8,6 cm
Cette Vierge, d’une infinie finesse, s’inspire
de celle de l’iconographe crétois Andréas
Ritzos (1421-1492) 1 500 – 2 000 €
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LOT 142 – Icônes de famille comprenant 13 saints surmontés d’une icône de la Mère de Dieu, Tempéra sur panneau
Poids brut 313 gr. 14 x 14 cm
Riza en vermeil ciselé entouré d’un liseré de strass et de verre bleu translucide.
Poinçon de titre : 84, Moscou Poinçon d’orfèvre Antipiev, 1796-1853
Poinçon contrôle : Ivan Vikhliaev, 1808 500 – 600 €
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LOT 153 – Composition quadripartite :
Vierge de Kazan, saint Nicolas, l’archange de l’Apocalypse et saint Georges, au centre une crucifixion. Fin XIX ème
Tempéra sur panneau 26 x 18 cm 500 – 600 €
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LOT 169 – Fabergé, Monumental confiturier, boîte à musique,
en argent, et intérieur vermeil. Couvercle orné d’une frise ciselée surmonté d’une prise représentant un putto jouant de la lyre. Le corps de la pièce est décoré d’une frise ciselée au motif de fruits et de feuilles de fraisier, au bas pendent des ornements ajourés et deux motifs à l’imitation du tissus en émail polychrome cloisonné, portant les dates « 1869- XXV- 1894 16 Februar »; le pied à fût est orné
de quatre sphères en émail polychrome cloisonné reposant sur une base cylindrique posée sur quatre pieds. A l’intérieur est caché une boîte à musique contenant des airs de Carmen de Bizet.
Poinçon de titre : 84, Moscou. Poinçon d’orfèvre : Carl Fabergé.
Poids brut : 2323 gr. Hauteur : 39 cm. Provenance : Ancienne collection niçoise 22 000 – 25 000 €
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LOT 168 –
Pillulier en argent et vermeil à décor d’émail bleu
translucide sur fond guilloché (éclats), dans le goût de Fabergé. Travail du XXe siècle.
Poids brut : 15 gr. D. : 3,2 cm Provenance : Collection particulière, Chatillon 200 – 300 €
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LOT 176 – Verre, travail russe, circa 1900 Verre canon taillé à six pans ornés de symboles maçonniques.
H. : 16 cm
1. Pavé maçonnique surmonté d’un triangle rayonnant avec en son centre le tétragramme 2. Delta lumineux surmonté de deux épées entrecroisées 3. Cercueil surmonté d’un triangle avec en son sommet une croix grecque sur un globe
4. Trône de Salomon surélevé de trois marches avec le Soleil
5. Colonnes d’entrée du temple au milieu d’un autel surmonté d’une équerre sur un compas et d’une croix latine
6. Cinq marches surmontées de deux triangles équilatéraux côte à côte. En haut est placée l’étoile flamboyante avec en son centre la lettre G et la Lune. 200 – 300 €
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LOT 178 – CHOSTAKOVITCH Dmitri dmitrievitch
(SAINT-PÉTERSBOURG 1906 – MOSCOU 1975)
Partition dédicacée de l’opéra Katerina
Ismaïlova – partition clavier, éditée à 200
exemplaires – Moscou 1963 500 – 800 €
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LOT 189 – Bel ensemble de documents oficiels dont une lettre du gouvernement militaire de
l’armée blanche au comte Ignatiev, dernier gouverneur de Kiev.
On y joint plus de 500 cartes postales vierges et deux ouvrages de généalogie :
Nicolas Ikonnikov, NdR de la noblesse russe, les Ignatiev nobles et comtes, 2e éd., Paris 1958, e433-e490 ; N. de Pouchkine, Armorial de la noblesse russe. Armoiries des Familles résidant en Belgique, Bruxelles,1940, t. I
seul. 2 500 – 5 000 €
Exceptionnel ensemble d’archive de la comtesse Olga Ignatieff comprenant plus de 500 lettres au format de carte postale depuis 1923 jusqu’aux années 70 aux principaux membres de l’émigration blanche : Grande-duchesse Xénia de Russie, Grandeduchesse Hélène de Russie, Pce. Youssoupoff, Pce. Golytsine, Pce. Volkonsky, Pce. Kourakine, Pce. Narichkine, Pce. Ouroussoff, Pce. Vassiltchikoff, Cte. Bobrinskoy, Cte. Mouraviev- Apostol, Pierre Kovalevsky, M. Prichvine, Annenkov, Girs. Parmi ces lettres il convient de noter la correspondance avec la comtesse Zinaida Guéorguievna von Megden, demoiselle d’honneur de l’impératrice Maria Féodorovna. Quelques lettres traitent du travail d’interprète du comte Alexis Ignatiev au consulat de France à Munich et d’une affaire d’espionnage quiimplique Samsonov.
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LOT 191 – Croix Loukoul Rare médaille, dont il n’existe que quelques
dizaines d’exemplaires, frappée à l’exemple de celle de Gallipoli, en souvenir du Yacht
de l’Etat-major de l’armée du général Wrangle qui fut coulé le 15 octobre 1921. 600 – 700 €
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LOT 196 – DENIKINE (Anton Ivanovitch) 1872-1947,
Proclamation imprimée et signature autographe pour l’aide aux anciens
blessés de guerre. 1 p. in-4° ; en français. Petites tâches et pliure. 200 – 300 €
4 Deux siècles de typographie russe (Livres anciens et modernes)
4 Lifar et les ballets russes
4 Médailles-Militaria-Numismatique
4 Argenterie
4 Orfèvrerie-Porcelaine-Objets d’art
4 Icônes
4 Peinture-Sculptures-Dessins
4 Paul Cmaroff (1874-1950)
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Extrait du Catalogue
Tannauer, Johann Gottfried (1680 – 1737), d’après.
Gravée par Wortmann Christian-Albert (1680 – 1760).
Portrait d’Anna Petrovna de Russie et la Duchesse de Holstein- Gottorp.
35,5 x 24 cm; 38 x 26,3 cm. 250 / 300€
f
Portrait de Pougatchev dans la captivité. Gravure par Hillers, circa 1780. 24,1 X 15,8 cm . Rare. 250 / 300 €
f
La Maison Romanov. 1613-1917 lithographies en couleurs, porte-folio d’editeur.
200 / 300€
f
L’affiche publicitaire pour les timbres patriotiques eu profits des orphelins des combattants de la guerre.
