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Jan

Journées du Livre Russe mairie du 5°, REPORT oct.

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

 

” 15 ème Prix Russophonie “
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 dans le rubrique Évènements
 
 
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13 èmes Journées du Livre Russe

REPORT aux
Samedi 8 et dimanche 9 octobre 2022

Pour des raisons sanitaires
 
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100 ème  anniversaire de la naissance d’
Alexandre Alexandrovitch Zinoviev
 
Dimanche 13 Février 2022 de 14h à 19h
 
 
Maison Russe de la Science et de la Culture, 75016  Paris


Voir article plus bas

 

ATTENTION !

En raison de la situation sanitaire et des mesures y afférant, les Journées du livre russe se joueront en 2 temps en 2022 :

    1er acte : Samedi 12 février en la mairie du 5ème arrondissement de Paris : remise du 15ème Prix Russophonie avec ses lauréats.

                  Dimanche 13 février à la Maison russe pour la Science et la Culture: hommage au philosophe Alexandre Zinoviev pour son 100ème anniversaire

2me Acte : les samedi 8 et dimanche 9 octobre 2022 en la Mairie du 5ème arrondissement de Paris : Les JLR reprennent leur rythme, les mots littéraires remédient aux maux sociétaux

Une nouvelle fois,  l’association France Oural, organisatrice des Journées du Livre Russe et des littératures russophones entend avec cette édition proposer une grande fête de la littérature et de la culture russe !
Malheureusement :

“Compte tenu des mesures gouvernementales, nous sommes dans l’obligation de reporter la 13-e édition des Journées du Livre Russe. Il est impossible dans ces conditions d’organiser notre programme dans les locaux de la mairie du Vème. Toutefois, dans le cadre des JLR, nous maintenons une demi-journée autour du Prix Russophonie. Elle comprendra une présentation des lauréats et la cérémonie de la remise du prix. Elle aura lieu samedi 12 février de 14h à 19h à la mairie du Vème sur inscription avec un maximum de 105 participants, compte tenu des contraintes sanitaires qui nous sont imposées.

Le dimanche 13 février, de 14h à 19h, toujours dans le cadre des Journées du Livre Russe revisitées, une journée consacrée au centième anniversaire de la naissance du philosophe Alexandre Alexandrovitch Zinoviev se tiendra en présence de sa veuve et de ses filles à la Maison russe des sciences et de la culture. Des échanges avec des écrivains contemporains sont prévus.

Toutes les autres activités : tables rondes, hommages, présentations d’ouvrages, séances de dédicaces et bien sûr stands des éditeurs et des libraires sont donc reportés au 8 et 9 octobre 2022.

Nous tenons à nous excuser pour ces changements totalement indépendants de notre volonté. Les éditeurs, libraires, associations exposants recevront un courriel séparé pour les modalités de remboursement ou le report”.

Président de l’Association France-Oural, organisatrice des Journées du livre russe
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et du Prix Russophonie, Dimitri de Kochko. Paris le 13/01/2022

A la Maison Russe de la Science et de la Culture,

Dimanche 13 février de 14h à 19h
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📌 Hommage sera rendu à une personalité majeure de la vie littéraire russophone : Alexandre Zinoviev, esprit libre de la littérature russe dont 2022 marque le centenaire en présence de son épouse Olga Zinoviev, épouse, conservatrice du patrimoine créatif et scientifique, présidente de l’Institut biographique Alexandre Zinoviev, de sa fille Xenia Zinoviev, pianiste, compositrice et directrice artistique du Club Zinoviev de l’Agence internationale d’information Rossia Segodnia, Mikhaïl Roud, un pianiste exceptionnel, membre de la famille et ami des Zinoviev, ainsi que des spectateurs de Russie, de France, de Belgique, d’Espagne et de Canadaet par Zoom avec des écrivains en Russie, n’ayant pu venir pour des questions sanitaires , modérateur de la conférence : Dimitri de Kochko ( président de France-Oural et ami de l’écrivain).
Par zoom :
Sergueï Chargounov, rédacteur en chef du magazine Iounost, auteur de l’émission télévisée Douze présentée au public de la Maison russe, consacrée au 20eanniversaire du retour d’Alexandre Zinoviev de l’exil ; Maxime Lavrentiev, jeune écrivain et philosophe, auteur de livres exceptionnels qui passionnent le lecteur moderne ;
Ilya Verchinine, critique littéraire, lauréat du prix Russie juste, ont abordé avec sensibilité et compréhension une analyse profonde du destin historique de l’écrivain Alexandre Zinoviev.

Alexandre Zinoviev, né à Pakhtino, région de Kostroma (URSS) en octobre 1922, il est mort à Moscou le 10 mai 2006, considéré comme philosophe, écrivain, caricaturiste russe, un des premiers chefs de file de la philosophie soviétique réelle (sans intrusion idéologique) influençant ainsi d’autres penseurs dans les années 1960 et 1970.

Il prend part à la Seconde Guerre mondiale en tant que fantassin, tankiste puis comme aviateur. Démobilisé, Alexandre Zinoviev entre à la faculté de philosophie de l’Université d’Etat de Moscou en 1946. En 1951, il obtient son diplôme avec mention et commence une thèse. Il est l’un des fondateurs du cercle de logique de Moscou.

 En 1976, ces écrits sont rassemblés dans “Hauteurs béantesЗияющие высоты (jeu de mot russe renvoyant aux « hauteurs radieuses » promises par le régime soviétique), essai édité en Suisse, mettant en scène des personnages-types, au ton résolument ironique, décrivant la vie quotidienne en Union soviétique. Satire corrosive, à l’humour grinçant et pessimiste, du régime soviétique. Écrite sous forme de dystopie futuriste (l’action se déroule dans presque huit millénaires). Le manuscrit est censé en avoir été découvert en 9974 dans une décharge. Ce livre est jugé « antisoviétique ». Il se voit retirer ses titres scientifiques et décorations militaires avant d’être renvoyé de son institut. Les organes du régime lui proposent l’alternative entre la prison et l’exil. Il choisit l’exil. Ce livre a été publié en français aux éditions l’Âge d’Homme en 1976 et a reçu le Prix Européen de l’essai Charles Vellon la même année.

Il trouve alors refuge avec sa femme Olga et sa plus jeune fille Polina en Allemagne où il accomplit diverses tâches scientifiques ou littéraires, sans obtenir de poste fixe. Il obtient la citoyenneté allemande.

REGARDEZ la CONFÉRENCE sur YOUTUBE : CLIQUEZ

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Mairie du 5e arrondissement 
21 place du Panthéon – 75005 – Paris
Ouvert samedi  de 14h à 19h
Accès: RER Luxembourg

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Maison Russe des Sciences et de la Culture
61 rue Boissière, 75116 Paris
Tél : 01 44 34 79 79
Ouvert : dimanche de 14h à 19 h

Contacts : info@crsc.fr

Entrée sur présentation du Passe – Sanitaire, porc du masque obligatoire, respect des gestes barrières.

Métro : Boissière (6), Victor Hugo (2)
Bus : 22, 30, 52, 82
Parking : Victor Hugo, Kléber, Longchamp

Contact : contact.france.oural@gmail.com – Tél:  +33 9 83 66 40 7


1
Oct

Journée du livre russe, Mairie V°

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

Journée du Livre Russe

à l’occasion du bicentenaire de

Fédor Dostoïevski

Samedi 2 octobre 2021 de 10h à 20h

Mairie du 5ème, 75005 Paris

ENTRÉE LIBRE

Vous découvrirez des tables rondes et des rencontres sur les divers aspects de l’œuvre de Fiodor Dostoïevski et de sa réception, et en particulier : Actualité de la spiritualité de Dostoïevski, Lire et traduire Dostoïevski en Russie et à l’étranger- Les fondements du système philosophique de Dostoïevski – La métaphysique de l’histoire de Dostoïevski – Le Dictionnaire de Dostoïevski – Dostoïevski. La Saga familiale – La correspondance de Dostoïevski, Dostoïevski et la logique, etc.

Avec la participation de Jean-François COLOSIMO, Michel ELTCHANINOFF, Anna ESPARSA, Nicolas ALEXANDROV, Evgueni REZNITCHENKO, Pierre LAMBLE, Michel NIQUEUX, Igor VOLGUINE, Anne COLDEFY-FAUCARD, Jean-Louis BACKÈS, Tatiana VICTOROFF, Olga MEDVEDKOVA, Iegor GRAN et bien d’autres.

Vous  entendrez également une lecture bilingue d’extraits d’œuvres de Dostoïevski, une exposition de planches originales de l’adaptation de Crime et châtiment en BD par Bastien LOUKIA, des jeux de société pour enfants et parents amateurs de littérature enfantine en russe, ainsi qu’un salon du livre réunissant les principales maisons d’édition publiant des œuvres traduites du russe en français ainsi que la Librairie du Globe et la Librairie des Éditeurs Réunis (YMCA Presse).

Des stands d’associations comme :  Kungour….ARTCORUSSE  sera heureux de vous accueillir sur son stand et vous présentera une série d’objets russes.

Deux expositions : des planches originales de “Crime et châtiment“, en BD par Bastien Loukia et une exposition “Dostoïevski des profondeurs du suterrain à celle de l’âme humaine“.

Après vous être restaurés à notre buffet russe, le SamoBar, vous pourrez également assister à la remise du Prix de l’AFR et du Prix du Concours russo-français de traduction en hommage à Mikhaïl Yasnov porté par l’association « Boukovki » et l’Union nationale russe des écrivains pour enfants.

La remise du 15e prix Russophonie, crée par France-Oural en 2007 aura lieu lors des Journées du Livre Russe des
samedi 12 et dimanche 13 février 2022.

Programme de la journée

10h00 – 11h00   Salle des Fêtes
Livres pour enfants avec Odile Belkeddar
 
 11h00 – 12h00   Salle Pédrot 
Détective du tsar d’Arkadi de Kochko (MACHA Publishing)
 
11h00 – 12h00   Salle Pierrotet
Les fondements du système philosophique
et La métaphysique de l’histoire de Dostoïevski
 
11h30 – 12h30   Salle des Fêtes
Animation Jeunesse organisée par l’association Boukovki
 
12h00 – 13h00   Salle Pédrot
Son parfum par Nathalie Beaux (MACHA Publishing)
 
13h00 – 14h00   Salle des Mariages
Dostoïevski au XXI-ème siècle : Philosophie et religion
 
13h00 – 14h00   Salle Pédrot
Les services compétents de Iegor Gran (Editions POL)
 
13h00 – 14h00   Salle Pierrotet
Dictionnaire Dostoïevski de Michel Niqueux (Institut d’études slaves)
 
14h30 – 15h00   Salle des Mariages
La correspondance de Dostoïevski par Anne Coldefy-Faucard (Éditions Bartillat)
 
14h30 – 15h30   Salle Pédrot
Réveillon chez les Boulgakov, d’Olga Medvedkova (TriArtis Editions)
 
14h30 – 15h30   Salle des Fêtes
Présentation d’ouvrages de membres de l’Association Française des Russisants
 
15h30 – 17h00   Salle des Mariages
Dostoïevski. La Saga familiale, avec Igor Volguine (Editions L’Harmattan)
 
16h00 – 17h30   Salle Pédrot
La philosophie de l’œuvre commune et la correspondance de Nikolaï Fiodorov avec Michel Eltchaninoff, Françoise Lesourd et Anne Coldefy-Faucard (Éditions des Syrtes)
 
16h00 – 17h00   Salle Pierrotet
La transition démocratique dans les pays de l’ex-URSS (1990-2020)
d’Alexandre Keltchewsky (Editions L’Harmattan)
 
16h00 – 17h00   Salle des Fêtes
Cérémonie de remise du prix de l’association Française des Russisants
 
 
17h00 – 18h30   Salle des Mariages
TABLE RONDE : Lire et traduire Dostoïevski en Russie et à l’étranger
 
 17h00 – 18h00   Salle des Fêtes
Cérémonie de clôture du concours russo-français de traduction en hommage à Mikhaïl Yasnov
 
17h30 – 18h30   Salle Pierrotet
Dostoïevski et la logique de Jean-Louis Backès,
éditions Les Éditeurs Réunis – Centre culturel Alexandre Soljenitsyne
 
 18h00 – 18h30   Salle Pédrot
Lecture bilingue d’extraits d’œuvres de Dostoïevski
 

Plus de renseignements : CLIQUEZ

ENTRÉE LIBRE 

sur présentation du passe-sanitaire ou d’un test
de moins de 72 h.

RENDEZ – VOUS SAMEDI 12 ET DIMANCHE 13 FÉVRIER 2022

La mairie du Vème arrondissement de Paris est le bâtiment qui héberge les services municipaux du 5e arrondissement de Paris de Paris, en France. Le bâtiment a été conçu par l’architecte par Jean-Baptiste Guenepin, il fut achevé en 1849 par Jacques Hittorff et Victor Calliat. Au dernier étage de la mairie se trouvait entre les années 1930 et 1960 une bibliothèque qui deviendra la bibliothèque Marguerite-Durand.

Mairie du Vème
21, place du Panthéon, 75005, Paris

ENTRÉE par la rue CLOTAIRE


RER
: B, Luxembourg
Bus : 27, 63, 87, 89.
Métro : ligne 10 : Maubert Mutualité ou Censier Daubenton
 
5
Mai

Journées du livre russe & Prix Russophonie 2021

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

 

” 12 èmes Journées du Livre Russe”

” Prix Russophonie “

2021, deux rendez-vous au lieu d’un !

Vendredi 12 février à 18h 
&
Samedi 13 Février à 15h
PROGRAMME CI-DESSOUS
En ligne sur Zoom et les réseaux sociaux
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À année exceptionnelle, conditions exceptionnelles !
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Les rendez-vous de 2021
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Mais pour ne pas perdre la bonne habitude de se retrouver au mois de février, des Journées du Livre Russe en ligne auront lieu
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Vendredi 12 février 2021 à 18.00
et samedi 13 février à 15.00
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En ligne sur la plateforme Zoom ® et les réseaux sociaux
Elles permettront de nous retrouver malgré tout comme tous les ans en février pour assister à une série de tables-rondes, des présentations d’ouvrages par leurs auteurs, ainsi qu’à une brève rétrospective des Journées du Livre Russe et du Prix Russophonie. Leur programme sera accessible sur notre site et les réseaux sociaux très prochainement.
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Les samedi 2 et dimanche 3 octobre 2021
à la Mairie du V ème arrondissement.
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Auront lieu les 12èmes Journées du Livre Russe dans leur format traditionnel, qui permet d’organiser de vraies rencontres du public avec les auteurs, les éditeurs, les traducteurs, les slavistes et les spécialistes du monde russophone, ainsi que la remise du 15e Prix Russophonie de la meilleure traduction du russe.
Leur programme sera annoncé le moment venu et pourra être consulté sur une toute nouvelle version du site internet des Journées du Livre Russe et des Littératures Russophones qui sera accessible très prochainement.
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Programme des journées
vendredi 12 & samedi 13 février 2021
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programme complet, que nous présenterons plus en détail, avec toutes les informations et liens pour participer aux événements, dans les jours et les semaines qui viennent.
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Vendredi 12 février
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– 18 h – 19 h 30
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Table Ronde:
«Soigner les maux par les mots»
Avec Evguéni Vodolazkine, Maxim Ossipov , Alexeï Salnikov
Modération : Anne Coldefy-Faucard
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– 19 h 30 – 20 h
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«Mikhail Boulgakov» d’ Alexei Varlamov – rencontre consacrée à la biographie qui sort chez Louison éditions
Avec Alexei Varlamov et la traductrice, Marie Starynkevitch.
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– 20 h– 20 h 30
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«Détective du Tsar. Les incroyables enquêtes du Sherlock Holmes russe, dernier chef de la police judiciaire de l’empire des Romanov» de Arkadi de Kochko, à paraître aux Editions MACHA Publishing
Avec le traducteur et arrière petit-fils de l’auteur Dimitri de Kochko et l’éditrice Marie Renault.
Arkadi de Kochko, Ancien chef de la Police judiciaire de Moscou, Ancien directeur du Service central des recherches judiciaires de l’Empire russe.
Directeur de la police de Riga, A. de Kochko assure la sécurité de la famille impériale à partir de 1905 avant de diriger la police criminelle de Moscou jusqu’à la Première Guerre mondiale. À la révolution, il s’enfuit en Crimée puis gagne la France.
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Samedi 13 février
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– 15 h – 16 h 30
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«Guérison et vie éternelle dans le roman de Boris Pasternak Le Docteur Jivago»
Table ronde avec Georges Nivat, Irina Emélianova, Anna Serguéeva-Klatis
Modération : Yves Gauthier
Suivi de la lecture bilingue des poèmes de Iouri Jivago
par Anatoli Béliy, acteur du Théâtre d’Art de Moscou et Marina Keltchewsky, comedienne française.
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 16 h 30 – 17 h
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«Les Alpinistes de Staline» de Cédric Gras, paru aux Editions Stock
Avec Cédric Gras et le journaliste Pierre Glachant.
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– 17 h – 17 h 30
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«Huit milliards de Cendrillon» de Marina Akhmedova, Iouri Arabov, Sacha Filipenko, Andreï Guelassimov, Chamil Idiatoulline Anna Kozlova, Sergueï Lebedev, Vladislav Otrochenko et Evgueni Vodolazkine, paru aux Editions L’Inventaire
Présentation du recueil par l’éditrice et traductrice Anne Coldefy-Faucard et l’écrivain et critique littéraire Eléna Balzamo.
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Retrouvez des informations détaillées sur http://www.journeesdulivrerusse.fr
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Afin de recevoir toutes les informations et liens nécessaires pour assister à l’une ou à plusieurs de ces rencontres, vous pouvez vous inscrire. Nous vous enverrons un e-mail 24 à 48 heures avant le début de l’événement. 
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Pour s’inscrire : CLIQUEZ
17
Déc

6° Salon du livre russes au CSCOR

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

 

Russkaya Literatura

 

6ème Édition

Le Salon du Livre Russe

“Femmes artistes et écrivains, un nouveau

souffle dans la Russie contemporaine”

 

La date du salon est déplacée au

Vendredi 18, samedi 19 et  dimanche 20 décembre

retransmis sur le site dès le 18 décembre

www.russkayaliteratura.fr

 

 

Cette 6ème édition du salon Russkaya Literatura se déroulera du 18-20 décembre 2020 mais, circonstances obligent, uniquement dans sa version en ligne. 

La programmation de cette année vous permettra d’écouter les interventions de très grands auteurs russes et français mais aussi d’acheter leurs livres, dont certains en avant première comme le dernier de Dina Rubina, “Le syndrome de Petrouchka” ou celui d’Andrei Astvatsatourov, “Il est interdit de nourrir les pélicans” (Ed Macha Publishing).

Citons parmi les auteurs invités: Anatoli KimMarina et Sergueï Diatchenko, Anna Berseneva, Thierry Marignac, Vladimir Sotnikov, Mariam Petrosyan, Cedric GrasAzari Plissetski.

En parallèle, nous organiserons une version en ligne, pour permettre aux auteurs et au public de se rencontrer virtuellement. 

Des interviews enregistrées, des conférences en direct et des dédicaces vous seront proposées dès le 18 décembre 2020. Certains livres pourront même être achetés en avant première comme le dernier ouvrage de Dina Rubina, “Le syndrome de Petrouchka” ou celui d’Andrei Astvatsatourov, “Il est interdit de nourrir les pélicans” (Ed Macha Publishing).

Nous vous proposerons également des documentaires inédits sur Edouard Limonov, grand écrivain récemment disparu, à qui nous rendrons hommage.

 

Cette 6ème édition aura pour thème “Femmes artistes et écrivains, un nouveau souffle dans la Russie contemporaine”. 

Nous célèbrerons également :

         – Le cinquantenaire de la disparition d’Elsa Triolet (née Kagan), première femme lauréate du Prix Goncourt en 1945.

Elsa Triolet (née Kagan) née le 12 septembre 1896 à Moscou, morte le 16 juin 1970 ; architecte, écrivain, journaliste de langue russe et de langue française, collaboratrice de Ce soir, (1937-1939 ; 1947-1953), des Lettres françaises (1953-1970) ; Prix Goncourt (attribué en 1945 pour l’année 1944) ; participa à la Résistance, notamment dans la Drôme ; membre du Comité national des écrivains (CNE), de son comité directeur (jusqu’en 1957), puis présidente d’honneur du CNE ; a développé les liens culturels entre l’URSS et la France ; sans jamais être membre d’un parti communiste russe ou français, elle fut, surtout à partir de la Résistance, « compagnon de route » du mouvement communiste.

Ella Kagan apprend le français dès six ans, le piano à l’École de musique Gnessine, voyagea  à l’étranger avec sa mère et sa sœur. En 1909, elle tient un journal intime qu’elle poursuivit jusqu’en 1940. Elle termina brillamment ses études au lycée en 1913, fait des études d’architecture et obtint le certificat de fin d’études section féminine des cours d’architecture de Moscou le 27 juin 1918. Elle rencontra en 1917, à Moscou, André Triolet, officier français, en 1919 elle arrive à Paris et devient Triolet en se mariant, après un séjour à Saint Pétersboug elle revient à Paris en 1922 et divorce. Elle part à Londres puis Berlin, revient à Paris rencontre Louis Aragon en 1928, devanant sa muse. elle traduit en russe se œuvres et d’autres auteurs français.Ils se marient en 1939 rentrent dans la résistance, Elsa écrit des nouvelles réunies sous le titre “Le premier accroc coûte deux cents francs”   (phrase qui annonçait le débarquement en Provence) et obtiennent le Prix Goncourt 1945 au titre de l’année 1944.

 

 

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– Le bicentenaire de la naissance de grand poète Afanassi Fet (1820 – 1892)

Afanassi Fet, toile d’Ylia Répine

Afanassi Afanassievitch Chenchine Афана́сий Афана́сьевич Шенши́н, connu sous le nom de sa mère, Fet ou Foeth (Фет), né le 5 décembre 1820 à Novosselki, mort le 2 décembre 1892 à Moscou, poète lyrique russe, traducteur et mémorialiste, partisan de l’art pour l’art. En 1838, il entre à l’Université de Modcou, à la Faculté de droit, puis au Département d’histoire et de philologie (verbale) de la Faculté de philosophie, dont il est diplômé en 1844. Il publie des recueils de poèmes puis rentre dans le régiment des cuirassiers. Il édite le troisième recueil. Parolier les plus sophistiqué il étonne ss contemporains. Il est élu magistrat du district de Mtsensk en 1867.  Selon les mémoires de la secrétaire de Fet, Ekaterina Kudryavtseva, il est mort d’une crise cardiaque précédée d’une tentative de suicide à l’aide d’un coupe-papier. Il a été enterré dans le village de Kleimenovo, dans la propriété familiale.

 

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Et un hommage sera rendu au grand écrivain Edouard Limonov disparu le 17 mars 2020.

 

 

Édouard Veniaminovitch Savenko, dit Édouard Limonov (Эдуард Вениаминович Лимонов), né  le 22 février 1943 à Dzejinsk (URSS), mort le 17 mars 2020 à Moscou , écrivain soviètique puis français russe et dissident politique,  fondateur et chef du Parti National-Bolchevique.

Bandit à Kharkov, poète à Moscou, sans-abri puis domestique à New-York, écrivain et journaliste à Paris, milicien pro-serbe pendant la guerre de Bosnie, dissident puis prisonnier politique en ex-URSS, Limonov fut empêché d’être candidat aux élection présidentielle russe de 2012. À partir le retour de la Crimée dans giron de l Russie et de la guerre du Donbas, il prend ses distances avec l’opposition et apporte son soutien à Vladimir Poutine pour sa politique étrangère.

Selon Emmanuel Carrère son biographe, « sa vie symbolise bien les rebondissements de la seconde partie du xxe siècle ».

 

Tables rondes, expositions, projections, signatures seront organisées tout au long de ces trois jours dans le strict respect des normes de sécurité liées au COVID.

 

PROGRAMME du SALON : CLIQUEZ

 

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Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe

1 Quai Branly 75007, Paris

Métro : Alma Marceau.

RER: Pont de l’Alma, Musée du Quai Branly.

Bus: 63, 80.

 

14
Jan

XI° Salon du Livre Russe , Mairie V° Paris

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

 

PROGRAMME

 

SALON DU LIVRE RUSSE 2020

 

11ème Journées du Livre Russe

&

14ème Prix Russophonie

Samedi 8 et dimanche 9 février 2020

ENTRÉE LIBRE

Samedi de 11h à 20h

Dimanche de 11h à 18h

Mairie du 5e Paris

Organisé par France Oural avec comme partenaire général, la Fondation André Cheglakov.  Andrey Cheglakov, scientifique russe, entrepreneur et collectionneur d’art. Sa fondation  soutient et réalise des programmes relevant du domaine de la culture.

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ARTCORUSSE  sera heureux de vous accueillir sur son stand et vous présentera une série d’objets russes  et :

Photographies patrimoniales d’Art

de  Kyrill  Semenoff-Tian-Chansky.

Monuments russes en France

Église la Dormition St Geneviève des Bois

© Kyrill Semenoff-Tian-Chansky.

 

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Samedi 8 février,  dédicace  sur  le  stand  ARTCORUSSE

par Marie-Aude Albert de son ouvrage Tome I

” Souvenirs sur Sergei Chepik “

 

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De nombreux stands avec les auteurs et leur ouvrages, tables rondes, conférences, expositions d’arts.

 

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PROGRAMME,  AVANT PREMIÈRE & CINÉMA

Jeudi 6 février à 20h

CINÉMA

 

PROGRAMME DES JOURNÉES RUSSES

Samedi 8 février, 11h–12h Salle des Fêtes

Présentation des ouvrages avec :

“A la table des tsars” de et avec Nicolas de la Bretèche

Éditions Macha Publishing.


Un jeux-quiz organisé pendant la conférence permettra de participer à un tirage au sort. Il sera possible de gagner le livre A la table des Tsars ou une bouteille de vin prestigieux : Vin du Tsar, Cuvée du Millénaire 2016.

Florence Berthout, maire du Vème, entourée par Dimitri de Kochko président de France Oural et de Nicolas de la Bretèche auteur de  “La Table des tsars”

Stands des libraires et maison d’Édition

 

Expositions

 ART ET LITTERATURE

  • La guerre vue par les meilleurs plus soviétiques

 

De nombreux écrivains ont participé aux combats de la seconde guerre mondiale; Ils ont également défendu leur pays avec leur plume. Vassili Grossman, Mikhaïl Cholokholov, Ilya Ehrenbourg et bien d’autres hommes et femmes de lettres ont livré des récits de ces années.

 

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Piotr Mituritch dessine la poésie de Vélimir

Khlebnikov

Le poète Vélimir Khlebnikov (1885 – 1922) est l’une des figures majeures du futurisme russe.
L’artiste Piotr Mituritch (1887-1956) a cherché à exprimer dans ses œuvres les idées et la poésie de l’auteur. Il a notamment illustré son poème-palindrome Razine dans un livre publié en 1932 et a créé les cubes dédiés

à «L’alphabet stellaire» reflétant l’idée de Khlebnikov de l’existence d’une langue du futur qui serait commune à toute l’humanité, une langue qui n’aurait pas besoin de mots pour exprimer des concepts, une langue qui réunirait les individus là où elle les divise actuellement. La Fondation Andrey Cheglakov contribue à l’étude de la vie et de l’œuvre de cette grande et originale personnalité de la littérature russe et de tout un paysage artistique qu’il a créé.

 

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• Illustrations de Georges A. de Pogedaeff (1894 – 1971)

 

Pour la nouvelle La steppe d’Anton Tchékhov. A l’occasion du 160ème anniversaire de la naissance d’Anton Tchekhov

De nombreuses œuvres de G. de Pogedaieff illustrent les grandes œuvres classiques de la littérature russe. Réalisées en France durant la 2e guerre mondiale, elles sont restées longtemps ignorées. La Fondation Andrey Cheglakov les collectionne, les étudie et les fait revivre.

 

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• Peintures et dessins Saint Pétersbourg – Paris.

Mémoire des murs, mémoire des rues, par Alena Vasilyeva (Saint-Pétersbourg) et Olga Kataeva (Paris).

A travers l’architecture de Paris et de Saint- Pétersbourg, Alena Vasilyeva et Olga Kataeva s’attachent à faire revivre la vie artistique et littéraire des deux villes et le regard d’artistes russes sur Paris et d’auteurs français sur Saint- Pétersbourg.

Série de dessins sur le thème des adresses des écrivains russes exilés à Paris, occasion de réfléchie sur la notion de son “Chez soi”

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• Dessins d’enfants : Espace russophone –

Immensité et diversité

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Présentation de quelques dessins d’enfants (en diaporama)
organisée par l’association «Pour Kungur»
et la bibliothèque de Kungur (Oural) et de photographies de Sergueï Ufimtsev, Sergey Filinin, Vlad Sosnovskiy, Elena Grigoreva, Denis Maximov , Valeriy Gorbunov, Rinat Salimov, Alexandre Khitrov et Evgueni Bitchov .L’association «Pour Kungur» organise des programmes d’échanges (amicaux, culturels) entre les structures pour enfants dans la région de Perm et la France, ainsi que des programmes de soutien aux orphelinats russes.
https://sites.google.com/site/ associationpourkungur/home

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GRANDS ENTRETIENS

Salle des Fêtes

Samedi 8 février, 15h45–17h

Dina Rubina

Entretien avec Yves Gauthier

 

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Dimanche 9 février, 13 h–14 h 30

Evgueni Vodolazkine

Entretien avec Elena Balzamo

 

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Dimanche 9 février, 14 h 30–16 h

• Ludmila Oulitskaïa

Entretien avec Yves Gauthier

 

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RÉFLEXION À HAUTE VOIX

Dimanche 9 février, 17 h–18 h Salle des Fêtes

• La lecture est un exploit, avec Ludmila Oulitskaia
Modération : Christine Mestre

 

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REGARDS DES SLAVISTES

Dimanche 9 février, 12 h–14 h Salle des Mariages

• Velimir Khlebnikov « Président du globe terrestre et Léonard de Vinci de l’avant-garde russe » – table ronde et lecture
Intervenants : Sergey Biryukov – Ivan Mignot – Alexandre Parnis – Willem Weststeijn Modération : Andreï Rossomakhine

 

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Dimanche 9 février,

14 h – 15 h Salle Pierrotet

La colombe d’argent d’Andrey Biely : œuvre spirituelle et œuvre artistique
Intervenants : Georges Nivat – Anne-Marie Tatsis- Botton – Anna Esparza

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17 h – 18 h Salle des Mariages

• La vie n’est pas un parterre de roses – spectacle musical et poétique dédié à Marina Tsvetaïeva

Avec Galina Balebanova et Florent Delporte

Poétesse et journaliste de télévision, Galina Balebanova a pubié deux recueils de poésies Avril en décembre et La vie n’est pas un parterre de roses (2017 et 2018, Ed. DDK Parisis).

Historien, enseignant, compositeur, Florent Delporte a fondé l’Association Etoiles- Averses dont le but est de faire découvrir l’œuvre et la vie de Marina Tsvetaeva.

 

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Clôture des Journées du Livre Russe

18 h – 19 h30 Salle des Fêtes

Littérature et polyphonie – Avec le soutien de la Fondation Spivakov

De jeunes musiciens interprèteront des œuvres de compositeurs russes : Glinka, Aliabiev, Glazounov, Tchaïkovsky, Rimsky- Korsakov, Rakhmaninov, Cui.

Lucia Bistriskaya, violoncelle – Ionella Marinutsa, harpe – Artem Naoumenko, flûte – Anastassia Sinkevitch, chant – Anton Vasiukovich, piano

Horaires et lieux du SAMEDI 8 FÉVRIER

Horaires et lieux du DImanche 9 FÉVRIER

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 Pour Kungur participera, comme tous les ans, aux Journées du livre russe et vous acceuillera au “Samobar” (au 2eme étage) où ils vous serviront boissons et restauration légère… (Au profit de “Pour Kungur” pour les centres pour enfants sans soins parentaux de la région de Perm). Et Pour Kungur vous présentera une expo-concours de dessins faits par les enfants de Kungur, accompagnés par des clichés de nos amis photographes de Russie!

Le Samobar et l’équipe de “Pour Kungur”.

 

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SAMEDI 8 FÉVRIER À 18 h

CONCERTS –
MUSIQUE ET LITTERATURE

19h–20h

Salle des Fêtes

• Russophonie en chansons avec Natalia Balachova qui interprètera des chansons de Boulat Okoudjava, Novella Matveeva, Véronika Dolina, Vladimir Vyssotsky.

Chanteuse, comédienne et metteur en scène Natalia Balachova a participé à de nombreux spectacles en Russie, en Belgique, en France et en Suisse, ainsi qu’à des émissions de radio et de télévision. Dans les chansons qu’elle interprète, en traduction française ou en russe, sa voix met en valeur les textes avec l’intensité d’une Piaf, d’une Barbara ou d’un Brel.

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Prix Russophonie

Il sera remis précédé d’une rencontre avec les traducteurs.

Sélection pour la meilleurs traduction du russes vers le français:

  • Anne Coldefy-Faucard pour la traduction de Manaraga de Vladimir Sorokine, éd. l’Inventaire.

  • Hélène Henry-Safier pour la traduction de Le corps revient, de Maria Stepanova éd. Nouvelles édtions Place.

  • Emma Lavigne pour Zahhâk, le roi serpent de Vladimir Medvedev, éd. Noir sur blanc.

  • Myriam Odayski pour la traduction de Pérégrinations1723-1747 de Vassili Grigorovich-Barski, éd Syrtes.

  • Anne-Marie Tatsis-Botton pour la traduction de Mon siècle ma jeunesse d’Anatoli Mariengof, éd. Noir sur blanc.

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PRIX RUSSOPHONIE 2020

La salle des Fêtes remplie comme chaque année pour la remise du Prix Russophonie récompensant la meilleure traduction.

L’on peut remarquer, au dire de Christine Mestre, présidente du Prix Russophonie , la relève est assurée avec des jeunes traducteurs(trices).

 

Discours de S.E. l’ambassadeur de la Fédération de Russie en France Alexeï Meschkov.

En présence des hautes personnalités littéraires du salon et de personalités venus de Russie.

Dimitri de Kochko, Oxana Gontchera, Anna Goulina, Anna Esparsa, Alexandre Drozdov. (de gauche à droite)

 

Lauréate

Anne Coldefy-Faucard pour la traduction de Manaraga de Vladimir Sorokine, éd. l’Inventaire

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Anne Coldefy-Faucard, agrégée et Docteur ès-lettres, elle a enseignée la littérature russe et la traduction littéraire à l’université de Paris IV-Sorbonne. A près s’être consacrée à l’édition de littérature, notamment étrangère auprès de Calmann-Lévy, Stock et l’Âge d’Homme, elle crée, en 1993, le éditions L’inventaire qui publienti. Chmelov, G. Khokhlov, P. Vita-Finzi, Charles de Beaumont, Chevalier d’Eon, Natalia Jouravliova… Elle dirige par ailleurs, avec Luba Jurgenson, la collection de littérature et documents ruses “Poustiaki” aux éditions Verdier tout en coordonnant le Comité de lecture franco-russe du projet Bibliothèque Russe lancé en 2018. Prix Read Russia 2016-2018 dans la catégorie Litérature du XXème siècle.

Anne Coldefy-Faucard a publiée par ailleurs une soixantaine de traductions dont : Les Chemins effacés de B. Pilniak, La Révolution derrière la porte de I. Annenkov, Chatouniy de I. Mamleïev, Entre la vie et la mort et autres nouvelles d’ Apoukhtine, Vie et Destin de Grossman (avec Alexis Béréoplowitch), plusieurs volumes de la Roue rouge d’A. Soljenitsyne (avec Geneviève et José Johannet), Moscou heureuse et Roman Technique d’A; Paronov, Derniers Témoins de S. Aléxievitch, La Vache de G. Gor, l’intégrale de la Correspondance de Dostoïevski ( en 3 volumes), Le Manteau, Le Nez et les Âmes mortes de Gogol.

 

Années 2050. Grandes migrations, confusion des esprits et des langues, violence. Entre déglingue et high-tech, l’Europe se remet péniblement de deux révolutions islamistes et d’une guerre.

Chaque individu est muni de puces électroniques qui règlent sa vie. L’ère de l’écrit est révolue, les livres papier ont disparu, faute de lecteurs.

Dans ses books’ n’ grills, la confrérie secrète de la Cuisine alimente ses fourneaux aux éditions originales des chefs d’œuvre de la littérature mondiale. Au menu : caïman grillé au Borges, harengs à la Steppe de Tchekhov…

Mais l’avenir des festins bouquinistiques est menacé : un complot se trame dans l’Oural, sur le mont Manaraga.

Maître du grotesque dévastateur, Vladimir Sorokine a encore frappé ! Il est figure de prou du postmodernisme russe. Né en 1955 il est des figures ls plus brillante de la littérature russe. Jonglant romn après roman avec la tradition liittérire russe, les genres et l’histoire.

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Remise aux autres nominées de prix  en livres offert par M. Konstantin Volkov, directeur du  Centre Russe pour la Science et la culture rue Boissière à Paris.

Anne-Marie Tatsis-Botton, Emma Lavigne et Myriam Odatsky, et  Anne Coldefy-Faucard, Dimitri de Kochko… (sur la photo de gauche à droite)

 

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Mairie du Vème arrondisement, Paris.

Par une loi adoptée le 2 juillet 1844 le bâtiment a été conçu par l’architecte par Jean-Baptiste Guenepin, il fut achevé pour l’essentiel en 1849 par Jacques Hittorf. Chargé de l’aménagement intérieur, Victor Calliat réalise son travail entre 1866 et 1870. Il s’inspire de la faculté de droit située symétriquement sur la place, datant de 1770. Toutefois, l’édifice se révèle rapidement trop petit et des travaux de reconstruction ont lieu à partir de 1921.  La salle de mariage comprend un buste de Marianne en marbre réalisé par Wermare.

