30
Jan

Exposition Ivan Kuleff au CSCOR Paris

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

Exposition Ivan Kuleff

 

“Le Génie Humble”

 

du Ier au 24 février 2019

 

Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe

Paris

 

 

Ivan Artiomovitch Kuleff (1893-1987), peintre peu connu de l’émigration russe, contemporain de Chaïm Soutine et de Marc Chagall. Né à Rostov-sur-le-Don, il finira ses jours à Montmorency, près de Paris.

Après des études aux Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg auprès du portraitiste Valentin Serov (1865-1911) (Portrait du Tsar Nicolas II de 1900, La Jeune Fille aux pêches de 1887) et de Constantin Korovine (1861-1939) (Portrait Ivan Morozov de 1903, Grands Boulevard près de Bastillede 1930), Ivan Kuleff entreprend un voyage à travers Constantinople, Croatie et la Macédoine. De 1914 à 1917, il servit dans l’ armée sur le front turc . Après l’ armée il a vécu en Croatie pendant  deux ans .

 

 

Artiste mystérieux et mystique, ses tableaux sont imprégnés de piété et d’ataraxie. Par les couleurs argentées : du bleu, du vert, des touches de rouges et l’orangé, les peintures sont apaisantes, méditatives et poétiques.

 

Il rejoignit Paris fin 1920, au cours e ce voyage se toiles disparaissent dans un accident ferroviaire, le même malheur eut lieu lors de la seconde guerre mondiale, ses toiles devaient être exposées à Bruxelles, une bombe tomba sur le wagon!

Heureusement pour lui, l’après guerre lui fut plus favorable, expositions à Bruxelles, La Haye, en 1948 il y eut une analyse élogieuse de ses œuvres par G. Morel à Meudon, puis à Florence il présente deux œuvres majeures, illustration à la tempera de la Divine Comédie de Dante et celles du Livre de Job à l’encre de Chine. Il exposa régulièrement aux grands Salons parisiens (salon d’Automne, salon des Indépendants …).

Au début des années 1930, il entra dans la société “Icon”, il étudia la peinture d’icônes auprès du vieux croyant P. M. Sofronov. Plus tard, il participa aux expositions de la société et dirigea les cours de dessin du département d’iconographie du mouvement étudiant chrétien russe (depuis 1931). En collaboration avec le moine Gregory (Cercle), il a conçu et interprété l’icône vivante de St. Andrei Roublev et de la cathédrale des Saints peintre d’icônes russes. Il a écrit des icônes pour l’Église de la Présentation de la Très Sainte Mère de Dieu,  rue Olivier de Serres à Paris où il fut également professeur de dessin.

En 1967, il participe à l’exposition d’icônes modernes de l’École de Paris, programmée pour le 40e anniversaire de la fondation de la Icon Society.

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Un catalogue bilingue, richement illustré, permet d’approfondir la connaissance que l’on peut avoir en 2019 de ce peintre, un génie resté humble.

Nocturne le 15 février sera animée par des conférences de spécialistes, à partir de 19h : “Les Russes blancs dans les Balkans”, par A. Jevakhoff. “Les Vieux-croyants et la diffusion de l’art russe”, par G. Aslanoff. “Les peintres émigrés russes et le marché de l’art”, par M. Charron.

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Centre Culturel et Spirituel Orthodoxe Russe

1 quai Branly – 75007 Paris.

tel: +337 67 09 81 01

Ouvert tous les jours sauf le lundi de 11h à 13h et de 14h à 18h

RER : Pont de l’Alma – Musée du quai Branly

Métro : Alma – Marceau, ligne 9

Bus : 42, 63, 72, 80, 92.

30
Mai

Exposition Ivan Kuleff aux Editeurs Réunis du 9-17 juin 2015

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

Œuvres d’Ivan Artiomovitch KULEFF

du 9 au 17 juin

Expositions organisée par “Les Amis d’Ymca-Press”

expo I. Kup

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Ivan Artiomovitch Kuleff, né à Rostov-sur-le-Don en 1893 et mort à Montmorency
près de Paris en 1987, est l’un des peintres de l’émigration russe les moins connus de
nos jours. Élève de Valentin Serov et de Constantin Korovine à l’Académie impériale
des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg, il émigre en 1918 à Constantinople puis en
Croatie et Macédoine, où il exerça son talent d’abord comme portraitiste et décorateur
au théâtre de Skopljé (alors serbe). Sa rencontre avec le métropolite Barnabé
(Rossitch), évêque de cette ville et futur Patriarche de Serbie (1930-37), fut alors providentielle
pour ce peintre né dans une famille sacerdotale et qui avait hésité entre
l’iconographie et la peinture profane. Il reçut en effet la mission de retrouver la plus
ancienne représentation existante de saint Sabbas, de la Macédoine à la Dalmatie,
recherche longue et difficile qui se transformera pour le peintre en une quête mystique,
le marquant pour toute sa vie.