Petrograd, impr. Lavrov, 1915, 33 x 41,5 cm. 350 / 400 €
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LECUIRE Pierre. Dédale. Paris, Pierre Lecuire, 1960 ; in-4 (33,5 x 19 cm), en feuilles, sous chemise en cuir comportant une eau-forte de Lanskoy, emboîtage muet cartonné à attaches de l’édition. Edition originale et premier tirage illustrée limité à 190 exemplaires, ex. N° 157 sur vergé pur chiffon signés à la plume par l’éditeur et l’artiste. 650 / 800€
h
Ensemble de photos de Moscou. Nouveau temple du Sauveur, Grand palais impérial, la Tour Spasskaya, monastère Tchudov, Grand Canon, la cathédrale de l’Assomption, la cathédrale Wassili Blagenny.
Les épreuves sur papier salé, albuminé contrecollés sur cartons, entre 18 x 25 cm et 19,5 x 25,5 cm. 800 / 1000 €
f
Des invités aux fiancailles du Tsarevitch Nicolas et de la princesse Alex de Hessen à Cobourg. Photographie pzr E. Uhlenhuth, Coburg 1894. 21,5 X 16 cm. 500 / 600€
f
Portrait de Saint Jean de Cronstadt. Vers 1890.Photographie par Y. Yakovlev. Cronsdadt. 0,5 X 16,” cm. 300 / 400€
h
Declaration Sr. Groß-Czaarischen Majestät Bestallter General-Feld-Marschall Und der Zeit bey denen Hohen Nordisch-Alliirten Trouppes in Vor-Pommern… General Menchikov19,5 x 15,2 cm) de 4 pp. 150 / 200 €
f
Ensemble de 5 décrets (oukaz) des empereurs russes et de 2 ephemera. 1722-1778.
1000 / 1200 €
f
Stieglitz, Ludwig, baron 1779- 1843. Lettre au baron Rothschild, 18 janvier 1838, Saint Petersbourg, 4pp 21 X 27 cm, en français. 200 / 300€.
f
Perovski, Léon, comte, 1792 – 1856, Loujine Ivan 1802 – 1868. Certificat d’enterrement de Mlle Chambeau à Moscou en 1845. 170 – 200€
f
KAVELINE, Alexandre Alexandrovitch (1793–1850), Gouverneur général de guerre de Saint-Pétersbourg.
Passeport de Félix de Bouquet, conseiller d’État au service de Russie, attaché au conseiller secret et ministre des Finances de Pologne prince Franciszek Ksawery Drucki–Lubecki. Délivré le 07.05.1843. Signé par le général A. Kavelin. 4 pp., 42 cm. 450 / 500 €
f
Prince Romanovsky Serge Géorguievitch, 8-ème duc de Leuchtenberg (1890–1874). Seize pages en russe, 27 x 20,5 cm. 800 / 1000 €
f
ANNENKOV, Georges (1889-1974) Ensemble de correspondances, contrats, etc.
300 / 400 €
f
KERSNOVSKI, Anton Antonovitch. 1907-1944. L.A.S. adressée à Nicolas Touroveroff, 19.07.1943, 4 pp., 21 x 13,5 cm. On joint une enveloppe à l’adresse de N. Touroverov, signée au verso par Kersnowski. 1 200 / 1 500 €
f
Doboujinsky, Mstislav Valerianovitch (1875 – 1957) L.A. en carte pôstale adressées aux artistes Nicolas et Maria Iszelenoff, représentant la tableau “Vytautas le Grand” peint par Douboujinsky pour l’ambassadeur de Lithuanie en 1930.
600 / 800€
f
KRIOUKOFF, Vassili. 1893-1955. L.A.S. à Nicolas Turoveroff. Vanves, 23 mai 1938. – 1 pp. in-4. 200 / 220 €
f
DANILOFF, Ivan. Poème autographe. 31 avril 1941. – 1 p. in-4. 150 / 200 €
f
POLIAKOVA-Cantacuzène, Irina, princesse. Poétesse, L.A.S. à Nicolas Turoveroff.
Paris, 18 septembre 1941. – 2 pp. in-4. 150 / 200 €
h
Agoult, Charles de, “Bon dieu! qu’ils sont bêtes ces français!” Traduit de l’allemand pr un étudiant de l’Université Impériale de Moscou I. Venssovic. Moscou, imp. A. Réchetnikov, 1793. 8°, reliure de l’époque. 1 100 / 1 200 €
f
KEPPEN, Petr. Sur la viticulture et le commerce du vin en Russie. St.-Pétersbourg, imp. de Karl Kray, 1832. 1 000 / 1 200 €
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JOUKOVSKI, Vassili. Le chant à l’occasion du serment de l’héritier. Musique par le comte Micha Wielhorski, Saint Petersbourg, 1834. 500 / 600 €
f
FILIMONOV, Georges. Description des objets faisant partie du Musée russe de Paul Korobanov. Moscou, 1849. Folio. Manquent toutes les planches lithographiées. 400 / 600 €
L’évangéliaire. Vienne, 1857. Grand in-4°, tranches dorées, quatre portraits d’évangelistes en gravure. 400 / 500 €
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Almanach du Ministère de la Marine pour l’année 1882. St.-Pétersbourg, 1882. 350 / 400 €
f
Maltsev, Alexis, “Bon Voyage ” calendrier de voyges à l’étranger. Saibnt Pétersbourg, 1892. 320 / 350 €
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Lot de 4 ouvrages francais sur l’histoire militaire russe:
1) LABAUME, Eugène. Relation circonstanciée de la campagne de Russie en 1812. Paris, 1820. Le prepier récit de la campagne de Russie par un témoin oculair. Labaume (1783–1849) était un ingénieur hydrographe au service du Prince Eugène Napoléon.
3) COMTE PHILIPPE DE SÉGUR (Général). 1812-1912. Napoléon. Texte tiré de La Campagne de Russie 1812. 54 planches en couleurs. 2 Planches double. Paris, Ernest Flammarion, Lapina, 1912.
4) Les uniformes de l’armee russe. Paris, 1888.
300 / 400 €
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OSTROGORSKI, Alexandre. La parole vivante. St.- Pétersbourg, 1917. Desin Bilibine. 50 / 80 €
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les pensées de Casaques. N° 6-1, 14-15 pour 1923 et N° 20, 22, 23 poour 1924.
500 / 600 €
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Kerensky, Alexandre. La Révolution russe (1917); Paris Payot 1928.