Mairie du Vème  
21, place du Panthéon, 75005, Paris
RER : B, Luxembourg
Bus : 27, 63, 87, 89.
Métro : ligne 10 : Maubert Mutualité ou Censier Daubenton

13
Fév

Journées Européennes du Livre Russe 2019 Mairie du V°

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

 10èmes Journées Européennes

du Livre Russe et des Littératures Russophones

 « Itinérances  littéraires  –

Voyageurs  entre Est  et  Ouest »

Samedi 16 et dimanche 17 février 2019

Entrée libre de 11 h à 21 h

Y Artcorusse vous accueillera sur son stand Z

 

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Un large programme de tables-rondes, conférences, rencontres et présentation d’ouvrages sera proposé au public ainsi que des ateliers de traduction, expositions et lectures bilingues. L’association Française des Russisants remettra également son prix annuel destiné aux élèves des écoles, collèges et lycées. Pour la 13e fois, le Prix Russophonie, qui récompense la meilleure traduction littéraire du russe vers le français, dévoilera son lauréat le samedi en fin de journée.

Un salon du livre réunit traditionnellement libraires, maisons éditions, auteurs indépendants et associations franco-russe.

De nombreux écrivains, russes, russophones et francophones participent à notre manifestation. Des séances de dédicaces sont proposées après chaque intervention sur les stand des éditeurs et libraires présents sur notre salon.

Mme Florence Berthout maire du V° arrondissement de Paris avec Dimtri de Kochko président de France-Oural

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EN AVANT-PREMIERE

MARDI 12 FÉVRIER A 18h30

Centre de Russie pour la Science et la Culture 61, rue Boissière – 75116 PARIS

Métro:  Victor Ugo, et Boissière.

TABLE-RONDE AUTOUR DE L’ŒUVRE DE TCHINGUIZ AÏTMATOV

Je suis khirghiz, russe, soviétique, Je suis russophone”,  Tchinguiz Torékoulovitch Aïtmatov, né en 1928 au Kirghizistan, mort en 2008 à Nuremberg (Allemagne), écrivain. Il devient en 1985 conseiller de Mikhaïl de Gorbatchev. Il est nommé ambassadeur de l’URSS puis de la Russie au Luxembourg  jusqu’en 1994. Député du Soviet suprême de l’Union Soviétique de 1966 à 1989. Après l’indépendance du Kirghizistan en 1991, Tchinguiz Aïtmatov devient un personnage dominant sur la scène politique. De 2000 à 2008, il est ambassadeur de son pays, en résidence à Bruxelles, auprès de la Belgique, de la France, du Luxembourg et des Pays-Bas. Tchinguiz Aïtmatov a été le parrain du 1er Prix Russophonie en 2006.

Table ronde, avec René Cagnat, Francis Combes, Esnest Otorbaev et Irène Sokologorsky.

Au fil du temps la Russie n’a jamais cessée d’attirer la curiosité des écrivains français. Côté russe, l’intérêt pour la France est également très fort. L’intelligentsia et l’aristocratie russes ont considéré la France, et notamment Paris, comme lieu de pélerinage incontournable.

” La langue russe, c’est important pour les russes, mais pour nous c’est plus important encore.”

Merci de confirmer votre participation
au 09 83 66 40 77 ou par mail : france.oural@gmail.com

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JEUDI 14 FEVRIER A 20h

CINÉMA AU GRAND ACTION

“24 NEIGES” – film consacré à la Iakoutie 2, Rue des Écoles – 75005 PARIS

 

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Horaires et lieux des activités

Samedi 16 février

Dimanche 17 février

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“LES VOYAGES DE LA DIASPORA RUSSE À TRAVERS LE MONDE (1918 – 1938)”

Photographies proposées par Andreï Korliakov

PAMIR TADJIK : Habitants des fonds de vallée: : PAMIRIS ET KYRGYZS (photos de René Cagnat, Laure Sourdin et Frédéric Mayot.

Les Pamiri, fidèles ismaëliens de l’Aga khan et proches physiquement et mentalement des Européens, connaissent au fond du Pamir une existence très difficile. Alors que leur survie est menacée par l’émigration, le trafic de drogues, les rigueurs du climat et de l’altitude, le pouvoir tadjik manifeste à leur encontre une extrême rigueur.

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LELA MIGIROV : Tableaux du cycle consacré à Georges Pérec.

L’artiste Lela Migirov appartient au cercle exclusif des meilleurs artistes contemporains de l’année 2018. Elle nous fait l’honneur de présenter quelques- unes de ses oeuvres aux Journées du Livre Russe.

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Dessins d’enfants : LE VOYAGE EN RUSSIE (Kungur)

Hélène Texier présidente de l’association Kungur devant les dessin des enfants .

Ces dessins ont été réalisés dans le cadre d’un concours organisé par l’association « Pour Kungur» en collaboration avec la bibliothèque de Kungur (région de Perm – Oural).


Pour Kungur est une association de soutien à la maison des enfants de Kungur (Russie) créée par le collectif de familles ayant adopté dans cet orphelinat, ou en cours d’adoption.

SOIRÉE CINÉMA

Le Grand-Action – 5, rue des Ecoles 75005 PARIS

Jeudi 14 février à 20h

“24 NEIGES”

Film documentaire russe (2015) de Mikhaïl Barynin – Avant-première française En présence du réalisateur, Mikhaïl Barinine.

Tarif : 9.50€ – Tarif réduit 7.50€ (cartes UGC et membres Rivages Russie Evénements et France-Oural)

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Samedi 16 février à 13h30 – Salle des Fêtes

Conférence

 

Comment choisir les mots ? Rencontre avec Nathalie Komarova-Gigounova, auteur du livre. Française d’origine russe, traductrice, professeur de russe et spécialiste des échanges interculturels et transnationaux.

Elle présentera ses ouvrages d’apprentissage du russe dont le côté ludique permettant d’aborder la langue avec légèreté à travers proverbes, dictons et devinettes et par le biais de nombreuses locutions et tournures idiomatiques et trois ouvrages bilingue de contes de Ivan Krilov.

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CONCERTS DES JOURNÉES DU LIVRE RUSSE

Samedi 16 février à 18h40 – Salle des Fêtes

Traduire en chansons avec Natalia Balachova et Igor Shynov.

Natalia Balachova

Les espaces russophone et francophone se traduisent aussi en chansons. Natalia Balachova et Igor Shpynov établiront au cours de cette soirée les ponts entre Brassens et Okoudjava, Brel et Vissotsky et tant d’autres bardes de ces espaces de culture et de langue.

Igor Alexandrovitch Shpynov

Dimanche 17 février à 18h

Russophonie et Francophonie : Dialogue et Création

Dialogue musical russo-français avec Aminata Alenskaïa, piano, et Alina Synelnikova, soprano lyrique. Elles célébreront l’alliance musicale russo-française en interprétant des oeuvres de Bizet, Gounod, Debussy, Tchaïkovsky, Medtner.

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Création originale – rencontre musicale entre le piano, la harpe celtique et la kora malienne, avec François Pernel, harpe celtique, Seyba Sacko, kora malienne, et Sylvain Wurmser, piano.

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Samedi 16 février à 18h – Salle des Fêtes

Cérémonie officielle de remise du 13ème Prix Russophonie

 

Le Prix Russophonie est un prix qui récompense la meilleure traduction d’un ouvrage littéraire du russe en français, quelle que soit la nationalité de son auteur. Le jury est composé d’universitaires, des journalistes et d’écrivains.

Créé en 2006 à l’initiative de la Fondation Eltsine et de l’Association France-Oural, le Prix Russophonie a pour ambition de contribuer à promouvoir la littérature en langue russe, à mieux faire connaitre ses acteurs : auteurs, traducteurs, éditeurs et à créer un lien culturel fort entre la Francophonie et le monde russophone.

Remise du prix en présence du ministre conseiller auprès de l’ambassade la Fédération de Russie Monsieur Artem Studennikov et directeur du Centre Russe pour la Science et la Culture  Monsieur Constantin Volkov et de Madame Florence Berthout maire du Vème arrondissement.

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Les Cinq traducteurs sélectionnés pour le prix:

Sophie BENECH pour “Voleur, espion et assassin” de Iouri Bouïda (Ed. Gallimard).

Iouri Bouïda nous livre avec Voleur, espion et assassin une autobiographie d’envergure. 
De son enfance d’après-guerre dans la région de Kaliningrad jusqu’aux premiers bouleversements de la perestroïka, Bouïda n’évoque jamais la violence et la désolation du quotidien sans recours au burlesque : des toilettes gelées, de l’érotisme au milieu de ruines teutoniques et des discours que plus personne n’écoute. Puisque la plupart des autres préfèrent la vodka, notre héros monte rapidement l’échelle sociale. 

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Maria-Luisa BONAQUE pour “Prague Nuit rouge” de Pavel Pepperstein (Nouvelles Editions Place).

Ilya Korolenko, la quarantaine, tueur à gages. Une brute ? Pas exactement : un “killer” poète, dont le cerveau voit jaillir des poèmes quand il a le doigt sur la détente. Et avec ça, chercheur en sciences humaines à ses heures perdues, et qui n’en peut plus d’assassiner pour de l’argent. C’est au nom d’une grande et noble cause qu’il brûlerait de tuer. Or, la démolition par des promoteurs immobiliers rapaces d’une vieille et fascinante demeure moscovite le met hors de lui. Et Prague dans tout cela ? Attendez, il vous y emmène, vous y promène, et vous assisterez même à un colloque loufoque sur le Printemps de Prague, justement. Le voyage se corse avec l’apparition d’une jeune Américaine altermondialiste, fille d’un magnat véreux qui commandite à Korolenko un double assassinat à Moscou. Bon, et la nuit, dans tout cela ? Eh bien, elle se trame, et à mi-roman, ce polar déjà peu ordinaire bascule dans une fantastique nuit des dieux slaves, qui s’achèvera par l’irrésistible ascension du héros au-dessus de la Cité aux toits d’or…

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Hélène HENRY pour “La cartothèque” de Lev Rubinstein (Ed. Le Tripode)

“Au milieu des années 1970, j’ai inventé un genre personnel, le texte-sur-fiche , qui répondait alors chez moi à un besoin de surmonter la force d’inertie de la page. Ce genre a montré une vitalité qui m’a étonné moi-même, se révélant capable d’importants développements et modifications internes.”

En 1975, bibliothécaire à Moscou, Lev Rubinstein écrit des poèmes de forme classique. Il sait par cœur, en bon intellectuel de sa génération, Pouchkine et Mandelstam (il y ajoute Tolstoï, qu’il admire). Il prête l’oreille au langage des rues et des marchés (langage cuit de l’homo sovieticus), et hante les ateliers et les cuisines où, en ces années de stagnation, se discute et s’élabore l’art non-officiel. C’est alors qu’il invente, dans une logique que lui dicte son temps, un nouveau « genre artistique » : la « mise en fiches ».
Elle devient la signature de Rubinstein. L’idée de segmenter son texte en l’inscrivant, phrase après phrase, sur de simples fiches perforées, lui a été suggérée par son quotidien de bibliothécaire, par les pratiques picturales de démultiplication du Pop Art américain, et par l’espoir qu’un discours donné à « voir » en pièces détachées serait capable de réveiller le lecteur-auditeur engourdi par le soviétisme ordinaire.

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Frère Bertrand JEUFFRAIN pour “L’enfant de sucre” d’Olga Gromova (Ed. des Quatre Vivants)

L’enfant de sucre est un vrai conte de fées. C’est, si l’on veut, une suite de miracles. Et l’ultime miracle est peut-être la rencontre de Stella, déjà âgée, avec l’écrivaine Olga Gromova qui nous relate cette incroyable histoire.Stella et sa mère sont arrêtées à Moscou, en 1936, et envoyées dans un camp de Kirghizie destiné aux familles de traîtres à la patrie. Ce n’est que le début d’une suite d’épreuves que la mère et la fille vont traverser avec un immense courage. Le livre d’Olga Gromova, sans parler de son fondement documentaire, est une œuvre artistique remarquable. Il ne nous fournit pas de recettes de survie, mais retrace la destinée de deux créatures fragiles qui ont survécu dans des conditions inhumaines grâce à leur courage et à leur compassion envers autrui. C’est une leçon sur la victoire que de petits individus remportent ensemble sur un Mal puissant. Et cette leçon est capitale pour nous tous. C’est un repère pour la mémoire.

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Christine ZEYTOUNIAN-BELOÜS pour “L’imparfait du temps passé” de Grisha Bruskin (Nouvelles Editions Place).

L’Imparfait du temps passé appartient à cette forme de récit qui dans le monde russe s’inspire de la tradition orale, part d’un « discours improvisé » : réel, imagination, histoire, mythologie et religion, humour, larmes et nostalgie… tout élément se fond dans une infinie tendresse humaine. Cette promenade dans le temps passé s’ouvre sur un questionnement fondamental pour tous ceux qui se sont jamais posé la question d’écrire.

« Dans ma jeunesse, écrit Bruskin, lisant mes livres préférés, je pensais souvent : “Ces auteurs ont vraiment de la chance d’avoir connu une enfance si marquante et riche en événements. Une vaste source d’inspiration pour leur œuvre littéraire.” Je me disais : “Si l’envie me prend d’écrire un livre, que pourrais-je donc tirer de ma vie d’enfant, tellement ordinaire et banale ?” » Mille choses extraordinaires, répond le lecteur, telles qu’elles lui sont apparues au cours de cette confession sentimentale et artistique : trahisons de l’enfance, premier dessin du père de la nation, Staline, les quatre sœurs aînées, premières amours, camps de pionniers socialistes…

Le Prix Russophonie 2019 sera remis dans le cadre des 10e Journées européennes du livre russe et des littératures russophones dans les salons de la Mairie du Vème arrondissement de Paris en présence de son Excellence l’Ambassadeur de Russie en France Alexeï Meshkov et de Madame Florence Berthout, maire du Vème arrondissement de Paris.

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Rencontre avec les traducteurs des ouvrages sélectionnés par le jury du Prix Russophonie 2019, à 14h dans la Salles des Mariages.

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Samobar

Lieu privilégié de rencontres entre le visiteurs de ces journées avec les écrivains, et les participants.

Le Samobar, situé au 2e étage de la mairie, vous accueille tout au long des Journées et vous propose, comme chaque année, un assortiment de boissons et de spécialités russes.

Plus de renseignements: ( CLIQUEZ )

Entrée libre durant ces 2 jours.

Stand d’Artcorusse

 

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Mairie du 5e arrondissement 

21 place du Panthéon – 75005 – Paris

Ouvert samedi et dimanche de 10h à 21h

Contact : contact.france.oural@gmail.com – Tél:  +33 9 83 66 40 77

Accès: RER Luxembourg

28
Nov

Journées du Livre russe, Mairie du V°

   Publié par: artcorusse   dans Informations

Samedi 16 et dimanche 17 FÉVRIER 2019

Mairie 5, ° 21, place du Panthéon 75005 Paris

10E JOURNÉES EUROPÉENNES DU

LIVRE RUSSE 

ET DES LITTÉRATURES RUSSOPHONES

10-ые Европейские Дни Русской Книги и Русскоязычных Литератур

Programme à venir.

8
Oct

Salon du livre russe Mairie Vème

   Publié par: artcorusse   dans Brèves

La 10e édition des Journées Européennes du Livre Russe et des Littératures Russophones se tiendra les 16 et 17 février dans le cadre de la mairie du 5e arrondissement de Paris.

Cette année, le thème central sera le voyage sous le titre « Itinérances littéraires – Voyageurs entre Est et Ouest ».

                Un large programme de tables-rondes, conférences, rencontres et présentation d’ouvrages sera proposé au public ainsi que des ateliers de traduction, expositions et lectures bilingues. L’association Française des Russisants remettra également son prix annuel destiné aux élèves des écoles, collèges et lycées. Pour la 13e fois, le Prix Russophonie, qui récompense la meilleure traduction littéraire du russe vers le français, dévoilera son lauréat le samedi en fin de journée.

                Un salon du livre réunit traditionnellement libraires, maisons éditions, auteurs indépendants et associations franco-russe.

De nombreux écrivains, russes, russophones et francophones participent à notre manifestation. Des séances de dédicaces sont proposées après chaque intervention sur les stand des éditeurs et libraires présents sur notre salon.

 

Entrée libre

Horaires : de 10 h à 21 h

Mairie du 5e arrondissement

–21 place du Panthéon – 75005 – Paris

Organisateur : Association France Oural – 14, rue des Tapisseries – 75017 – Paris
www.journeesdulivrerusse.fr – www.prix-russophonie.fr – www.france-oural.fr
Contact : 
contact.france.oural@gmail.com – Tel. +33 9 83 66 40 77

 

17
Sep

4° Salon du Livre Russe, Quai Branly

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

Thème : LE GRAND NORD 

Nouvel eldorado glacé, regorgeant de gisements en tous genres, nouvelle route maritime entre l’atlantique et le pacifique, le Grand Nord est le lieu de toutes les convoitises, des conquêtes les plus folles et des paris les plus insensés. Sur terre comme sur les mers, que d’aventures périlleuses à vivre et  d’histoires racontées. Nous iront à la rencontre d’auteurs, de géographes et d’aventuriers qui nous feront toucher du doigt la surface des glaciers majestueux ou celle des toundras prises dans la neige.

Également, Terres de traditions ancestrales, ce Grand Nord est le refuge de peuples aux cultures fragilisées (Nenets, Komis, Taimyr, Evenes, Iakoutes, Tchouktches, Koriaks), que les nouvelles générations, baignées dans les nouvelles technologies, commencent à raconter sur leur propre tempo.

D’Ouest en Est, de Kaliningrad à Vladivostok, Le Grand Nord s’étend sur plus de 9000 km et traverse onze fuseaux horaires. Raison pour lequel on l’appelle aussi Le Grand Est.

VENDREDI 5 OCTOBRE 2018

17H00 : RENCONTRE AVEC DAVID FOENKINOS qui présentera son dernier roman « Vers la beauté ».

18H30 : INAUGURATION DU SALON

SAMEDI 6 OCTOBRE 2018

L’ATELIER LITTERAIRE DES ENFANTS

10H00-12H30:

En compagnie des auteurs: Svetlana FADEEVA, Ludmila SOUHKOVETS, Elena JOURECK, Kira SAPGUIR

JOURNEE IVAN TOURGUENIEV

Bicentenaire de sa naissance

13H30: « Dostoïevski et Tourgueniev : histoire d’une inimitié ». Conférence de Igor VOLGINE, écrivain, historien, auteur de l’émission télévisé Le jeu des perles en verre , Président de la Fondation de Feodor Dostoïevski, professeur de l’Université d’état de Moscou, vice- Président de PEN – Centre de la Russie.

15H00: « Dialogue entre deux géants. Autour de la correspondance d’Ivan Tourgueniev et de Gustave Flaubert », conférence de Nelly ANTOIN.

16H00 : Lecture des extraits de l’œuvre d’Ivan Tourgueniev par Marc SEBBAH.

      16H30: Table ronde: Les succès littéraires de Russie en 2017/2018 avec la participation German SADOULAEV et Igor VOLGINE. Modérateur Alexandre ARCHANGELSKY.

17H30 : Le Grand Nord : terres de bagnards et déportés. Débat autour des œuvres de Fiodor Dostoïevski (Souvenirs de la Maison des morts) présenté par Igor VOLGINE.

18H30: Table ronde: « La littérature d’exploration » avec la participation d’Astrid Wendlandt et d’autres auteurs dont les confirmations sont en cours.

DIMANCHE 7 OCTOBRE 2018

L’ATELIER LITTERAIRE DES ENFANTS

10H00-12H3:0

En Compagnie des auteurs: Svetlana FADEEVA, Ludmila SOUHKOVETS, Elena JOURECK, Kira SAPGUIR

14H00: « Alexandre SOLJENITSYNE , Centenaire de sa naissance » par Igor VOLGINE, poète, animateur des émissions télévisées Le Jeu des perles de verre et Contexte.

PLACE AUX EDITEURS

15H00: Igor SOKOLOGORSKY présente sa maison d’édition  avec la participation d’Eric BOULATOV.

16H 00: Table ronde sur le chamanisme

17H00: Table ronde « Le Grand Nord de la Russie vu par les écrivains voyageurs» avec la participation de Christian de MARLIAVE , historien, voyageur, explorateur, Cedric GRAS, écrivain voyageur.

Plus de renseignements: CLIQUEZ

Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe russe de Paris

1-5 Quai Branly, 75007 Paris

Métro : Alma Marceau.

RER: Pont de l’Alma, Musée du quai Branly.

Bus: 63, 80.

Entrée libre

Vendredi 5 octobre 2018:  15h00-19h00

Samedi 6 et Dimanche 7:  10h00-19h00

Samedi 3 et dimanche  4 FÉVRIER 2018

9E JOURNÉES EUROPÉENNES DU

LIVRE RUSSE 

ET DES LITTÉRATURES RUSSOPHONES

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9-ые Европейские Дни Русской Книги и Русскоязычных Литератур

Женщина – писатель и героиня в русской литературе

Auteures et héroïnes dans la littérature russe

Dans un pays frappé par le fléau de la guerre et les convulsions historiques les femmes, ont de tout temps joué un rôle majeur dans la société russe et ont souvent été un rempart contre le délitement des familles.

De l’image de la femme que nous donnent les écrivains hommes, à celle que livrent les femmes elles-mêmes, nous nous attacherons à étudier, lors de cette édition, le rôle des femmes, auteures et héroïnes, dans la littérature russe.

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Samedi 3 février 2018 à 18h

Mairie du Vème arrondissement.

 

Remise du Prix Russophonia 

pour la 12ème fois, pour la meilleure traduction littéraire du russe vers le français.

SELECTION DU PRIX RUSSOPHONIE 2018
Pour la douzième édition, le jury a retenu a retenu cinq traductions parmi un peu plus de soixante- dix ouvrages parus dans l’année.
Les traducteurs sélectionnés pour le prix 2018 sont :

Yves Gauthier pour “L’ours est mon maître” de Valentin Pajetnov, Ed. Transboréal

Assoiffé de nature et d’aventure, un enfant russe de l’après-guerre se prend pour Tom Sawyer, à Kamensk, sur les rives du Don paisible. Pour vivre sa passion, le petit Valentin fait l’école buissonnière, fugue, se gave de livres, fraie avec les voyous. Mais, cédant à l’appel de la forêt, il choisit bientôt sa voie en devenant chasseur dans la taïga de l’Ienisseï. Son récit, commencé comme une autobiographie, se mue en dialogue avec le monde sauvage. Que fait-il donc quand la chasse en vient à le désenchanter ? Valentin Pajetnov s’installe aux sources de la Volga pour se consacrer à l’étude des ursidés, court les bois avec des oursons orphelins, les accompagne dans leur vie sylvestre, retient leurs leçons. Ce livre est celui d’un berger à ours tout à la fois chercheur, observateur et conteur, singulière pastorale qui révèle le rapport intime et fusionnel à la nature d’un Dersou Ouzala moderne”.

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Cécile Giroldi pour “Je suis Tchétchène” de German Sadulaïev, Ed. Louison 

« Je suis tchétchène»: dans le contexte de nos sociétés taraudées par les racines et l’identité proférer une telle affirmation n’est pas si simple. L’auteur German Sadoulaev ose. Pour lui, aucune ambiguïté: “Il est difficile d’être un Tchétchène”. Ce récit en forme de vignettes dévoile sa capacité à scruter au plus profond de l’identité. Le fou du village, la vie dans la cour, l’homme qui invite les siens à ses propres funérailles, les embouteillages créés par les vaches, quelle distance, quelle lucidité, quel humour! Ici mythe et folklore se confondent avec la réalité sombre et tragique, que Sadoulaev nourrit. En la décrivant, il l’embellit (…) German Sadoualev affirme avec fierté, rudesse et amour, qu’il est tchétchène. Et c’est ce qu’il raconte dans ce récit aux allures de conte, en forme de nouvelles teintées d’autobiographie, sans début ni fin, mais serpentant, comme nous le faisons tous, seuls en compagnie de notre âme, en notre for intérieur. Le lecteur suit les méandres de sa mémoire avec attention, joie et tristesse, en épouse les contours meurtris (…) Car le lecteur veut savoir ce que cela veut dire, aujourd’hui, “être tchétchène”. » Anne Nivat

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Yvan Mignot pour “Œuvres : 1919-1922” de Velimir Khlebnikov, Ed.Verdier

“La révolution a eu lieu. Elle a entamé radicalement le siècle. En mai 1919, Khlebnikov quitte Moscou, une petite valise à la main : « Je vais dans le Midi, c’est le printemps. » Il part vers l’un des points les plus brûlants de la guerre civile, l’Ukraine. L’errance va durer plus de trois ans et le mènera autour de la Caspienne, en Azerbaïdjan, au Daghestan, en Perse, puis de nouveau en Russie. Il sera emporté par la misère et la gangrène à Santalovo, un village du Nord, près de Novgorod. La valise a fait place à une légendaire taie d’oreiller dans laquelle il entasse ses manuscrits, poèmes, proses, lettres, feuilles parfois volées ou envolées, qui accueille aussi son sommeil. Il écrit aussi dans l’urgence, dans l’obscurité, dans la maison des fous, au profond de la faim, des abris de fortune, devant des feux de camp où s’échangent pain et poème, pain et immortalité.”

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Jean-Christophe Peuch pour “Suicide de Marc Aldanov”, Ed. des Syrtes

L’émigration ou la mort : c’est le choix qui se présente à l’intelligentsia russe au lendemain du coup d’État bolchevique d’octobre 1917. Emporté par le tourbillon de l’histoire avec des millions de ses semblables qui, comme lui, avaient accueilli avec bienveillance la révolution pacifique et libérale intervenue quelques mois plus tôt, l’un des personnages de Suicide s’interroge : « Sommes-nous coupables ? »
Embrassant plus de deux décennies de l’histoire russe et européenne (de 1903, année de naissance du parti bolchevique, à 1924, année de la mort de son chef), Suicide mêle habilement des personnages de fiction à des figures historiques telles que Vladimir Lénine, véritable fil conducteur du roman, mais aussi l’industriel et mécène russe Savva Morozov, l’empereur d’Allemagne Guillaume II, le monarque autrichien François-Joseph Ier et bien d’autres encore. Tous portent une part de responsabilité dans le suicide de l’Europe et de la Russie en ce début du XXe siècle.”
Roman bilan sur les bouleversements historiques de 1917, Suicide décrit, à travers le destin des époux Lastotchkine et de leurs proches, comment l’établissement d’une justice sociale par la violence porte en lui les germes de la tragédie, tragédie personnelle, mais aussi tragédie d’un pays et d’un continent.

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Christine Zeytounian-Beloüs pour “Le livre invisible suivi du journal invisible” de Sergueï Dovlatov, Ed. La Baconnière 

Deux textes autobiographiques retraçant les aventures éditoriales de l’auteur dans la Russie communiste et faisant état de ses tentatives de monter un journal russe en plein New York capitaliste.

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SOIRÉE CINÉMA

Cinéma “Le Grand-Action”

Jeudi 1er février à 20h30

En partenariat avec Rivages Russie Evénements

“ANNA KARÉNINE”

Film d’ Alexandre Zarkhi (1967) avec Tatiana Samoïlova, Vassili Lanovoï, Anastasia Vertinskaïa, Nikolaï Grichenko, Maïa Plissetskaya, (145 min / 70mm / VOSTF)

Scénario de Vassili Katanian et Alexandre Zarkhi, d’après le roman éponyme de Léon Tolstoï.

 Meilleure adaptation du chef d’œuvre de Léon Tolstoï, le film d’Alexandre Zarkhi réunit une pléiade d’acteurs parmi lesquels  Tatiana Samoïlova, l’inoubliable Véronika de « Quand passent les cigognes » et Vassili Lanovoï, grand artiste du cinéma soviétique.

 

“Épouse d’un haut fonctionnaire de la bonne société russe du XIXème siècle, Anna Karénine tombe follement amoureuse du Comte Vronski qu’elle rencontre à Moscou. Pour conquérir le droit à la liberté d’aimer, elle va lutter contre le carcan d’une société étouffée par les principes et les convenances au péril de sa famille, de son honneur et de sa vie.”

Film de Denis Koudryavtsev (2017) – Durée 15mn Prix des festivals de Rostov sur le Don et de Montecatino (Italie) Film présenté par son jeune réalisateur moscovite. Christina, jeune membre d’un gang de marginaux, doit réaliser le vol d’une sacoche dans un 4X4. Se sauvant au volant de la voiture volée, elle va rapidement découvrir un étrange passager à l’arrière. Les rôles sont joués par des SDF.

Le Grand Action

5, rue des Ecoles 75005 PARIS

Tarif : 9€50 – Tarif réduit 7€50
(cartes UGC et membres de Rivages Russie Événements et France-Oural)
Réservation en ligne : www.legrandaction.com

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Mairie du Vème arrondissement

Samedi 3 et 4 janvier 2018

Sur le Stand d’ARTCORUSSE

Objets d’artisanats et présentation du livre

“Histoire d’une Église d’Émigrés russes, rue Olivier de Serres”

Cet ouvrage a été édité tout d’abord en russe en 2015, il vient de sortir des presses en français, comprenant de très nombreuses photos. (CLIQUEZ)

TABLES-RONDES

  • D’hier à aujourd’hui, quelle place occupent les femmes dans les lettres russophones ?
  • Hommes et femmes de lettres face au tourbillon de l’histoire ? Marina Tsvetaeva – Nadejda Teffi
  • Existe-t-il en Russie une littérature spécifiquement féminine dans sa forme et dans ses thèmes de prédilection?
  • Au 20e siècle, alors qu’on assistait un peu partout à l’éclosion d’une littérature dans laquelle les femmes revendiquaient leur différence ou leur singularité, pourquoi n’a-t-on pas vu de mouvement semblable en Russie ?
  • Dans l’ombre des hommes : Sofia Tolstoï – Nadjeda Mandelstam
  • Muses et poétesses : Zinaïda Hippius – Marina Tsvetaeva – Nina Berberova
  • Les chroniques et sagas familiales

Présentation d’ouvrages, ateliers pédagogiques, SALON DU LIVRE …

ATELIER DE TRADUCTION, durant ces deux jours.

Le thème central de cette édition sera dédié aux

« Auteures et héroïnes dans la littérature russe ».

Dans un pays frappé par le fléau de la guerre et les convulsions historiques les femmes, ont de tout temps joué un rôle majeur dans la société russe et ont souvent été un rempart contre le délitement des familles.

De l’image de la femme que nous donnent les écrivains hommes, à celle que livrent les femmes elles-mêmes, nous nous attacherons à étudier, lors de cette édition, le rôle des femmes, auteures et héroïnes, dans la littérature russe.

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Salle Pédrot – Samedi 3 février à 13h 

« La problématique de la traduction du russe littéraire en français » Animé par Joëlle Dublanchet

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GRAND ENTRETIEN

AVEC LUDMILA OULITSKAÏA

“LE REGARD DES SLAVISTES”

  • Le destin des chefs de brigade du corps expéditionnaire russe en France
  • Soljenitsyne et la presse française » – L’Archipel du Goulag : un séisme littéraire
  • L’image de la femme dans l’œuvre d’Anton Tchékhov
  • Femmes perverses et grandes amoureuses
    dans l’oeuvre d’Ivan Tourguéniev
  • Les figures féminines dans la tradition et le folklore russes
  • Tatiana, muse et madone dans Eugène Onéguine d’Alexandre Pouchkine
  • Trois présidents : M. Gorbatchev – B. Eltsine – V. Poutine
  • La langue inconnue, de Khlebnikov à Novarina

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Trad. du russe par Sophie Benech

Dans la région de Krasnoïarsk, au sud de la Sibérie, un investisseur privé décide de terminer la construction d’une centrale hydroélectrique ; l’électricité sera vendue à la Chine. Un immense territoire est voué à disparaître sous les eaux.

Roman Sentchine raconte l’histoire simple des femmes et des hommes qui subissent les fléaux de l’injustice, de la bureaucratie et de la corruption, et doivent quitter leurs villages et leur campagne fertile. Ce roman basé sur une histoire vraie (la construction du barrage de Bogoutchany sur l’Angara entre 2008 et 2012) convoque divers personnages, parfois fatalistes, parfois révoltés, toujours touchants : la journaliste Olga, qui récolte des informations sur les habitants relogés de force et n’obtiendra que le silence ; Alexeï, le chef de l’administration du village, qui se bat pour que le cimetière, voué à être inondé, soit transféré en ville ; le vieil Ignati, qui raconte à son petit-fils Nikita la vie qu’ils menaient avant, et les traditions perdues…

La Zone d’inondation restitue avec une précision bouleversante les gestes du quotidien, la parole, la vie sociale, la vision du monde, les bonheurs et les malheurs d’une poignée de villageois destinés à se fondre dans la ville, et qui semblent soudain prendre conscience d’eux-mêmes.

Né en 1980, Serguei Chargounov, devenu écrivain et journaliste, s’est lancé en politique il y a une dizaine d’années à la tête d’un mouvement de jeunes révoltés. Brisé par les répressions du gouvernement de Poutine alors qu’il briguait, à vingt-sept ans, un poste de député, c’est sur les routes de son pays, du Caucase et d’Asie centrale, qu’il est parti en quête du sens de sa vie, inextricablement liée au sort de sa patrie. Il dirige avec Zakhar Prilepine le journal en ligne Presse Libre. Lauréat de plusieurs prix littéraires, ses livres sont traduits en anglais, italien, français et serbe. Depuis 2016, il est député à la Douma et œuvre en faveur de l’éducation et de la santé.

 

Saisons par Jouravliova
Traductrice Julie Bouvard, elle est née à Moscou et a grandi à Paris dans une famille biculturelle. En 2004, elle traduit deux recueils de nouvelles de Natalia Jouravliova (Ed. L’Inventaire). Elle achève une thèse sur la littérature russe du XIXe siècle tout en poursuivant son activité de traductrice. Elle est lauréate du Prix Russophonie 2011 pour sa traduction du “Syndrome de Fritz” de Dmitri Bortnikov.
Natalia Jouravliova (un pseudonyme), née Gloushkova, est une romancière et poétesse russe. Son arrière-grand-père était prêtre et il fut déporté. Elle a été élevée par ses grands-parents dans un petit village au bord de la Petchora. Natalia a fait des études de lettres à l’Université de Moscou, où elle a obtenu son doctorat en 1999. Elle est l’auteur de plusieurs articles consacrés à la littérature russe, publiés dans des revues universitaires russes. Natalia Jouravliova écrit aussi de la poésie (ses poèmes paraissent en revues à Moscou) et des nouvelles.  Un recueil de quatre d’entre elles – quatre destins de femmes qui sont autant d’incarnations de la Russie – est publié en bilingue sous le titre Saisons, en octobre 2004, aux éditions L’Inventaire. Actuellement, Natalia Jouravliova – Henry est professeur de russe et vit à Paris.
Une vieille femme solitaire, recluse dans un hameau anonyme, une citadine trentenaire, voleuse d’enfant malgré elle, une fillette dont le regard innocent perce à jour le jeu retors des adultes, une jeune fille qui s’étiole, écrasée par une éducation matriarcale… Quatre portraits de femmes russes d’âges et de milieux différents qui vont se retrouver à un même point de rupture : ce moment vertigineux où l’agencement réconfortant du quotidien vacille, où la vie bascule entre rêve et réalité. A travers ces profils singuliers, l’écriture, dense et éclatée à la fois, reconstitue le visage de la Russie actuelle, saisissante et imprévisible. Natalia Jouravliova, qui signe ici sa première publication, mène le lecteur dans une terre de contrastes, où l’espace se mue en un “non-lieu” et la parole en un “non-dit”, où l’être, libéré de la chronologie, est soumis à des cycles : saison après saison, la surface des choses se fendille, et se révèle l’individu véritable”.

Préface de Michel Onfray

La provocation est l’essence de la modernité. Les révolutions qui ont accouché du monde moderne ont marqué les étapes d’une décadence d’autant plus inexorable qu’elle a pris le visage du progrès. Le principe totalitaire est aussi universel que la présence en chacun de nous du « tiers inclus », à savoir l’espionnage des âmes exercé par un pouvoir inquisiteur qui s’installe à l’intérieur même des consciences. Ce principe tire son origine de la promesse du Christ de ne jamais quitter ses disciples.

Prenant appui sur l’affaire Azef, emblème de la provocation à la veille de la Première Guerre mondiale, déconstruisant un faux antisémitisme pour décrypter le mécanisme d’une intoxication de masse, guidé par Vassili Rozanov qui a posé les jalons de la « théologie de la provocation » en la mettant lui-même en pratique pour mieux en dénoncer les tenants et les aboutissants, Gérard Conio chemine à travers les grands bouleversements intellectuels de la culture russe pour dénoncer une vérité occultée: l’essence de la provocation est dans l’inversion des valeurs.

Et les catastrophes qui ne cessent d’ébranler le monde au nom de la démocratie et des « droits humains » sont la meilleure preuve de cette mystification qui s’appuie sur les grands sentiments pour nous fermer les yeux sur des vérités que nous refusons de voir.

Maria Galina est née en 1958 à Kalinine, Russie. Diplômée de la faculté de Biologie de l’Université d’Odessa, elle vit à Moscou depuis 1987 et est l’auteur d’une dizaine de romans. Elle officie également en tant que traducteur littéraire et a notamment traduit en russe Stephen King, Jack Vance ou Clive Barker. L’Organisation a été lauréat des prix Marble Faun, Portal et Silver Caduceus. Son oeuvre est traduite en anglais, italien et polonais.

1979, une ville portuaire provinciale russe. Après avoir raté ses examens d’entrée à l’université, Rose, 17 ans, obtient un emploi comme secrétaire au Centre d’Assainissement et d’Épidémiologie du port, bureau CSE/2. En quoi celui-ci diffère du bureau CSE/1, responsable de l’inspection des cargaisons à la recherche de virus et bactéries étrangères, n’est pas très clair aux yeux de la jeune femme. Peu importe le bureau, ce sont les mêmes rapports interminables, la même hiérarchie figée, les mêmes employés désabusés se débattant face aux défis de cette période de stagnation économique : pénurie de biens, appartements surpeuplés, queues interminables… 
Mais quand la police découvre deux cadavres étrangement mutilés, la véritable activité du bureau CSE/2 est mise à jour : la lutte contre les parasites de nature non-biologique, plus communément appelés… démons. Pressés par les autorités qui voient d’un mauvais œil l’irruption d’un monstre à l’approche des Jeux olympiques, les membres du CSE/2 se lancent à la poursuite d’une antique divinité, un esprit malfaisant qui se repaît de la faim. Tandis que la panique gronde dans la ville et que l’émeute menace, Rose se retrouve plongée au cœur d’événements dramatiques qui surpassent de loin ceux de ses romans d’aventure favoris”.