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A la fin des années 1920 il rejoignit Paris, mais
fut confronté lors de son voyage à la disparition à la suite d’un accident ferroviaire
de tous ses tableaux enregistrés comme bagages. Et ce malheur se reproduisit lors
de la Seconde Guerre mondiale… Une exposition de ses oeuvres devait avoir lieu à
Bruxelles, il les y expédia, mais une bombe les détruisit en tombant sur le wagon qui les transportait. L’après‑guerre lui fut plus favorable. Plusieurs expositions eurent lieu
à Bruxelles, La Haye, en 1948 à Meudon où fut donnée une analyse élogieuse de son
oeuvre par G. Morel, à Florence en 1951 où il présenta notamment ses deux oeuvres
majeures : sa série d’illustrations à la tempera de la Divine Comédie de Dante — dans
sa maison, et celles du Livre de Job à l’encre de Chine. Il participait régulièrement à
tous les salons d’Art libre et des Indépendants.

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En 1955, la critique d’art Lidartseva
publia à Paris dans la revue russe « La Renaissance » une étude approfondie de la
peinture de Kuleff regrettant qu’il soit si injustement ignoré : « ses tonalités préférées
sont le gris et le vert argenté, mais l’on trouve aussi chez lui le bleu teinté de marron
ou associé à d’autres couleurs, et il utilise beaucoup la détrempe, peut-être sous l’influence
de la technique de l’icône… Porté vers la grande littérature mondiale, qu’il n’a
cessé d’illustrer, il admirait aussi Rouault et Chagall, ses contemporains en peinture
en France… Mais il est resté aussi fidèle à l’iconographie : six parmi ses icônes ont
été présentées en 1968 à l’exposition organisée par l’Association parisienne “l’Icône”
dont il était membre. Il a peint une fresque monumentale pour le monastère bénédictin
de Chevetogne et a travaillé avec le grand iconographe Grégoire Krug. »

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Le vernissage aura lieu le lundi 8 juin à partir de 18h.

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11, rue de Montagne-Ste-Geneviève, 75005 Paris.
(Métro : Maubert-Mutualité).
Notre téléphone : 01 43 54 74 46

LA LIBRAIRIE EST OUVERTE : du mardi au samedi – de 10 h à 18 h 30

 

11
Nov

Ecclesiaste, illust. I. Kuleff, édit. de la Présentation.

   Publié par: artcorusse   dans Livres

Étonnant livre bilingue russe-français
Texte de “l’Ecclésiaste”
Illustré par des gouaches d’ Ivan Kuleff
 Préface bilingue de Marc Andronikof.
L’Ecclésiaste (traduction grecque de l’hébreu קהלת Qohelet, « celui qui s’adresse à la foule ») est un livre de la Bible hébraïque, faisant partie des Ketouvim. L’Ecclésiaste semble s’harmoniser avec les autres écrits bibliques partageant des thèmes communs. L’Ecclésiaste s’accorde avec la Genèse quant à la provenance de l’homme, soit un corps composé de la poussière du sol, et possédant un esprit (ou force de vie) venant de Dieu, ainsi qu’un souffle le soutenant.
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L’Ecclésiaste réaffirme aussi le précepte toranique selon lequel la création de l’homme est parfaite et vertueuse, mais que ce dernier a choisi de son propre chef de désobéir à Dieu. Finalement, l’Ecclésiaste reconnaît Dieu comme étant Créateur de l’Univers.
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v
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“Étonnant livre bilingue russe-français, composé du texte de l’Ecclésiaste illustré de manière suivie par des gouaches d’Ivan Kuleff, peintre dont on a pu admirer une rétrospective au centre culturel et spirituel orthodoxe russe en février 2019.
 Préface bilingue de Marc Andronikof. »
b
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Ivan Kuleff, né en Russie en 1893 à Rostov-sur-le-Don, il est mort à Montmorency (prés de Paris) en 1987. A la fin de ses études de peintures à Moscou, puis à Saint Pétersbourg, il est envoyé  combattre sur le front turc dendant la Prem!ère Guerre Mondiale. La révolution russe de 1918 le contraint à l’exil. Il travaille alors comme peintre, décorateur de théâtre, restaurateur de fresque dan les Balkans, puis s’installe définitivement en France en 1927.
Dans les années 1940, il écrit des cycles de peintures sur les thèmes de la Divine Comédie, de l’Apocalypse et du Livre de Job de Dante. Pour des illustrations de la “Divine Comédie”, il a reçu le prix du salon Meudon. En 1947-1948, il organise des expositions personnelles à Bruxelles, La Haye et Meudon (près de Paris).
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Voir sur Artcorusse : CLIQUEZ
3
118 pages.
Format 30,5 cm x 20 cm
Prix : 30€
Vente : Librairie des Éditeurs Réunis, 11 Rue de la montagne Ste Geneviève, 75005
Paroisse de la Présentation, 91 rue Olivier de Serres 75015 Paris
(avant ou après les offices).
15
Déc