40 / 60 €
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Berdaiev, Nikolaï, autographe; La philosophie de l’exprit libre. Paris édition Ymca press 2 vol. 1929. 1 000 / 1 200 €
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( Alexandre Benois et Alexandre Serebiakoff) POPOFF, Alexandre. Grégoire Orlov. Paris, édition de l’auteur, Illustrations d’Alexandre Benois et A. Sérebriakoff. Envoi autograph. 2 000 / 2 500 €
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Les Ballets Russes et AlII, Bel ensemble de 31 programmes 1907-1950. Comodia illustré 1912, La Chauve-souris de Moscou de Nikita Balieff, le tsar Ivan le Terroble , Serge de Diaguilev – Ballets russes: programmes officiel 1928, Anna Pavlovna, Chaliapine; Original Bllet Ruse u Col. W. de Basil. 600 / 800€
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Target, Jean (1910 – 1997). Masine, Léonide – autographe. Deux dessins représentant Masine dans le ballet “Tricorne”. Grand Bllet de Monte crlo Sion de Paris oct-nov 1949. Sanguine signée en bas à droite et dedicacée par L; Massine à gauche: “A Jean Targuet, Léonid Masine“. 31 X 22,5 cm. 400-500 €
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LIFAR, Serge (1905-1986)
Ensemble de trois tirages argentiques par S. LIDO, Boris LIPNITZKI et anonyme.
400 / 450 €
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Icar.
Feutre sur papier. 27,0 x 20,6 cm. Dédicace autographe a André Hofmann.
400 / 500€
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Serge Lifar à l’Opéra. Paris, Thibault de Champrosay, 1943. In-4, cartonnage d’éditeur. Illustré en couleurs. Exemplaire numéroté. Envoi autohraphe de Serge Lifar a Jacques ROUCHé (1862-1957). 800 / 1 000€
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ANNENKOV, Georges (1889-1974) Paris. Lithographie. 59 x 40 cm.
100 / 150 €
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PAUL Ier (1796-1801) 5 Roubles 1800. Or.
3 500 – 4 000 €
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Médaille en mémoire de Ivan Betskoy, de la part du Sénat, le 20 novembre 1772. Médalier Carl von LEBERECHT. Bronze, 65 mm.
Provenance: Collection John Lawson (notice dans l’étui). 400 – 500 €
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Médaille commémorative de 250 ans de la Garde russe et de 250 ans de la bataille de Narva en 1700. Bronze, diamètre : 59 mm. Portrait profil de Pierre
le Grand par Du Vivier. Monnaie de Paris 1970 pour l’Association des Amateurs du Passé Militaire Russe. 300 – 400 €
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d Insigne de l’ÉCOLE D’ARTILLERIE CONSTANTIN DE SAINT-PÉTERSBOURG
d’orfèvre (illisible). 47 x 32,5 mm. Poids : 24 g.
d Insigne de l’ÉCOLE D’ASPIRANT N° 6 DE MOSCOU
Argent et émail modifié sous le gouvernement provisoire, les insignes impériaux arasés sur l’aigle, le monogramme et écrou. 39 x 39 mm. Poids : 24 g.
d Insigne du CORPS DES PAGES Bronze doré et émaillé (accidents restaurés). Fixation par vis et écrou. 45 mm.
d Insigne de l’ORDRE DE SAINT-NICOLAS LE THAUMATURGE pour la Croix Rouge Bronze doré émaillé. Croix anglée d’aigles impériaux et de glaives. 41 x 38 mm.
300 – 500 € chaque insigne.
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KOZLOV, Feodor Efimovitch, caporal au Bataillon combiné de la Garde.
Ensemble de 2 objets:
1) Insigne du Bataillon combiné de la Garde (pour la troupe). Créé en 1883. Bronze argenté et émail. Remis au caporal Kozlov.
L’insigne était payé par le Cabinet de l’Empereur et représentait un brevet de bonne conduite.
Cf.: Gmeline, Patrick de & Gorokhoff, Gérard. La garde impériale russe : 1896-1914. Paris, Charles-Lavauzelle, 1986, pp.137-142.
2) Certificat pour l’insigne du Bataillon combiné de la Garde remis au caporal Kozlov. Signé par le commandant du Bataillon Serge Ozerov (1852-1920).
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SOLOGOUB, Léonid Romanovitch (1884-1957) Ensemble de 3 objets lui ayant appartenu : Photo de Léonid Sologoub, une croix et l’insige de l’Académie d’Architecture. 800 – 900€
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Général-major Christo Koïtcheff (1863-1917), héros de la Grande guerre, avec son envoi. Portrait photographique parM. Knijnik, 1913. 17,2 X 11 cm. 300 – 400€
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Pistolet caucasien à silex. Travail de Koubatchi, vers 1850-1870.
Monture recouverte de garnitures en argent ouvragées et niellées. Boule de calotte à anneau également en ornements dorés. Mécanisme à revoir. Absence de baguette. Long. 48 cm. 2 500 – 2 800 €
h
Boîte à thé en argent, de forme rectangulaire, arrondie aux angles, reposant sur quatre pieds- boule. Sur quatre faces, les appliqués, repoussés et ciselés en relief représentant des scènes à la chinoiserie. Mikchailovitch, Nigni-Novogorod, 1887. Maître- 1872-1901. Haut. 17,5 cm – L. 10,5 cm Poids : 632 gr.
2 200 – 2 500€
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(de gauche à droite ) d Cuillère à dessert en argent vermeillé et niellé.
Long. 17 cm. Poids : 26,5 gr. 100- 200 €
d Cuillère à caviar en argent et vermeil.
Long. 16,5 cm. Poids : 31 gr. Dans son écrin orné d’une église. 300 – 400 €
d Cuillère à bortsch en argent vermeillé et niellé. Long. 20 cm. Poids : 51 gr.
Dans son étui. Provenance du château de Kériolet, propriété Charles ou Henri Chauveau, épou de la princesse Zénaïda Youssoupoff, née Narychkine (1809-1893). 300 – 400 €
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Deux timbales en argent. Poinçon d’orfèvre: ” HAC “. Haut : 9 cm. Moscou, 1878. Poids : 42,7 gr. 120 – 150 €
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Ménagère en argent composée de 18 pièces. Russie 1908-1917. Poiçon de titre : 84 Kokochnik à droite. 150 – 200 €
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MONTRE À ANCRE ornée de médaillon représentant l’Empereur Napoléon Ier et le Tsar Alexandre Ier de Russie se serrant la amin ) Tilsit en 1807.
Ray & Montague, London, XIXe siècle. Cadran en émail blanc, chiffres arabes, aiguilles en métal blanc. Mouvement en laiton doré, coq uni portant l’échelle et index pour la réglage, échappement à ancre de côté, balancier en laiton, piliers cylindriques, cache poussière. Boîtier en métal doré, ciselé en relief. Diam. 59 mm.