 

Préface de Georges Nivat :

À cheval sur l’Europe et l’Asie, qui l’envahirent à plusieurs reprises, sans héritage gréco-romain ou catholique, occidentalisée de force (dans ses couches supérieures) par Pierre le Grand qui, au début du XVIIIe siècle, « perça » une « fenêtre sur l’Europe », la Russie a fait de son rapport à l’Occident non seulement une question géopolitique, mais aussi existentielle et philosophique : il en va de son identité nationale, de son organisation sociale et politique, de son « âme » ou de sa « civilisation », et du lien de celle-ci avec les « valeurs universelles » des Lumières. Dès le début du XIXe siècle, écrivains et penseurs russes débattent, et se divisent, sur les voies du développement de la Russie : faut-il protéger la Russie du poison européen de l’athéisme et de la dépravation (M. Magnitski, 1820), sauver l’Europe de la décadence (A. Kraïevski, 1837), ou devenir des Russes d’esprit européen (V. Biélinski, 1841), et suivre le même chemin que l’Europe occidentale, en nous gardant de ses erreurs (N. Dobrolioubov, 1859), pour ensuite la rattraper et la dépasser comme le voulaient les bolcheviks ? La « révolution conservatrice » actuelle, qui se développe en réaction à la perestroïka, avec son anti-occidentalisme, la dénonciation de la décadence de l’Occident « pourri »le rejet du modèle libéral-démocratique pour une voie russe originale, ou eurasienne (A. Douguine, 2011), ne peut être comprise sans remonter aux débats de la première moitié du XIXe siècle, qui restent d’une étonnante actualité.

Sans équivalent dans quelque langue que ce soit, cette anthologie, avec ses nombreux textes traduits pour la première fois en français, ses notices de présentation qui la rendent accessible au grand public, son absence de parti pris, permettra d’avoir du rapport intellectuel ou idéologique de la Russie à l’Occident une vue étendue et approfondie (140 auteurs, qui reflètent beaucoup mieux une réalité complexe et variée que les quelques dizaines de noms auxquels on se réfère d’habitude). Sur plus de deux siècles, on pourra suivre l’évolution d’idées antagonistes issues d’une part des Lumières françaises (droits de l’homme, État de droit, démocratie, principe individuel, cosmopolitisme), d’autre part du romantisme allemand (génie national, individualité nationale, idéalisme), et la permanence de mythes historiosophiques qui fondent l’altérité de la Russie et sa mission salvifique ou régénératrice. Cet ouvrage est nécessaire à tous ceux qui s’intéressent à la Russie présente ou passée ou qui veulent suivre le destin des idées européennes sur le sol russe.

Michel Niqueux est professeur émérite de l’Université de Caen Normandie.

 

Robert Giraud est traducteur-interprète de russe. Il a passé dix ans en Russie et a notamment publié un Guide de Moscou et sa région, dans la série « Vacances secrètes » aux éditionsArthaud, et unlivre destiné à la jeunesse, Aujourd’hui en Russie, aux éditions Gallimard.
La Russie, pour beaucoup de Français, c’est Poutine. Mais il ne faudrait pas que l’arbre, ausi médiatisé soit-il, nous cache la forêt. Et la forêt qu’ilnous rest à découvrir, c’est la diversité foisonnante de la socièté ruse contemporaine. La Révolution e 1917, les épreuves de la guerre, le passage à l’économie de marché et à une socité ouverte ont fait émerger un pays fortement contrasté, dans lequel s’entremêlent et se confrontrnt courants et tendances. Mais un pays aussi qui répugne à revivre les terribles affrontements qui ont maequé son histoire… “J’ai scruté en explorateur attentif, écrit Robert Giraud, les situations, les réactions, les comportement et j’ai essayé, dans ce livre, de les restituer au plusprès de la vie, du quotidien voire de l’anecdotique. Je porte peu de jugement, je pense que les faits parlent suffisamment par eux-même”.

 

Trad. du russe par Véronique Patte

Alissa Ganieva, jeune talent de la nouvelle génération russe, brosse le portrait d’une jeunesse et d’une région traversées par les langues et les cultures, où coutumes ancestrales, modernité et nouveaux extrémismes se mêlent dans un contexte politique heurté.
PLANNING

EN CLÔTURE DES JOURNÉES DU LIVRE RUSSE

 

– Salle Pierrotet – dimanche 4 février à 17h

  • Romances russes avec le ténor Igor Dergai accompagné au piano par Natalia Dergai.

 

  • Salle des Fêtes – dimanche 4 février à 18h
  • “JE PORTE SON ANNEAU AVEC DÉFI”

  • Récital poétique pour voix et violon d’après l’œuvre de Marina Tsvetaïeva, avec Nathalie Conio, comédienne et Maria Christiany, violoniste.
  • -Salle des Fêtes  –  dimanche 4 février à 19h30

Défilé de tableaux-vivants robes réalisées par l’artiste Larissa Noury en collaboration avec le couturier Jean-Marie Pujol, accompagnement musical avec la violoncelliste Svetlana Kossyreva-Lischke

Plus de renseignements sur le Salon : (CLIQUEZ)
26
Sep

3ème édition salon du Livre Russe, Quai Branly

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

3ème Salon du Livre russe

du vendredi 6 octobre au dimanche 8 octobre 2017

Centre Spirituel et Culturel orthodoxe Russe de Paris

 

Que reste-t-il de la Révolution de 1917 ?
Un siècle plus loin, que reste-il d’un événement qui a façonné l’histoire du vingtième
siècle, se propageant par vague dans l’ensemble des pays du monde.
À l’heure d’une mondialisation qui semble avoir balayé toute idée révolutionnaire, la
question mérite un large débat transdisciplinaire qui interrogera des historiens, des
philosophes, des économistes, des auteurs et des journalistes, russophones et
francophones, proposant une lecture du présent sous le prisme d’un passé qui
pourrait remonter à la surface compte tenu des disparités de richesse croissantes dans
le monde d’aujourd’hui. Et si l’histoire recommençait ?

A cette occasion concert exceptionnel

samedi 7 octobre à 20h

dans l’auditorium du centre.

Totalement apolitique, le salon Russkaya Literatura a l’ambition de fortifier ce
dialogue littéraire si riche que la Russie entretient avec la France depuis trois siècles et
de présenter la vie littéraire russe d’aujourd’hui en réunissant dans un même lieu des
auteurs, des éditeurs des deux pays, des libraires, spécialistes et des traducteurs.
Le Comité littéraire franco-russe qui est à l’initiative de cet évènement n’a cessé
depuis sa création en 2007 de créer des liens et des passerelles entre nos deux littératures. Il est à l’origine de nombreuses manifestations et rencontres entre
écrivains, tant en France qu’en Russie.

Des tables rondes, présentations de livres, conférences et signature seront
organisées à cette occasion. Des expositions, des lectures poétiques, des concerts et des projections
viendront renforcer cette offre culturelle.

LISTE DES AUTEURS invités

PROGRAMME

Vendredi 6 octobre 2017

AUDITORIUM

18h : “Histoire secrète de la Révolution russe” : 100 documents d’archives inédits présentés par Victor Loupan, auteur du livre „Histoire secrète de la Révolution russe“. Секретная история Русской революции : сто документов из неизданных архивов в представлении Виктора Лупана, специалиста по русской истории, автора одноименной книги.  

19h : Inauguration du salon en présence du ministre de la communication de la Fédération de Russie, Monsieur Mikhail Seslavinsky et de de S.E. ambassadeur de la Fédération de Russie en France, Alexandre Orlov.

Церемония открытия Салона в присутствии Михаила Сеславинского, руководителя Федерального Агенства РФ по печати и массовым коммуникациям и Александра Орлова, посла Российской Федерации во Франции.

 

ESPACE LIVRE

18h : Lyane Guillaume présente son dernier ouvrage “Mille et un jour en Tartarie“,une évocation de l’Ouzbékistan à travers les femmes de ce pays. Лиан Гийом представит свою книгу “Тысяча и одна ночь Татарии”, открытие Узбекистана, через судьбы женщин этой страны.

SALLE DE CONFERENCE

15h :  Les contes utiles:  atelier présenté par Elena Zhurek, écrivain et psychologue. “Полезные сказки от Елены Журек”.  Ателье детского писателя,  психолога Елены Журек.

 

Samedi 7 octobre 2017

AUDITORIUM

12h:  Piotr Alechkovsky son livre « Forteresse » présente la situation actuelle de la restauration de patrimoine en Russie. Петр Алешковский представит свою книгу “Крепость” – рассказ о ситуации, сложившейся сегодня в России в реставрации памятников старины.

12h40:  “Voyager le coeur ouvert”. Varlamov nous parle de ses rencontres lors de ses voyages en Russie et à travers le monde, de ses voyages à travers l’histoire,  l’âme humaine et la mémoire.

“Путешествие с открытым сердцем” Алексей Варламов расскажет о своих встречах с интересными людьми в России и о том, как эти сюжеты отражаются в его книгах.

13h00: Agent litteraire, Irina Goriunova présentera les livres de Tatiana Bogatireva, Irina Vitkovskaya, Elena Gordina et Svetlana Vasilenko.  Литературный агент Ирина Горюнова представляет книги Татьяны Богатыревой, Светланы Василенко Ирины Витковской и Елены Гординой. 

 

14h: Art et Révolution : une expérience singulière,  avec la participation de Nicolas Liucci-Goutnikov, conservateur au Musée national d’art moderne / Centre Pompidou, d’Alain Gesgon qui présentera sa collection unique d’affiches anciennes (Ocna Rosta, Demi Moor, Viktor Deni ), Catherine Bertho, auteur du livre “Révolution, 100 ans d’octobre rouge”. Modérateurt Alin Siciliano

16h: La guerre civile russe (1917—1922) et les émigrés de la Révolution  avec  Alexandre Jevakoff, auteur du livre “La guerre civile russe (1917—1922)“ et Sophiе Hasquenoph, auteur de “Les français de Moscou face à la révolution russe“. “Гражданская война и эмиграция” при участии Александра Жевакофф, автора книги “Гражданская война в России (1917-1922) ” и Софи Аскеноф, автора книги “Французы в революцию в Москве”.

17h: Vladimir Rekchan: ses livres et ses chansons: dédicace à la Révolution russe. Концерт Владимира Рекшана: книги и песни, столетию русской революции посвящается.

18h: Les succès littéraires de l’année 2016—2017 en  Russie:   avec Piotr Alechkovski, Prix Booker Russe 2016, Valery Bochkov, Youlia Zaitseva, Victor Erofeiev, Ingvar Korotkov, Alexandre Melihov, Vladimir Rekchan, Alexei Varlamov.  Moderateur: Irina Goriunova.” Литература России в 2016-2017 гг. при участии Петра Алешковского – лауреата премии Русский букер 2016, Валерия Бочкова, Виктора Ерофеева, Юлии Зайцевой, Ингвара Короткова, Александра Мелихова, Владимира Рекшана, Алексея Варламова. Модератор: Ирина Горюнова.

20h: Concert de romances russe de “l’âge d’argent“. Youlia Bouslenko-soprano,  Yana Younker-piano, direction artistique-Elena Nesterova

SALLE DE CONFERENCE

11h : Comment la littérature pour les enfants est devenue une  affaire sérieuse avec Kira Sapgir, écrivain, poète et traductrice. “Как детская литература стала серьезным делом”. Встреча с Кирой Сапгир – поэтессой, писательницей, переводчиком.

11h45 : Irina Filippova présentera son livre « Les champignons pas comme les autres » avec leur démonstration. Ирина Филиппова представит свою книгу « Необычные грибы » с их демонстрацией.

12H30 Les contes utiles:  atelier présenté par Elena Zhurek, écrivain et psychologue. Ирина Филиппова представит свою книгу « Необычные грибы » с их демонстрацией.

12h50:  Lire ou ne pas lire avec Ludmila Sukhostavetz, auteur de livres pour enfants, poète.  “Читать или не читать”.  Встреча с Людмилой Сухоставец, поэтессой, детским писателем.

13h20: Irina Kudesova présentera son 4e roman “Kokliko, le journal intime de Lili, une histoire d’amour qui changera votre vie et fera rougir votre maman”. Présence spéciale de la dessinatrice qui a illustré le journal. Ирина Кудесова представит свой 4-й роман “Коклико. Дневник Лили” : история любви, которая изменит вашу жизнь и заставит краснеть вашу маму. С участием художницы, иллюстрировавшей дневник. Буктрейлер – на www.kokliko.ru

14h: Elena Minkina-Taitcher. L’histoire de la Russie du XXème siècle à travers une saga familiale. La vie, grâce à l’histoire et malgré elle. Елена Минкина-Тэтчер. «История России двадцатого века в семейной саге. Жизнь благодаря и вопреки”.

14h40: Lectures poétiques : Geneviève Dispot , Anna Nelidova, Elena Truuts, Svetlana Vasilenko. Поэтические чтения: Светлана Василенко, Женевьева Диспот, Анна Нелидова, Ольга Семенова, Елена Труутс. 

15h20: Dmitri Birman présentera son livre « Les gens étranges ». Дмитрий Бирман представит свою книгу “Странные люди”.

16h: Alexandre Melikhov. “Et ils ne recevront jamais leur dû”, histoire d’une famille juive qui reflète le destin de la Russie après 1917. Александр Мелихов. « И нет им воздаяния » – история еврейской семьи, в которой отражена судьба России, рожденной в 1917 г. 

16h30: Herman Sadoulaev.  Chevaliers et monstres face au “monde russe” : problèmes de la littérature russophone aux pays des frontières de la Russie. Герман Садулаев. Витязи и чудовища в пограничье “русского мира” : проблемы русскоязычной литературы национальных окраин России. 

 

17h15: Andrei Astvatsatourov présentera son livre “Les gens à nu” (ed. Macha Publishing). Андрей Астватцатуров представит свою книгу ” Люди в голом”.

 

18h: Emelian Markov. L’age de rubis dans les romans d’Emelian Markov (« Troisième pas »,

« Le masque »). Емельян Марков. Рубиновый век в романах Емельяна Маркова  (« Третий ход », « Маска »). 

 

17H00:

Concert de Vladimir Rekchan 

Dédicace à la Révolution russe.

18h00: Les succès littéraires de l’année 2016-2017 en  Russie: avec Piotr Alechkovski, Prix Booker Russe 2016, Valery Bochkov, Youlia Zaitseva, Victor Erofeiev, Ingvar Korotkov, Alexandre Melihov, Vladimir Rekchan, Alexei Varlamov.  Moderateur: Irina Goriunova.

20h00: Concert de romances russes sur les paroles des poètes de “l’âge d’argent”.

Youlia Bouslenko-soprano,  Yana Younker-piano, direction artistique-Elena Nesterova. 

 

Dimanche 8 octobre 2017

AUDITORIUM

13h : Rencontre avec l’écrivain Alexei Ivanov présenté par Alexei Varlamov. Histoire avec la géographie dans l’ oeuvre d’Alexey Ivanov.

14h : La Russie dans le monde littéraire français en 2016—2017: les livres des auteurs russes traduits en France et les livres des auteurs français inspirés par la Russie avec la participation de Andrei Astvatsatourov , Peutr Alechkovsky, Cedric Gras, Erik Orsenna, Olivier Rollin, Herman Sadoulaev. Modérateur: Hélène Mélat.

16h : “100 ans plus tard, un nouveau regard sur la révolution de 1917” avec Alexandre Jevakhoff.

18H: “Les femmes russes” avec la participation de Maureen Demidoff, auteur de «La Tête et le cou, Histoire de femmes russes».

SALLE DE CONFÉRENCE

12h :   “Lire ou ne pas lire” avec Ludmila Sukhostavetz, auteur de livres pour enfants.

12h40 : “Qui habite dans la forêt d’émeraude?”, atelier présenté par Elena Zhurek, écrivain et psychologue.

13h20 : ” Pourquoi la littérature jeunesse russe peut-elle être intéressante pour le public français?”  avec Piotr Vlassov, auteur de livres pour enfants.

14h : Jean-Louis Gouraud  présente son dernier livre «Petite géographie amoureuse du cheval».

14h45 : Youlia Zaitseva. «Dans les débris de la Sibérie» :présentation de l’essai d’Alexeï Ivanov et de Youlia Zaïtseva intitulé «Débris».

15h30 : Marina Jorgensen : « Bonheur comme moyen de voyage »

16h15 : Yves Gauthier  présente  “Souvenez-vous de Gelé“.

17h : Valery Botchkov: « Chronique de l’Apocalypse russe »

17h45 : Ingvar Korotkov présente son livre “L’enfant soviétique le plus heureux du monde : histoires d’enfance, photographies d’époque

19H:   Lessya Tyshkovskaffre ses chansons sur les paroles de B.Pasternak, M. Tsvetaeva, A. Akhmatova, J. Brodsky, V. Amoursky et L.Tyshkovska.

 

 ENTREE LIBRE

Un lieu prestigieux :
Le Centre spirituel et culturel orthodoxe de Paris, réalisé par le cabinet d’architecture Wilmotte, a été inauguré octobre 2016 est un témoignage des liens culturels et humains qui unissent nos deux pays. La mission du centre est de faire connaître à un large public la richesse culturelle et spirituelle de la Russie, de promouvoir l’apprentissage de la langue russe en France, tout en contribuant au développement des relations franco-russes. Le complexe de quatre bâtiments, installé sur l’ancien site parisien de Météo France, occupe désormais un terrain de plus de 4 000 m2. Il abrite notamment une librairie, une salle d’exposition ou encore une école bilingue franco-russe et la cathédrale orthodoxe de la Sainte- Trinité, surmontée de ses cinq bulbes dorés.

 

Centre Spirituel et Culturel russe à Paris

1 Quai Branly, 75007 Paris

RER: Alma Marceau

Métro: Alma Marceau

Horaires d’ouverture :

Vendredi 6 octobre: 15h-20h

Samedi 7 octobre: 10h30-20h

Dimanche 8 octobre: 10h30-20h

Plus d’informations sur : https://www.russkayaliteratura.fr/

 

3
Fév

8ème Journées du Livre russe et des Littératures Russophones

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

Les Journées du Livre Russe

UN WEEK-END D’IMMERSION DANS LA LITTÉRATURE RUSSE

Samedi 4 et dimanche 5 février 2017

de 10 h à 18 h

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Entrée de la Mairie du V° arondissement, Place du Panthéon.© Artcorusse

Les Journées du Livre Russe, avec comme chaque année, la remise du Prix Russophonie pour la meilleure traduction du russe vers le français. Ces journées sont devenues le rendez-vous incontournable pour les amoureux de la littérature et de la culture russe à Paris. Elles évoqueront cette année l’œuvre des écrivains russophones en exil, depuis Ivan Tourgueniev, qui aimait tant la France, jusqu’à l’époque contemporaine.

Nombreux sont les créateurs, poètes et écrivains à avoir choisi la France et ce, tout au long des soubresauts de l’histoire russe, puis soviétique. Il y eut les premiers arrivants dans les années 20, puis la vague de tous ceux qui voulaient échapper aux camps staliniens au lendemain de la seconde guerre mondiale. Enfin il y a eu les dissidents et opposants des années 1970-1980.
Tous seront au cœur de notre programme 2017, écrivains russophones, francophones, slavistes, historiens et traducteurs donneront vie à ces Journées dans le cadre de la Mairie du 5e arrondissement de Paris.

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Stand Arcorusse 2017

Catherine Bogrow sur le stand.

ARTCORUSSE disposera d’un stand où nous pourrons nous rencontrer, vous inscrire à l’association Artcorusse et acheter des objets d’artisanat russe. 

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Thème 2017, Les voix de la Diaspora Russophone

De nombreux écrivains, arrachés à leur terre natale par les violences de l’Histoire ou les difficultés économiques, ont été amenés à quitter la Russie. En raison de liens exceptionnels et anciens, aucun pays n’a, comme la France accueilli autant d’auteurs ou d’artistes russes ou russophones.

Cette édition des Journées du Livre Russe s’attachera à étudier le lien qui existe entre éxil et création littéraire.

Des expositions, des concerts et un festival de cinéma compléteront le programme littéraire de la manifestation de  cette année.

Manifestations extérieures à la Mairie

jeudi 2 février

Soirée cinéma-concert au cinéma Grand Action  5 rue des Écoles 75005 Paris

SOIRÉE CINÉMA- CONCERT ALBATROS

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Séance unique – 2 films En partenariat avec Rivages Russie Evénement.

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Studios Albatros à Montreuil.

“ALBATROS, DEBOUT MALGRÉ LA TEMPETE !” Film de J. Diamant-Berger et J.M. Boulet (2010) – Durée 52 mn Le film raconte l’aventure d’un groupe d’artistes russes exilés à Montreuil et celle de leur guide, Alexandre Kamenka, l’homme qui « debout malgré la tempête », les a conduits sous la bannière de « l’Albatros » à révolutionner le cinéma mondial.

Débat avec Patrick Kamenka, petit-fils d’Alexandre Kamenka et le réalisateur-producteur Jérôme Diamant-Berger

Pause apéritive offerte par Bouovet Ladubay

Brasier ardent

LE BRASIER ARDENT Film de et avec Yvan Mosjoukine (1923) – Durée 106 mn
En rêve, une jeune femme voit un inconnu la pourchasser sans cesse avant de la jeter dans un brasier. Son mari engage un détective pour retrouver l’origine de ses visions. « Un jour, au cinéma du Colisée, je vis Le Brasier Ardent mis en scène par Mosjoukine et produit par le courageux Alexandre Kamenka des films Albatros. La salle hurlait et sifflait, choquée de ce spectacle si différent de sa pâture habituelle. J’étais ravi. Enfin, j’avais devant les yeux un bon film en France. Bien sûr, il était fait par des Russes, mais à Montreuil, dans une ambiance française, sous notre climat ; le film sortait dans une bonne salle, sans succès, mais il sortait. Je décidai d’abandonner mon métier qui était la céramique, et d’essayer de faire du cinéma. » Jean Renoir, Mes années d’apprentissage, extrait de Écrits (1926-1971).

trio Makarenko

Accompagnement musical pendant la projection par le trio Makarenko, Anne Makarenko (piano), Micha Makarenko (balalaïka) et Pierre Makarenko (hautbois).

Tarifs: 9€50  réduit 7€50 (cartes UGC et membres Rivages Russie Evénements et France-Oural)

Samedi 4 février

Lycée Henri IV – Salle des Médailles

23, rue Clovis – 75005 – PARIS

14h : Atelier animé par Antonina Roubichou-Stretz
La fidélité est-elle une donnée essentielle de la traduction ? – La mise en relief
16h :Atelier animé par Yves Gauthier
La nature russe est-elle traduisible ?

 Vendredi 10 février

Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts 14, rue Bonaparte – 75006 PARIS

18h : “Sources et perspectives de l’art contemporain” Conférence à l’amphi des Loges avec Pauline de Laboulaye, Natacha Milovzorova, Igor Sokologorsky.

Programme des Journées du Livre Russe

Les tables rondes

Samedi 4 février 

La culture du pays d’accueil influence-t-elle l’oeuvre de l’écrivain exilé ?
Elena Balzamo, Nicolas Bokov, Alexandre Zviguilsky, Olga Gortchanina
Modération : Tatiana Victoroff.  Salle Pierrotet10h30

La littérature de l’exil est-elle forcément une littérature de la mémoire ?
Autour de l’oeuvre de Tsveta ïeva, Berberova, Teffi et Zaïtsev
Mahaut de Cordon-Prache – Ida Junker – Michel Sollogoub – Tatiana Victoroff
Modération : Ekaterina Belavina.  Salle Pierrotet12h

“Témoigner des bouleversements de l’histoire autour de l’oeuvre de : Soljenitsyne,
Gorbanievskaïa, Siniavski” , avec Michel Aucouturier – Georges Nivat – Kira Sapguir
Modération : Jean Radvanyi.  Salle Pierrotet13h30

Pause musicale  14h, salle Pierrotet

Tatiana Gromtseva, violoniste, et Svetlana Kossyreva-Lischke, violoncelliste, qui interprèteront les Saisons de Piotr Tchaïkovski.

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“Au XXIe siècle pourquoi choisir le russe comme langue d’expression littéraire ?”
Tchinguiz Abdoullaïev , Andreï Nikitine, Mariam Petrosyan, Vladimir Lortchenkov
Modération : Irène Sokologorsky.  Salle des Mariages14h30

“La poésie en exil autour de l’oeuvre de : Balmont, Brodsky, Khodassevitch, Tsvetaïeva
et Volochine”
Marie-Aude Albert – Michel Aucouturier – Fanchon Deligne – Hélène Henry-Safier – Véronique Lossky
Modération : Ekaterina Belavina.  Salle des Fêtes15h

“La Russie et l’Occident selon Nicolas Berdiaev et Lev Chestov”
Gérard Conio – Igor Sokologorsky. Salle des Mariages 17h

Dimanche 5 février

“Entre exil et errance”
Andreï Astvatsatourov, Andreï Batov, Andreï Ivanov
Modération : François Deweer.  Salle Pierrotet12h

“Les pôles cult urels de la russophonie”
Marat Galiev – Dina Rubina – Alexandre Jevakhoff
Modération : Irène Sokologorsky.  Salle Pierrotet13h30

“Entre pays d’origine et pays d’accueil où les écrivains de la diaspora puisent-ils leur
inspiration ?”
Nicolas Bokov– Natalia Jouravliova – Maria Rybakova – Kira Sapguir – Irina Kudesova
Modération : Catherine Brémeau. Salle Pierrotet15h

Au XXIe siècle pourquoi choisir le russe comme langue d’expression littéraire ?
Tchinguiz Abdoullaïev , Andreï Nikitine, Mariam Petrosyan, Vladimir Lortchenkov
Modération : Irène Sokologorsky. Salle des Mariages – 14h30

“Les paradoxes de Yuri Mamleev”
Gérard Conio – Tatiana Victoroff – Christine Zeytounian-Beloüs –
Modération : Aminata Alenskaya. Salle Pédrot– 17h30

Le dimanche des Arts – Salle des Mariages

11h: L’aventure de l’art contemporain russe de Dégel jusqu’à nos jours”, (Nvelle Ed Jean-Michel Place, 2015) conférence par l’auteur Igor Sokologorsky

12h : “Oleg Tseljkov – Je ne suis pas d’ici, je suis ailleurs” Film d’Alexandre Chatalov en présence d’Oleg Tselkov

13h: ” Chtchoukine – La patronne de l’art moderne” , de Natalia Semenova et André Delocque en présence du petit fils de célèbre collectionneur.

14h :Petrouchka ou la Russie enchantée de Sergei Chepik”, film réalisé par Marie Aude Albert- Chepîk (montage Natalia Bogdanovska) en présence de Marie-Aude Albert-Chepik.

15 : “Conféssions inédites” de Rudolf Noureef avec Ariene Dolfus et Florien Voutev.

Les grands entretiens – Salles des Fêtes. Samedi et dimanche .

“Alexandre Zinoviev: Ibank-Munich-Moscou”, avec Olga Zinoviev, Gérard Conio et Dimitri de Kochko.

“Dina Rubina ou l’émigration inspirée“, avec Marie Roche-Naïdenov et Yves Gauthier.

“Mystérieuse Rusie” de Vladimir Fédérovski.

Les conférences – Samedi et dimanche

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A l’issue de la conférence, Olivier LOUPIAS vous présentera les transsibériens accompagnés et Yulia SANTALOVA, responsable des trains chez Tsar Voyages répondra à vos questions sur les circuits semi-organisés et sur mesure.

Ivan Tourguéniev, passeur des lettres russes en France” par Alexandre Zviguilski.

“La littérature russe en exil” par Andreï Korliakov.

“La nature, refuge de l’homme moderne en Russie” par Émilie Maj.

Joseph Kessel, la vie jusqu’au bout” par Marc Alauc.

“L’intelligentsia de Saint Petersbourg et la bibliothèque Tourguéniev de Paris” par Nine Olesich et Hélène Kaplan.

Les mondes d’Ivan Bounine” par Claire Hauchard

Présentation d’ouvrages – Samedi et dimanche.

Le volet « jeunesse ».Dimanche 5 février

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“Enfants de Russie, une grande famille à travers le monde”
Hélène Texier, Présidente de l’association Pour Kungur. Salle Pierrotet11h

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Hélène Texier devant l’exposition de dessins des enfents de Kungur.

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Larissa Noury devant son stand.

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Cérémonie officielle de remise

du 11e Prix Russophonie

samedi 4 février à 18 h30 salle des Fêtes

Le Prix Russophonie a été créé en 2006 par la Fondation Eltsine et l’Association France-Oural, pour récompenser la meilleure traduction du russe vers le français d’un ouvrage littéraire originellement écrit en russe, quelle que soit la nationalité de l’auteur ou de l’éditeur.

Il est destiné à mettre en valeur la production littéraire en langue russe des 19ème, 20ème et 21ème siècles, à travers le travail des traducteurs, dont le rôle est prépondérant pour la découverte des littératures étrangères. Il peut s’agir de textes publiés pour la première fois, contemporains ou non, comme d’ouvrages  repris dans une traduction nouvelle.

Depuis sa création, le Prix a récompensé aussi bien des traducteurs chevronnés que de très jeunes traducteurs, pour des traductions d’œuvres de la littérature classique ou contemporaine, publiées en France, en Suisse, en Belgique ou au Canada francophone.

Jury 2017

Le jury du Prix Russophonie : Irène Sokologorsky – Françoise Genevray – Natalia Jouravliova – Gérard Conio – François Deweer et Christine Mestre, la directrice, décerneront le prix à l’une des traductrices sélectionnées :

Fanchon DELIGNE pourLe couloir blanc : souvenirs autobiographiques : de la naissance à l’exil de Vladislav Khodassevitch aux éd. Interférences

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Marianne GOURG-ANTUSZEWICZ, pour “L’Hôtel du futur” de Gaïto Gazdanou aux éd. Circé.

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Hélène HENRY-Safier pour Le Voyage de Hanumând’Andreï Ivanov aux éd. Le tripode.

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Anne de POUVOURVILLE pour Un poète fusillé : vers choisis” de Nikolaï Oleïnikov aux  éd.Gallimard

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Macha ZONINA pour Le Pont sur la Nerotch” de Léonid Tsypkine aux éd.Christian Bourgois.

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PRIX RUSSOPHONIE

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Sculpture de  Victor Krioutchkov

Le jury a décerné le 11ème Prix Russophonie à Fanchon DELIGNE, Pour sa traduction du “Couloir Blanc” de Vladislav Khodassévitch en présence de Monsieur Orloff ambassadeur de Russie et de Madame Florence Berthout maire du Vème arrondissement. Fancon Deligne est née en 1974 en Belgique, elle apprend ses premiers mots de russes au contact de sa tante moscovite, ce qui la poussera plus tard à suivre des études de Slavistiques à l’Université libre de Brussels. Hasards et rencontres la mènent ensuite à travailler plusieurs années comme chercheuse en paléo-environnement et, dans ce cadre, à traduire un ouvrage consacré à l’histoire de l’archéologie en Russie. Elle se plonge ensuite dans une nouvelle traduction, celle  des mémoires de Nicolaï Grabar (Père d’André Grabar), homme de loi emporté dans le tourbillons de la Révolution russe. Parallèlement  à ses activités de chercheuse et de profésseur de français, elle prend part aux ateliers du Centre de Traduction littéraire de Brussels et, en 2010, à la première Fabrique des Traducteurs franco-russe au CITL d’Arles . Dans ce contexte elle traduit des souvenirs du poète Vladislav Khodassévitch qui sont publiés en 2015, grâce à Sophie Benech, au éditions Interférences.

Remise pIer Prix

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Vladislav Khodassévitch, Né en 1886 à Moscou, il rencontre en 1921 Nina Berberovaà Saint Petersbourg, l’année suivante le couple émigre à Berlin puis à Prague avvant de s’installer à Paris. “Couloir blanc ” est le lieu au Kremlin où résidaient les hauts dignitaires du régime. Il recouvre par métonymie le non-sens d’une expérience aussi éclatante en apparence que sordide dan sa réalité car dévoyée par les figurants inconsistants d’un pouvoir exorbitant.

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Fanchon Deligne avec le prix Russophonie 2017

Clôture des 8èmes Journées

Dimanche 5 février.

Salle des Fêtes de la Mairie à 18h

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Un hommage à Alexandre Vertinski,  le grand chanteur russe Alexandre Vertinski (1889 – 1957) connaît une enfance malheureuse et misérable à Kiev. En 1913, il vient Moscou et fréquente les milieux du théâtre. En 1918, il quitte la Russie, passe par la Moldavie, l’Allemagne, New-York, la Palestine … Il s’installe pendant quelques années à Paris, puis à Shanghaï. En 1943, il peut rentrer en Russie, où – sans publicité aucune – il connaît un immense succès. Considéré comme un des plus grands chanteurs russes du XXe siècle.

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Autographe d”Alexandre Vertinsky

Mikhail Chapochnikov, représentant du Musée Littéraire d’Etat de Moscou, évoquera la carrière et l’itinéraire singulier d’Alexandre Vertinski. Ivan Imenitov interprètera ses plus célèbres chansons  et lira des extraits de ses écrits. Il sera accompagné au piano par Sophia Schwarz.

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Mairie du Vème arrondissement

21 Place du Panthéon

75005  Paris

RER: Luxembourg.

 

7èmes Journées du livre russe

Festival incontournable les 5 et 6 février 2016

Mairie du Vème arrondissement

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Mairie du Vème, Place du Panthéon

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Linda Bastide (écrivain)et Larissa Noury (peintre) sur leur stand.

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Dimitri de Kochko Pdt de France-Oural présente le salon du livre russe à Elena Mironenko, ministre de la Culture de la région de Krasnoïarsk.

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Mme Florence Bertout maire du Vème Arrondissement, fait le tour des stands guidée par Dimitri de Kochko et A. Keltchewsky.

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André Donzeau sur le stand d’Artcorusse avec son ouvrage qu’il a traduit:

Georges Chavelsky “J’ai vécu la fin de la Russie Impériale dans l’entourage du tsar “

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N. Lebedeff présente l’ouvrage consacré à “l’histoire d’une paroisse en émigration” sur le stand d’Artcorusse. L’histoire de l’église orthodoxe russe de la Présentation, située rue Olivier de Serres dans le XV° arrondissement de Paris .

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Prêts à recevoir le public.

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Photos sur Tolstoï avant et maintenant de Dimtri Tolstoï .

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Autres Stands.

Calendrier et lieux :

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Conférence dans la salle des fêtes de la mairie.

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Nicolas Tikhobrazoff président d’Artcorusse présente à Mme Florence Bertout  le stand d’Artcorusse et l’association.

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Rencontre entre la Chamane Lioudmila Oyoun et Mm F. Bertout avec Dimitri de Kochko et A. Keltchwesky

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PROGRAMME COMPLET: (CLIQUEZ)

Liste des ouvrages choisis pour le 10ème Prix Russophonie,  décerné samedi 6 février 2016.

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Madame Florence Berthout maire du Vème arrondissement de Paris accueillant l’Ambassadeur de Russie en France Alexandre Orlov .

Réuni le 17 novembre 2015 à Paris, le jury du Prix Russophonie: Evgueni Bounimovitch, François Dewere, Gérard Conio, Françoise Genevray et Irène Sokologorsky avaient à choisir parmi une cinquantaine d’œuvres publiées cette année par les éditeurs francophones.

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Prix Russophonie.

Ce prix littéraire récompense la meilleure traduction en français d’un livre écrit en russe, a retenu cinq candidats. Le nom du lauréat de la dixième édition du prix sera dévoilé à l’occasion de ces journées Européenne du livre russe à La mairie du Vème.

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Le prix a été décerné en présence de S.E. l’ambassadeur de Russie en France , la ministre de la culture de la région de la région de Krasnoïarsk, la maire du Vème arrondisement Madame F. Bertout et bien d’autres personalités des instances  littéraires et culturelles russes ainsi que des personnalités du monde littéraire français.

Le président de France Oural Dimitri de Kochko présidait la remise du prix en l’absence de Madame Christine Maistre, présidente du Prix Russophonie en présence du jury.

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Dernières feuilles

Auteur : Vassili Rozanov,  Traduction : Jacques Michaut Paterno,  Éditions des Syrtes

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Gérard Conio présentant l’ouvrage et le traducteur .

Rozanov, c’est le langage parlé, l’écriture de l’instant. Collage de pensées, demi-soupirs ou rêveries d’une intimité qui scandalisa souvent à l’époque, ces bribes d’un murmure ininterrompu et souvent localisées au moment de leur surgissement constituent la part la plus originale de son écriture.

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Minsk cité de rêve

Auteur : Artur Klinau,  Traduction : Jacques Duvernet,   Éditions Signes et balises

présenté par Iréne Sokologorsky.

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Jacques Duvernet

Le pays que raconte Klinau, artiste plasticien et écrivain biélorusse, c’est la « Cité du Bonheur » : Minsk. Au milieu des édifices en béton où courent les chats et pousse l’herbe, le narrateur se souvient avec humour et tendresse de sa vie et de l’histoire de son pays.

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La joie du soldat

Auteur : Viktor Astafiev,  Traduction : Anne Coldefy-Faucard,  Éditions du Rocher

présenté par François Dewer

Engagé volontaire, Victor Astafiev fait la guerre comme simple soldat. Blessé, plusieurs fois décoré, il revient la rage au ventre, pour plonger dans la dégradante réalité soviétique de l’après-guerre.

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Les quatre vies d’Arséni : roman non historique

Auteur : Evgueni Vodolazkine,  Traduction : Anne-Marie Tatsis-Botton,  Éditions Fayard

présenté par Evgueni Bounimovitch

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Anne-Marie Tatsis-Botton

Chronique imaginaire d’un être tourmenté par la sainteté, ce roman-fable nous entraîne dans une Russie du Moyen Âge ravagée par la peste, dans le quotidien d’un petit peuple humble et brutal, de moines visionnaires, de pèlerins exposés aux dangers de longs voyages.

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PRIX RUSSOPHONIE 2016

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L’insigne d’argent

Auteur : Korneï Tchoukovski,  Traduction : Odile Belkeddar,  Éditions École des Loisirs

présenté par Françoise Genevray.

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Odile Belkeddar récipiendaire du Prix Russophonie 2016,écoutant la version en russe par

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la liseuse Aliya Kinzhibayeva.

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Odile Belkeddar recevant la récompence des mains de Dimitri de Kochko représentant Christine Maistre.

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« À Odessa, en 1895, être exclu du collège, cela veut dire être mis à l’écart de la société. C’est presque être condamné à mort. Alors, moi qui aime apprendre, moi qui veux apprendre, comment pourrais-je échapper à une telle sentence ? ».