Librairie Les Editeurs Réunis expose I.A. KULEFF

   Publié par: artcorusse   dans Brèves

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Une oeuvre admirable, puisée aux sources pures de l’iconographie tant russe que serbe Ivan Artiomovitch Kuleff, né à Rostov-sur-le-Don en 1893 et mort à Montmorency près de Paris en 1987, est l’un des peintres de l’émigration russe les moins connus de nos jours. Élève de Valentin Serov et de Constantin Korovine à l’Académie impériale des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg, il émigre en 1918 à Constantinople puis en Croatie et Macédoine, où il exerça son talent d’abord comme portraitiste et décorateur au théâtre de Skopljé (alors serbe). Sa rencontre avec le métropolite Barnabé (Rossitch), évêque de cette ville et futur Patriarche de Serbie (1930-37), fut alors providentielle pour ce peintre né dans une famille sacerdotale et qui avait hésité entre l’iconographie et la peinture profane. Il reçut en effet la mission de retrouver la plus ancienne représentation existante de saint Sabbas, de la Macédoine à la Dalmatie, recherche longue et difficile qui se transformera pour le peintre en une quête mystique, le marquant pour toute sa vie. A la fin des années 20 il rejoignit Paris, mais fut confronté lors de son voyage à la disparition à la suite d’un accident ferroviaire
de tous ses tableaux enregistrés comme bagages. Et ce malheur se reproduisit lors de la Seconde Guerre mondiale…

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©Ymca Presse

Une exposition de ses oeuvres devait avoir lieu à Bruxelles, il les y expédia, mais une bombe les détruisit en tombant sur le wagon qui les transportait. L’après‑guerre lui fut plus favorable. Plusieurs expositions eurent lieu à Bruxelles, La Haye, en 1948 à Meudon où fut donnée une analyse élogieuse de son œuvre par G. Morel, à Florence en 1951 où il présenta notamment ses deux oeuvres majeures : sa série d’illustrations à la tempera de la Divine Comédie de Dante dans sa maison, et celles du Livre de Job à l’encre de Chine. Il participait régulièrement à tous les salons d’Art libre et des Indépendants. En 1955, la critique d’art Lidartseva publia à Paris dans la revue russe « La Renaissance » une étude approfondie de la peinture de Kuleff regrettant qu’il soit si injustement ignoré : « ses tonalités préférées sont le gris et le vert argenté, mais l’on trouve aussi chez lui le bleu teinté de marron ou associé à d’autres couleurs, et il utilise beaucoup la détrempe, peut-être sous l’influence de la technique de l’icône…

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© Ymca Press

Porté vers la grande littérature mondiale, qu’il n’a cessé d’illustrer, il admirait aussi Rouault et Chagall, ses contemporains en peinture en France… Mais il est resté aussi fidèle à l’iconographie : six parmi ses icônes ont été présentées en 1968 à l’exposition organisée par l’Association parisienne “l’Icône” dont il était membre. Il a peint une fresque monumentale pour le monastère bénédictin de Chevetogne (Belgique) et a travaillé avec le grand iconographe Grégoire Krug.

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11, rue de Montagne-Ste-Geneviève, 75005 Paris.
(Métro : Maubert-Mutualité).
Notre téléphone : 01 43 54 74 46

LA LIBRAIRIE EST OUVERTE : du mardi au samedi – de 10 h à 18 h 30