Conservée dans un étui en maroquin rouge doré doublé de soiue portant les initiales brodées “N 0 ”
Medaillon: Peibntre anonyme du début du XIX siècle, Ecole Française. Miniature de forme ronde en émail polychrome. Début du XIXe siècle.
Diam.: 4,4 cm.
Accidents et usures à l’émail. 2 000 – 2 500 €
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Présentoir à caviar en porcelaine provenant du Service du Grand duc Paul Alexandrovitch de Russie. France, Paris, début du XXeme. 12,6 X 9,6 cm.
Ce présentoir fait partie du service commandité par le Grand-duc Paul lors de son exil à Paris de 1902 à 1913. Rare et beau. 1 200 – 1 300 €
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Paire de candélabres en bronze à six lumières représentant un couple de faunes juvéniles. (Ils portent dans leurs bras une chouette et ses petits, chaun sous un cep de vigne dont les brabnches forment bras de lumière, desquelles sort un serpent, le piètement à patin dorée repose sur quatre escargots bruns).
Saint-Pétersbourg, Manufacture de F. Chopin, 1852.
Haut. 68 cm.
Quelques bobèches restaurées et détachées, manquent une tete de serpent et un bras de lumière. ( Ces candélabres sont d’après le modèle de Clodion (1738 – 1814) commandité pour l’Arsenal du Palias de Gatchina, actuellement au Palais de Pavlovsk. Il existe une autre paire au musée de Gatchina, c’est donc une troisème paire connu à nos jours.) 3 000 – 5 000 €
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Ensemble de 8 assiettes en porcelaine aux armes de la famille Narychkine, à bords chantournés à décor en relief, légèrement creuses, ornées au centre des armoiries polychromes et or de la famille sous couronne, filet or sur le bord.
Vers 1900. Diam. 24,5 cm.
Marque de la manufacture de Pirkenhammer. Karlsbad, Empire Austro-Hongrois, 1873-1918. Bon état. 500 – 600 €
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Triptyque de voyage avec au centre la Vierge Marie, le Christ et St Jean Baptiste. A gauche Pierre et Paul entourant Saint Nicolas, à droite, la Mère de Dieu secourant les égarés.
Tempera sur bois. Conservée dans un encadrement en argent 84 zolotniks ciselé avec crochets de suspension et fermoir. Orfèvre en partie illisible.
Russie, vers 1800.
Poids brut: 108,1 g. H. 9 x L. 14,5 (ouverte) – 5 (fermée) cm. 600 – 800 €
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Triptyque de voyage représentnt au centr la ormition de la Vierge, conservé sous un oklad en argent.Entouré à droite de la nativité de la Vierge Marie et à gauche la Vierge de Petchersk-Svensk, à ses côtés se tiennent les deux fondateurs du célèbre monastère: Kievo-PetcherskaÏa Lavra. Cette icône fut en effet peinte par un religieux de ce monastère le bienheureux Alipi. Poiçon tite illisable, Poiçon d’orfèvre “H.A. “, non identifié. Tempera sur bois, dans un encadrement en métal. Travail russe de la fin du XVIII-e siècle. Ouvert : H. 9 cm – L. 24,5 cm
Fermé : H. 9 cm – L. 8 cm. 1 200 – 1 500 €
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Icône de Sainte martyre Barbara. Tempera sur bois, sous oklad en vermeil, conservée sous verre dans son coffret d’origine en bois noirci incrusté de filets de laiton et bronze doré. Poiçon – titre : 84, Moscou, 1880-1890. Poiçon d’orfèvre : “C.R.” non identifié.
Icône : H. 5cm -L. 4,5 cm. Coffret: H. 9,5 cm-L. 8,7 cm.
400 – 450 €
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LADURNER, Wilhelm-Adolf (1799-
Portrait du Grand-Duc Michel Pavlovitch de Russie. Circa 1830. Huile sur toilr, 37,5 X 24,5 cm
Il est representé en surtout du Régiment de la garde à cheval avec les insignes de aide-de-camp de l’empereur. 6 000 – 8 000 €
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Gagarine, Grégoire Grigorovitch, prince 1810-1893. Portrait de Cosaque de la ligne du Caucase. Deuxième quart du XIXe siècle. Aquarelle 29,0 X 23,0 cm
2 500 – 3 000 €
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Stein, vera Fedorovna (Théodorovna 1881-1971) Portrait de Jacob Solnychkine, sous officier de la L.G. Sotnia du Terek de l’Escorte personnells de l’Empereur (Konvaï) 1915. Plâtre Colorié. Haut 45,5 cm. Signa en bas sur la base en caractère cyrilliques : ” V. Stein “. Au revers de la base, étiquette avec une mention manuscrite idantifiant le modèle, localisé à Mogilev et daté du 4 oct 1915.
4 500 – 5 000 €
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Ivan Ivanovitch KOWALSKI (1839- 1937) Paysage avec fleuve
Huile sur toile, signée an bas à gauche, petits craquelures, 60 x 73 cm
200 – 300 €
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BENOIS, Albert Nikolaévitch (1852 – 1936)
lettre: paysage avec un pont ferroviaire, signée en bas à droite et datée 1929, 4 pp., 19 x 15 cm. 1 600 – 1800 €
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STELLETSKI, Dimitri Semionovitch (1875 – 1947)
Dans une chapelle.
Dessin à la mine de plomb, 29 x 29 cm. Signé en bas à droite.
3 000 – 4 000 €
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SOLOGOUB, Léonid Romanovitch (1884-1957) Ensemble de 7 dessins de l’époque de la Grande Guerre. Crayon, acquarelle sur papier. Divers formats.
800 – 1 000 €
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Doboujinsky, Mtislav Valerianovitch (1875-1957). Projet de décoration théatrale. 1923. Signé en bas à gauche et daté en bas à droite. 2 500 – 2 800 €
h
Paul (Pavel Dmitrievitch) CHMAROFF, né en 1874 à Voronej
Il fut élève de I. REPINE à l’Académie des Beaux-Arts de Saint- Petersbourg et de Jean-Paul LAURENS à Paris.
il portraiturait aussi d’autres membres de la famille impériale russe. Les grandes batailles étaient le deuxième sujet principal de sa peinture à cette époque.
fut étroitement liée avec la Russie
A part des portraits de commande et des travaux de décoration, il a peint, principalement, des sujets de baigneuses, et de paysannes russes.