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Rendez-vous lors de ce festival culturel organisé par France Oural. (CLIQUEZ)

140 rue de Sausure, 14 rue des Tapisseries 75017 Tél: 01 46 22 55 18

france.oural@gmail.com

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 Lieu des Journées: Mairie du V° arrondissement de Paris
Métro: RER Luxembourg

 

15
Oct

9ème Salon du livre Russe au CRSC

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

Vendredi 23 et samedi 24 octobre 2015

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Manifestation incontournable visant à promouvoir la littérature russe et russophone en France. Ouvrages présentés en langue russe ou en langue française, parlant de la Russie.

Horaires: vendredi  23 octobre : 11h00–18h00

samedi 24 octobre : 11h00–17h00.

Entrée libre.

Parmi les exposants et les ouvrages présentés, vous pourrez

découvrir l’ouvrage des “Mémoires du Général Paul Kourkoff” (CLIQUEZ)

Également celui des “Mémoires du Père Georges Chavelsky“, traduit par André Donzeau (CLIQUEZ)

PROGRAMME

VENDREDI 23 OCTOBRE:  de 11H00 à 18H00

Salle de spectacle

11h10 – 11h30 Denys Pluvinage: “Le siècle Russie” (Eds.”Apopsix”, 2015).

11h35-11h50 Marie-Aude Albert: “La garde blanche” de Mikhaïl Boulgakov illustrée par S.Chepik.

11h50 – 12h05 Tatiana Romanova: Présentation du livre “Les anges sont venus sur la Terre – Angelus” (Eds. “Avtorskaya kniga”, Moscou, 2015) .

12h10 – 12h30 Ekaterina Etkind: Lecture de la poésie russe.

12h40 – 13h00 Kira Sapguir: Présentation des livres (“Paris, monde merveilleux” et d’autres, Eds.”Rostok”, 2014)

13h00-14h30 – pause

14h30-15h00 Muriel Poisson: Présentation de la traduction en russe du livre “Ecoles corrompues, universités corrompues: que faire?” (Eds. IIEP UNESCO)

15h10 – 15h30 Florian Voutev: La relecture tchaïkovskienne d’ “Eugène Onéguine”

15h40-16h00 Louise Martin Chevalier: Présentation du projet “La redécouverte de la musique d’avant-garde russe des années 1920”.

16h10-16h30 Fabien Bellat: Présentation du livre “Une ville neuve en URSS, Togliatti” (Eds.Parenthèses, 2015)

16h40 – 17h00 Caroline Charron: La saga Fabergé

17h10 – 17h30 Larissa Noury: La Palette de Montmartre

17h40 – 18h00 Geneviève Dispot: Présentation de la traduction en français du livre de Vladimir Rekchan “Les héros du sport soviétique: Victor Alexeev et son école de champions” (2013)

SAMEDI 24 OCTOBRE: de 11H00 à 17H00

Salle de spectacle

11h10 -11h30 Jean-Bernard Cahours d’Aspry: Saint-Pétersbourg, capitale culturelle

11h40-12h00 Inna Merkoulova: Programme des traductions scientifiques en russe. Présentation de la traduction en russe de la Leçon inaugurale de Frantz Grenet au Collège de France “Recentrer l’Asie Centrale” (Open Edition, Collège de France, 2015)

12h10 – 12h30 Olga Livinskaya: Les fables modernes. “Il est important de décider que tu es et qui tu voudrais être” (Eds. “Domashnaya biblioteka”, 2013)

12h40 – 13h00 Christine Zeytounian-Belous: Les poèmes pour enfants d’O.Mandelstam et de V.Khodassevitch illustrés par Ch.Zeytounian-Belous (Eds.”OGI”, 2015)

13h00 – 14h30 – pause

14h30-14h55 Rencontre-débat auteur du livre “URSS vingt ans après. Retour de l’Ukraine en guerre” (Danielle Bleitrach et Matianne Dunlop, Eds. “Delga”, 2015)

15h00 – 15h30 Secrétaire perpétuel de l’Académie française Hélène Carrère d’Encausse: Présentation du livre “Six années qui ont changé le monde. 1985-1991” (Eds.”Fayard”, 2015)

15h35 – 16h05 Maison d’édition “Art-Volkhonka”: Présentation de l’album “L’Escadre russe. Les adieux à la Marine impériale”, pour le 95e anniversaire du départ de l’Escadre de la Crimée.

16h10 – 16h50 Francine-Dominique Liechtenhan: Pierre le Grand. Présentation à l’occasion de la sortie du livre “Pierre le Grand, le premier empereur de toutes les Russies” (Eds. Tallandier, 2015)

Salle de marbre

Séances de dédicaces, rencontres avec les auteurs:

15h30 Hélène Carrère d’Encausse: “Six années qui ont changé le monde. 1985-1991” (Eds.”Fayard”, 2015)

15h00 – 16h00 Jean-Michel Vernochet: Ukraine, vol.1 et 2 (Eds.”Sigest”, 2015)

15h00 – 16h00 David Mascre: De la France (Eds. de l’Infini, 2011)

16h00 Marina Schultheiss: Nouveautés (“Etats”, Eds. Eclaire Reproduction, 2015)

16h00 Tamara Candala: Nouveautés

16h30 Xavier Mottez: Bibliothèque électronique de la littérature russe

17h00 – Clôture du Salon

Centre de Russie pour la science et la culture

61, rue Boissière 75116, Paris.

Métro Victor et Boissières

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Les 6e Journées Européennes du Livre Russe et des Littératures russophones, désormais bien implantées au cœur de Paris, face au Panthéon, proposent cette année de décliner l’idée de russophonie à travers la littérature de l’Europe russophone.

Outre de nombreux auteurs venus notamment des Pays Baltes et de Biélorussie on retrouvera des d’écrivains très connus et de toutes tendances comme Boris AKOUNINE,  Zakhar PRILEPINE, et les représentants d’une jeune génération très prometteuse : Liza ALEXANDROVA, Alexander ILICHEVSKY, Sergueï LEBEDEV, Marina STEPNOVA, Yana VAGNER avec lesquels les Journées célèbreront le grand retour du roman russe.

En tout, c’est une quarantaine d’auteurs que l’on retrouvera souvent à côté de leur traducteur lors de rencontres et de tables-rondes auxquelles participeront également des écrivains français, parmi lesquels Danièle SALLENAVE et Sylvain TESSON. Une vingtaine de tables-rondes aborderont entre autres les thématiques suivantes :
Ailleurs, la poésie russe se réinvente
– Langue et culture en Russie et au-delà : évolution et tendances
– L’écrivain doit-il être engagé ? 
– Gogol et Chevtchenko : dialogue littéraire russo-ukrainien
– Le retour du roman russe
– Ecrivains russophones des Pays Baltes : sources d’inspiration et héritage culturel  (…)

Depuis plusieurs années ce riche programme littéraire s’élargit avec un programme de films aux cinémas La Clef et Grande Action : Le Thème de Gleb Panfilov, Veillées du village de Dikanka de Alexandre Rohou, Vij ou l’esprit du mal de Konstantin Erchov, Le territoire de la Liberté d’A. Kouznetsov, L’africain du tsar Pierre d’Alexandre Mitta, Requiem pour un massacre d’Elem Klimov.
Des expositions (Kirill TCHELOUCHKINE ; Volha SAVITCH et une présentation du Musée Gogol de Moscou). Un concert du célèbre Quatuor Elysée, une lecture bilingue de Tarass Boulba de Gogol et 3 ateliers pédagogiques (didactique du russe, initiation à la traduction littéraire) complètent cette programmation.

Cette année encore, c’est la remise du Prix Russophonie, pour la meilleure traduction du russe vers le français, qui viendra clore le festival (Salle des Fêtes – Mairie du 5esamedi 31 janvier à 18h30).

Les Journées Européennes du Livre Russe et des Littératures Russophones offrent aux visiteurs un panorama annuel de la vie littéraire et culturelle russe. Vous trouverez le programme complet des Journées sur son site: ( CLIQUEZ )

Horaires des rencontres:

Vendredi 30 janvier 2015

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Samedi 31 janvier 2015

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Plan de cette manifestation dans le Vème arrondissement.

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vendredi 30 et samedi 31 janvier 2015

Artcorusse

à la Mairie du Vème

pour les 6ème Journée du Livre russe

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Entrée de la Mairie du V° arondissement, Place du Panthéon.© Artcorusse

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Discours inaugural des 6ème Journée du Livre Russe par Madame Florence Berthout maire du V° arrondissement et de Dimitre de Kochko , président de France-Oural organisateur de ces journées.© Artcorusse

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Déja des visiteurs le vendredi à 12h 15 à l’ouverture. © Artcorusse

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Sur le stand de LarissaNoury (membre d’Artcorusse), artiste peintre et auteur de l’ouvrage “Couleurs dans la ville” et de Linda Bastide poète qui presente ses poëmes traduit en russe par Larissa Noury. Plus de renseignements sur Larissa Noury: ( CLIQUEZ ) Renseignements sur Linda Bastide: ( CLIQUEZ ).

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(De gauche à droite) Larisssa Noury et Linda Bastide.

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Sur le stand d’Artcorusse avec (au centre) Victor Klouchkov, écrivain russe.© Artcorusse

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Remise du IX° Prix Russophonie 2015

Samedi 31 janvier 2015

“Le retour du Roman”

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Le jury du Prix Russophonie réuni le 6 novembre 2014 a retenu cinq raductions de romans parmi la quarantaine dœuvres publiées cette année.

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Jury du Prix Russophonie et personnalités. © Artcorusse

Jury composé de : Evgueni Bounimovitch, agnès Desarthe, Gérard Conio, Françoise Genevray et Irène Sokologorsky. La cérémonie s’est déroulée en présence de S. E. l’Ambassadeur de la Fédération de Russie Monsieur Alexandre Orlov, avec en ouverture le discours de monsieur Casanova responsable de la culture à la Mairie du V° arrondissement ( Debout à gauche sur la photo).

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Public dans la salle des Fêtes de la Mairie. © Artcorusse

La remise du prix Russophonie s’ est déroulé dans la salle des fête de la Mairie du V° en présence de très nombreuses personnalitées du monde des lettres français et russes venus tout spécialement de Russie et d’un nombreux public.

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Discours de félicitation du S.E. Monsieur Alexandre Orlov.
Ambassadeur de la Fédération de Russie.© Artcorusse

Le Prix Russophonie 2015 a été décerné à Hélène Sinany, agrégée de russe.

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Normalienne, agrégée de russe Hélène Sinany a enseigné à la Sorbonne
avant de travailler pendant de nombreuses années comme traductrice à l’ONU. En 2014, elle traduit le livre Le Persan d’Aleksandre Ilichevski (Ed. Gallimard).

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“Ilia Doubnov rentre dans sa ville natale, en Azerbaïdjan, après de nombreuses années passées à l’étranger. Devenu un géophysicien reconnu, il retrouve son grand ami d’enfance nommé Hachem, d’origine iranienne, qui avait dû fuir son pays pour rejoindre cette zone frontalière après la révolution de 1979. Les deux protagonistes sont passionnés depuis toujours par la science et y consacrent leur vie, chacun à sa manière : Ilia travaille pour un grand groupe pétrolier alors que Hachem essaie de fonder une société utopique où règnerait une harmonie parfaite entre l’homme et la nature.
Dans cette région extrêmement polluée, Ilia décide de rejoindre le combat de Hachem et de tout faire pour sauver de l’extinction l’outarde houbara, un oiseau chassé par les fauconniers arabes jusque dans les contrées les plus éloignées de l’Asie centrale. Lorsque des émirs arrivent et essaient d’attraper les dernières outardes pour satisfaire «le Prince», l’utopie se transforme peu à peu en combat…

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Alexandre Viktorovitch Ilitchevski (Александр Иличевский) (né le 25 novembre 1970, à Soumgaït, en République socialiste soviétique d’Azerbaïdjan) est un écrivain et poète de langue russe, lauréat du Prix Booker russe en 2007 pour son livre Matisse et du prix Bolshaïa Kniga en 2010 pour Le Persan. Entre 1985 et 1987, Ilitchevski étudie à l’École de physique et mathématiques Andreï Kolmogorov, rattachée à l’Université d’État de Moscou. En 1993, il reçut son diplôme de théorie physique de la Faculté de physique générale et appliquée de l’Institut de physique et de technologie de Moscou1. Entre 1991 et 1998, il mène des recherches scientifiques en Israël et en Californie. En 1998, il retourne à Moscou pour se consacrer exclusivement à la littérature, et réside actuellement en Israël.

“Le Persan” est un récit poétique et rythmé dans lequel Alexander Ilichevsky nous conduit en Azerbaïdjan où se cristallisent la plupart des enjeux de notre monde contemporain : le rôle de la science, la place de l’écologie, les confrontations sociales et le fondamentalisme religieux. Le Persan est un roman aussi ambitieux qu’envoûtant, une très belle découverte.

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© Artcorusse
Remise du Prix Russophonie 2015 par Alexandre Drozdov représentant la Fondation Eltsine.

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© Artcorusse
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Mairie du Vème arrondissement de Paris © Artcorusse

A l’Année prochaine .

Plus de renseignements: ( CLIQUEZ )

6
Nov

Espace des Blancs Manteaux Salon du Livre Russe

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

Du vendredi 7 au dimanche 9 novembre 2014

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Espace Bc Manteaux

 

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Vendredi 7 novembre 2014 –  ПЯТНИЦА 7 НОЯБРЯ 2014

15 h 00 : Présentation des Prix littéraires du Centre Présidentiel Eltsine

Animée par Christine Mestre, responsable du Prix Russophonie en France, avec la participation d’Alexandre Drozdov, Directeur Général du  Centre Présidentiel Eltsine, German Sadoulaev, ancien président du jury Russkaya Premia, Natalia Ivanova, membre du prix « Nouvelles de Ivan Petrovitc Belkine », Valery Popov, lauréat du prix de Belkine. (table ronde en russe)
15 h 00 : Презентация литературных премий Президентского центра Б. Ельцина  (круглый стол на русском языке)
Ведущая: Кристин Местр, ответственная за премию Русофония во Франции.
Участвуют: Александр Дроздов, генеральный директор Центра, Герман Садулаев, член жюри « Русская Премия », Наталия Иванова, член жюри премии « Повести Ивана Петровича Белкина », Валерий Попов, лауреат премии Белкина.

16 h 00 : Le siècle d’or de la littérature russe – le bicentenaire  de la naissance de  Michail  Lermontov

Animée par Michel Aucouturier, professeur émérite, avec la participation de Serguei Gontcharov,  Docteur en philologie, premier adjoint du recteur de l’université Hertzen, de German Sadoulaev, écrivain, Natalia Ivanova, critique littéraire, Sylvie Howlett, écrivain. (table ronde en russe).
16 h 00 :  Золотой век русской литературы: 200 лет со дня рождения Михаила Лермонтова  (круглый стол на русском языке с переводом на французский)
Ведущий: Мишель Окутюрье, почетный профессор, автор книг по русской литературе,
Участвуют: Сергей Гончаров, первый проректор РГПУ им. Герцена; Наталия Иванова, литературный критик; Герман Садулаев, писатель, Cильви Хоулетт, писатель.

17 h 30 : L’imaginaire russe en France

Animée par Lyane Guillaume, écrivain, avec la participation de Patrick Besson, écrivain ( grand prix  de l’Académie Française, prix Renaudot), Cedric Gras, écrivain-voyageur, Jean-Félix de la Ville Baugé, écrivain et directeur du Courrier de Russie,  Olivier Milles-Lacroix, éditeur, Natalia Turina, écrivain, photographe, éditeur (table ronde en français).
17 h 30 : Вдохновение Россией  (круглый стол на французском языке)
Ведущая: Лиан Гийом писатель
Участвуют: Патрик Бессон, писатель, жерналист (Большая премия Французской академии, премия Ренодо) , Седрик Гра, писатель – путешественник, Жан – Феликс де ла виль Воже, писатель, журналист, Оливье Милле-Лакроа, издатель, Наталья Тюрина , писатель, фотограф, издатель.

Samedi 8 novembre 2014 – СУББОТА 8 НОЯБРЯ 2014

11h 30 : Le croisement des époques: la Russie dans un contexte de modernité

Animée par Evgueni Vodolazkine, écrivain, Docteur en philologie, spécialiste de l’histoire de l’ancienne Russie à l’institut de la littérature russe de l’Académie des sciences de la Fédération de Russie avec la participation de Vladimir Rekchan, Andrei Astvatsatourov, écrivain (table ronde en russe, traduite en français).
11h 30 : Пересечение эпох России в разрезе современности. (круглый стол на русском языке с переводом на французский)
Ведущий: Евгений Водолазкин – писатель, д.ф.н., специалист по истории древней Руси
Участвуют: Андрей Аствацатуров, Владимир Рекшан.

13 h 30 : La littérature russe moderne: traditions et avant garde, unité et lutte  des contraires

Présentée par Arteumy Troitsky, journaliste, animée par Natalia Ivanova, rédactrice en chef adjointe de La Nouvelle Revue Littéraire Znamia, avec la participation d’Andrei Bitov, Edouard Kotcherguine, Feodor Koureuhine, Vladimir Lortchenkov, Valery Popov, Roman Sentchine, Kira Sapguir, Julia Zoniss (table ronde en russe, traduite en français).
13 h 30 : Современная российская литература: традиции и авангард – единство и борьба противоположностей (круглый стол на русском языке с переводом на французский)
Ведущие: Артем Троицкий – журналист и Наталья Иванова – литературный  критик, первый зам. редактора журнала Знамя. Участвуют писатели: Андрей Битов, Юлия Зонис, Федор Курехин, Валерий Попов, Роман Сенчин, Владимир Лорченков, Кира Сапгир, Эдуард Кочергин.

15 h 30 : L’anniversaire des 700 ans de la  naissance de Saint Serguey Radonejsky

Animée par Constantin Kostromine, Docteur en théologie, l’abbaye de Nevsko-Petcherskaia Lavra (Saint-Petersbourg) avec la participation de Vladika Nestor, patriarche Korsounsky, Evgueni Vodolazkine, écrivain, suivie de la présentation de livres consacrés à Sergui Radonejsky publiés par des maisons d’éditions russes (Centre de la renaissance de Tchernozemie, Voronej; Rodnoe pepelitché, oblast de Nijni Novgorod (table ronde en russe, traduite en français).
15 h 30 : 700 лет от рождения Сергия Радонежского (круглый стол на русском языке с переводом на французский)
Ведущий: Константин Костромин, кандидат богословия, секретарь Ученого совета Санкт-Петербургской православной духовной академии
Участвуют: Евгений Водолазкин, писатель, ученый; владыка Нестор, епископ Корсунский. Презентация книг российских издательств о Преподобном Сергии: “Центр духовного возрождения Черноземного края », Воронеж; « Родное пепелище », Нижнегородская область.

17 h 00 : L’actualité russe vue par les écrivains de Russie et de France

Animée par Jean-Félix de La Ville Baugé, écrivain et directeur du Courrier de Russie, avec la participation de Michel Crépu, rédacteur en chef de La Revue des deux mondes, Alexandre Jevakhoff, écrivain et haut fonctionnaire français, Vladimir Lorchenkov, écrivain, Yann Moix, écrivain (prix Goncourt du premier roman, prix Renaudot), German Sadoulaev, écrivain, Evgueni Vodolazkine (prix Bolchaia kniga, Bestseller national), membre de l’Académie des sciences, directeur de recherches à l’Institut académique Pouchkinsky Dom (table ronde en français, traduite en russe).
17 h 00: Российская действительность глазами писателей России и Франции (круглый стол на французском языке )
Ведущий Жан -Фелликс де Ла Виль Воже, директор Courrier de Russie
Участвуют: Евгений Водолазкин, писатель, Александр Жеваков, писатель, президент GIM,  Владимир Лорченков, писатель, Ян Моах, писатель, Мишель Крепю, главный редактор ревю Des Deux Mondes, Герман Садулаев, писатель

Dimanche 9 novembre 2014 – ВОСКРЕСЕНЬЕ 9 НОЯБРЯ 2014

12 h 00 : La Russie à travers la bande dessinée

Animée par Florian Rubis, commissaire d’expositions et conférencier, auteur et préfacier, critique et journaliste BD, Membre de l’Association des Critiques et Journalistes de Bande Dessinée (ACBD) (table ronde en français).
12 h 00 : Россия в книгах банд десине французских авторов (в BD)
Ведущий: Флориан Рюби, комиссар выставок, автор книг банд дессине, журналист, член Ассоциации критиков и журналистов БД (круглый стол на французском языке).

14 h 00 : Art ou mystification?

Animée par Aude de Kerros avec la participation d’Edouard Kotcherguine, Jean-Philippe Domecq, Boris Lejeune, Kostas Mavrakis, Mircea Milcovitc, Oscar Rabin, Christine Sourgins (table ronde en français).
14h 00 : Искусство или мистификация (круглый стол на французском языке)
Ведущая: Од де Керосс. Участвуют: Жан – Филипп Домек ,  Эдуард Кочергин, Борис Лежен, Kostas Mavrakis, Мирсея Милкович, Christine Sourgins, художник Оскар Рабин.

15 h 30 : La littérature française en Russie aujourd’hui

Animée par Igor Sokologorsky, professeur agrégé de philosophie, ancien chargé de mission pour le livre et l’écrit à l’ambassade de France à Moscou (2003-2007) avec la la participation de Denis Kotov, Directeur Général de Bookvoed, Georges Nivat, Professeur émérite, Oleg Sedov, éditeur chez Amphora, Elisabeth Barillé, écrivain (table ronde en français).
15 h 30: Французская литература в сегодняшней России (круглый стол на французском языке)
Ведущий: Игорь Сокологорский, профессор философии, бывший ответственный за отдел книги и письма при Посольстве Франции в России. Участвуют: Элизабет Барийе, писатель; Жорж Нива, почетный профессор, Денис Котов, президент Международного кульутурного Форума Санкт-Петербурга, директор торговой сети Буквоед; Олег Седов, издательство Амфора, владелец.

17 h 00 -18 h 30 : Table ronde organisée par les éditions Delga autour de nouveaux livres sur l’histoire de la Russie du XX ème siècle: “Du nouveau dans la soviétologie”

Animée par Aymeric Monville avec la participation d’Annie Lacroix-Riz, professeur émérite d’histoire contemporaine à Paris VII, préfacière du livre : Les guerres de Staline de Geoffrey Roberts; Roger Keeran, professeur d’histoire à l’université de New York, auteur du livre: Le socialisme trahi. Les causes de la chute de l’URSS, Jean Salem, professeur de philosophie à la Sorbonne, auteur du livre: Rideau de fer sur le boul’mich (sur la propagande antisoviétique occidentale).
17 h 00 Круглый стол Издательства Дельга (гуманитарные науки и история) вокруг новых книг издательства по истории России ХХ века :”Новое в советологии”.
Ведущий: Аимерик Монвиль
Участвуют: Анни Лакроа – Риз, почетный профессор истории современного мира в Университете Париж VII, автор предисловия к книге : Жофрей Робертс « Войны Сталина »; Роже Кееран, профессор истории в Университете Нью-Йорка,  автор книги « Преданный социализм. Причины падения СССР ».;  Жан Салем, профессор философии, автор книги Железный занавес на Boul’Mich

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28
Oct

8ème Salon du livre russe au CRSC à Paris

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

Du mercredi 29 au vendredi 31 octobre 2014.

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Le Centre de Russie pour la Science et la Culture à Paris, organise son 8ème Salon du livre russe dans ses locaux du XVIème arrondissement. Sont invités cette année: les maisons d’édition, librairies, auteurs, traducteurs et tout ceux qui sont intéressés à se joindre à cette manifestation, dont le but est de promouvoir la littérature russe et russophone en France sous toutes les formes. Les ouvrages présentés sont en langue russe ou en langue française, parlant de la Russie.

La Société Historique Russe présentera les nouvelles publications consacrées au Centenaire de la grande Guerre et aux autres grands événements historiques.

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Horaires des présentations:

MERCREDI 29 OCTOBRE 18H30 – 20H30
Salle de marbre, Galerie
18h00  – Ouverture des portes du Salon
Salle de spectacle
18h30 – 20h30  – Inauguration du Salon
Invités d’honneur:
Présentation des ouvrages de la Maison d’édition “ART-Volkhonka”
Présentation des ouvrages de Robert Enguibarian, écrivain, directeur de l’Institut
international de gestion de l’université MGIMO

JEUDI 30 OCTOBRE: 11H00-18H00
Salle de spectacle
11h10 – 11h30 – Vladimir Sergueev: Présentation de l’almanach “Glagol”.
11h40-12h00 – Kristina Golubeva: La création, idées de l’avenir. Présentation des ouvrages sur
l’enseignement musical.
12h10 – 12h30 – Caroline Charron: Fabergé, de la cour du tsar à exil.
12h40 – 13h00 – Georges Popoff: Alexandre Alymoff, aquarelliste méconnu.
13h00-14h30 – pause
14h30-15h00 – Ivan Blot: Présentation des ouvrages (“L’Europe colonisée” et d’autres).
15h10 – 15h40 – Ida Junker: Présentation du roman “Mes soeurs les pierres”.
15h50-16h10 – Dimitri Gouzevitch: Présentation des livres: « Charles Michel Potier (1785-1855) :
troisième directeur de l’Institut du Corps des ingénieurs des voies de communication » et d’autres.
16h20-16h40 – Florian Voutev: Le dialogue entre la prose et la poésie dans “Eugène
Onéguine”d’A.S.Pouchkine.
16h50 – 17h10 – Jean-Bernard Cahours d’Aspry: L’hommage à Mikhaïl Lermontov pour le
bicentenaire de sa naissance.
17h20 – 17h40 – Kirill Terr: Présentation des ouvrages (“L’esprit russe à Paris” et d’autres).

VENDREDI 31 OCTOBRE: 11H00 – 18H00
Salle de spectacle
11h10 -11h30 – Violetta Hadji-Minaglou: Lecture des contes merveilleux (Le Beau Soleil et autres
contes).
11h40-12h00 – Gérald Auclin: Lev Youdine, Daniil Kharms, la bande dessinée en Russie
aujourd’hui.
12h10 – 12h30 – Guillaume Chauvin: “La vie russe” ou les difficultés de diffuser en France un point
de vue “non critique” sur la Russie contemporaine.
12h40 – 13h00 – Ekaterina Etkind Dopera: Lecture des poèmes d’Alexandre Pouchkine.
13h00 – 15h00 – pause
15h00-18h00 – Colloque à la mémoire de Marie Bashkirtseff (1858-1884), écrivain
et artiste, à l’occasion du 130ème anniversaire de sa disparition. Participants:
Bruno Racine, directeur de la Bibiothèque nationale de France, René Guerra, professeur
des universités, Lidia Abramova, artiste du peuple de Russie, Irina Leonova, chanteuse,
Svetlana Raldouguina, pianiste.
18h00 – Clôture du Salon

Horaires du Salon:
Mercredi 29 octobre: 18h30–20h300;
Jeudi 30 octobre: 11h00–18h00;
Vendredi 31 octobre: 11h00–18h00.

Centre de Russie pour la science et la culture
61, rue Boissière 75116 Paris, France
Téléphone : 01 44 34 79 79

Métro : Boissière (6), Victor Hugo (2)
Bus : 22, 30, 52, 82
Parking : Victor Hugo, Kléber, Longchamp

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1
Fév

V° Journées du Livre Russe, 8ème Prix Russophonie

   Publié par: artcorusse   dans Brèves

Vème  Journées du Livre Russe

Vendredi 31 janvier 2014

Mairie loin

Façade de la Mairie. © Artcorusse

Ouverture des portes de la Mairie  vendredi à midi et demi pour accueillir le public.

Les Journées du livre russe 2014 attirent plus de monde et se teintent en festival

mairie près

Calicot sur l'entrée de la Mairie. © Artcorusse

A entrée

Au rez de chaussée une exposition de tableaux de Tatiana Frilova et de Larissa Noury.

Tatiana Frilova

Tatiana Frolova devant ses œuvres.© Artcorusse

Larissa

 Toiles de Larissa Noury, Présidente-Fondatrice de "Couleur-Espace-culture", qui présente 
ses livres au 3ème étage.© Artcorusse

  Les auteurs pétersbourgeois ont été au rendez-vous et le département de l’édition de la municipalité s’est même décidé, au dernier moment, à envoyer trois écrivains pour compléter la délégation déjà nombreuse, invitée par l’association France-Oural, appuyée par la Fondation du premier président russe Boris Eltsine, et la Fondation Russki Mir ainsi que, du côté français, le CNL, Sofia, l’Institut français à Moscou, et les partenariats du Dialogue franco-russe et de l’agence Tsar Voyages.

    Mais des auteurs d’autres régions et villes de Russie et bien sûr d’autres pays ou communautés russophones, ainsi que des écrivains français tournés vers la russophonie, participaient aussi aux tables rondes, rencontres, conférences, lectures et dédicaces qui emplissent ces deux journées, autour des dizaines d’exposants éditeurs, auteurs, artistes et associations.

     En ce 70 ème anniversaire de la fin du siège de Léningrad « ville héros », une table ronde lui a été consacrée avec notamment les auteurs Sergueï Arno, Valeri Popov, Boris Orlov ainsi que le traducteur Bernard Kreise. Viatcheslav Rybakov, Elena Tchizhova, Serguei Nossov et Vladimir Rekshan ont parlé de l’identité littéraire de Saint-Pétersbourg ou de son rôle de berceau des mouvements littéraires : l’Acméisme, le Formalisme, les Frères de Sérapion. Gogol et Dostoevsky ont été étudiés autour des livres de

Anne Coldefy-Faucard et Michel Eltchaninoff. Et Anna Akhmatova a été commémorée par des considérations sur sa traduction par les traductrices

Sophie Benech et Christine Zeytounian-Beloüs et une lecture brillante de son requiem par Marina Keltchewsky et Marie Thomas, assistées de Igor Keltchewsky.

L’auteur azerbaidjanais de romans policiers Tchinguiz Abdoulaev a représenté la russophonie. Il a participé à la table ronde consacrée à ce thème en miroir avec la francophonie avec Jean Radvany, ancien directeur de l’institut français des sciences sociales à Moscou, et Alissa Ganieva, lauréate du Prix Début et Nina Fasciaux du Courrier de Russie.

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Dans la salle des mariages "Un auteur et son traducteur" .
On peut connaître Irène Sokologorsky directrice et rédactrice en chef de 
la revue bilingue "Les Lettres Russes".© Artcorusse

salle des f^tes

Table ronde dans la salle des fêtes.© Artcorusse

foule

Le public attendant l'ouverture officielle dans la salle des Fêtes. © Artcorusse

La cinquième édition des Journées européennes du livre russe et des littératures russophones a attiré plus d’exposants, d’auteurs et de visiteurs que l’an dernier. Elles ont donné naissance à un programme de cinéma, de théâtre, d’expositions, de concerts et de conférences qui leur confèrent un caractère de véritable festival au coeur de Paris, ouvert sur la Russie et le monde russophone.

 

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Dimitri de Kochko (deuxième à gauche) président de  France-Oural, 
organisateur de ces journées.© Artcorusse

exposant Bibliophi

Galerie JPM présentant ses livres de bibliophilie dont "le Prince Igor" 
et "la Dame de Pique".© Artcorusse

signat A. Besançon

Séance de dédicaces d'Alain Besançon sur le stand des Editions "Le ver à Soie".
(face à nous). © Artcorusse

     En plus du programme très fourni et suivi dans les salons de la mairie qui s’est terminé par la remise du 8 ème Prix Russophonie (voir article) ; les Journées avaient été précédées en avant-première par une conférence consacrée à la mémoire de l’archipel du Goulag, à l’occasion de la sortie de plusieurs livres sur le sujet. Près de deux cents personnes ont écouté les 7 intervenants rappelant cette période tragique, qui en s’effaçant parfois des mémoires aujourd’hui, empêche certains Russes de rompre définitivement avec ce lourd passé, selon l’auteur polonais Tomasz Kizny de la « Grande terreur ».

      Au cinéma La Clef, les Journées du livre russe ont tenu à ouvrir les commémorations du centenaire de la Ière guerre mondiale en présentant le film du réalisateur historien de Saint-Pétersbourg, Valéri Pravdiouk, rappelant les véritables raisons de la victoire de la Marne, qui devait assez peu aux taxis et beaucoup à l’offensive russe en Prusse orientale. Des films du réalisateur Ouchitel, originaire de Saint-Pétersbourg, devaient suivre dans les jours suivants ainsi que le fameux film Piter-FM d’Oksana Bytchkova.

     Le soir même du premier jour des Journées, un concert de musique classique a été présenté au lycée Henri IV, de l’autre côté de la place du Panthéon, où se trouve la mairie du 5ème.  Dans la journée, avaient eu lieu un atelier de traduction, des présentations pédagogiques d’enseignement du russe par les éditions pétersbourgeoises Zlatooust et une rencontre avec cinq  jeunes auteurs, lauréats du prix Début, destiné aux premiers livres.

Enfin, une soirée de poésies et des romances tsiganes ont clôturé la journée du samedi à la bibliothèque Buffon, avant de céder la place à deux représentations de « animal céleste » d’après Vera Pavlova par Macha Kouznetsova, à la Maison de la Poèsie.

Ces Journées démontrent à l’envi par leur fréquentation et l’intérêt d’un public varié et loin d’être seulement russophone, l’intérêt pour la littérature russe et russophone en France et la curiosité pour la Russie, assez maltraitée pourtant par une partie de la presse française, mais dont tous les courants de pensée et d’opinion étaient représentés aux Journées du livre russe de Paris.

Dimitri de Kochko

Samedi 1 er février …… Tables rondes,, conférences

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Table ronde dans la salle des fêtes . © Artcorusse.

A livres

Un des stand de maisons d'éditions. © Artcorusse.

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Conférence de Larissa Noury "l'image de la ville de Saint Petersbourg". © Artcorusse

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Boris Orlov, poète (à droite) au bar de la mairie. © Artcorusse.

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Victor Glouchkov auteur de "L'agent dormant" avec N. Tikhobrazoff.

Remise du 8 ème Prix Russophonie

Cette année encore, c’est à l’ombre du Panthéon que le jury du prix Russophonie a remis, le 1er février 2014, le 8e prix Russophonie. La lauréate, Françoise Lhoest a été récompensée pour sa traduction des Lettres de Solovki de Pavel Florensky, publiée aux éditons de l’Âge d’homme.

Le prix lui a été remis dans le cadre des Journées du livre et des littératures russes, consacrées cette année à la littérature de Saint-Pétersbourg.

Le jury du Prix (Evgueni Bounimovitch, Agnès Desarthe, Gérard Conio, Françoise Genevray et Irène Sokologorsky) a souligné la forte représentation d’ouvrages de non fiction au palmarès 2014 auquel figuraient :

SELECTION DU PRIX RUSSOPHONIE 2014

Après la poésie l’an passé, ce sont cette anneée les essais et un roman policier qui sont à l’ honneur du 8ème prix Russophonie.
Le jury a retenu les traductions de :

–    MARINA BERGER pour Le Style et l’époque de Moisseï Guinzbourg, éditions Infolio.

–    YVES GAUTHIER pour Ciel orange d’Andreï Rubanov, édition Ombres noires.

–    LUBA JURGENSON pour Le Livre du retour de Julius Margolin, éditions Le Bruit du temps.

–    NINA KEHAYAN pour Portrait critique de la Russie de Dina Khapaeva, éditions de L’aube.

–    FRANÇOISE LHOEST pour Lettres des Solovki, de Paul Florensky éditions de l’Âge d’homme.

Monsieur Jean Tibéri,  maire du Vème arrondissement après un discours relatant son plaisir d’accueillir ces Journées du Livre russe en sa mairie, assista à  la remise du Prix Russophonie en présence du jury, composé d’Evgueni Bounimovitch, Agnès Desarthe, Gérard Conio, Françoise Genevray et Iréne Sokologorsky et de Christine de Mestre, de Dimitri de Kochko et Alexandre Drozdov représentant la Fondation Eltsine.

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Monsieur J. Tibéri maire du Vème , Alexandre Keltchevsky et le prince Constantin Mourousy. 
© Artcorusse

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La lauréate 2014 est Françoise LHOEST pour sa traduction de ” Lettres des Solovski” de Paul Florensky, aux Editions l’Âge d’Homme.

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Françoise Lhoest recevant le Prix Russophonie .

Françoise Lhoest a déjà traduit les sémioticiens russes et des ouvrages de théologie orthodoxe s’est attachée depuis de nombreuses années à faire connaître l’œuvre de ce Léonard de Vinci russe qui la passionne.   La traductrice a reçu une récompense financière ainsi qu’une sculpture originale du sculpteur Victor Kriouchkov. (Christine Mestre)

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Françoise Lhoest © DdK

Pavel (Paul) Alexandrovitch Florensky (1882-1937) était un théologien orthodoxe russe, philosophe, mathématicien, inventeur et néomartyr. Il fut parfois comparé par ses contemporains, du fait de l’étendue des domaines auxquels il s’intéressait et dans lesquels il excellait, à Léonard de Vinci. Arrêté en 1933 et condamné à dix ans de goulag, il fut exécuté au camp de Solovki en 1937.
« Quand j’avais ton âge − écrit Florensky (lettre no 77) à son fils Mikhaïl âgé de quinze ans − chaque minute perdue me semblait un malheur ou un crime et j’essayais de remplir mon temps au maximum. J’avais des cahiers où je notais tout l’essentiel de mes lectures et  mes réflexions sur les livres, des cahiers de citations intéressantes, des albums de croquis d’après nature, des cahiers d’expériences, des carnets pour les observations sur le terrain (…)
C’est ainsi que j’ai acquis un bagage de connaissances, des aptitudes pratiques et surtout l’habitude de juger par moi-même en fonction de ce que j’avais observé. Les données que je récoltais, je tâchais de les confronter et d’en faire des synthèses sous forme de tableaux, de diagrammes, de cubes … »
Envers et contre tout, au goulag des îles Solovki, Florensky ne manque pas une occasion de faire de même, comme on le voit par toute  sa correspondance, lui qui avait cherché à faire de sa vie une œuvre d’art, trouve la beauté partout où la nature sauvage n’a pas été abîmée par la main de l’homme, surtout de l’homme du goulag. C’est cette beauté qui lui donne la force de vivre et d’insuffler de l’optimisme et des perspectives scientifiques et culturelles aux siens, à sa famille et aussi à ses codétenus.