Ses exceptionnelles qualités de coloriste ont fait que souvent,
Paul Chmaroff est mort à Boulogne Billancourt près de Paris en 1950.
La majorité des dessins présentés ici sont ,sans doute, des oeuvres préparatoires pour ses tableaux. ( Voir sur ARTCORUSSE).
Paul CHMAROFF (1874-1950) Baigneuse
Huile sur toile, signée en bas à droite, manques de peinture, repeints, coulures, craquelures, toile renforcée au bords, 193 x 183,5 cm
10 000 – 15 000 €
f
Paul CHMAROFF (1874-1950)
Portrait de Olga Vinogradova, femme de Paul Chmaroff
Huile sur toile, sans chassis, 40x28cm
A rapprocher du portrait de M.Chmaroff, huile sur toile, 38,5 x 31,5
400 – 600 €
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Paul CHMAROFF (1874-1950)
Portrait d’une femme
Huile sur toile , sans chassis, 48 x 38,5 cm
Sotheby’s Londres, 20 mai 2005
on joint: attribué à Paul Chmaroff, Portrait de femme
huile sur toile sans chassis, importants manques de peinture
env. 30 x 30 cm (ens. 2 tableaux). 600 – 800 €
f
Paul CHMAROFF (1874-1950)
Deux baigneuses et un enfant, vers 1925-1928
Crayon et fusain sur papier, signé en bas à droite, petites taches et pliures
p.19, 31 X 24 cm. 200 – 300 €
f
Paul CHMAROFF (1874-1950) Baignade
Fusain sur papier, 13,5 x 19,5 cm. Dessin préparatoire pour le tableaux “La baignade ” 58 X 78 cm, reproduit dans “Paul Chmaroff”, idem, pag 26. Au verso “baignade”, encre sur paier 13,5 X 19,5 cm. tableau “Les Baigneuse” 206 X 258 cm, vente Sothebys, 29 novembre 2005
200 – 300 €
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Paul CHMAROFF (1874-1950)
Les amants
Fusain, craie blanche sur papier kraft, petites taches, 25 x 32 cm
100 – 200 €
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Paul CHMAROFF (1874-1950) Les baigneuses
Aquarelle et crayon sur papier, env. 16,5 x 25 cm, 200 – 300 €
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Paul CHMAROFF (1874-1950)
Etudes de chiens
3 dessins au crayon, annotations sur l’un, insolés, légères pliures Env. 9 x 14, 7 cm chacun, 200 – 300 €
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Paul CHMAROFF (1874-1950)
Etude de fleurs
Crayon sur papier , monogramme en bas à droite, mouillure, 24,5 x 32 cm.
200 – 300 €
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Paul CHMAROFF (1874-1950) Etude d’arbres
Fusain sur papier kraft
31,5 x 16, 3 cm. 100 – 200 €
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Paul CHMAROFF (1874-1950)
Baigneuse
Fusain sur papier, signé en bas à droite, déchirures, insolation, mouillure
Au dos: Etude de paysage
31,3 x 24 cm. 200 – 300 €
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Paul CHMAROFF (1874-1950) Les baigneuses
Encre sur papier
9,4 x 26,2 cm. 100 – 200 €
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Paul CHMAROFF (1874-1950)
Nu
Crayon sur papier, amincissement du papier sur le bord de la feuille 16,8 x 11 cm.
100 – 200 €
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Paul CHMAROFF (1874-1950)
Baigneuses
Aquarelle sur papier, petits manques de papier, traces de colle
7 x 10 cm. 100 – 200 €
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Paul CHMAROFF (1874-1950) Paul CHMAROFF (1874-1950) Baigneuse
Crayon et aquarelle sur papier 18,5 x 6,8 cm. 300 – 400 €
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Paul CHMAROFF (1874-1950)
Les baigneuses , projet de décoration d’un appartement Crayon, encre et aquarelle sur papier, pliures, taches 24,9 x 85 cm
on joint: projet de décoration d’un appartement, fusain sur papier kraft, au verso: baigneuse
24,5 x 31,5 cm. 200 – 300 €
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Paul CHMAROFF (1874-1950), lot de 5 dessins, sujet, techniques et dimensions différents; visage, projet de décoration de cadre, berceau.
Exposition lundi 28 de 11h à 18h et mardi 29 mai de 11h à 12h
Tableaux et dessins
Photographies
Ouvrages et documents
Orfèvrerie
Icônes
Militaria
Extraits du catalogue.
Félix Joseph BARRIAS (1822 – 1907)Portrait de Olga Pitray de Ségur, 1859 Huile sur toile. Signée et datée en haut à droite. Rentoilage et petites restaurations. 130 x 89 cm (3 000 / 5 000 €) Olga de Ségur (1835 – 1920), benjamine du comte Eugène de Ségur et de son épouse, Sophie, née Rostopchine, avait épousé Émile vicomte de Simard de Pitray. À l’instar de sa mère la très célèbre comtesse de Ségur, elle écrit des livres pour enfants.
Nikolaï Dmitrievitch MILLIOTI (1874 – 1962)Portrait de Boni de Castellane costumé. 1927 Huile sur toile. Signée en bas à gauche. Située et datée Paris / 27 en bas à droite. Signée, titrée et datée sur la traverse médiane du châssis. 203 x 122 cm (60 000 / 80 000 €) Exposition : Paris, Galerie Charpentier, N. Millioti – Quelques Portraits, Quelques Paysages, Quelques Fleurs, 10 – 24 mai 1938, No.1 (figure au catalogue de l’exposition). À partir de la fin des années 1920, Nicolas Millioti peint beaucoup de portraits (Alexandre Benois et sa fille Anna Tcherkessova, Teffi, Chaliapine, Tatiana Soukhotina – fille aînée de Léon Tolstoï, André Maurois, personnes non identifiées…) et des autoportraits. Marie Ernest Paul Boniface, comte de Castellane – Novejean, puis marquis de Castellane (1917), dit Boni de Castellane, (1867 – 1932) est un dandy, figure mondaine de la Belle Époque. Son mariage avec Anna Gould, fille d’un milliardaire américain, lui barre certes l’accès à l’ordre de Malte, mais lui permet un faste extravagant. Le Palais Rose qu’il fit construire avec l’argent de sa femme était un monument d’architecture célèbre à Paris, malheureusement détruit en 1969. Le marquis de Castellane, déjà atteint d’encéphalite épidémique depuis 1921 est représenté déjà lassé plus que blasé, le regard qui ne regarde plus rien d’autre que son monde intérieur, détaché de tout et indifférent à la fête du second plan, à laquelle il participe en la fuyant. Cette fête splendide en costume du XVIIIe siècle avec un feu d’artifice n’apparaît plus que comme un souvenir évanescent. L’arrière – plan est à rapprocher de son tableau 1903, « La fête le soir » (à gauche) et de son autre tableau de 1913, «Pierrot et la Mort » (à droite). Le personnage sur la gauche, très grimaçant, tourne en dérision la vie de vanité du sujet. La présence du serpent sur la marche inférieure souligne la possible proximité de la mort. Les ombres de feuillages portées sur Boni de Castellane soulignent cet état entre la lumière de la vie et les ombres de l’au – delà, qui prennent en partie possession de son être. Ce portrait est très proche d’une icône, avec le saint très hiératique qui occupe la partie centrale, avec des personnages secondaires d’une taille beaucoup plus réduite et en arrière – plan des scènes de sa vie le caractérisant.
Paul CHMAROFF (Pavel Dmitrievitch CHMAROV) (1874 – 1950)Discussion sur la plage Huile sur panneau. Signée Shmarov en bas à droite. 12 x 18.5 cm (300 / 500 €)
Paul CHMAROFF (Pavel Dmitrievitch CHMAROV) (1874 – 1950)Forêt en bord de rivière Huile sur panneau. Signée en russe en bas à gauche. 11.5 x 16.5 cm (300 / 500 €)
Paul CHMAROFF (Pavel Dmitrievitch CHMAROV) (1874 – 1950)Baigneuses Huile sur papier. Signée Chmarov en bas à droite. 11.5 x 18.5 cm (300 / 500 €)
Alfred SWIEYKOWSKI (1869 – 1953)Église de Vacheresse, Haute – Savoie Huile sur carton. Signée en bas à droite. (Manque dans un angle). 29.5 x 41 cm 300 / 500 €
Jacques (Yakov Abramovitch) CHAPIRO (1887 – 1972)Autoportrait au chevalet, 1940 Huile sur toile. Signée et datée en bas à droite. 146 x 86 cm (4 000 / 6 000 €)
Nicolas Guéorguievitch POLIAKOFF (1899 – 1976)Paysage, 1965 Huile sur toile. Signée et datée en bas à droite. 46 x 55 cm (300 / 400 €)
Constantin KLUGE (1912 – 2003)Paysage du Sud Huile sur toile. Signée en bas à droite. 54 x 65 cm Restauration. (500 / 600 €)
Viatcheslav Viatcheslavovitch SYSSOEV (1937 – 2006)Série des droits de l’homme 10 dessins à l’encre de Chine, dans leur pochette illustrée. Signés en bas, soit à droite, soit à gauche. Certains monogrammés. Un daté 1984 et un autre 2001. 11,5 x 19 cm (800 / 1200 €)
SEEBERGER FRÈRES [Photographes]Serge LIFAR (1904 – 1986) et Yvette CHAUVIRÉ (1917 – 2016) dans le ballet « Les animaux modèles », à l’Opéra de Paris. Tirage argentique mat. 1942 ? Dédicacé par Serge Lifar et Yvette Chauviré. Tampon du photographe au dos. 19 x 14 cm (150 / 250 €)
Raymond VOINQUEL (1912 – 1994)Ludmilla TCHERINA et René – Louis Lafforgue dans Les Amants de Teruel (opéra filmé) de Raymond Rouleau 1962. 43 tirages argentiques d’époque. Timbre sec du photographe en bas des épreuves. 30x 40 cm On joint six tirages divers (dont deux de Sam Levin). 200 / 300 €
Vassili Silovitch KRIVENKO (1854 – 1931) [rédacteur] Album du couronnement de Nicolas II Album du couronnement du 14 mai 1896 avec l’autorisation de Sa Majesté Impériale le Souverain Empereur. Tome I seul. Ce tome comporte une histoire détaillée de la tradition du couronnement et une description des couronnements de tous les souverains russes. Saint – Pétersbourg, 1899. Expédition des papiers d’État. XXXIII, 415 pp., [12] pp. : illustrations. (3 000 / 4 000 €)
Ivan Yakovlevitch BILIBINE (1876 – 1942) [illustrations d’] Conte populaire russe Ivan le tsarévitch, l’oiseau de feu et le loup gris Saint – Pétersbourg, édité par la Manufacture des papiers d’État, 1901. 12 pp. Illustration de la couverture, 3 illustrations hors – texte, illustrations dans le texte, lettrines, bandeau et cul – de – lampe en chromolithographie. Vendu par la maison B. Avanzzo à Moscou (tampon au quatrième plat) 32,7 x 25,5 cm (120 / 180 €)
V. A. I. [Auteur], I. R. TOMACHKEVITCH [photographe]La grande voie. Vues de Sibérie et de la grande voie de chemin de fer de Sibérie Du fleuve Ob au fleuve Enisseï et la branche de Tomsk. 124 vues des plus importants ouvrages d’art de la voie de chemin de fer, de villes, de lieux habités, de types indigènes et de lieux pittoresques aux abords de la voie avec leur description. Première livraison [et la seule]. Krasnoïarsk, éditions M. B. Axelrod et Cie, 1899. [4], 124 pp. de phototypies. 29 x 35 cm. Ex – libris de Nicolas Touroverov et du général Dimitri Ivanovitch OZNOBICHINE (ce dernier abimé). (400 / 600 €)
Prince Félix Félixovitch YOUSSOUPOV (1887 – 1967)Avant l’exil 1887 – 1919 Plon, Paris 1952, 310 pp., broché. Envoi Au docteur Prieur, souvenir reconnaissant de l’auteur, signé Prince Youssoupoff, situé Chaumes et daté 1953. 300 / 400 €
Étui à cigarettes en argent. Le couvercle est orné en relief d’un groupe de soldats en armure du moyen – âge russe devant une forêt de conifères avec une légende gravée en bas sur le côté droit : Une grande armée est sortie. Poinçons : 84, Moscou 1908 – 1926 et orfèvre « МЮИ » Dimensions : 10,4 x 8 x 2 cm ; Poids : 185 g Il s’agit très probablement d’un travail des années 20. (600 / 800 €)
Légumier et son présentoir en argent. Frise à décor de feuilles d’eau. Poignées du légumier en forme de serpents. Poinçons : 84, Varsovie 1899 – 1908, contrôleur « АР » (Alexandre Romanov 1899 – 1904) et orfèvre « NAGALSKI i PSYK » (Adam Nagalski et Anton Psyk) Hauteur : 6,5 cm ; Diamètre : 21,2 cm ; Poids : 595,79 g pour le légumier Hauteur : 3 cm ; Diamètre : 23,8 cm ; Poids : 486,10 g pour le présentoir (600 / 800 €)