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Au cours de la cérémonie, fut remis deux diplômes  de la Fondation Scientifique et Social de Russie par

Monsieur Youri Léonidovitch Vorodnikov président de l’Institut Scientifique et Social de Russie,

 à Hélène Mellat et à Philippe Comte

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(De gauche à droite) Hélène Mellat, Philippe Comte et M. Y. L. Vorodnikov .© Artcorusse

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Association France-Oural

140 rue de Saussure 75017 Paris

Contact, informations :

Christine Mestre: 06 07 89 47 16

Courriel:  prix.russophonie@gmail.com

12
Oct

7ème Salon du Livre Russe du 24 au 26 octobre

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

Le Centre de Russie pour la Science et la Culture à Paris organise

son 7ème Salon du livre russe

dans les locaux du CRSC

du jeudi 24 au samedi 26 octobre 2013.

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Le CRSC invite les maisons d’édition, librairies, auteurs, traducteurs et tout ceux qui y sont intéressés à se joindre à cette manifestation dont le but est de promouvoir la littérature russe et russophone en France sous toutes les formes. Les ouvrages présentés sont en langue russe ou en langue française, parlant de la Russie.

Vous allez découvrir “le Prince Igor” illustré par Pierre Joubert et une édition également de bibliophilie  “La dame de Pique” en russe et la traduction française par de Prospert Mérimé avec des illustrations d’Alexandre Alymoff

Cliquez: (Dame de Pique)  ( Le Prince Igor)

Samedi 26 octobre à 14h 30

Invitée d’honneur du 7ème Salon du Livre Russe

Madame Hélène Carrère d’Encausse

Secrétaire perpétuel de l’Académie Française.

Historienne de la Russie, Hélène Carrère d’Encausse est membre de l’Académie française depuis 1991 où elle a été élue Secrétaire perpétuel en 1999.
Elle a reçu le prix Aujourd’hui pour L’Empire éclaté (Flammarion) en 1978, le prix Louise-Weiss en 1987, et le prix Comenius en 1992 pour l’ensemble de son oeuvre. Sa biographie de Nicolas II (Fayard 1996) a obtenu le prix des Ambassadeurs en 1997.

Elle présentera et dédicacera son dernier ouvrage:

” Les Romanov. Une dynastie sous le règne du sang. “

(Editions Fayard 2013)

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ENTRÉE LIBRE
Horaires du Salon:
jeudi 24 octobre: 18h – 20h30
vendredi 25 octobre: 11h00-18h00
samedi 26 octobre: 11h00 – 17h00

Concert avec ELENA  chanteuse, poète et artiste-peintre, venue de Saratov

le Jeudi 24 octobre à 18h30.

Centre de Russie pour la Science et la Culture

61 rue Boissière 75116  Paris

Métro:  Boissière et Victor Ugo.

Du 14 au 16 février 2013 auront lieu

les “Journées du livre russe et des littératures russophones”.

Elles débuteront le 14 février à la BULAC (Bibliothèque universitaire des langues et civilisations)

dans le 13e arrondissement
plus de renseignements (CLIQUEZ)

Les journées du livre russe présentent un Festival de Cinéma d’Asie Centrale

Tous renseignements des films et des scéances: (CLIQUEZ)

Bande annonce de la pièce (CLIQUEZ)

Douce est un drame, d’après F. M. Dostoïevski (à partir de 16 ans) : un théâtre d’incarnation et d’action, avec une plongée dans la situation. Ce spectacle se démarque par sa portée spirituelle. Confronté à l’événement tragique, le personnage principal en cherche les raisons et les buts;
en l’espace d’une nuit il parviendra à la paix intérieure par la rédemption. Fruit d’une coopération franco-russe, ce spectacle est joué en français.
La Compagnie Zertsala est née le 19 août 2012 à Saint Pétersbourg avec la première de La Pelisse. Ce spectacle d’après Gogol et Douce d’après Dostoïevski constituent un diptyque.
Ce projet a pour but de faire découvrir le théâtre russe au public français.


Page facebook de ZERTSALA Theatre:( Cliquez )

Présentation par les Editions Galerie JPM

Le Prince Igor

Illustrations de Pierre Joubert

et la Dame de Pique

En russe ( Cliquez ) en français ( Cliquez )

Programme

Vendredi 15 février

Samedi 16 février

Salle Arago……………………………………………… Salle des Mariages

Salle des Fêtes ……………………………………………..Salle Raymond Pédrot

La Salle des Mariages et la Salle des Fêtes se situent au Ier étage de la mairie, à droite en venant de l’escalier d’honneur. Pour les personnes en fauteuil roulant, accés par ascenseur. La Salle Raymond Pédrot est également au Ier étage, accés par le vestibule situé à gauche en venant par l’escalier d’honneur. La Salle Arago se trouve en rez-de-jardin, prendre le couloir à gauche dans le hall de la mairie.

Les auteurs invités.

Zinziver, le roman de Victor Slipentchouk paru à Moscou en 2000 puis en 2001, fait revivre les tumultes et les contradictions de la «perestroïka», la période qui a précédé l’effondrement de l’Union soviétique et la naissance de la Nouvelle Russie, lorsque tout semblait possible. Il raccorde les maillons entre le déclin de l’Empire et des lendemains qui ne chantent plus. Et, en s’appuyant sur sa riche expérience de la vie soviétique, il restitue toute la saveur fantastique et grotesque d’une réalité enfouie sous les décombres de l’histoire. Roman d’apprentissage, roman d’amour fou, Zinziver passionnera surtout le lecteur en lui donnant à voir et à sentir le climat d’opéra-bouffe de ces années folles où le parfum de la décadence se mêlait aux espoirs de renouveau.

Victor Slipentchouk (à gauche) présentant son ouvrage le 15 fev à la Mairie du V)
et (second en partant de droite) Gérard Conio son traducteur.

Présentation de l’ouvrage “Zinziler”par son auteur Victor Slipentchouk lors de la présentation desécrivains russes contemporains, débat organisé par les éditions l’Âge d’Homme  sur le thème “Image de la Russie Contemporaine“. (salle Arago vendredi 15 à 16h) animé par Lydwine Helly.

Lydwine Helly (au centre en rouge) “Ed. L’Âge d’Homme”

Poète, romancier, essayiste, Victor Slipentchouk est né le 22 septembre 1941 dans le village de Tchernigovka, dans la région de Primorie. Après avoir été successivement géologue, ouvrier, zoo-technicien, marin, pisciculteur, constructeur et journaliste, il entre en 1982 à l’Union des écrivains soviétiques et se consacre dès lors exclusivement à la création littéraire. Les traductions de plusieurs de ses romans, de ses récits et de ses poèmes lui ont valu une notoriété internationale. Son roman Zinziver a été édité en Russie deux fois avec succès et traduit en ukrainien et en chinois. En Chine, il est au programme des études supérieures de russe. Au Théâtre des Nations de Moscou, on a créé une pièce d’après les thèmes de Zinziver sous le titre d’un roman sans didascalies et elle n’a pas quitté l’affiche de 2006 à 2009.

Les modérateurs
Les rencontres et tables rondes sont animées par Alexandre Artamonov (journaliste à La Voix de la Russie), Sophie Benech (traductrice et directrice des éditions Interférences), Hélène Châtelain (traductrice et directrice de collection aux éditions Verdier), Gérard Conio (traducteur et ancien professeur d’université), Alain Couanon (ancien ambassadeur en Asie centrale), Yves Gauthier (traducteur), Dimitri de Kochko (journaliste), Nadine Laïk (éditrice aux éditions TriArtis), Christine Mestre (directrice du Prix Russophonie), Irène Sokologorsky (rédactrice en chef de Lettres russes) et Marie Starynkevitch (responsable des Journées).

Le Prix RUSSOPHONIE  2013

La poésie à l’honneur

Pour la 7e édition le jury a retenu trois traducteurs de textes poétiques parmi les cinq d’une sélection qui reflète la place toute particulière de la poésie en Russie :
–    HENRI ABRIL pour La Baignoire d’Archimède, éditions Circé ;
–    HELENE HENRY pour Boris Pasternak de Dmitri Bykov, éditions Fayard ;
–    LUBA JURGENSON pour Schubert à Kiev de Léonid Guirchovitch, éditions Verdier ;
–    JEAN-CLAUDE SCHNEIDER pour Le Bruit du temps d’Ossip Mandelstam éditions Le Bruit du temps ;
–    NADINE DUBOURVIEUX, LUBA JURGENSON , VERONIQUE LOSSKY pour Récits et essais, Œuvres T 2 de Marina Tsvetaeva, éditions du Seuil.

Le jury, composé d’Agnès Desarthe, Evgueni Bounimovitch, Gérard Conio, Françoise Genevray et Irène Sokologorsky dévoilera le nom du (ou de la) lauréat(e) le 16 février 2013

Partenaires
Les Journées du livre russe et des littératures russophones sont organisées par l’Association France-Oural, avec le soutien de la Mairie du 5e arrondissement, de la Sofia, du Centre national du livre, de la Direction régionale des Affaires culturelles d’Île-de- France, de la Fondation Eltsine, de la Fondation Russkyi Mir, du Conseil régional d’Île-de-France, de l’ambassade de France en Russie, de l’ambas- sade de France au Kirghizstan et du Centre de Russie pour la Science et la Culture à Paris.
La revue Lettres russes (LRS) et sa directrice Irène Sokologorsky, Afficha Paris-Europe et sa présidente Ekaterina Bogopolskaïa, le Cercle Kondratieff et son président Gérard Lutique, Artcorusse, l’Union des Russophones de France et sa présidente Irina Krivova nous ont accompagnés dans la préparation de ces Journées ; qu’ils en soient ici remerciés. Lettres russes a en particulier publié à l’occasion des Journées un numéro spécial consacré à la littérature kirghize ainsi que la traduction d’un roman de Talip Ibrahimov.


Le festival de cinéma d’Asie centrale, associé aux Journées, a été organisé en partenariat avec le cinéma La Clef, que nous tenons à remercier pour son aide.
Nous adressons nos remerciements les plus chaleureux à Natacha Cagnat, Chantal Ferando-Durfort, Alexandre Keltchewski, Aïcha Kherroubi et Irène Sokologorsky, qui ont tous dans une large mesure contribué à la prépara- tion de ces Journées 2013.
L’équipe de France-Oural
14, rue des Tapisseries 75017 Paris
Dimitri de Kochko, présidentde l’Association France-Oural.
Marie Starynkevitch, responsable des Journées du livre russe et des littératures russophones.
Christine Mestre, directrice du Prix Russophonie.
Yulia Bushnina, chargée de projets. Natacha Cagnat, chargée du volet Asie Centrale. Lila Soudant, chargée de projets.

Mairie du 5e

Place du Panthéon

75005 Paris

Accés: RER Station Luxembourg, Métro Station Cardinal Lemoine (ligne 10)

ENTREE LIBRE

Renseignements:

Tél: 01 46 22 55 18

http://www.journeesdulivrerusse.fr/

http://www.prix-russophonie.org/

Cinéma La Clef 34, rue Daubenton, Paris 5e (M° Censier-Daubenton)

Tarifs de 5 € à 7,50 €

24
Oct

6ème Salon du Livre Russe au CRSC de PARIS

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

SALON DU LIVRE RUSSE

AU CENTRE DE RUSSIE POUR LA SCIENCE ET LA CULTURE À PARIS

DU 25 AU 27 OCTOBRE 2012.


Le samedi 27 octobre sera la Journée spéciale du Salon-2012 :

“Bicentenaire de la victoire dans la Grande Guerre patriotique de 1812”.

DE  TRES  NOMBREUX STANDS SONT PRÉVUS

******************************

Le Groupe METROPOL à cette occasion  présentera le livre «Zinziver» édité en France dont l’auteur est M. Victor SLIPENTCHOUK, écrivain contemporain russe.
M. Victor SLIPENTCHOUK est un auteur de dizaines des romans, plusieurs récits,  nouvelles et essais. Ses œuvres littéraires ont été publiées à plusieurs reprises en Chine, au Japon,  en Ukraine. L’auteur va présenter son roman qui fait revivre les tumultes et les contradictions de la « perestroïka », la période qui a précédé l’effondrement de l’Union soviétique et la naissance de la Nouvelle Russie, lorsque tout semblait possible.

Horaires du Salon

Salle de marbre : auteurs, libraires et Maisons d’Edition:

Jeudi 25 octobre : 18h – 20h 30

Vendredi 26 octobre : 11h – 18h

Samedi 27 octobre : 11h – 17h

Horaire des présentations

Salle de Cinéma

Jeudi 25 octobre : 18h  Inauguration du salon

19h – 20h30 Présentation de l’ouvrage de V. Slipentchuk “Zinziver”.

Vendredi 26 octobre :

11h45 – 12h30: Présentation de l’ouvrage ” Voyage gastronomique à Astrakhan” par la Maison d’édition ” Astrakhan”

12h45 – 13h Présentation de “Mikhail Glinka, les débuts de l’ère de la musique russe” J.B. Cahours d’Aspry.

Pause de 13h30 à 14h30

14h30 – 15h Présentation du livre “Eclipse de l’émigration russe en France des années 1940. Histoire et mémoire ” par M. Iakounin,  E. Iakounina.

15h15 – 15h45 Présentation de l’album “Voix de femmes ” Edition Turquoise.

16h – 17h15 Présentation des livres “L’Âge d’argent selon René Guerra” L. Zvonareva et “Paris inconnue aux parisiens” K. Sapguir Saint Petersbourg Editions “Rostok”

18h – 18h 40 :  Concert de l’artiste de cinéma et du théâtre russe Svletlana Krutchkova

au programme : 120ème anniversaire du poète Marina Tsvetaieva.

Samedi 27 octobre :

Journée consacrée à la victoire de la Russie dans la Guerre Patriotique de 1812


11.00-13.30 Table-ronde des historiens « Bicentenaire 1812-2012 ».
Avec la participation des experts russes L.V.Melnikova (Institut de l’histoire
de l’Académie des Sciences de Russie), N.N.Aurova (Institut de l’histoire de
l’Académie des Sciences de Russie), D.G.Tselorungo (Musée d’Etat de Borodino),
N.M.Afanassieva (Société des descendants des participants de la Guerre
patriotique de 1812), E.M.Bukreeva (Musée d’Etat de l’histoire), de S.Hasquenoph,
professeur de l’université Lille-3 et auteur du livre « Les Français de Moscou en
1812 », et de G.Kutchkov, directeur général des Editions « Kutchkovo pole » et
éditeur de de l’album exclusif en russe et en français « Alexandre I et Napoléon.

Pause 13.30 – 14.30

14.30-15.15 – Projection des documentaires « 1812 », M.Dokhmatskaya, directrice
générale adjointe de la compagnie de télévision russe « VGTRK Vyatka »
15.30 – 16.30 – Présentation des projets éditoriaux de la région d’Astrakhan «1812.
Défenseurs de la Patrie».

16.30-17.00 – Présentation «Année 1812 et le roman historique russe», E.Kurganov
17.00 – Clôture du Salon

III.
Activités pendant le Salon, 25-27.10.12:
Présentations et dédicaces sur les stands des auteurs:

Salle de marbre:

K.Terr, “Esprit russe en France”

Ouvrages de D.Mascré, V.Bulytcheva, livres de M.Kniazeva, I.de Puiff, Back in URSS

Projections:

Hall du CRSC:

Projection du documentaire «Le Kremlin d’Astrakhan»

Expositions:

Vitrines extérieures du CRSC:

Exposition “1812“du Musée historique de Moscou

Petite salle du CRSC (1er étage):

Exposition photo “Sur la route du Docteur Jivago“, auteur D.Bizet


Manifestation culturelle organisée avec le soutien de l’Ambassade
de la Fédération de la Russie,
du Centre de Russie pour la Science et la  Culture à Paris et de l`Association
«Dialogue Franco russe»
dans le  cadre de l’année de la langue et la littérature russe en France.

Contact CRSC: Inna Merkoulova 01 44 34 79 79, ruscentr@wanadoo.fr

2
Oct

Inscription au 6 ième Salon lu livre russe au CRSC

   Publié par: artcorusse   dans Brèves

6 ième SALON DU LIVRE RUSSE

AU CENTRE DE RUSSIE POUR LA SCIENCE ET LA CULTURE À PARIS

DU 25 AU 27 OCTOBRE 2012.

Dans le cadre des Saisons France-Russie : langues et littératures – 2012, le Centre de Russie pour la Science et la Culture à Paris organise son traditionnel Salon du livre russe qui aura lieu dans les locaux du CRSC du jeudi 25 au samedi 27 octobre 2012.

Horaires du Salon: jeudi 25 octobre: 18h – 20h30

vendredi 26 octobre: 11h00-18h00

samedi 27 octobre: 11h00 – 17h00 (Journée spéciale: Bicentenaire 1812-2012)

Le CRSC invite des maisons d’édition, librairies, auteurs, traducteurs et tout ceux

qui y sont intéressés à se joindre à cette manifestation dont le but et de promouvoir la littérature russe et russophone en France sous toutes les formes.

Le samedi 27 octobre sera la Journée spéciale du Salon-2012 :

Bicentenaire de la victoire dans la Grande Guerre patriotique de 1812″.

Le Salon accueille aussi d’autres thématiques.

Le CRSC assure aux participants le mobilier d’exposition standard: petit stand avec une enseigne et une ou deux chaises, ou une table, une ou deux chaises, étagère et enseigne.

Une salle de présentation sera mise à disposition des participants pour y présenter de nouvelles éditions et des projets futurs, organiser les rencontres avec des

auteurs, etc.

Les frais de participation (stand):

– Personnes morales (librairies, maisons d’édition) : 100 euros

– Personnes physiques: participation gratuite.

L’entrée est gratuite pour le public.

Les personnes intéressées sont invitées à remplir le formulaire d’inscription et à le faire parvenir au CRSC avant le 16 octobre 2012.

La fiche d’inscription munie d’un chèque de frais de participation sont à envoyer sous le même pli à l’adresse du CRSC: 61, rue Boissière 75116 Paris.

Contact CRSC:

Inna Merkoulova

Tel.: 01.44.34.79.79, Fax: 01 47 27 12 45, courriel: ruscentr@wanadoo.fr

Adresse: 61, rue Boissière – 75 116 – Paris

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FORMULAIRE D’INSCRIPTION

AU SALON DU LIVRE RUSSE À PARIS

du 25 au 27 octobre 2012 au Centre de Russie pour la Science et la Culture

Auteur individuel _ Maison d’édition _ Librairie _ Autre _

Nom:______________________________Prénom:________________________

Adresse:___________________________________________________________

Code postal:____________________

Ville :__________________________________

Téléphone:______________________

Courriel : _____________________________

Nombre total d’ouvrages présentés:________________________________________

Descriptif bref des ouvrages présentés (titre, année de publication, éditeur):

1. __________________________________________________________________

2. __________________________________________________________________

3. __________________________________________________________________

4. __________________________________________________________________

5. __________________________________________________________________

Proposer un évènement dans le cadre du salon

(votre demande sera examinée et concertée, dans la limite du temps disponible)

Titre de l’évènement:____________________________________________________

Jour et horaire souhaités:_________________________________________________

Livraison/Enlèvement du matériel (pour un laisser passer de véhicule afin d’entrer dans la cour de l’immeuble pour le déchargement)

Marque de véhicule:

Immatriculation:

Date de passage:

Heure de passage:

Livraison:

Enlèvement:

Ce formulaire est à retourner au CRSC par fax ou par mail avant le 16 octobre 2012.

Télécopie +33 (1)47 27 12 45, ruscentr@wanadoo.fr,

Le chèque de frais de participation libellé au nom du Centre culturel de Russie est à envoyer avec le formulaire rempli à l’adresse : 61, Boissière 75116 Paris.

Fait à __________________ Date : « ____ »___________________2012

Signature :_______________________

Cachet de la Société

(Fiche d’inscription à imprimer)

21
Jan

Journées du Livre russe au Kremlin Bicêtre

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

Samedi 29 et dimanche 30 janvier 2011

2ième Journées du  Livre Russe

Lancées en 2010 à la faveur de l’Année croisée France-Russie avec le festival RUSSENKO, les premières JOURNÉES DU LIVRE RUSSE ont connu une importante fréquentation et suscité l’enthousiasme des participants. L’ambition était de rassembler tous les acteurs de l’aventure littéraire, des auteurs aux lecteurs, en passant par les traducteurs, les éditeurs, les libraires ainsi que tous les spécialistes qui contribuent à faire connaître les textes, enseignants, chercheurs, critiques. Les 2èmes JOURNÉES DU LIVRE RUSSE se tiendront les 29 et 30 janvier 2011 et seront l’occasion de nouvelles rencontres.

ARTCORUSSE sera également présent sur son stand .

Prix Russophonie.

RENSEIGNEMENTS  DOSSIER PRESSE: ( CLIQUEZ )

17
Mai

Vente de livres russes à la Bibliothèque russe Tourgueneff

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

Vente exceptionnelles de livres russes

les: jeudi 19 – samedi 21 et mardi 24 mai 2016

de 15h à 19h

Rétrocession des années d’édition 1900-2000

d’ouvrages en doubles 

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La Bibliothèque Tourguenev est une bibliothèque historique. C’est une bibliothèque française, spécifiquement parisienne, mêlée de près à l’histoire de Paris. C’est une bibliothèque de renommée internationale, en tant qu’institution scientifique, mais aussi parce qu’elle est devenue l’emblème des spoliations de guerre. Elle est reconnue, depuis longtemps, par les pouvoirs français, notamment par la Ville de Paris. A son rôle scientifique et culturel s’ajoute le rôle social qu’elle exerce vis-à-vis d’une certaine catégorie de la population parisienne.

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Créée en 1875 par I. Tourguenev et un groupe de Russes résidant en France, la bibliothèque a connu les différentes vagues de l’émigration russe: les révolutionnaires russes d’avant la guerre de 1914, les soldats du corps expéditionnaire russe pendant la guerre de 1914-1918, l’émigration “blanche” après 1917, les “personnes déplacées” fuyant les régimes communistes après la 2e guerre, les dissidents russes après 1970.

Les vicissitudes de son histoire ont fait que, malgré son nom de bibliothèque “russe”, elle n’a jamais eu de contacts – et ceci tout à fait délibérément – avec les représentants officiels des différents gouvernements russes en France. Bibliothèque française, spécifiquement parisienne, Ce n’est pas par hasard qu’une bibliothèque de ce type a pu être créée et se maintenir à Paris pendant si longtemps, malgré toutes les difficultés – guerre, problèmes financiers, succession des vagues d’émigration. Paris a toujours été un pôle d’attraction pour les étrangers, et plus particulièrement pour l’intelligentsia russe dont la Bibliothèque Tourguenev est l’émanation.

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Principale bibliothèque de la diaspora russe de l’entre deux guerres, elle était dès avant 1939 connue à l’étranger. Cela, en raison de la présence à Paris d’un grand nombre d’intellectuels russes célèbres (Bounine, prix Nobel de littérature en 1933, Aldanov, Ossorguine, etc.) et dont beaucoup faisaient partie de son Conseil d’administration, mais surtout parce qu’elle était le dépositaire de la mémoire de l’émigration. Car l’intelligentsia russe émigrée était très active. Elle continuait d’écrire des 1ivres, de publier une quantité de revues et de journaux.

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Local de la bibliothèque 9 rue St Jacques entre 1914-1937

En outre, en 1937, la bibliothèque devint le dépôt légal des archives littéraires de l’émigration russe. On comprend l’intérêt qu’elle représentait pour l’occupant allemand qui en 1940, dans un Paris à peine conquis, soucieux de faire disparaître les foyers de culture russe en Europe, fit enlever et déporter en Allemagne la plus grande partie de ses collections.

A la fin de la guerre ces collections étaient stockées dans un château en Pologne, où elles furent trouvées par l’armée russe et expédiées en URSS.

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La Ville de Paris en reconnaissance de son importance, celle-ci lui avait attribué, en 1938, des locaux dans l’Hôtel Colbert, 13, rue de la Bûcherie. Après la guerre de 1939-1945 des crédits importants de “dommages de guerre” furent attribués à l’Association de la Bibliothèque Russe Tourguenev, avec l’exigence explicite de consacrer une partie de ses crédits à l’acquisition d’un local destiné à héberger la nouvelle Bibliothèque Tourguenev. Le reste des crédits fut employé à reconstituer ses collections et l’aider à fonctionner pendant plusieurs années. En 1972, les crédits de dommage de guerre épuisés, la bibliothèque reçoit une subvention de la Ville de Paris. Il y a donc une continuité dans la reconnaissance de l’utilité publique de la bibliothèque.

Après la guerre la Bibliothèque Tourguenev a été reconstituée très rapidement, en partie grâce aux dommages de guerre, et grâce aux efforts inépuisables de quelques personnes, notamment Tatiana Bakounine-Ossorguine elle est redevenue la principale bibliothèque de l’émigration. Et dès le début des années 60 elle recommença à attirer les chercheurs de tous les pays.

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Tatiana Bakounine-Ossorguine dans la bibliothèque (1960),  

Rue de Valence

Depuis 1989 l’émigration russe est devenue l’un des principaux thèmes des historiens de la Russie et de la littérature russe du monde entier. Sujet tabou en Russie jusqu’à la “perestroïka”, l’émigration est aujourd’hui remise à l’honneur dans son propre pays, où les chercheurs russes, jeunes et vieux, ont découvert des pans entiers de leur culture qui leur avait été occultée et interdite.

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Cette culture russe, qui avait continué à se développer dans les conditions d’exil, s’était fixé pour tâche de préserver et d’entretenir les valeurs spirituelles russes traditionnelles que la Russie soviétique entendait nier. Et c’est cette culture que la bibliothèque Tourguenev s’était donnée pour mission de sauvegarder.

C’est précisément cet héritage culturel que la Russie d’aujourd’hui redécouvre et que les chercheurs russes viennent trouver à Paris à la bibliothèque Tourguenev, mais également les chercheurs étrangers, allemands, américains, italiens, etc.

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Les Français s’adressent à elle non seulement pour des recherches scientifiques mais pour tout ce qui concerne la Russie, car c’est une des bibliothèques parisiennes qui offrent le plus d’informations sur ce pays – des informations accessibles à tous, car elle est accessible à tous.

Internationalement connue, la bibliothèque Tourguenev a fait l’objet d’une sollicitude particulière de la part des services européens chargés du rapatriement des biens spoliés pendant la guerre. Elle figure en premier lieu sur la liste de ces biens. La bibliothèque a réclamé le retour de ses propres archives et a demandé que toute la lumière soit faite sur son sort pendant la guerre.

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Ses démarches ont eu des résultats positifs. Quelques bibliothèques russes, ainsi que des (personnes) individus isolés, ont rendu des ouvrages ayant appartenu à la Bibliothèque Tourguenev. La Bibliothèque des Sciences sociales de Moscou (ex Bibliothèque de l’Institut du marxisme-léninisme) a restitué la collection qu’elle avait gardée précieusement dans ses fonds.

Plus de renseignements ICI

Bibliothèque Russe Tourguenev
11 rue de Valence 75005 Paris

bibtourguenev@gmail.com     Tel:  01 45 35 58 51

Vente des livres en russes et en français: de 15 h à 19 h

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Dimanche 10 avril à 18h

Espace TRIARTIS

Conférence, lecture et dédicaces par

l’auteur et l’illustrateur

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Réécrire les contes, illustrer les contes

Présentation du

LIVRE DES CONTES RUSSES

qui vient de paraître aux éditions Alain Baudry &C°.

Dans un temps incertain, dans un pays liontain il était une fois…. une princesse Grenouille, une Poule qui pondait des œufs d’or dont personne en voulait, un Gâteau roulé qui avait du mal à rester sur place, une jeune fille promise au Bel-Aigle, un Héron qui vooulait é pouser une Grue, les deux frères Ivan, Ivan qui … Et alors? Mais encore? Qui peut y resister?? Personne, ni adulte ni enfant! C’est qu’en les écoutant, l’enfant devient adulte et l’adulte, en les lisant se transforme en enfant. Ainsi ils se retrouvent. C’est ainsi en Russie. Et pourquoi pas ailleurs? “Le soir j’écoute les contes et comble les défauts de ma maudite éducation. Que de charmes dan ces contes! Chacun est un poème!” écrivait Pouchkine. Car avant tout, ou après tout, un conte est une leçon de littérature. Et cette dernière est une leçon de Plaisir.

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Olga Medvedkova

Elle est né à Moscou, vit depuis 1990 à Paris et écrit en français. Historienne d’art, écrivain et traductirice, elle est directrice de recherches au CNRS. Elle a publié de nombreux livres sur l’histoire de l’art, des traductions, une pièce de théâtre, un roman “L’Education soviètique ” Prix révélation 2014 à la Société des Gens de Lettres….

Exposition des dessins originaux de Philippe Malgouyres.

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Espace TRIARTIS  19, rue Pascal, 75005 Paris

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Samedi 30 avril

Chez PIPPA Editions-Librairie-Galerie

14h- 19h: Signature et exposition des dessins originaux.

15h et 18h : Lectures.

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PIPPA Editions -Librairie-Galerie 25, rue du Sommerard, 75005 Paris

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Editeur : Alain Baudry & Cie (2016)
134 pages,    PRIX: 25€
Taille : 180 x 240

18
Sep

XIème Salon du Livre Historique Russe

   Publié par: artcorusse   dans Brèves

 

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Comme chaque année, les organisateurs vous invitent à les rejoindre, afin de rencontrer les auteurs Français ou Russes, pour dialoguer avec eux et leur faire signer des dédicaces personnalisées.
Les librairies dont l’une proposera des livres édités en Russie et les maisons d’édition seront également présentes avec des ouvrages rares, car bien souvent tirés en petites quantités et aujourd’hui épuisés. Deux stands proposeront aussi des livres anciens sur la Russie.

Un buffet sera organisé avec des spécialités Russes, comme des Pirojkis et des blinis aux œufs, afin de donner aux visiteurs la possibilité de se rencontrer autour d’un verre et de discuter dans un espace de convivialité.

Le Salon du Livre Historique Russe est devenu au fil des années un rendez-vous incontournable pour tous ceux qui s’intéressent à la Russie ancienne et contemporaine.

Organisé par AAOMIR, Cercle de la Marine Impériale Russe  : (CLIQUEZ)

23
Oct

10ème Salon du Livre Historique Russe

   Publié par: artcorusse   dans Brèves

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Au cours de cette importante manifestation, un très grand choix de livres sera proposé aux visiteurs qui pourront, dans de bonnes conditions, rencontrer les auteurs Français ou Russes, pour dialoguer avec eux et leur faire signer des dédicaces personnalisées.
Les librairies dont l’une proposera des livres édités en Russie et les maisons d’édition seront également présentes avec des ouvrages rares, car bien souvent tirés en petites quantités et aujourd’hui épuisés. Deux stands proposeront aussi des livres anciens sur la Russie.
Un buffet sera organisé avec des spécialités Russes, comme des Pirojkis et des blinis aux œufs, afin de donner aux visiteurs la possibilité de se rencontrer autour d’un verre et de discuter dans un espace de convivialité.
Le Salon du Livre Historique Russe est devenu au fil des années un rendez-vous incontournable pour tous ceux qui s’intéressent à la Russie ancienne et contemporaine.

Accès
métro : Solférino

RER C , Gare d’Orsay
Parking
angle Rue du Bac/ Montalembert

Renseignements sur AAOMIR ou Cercle de la Marine Impériale Russe ( CLIQUEZ )

4
Sep

9ème SALON DU LIVRE HISTORIQUE RUSSE

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

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Au cours de cette importante manifestation, un très grand choix de livres sera proposé aux visiteurs qui pourront, dans de bonnes conditions, rencontrer les auteurs Français ou Russes dont Hélène CARRERE d’ENCAUSSE, Marie-Pierre REY, Vladimir FEDOROVSKI, Alexandre JEVAKHOFF, Nicolas ROSS et bien d’autres, pour dialoguer avec eux et leur faire signer des dédicaces personnalisées.

Les librairies dont l’une proposera des livres édités en Russie et les maisons d’édition seront également présentes avec des ouvrages rares, car bien souvent tirés en petites quantités et aujourd’hui épuisés. Deux stands proposeront aussi des livres anciens sur la Russie.

Un buffet sera organisé avec des spécialités Russes, comme des Pirojkis et des blinis aux œufs, afin de donner aux visiteurs la possibilité de se rencontrer autour d’un verre et de discuter dans un espace de convivialité.

Le Salon du Livre Historique Russe est devenu au fil des années un rendez-vous incontournable pour tous ceux qui s’intéressent à la Russie ancienne et contemporaine.

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AAOMIR: ( CLIQUEZ )

Renseignements :

Nicolas JDANOFF – Tél. : 06 85 20 70 70
Pascal de ROMANOVSKY – Tél. : 06 21 70 60 41

Après plusieurs anneées de queête de documents visuels inédits, témoins vivants de l’exil russe, l’historien et iconographe Andrei Korliakov livre, dans son nouvel ouvrage Culture russe en exil, Europe 1917-1947, un récit émouvant, destiné à tous ceux qui s’intéressent à la culture et à l’émigration russes en Europe, mais aussi à ceux qui se passionnent pour l’art.
Ce recueil de documents visuels, pour la plupart rarissimes, paru aux éditions YMCA-PRESS le 12 mars 2013, est le cinquième et le plus gros volume de la série l’Émigration russe en photos, 1917-1947 ; 2 100 images de tous genres, évoquant ceux qui contribuèrent à conserver et à développer en exil leur culture d’origine, s’étalent sur les 720 pages de ce nouveau volume.
Des photographies professionnelles ou d’amateurs, des dessins, des cartes postales, mais encore des images publicitaires, des affiches, des coupures de presse et des négatifs sont mis au cœur de Culture russe en exil, Europe 1917-1947, composé autour de huit volets thématiques. Ce sont la photographie et le théâtre, le cinéma et les arts plastiques, la musique, le ballet et les danses populaires russes, la littérature, les maisons d’édition et la presse, les expositions et les journées de la culture russe.

Andrei Korliakov est l’auteur de cinq albums de photographies sur l’émigration russe :
Histoire illustrée de l’émigration russe, 1917-1947, Paris, YMCA-PRESS, 1999, 250 photos (N/B), 160 p.
Honneur et dignité maintenus, 1917-1947, Paris, YMCA- PRESS, 2001, 750 photos (N/B), 410 p.
Vers le succès, 1917-1947, Paris, YMCA-PRESS, 2005, 1 000 photos (N/B), 464 p. – Prix VERITAS 2005.
Le Grand Exode russe, Europe 1917-1939, Paris, YMCA- PRESS, 2009, 1 650 photos (N/B), 720 p.
Culture russe en exil, Europe 1917-1947, Paris, YMCA- PRESS, 2013, 2 100 photos (trichromie), 720 p.
Il est coauteur avec Gérard Gorokhoff de l’album Le Corps expéditionnaire russe en France et à Salonique, 1916-1918, Paris, YMCA-PRESS, 2003, 1 005 photos (N/B), 656 p.
Depuis 1996, il a organisé vingt-cinq expositions sur l’histoire illustrée de l’émigration russe en France, 1917-1947.

CULTURE RUSSE EN EXIL, EUROPE 1917-1947 par Andrei Korliakov, PARIS, YMCA-PRESS, 2013, 2 100 photos (trichromie), 720 pages. • Livre relié • 2 100 photographies en trichromie • Textes en français ou en russe • 720 pages • Format : 24 × 29 cm • Poids : 3,5 kg • Prix : 80 € • ISBN : 978-2-85065-275-2 • Sortie : 12 mars 2013
www.emigrationrusse.com

4
Déc

Le Grand Livre des Proverbes Russes

   Publié par: artcorusse   dans Livres

Le grand livre des proverbes russes
recueillis par Alexandre et Natalia Rozov
et traduits par Daria Rozova
préface du prince Constantin Mourousy

Presses du Châtelet , Paris
collection Le grand livre des proverbes

Recueil d’environ mille proverbes russes : l’ivrogne désaoule mais l’idiot jamais ; cent amis valent mieux que cent roubles ; traite-moi de pot si tu veux, tant que tu ne me mets pas au four ; qui en sait trop dort mal…

“Quelle splendeur, quelle finesse, quelle sagesse dans un proverbe russe, disait Pouchkine. Il vaut plus que de l’or !” Qui veut comprendre la Russie et son peuple ne peut ignorer leurs proverbes : les Russes, qui en sont imprégnés dès l’enfance, ne conçoivent pas la vie sans eux. Ils en usent parfois même sans s’en rendre compte, tant ils font partie de leur langue, de leurs chansons et de leur littérature.
Façonnés au fil des siècles par les paysans, les marchands et les soldats, ces proverbes, “propices à toute affaire”, trouvent leur source dans le quotidien du peuple. Celui-ci y exprime son expérience de la nature, de la famille et du travail, y résumant son existence en mots, du berceau jusqu’au tombeau. Florilège de l’esprit populaire russe, de son essence et de son originalité, cet ouvrage inclut une sélection de loubki, images populaires russes en couleur gravées sur bois, qui sont le pendant de nos images d’Epinal, et qui illustrent maximes et proverbes

Reliure : Broché
Page : 177 p
Format : 27 x 20 cm
Poids : 910.00 g               Prix 29€95
ISBN : 978-2-84592-362-1
EAN13 : 9782845923621

14
Avr

8ème Salon du Livre Historique Russe

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

8ème SALON DU LIVRE HISTORIQUE RUSSE

Dimanche 22 avril de 12 h 00 à 19 h 00

Le Salon du Livre Historique Russe est devenu au fil des années un rendez-vous incontournable pour tous ceux qui s’intéressent à la Russie ancienne et contemporaine.

Au cours de cette importante manifestation, un trés grand choix de livres sera proposé aux visiteurs qui pourront,  rencontrer les auteurs entres autres: Wladimir FEDOROVSKY, Marie-Pierre REY, Alexandre JEVAKHOFF et bien d’autres, et pourrons dialoguer avec eux et leur faire signer des dédicaces personnalisées.
Les librairies dont l’une proposera des livres édités en Russie et les maisons d’édition seront également présentes avec des ouvrages rares, bien souvent à tirage limités, aujourd’hui épuisés. Deux stands proposeront aussi des livres anciens sur la Russie.

Un buffet sera organisé avec des spécialités russes, comme des Pirochkis et pour les fêtes de Pâques Koulitch et Pashka, afin de donner aux visiteurs la possibilité de se rencontrer et de discuter dans un espace de convivialité.

Salon organisé par l’AAOMIR

Association des Anciens Officiers de la Marine Impériale Russe.

Maison des Anciennes de Sainte-Marie

7, rue de Poitiers – 75007 PARIS

Accés: Métro Solferino (ligne 12)   RER C , Gare d’Orsay

Parking: angle Rue du Bac/ Montalembert

Entrée libre : de 12 h 00 à 19 h 00 7

Renseignements: (CLIQUEZ)

25
Avr

Les artistes russes dans les livres français

   Publié par: artcorusse   dans Expositions, Informations

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Dans le cadre de l’année France-Russie, la Bibliothèque Sainte-Geneviève accueille l’exposition “Rendez-vous. Les artistes russes dans le livre français“. La matière de l’exposition tient en une collection de livres français illustrés par des artistes russes qui ont marqué l’édition de France dans les années 1920 et 1930. Elle a été patiemment et amoureusement rassemblée par Mikhaïl Seslavinski, bibliophile russe et grand admirateur de l’esprit français. Présente sous une autre forme lors du Salon du livre 2010, cette collection est exposée dans le vestibule et l’escalier d’honneur de la Bibliothèque.

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Bibliothèque Sainte-Geneviève 10, place du Panthéon 75005 Paris Entrée libre

Tous renseignements: ( Cliquez )

17
Déc

7ème Salon du Livre Historique Russe

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

Septième Salon du Livre Historique Russe

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dimanche 4 octobre 2009 7 rue de Poitiers, 75007 Paris organisé par l’AAOMIR renseignements ( cliquez ) De 14:00 à 19:00

Listes des auteurs présents et les titres de leurs ouvrages: Jonkheer Migu√´l CARDON de LICHTBUER : Mille ans d’Histoire de la famille des Princes Gagarine Jean-François COLOSIMO : L’Apocalypse Jean des CARS : La saga des Romanoff de Pierre le Grand à Nicolas II Elie DUREL : L’autre fin des Romanov Gilbert EUDES : Henry Olivari, mission d’un cryptologue français en Russie Vladimir FEDOROVSKY : Le fantôme de Staline, Les amours de la Grande Catherine Pierre et LA Mnoukhine GONNEAU : Serge de Radonège et André Roublev : à l’aube de la Russie moscovite : légendes et images L’émigration russe en France, 1929-2000 Volume I Gérard GOROKHOFF: La Cavalerie Impériale Russe Catherine GOUSSEFF: L’exil russe : la fabrique du réfugié apatride – 1920-1939

Anna HOGENHUIS: Des savants dans la résistance. Boris Vild et le réseau du musée de l’homme Alexandre JEVAKHOFF : Les Russes blancs Vitaly JOUMENKO : Armée blanche – Portraits d’officiers russes 1917-1922 Andréï KORLIAKOV: Le Grand Exode Russe “L’Europe 1917-1939” (cliquez) Jean-Claude MARCADE: L’avant-garde russe 1907-1927 Jean-Jacques MARIE : Le Dimanche Rouge Luc MARY: Les derniers jours des Romanov Agnieszka MONIAK-AZZOPARDI: La Russie orthodoxe Pierre RAZOUX: Histoire de la Georgie Marie-Pierre REY: Alexandre 1er Marc SAIBENE : La flotte des russes blancs Georges SOKOLOFF: La demesure russe Nicolas WERTH : L’ivrogne et la marchande de fleurs

Les auteurs présents sont en rouge

Le DVD du film “Anastasia” sera en vente au Salon. Qui reçu de trés nombreux prix :

° Paris – Prix du public au festival ” Printemps russe ” (avril 2008)”Vesna”

° St. Petersburg – Grand Prix “Centaure d’Or” au XVIII-ème Festival International du Film documentaire ” Message pour l’Homme ” (Juin 2008) ° Sébastopol – Diplôme du IV-ème Festival international du film consacré aux 225 ans de la ville Sébastopol et au 100° anniversaire du cinéma russe (Juin 2008) ° Ekaterinburg – Prix du Public du Festival des films documentaires de la Russie, Prix des Archives d’Etat des documents du cinéma et des photos pour ” le haut reflètement de la réalité sur l’écran “, Prix du Gouverneur du District fédéral de l’Oural ” Pour le développement du thème patriotique “(Juillet 2008) ° Moscou – Grand Prix ” L’épée d’or ” au VI-ème Festival international du film antimilitaire de l’artiste du peuple de l’URSS, Yuri Ozerov (Octobre 2008) ° Krasnodar – Prix ” Pour un meilleur reflet des commandements ” du X-ème festival de Kuban des films orthodoxes (Octobre 2008) ° Volokolamsk – Grand Prix du Festival International des films patriotiques de Serguei Bondarchuk ” Defense de Volokolamsk ” (Novembre 2008) ° Moscou – Grand prix du Festival du document de cinéma ” Fenêtre sur la Russie XXI siècle ” (Novembre 2008) ° Vologda – Prix du Gouverneur de Vologda pour ” l’incarnation talentueuse de la mémoire historique vivante, pour le rétablissement des traditions spirituelles des milliers d’années de la Russie ” au IV-ème Festival des films documentaires pour les enfants et les jeunes ” Les mosaiques du Nord ” (Décembre 2008) ° Ekaterinburg – Diplôme du premier festival du film documentaire de toute la Russie “L’homme et la guerre” (Décembre 2008) ° Moscou – Prix Spécial du XIV-ème Festival International du Film sur les droits de l’homme “Stalker” (Décembre 2008) ° Moscou, janvier 2009 – le film ” Anastasia ” a été nominé pour un Prix national ” L’Aigle d’Or ” pour 2008. Ce prix est décerné par l’Academie Nationale du Cinéma et des Sciences de la Russie. ° Moscou, Mars 2009 – le film ” Anastasia ” est nominé pour un Prix national ” NIKA ” pour 2008.

7
Mar

8 Festival du Cinéma Russe de Niort, REPORTÉ

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

8e Festival du Cinéma Russe de Niort

qui devait avoir  lieu du

6 au 9 avril 2022

au Cinéma CGR de Niort

est REPORTÉ au mois de JUIN

C’est l’actrice française d’origine russe, Dounia Sichov, qui sera la marraine du Festival.
On a pu voir récemment Dounia Sichov dans le film « Passion simple », de Danielle Arbid, sorti en août 2021, d’après le livre éponyme d’Annie Ernaux
 
 

Association Festival du film russe Niort

Renseignements  :

Jean-Marc Batsch Chargé de la promotion du festival: 06 30 58 50 93

14
Fév

26e Festival russe au Toursky, Marseille

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

26ème Festival russe 

Spectacles
d’auteurs classiques et contemporains, comédies musicales,
concerts,
œuvres cinématographiques, expositions

Du vendredi  4 au dimanche 27 mars 2022

Théâtre Toursky, 13000 Marseille.

ANNULATION FESTIVAL RUSSE

sauf

Mercredi 23 mars
« Le Maitre et Marguerite » sera maintenu car le spectacle est présenté par une troupe et des artistes français. Boulgakov était d’ailleurs en son temps un artiste victime de la censure.

Festival incontournable depuis 1995, le 26ème Festival russe du Théâtre Toursky International accueille l’âme russe durant plusieurs jours. Le Festival russe défend une culture multiple, indivisible et universelle, autour des valeurs de la diversité artistique. Mené sans défaillance, Saison après Saison, avec une interruption sanitaire cet événement a su trouver sa cohérence artistique auprès  d’un public toujours plus fidèle et nombreux.

Vendredi 4 mars à 20 h

” Les ballets légendaires “

Considéré comme le meilleur au monde, le ballet classique russe représente depuis toujours la carte de visite de la Russie, une valeur incontestée et la fierté du pays. Les noms de ses danseurs sont aujourd’hui connus du grand public dans le monde entier : Matilda Kshesinskaïa, Anna Pavlova, Agreina Vaganova

Sur les musiques de Tchaïkovski, Delibes, Pugni, Rimsky-Korsakov ou d’autres encore issues de productions de Petipa et de Fokine, ces artistes honorés de Russie et lauréats des grands concours internationaux nous époustoufleront par leur virtuosité et leur grâce, en exécutant avec la facilité des anges, les fragments les plus beaux, les plus colorés et les plus compliqués techniquement de ballets légendaires : Le Lac des cygnesLe CorsaireShéhérazadeLes Flammes de Paris

Spectacle suivi d’une soirée Cabaret assurée par la Troupe Koliada.

Tarifs : de 30€ À 40€

Infos/réservations : toursky.r

Samedi 5 mars à 20 h

Originaire de Novossibirsk en Sibérie, le pianiste Dmitri Karpov vous séduira par sa maîtrise technique de l’instrument lui permettant d’interpréter les œuvres les plus redoutables du répertoire. Lauréat des plus grands concours internationaux, il enregistre de nombreux disques salués par l’ensemble de la critique internationale et fît sensation au concours Véra Lautard en 2012 au Toursky. Ses interprétations d’une réelle profondeur d’âme sont toujours un moment d’exception.

Le duo Karpov excelle dans le répertoire romantique et contemporain.
Originaire de Saint-Pétersbourg, Tatiana Simonova, concertiste reconnue, se produit sur les plus grandes scènes musicales. Ampleur et couleurs caractérisent son jeu.

Programme :

1e partie : Solo Dmitri Karpov
Piotr Illitch Tchaïkovsky : 4 extraits du ballet Casse- noisette (Transcription Pletnev)
Alexandre Scriabine : Sonate pour piano n°2
Frédéric Chopin : Ballade N°2Scherzo N°3

2e partie : Duo Dmitri Karpov & Nadezhda Karpova
Claude Debussy : La petite suite
Mikhaîl Glinka : Galop sur le thème de Gaetano Donizetti
Johannes Brahms : 3 chansons du cycle «  Souvenir de la Russie »
Carl Czerny : Fantaisie sur le thème des puritains de Bellini

3e partie : Trio Dmitri Karpov, Nadezhda Karpova & Tatiana Simonova
W.F.E. Bach : Trois papiers pour piano à 6 mains
Sergueï Rachmaninov : La romance et la valse
Aram Khatchatourian : La danse du sabre
Albert Lavignac : Galop – Marche à huit mains (avec un pianiste surprise)

Tarifs : de 19 à 26 €

Billeterie : CLIQUEZ

Dimanche 6 mars 10h  -17h 30

VIII° Festival des Centres Russes de l’enseignements
Animations le matin :

10h-11h45 : Les ateliers artistiques pour enfants autour de la
culture russe, animation interactive par l’association franco russe
” Perspectives” de Marseille.
12h-13 : Buffet russe sur place
 13h30 – 17h30 : Grand Gala des Écoles russes en deux parties avec entracte

ENTRÉE LIBRE

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Vendredi 11 et samedi 12 mars à 20h

« Une exploration de l’âme humaine
dans toute sa complexité. »

Spectacle suivi d’un cabaret russe par
le Théâtre d’Etat de la jeunesse A. Bryantsev de Saint-Pétersbourg

Lorsque le théâtre prend des allures de roman d’aventure… Une troupe de comédiens truculents et inspirés s’emparent avec fougue et passion du Conte d’Hiver : une histoire de jalousie et d’exil, douloureuse et cocasse !

Léonte est roi de Sicile et semble être le plus heureux des hommes. Son ami d’enfance Polixène, lui-même roi de Bohème, est sur le départ après une longue visite de neuf mois. Léonte insiste pour qu’il reste encore quelques jours. Sans succès, il demande alors à Hermione, son épouse, enceinte de leur deuxième enfant, de convaincre Polixène de rester. Devant tant d’empressement, celui-ci accepte. À ce moment, un changement s’opère dans l’esprit de Léonte. Il est soudain persuadé que Polixène est le père du bébé. Sa jalousie absolument infondée, va dépasser toute mesure.

Véritable tragi-comédie, le Conte d’Hiver est l’une des dernières pièces de Shakespeare. Pour le metteur en scène, cette œuvre inclassable est le véritable testament du célèbre auteur qui fabrique du merveilleux pour parler de trahison, de jalousie, de pouvoir, de tyrannie et de folie.

Les comédiens jouent subtilement des effets de contraste entre le drame et ses ressorts comiques. Un univers riche en rebondissements qui se déploie au rythme haletant d’un véritable feuilleton.

Inventive et festive, cette production est un ravissement.

Tarifs : de 16 à 26€

Billeterie : CLIQUEZ

Vendredi 18 et samedi 19 mars 2022 à 20h 

” Prière pour les défunts “

« Un hymne vibrant à la vie face à la cruauté du pouvoir,
à la haine raciale et aux poids des traditions dogmatiques. »
Spectacle suivi d’un cabaret russe par le Théâtre sur la Pokrovka

Librement adaptée de la nouvelle de Cholem Aleichem, Tévié le laitier qui avait inspiré la célèbre comédie musicale Un Violon sur le toit, la pièce offre une farandole de visages, de destins et d’histoires où chacun d’entre nous peut trouver le reflet de lui-même.

L’action se déroule dans la Russie pré-révolutionnaire. Dans un village juif d’Anatovka en Ukraine, vit Tévié, un laitier. Sa vie de misère serait supportable s’il n’avait pas cinq filles à marier. Belles, intelligentes et pleines de santé, elles attirent des prétendants qui ne répondent pas forcément aux critères de Tévié et son épouse Goldé… Mais choisissant de privilégier le bonheur de leurs enfants au détriment de la rigueur religieuse et sociale de leur communauté, les filles finiront par imposer les maris les plus improbables… mettant ainsi en pièce les traditions ancestrales.

Les comédiens du Théâtre sur la Pokrovka évoluent dans de magnifiques décors évoquant l’univers de Marc Chagall. Les personnages sont hauts en couleur. C’est bavard, truculent, imagé et d’une saveur incomparable.

Un pur régal.

Tarifs : de 16 à 26€

Billeterie : CLIQUEZ

Mercredi 23 mars à 20 h

Le chef–d’œuvre de Boulgakov mis en scène par Igor Mendjisky,

” Le Maitre et Marguerite “

Dix-huit personnages, huit acteurs, le diable, un bourreau, une sorcière, le Christ, trois écrivains, une infirmière, un chat qui parle, trois récits qui s’entrelacent, des tirades en grec ancien, en hébreu, en russe, en anglais, une chambre d’hôpital psychiatrique, le palais d’Hérode en l’an 33 de notre ère, le théâtre d’art de Moscou dans les années 30, un plateau de journal télévisé, une plage à Yalta, un parc, une salle de bal infernale, de la vidéo, des chansons, un dispositif tri-frontal…

Conte fantastique, satire politique, histoire d’amour… Igor Mendjisky, dans une mise en scène imagée, nous livre ici une adaptation parfaite du plus grand chef-d’œuvre de la littérature russe et nous offre une suite de visions hallucinées, nous racontant une réalité vécue comme la plus labyrinthique des folies.

– Avec Marc Arnaud ou Adrien Melin, Gabriel Dufay, Pierre Hiessler, Igor Mendjisky, Pauline Murris, Alexandre Soulié, Esther Van Den Driessche ou Marion Déjardin et Yuriy Zavalnyouk.

Tarifs : de 30 à 40€
Billeterie : CLIQUEZ

LES FOLLES JOURNÉES DU CINÉMA RUSSE

Samedi 26 mars à 14h 30

 

Un florilège de dessins animés russes (version française)
Un rendez-vous original et sans égal à savourer en famille • 75 min
Le film d’animation russe est l’un des plus réputés au monde. Avez-vous déjà entendu parler du chat Matroskin de Prostovashino ou du chien Chérik ou du monde merveilleux des contes des sœurs Brumberg ? Les dessins animés soviétiques représentent aujourd’hui le patrimoine de l’animation russe et sont connus de chaque enfant russe.

Trois de Prostokvashino • Vladimir Popov • 1978
Le Mordeur mordu • Viatcheslav Kotenotchkine • 1983
Attends un peu • Viatcheslav Kotenotchkine & Vladimir Tarassov • 1969
Réalisation d’un vœu • Z. & V. Brumberg • 1957
Le cerf-volant fantôme • Leonide Kayoukov • 1983
La charrette magique • Boris Boutakov • 1985

En partenariat avec le Studio de Cinéma «  Soyuzmultfilm »,
co-organisateur des projections.

À 16h un goûter sera offert aux enfants et leurs parents
qui restent pour le film La Croisière tigrée.

Tarif unique : 8€
Billeterie : CLIQUEZ

Samedi 26 mars 18h

 

La Croisière tigrée
De Vladimir Fetine • 1961 • 83 min • Film rire

Amis des animaux et des croisières, courez voir avec vos enfants cette comédie loufoque, digne des plus grands burlesques. Léonov, le Bourvil soviétique est absolument génial.
Chouleikine, simple cuisinier, veut absolument rentrer au pays. Seule solution : se faire passer pour un dresseur expérimenté sur un cargo qui transporte comme fret dix tigres et deux lions pour un jardin zoologique vers Odessa. Il se garde bien de dire à l’équipage qu’il ne connaît rien aux animaux. Durant la traversée un petit singe ouvre les cages. Les animaux recouvrent leur liberté. S’en suivent maintes aventures délirantes. Rien dans le voyage ne ressemble à une croisière tranquille.

Samedi 26 mars 21h

 

L’Étoile d’un merveilleux bonheur
De Vladimir Motyl • 1975 • 167 min • Film passion

Le film relate l’histoire des décabristes. Quelques jeunes officiers issus de l’aristocratie et favorables à la révolution dans le but d’abolir l’aristocratie et le servage, tentent un coup d’état en décembre 1825 afin d’empêcher le tsar Nicolas 1er d’accéder au trône. Le tsar punit sévèrement les rebelles : certains furent exécutés, d’autres envoyés en Sibérie. Certaines épouses de ces officiers n’hésitent pas à aller les rejoindre en exil.
Ce film romantique est un chef-d’œuvre du genre. Un vibrant hommage aux femmes et à leur courage face à la Russie tsariste.

 

Dimanche 27 mars 15h

Le Lichen des Caribous
De Vladimir Tournaev • 2014 • 98 min • Film émotion

Le jeune Nenets Aliocha se marie avec une voisine pour céder aux pressions de sa mère. Il doit perpétuer la lignée. Mais son cœur bat pour son amour d’enfance Aniko, la fille du vieux Seberouï. Elle est partie étudier à l’université de Tioumen et n’est jamais revenue au village. Chaque jour, Aliocha scrute la route et attend son retour… Il est déchiré entre l’envie de retrouver son amour impossible et le devoir de faire vivre les traditions de ses ancêtres. Un magnifique voyage au pays des Nenets, peuple nomade du cercle polaire sibérien presque vierge de toute technologie. Ce peuple en lien étroit avec la nature tente de concilier modernité et tradition. Le réalisateur Tournaev nous interroge sur cette question fondamentale : la technologie doit-elle nous libérer ou demeurer un objet de contrôle ? C’est le premier film russe à avoir obtenu le prix du public du Festival international de Moscou.
D’une beauté à vous couper le souffle !

ACHETEZ VOS PLACES

Dimanche 27 mars 17h30

Le Temps des Premiers
De Dmitri Kisselev • 2017 • 147 min • Film aventure

Dans les années 60, pendant la guerre froide, l’URSS prévoit d’envoyer un homme dans l’espace pour une première sortie hors d’un vaisseau spatial. Les pilotes de l’armée Pavel Bellaïev et Alexeï Leonov sont sélectionnés. Ils devront affronter de nombreux obstacles et dangers. La fusée d’essai est par exemple détruite deux semaines avant le début de la mission. Les russes ne parviennent pas à en identifier les causes… 

Ce film palpitant relate les exploits incroyable de deux héros de la conquête spatiale dans des conditions frôlant l’impossible. Coincé dans l’ombre de Youri Gargarine et de Neil Armstrong, Alexeï Leonov fût le premier homme à réussir une sortie dans l’espace le 12 avril 1961. Fascinant.

 
 
 
 

APRÈS CHAQUE SPECTACLE DU FESTIVAL RUSSE
les cabarets russes prolongent la fête à l’Espace Léo Ferré.

Au menu : chansons, danses, spécialités russes et vodka.
Ambiance festive assurée !

  • Les 4 et 25 mars, après Les Ballets Légendaires et Le Maître et Marguerite, les cabarets seront animés par la troupe Koliada.
  • Les 11 et 12 mars, après Le Conte d’hiver, les cabarets seront animés par le Théâtre d’État de la jeunesse A. Bryantsev de Saint-Pétersbourg.
  • Les 18 et 19 mars, après Prières pour les défunts, les cabarets seront animés par le Théâtre sur la Pokrovka.

ET AUSSI ! EN EXCLUSIVITÉ

Cabaret russe exceptionnel à 20h
par le Troupe de la Petite Cuillère de Saint-Pétersbourg
Mercredi 9 mars

Cabaret russe poétique exceptionnel par la Troupe de la Petite Cuillère de Saint-Pétersbourg
Poésie, musique, danse, repas, vodka… Un cabaret poétique et musical unique pour découvrir les plus grands poètes russes et d’ailleurs, servis par des artistes talentueux.
Composée de comédiens du Théâtre de la Jeunesse de Saint-Pétersbourg, la Troupe de la Petite Cuillère a été créée lors des Master class prodiguées par Richard Martin autour de la thématique de la peur au théâtre à Saint-Pétersbourg.
Une soirée immanquable !

Places limitées • Réservations indispensables.

TARIFS ET INFORMATIONS :
–  23€  (Cabaret russe avec 1 repas + 1 boisson
–  15€ (Cabaret russe avec 1 boisson))
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THÉÂTRE TOURSKY INTERNATIONAL
16 passage Léo Ferré – 13003 MARSEILLE
Standard : 04 91 02 58 35

Billetterie : 04 91 02 54 54

AccèsmétroLigne 2 (rouge), station National
Bus: N°89, arrêt Auphan / Vaillant
Voiture: dans le quartier de Saint-Mauront, le Théâtre Toursky est indiqué à l’angle du boulevard National et de la rue Félix Pyat. Depuis l’autoroute A7, emprunter la sortie « Cinq avenues/Belle de Mai ». Au feu, tourner à droite dans la traverse de Gibbes, puis suivre le fléchage vers le Théâtre. Depuis le boulevard de Plombières, le Théâtre est indiqué au bout du boulevard, sur votre gauche.

1
Déc

Vente Russe chez Coutau-Begarie & Assoc.

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

VENTE  D’ ART  RUSSE

Hôtel Drouot Salle 6

Mardi 21 décembre 2021 à 14h

 Exposition
Samedi 18 décembre 2021 – de 11h00 à 18h00
Lundi 20 décembre 2021 – de 11h00 à 12h00
Mardi 21 décembre 2021 – de 11h00 à 12h00 

Vente Noblesse &Royauté
Lundi 20 décembre 2021 à 14h
Du N°1 au N° 264

Collection du Prince et de la Princesse Youssoupoff – Souvenirs Historiques 
– Objets de vitrine – Bijoux – Verres – Porcelaine – Argenterie
Bronze – Militari – Tableaux – Icônes – Arts Populaire.

EXTRAITS du  CATALOGUE

LOT 266 – DERUJINSKY Gleb W. (1888-1975).
Harlequin et Colombine dans le ballet Carnaval de
Fokine, mis en scène en 1910.
Bronze à patine brune, signé et daté 1920 sur la base,
reposant sur un socle de forme rectangulaire en marbre
noir. Exemplaire portant tirage n° 2. Bon état.
H. : 38 cm – L. : 30 cm – P. : 21,5 cm.

12 000/15 000 €

Historique : ce ballet fut interprété la première fois à Paris en 1910
par Vaslav Nijinski (1890-1950) et Tamara Karsavina (1885-
1978), puis en 1919 par Adolph Bolm (1884-1951) et Ruth Page
(1899-1991), lors d’une tournée aux USA. C’est certainement durant
cette période que l’artiste réalisa cette oeuvre, se trouvant alors en exil
aux États-Unis, depuis 1919. Une sculpture représentant Harlequin
fut également réalisée à cette époque. Elle fut présentée lors d’une
exposition en 1921 au Milch Gallerie. D’autre part une version de
Colombie Derujinsky se trouve dans les collections de l’Institut d’Art
de Chicago.
Provenance : cette œuvre se trouvait dans la salle à manger du prince
et de la princesse Felix Youssoupoff dans leur résidence parisienne située
au 38 rue Pierre-Guérin, comme on peut l’apercevoir en situation sur
la photo ci-dessous.
Remis en vente sous folle enchère.
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LOT 269 –  ÉTUI À CIGARETTES EN ARGENT.
Par FABERGÉ, Moscou, 1908-1917.
De forme rectangulaire, arrondie sur les angles à décor ciselé
de fines cannelures horizontales, s’ouvrant en accordéon par
une prise en or rose sertie d’un saphir cabochon pouvant
contenir quatre niveaux de cigarettes, intérieur vermeil.
Légères usures du temps, mais bon état général.
Poinçon titre : 88, Moscou, 1908-1917.
Poinçons d’orfèvre : K. ФAБЕРЖЕ : (C. Fabergé), avec
marque du privilège impérial.
L. : 10,5 cm – E. : 3 cm – P. : 8,5 cm.
Poids brut : 348 g.
2 000/3 000 €


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LOT 278 – ÉCOLE ITALIENNE DU XIXe SIÈCLE.
Vue des quatre portes de Milan.
Ensemble de quatre gouaches sur papier, conservées sous verre
dans des encadrements modernes. Bon état.
À vue : H. : 16,5 cm – L. : 22 cm.
Cadre : H. : 33,5 cm – L. : 37,5 cm.
2 500/3 000 €
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LOT 282 – ALEXANDRE Arsène. L’art décoratif de Léon Bakst,
publié par Maurice de Brunoff, Paris, 1913, grand in-folio
(410 x 290 cm), 49 pages, illustré de 77 planches hors-texte
tirés en couleurs et en N&B, demi-reliure de l’éditeur en
vélin, orné de la signature imprimée de Léon Bakst, dos orné
et titre en lettres d’or. Usures du temps.
400/600 €

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LOT 293 – YOUSSOUPOFF, Prince Félix. Rasputin : his malignant
influence and his assassination, London, Jonathan Cape,
1928, reliure d’époque en percaline rouge, porte l’inscription
manuscrite « Bernstorffslot » (château de Bernstorff, résidence
d’été de la famille royale danoise, près de Copenhague, où
la princesse Irina Youssoupoff avait l’habitude de venir en
vacances chez ses grands-parents, le roi Christian et la reine
Louise de Danemark), 256 pages. Texte en anglais. Accidents
à la reliure, en l’état.

200/300 €
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LOT 294 – CHEMISE AYANT APPARTENU AU COMTE
LÉON TOLSTOÏ LE PLUS CÉLÈBRE DES
ÉCRIVAINS RUSSES.
TRAVAIL RUSSE, DÉBUT XXe SIÈCLE.
Grande chemise (blouse) en lin blanc, cousu main, col s’ouvrant par trois boutons plats, manches bouffantes à plis, finissant par de larges poignets fermant par deux boutons plats, appliqués sur les côtés de deux larges
poches plates. Avec deux poches intérieures secrètes, cousues par l’épouse de l’écrivain, pour y placer son petit carnet de notes et son crayon. Légères usures du temps, reprises, mais bon état général.
H. : 99 cm – L. : 53 cm.
15 000/20 000 €

Historique :  émouvant souvenir historique est indissociable
de l’image de Léon Tolstoï. Car l’écrivain est souvent représenté sur les
documents de l’époque : photographies, gravures et tableaux, posant avec
cette simple chemise, et ce en toutes circonstances. Cette chemise est aussi
célèbre que le bicorne de l’empereur Napoléon.
Dans son livre consacré à Léon Tolstoï,
Michel R. Hofmann écrit : « Le comte Tolstoï, vêtu de l’ample blouse des
moujiks, avait résolument adopté cette tenue, et cela de manière exclusive et définitive, et l’on peut imaginer quelle révolution c’était là et l’étonnement des gens à ce sujet. »

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LOT 295 – ÉCOLE FRANÇAISE
DU DÉBUT DU XXe SIÈCLE.
Portrait de l’écrivain Léon Tolstoï (1828-1910).
Huile sur toile, non signée.
Usures du temps, petits manques.
H. : 42 cm – L. : 27 cm.
400/600 €

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LOT 308 – NICOLAS II, empereur de Russie (1868-1918).
Petit buste en terre cuite représentant le souverain à l’époque
de sa visite officielle en France en 1896, reposant sur un socle
carré en marbre, appliqué sur la face avant d’un aigle bicéphale
en bronze doré. Bon état.
Travail français de la fin du XIXe siècle.
H. : 16 cm – L. : 7 cm – P. : 6 cm.
200/300 €

LOT 309 – NICOLAS II, empereur de Russie (1868-1918).
Médaillon à suspendre, en bronze doré, représentant les
profils de l’empereur, de son épouse, l’impératrice Alexandra
Féodorovna et de leur premier enfant, la grande-duchesse
Olga Nicolaïévna, tourné vers la gauche surmontée d’une
couronne impériale. Bon état. Travail français, 1896.
Diam. : 10 cm.
200/300 €

LOT 310 – NICOLAS II, empereur de Russie (1868-1918).
Médaillon à suspendre en bois durci, orné d’un profil du
souverain la tête tournée vers la gauche, entouré d’une frise
de feuilles de laurier au naturel. Petits accidents à bordure,
manque son anneau, mais bon état général.
Travail français, fin XIXe siècle. Diam. : 15,5 cm.
200/300 €

LOT 311 – NICOLAS II, empereur de Russie (1868-1918).
Médaillon à suspendre en bois durci, orné des profils
de l’empereur, de son épouse, l’impératrice Alexandra
Féodorovna et de leur premier enfant, la grande-duchesse
Olga Nicolaïévna, tourné vers la gauche surmontée d’une
couronne impériale, entouré d’une frise de feuilles de laurier
au naturel. Petits accidents à bordure, mais bon état général.
Travail français, fin XIXe siècle. Diam. : 15,5 cm.
200/300 €

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LOT 318 – ÉCOLE RUSSE DU XIXe SIÈCLE.
Portrait du grand-duc Constantin Constantinovitch de Russie
(1858-1915), vers 1881-1883. Et au revers portrait du général Michel Vassilievitch Frounze (1885-1925), vers 1920-1923.
Huile sur toile signée à droite en caractères cyrilliques : « A.
Portakoff », mais non identifié. Accidents, restaurations, mais bon état général. H. : 88 cm – L. : 68 cm.
14 000/16 000 €

Historique : Sur ce portrait, le jeune grand-duc Constantin, petit-fils de
l’empereur Nicolas Ier de Russie, porte l’uniforme de lieutenant de l’équipage de la Garde et arbore entre autres, le grand collier de l’ordre de Saint-André avec sa plaque ; le ruban de l’ordre de Saint-Alexandre Nevsky avec sa plaque ; l’ordre de Saint-Georges et l’ordre du mérite prussien. Au regard des épaulettes d’adjudant de la marine impériale aux chiffres de l’empereur Alexandre II (1855-1881), des décorations qu’il porte, dont celle de la guerre russo-turque de 1877-1878 et sachant qu’il quitte le service de la marine en décembre 1883 pour prendre ses fonctions de commandant du régiment de la garde impériale Izmaïlovski, nous pouvons dater ce portrait entre 1881 et 1883, mais plus probablement en 1883. Car entre août et son départ de la marine en décembre il voyage en Allemagne où il rencontre sa future femme, la princesse Alexandra de Saxe-Altenbourg (1865- 1927), nous pensons que ce portrait fut envoyé à la jeune princesse, comme il était de coutume à l’époque. Ce tableau fut ensuite installé dans sa résidence du
palais Constantin près de Saint-Pétersbourg, où durant la période communiste, il fut réutilisé afin de peindre au revers un portrait du leader bolchevik Michel Vassilievitch Frounze (1885-1925). Cette œuvre est signée en bas à droite. Il est intéressant de constater que cette méthode de réutilisation de la toile a également été observée en 2013 lors de la restauration du grand portrait de Lénine peint en 1924 par le peintre soviétique Vladislav Izmaïlovitch (1872-1959), installé à l’Hermitage, sous lequel se trouvait un portrait de l’empereur Nicolas II peint en 1896 par Ilya Galkin (1860-1915).


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LOT 324
– MIROIR DE TOILETTE EN ARGENT
DE LA PRINCESSE LEV GAGARINE.
À décor d’une frise finement ciselée de guirlandes de fleurs surmontées d’un blason d’alliance aux armes Gagarine- Martynoff. Ayant appartenu à deux maisons dont celle du prince Orloff portant la devise : « A Vetustate Robur » sur manteau d’hermine et couronne princière, avec pied chevalet
rétractable au revers sur fond en acajou. Travail étranger sans poinçons apparents. H. : 41 cm – L. : 27,5 cm.
1 200/1 500 €

Provenance : Ayant appartenu à la princesse Lev Gagarine, née Youlia
Solomonovna Martynoff (1821-1909).


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LOT 326 – MICHEL MIKHAILOVITCH, grand-duc de Russie (1861-1929). Par KELLER, Paris, circa 1900-1910.
Éléments du nécessaire de voyage ayant appartenu au grandduc,
composé de quatre flacons à parfum en cristal, taillé à pans coupés de  forme rectangulaire, d’une petite flasque en cristal, d’une grande flasque en cristal de forme ovale, de deux brosses à habits de forme ovale, de deux brosses à habits de forme rectangulaire, d’une boîte à poudre de forme ronde, de deux petits flacons à parfum de forme carrée, deux boîtes
cylindriques (manque le fond), d’un coffret rectangulaire pour brosse à dents et du bouchon d’un flacon.

Chaque pièce en argent est gravée de son monogramme M. M. (Michel Mikhaïlovitch) sous couronne impériale, intérieur vermeil.
Usures du temps, mais bon état général. Poinçon titre : minerve.
Poinçon d’orfèvre : Gustave Keller. Formats divers.
Poids total brut : 3 k 953 g.
3 000/5 000 €


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LOT 327 – ENCRIER DE BUREAU EN ARGENT.
Par FABERGÉ, Moscou, 1908-1917.
En forme d’un élan couché, avec compartiment pour timbre et compartiment pour encrier, à décor de volutes stylisées, l’ensemble repose sur un socle rapporté de forme rectangulaire à pans coupés sculpté dans un bloc en serpentine. Légères usures du temps, mais bon état général.
Poinçon titre : 84, Moscou, 1908-1917. Poinçon d’orfèvre : K. ФAБЕРЖЕ :
(C. Fabergé) et KФ : (CF) et marque du privilège impérial.
Numéro d’inventaire : 31?60. H. : 12,5 cm – L. : 30 cm – P.: 18 cm.
Poids total brut : 3 k 583 g.
12 000/15 000 €


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LOT 328 – ALLUME-CIGARES DE TABLE. DU ROI MANUEL II DE PORTUGAL.
Par FABERGÉ, Saint-Pétersbourg, 1899-1908. En argent finement ciselé, en forme de chimpanzé, la tête tournée vers l’arrière et regardant avec étonnement sa queue qui contient l’amadou permettant d’allumer la flamme de l’allume-cigare. La tête est amovible, s’ouvre à charnière sur
un réservoir à alcool. Intérieur vermeil. Bon état général. Poinçon titre : 88, Saint-Pétersbourg, 1899-1908. Poinçon d’orfèvre : ФAБЕРЖЕ : (Fabergé).
Poinçon du maître orfèvre : Julius Rappoport (1864-1916).
H. : 11,5 cm – L. : 7,5 cm – P.: 8 cm. Poids :477 g.

18 000/20 000 €

Historique : Ancienne collection du roi Manuel II de Portugal (1889-1932),
puis transmis par succession à sa mère, la reine Marie-Amélie, née princesse d’Orléans (1865-1951) et ensuite à M. Louis Jouve intendant de la reine lors de son exil en France de 1921 à 1951. Cet objet fut offert au roi à l’occasion de son mariage avec la princesse célébré en 1913 avec la princesse Augusta-Victoria de Hohenzollern (1890-1966), par un membre de la famille impériale russe, très probablement la grande-duchesse Wladimir ou le prince Félix Youssoupoff, présent au mariage et très proche du jeune roi.


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LOT 330 – TAMPON BUVARD EN VERMEIL.
Par RUCKERT pour FABERGÉ, Moscou, 1899-1908.
De forme rectangulaire, à décor entièrement émaillé de motifs
floraux polychromes cloisonnés sur fond ivoire entouré de
motifs stylisés d’inspiration Art Nouveau de couleur bleu et
vert foncé. Bon état. Poinçon titre : 84, Moscou, 1899-1908.
Poinçon d’orfèvre : Ф.Р. : (F. P), pour Théodor Ruckert (1840 – 1917).
H. : 7,5 cm – L. : 13,5 cm – L. : 6,5 cm.
Poids brut : 271 g.
2 000/3 000 €

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LOT 334 – TCHARKA EN BOIS À MONTURE EN ARGENT.
Par FABERGÉ et NEVALAINEN, Saint-Pétersbourg, 1899-1908.
De forme ronde et bombée, bordée d’une frise de fines cannelures et de rubans croisés, reposant sur une base circulaire, avec prises ajourées serties de pièces anciennes en argent à l’effigie de l’impératrice Élisabeth Ire datées 1751. Petits accidents, usures du temps.
Poinçon titre : 88, Saint-Pétersbourg, 1899-1908. Poinçon d’orfèvre : ФAБЕРЖЕ : (Fabergé).
Poinçon de maître orfèvre : Anders Johan Nevalainen (1858-1933).
Numéro d’inventaire : 5668. H.: 6,5 cm – Diam. : 7,5 cm.
Poids brut : 162 g.
3 000/5 000 €


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LOT 338 – BOUCLE DE CEINTURE EN VERMEIL.
Par FABERGÉ, Saint-Pétersbourg, avant 1896. De forme rectangulaire, bordée d’une ligne de roses de diamant, à décor central d’une plaque émaillée de bleu translucide sur fond guilloché de vagues horizontales ondulantes sertie de 8 diamants. Bon état général.
Poinçon titre : 88, Saint-Pétersbourg, avant 1896.
Poinçon d’orfèvre : ФAБЕРЖЕ : (Fabergé).
Numéro d’inventaire : 1389. L. : 7,5 cm – L.: 7 cm. Poids brut : 58 g.
6 000/8 000 €


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LOT 341 – SOUVENIR DU MARIAGE
DE L’EMPEREUR NICOLAS II. Jeton pendentif en argent, offert à l’occasion du mariage du nouvel empereur Nicolas II avec la princesse Alix de Hesse-
Darmstadt (1872-1918), le 14 novembre 1894, à décor de motifs émaillés polychromes sur chaque face, surmonté de la couronne impériale.
Légères usures du temps, mais bon état général.
Poinçon titre : 84, Saint-Pétersbourg, 1894. Poinçon d’orfèvre : illisible.
H. : 4 cm – L.: 2,5 cm. Poids brut : 7 g.
600/800 €


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LOT 346 – COUPE ATHÉNIENNE.
Ornée d’une petite vasque en pierre dure de forme ronde, soutenue par quatre pieds en bronze finement ciselé et doré, représentant quatre têtes d’animaux symbolisant les quatre évangélistes : Lion (saint Marc), Taureau (saint Luc), Ange (saint Mathieu) et Aigle (saint Jean). Au centre apparaît un
serpent entouré sur une base ornée de branches de feuilles de laurier au naturel et entouré à mi-hauteur par une frise décorée d’un croissant de lune, d’une croix, d’un triangle et d’un soleil. L’ensemble repose sur un socle carré, portant les inscriptions gravées en caractères cyrilliques : « À Jacob Moudriy (Le Sage) de la part de Matvey Mudroff » et « né le 30 avril 1722, décédé le 7 avril 1797 à Vologda » alterné de symboles maçonniques.
Légères usures à la dorure, mais bon état général. Travail russe, début XIXe siècle. H. : 20 cm – L. : 8 cm – P. : 7 cm.
6 000/8 000 €

Historique : Cet objet fut offert à Matvey (Mathieux) Yakovich Mudroff (1776-1831), célèbre médecin russe ayant fondé de l’école clinique russe. Il était diplômé de médecine en 1800 à l’université de Moscou et y devint professeur en 1809. Mudroff est l’un des fondateurs de l’hygiène militaire et participa à la lutte contre les épidémies de choléra à Saratov en 1830-31 et à Saint-Pétersbourg en 1831, où il mourut de cette maladie. Il était le médecin de la famille Pouchkine.