Six cuillères à café ou à thé. De gauche à droite) N° 1 Cuillère à café en argent et émail cloisonné. Manche partiellement torsadé. Poinçons : 84, Moscou après 1908 et orfèvre « МС » (Maria Ivanovna Sokolova). Longueur : 9,9 cm ; Poids : 13,68 g. N° 2) Cuillère à café en vermeil à décor de monument niellé sur le dos du cuilleron. Manche partiellement torsadé. Poinçons : 84, Moscou 1889 et orfèvre « ВА » (V Akimov). Longueur : 10,2 cm ; Poids : 11,04 g. N° 3) Cuillère à café en argent et vermeil. Manche partiellement torsadé. Poinçons : 84, Saint – Pétersbourg entre 1899 et 1908, orfèvre « J.A » et « ВЛАДИМИРОВЪ » (magasin d’argenterie de Nikolaï Gavrilovitch Vladimirov). Longueur : 10,5 cm ; Poids : 15,92 g. N° 4) Cuillère à café en argent gravé. Manche torsadé. Poinçons : 84, Moscou 1877 ?, orfèvre « КА » (Karl Wilhelmovitch Antriter). Longueur : 10,1 cm ; Poids : 15,17 g. N° 5) Cuillère à café en argent gravé. Manche torsadé. Poinçons : 84, Moscou 18.. ?, orfèvre frappe partielle. Repoinçonée entre 1927 et 1946 Longueur : 11,2 cm ; Poids : 9,72 g. N° 6) Cuillère à thé en argent gravé. Manche torsadé. Poinçons : 84, Moscou 18.. ?, orfèvre « МИ » (Maxim Ivanov entre 1874 et 1890). Longueur : 12,5 cm ; Poids : 16,92 g (300 / 400 €)
Kortchik – petit puisoir russe en vermeil et émail cloisonné polychrome Poinçons : 84, Moscou, 1896, essayeur « А.А » (Anatoly Apollonovitch Artsybachev 1891 – 1896) et orfèvre « НС » (Nikolaï Fedorovitch Stroulev repertorié de 1883 à 1908). Hauteur : 5 cm ; Dimensions : 11,9 x 8,5 cm ; Poids brut : 91,03 g (250 / 350 €)
Boîte à cartes de visite en laiton gravé. Début XXe siècle. Cette boîte a un couvercle à charnière et un abattant frontal pour accéder facilement aux cartes de visite. 10,6 x 5,2 x 6,3 cm (200 / 300 €)
Évangéliaire d’autel. Dans une reliure en cuivre doré repoussé. Le premier plat comporte aux angles quatre médaillons ovales représentants les quatre évangélistes et au centre un médaillon ovale représentant la Résurrection. Ces cinq médaillons ont un tour serti de pierre du Rhin. Le quatrième plat muni de quatre pieds saillants représente l’adoration des bergers. Le dos est également repoussé de trois personnages : Sabaoth, un ange et la Vierge. Un fermoir refait. Ouvrage orné de quatre gravures sur cuivre des évangélistes. Moscou, typographie du Synode, le 4 juin 1851. Garde avant, 340 pages et garde arrière 49,5 x 32,5 cm (2 500 / 3 500 €)
Icône de la Vierge d’Ivérie Chromolithographie sur tôle. Oklad en tôle à motifs emboutis et découpés. Dans un kiot en bois. 42 x 38 cm (kiot) Malgré l’interdiction des icônes imprimées sur tôle par oukase du Saint – Synode en date du 1 janvier 1903, force fut à l’Église de constater que la production de Jacquot et Bonacoeur (qui en avait pratiquement le monopole) continuait comme auparavant. (150 / 200 €)
Insigne d’honneur de première classe de l’Union des Invalides de Guerre Russes. Petit modèle, fabrication française. Sans indication de fabricant. Vers 1930 ? Métal doré et émail. 2,27 x 2,27 cm (200 / 300 €)
Chachka cosaque de troupe, modèle 1881 Manufacture de Zlatoust. Marquage sur une face du talon de la lame 1890 et « П » et sur l’autre face « К ». Marquage en partie effacé sur la virole inférieure « ЗЛ…. АБР ». Marquage « .. О. Ф. 93 г. » sur la bouterolle. Avec sa dragonne en cuir. Longueur totale : 102 cm ; longueur de la lame : 86,5 cm (600 / 800 €) (Droite) Chachka de dragon de troupe, modèle 1881 Manufacture de Zlatoust. Marquage sur une face du talon de la lame 1913 et une aigle bicéphale et sur l’autre face « А », un « А » couronné et « 45 ». Marquage sur la virole inférieure « ЗЛАТ.ОР.ФАБР » avec en dessous la date 1913. Marquage « А » sur la bouterolle au – dessus de l’agrafe. Longueur totale : 103,5 cm ; longueur de la lame : 86,5 cm (600 / 800 €)
Expositions publiques à la salle des Ventes Favart Lundi 28 mai de 11 h à 18 h Mardi 29 mai de 11 h à 12 h Téléphone pendant l’exposition: 01 53 40 77 10
Le sixième “Conseil de coordination du Forum des Russes de France” s’est déroulé encore cette année dans les locaux de l’ambassade de Russie, réunissant 330 associations, soit plus de 400 participants, tous d’origine russe vivant en France venus des quatre coins de l’hexagone. Parmi ceux-ci, une trentaine d’ associations ont été représentées pour la première fois. Certains participants au forum sont des jeunes associations, des entrepreneurs et des représentants des structures d’entreprises privées, jouant un rôle actif dans la vie de la communauté russe en France. La majorité des associations, soucieuses de ne pas perdre leurs racines, ont pour but la connaissance de la culture russe et la préservation de la langue russe.
Artcorusse en la personne de Larissa Noury, artiste plasticienne membre du bureau et de son président ont participé à ce VIème Forum.
La grande salle de spectacle de l’ambassade accueillit toutes les délégations , Michel Grabar président en titre du Conseil de coordination du Forum, à ouvert officiellement ce forum par les discours, demandant à Monsieur Orlov ambassadeur en France de la Fédération de Russie de prononcer le discours inaugural d’ouverture, suivi de celui du nouvel attaché culturel M. Andréanov ,de M. Igor Schpynov directeur du CCRS de Paris et d’un representant venu de Russie.
Suivi d’une communication officielle du bureau du Conseil de coordination du Forum des Russes en France lu par M. Dimitri de Kochko, faisant suite à une résolution, considérée comme inadmissible prise la veille au parlement européen:
COMMUNIQUE
Parlement européen : l’odieux et la bêtise contre les médias russes
La russophobie médiatique et politique que nous subissons à haute dose dans les pays occidentaux depuis deux ans, a atteint un sommet dans l’odieux et la bêtise le 23 novembre dernier, au parlement européen avec un vote recommandant de «lutter» contre les médias et les institutions culturelles russes en les assimilant, pour faire bon poids, à la «propagande de Daesh».
Ce vote prend prétexte d’une pseudo «propagande russe», c’est à dire de l’existence de médias alternatifs au mainstream otanien, pour «demander à la Commission de présenter certaines initiatives législatives afin de contrer de manière plus efficace et plus responsable la désinformation et la propagande», selon la terminologie technocrato-hypocrite pratiquée souvent à Bruxelles, qui sous-tend bien évidemment sans le dire, la possibilité d’interdire les médias en désaccord avec la ligne générale…
Sont visés explicitement la chaîne de télévision multilingue R.T, l’agence de presse Sputnik (qualifiée de soit-disant agence??), et aussi de la fondation «Monde Russe» (Русский Мир) et de Rossotroudnichestvo, l’agence qui gère les centres culturels à l’étranger.
C’est un vote stupéfiant ! Stupéfiant et inadmissible. Les valeurs de liberté d’information et de liberté d’opinion, affirmées comme fondamentales dans l’Union européenne sont ainsi niées et jetées aux orties.
Par ce vote, le parlement de la petite Europe essaie de renverser les rôles, en accusant les médias russes de la pratique médiatique chez nous. Ce que du reste les quelque 170 députés qui ont voté contre, n’ont pas manqué de relever.
Le texte emberlificoté justifie au passage la création d’une officine de propagande anti-russe à nos frais et des financements «souples» et «directs» avec nos impôts, de toutes sortes d’organisations «aux médias, groupes de réflexion et ONG indépendants, en particulier dans la langue du groupe cible».
C’est bien la preuve que la russophobie déchaînée, ici sans doute alimentée par certains pays est-européens soucieux de s’attribuer des financements de la part des pays contributeurs, est d’abord un problème pour nous, dans les pays de l’Europe occidentale. Plus encore que pour la Russie.
Bien sûr, on ne mésestime pas les conséquences sur les relations franco-russes, auxquelles nous tenons pour notre avenir, et sur les sentiments de haine permanents véhiculés par ces messages qui heureusement ne rencontrent pas d’échos chez une majorité d’Européens. Quelquefois même ils ont l’effet contraire, ce que reconnaît à contrario le vote d’un tel texte.
Le texte est malhonnête et idiot. Les relations internationales impliquent la réciprocité. Cela pourrait signifier que si la recommandation du Parlement de l’UE était suivie, nous pourrions assister à la fermeture en Russie des centres culturels de l’Institut français, de l’institut Goethe ou Cervantes, voire de dizaines d’Alliances françaises… Que la diffusion de France24, de TV5, de la DeutscheWelle et de tous les médias de l’UE pourraient être suspendus…
Est-ce vraiment le but recherché ?
Le Conseil de Coordination du Forum des Russes de France appelle à tout faire pour empêcher l’application d’une telle dérive d’un autre âge.
Forum des Russes de France du 24 novembre 2016
Dimitri de Kochko annonce la crétion d’un site “Stop Russophobie”(CLIQUEZ)
Des prix furent remis à certaines personnalités présentes ainsi que des diplômes à plusieurs récipendiaires ayant œuvrés dans leurs associations, citons Monsieur Henri Paul Falavigna et Victoria Faddeeff pour l’action de l’association « Solidarité enfants de Beslan »respectivement président co-fondateur de l’Association et vice présidente de l’association.
S’en est suivi l’énumération par les responsables des commissions de travail des activités de leurs associations après les résolutions prises lors du Vème Forum. Section de la préservation culturel du patrimoine russe en France, section de l’enseignement du russe en France, section pour les relations économiques avec la Russie, section de coordination des festivals et des projets culturels, section humanitaire, section de la jeunesse et section juridiques des femmes et enfants ruses et de la famille en France….
Le Forum ayant commencé à 10h 30 les participants firent une pose pour déjeuner à 14h dans la salle dite des mariages.
Reprise des travaux du Forum par les commissions regroupant les membres des divers sections pour établir les projets pour cette année. De nombreuses propositions et discussions ont eu lieu lors de ces commissions de travail.
La journée ce termina par un cocktail dinatiore dans la grande salle de gala de l’ambassade ou les différents participants purent se retrouver afin d’échanger et débattre encore des futurs projets.
Le lendemain samedi 28 novembre arrivée à 9h30 des participants pour signer la feuille de présence et vers 10h30 commencèrent les réunions des différentes commissions de travail, sous la direction des responsables de sections, M. Grabar ( économie), N. Kazoutchine-Bontchy (droits des femmes, des enfants et de la famille), S. Sevil (relation de l’enseignement avec la Russie), D. de Kochko ( SMI), G. Druon (Festivals et projets culturels), G. Chepelev (humanitaire et social). Après une interruption bien méritée à 14h15 fut proposé de choisir un des 14 projets de mémorial présenté dans les couloirs.
L’on procéda au vote du nouveau bureau, (liste des prétendants et leur présentation (CLIQUEZ) dont les résultats ne furent connus qu’en fin de journée, à la fin des travaux des commissions et de leurs comptes- rendus par les présidents de sections. Principaux souhaits, une meilleure coordination entres les asssociations à travers la France.
Bureau de vote pour projet de mémorial et du nouveau bureau.
Artcoruse participa à la section festivals et projets culturels, en proposant d’annoncer sur notre site les événements organisés par les associations présentes, ainsi que nos actions ciné-conférences. Etant donné que nous sommes dans l’année du Cinéma: le film sur la vie de Drankov pionnier russe du cinéma qui réalisa “Stenko Razine”et les reportages sur la vie de Tolstoï ( Film réalisé par Nicolaï Sologoubovsky), le film sur le peintre Chmaroff (de N. Tikhobrazoff primé au festival Tarkovski en 2010)…..
Participants à la commission Culture.
Pendant le dépouillement des votes s’est tenu une réunion permettant aux membres russes du Forum de poser des questions adminitratives au consul général Dmitri Maratobutch et à ses collaborateurs.