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LOT 354 – CARAFE À VODKA EN CRISTAL.
De forme carrée, à décor gravé une face de l’aigle bicéphale des Romanoff sous couronne impériale et sur l’autre face du monogramme entrelacé
EA. II. (Catherine II) surmonté d’une couronne impériale. Bon état.
Manufacture impériale, Saint-Pétersbourg, 1760-1770.
H. : 25 cm – L. : 7 cm – P. : 7 cm.
2 000/3 000 €


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LOT 358 – SERVICE DE L’ORDRE DE SAINT-ANDRÉ.
Manufacture impériale, Saint-Pétersbourg, 1855-1881. Ensemble de 12 assiettes plates en porcelaine dure, à bordure festonnée rehaussée d’un liseré or, le centre est orné d’un bouquet de fleurs polychrome entouré d’une couronne de fleurs enrubannée en relief dit « frise Gotzkowsky ». Le haut du marli est décoré de l’aigle bicéphale des Romanoff alternés de
branches de fleurs en relief et de motifs floraux polychromes. La partie basse laisse apparaître l’insigne de l’ordre de Saint- André. Légères usures du temps, mais assez bon état général. Marques vertes au revers : A. II. (Alexandre II), sous couronne impériale.
Diam. : 24,5 cm.
20 000/30 000 €


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LOT 360 – SERVICE DE L’ORDRE DE SAINT-ANDRÉ.
Manufacture impériale, Saint-Pétersbourg, 1855-1881. Assiette plate en porcelaine dure, à bordure festonnée rehaussée d’un liseré or, ornée au centre d’un décor polychrome représentant la plaque de l’ordre, entouré du grand collier de l’ordre de Saint-André. Légères usures du temps, mais assez bon état général. Marques vertes au revers : A. II. (Alexandre II), sous couronne impériale. Diam. : 24,5 cm.
4 000/6 000 €

Historique : Ce service réalisé par Johann Friedrich Eberlein (1695-1749) et
orné d’une décoration en relief dite « Gotzkowsky », fut offert par le roi Auguste III de Pologne à l’impératrice Élisabeth Ire de Russie, à l’occasion du mariage de son neveu, le grand-duc Pierre Feodorovitch avec la princesse Sophie d’Anhalt-Zerbst, future impératrice Catherine II, le 21 août 1745. Composé de 440 pièces, selon un inventaire établi le 5 novembre 1745, il fut le cadeau diplomatique le plus important jamais réalisé par la manufacture de Meissen. L’ordre de Saint-André, fondé en 1698 par Pierre le Grand, est l’ordre le plus important de l’empire russe.
La croix représentée sur ce service est une version simplifiée de l’insigne de l’ordre de Saint-André, qui normalement est appliqué sur l’aigle bicéphale des Romanoff noir surmonté d’une couronne impériale rouge. Les lettres à chaque extrémité


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LOT 366 – SERVICE DU PALAIS DE GATCHINA
POUR LE TSAR NICOLAS Ier DE RUSSIE.
Manufacture impériale, Saint-Pétersbourg, circa 1840. Assiette plate en porcelaine dure, de forme ronde, à bordure festonnée, décorée d’une large frise d’arabesques or sur fond bleu et ornée au centre de l’aigle bicéphale des Romanoff polychromes portant le globe et sceptre. Bon état.
Marques bleues au revers : N. I. (Nicolas Ier), sous couronne impériale. Diam. : 23 cm.
3 000/5 000 €

Historique : Le palais de Gatchina est un ancien palais impérial russe situé à Gatchina, à côté de Saint-Pétersbourg. La construction du palais débuta en 1766 et il prit sa forme finale sous le règne de Nicolas Ier dans les années 1840. Le palais conserve aujourd’hui l’une des plus belles collections de porcelaines fabriquées par la manufacture impériale.


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LOT 372 COUPELLE À CAVIAR EN PORCELAINE.
Manufacture impériale, Saint-Pétersbourg, 1825-1855.
En forme de coquille, brodée d’un large liseré or, à décor sur la
partie haute d’un blason polychrome aux armes de la famille
Arapoff. Usures à la dorure, accidents. Marques bleues au
revers : H. I. (Nicolas Ier), sous couronne impériale.
H. : 2,5 cm – L. : 12 cm – L. : 10 cm.
1 200/1 500 €

LOT 373 – COUPELLE À CAVIAR EN PORCELAINE.
Manufacture impériale, Saint-Pétersbourg, 1825-1855.
En forme de coquille, brodée d’un large liseré or, à décor sur la
partie haute d’un blason polychrome aux armes de la famille
Arapoff. Usures à la dorure, accidents. Marques bleues au
revers : H. I. (Nicolas Ier), sous couronne impériale.
H. : 2,5 cm – L. : 12 cm – L. : 10 cm.
1 200/1 500 €

LOT 374 – COUPELLE À CAVIAR EN PORCELAINE.
Manufacture impériale, Saint-Pétersbourg, 1900.
En forme de coquille, brodée d’un liseré or, à décor polychrome
sur la partie haute de l’aigle bicéphale des Romanoff portant
le globe et le sceptre. Légères usures à la dorure, mais bon
état général. Marques vertes au revers : H II (Nicolas II), sous
couronne impériale, daté 1900.
H. : 2,5 cm – L. : 12,5 cm – L. : 10,5 cm.
1 200/1 500 €

LOT 375 – COUPELLE À CAVIAR EN PORCELAINE.
Manufacture impériale, Saint-Pétersbourg, 1900.
En forme de coquille, brodée d’un liseré or, à décor polychrome
sur la partie haute de l’aigle bicéphale des Romanoff portant
le globe et le sceptre. Légères usures à la dorure, mais bon
état général. Marques vertes au revers : H II (Nicolas II), sous
couronne impériale, daté 1900.
H. : 2,5 cm – L. : 12,5 cm – L. : 10,5 cm.
1 200/1 500 €


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LOT 385 – SERVICE.
Composé d’une nappe de forme rectangulaire (240×175 cm) et de douze serviettes (85×70 cm) en lin blanc damassé,à décor dans chaque angle du monogramme du tsar en caractères cyrilliques « H. II. » sous couronne impériale, au centre apparaissent dans un décor d’arabesques un sceptre et
un glaive entrecroisés de branches de laurier sous couronne impériale. Chaque pièce est rebrodée d’un monogramme H. Z. (non identifié).
Légères usures du temps, mais assez bon état général,
Manufacture impériale, Saint-Pétersbourg, daté 1912-1913.
Nappe : H. : 175 cm – L. : 240 cm. Serviette : H. : 70 cm – L. : 84 cm.
4 000/6 000 €


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LOT 392 – CAFETIÈRE EN ARGENT.
Par YARSHINOFF, Saint-Pétersbourg, 1799. De forme bombée et évasée vers le haut, reposant sur une base carrée, à décor gravé d’un aigle bicéphale sous couronne, avec prise ajourée en bois noirci. Usures du temps, mais bon état général. Poinçon titre : 84, Saint-Pétersbourg, 1799.
Poinçon d’orfèvre : A. Я. : (Alexandre Yarshinoff, actif de 1795 à 1826).
H. : 25 cm – L. : 24 cm – Diam. : 12 cm. Poids brut : 1 k 66 g.
3 000/5 000 €


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LOT 395 – GRAND SAMOVAR EN ARGENT.
De forme bombée à décor de larges godrons, reposant sur une
base carrée, avec prises ajourées sur les côtés et bec verseur à
tête d’oiseau, intérieur vermeil. Usures du temps, petites bosses.
Poinçon titre : 84, Saint-Pétersbourg, 1884. Poinçons d’orfèvre : I. C. non identifié. H. : 46 cm – Diam. : 32 cm.
Poids : 5 k 352 g.
7 000/8 000 €


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LOT 397 – COUPE DE PRÉSENTATION À CAVIAR.
En argent, à décor de guirlandes de fleurs retenues par des
 têtes de femmes, reposant sur quatre pieds finissant par des
pattes de lion, intérieur vermeil. Usures du temps, mais bon état.
Travail étranger, fin XIXe siècle. H. : 16 cm – Diam. : 11,5 cm.
Poids : 875 g.
400/600 €

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LOT 408 – PRESSE-PAPIER DE BUREAU.
Ekaterinbourg, probablement du lapidaire Stepanoff, 1860-1880. De forme rectangulaire, aux angles arrondis, sculptée en pierres dures, à décor de framboise (rhodonite), de groseilles (cristal) et de cassis (obsidienne) sur un tapis de feuilles (néphrite) reposant sur un socle en marbre noir présenté sur une base en marbre griotte. Accidents, petits manques, revernis.
H. : 8 cm – L. : 17,5 cm – P. : 11 cm.
800/1 000 €


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LOT 410 – LANCERAY Eugène Alexandrovitch (1848-1886).
Groupe de personnages russes en tenue traditionnelle. Représentant un couple dansant au son d’un joueur de balalaïka. Bronze doré à patine brune et nuancée, reposant sur un socle ovale signé en toutes lettres sur la base par l’artiste en caractères cyrilliques. Bon état. Travail russe de la fin du XIXe siècle. H. : 13 cm – L. : 16 cm – P. : 6,5 cm.
1 200/1 500 €

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LOT 414 – MAISON IMPÉRIALE DE RUSSIE.
Petit fanion aux armes des Romanoff. Impression polychrome
sur soie, conservé dans un encadrement ancien en bois naturel.
Traces d’humidité, en l’état. Travail russe, début XXe siècle.
À vue : H. : 16,5 cm – L. : 27 cm. Cadre : H. : 19,5 cm – L. : 30 cm.
120/150 €


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LOT 417 – CUIRASSE D’OFFICIER DU RÉGIMENT DES GARDES À CHEVAL
En bronze doré et poli. Modèle daté 1858, situé à Zlatoust dans l’Oural. Composé d’un plastron à l’arête saillante, bordé de 28 clous et d’une dossière bordée de 36 clous. Col bordé d’une gouttière, emmanchures bordées d’un bourrelet, forme arrondie dans le bas, bordé d’un galon rouge et cintré par une ceinture en cuir rouge. La partie haute est garnie de deux bretelles en feutrine rouge recouverte de 24 écailles découpées de 5 festons se terminant par une serrure découpée et patte en cuir en forme de coeur. Intérieur doublé en toile écrue. Usure du temps, accident à la lanière, mais bon état général. Époque : Alexandre II (1855-1881).  H. : 45 cm – L. : 34 cm. 5 000/7 000 €

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LOT 420 – ORDRE DE SAINTE-ANNE.
Par KEIBEL, Saint-Pétersbourg, avant 1896. Insigne de 2ème classe, modèle commandeur, en or et émail, présenté avec son diplôme daté du 24 juillet 1897, portant le n°151, en partie imprimé et signé. Bon état.
Poinçon titre : 56, Saint-Pétersbourg, avant 1896. Poinçon d’orfèvre : A. K. (Alexandre Keibel), fournisseur officiel de la cour impériale de 1882 à 1910 et marque du privilège impérial.
H. : 4, 5 cm – L. : 4, 5 cm.Poids brut: 15, 50 grs.
2 000/3 000 €

Provenance : Cet insigne de commandeur de l’Ordre de Sainte-Anne, fut remis sur les instances de l’empereur Nicolas II, le 24 juillet 1897 à Louis-Joseph Berryer (1850-1927), capitaine de frégate.


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LOT 428 – BADGE DU JUBILÉ DU 100e ANNIVERSAIRE
DE L’ÉCOLE MILITAIRE PAVLOVSKY À SAINTPÉTERSBOURG.
Créé le 7 décembre 1898. En bronze doré, conservé avec sa molette. Bon état. Époque : Nicolas II (1894-1917). H.: 5 cm – L.: 4 cm.
200/300 €

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LOT 437 – ARMÉE IMPÉRIALE. Ensemble comprenant la médaille commémorative du bicentenaire de Borodino (1813-1913), la médaille
commémorative du tricentenaire des Romanoff (1613-1913), la médaille du premier recensement général de la population (1897), deux boutons d’uniforme, un insigne commémoratif du couronnement de Nicolas II (1896) et un insigne de col, en émail du régiment d’infenterie Alexeïeff, au monogramme A daté 1917. En l’état. Formats divers.
200/300 €


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LOT 446 – LARIONOFF Mikhail Feodorovitch (1881-1964).
Les arbres. Pastel sur papier, signé des initiales de l’artiste en caractères
cyrilliques en bas à gauche. Bon état. H. : 20 cm – L. : 13 cm.
2 000/3 000 €

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LOT 447 – CHAGALL Marc,
né Moïche Zakharovitch Chagalov (1887-1985).
Personnage figurant l’artiste levant son verre à la santé de
Karpoucha. Dessin à l’encre bleue, signé en bas à droite et daté 1960,
conservé dans un encadrement moderne en bois à décor
moucheté sur fond or. Au revers du dessin apparaissent
plusieurs dédicaces autographes. Bon état.
À vue : H. : 20 cm – L. : 26 cm.
Cadre : H. : 33 cm – L. : 39 cm.
2 000/3 000 €

Historique : ce dessin fut offert par l’artiste au célèbre joueur de balalaïka,
Karpoucha Ter-Abramoff (1888-1977) et provient du livre d’or de ce dernier,
dont nous avions vendu l’exemplaire le 8 novembre

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LOT 450 – ICÔNE DE SAINT ANDRÉ.
Précieuse et rare icône russe, fin XIXe début XXe siècle.
Tempera sur bois, conservé sous riza tissé en fils d’argent et fils d’or, surmonté d’une oclade circulaire en or. Porte au dos brodé en fils d’or, l’inscription en caractères cyrilliques : « Au prêtre André Zakritsky (1876-1910), de la part de son fils I. I. A. Z. (Ivan Adréïévitch Zakritsky) ». Manque éléments, usures du temps, mais bon état général.
H. : 27 cm – L. : 22,5 cm.
4 000/6 000 €

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LOT 451 – ŒUF DE PÂQUES DE LA RÉSURRECTION.
En métal doré à décor en relief sur une face d’une scène représentant la naissance de l’Enfant Jésus et sur l’autre face la résurrection du Christ. Un bouton-poussoir permet l’ouverture sur deux médaillons conservés à l’intérieur de formes ovales représentant saint Alexandre Nevsky et sainte
Marie Madeleine, chacun nimbé d’une auréole émaillée de bleu translucide sur fond guilloché et sur la partie basse apparaissent les lettres en caractères cyrilliques des saints représentés (S.A.N.) et (S.M.M) également émaillées de bleu et au centre est placé un crochet stylisé pouvant soutenir une petite lampada. Usures du temps, mais bon état général.
Travail russe du XIXe siècle. Fermer : H. : 13 cm – L. : 8,5 cm.
Ouvert : H. : 13 cm – L. : 17 cm.
1 200/1 500 €

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LOT 454 – ICÔNE DE SAINT SERGE.
Par KHLEBNIKOFF, Moscou, avant 1896. Tempera sur bois, conservée sous riza vermeil, surmonté d’une oclade à décor d’émaux polychromes, la bordure est encadrée d’une frise stylisée. Bon état.
Poinçon titre : 84, Moscou, avant 1896. Poinçons d’orfèvre : Khlebnikoff avec marque du privilège impérial.
H. : 14,5 cm – L. : 10,5 cm. Poids brut : 298 g.
2 500/3 000 €


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LOT 470 – CROIX DE PROCESSION. En bronze doré, représentant pour l’une le Christ sur sa croix surmontée de Dieu le Père sur fond émaillé polychrome et
pour l’autre le Christ sur sa croix surmonté de six scènes de sa vie et d’une suite de 10 archanges. Bon état. Travail russe du XIXe siècle.
H. : 27 cm – L. : 13,5 cm ; H. : 30 cm – L. : 15,5 cm.
200/300 €

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LOT 475 – MÉDAILLE DE BAPTÊME EN ARGENT.
De forme ovale, gravée sur une face d’un saint Georges terrassant
le dragon. On y joint une chaine en argent et deux médailles commémoratives du millénaire de la Russie 988-1988. Usures du temps, mais bon état. Poinçon titre : 84, Moscou, 1908-1917.
Poinçon d’orfèvre : D. K., non identifié.
Poids total : 48 g.
200/300 €
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LOT 478 – GRAND OEUF DE PÂQUES EN PAPIER MACHÉ LAQUÉ OR.
A décor sur une face d’une représentation de l’ascension du Christ et sur l’autre face de la cathédrale de l’Assomption à Moscou, intérieur or. Légères usures du temps, petits accidents, mais bon état général. Travail russe, vers 1880-1890. H. : 16 cm – L. : 11 cm.
2 000/3 000 €
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LOT 484 – ŒUFS DE PÂQUES.
Ensemble cinq oeufs de Pâques en bois peint offert à l’occasion
des fêtes de pâques orthodoxe. Usures du temps.
Travail russe, en émigration. Formats divers.
150/200 €
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LOT 491 – SAMOVAR EN MÉTAL ARGENTÉ.
De forme évasée vers le haut, reposant sur une base carrée finissant par quatre pieds, avec prises ajourées en bois noircis sur les côtés. Conservé avec son plateau d’origine et sa cheminée amovible avec poignée en bois.
Usures du temps, petites bosses. Travail russe de la manufacture I. A. Kozloff, Toula. Époque : Nicolas II (1894-1917). H. : 46 cm – L. : 33,5 cm.
200/300 €

LOT 492 – SAMOVAR EN CUIVRE.
De forme évasée vers le haut, à décor de cannelures, reposant sur une base carrée finissant par quatre pieds enroulés, avec prises ajourées en bois noircis sur les côtés. Conservé avec son plateau d’origine, sa cheminée amovible avec poignée en bois et sa coupelle. On y joint un plateau.
Usures du temps, petites bosses. Travail russe de la manufacture des frères Worontsoff – Époque : Alexandre III (1881-1894). H. : 50 cm – L. : 33,5 cm. 300/400 €

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Olivier Coutau-Bégarie, Alexandre de La Forest Divonne,

commissaires-priseurs associés.
60, avenue de La Bourdonnais – 75007 Paris
TeL. : 01 45 56 12 20
– www.coutaubegarie.com

Experts de la vente :
Cyrille Boulay
Membre agréé de la F.N.E.P.S.A. – CEDEA
Courriel : cyrille.boulay@wanadoo.fr

 – www.cyrilleboulay.com


15
Nov

Vente Art Russe, Millon

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

Étude MILLON 

Vente ART RUSSE
Русское Искусство

Samedi 27 novembre 2021 à 11h et 14h

Hôtel Drouot, Salle 11  75009 Paris

Exposition Publique Salle 11

Vendredi 26 novembre de 11h à 18h

Experts: Maxime CHARRON, Maroussia TARASSOV-VIEILLEFON
Département Art Russe : Mariam VARSIMASHVILI

Vente  samedi à 11h (lots 1 à 56)
Icônes & Art Religieux

Vente  à 14h (lots 57 à 283)
Tableaux, Peinture Géorgienne, Orfèvrerie, Émaux,
Bijoux & Objets de Vitrine, Militaria, Bronzes & Sculptures,
Porcelaines, souvenirs Historiques & Romanov,
Art Populaire, Livres

EXTRAITS du CATALOGUE

VENTE à 11 H

ICÔNES & ART RELIGIEUX

Lot 4Icône triptyque de voyage figurant la Déisis.
Tempera sur bois figurant le Christ Pantocrator flanquée de la Mère de Dieu et de Saint Jean-Baptiste.
Dans un oklad tripartite en bronze doré à décor émaillé polychrome cloisonné de fleurs et de rinceaux dans les tons bleu et vert. Quelques manques à l’émail. Russie, fin du XVIIe siècle.
H. 6,3 x L. 17,2 cm (ouverte).
œuvre en rapport
Une icône similaire de la Déisis datée de la fin du XVIIe siècle est conservée au Walters Art Museum, Baltimore, Maryland (inv. 44.408).

1 000/1 500 €

k

LOT 8 Icône de Saint Charalampe. Tempera et or sur bois, figurant le Saint vêtu d’un chasuble rouge, portant une magnifique barbe et tenant de la
main gauche un crucifix enroulé d’un phylactère, et de la main droite le livre des Écritures.
Saint Charalampe est considéré comme le protecteur des hommes et des bêtes contre les épidémies. Grèce, XVIIIe siècle.
H. 18,5 x L. 15 cm.

3 000/5 000 €

k

LOT 11Icône de la Très Sainte Mère de Dieu, Ostrobramska.
En bronze doré finement ciselé, le visage et les mains en émail polychrome. Fixée sur un cadre en velours de soie bleu marine et conservée dans son écrin d’origine. Russie, début du XIXe siècle.
H. 4 x L. 2,8 cm (icône) et H. 6,4 x L. 5,5 cm (cadre).

200/300 €

k

LOT 14 Icône de la Mère de Dieu de Smolensk.
Elle est flanquée de Saint Jean à gauche et d’un Saint à droite.
Tempera sur bois conservée dans un oklad en vermeil 84 zolotniks (875 millièmes), à décor repoussé et gravé, les nimbes ajourés. Légères usures.
Kazan, 1863. Orfèvre : probablement Sevastion KOZLOV.
H. 36 x L. 31 cm. Poids brut : 1943,0 g.

500/800 €

k

 

LOT 15Epitaphios figurant le Christ au tombeau.
Huile sur toile marouflée sur carton, dans un entourage de velours de soie bleu nuit entièrement brodé de fils d’argent et d’argent doré. Pliures, état d’usage. Russie, début du XIXe siècle.
H. 113 cm x L. 188 cm.

Historique
La tradition de l’épitaphios date du XIVe siècle et son iconographie s’inspire du Saint Suaire de Turin. Il y représente le Christ après la descente de croix, couché sur le dos et vêtu d’un pagne, alors que son corps est préparé pour la sépulture. Il est utilisé les deux derniers jours de la Semaine Sainte dans le culte orthodoxe, dans le cadre des cérémonies marquant la Mort et la
Résurrection du Christ. Il est ensuite placé sur la Table Sainte, où il reste pendant tout le temps pascal.

4 000/6 000 €

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LOT 18Rare icône du Christ Pantocrator.
Tempera sur bois. Dans un oklad en argent 84 zolotniks (875 millièmes) à décor repoussé et gravé. Légers manques à la peinture. Saint-Pétersbourg, 1806. Orfèvre : probablement Alexander YARCHINOV.
H. 33,5 x L. 24 cm. Poids : 403,0 g.

2 000/3 000 €

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LOT 22Icône de voyage des saints Kirill et Athanase.
De forme ovale peinte sur métal, dans un oklad en argent 84 zolotniks (875 millièmes) à décor gravé et guilloché. Légères usures. Russie, vers 1890.
Orfèvre : AS ?, poinçon en partie illisible.
H. 9 cm x L. 7,4 cm. Poids brut : 25,8 g.

400/600 €

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LOT 34Rare icône de la Mère de Dieu Bogoliubovskaya.
Tempera et or sur bois, figurant en partie haute la Mère de Dieu tenant un phylactère et s’adressant à une assemblée de Saints dont les métropolites de Moscou Pierre, Alexis, Jonas et Philippe, les bienheureux Basile et Maxime, la grande martyre Sainte Barbara, Saint Basile le Grand, Saint Alexis l’Homme de Dieu, Saint Syméon, l’apôtre Pierre, la martyre monastique Sainte Eudokia et Sainte Anna, avec en arrière-plan le monastère de Bogoliubovo et le Christ sortant des nuées. Saint Michel et Sainte
Maria encadrent la scène de part et d’autre dans des réserves bleues. La partie basse est ornée d’une large prière à la Vierge Marie sur fond rouge.
Dans son bel oklad en vermeil à décor repoussé et gravé (accidents).
Russie, début du XIXe siècle. Sans poinçon apparent.
H. 40 x L. 30 cm. Poids : 397,0 g.

4 000/6 000 €

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LOT 42 – Belle icône de la Mère de Dieu provenant d’une Déisis.
Tempera sur bois. Dans un bel oklad en vermeil 84 zolotniks (875 millièmes) à décor repoussé et gravé, le nimbe en partie ajouré et les étoiles de la Vierge serties de pierres du Rhin. Légers manques à la peinture. Moscou, début du XIXe siècle (sans date). Orfèvre : LN en cyrillique, non répertorié.
H. 36 x L. 31 cm. Poids brut : 2420,0 g.

3 000/5 000 €

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LOT 43Rare et belle icône de l’Exaltation de la Croix du Seigneur,
commandée par Grigori Feodorovich Zotov en souvenir de la
Grâce du tsar Nicolas Ier de Russie.
Tempera sur fond d’or. Russie, Région de l’Oural, probablement par l’École de Nevyansk, vers 1800. Figurant en partie basse le Sacrifice d’Abraham et Jacob bénissant ses fils. En partie haute, l’Exaltation de la Croix du Seigneur flanquée de Saint Nicolas à gauche et de Sainte Alexandra à droite, les saints patrons du couple impérial, Nicolas Pavlovich Romanov (1796-1855)
et Alexandra Feodorovna (1798-1860).
L’icône est légendée en partie basse dans un cartouche mentionnant en russe : “Cette scène de la vie quotidienne d’un jour du mois de mars de cette année a été peinte par le peintre d’icônes sur commande de Grigori Fiodor Zotov en mémoire d’un événement majeur ayant eu lieu au mois de septembre, à savoir, la démonstration de la bienveillance impériale de sa Majesté l’Empereur Nicolas Pavlovich envers le sieur Grigori Zotov, auquel il offrit la liberté de vivre et mourir dans sa ville de Köxholm, en Finlande – en souvenir éternel de sa générosité magnanime avec nos pieux remerciements et ceux des générations futures.”
Le dos gainé de velours noir. Manque dans la partie gauche restaurations.
H. 33 x L. 27,5 cm.
Provenance
– Commande de Grigori Fiodorovich Zotov (né en 1775).
– Collection particulière.

Historique
Grigori Fiodorovich Zotov (né en 1775), originaire de l’Oural, est issu
d’une famille de serfs artisans. Il eut une brillante carrière en tant que dirigeant des usines métallurgiques de la région de Tcheliabinsk. Son talent de gestionnaire et sa contribution considérable au développement de l’industrie minière et de l’artisanat du métal au tournant des XVIIIe et XIXe siècles lui ont permis de se libérer du servage pour lui et ses descendants. En 1824, lors de son tour de l’Oural, le tsar Alexandre Ier a été impressionné par la prospérité des manufactures locales et a demandé à rencontrer leur responsable.
Suite à cette entrevue, l’Empereur décrivit Zotov comme un homme très doué et un innovateur dans son domaine. Mais derrière ce succès, Zotov est aussi connu pour avoir été un directeur très dur, même brutal qui imposa des conditions de travail à ses employés presque insupportables, ce qui conduisit à de nombreux soulèvements et grèves dans ses usines. Dans les années 1830 un procès eut lieu, suite auquel Zotov, grâce à ses anciens mérites, échappa de justesse à la condamnation à mort et, par la grâce de
Nicolas Ier, fut exilé dans la ville de Köxholm, en Finlande. En souvenir
de ce jugement salvateur, il commanda cette superbe icône.

4 000/6 000 €

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LOT 54Rare icône triptyque par l’École impériale Stroganov.
En bronze doré et bois, s’ouvrant à charnière par deux volets imitant une porte, la partie centrale ornée d’une scène émaillée champlevée figurant la Dormition de la Mère de Dieu dans un entourage architectural ajouré imitant une chapelle. Flanquée sur les volets latéraux de Saint Pierre à gauche et de Saint Paul à droite, pères de l’Eglise, surmontés d’anges. Manques à l’émail et légers chocs. Institut Impérial Stroganov pour les Arts Industriels, Moscou, vers 1900. Marquée à la base.
H. 24 x L. 37,5 cm (ouverte).

Historique
L’école de Stroganov fut fondée à Moscou par le comte Sergei Grigoryevich Stroganov en 1825 et devint officiellement l’Institut Impérial Stroganov pour les Arts Industriels en 1901 lorsqu’elle fut placée sous le patronat de la soeur de l’impératrice, la grande-duchesse Elisabeth Feodorovna (1864-1918).

4 000/6 000 €

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VENTE à 14 h 

 TABLEAUX

LOT 62 – École russe du XIXe siècle.
Traîneau dans la neige devant l’Amirauté à Saint- Pétersbourg.
Huile sur panneau, non signé. Dans un beau et large cadre en bois doré.
H. 13,5 x L. 16 cm.

1 000/1 500 €

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LOT 68 – Petr Petrovich SOKOLOV (1821-1899).
Le chasseur et ses deux barzoï (1883).
Aquarelle sur papier monogrammé et daté en bas à droite. Encadré.
Porte au dos du cadre une ancienne étiquette en partie arrachée et une dédicace en russe “À mon cher Éric Gustavov de la part de Piotr Ivanov”.
H. 38,5 x L. 30 cm.

Historique
Petr Petrovich Sokolov est le fils de Petr Fedorovich Sokolov (1791-1848), célèbre aquarelliste et véritable réformateur du genre du portrait. Après une formation à l’Académie Impériale sous la direction de son oncle, Karl Briullov, il se tourne vers les scènes de chasse, et aime à dépeindre la vie des soldats. En effet, le milieu du XIXe siècle se caractérise par l’épanouissement du genre animalier dans les arts visuels, encouragé par  les empereurs eux-mêmes, amateurs de chasse. La chasse à courre est diffusée massivement et mise en avant avec un des objectifs plus nobles : la chasse au loup, principal nuisible au XIXe siècle car destructeur des exploitations agricoles. La chasse devient le passe-temps des élites
mais aussi des grands propriétaires terriens. Toutefois, la chasse au chien au-delà d’être un simple divertissement se mue en une sorte d’art, une vraie science, régit par ses propres lois et termes. Sokolov se plaît et excelle dans la représentation excellemment précise de cette chasse aux lévriers en créant des scènes dynamiques sur fond de paysages qui mettent l’accent sur l’état des participants. Cette approche emprunte d’une parfaite précision caractérise la production de Petr Sokolov. Il réalisera notamment les illustrations pour l’oeuvre “Notes d’un chasseur” d’Ivan Tourgueniev ou encore celles des poèmes de Nikolaï Nekrasov, largement connues.

2 000/3 000 €

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LOT 72 – Alexei Alexeievich HARLAMOFF (1840-1925).
Portrait d’une jeune fille. Aquarelle sur papier, signée en bas à droite.
Dans un cadre en bois de style oriental.
H. 35 x L. 25 cm (à vue).

3 000/5 000 €

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LOT 75 – Nikolai Semenovich SAMOKISH (1860-1944).
En Russie, une croyance populaire.
Aquarelle, encre et gouache sur carton, signé en bas à droite.
H. 35,5 x L. 28,5 cm.
Littérature Illustration pour “Le Petit Parisien, supplément littéraire illustré” du dimanche 16 décembre 1900, n°619.

Historique
Nikolai Samokish a embrassé une brillante carrière de peintre et
d’aquarelliste spécialisé dans les scènes de batailles. Nicolas II remarque
chez lui un véritable talent pour les croquis de manoeuvres militaires, ce
qui l’invite à se tourner vers l’illustration, domaine dans lequel il excellera.
En 1886, Samokish quitte la Russie pour Paris, où il se forme au sein de
l’atelier du célèbre peintre de batailles Edouard Detaille (1848-1912)
et rencontre celle qui deviendra sa femme, Elena Petrovna Samokish-
Sudkovskaya (1863-1924), célèbre illustratrice qui initie un tournant dans
la production artistique de Samokish. Le couple partagent des projets à
quatre mains notamment pour l’édition illustrée “Les âmes mortes “(1901)
de Gogol et l’épopée en quatre volumes du médecin et anthropologue
Eliseev “Autour du Monde” (1902). C’est surement aux alentours des
années 1890, lors de son séjour parisien, que Nikolai Samokish s’est attelé
à la réalisation de notre aquarelle, avec l’aide ou non de sa femme. Il
est même envisageable que le Petit Parisien leur ai passé commande
directement afin d’illustrer cet événement…..

1 000/1 500 €

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LOT 81 – Élie Anatole PAVIL (1873-1948).
Coin de Montmartre. Huile sur toile, signée en bas à gauche.
Dans un cadre en bois doré avec cartouche mentionnant le titre de l’œuvre et le nom de l’artiste. H. 50 x L. 65 cm.

3 000/5 000 €

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LOT 82 – Georges DE POGEDAIEFF (1897-1971).
Projet d’un décor de théâtre (1923).
Aquarelle et gouache sur papier, signé et daté en haut à droite.
Dans un cadre en bois noirci.
H. 42,5 x L. 52,5 cm (à vue).

1 500/2 000 €

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LOT 85 – Zinaïda Evgenievna SEREBRIAKOVA (1884-1967).
Portrait présumé de Daisy Goldrei (1951).
Pastel sur papier.
Signé “Z. Serebriakova”, daté 1951 et localisé à Paris en haut à droite.
Encadré.
H. 59,5 x L. 46 cm (à vue).
Provenance
– Portrait probablement commandé par le modèle, Daisy Goldrei.
– Collection particulière.
Oeuvre en rapport
Un autre portrait figurant Daisy Goldrei est connu, daté de 1950, et a été
présenté chez Bonhams Londres, le 25 novembre 2020, lot n°46.

Historique
Zinaïda Serebriakova est une des plus excellentes portraitistes du début du
XXe siècle, et le portrait que nous présentons ici est un exemple de sa période parisienne. En effet, elle quitte pour toujours la Russie en 1924 et s’installe à Paris. La caractéristique principale des portraits de Serebriakova est qu’ils ne mettent pas en exergue les émotions profondes du modèle ni les réflexions douloureuses sur la vie. Ils sont toujours une évocation d’une vie harmonieuse, de la noblesse et de la simplicité du modèle, de sa sympathie et sa dignité. Sa conception de l’idéal humain transparaît ici à travers la représentation de Daisy Goldrei, qui comme la consonance anglo-saxonne de son nom l’indique, a probablement passé commande à Zinaida Serebriakova à deux reprises, lors d’un séjour parisien. Le portrait daté de 1950 figure Daisy vêtu d’un chemisier blanc, tandis que notre portrait la représente dans une robe du soir, parée d’un collier de perles et d’une broche sertie de diamants. La bienveillance et la douceur qui émane de ce portrait est peut-être également un manifeste d’une ascension sociale.

12 000/15 000 €

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LOT 86 – Ateliers de VKHOUTEMAS, début du XXe siècle.
Croquis № 18. Huile sur carton non signé, annoté au dos en russe “Architectonique pittoresque, composition spatiale puissante”. Encadré.
H. 26,5 x L. 20 cm.

1 000/1 500 €

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LOT 90 –  Michel ANDREENKO (1894-1982).
Le labyrinthe. Huile sur toile, signée en bas à gauche et contresignée au dos.
Encadrée. H. 43,5 x L. 52,5 cm.

800/1 200 €

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Peinture Géorgienne, 


LOT 100 – Félix VARLAMICHIVILI dit VARLA (Kutaisi 1903 – Paris 1986).
Maternité. Technique mixte sur papier contrecollé sur carton, signé en
bas à gauche. Encadré. H. 28,5 x L. 45,5 cm.

Provenance
Collection privée française.

1 500/2 000 €

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LOT 101 – Félix VARLAMICHIVILI dit VARLA (Kutaisi 1903 – Paris 1986).
Les ramasseurs de bois. Technique mixte sur papier, signé en bas à droite. Encadré. H. 35 x L. 27,5 cm.

1 500/2 000 €

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LOT 106 – Félix VARLAMICHIVILI dit VARLA (Kutaisi 1903 – Paris 1986).
Les pêcheurs. Huile sur toile, signée en bas à droite. Encadré.
H. 50,5 x L. 70 cm.

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3 000/5 000 €

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LOT 105 – Félix VARLAMICHIVILI dit VARLA (Kutaisi 1903 – Paris 1986).
Ségovia. Huile sur toile, signée en bas à gauche, titrée au dos sur le châssis. Porte une étiquette au dos du cadre de la Galerie Drouant-David au 58 rue du faubourg Saint-Honoré, annotée “Mr Salem”. Encadré.
H. 60 x L. 73 cm.


10 000/15 000 €


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Orfèvrerie, Émaux

LOT 111Flûte à champagne en vermeil 84 zolotniks (875 millièmes) à décor niellé figurant deux scènes dans des cartouches ovales, l’un représentant une isba et l’autre un chasseur, dans un entourage de feuillages stylisés. Légères usures. Moscou, 1837. Orfèvre : poinçon illisible.
H. 18 cm. Poids brut : 173,0 g.

400/600 €

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LOT 115Panier à pain en argent 84 zolotniks (875 millièmes) à
décor gravé de frises de fleurs et de feuillages, l’anse à décor ciselé de frises de perles. Légères usures. Moscou, 1886.
Orfèvre : JFA probablement pour Ivan Feodorov ANDREEV.
L. 25,5 x H. 20 cm. Poids : 460,0 g.

300/500 €

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LOT 123Rare porte-verre à thé en vermeil 84 zolotniks (875 millièmes), à décor ajouré imitant les écailles de poisson, les deux faces ornées de médaillons circulaires figurant des scènes finement ciselé de chinoiseries,
muni de son couvercle sommé d’un personnage chinois assis. La prise, la base et le couvercle à décor de frises de grecques. Moscou, 1865.
Orfèvre : SAZIKOV, avec marque de Fournisseur de la Cour impériale.
Poids : 291,0 g. H. 11 x D. 8 cm.

1 500/2 000 €

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LOT 128Coupe à bonbons en cristal taillé montée en argent 84 zolotniks (875 millièmes) à décor dentelé et de grandes prises latérales de style Art Nouveau. Légères usures. Saint-Pétersbourg, 1899-1903. Orfèvre illisible.
H. 12,5 x L. 29,5 x P. 11 cm. Poids brut : 1136,0 g.

800/1 200 €

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LOT 130Fabergé Vase cornet en cristal taillé monté en argent 84 zolotniks (875 millièmes) à décor néoclassique de cannelures enrubannées. Légères usures. Moscou, 1908-1917. Orfèvre : Carl FABERGÉ.
H. 18 x D. 11,5 cm. Poids brut : 1000,0 g.

1 500/2 000 €

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LOT 131Important kovch en cristal taillé monté en argent 84 zolotniks
(875 millièmes) à décor finement ciselé au naturel d’un cygne sur la proue formant prise avec l’enroulement de son cou, la partie arrière figurant sa queue. Bon état. Moscou, 1908-1917. Orfèvre : Carl FABERGÉ.
H. 21 x L. 29 x P. 15 cm. Poids brut : 2506,0 g.

15 000/20 000 €

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LOT 136Coupe de présentation de forme oblongue en argent 84 zolotniks (875 millièmes) de style Art Déco, gravée sur une face de la date commémorative « 9 Juillet 1883 – 9 Juillet 1908 » et sur l’autre face du monogramme « ESL – XXV » (cadeau de 25 ans), les bords et les prises sertis de cabochons de pierres rouges. Intérieur vermeil. Légères usures.
Moscou, 1899-1908. Orfèvre : Nicholai TARABROV.
H. 9,5 x L. 30 x P. 18 cm. Poids brut : 720,0 g.

1 000/1 500 €

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LOT 137Rare paire de coupes d’honneur dites “kubok” en argent 84
zolotniks (875 millièmes) commémorant le 25e anniversaire de la création de l’Imperial Maritime Yacht Club d’Estonie, en forme de gobelets évasés reposant sur piédouche, ornées au centre des armoiries estoniennes surmontées de l’aigle impériale de Russie et surmontant le mot russe “Иэмяк” la partie supérieure gravée d’une frise à décor maritime, intérieur vermeil. Bon état. Saint-Pétersbourg, 1908-1917.
Orfèvre : “Г и Ш” et “AK”, non identifiés. H. 20,3 cm. Poids brut : 839,0 g.
Oeuvre en rapport
Un kubok similaire est conservé au musée privé « Sobranie » de Moscou, appartenant au collectionneur et mécène David Yakobachvili.

800/1 200 €

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LOT 139Kovch en argent 84 zolotniks (875 millièmes) de forme traditionnelle, à décor repoussé d’une frise de rinceaux trilobes, gravé d’une dédicace en russe “En souvenir, de la part des amis de l’Artillerie de la forteresse de Kronstadt”, monogrammé “VS” et daté “1910”. Légères usures.
Moscou, 1908-1917. Orfèvre : PD en cyrillique, non répertorié.
H. 7 x L. 14 cm. Poids : 143,0 g.

800/1 200 €

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LOT 147 Nécessaire de baptême en argent 84 zolotniks (875 millièmes) à
décor uni gravé du prénom « Jacques » en français, les manches des cuillères en partie torsadé. Intérieur vermeil. Dans son écrin en bouleau de
Carélie gainé de soie et de velours crème portant le tampon de la
Maison MOROZOV à Saint-Pétersbourg. Moscou et Saint-Pétersbourg,
1899-1908. Orfèvres : Vassily KUBALYEV, Pavel SHUKYENIKOV et Carl SELENIUS. L. 19 cm (couteau) ; H. 5,5 cm (timbale). Poids total : 263,0 g.

1 000/1 500 €

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LOT 154Coupe circulaire en argent 91 zolotniks (947 millièmes) reposant sur un piédouche, à décor émaillé polychrome champlevé de frises de rinceaux et de motifs géométriques, l’intérieur orné d’une médaillon émaillé à décor d’une fleur dans un entourage de rinceaux stylisés dans les tons pastel et bordé d’une frise de triangles et de pastilles. Légers manques à l’émail sur la face externe. Moscou, 1878. Orfèvre : Pavel OVCHINNIKOV, avec marque de Fournisseur de la Cour impériale.
H. 6,5 x D. 11,8 cm. Poids brut : 266,0 g.

600/800 €

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LOT 162Porte-verre à thé en argent 84 zolotniks (875 millièmes) à décor émaillé polychrome cloisonné de rinceaux, rosaces, et frises géométriques sur fond sablé, la prise à décor finement ciselé d’un buste de femme et reposant sur quatre pieds boules filigranés. Légers manques à l’émail.
Moscou, 1883. Orfèvre : Pavel OVCHINNIKOV, avec marque de Fournisseur de la Cour impériale. H. 11 x D. 7,7 cm. Poids brut total : 298,0 g.
ON Y JOINT une cuillère en argent émaillé polychrome cloisonné (Moscou, vers 1890).

1 000/1 500 €

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LOT 165Beau coffret à bijoux rectangulaire en vermeil 88 zolotniks (916 millièmes) à décor émaillé polychrome cloisonné de rinceaux et de fleurs rouge, blanc et bleu, bordée de frises de perles bleues sur fond sablé. Le couvercle s’ouvrant à charnière à décor émaillé d’un médaillon rouge translucide sur fond guilloché d’ondes. Bon état. Saint-Pétersbourg, 1899-1908.
Orfèvre : Frères GRACHEV, avec marque de Fournisseurs de la Cour impériale.

H. 3 x L. 9 x P. 6,5 cm. Poids brut : 210,4 g.

3 000/5 000 €

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BIJOUX ET OBJETS DE VITRINE

FABERGÉ
LOT 169Sonnette de table en argent 88 zolotniks (916 millièmes) à décor
godronné, de frises de perles et d’entrelacs, sommé d’un bouton poussoir serti d’un cabochon de pierre rouge. Légères usures. Saint-Pétersbourg, 1880-1904. Orfèvre : Viktor AARNE pour Carl FABERGÉ.
H. 3 x D. 5 cm. Poids brut : 115,0 g.

800/1 200 €

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LOT 170 – Lot de 4 écrins à bijoux comprenant :
– un écrin de la maison Vladimir Gordon à Saint-Pétersbourg en bouleau de Carélie et soie crème. L. 8 cm.
– un écrin du magasin M. Sokolov, Nevsky 71 et Nevsky 59 à Saint-Pétersbourg, cuir rouge et soie crème. L. 7
cm.
– 2 écrins à bague de la Maison Morozov à Saint-Pétersbourg, un en cuir brun et l’autre en cuir rouge. L. 4 cm.
Quelques accidents.

300/500 €

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LOT 173 –  Montre de poignet en or 56 zolotniks (583 millièmes), Pavel BUHRÉ pour le marché russe. Le cadran émaillé blanc avec
chiffres arabes et inscrit en russe “Pavel Buhré”, à remontage mécanique.
Avec un joli bracelet articulé rapporté en or rose et vert 56 zolotniks (583 millièmes). Odessa, 1908-1917. Dans son écrin d’origine de la Maison Pavel Buhré. D. 3,2 cm (cadran) ; L. 24 cm (bracelet). Poids brut : 48,5 g.

1 000/1 200 €

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LOT 177FABERGÉ pour le Tricentenaire des Romanov (1613-1913)
Rare pendentif circulaire en or 56 zolotniks (583 millièmes) en souvenir du Tricentenaire des Romanov, le centre orné de la coiffe de Monomakh, serti en haut d’un cabochon de saphir et en bas de deux diamants, à décor ajouré comprenant les dates commémoratives 1613 et 1913.
Saint-Pétersbourg, circa 1913. Orfèvre : FABERGÉ, sans poinçon apparent.
D. 3 cm. Poids brut : 7,6 g.

Historique
En février 1913, toute une collection de bijoux a été commandée à
l’atelier d’Holmström afin de célébrer le tricentenaire de la dynastie
des Romanov. 316 pièces ont été créées dont des pendentifs, des
broches, des colliers, des chaînes, prévus pour être remis lors des
cérémonies aux membres de la cour impériale, aux citoyens russes
et aux dignitaires étrangers. Pour le cas précis des pendentifs, il
s’agissait de cadeaux destinés à être remis aux dames de la cour et
autres personnes désignées. Alma Pihl (1888-1976) a été chargée
d’élaborer des bijoux qui devaient intégrer les symboles nationaux et
notamment l’ancestrale coiffe de Monomakh que l’on retrouve dans
notre pendentif, entourée des dates commémoratives. Cette immense
commande du tsar aux ateliers Fabergé est la dernière d’une telle
ampleur avant les temps hostiles de la première guerre mondiale.
Littérature
Ulla Tillander-Godenhielm, The Russian Imperial Award System,
Helsinki, 2005, p. 198.
Wilfried Zeisler, Fabergé Rediscovered, Hillwood Estate, Museum &
Gardens, 2008, p. 98.

6 000/8 000 €

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LOT 180FABERGÉ Étui à cigarettes en argent 88 zolotniks (916 millièmes), émaillé rouge sur fond guilloché de stries diagonales à bordure
de vagues, appliqué d’un monogramme russe en or « IL » ; s’ouvrant à charnière par un bouton poussoir serti d’un cabochon de pierre rouge. Intérieur vermeil. Trois manques à l’émail. Dans son écrin d’origine en cuir rouge de la Maison Carl Fabergé. Saint-Pétersbourg, vers 1890.
Orfèvre : Theodore RINGE pour la Maison Fabergé.
H. 1,2 x L. 9,5 x P. 6 ,5 cm. Poids brut : 191,9 g.

800/1 200 €

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LOT 182 – FABERGÉ Rare presse-papiers rectangulaire formé par un bloc de marbre noir et un superbe placage de lapis-lazuli du Baïkal sur la partie
supérieure, appliquée par une figure de lézard en argent ciselé au naturel, la queue formant un S, fixé au bloc par un écrou. Par Fabergé, vers 1900.
Sans poinçon apparent. H. 5,5 x L. 15,7 x P. 9,9 cm. Poids brut : 1400 g (environ).
Provenance Collection privée française.

Œuvres en rapport
– Le presse-papiers de l’impératrice douairière Maria Féodorovna, formé par deux lézards en argent sur un bloc similaire de lapis-lazuli du Baïkal et marbre noir à deux étages, également sans marque apparente mais réalisé entre 1885 et 1910, est conservé au Palais de Péterhof (inv. PDMP 58-dm).
Il faisait partie de ses collections au palais du Cottage dans le parc Alexandria (ill.1).
– Un lézard en argent sur un bloc de pyrite, par Victor Aarne pour Fabergé, 1899-1917, vendu chez Christie’s Londres, 6 juin 2016, lot 218 adjugé 11.250 £ivres.

10 000/15 000 €

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LOT 184 – FABERGÉ Ravissant étui à cigarettes en or 72 zolotniks (750 millièmes) à décor émaillé rose translucide sur fond guilloché d’ondes
horizontales, bordé de frises de feuilles de laurier finement ciselées, s’ouvrant à charnière par un bouton poussoir serti d’un diamant taille ancienne. Légers manques à l’émail. Saint-Pétersbourg, 1908-1917.
Orfèvre : Henrik WIGSTRÖM pour FABERGÉ (marqué en lettres latines).
Numéro d’inventaire gravé de la Maison Fabergé : 21971.
H. 8,8 x L. 4,6 x P. 1,5 cm. Poids brut : 129,2 g.

7 000/1 000 €

k

LOT 186 – FABERGÉ Pommeau de canne de forme cylindrique évasée en or rose et jaune 56 zolotniks (583 millièmes), à décor émaillé violet sur
fond guilloché d’ondes verticales, les bordures ciselées de frises de feuillages, serti au sommet d’un diamant taille ancienne.
Très bon état. Saint-Pétersbourg, 1899-1903. Orfèvre : Michael PERCHIN pour Fabergé. Numéro d’inventaire gravé de la Maison Fabergé : 4669.
H. 3 cm. Poids brut : 19,9 g.

1 000/1 500 €

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MILITARIA

LOT 187Ensemble de 3 plaques probablement de landau en bronze doré
et ciselé, une au chiffre du tsar Alexandre II, une au chiffre du tsar
Alexandre III et une figurant le blason complet de l’Empire Russe, sommées d’une couronne impériale, avec cartouches. Fixées sur un présentoir en plexiglas. Russie, seconde moitié du XIXe siècle. Fabrication Jackson Paris pour la plaque du blason de l’Empire Russe. Fabrication Coel pour la plaque d’Alexandre II.
H. 9,5 cm (plaques). Hauteur totale : 29 cm.

1 000/1 500 €

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LOT 190 – ENSEMBLE DE CHEVALIER de L’ORDRE IMPÉRIAL du SAINT
ORTHODOXE PRINCE SAINT-ALEXANDRE NEVSKY en DIAMANTS, dans un ÉCRIN avec RUBAN.
Ordre impérial de Saint-Alexandre Nevsky
Décerné de 1725 à 1917, l’ordre est conçu par le tsar Pierre Ier de Russie qui
avait l’intention de fonder un ordre militaire nommé en l’honneur du saint héros russe Alexandre Nevsky, prince de Novgorod (1220-1263), mais il
décéda avant d’avoir pu le faire. Il avait fait transporter la dépouille de
ce saint de Vladimir à Saint-Pétersbourg le 30 août 1724 et réinhumé à la
Laure Saint-Alexandre-Nevsky, fondée à l’endroit où quelque 500 ans plus
tôt, le 15 juillet 1240, Alexandre Nevsky avait mené ses troupes à la victoire
sur les Suédois. Peu de temps après sa mort en 1725, sa veuve, la Tsaritsa
Catherine Ière de Russie, créa l’ordre avec un léger changement : c’était
à la fois une récompense militaire et une récompense civile, d’une seule
classe de chevaliers. Il est chronologiquement le troisième ordre russe
après l’ordre de Saint-André et l’ordre de Sainte-Catherine.
L’ordre de Saint-Alexandre Nevski eut pour modèle l’ordre royal et
militaire de Saint-Louis, un ordre honorifique créé par Louis XIV en avril
1693. Pierre le Grand eut le loisir de découvrir cet ordre français lors de sa
visite à Louis XV le 10 mai 1717.
Il pouvait être décerné avec des épées croisées ou des diamants dans
le cas de réalisations militaires exceptionnelles. Lorsqu’elle est sertie de
“brillants”, c’est le Tsar lui-même qui la décerne comme une marque
particulière de sa satisfaction. D’ailleurs, à partir de 1908, c’est Nicolas
II en personne qui décide seul de l’attribution des insignes en diamants
pour cet ordre, comme l’a noté Ulla Tillander-Godenhielm dans son étude
sur les récompenses impériales russes pendant le règne du tsar Nicolas II
(voir ci-après). Entre 1833 et 1913, seuls 330 sujets russes et 70 étrangers
reçurent l’ordre de St Alexandre Nevsky avec diamants.

Carl Blank
Ayant vu son poinçon “CB” récemment identifié, Carl est le fils d’un
forgeron, il est né à Helsinki en 1857. De 1892 à 1909, il exerce comme
orfèvre en chef au sein de la firme Hahn, fournisseur de la Cour impériale,
établissant son propre atelier en 1894. Il lui arrive de travailler pour
Fabergé également. De 1909 à 1911, il travaille en partenariat avec Hahn
jusqu’à la fermeture de cette-dernière. Blank poursuit alors son activité
de manière indépendante et continue à fournir le Cabinet impérial de
tabatières de présent, d’ordres en diamants, de chiffres d’impératrices
destinées aux dames d’honneur en diamants, d’épées et de bijoux. En
1915, il est expert attitré du Cabinet de Sa Majesté Impériale.
Il meurt en 1923 en Finlande.

Insigne de ceinture Or 56 zolotniks (583 millièmes) et base du sertissage en vermeil 84 zolotniks (875 millièmes). La croix maltaise à décor émaillé rouge translucide sur fond guilloché de grains de riz sur les deux faces.
Quatre aigles impériales russes remplissent les angles et sont recouverts
de diamants taille ancienne et taille roses sertis. Les revers des aigles sont
gravés au naturel. Le centre de l’avers est peint sur émail et représente
St Alexandre Nevsky à cheval, il est entouré d’un pavage de diamants.
Le centre du revers est peint sur émail et représente le monogramme
couronné de St Alexandre Nevsky. L’ensemble est suspendu à un support
de ruban serti de diamants. Très bon état de conservation.
Poinçons : 56, Saint-Pétersbourg, 1908-1917. Poinçon d’orfèvre : CB pour Carl Blank.
H. 8,5 x L. 5,3 cm (avec porte-ruban). Poids brut : 45,8 g.

Plaque de poitrine Or 56 zolotniks (583 millièmes) et base du sertissage en vermeil 84 zolotniks (875 millièmes). En forme d’étoile à huit branches dont
certaines amovibles pour s’adapter à la poitrine de son récipiendaire. Centre émaillé blanc recouvert du monogramme SA de Saint-Alexandre
en or serti de roses diamantées. Il est entouré d’un premier pavage
de diamants et plus largement de la devise de l’Ordre : “ЗА ТРУДЫ И
ОТЕЧЕСТЕВО” (“Pour le Travail et la Patrie“) sertie de roses diamantées sur
fond émaillé rouge translucide guilloché de traits horizontaux, puis d’un
second pavage de diamants. L’ensemble est surmonté de la couronne
impériale russe, également sertie de diamants. Épingle à bascule classique au revers. Chacune des huit grandes pointes comporte un petit anneau pour éventuellement fixer la plaque à l’uniforme. Bon état de conservation, deux des huit grandes pointes ont leur extrémité tordue. Sans poinçon, numéro de commande gravé à la main sur le revers de l’épingle : “107”.
Diamètre : 8,7 cm. Poids brut : 125,8 g.

200 000/300 000 €

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LOT 191 – Vassily Petrovich KOKHIUS (? -1873).
Diplôme remis par le tsar Nicolas Ier à Vassily Petrovich Kokhious
pour son nouveau grade de lieutenant général, grâce à ses faits
militaires du 20 novembre 1848, signé par le quartier général de
la Marine, M. Menchikov (?) et signé de la main de Nicolas Ier.
Pliures, en l’état.
H. 40,5 x L. 51 cm.

Historique
Vassily Petrovich Kokhius était un général de la marine et membre de la Cour suprême de la marine. Le 20 janvier 1821, il est promu major avec et est transféré au 2e régiment de la Marine. À partir du 15 avril 1856, il est membre de l’Auditorium général de la Marine et il reçoit le grade de lieutenant général de Marine et fut nommé membre du tribunal naval en chef.
Pour sa brillante carrière au sein de la Marine Impériale il est décoré de l’Ordre de Saint-Georges en 1834 et de l’Ordre de Saint-Alexandre-Nevski en 1866.

300/500 €

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LOT 193 – Ensemble de l’ordre de Saint-Stanislas de 1ère classe.
La croix en or 56 zolotniks (583 millièmes), les branches émaillées rouge translucide, le centre en or émaillé et la plaque en vermeil 84 zolotniks (875 millièmes) à décor émaillé. Avec son grand cordon. Dans son écrin d’origine de la Maison Petrov à Saint-Pétersbourg en maroquin rouge doré aux fers des armes impériales, intérieur en soie et velours beige. Orfèvre : Vera Dietwald (1910- 1917) pour la Maison Edouard. Saint-Pétersbourg, 1908-1917.
L. 6,3 cm (croix) et L. 9 cm (plaque). Poids brut : 28,0 g (croix) et 74,0 g (plaque).

4 000/6 000 €

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LOT 196 Jeton de la Société Automobile de la Russie impériale.
Jeton en forme de bouclier, en métal émaillé bleu appliqué de l’aigle impériale orné au centre des armoiries de la ville de Moscou et surmontant un médaillon émaillé blanc avec les initiales “IRAO” (initiales de la société).
Russie, début du XXe siècle.
H. 3,5 x L. 2,5 cm.

100/150 €

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LOT 197Rare insigne en bronze du 23e régiment d’infanterie
Nizovsky, du feld-maréchal prince Saltykov. Orné au centre des monogrammes superposés en or de l’impératrice Catherine II et de l’empereur Nicolas II contre émail blanc, flanqué de branches de laurier, surmonté d’une couronne et surmontant un ruban plié avec l’inscription
cyrillique “100/23rd Niz”, avec sa molette à vis marquée avec insigne de maître et poinçonné d’ancres croisées. Dans son écrin d’origine imprimée avec l’insigne du fabricant BOK à Pétrograd. Fabrication K.I. Bok, Petrograd, 1914-1917. L. 4,5 cm.

400/600 €

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LOT 199 – Important ensemble de décorations d’un officier non-chrétien de l’Armée impériale comprenant :
– une croix de chevalier de l’ordre de Saint Georges de 4e classe à titre civil
pour non-chrétien en or 56 zolotniks (583 millièmes), avec son ruban (usures). Saint-Pétersbourg, 1899-1903.
– une plaque de chevalier de l’Ordre de l’Aigle Blanc à titre civil pour
non-chrétien en métal émaillé.
– une barrette de 8 décorations avec leur ruban, comprenant de gauche à
droite :
– une croix de de l’ordre de Sainte Anne, de 3e classe à titre-civil pour
non-chrétien, en or 56 zolotniks (583 millièmes) et émail.
– une croix de l’ordre de Saint Stanislas de 3e classe à titre civil pour
non-chrétien, en or 56 zolotniks (583 millièmes) et émail. Maison Edouard.
– une médaille en mémoire de la guerre russo-japonaise 1904-1905, en bronze.
– une médaille en mémoire de la bataille de Poltava (1709-1909), à l’effigie du tsar Pierre Le Grand, en bronze.
– une médaille en mémoire de la Bataille de Borodino (1812-1912), à l’effigie du tsar Alexandre Ier, en bronze.
– une médaille en mémoire du Tricentenaire de la dynastie des Romanov (1613- 1913), en bronze doré.
– une médaille “Pour les travaux sur l’excellente exécution de la mobilisation générale”, 1914, en bronze.
– une médaille de l’ordre de Boukhara (1881-1917) en métal émaillé.
L. 24,5 cm (barrette) ; L. 3,5 cm (St Georges) ; L. 8,5 cm (plaque).
Poids brut total : 203,0 g.

8 000/10 000 €

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BRONZES ET SCULPTURES 

LOT 201Porte montre en bronze doré figurant un amour assis supportant un réceptacle circulaire pour montre à gousset. Reposant sur une base
rectangulaire en placage de malachite. Quelques éclats. Russie, XIXe siècle.
H. 18 x L. 12 cm.

200/300 €

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LOT 206 – B.M. MIKÉCHINE (1873-1937). Pierre le Grand (1909)
Bronze à patine brune figurant le tsar Pierre le Grand, signée et datée sur la terrasse. H. 55 cm.

Historique
B. Mikéchine., un sculpteur-amateur, est le fils de Mikhaïl Mikéchine, célèbre sculpteur russe, membre de l’Académie Impériale des Beaux-Arts, ayant réalisé de nombreux monuments historiques, dont la célèbre
statue de Catherine II à Saint-Pétersbourg sur la place d’Ostrovsky.

7 000/10 000 €

k

LOT 208 – Elena Alexandrovna YANSON-MANIZER (1890-1911).
Galina Ulanova dans le rôle d’Odette dans le “Lac des cygnes” de
Tchaïkovski (1963). Bronze à patine brune, signée et datée sur la terrasse et annotée en russe “Monument sculpture 1963”. H. 50 cm.

4 000/6 000 €

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PORCELAINES

LOT 211Lot de 4 oeufs de Pâques en porcelaine polychrome et or à décor de fleurs et d’un semis de pastilles. Légères usures. Russie, vers 1900.
H. 4,5 à 6,5 cm.

400/600 €

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LOT 213Bougeoir en porcelaine polychrome à décor de fleurs sur fonds blanc et bleu, monté en bronze doré de style néo-gothique. Attribué à la manufacture de porcelaine Popov, Moscou, époque Alexandre II (1855-1881). Sans marque apparente.
H. 23 cm.

300/500 €

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215

LOT 215 – LE SERVICE DU YACHT DE L’IMPÉRATRICE CATHERINE II
Assiette en porcelaine polychrome et or du « Yacht Service », le bassin orné au centre de l’aigle impériale tenant entre ses serres le drapeau de la marine marchande russe et une couronne de laurier dans un cartouche à fond bleu et violet, la chute à décor de guirlandes, le marli orné d’une frise de médaillons, de cartouches et de rinceaux dorés. Quelques usures à la peinture et à l’or, une restauration ancienne. Manufacture impériale de porcelaine, Saint-Pétersbourg, époque de Catherine II, vers 1784-1787. Marque en bleu au chiffre « EII » de la Grande Catherine sous couverte.
D. 24 cm

Historique
Le service du Yacht fut commandé pour marquer le voyage de l’impératrice Catherine II en Crimée au printemps 1787. Les compositions de son décor glorifiaient la Russie en tant que puissance maritime importante. Les objets furent ornés de symboles de la prospérité de la flotte russe : un aigle bicéphale tenant une couronne de laurier et un drapeau avec deux ancres croisées dans ses serres. Le service a été conçu pour 60 convives, soit le nombre de personnes dans l’équipage du Yacht de l’Impératrice. Ce premier service marin, fut l’inspiration pour d’autres services destinés aux salles à manger des yachts impériaux pendant le XIXe et jusqu’au début du XXe siècle, créés par la Manufacture impériale de Porcelaine pétersbourgeoise.

2 000/3 000 €

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LOT 217 – Assiette en porcelaine polychrome et or, le bassin à décor d’une scène figurant des officiers et des soldats du 5ème corps d’infanterie de la 14ème brigade d’artillerie de campagne, le marli à fond vert orné de trophées militaires et d’aigles impériales en or bruni à l’effet. Le revers légendé en russe : “5e corps d’infanterie / 14e brigade d’artillerie de campagne / Feuerwerker de la batterie N°3 / Batteur de la batterie légère N°3 / Soldat de la batterie légère N°4 / Bombardier de la batterie légère N°5 /Chef de la batterie de réserve N°2.
Manufacture impériale de porcelaine, Saint-Pétersbourg, 1840. Marque au chiffre du tsar Nicolas Ier en bleu sous couverte, date de 1840.
Marque du peintre : S. Daladugine. D. 23,5 cm.

12 000/15 000 €

k

LOT 218 –  Assiette d’entrée en porcelaine rouge et or du service Gourievsky, le bassin à décor de rinceaux en forme de soleil, le marli à fond rouge décoré d’une frise de palmettes en or bordé de filets or. Bon état,
légère usure de l’or. Manufacture impériale de porcelaine, Saint-
Pétersbourg, 1890. Marque au tampon vert au chiffre du tsar Alexandre
III, et marque du doreur « 62 ». D. 25 cm.

Historique
Fabriqué à l’origine par la Manufacture impériale de Porcelaine à Saint-Pétersbourg entre 1809 et 1816, le service “Gourievsky” est un des exemples les plus impressionnants du style Empire dans la production de porcelaine russe. Ce service prend le nom de “Gourievsky” dès 1824, et tire son origine du comte Dmitri Gouriev, alors responsable de la production de la Manufacture impériale. La couleur caractéristique du rouge à motifs dorés est un élément unique qui rend ce service parfaitement reconnaissable.
Commandé par Alexandre Ier et créé sous la direction du célèbre sculpteur et le professeur adjoint de l’Académie des Arts, Stepan Pimenov, le service
fut destiné aux réceptions cérémoniales d’abord au Palais d’Hiver, et à partir de 1848, au Palais de Peterhof. Appelé à l’origine « Le Service Russe », il fut décoré avec des vues de Saint-Pétersbourg et de ses environs, des scènes de genre, ses costumes et les épisodes de la vie du peuple russe pour les assiettes à dessert. Sa production s’est poursuivie sous les règnes successifs des différents tsars tout au long du XIXe siècle et jusqu’à la Révolution.

400/600 €

k

LOT 220Assiette en porcelaine polychrome et or à bords contournés, le bassin à décor d’un paysage lacustre dans les montagnes animé d’un chasseurs et de ses chiens, le marli à fond rose rehaussé d’une frise de fleurs et de rinceaux en or en relief. Légers manques à la peinture et à l’or.
Manufacture impériale de porcelaine, Saint-Pétersbourg, époque Nicolas
Ier (1825-1855). Marque du chiffre du tsar en bleu sous couverte. D. 24,5 cm.

1 000/1 500 €

k

LOT 222 – SERVICE DU KREMLIN Paire d’assiettes en porcelaine polychrome et or du service originel du Kremlin, ornées au centre de l’aigle impériale de Russie selon le style ancien sur fond vert, dans un entourage de roses stylisées et de feuillages, le marli à décor d’une frise de rinceaux et de fleurs sur fond or. Légères usures de l’or.
Manufacture impériale de porcelaine, Saint-Pétersbourg, époque
Nicolas Ier (1825-1855). Marque au chiffre du tsar en bleu sous couverte.
Numéros d’inventaire en rouge (du Palais d’Hiver?). D. 22 cm.

Historique
Commandé par le tsar Nicolas Ier pour sa résidence moscovite, le service
du Kremlin fut créé entre 1837 et 1838. Le projet du décor fut élaboré par
l’académicien Feodor Grigorievich Solntsev, un grand connaisseurs des
arts populaires et décoratifs de l’ancienne Russie, peintre et l’auteur d’un
célèbre ouvrage « Antiquités de la terre Russe ». Nicolas Ier exigea que le
service reflète le style russo-byzantin du Grand Palais de Kremlin. Solntsev
s’inspira des antiquités conservées dans le Palais des Armures du Kremlin,
notamment du service de toilette de Natalia Narychkina, mère de Pierre
le Grand. Ainsi naquit l’idée de l’épaisse dorure qui recouvre la
quasi-totalité de la surface de la porcelaine et sert de fond pour le décor.

3 000/5 000 €

k

LOT 225 – Lot en porcelaine polychrome comprenant 5 assiettes, un plat et une saucière avec deux plateaux à décor de feuilles de vignes. Quelques éclats. Manufacture des Frères Kornilov, Saint-Pétersbourg, fin du XIXe siècle. Marques au tampon bleu.
D. 24,5 cm (assiettes) ; D. 32 cm (plat) ; H. 13 cm (saucière).

200/300 €

k

LOT 230Plat au poisson par Alexandra SHCHEKATIKHINA-POTOTSKAYA
(1892-1967). Beau plat circulaire en porcelaine polychrome figurant un grand poisson sur le point d’avaler six poissons plus petits, signé en bas à gauche à l’or « Tcheko-Potaska ».
Manufacture de porcelaine de Limoges, vers 1920-1930 (circa 1928).
Marque au tampon noir et initiales à la main “T-P”. D. 28,7 cm.

Historique
Alexandra Shchekatikhina-Pototskaya est une artiste russe, illustratrice,
créatrice de costumes de théâtre et de peinture sur porcelaine. Fille d’un peintre d’icônes, élève de Nicholas Roerich et femme d’Ivan Bilibin,
Alexandra Shchekatikhina-Pototskaya a naturellement développé un goût prononcé pour le folklore. Les motifs populaires dominent le début de sa production artistique quand elle entre à la Manufacture de Porcelaine de Leningrad en 1918 sous la direction de Sergei Chekhonin.
En 1923 Alexandra Shchekatikhina-Pototskaya et Ivan Bilibin émigrent
d’abord en Egypte et ensuite à Paris, où elle continue de travailler pour les manufactures de porcelaine françaises.
Cet exil initie un changement dans les thématiques et dans le style de ses œuvres. Elle se tourne vers la faune et le monde naturel, les animaux et les poissons deviennent alors ses sujets préférés. Les porcelaines de sa période parisienne sont marquées par des contours et des coups de pinceau plus graphiques avec un aplatissement des volumes et une gamme chromatique plus réduite. Mais le décor domine toujours l’objet en recouvrant toute la surface : l’élément caractéristique des porcelaines de Pototskaya.
Notre plat est un exemple extrêmement rare de la production parisienne de
cette formidable artiste dont très peu d’exemples sont connus à ce jour.

4 000/6 000 €

k

souvenirs historiques

LOT 234 – Armes Romanov. Drapeau en tissu polychrome figurant les armoiries de la Russie impériale. Usures. Russie, vers 1900.
H. 135,5 x L. 97,5

200/300 €

k

LOT 237 – Couronnement de Nicolas II. Paire de timbales commémoratives en émail sur cuivre à décor polychrome du chiffre du couple impérial sur une face surmontant la date de 1896, et sur l’autre de l’aigle impériale de Russie, bordée de filets or. Légères usures. Travail russe circa 1896.
H. 10,3 x D. 9,5 cm.

300/500 €

k

LOT 238 – L’empereur Nicolas II de Russie et de la tsarine Alexandra Feodorovna. Paire de gravures rehaussées figurant le couple impérial en tenue de sacre. Encadrées. Époque Nicolas II. H. 30 x L. 25,5 cm.

400/600 €

k

240

LOT 240 – Louis-Simon BOIZOT (1743-1809), d’après. Portrait de Maria Feodorovna, impératrice de Russie (1759-1828).
Important buste en terre cuite, reposant sur un socle en marbre, représentant l’épouse du tsar Paul Ier, née Sophie-Dorothée de Wurtemberg, portant le grand ruban et la plaque de l’Ordre de Saint-André. Accidents. XIXe siècle. H. 73 x L. 40 cm.

4 000/6 000 €

k

LOT 243Généalogie des Czars de Moscovie ou empereurs de la Grande Russie avec le blason de leurs armes et de leurs États. Arbre généalogique légendé en français, extrait de l’Atlas Historique d’Henri Abraham Chatelain (1684-1743), numérotée 33 et portant un tampon en
haut à droite. Encadré. H. 39 x L. 47 cm (à vue).

500/800 €

k

ART POPULAIRE

LOT 245Boîte rectangulaire en bois recouverte de papier mâché laqué polychrome figurant une troïka au galop. Quelques chocs.
Manufacture Loukoutine, époque impériale. H. 4 x L. 12,5 x P. 7,5 cm.

50/80 €

k

LOT 249Traîneau d’enfant en bois peint polychrome à décor de branches
d’airelles et motifs géométriques, les garnitures en fer. Quelques accidents et manques. Russie, province d’Arkhangelsk, fin du XIXe siècle.
H. 29,5 x L. 64,6 x P. 26,5 cm.

200/300 €

k


LOT 251Traîneau d’enfant en bois peint polychrome à décor de
branches d’airelles, de frises de feuillages et de motifs géométriques, les garnitures en fer. Quelques accidents et manques. Russie, province d’Arkhangelsk, fin du XIXe siècle.
H. 28,9 x L. 76 x P. 28,3 cm.

300/500 €


k

LOT 263 – Coffre de mariage rectangulaire en bois peint polychrome à décor d’un arbre, de fleurs et motifs géométriques sur fond vert et rose, s’ouvrant à charnière et avec poignées latérales en fer. Quelques accidents et manques. Russie, province d’Arkhangelsk, XXe siècle.
H. 53 x L. 107,5 x P. 57 cm.

600/800 €

k

LOT 264 – Coffre de mariage rectangulaire en bois peint polychrome à
décor d’un semis quadrillé de fleurs sur fond orange, s’ouvrant à charnière. Quelques accidents et manques. Russie, province d’Arkhangelsk, début du XIXe siècle.
H. 38 x L. 75,5 x P. 49 cm.

400/600 €

k

LOT 270Douga en bois peint polychrome à décor de fleurs, de lions et motifs géométriques, avec son anneau d’attache. Quelques accidents et manques. Russie, province d’Arkhangelsk, fin du XIXe siècle.
H. 68 x L. 116 cm.

200/300 €

k

LOT 275Suite de 6 puzzles en bois d’après les oeuvres originales de Boris ZVORYKIN (1872-1942) figurant les contes de Charles Perrault notamment “La belle au bois dormant”, “Le chat botté” ou encore “Barbe bleue”. Encadrés. Fabrication Jouets Vera Paris, 1937-1938.
H. 21 x L. 21 cm.

Historique
En 1937, l’éditeur Vera commande à Boris Zvorykin six dessins à la gouache,
exclusivement destinés à l’illustration de puzzle en bois sur le thème des contes de Perrault. Cette série de puzzle a uniquement été éditée entre 1937 et 1938 et les dessins originaux ont été vendus chez Artcurial en 2019.

300/500 €

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LIVRES

LOT 279Comte Léon Tolstoï (1828-1910). Anna Karenine [en russe]. Moscou, Typographie “T. Ris”, Dom Medintsevoi, édition originale de 1878, première édition complète en 3 volumes au format in-8. 367, 493 et 413 pages chaque. Reliure de l’époque en demimaroquin, dos à nerfs. Coins et bords usés, rousseurs.

4 000/6 000 €

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LOT 181Prince Félix Youssoupoff (1887-1967). Avant l’exil 1887-1919. Plon, Paris, 1952. Avec envoi et signature autographe de l’auteur au baron Mallet : “Au Baron Mallet en souvenir de notre rencontre. Prince Youssoupoff.
Paris 1952″. Édition originale, format in-8, 310 p. et illustrations.
Légères pliures.

400/600 €

LOT 282 – Prince Félix Youssoupoff (1887-1967). En exil. Plon, Paris, 1954.
Avec envoi et signature autographe de l’auteur à Madame Maurice
PICHOT : “À Madame Maurice Pichot avec la sympathie de l’auteur.
Prince Youssoupoff. Paris 1954“. Édition originale, format in-8, 243 p.
et 30 ill. hors texte. Petites déchirures en bordure.

400/600 €

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Hôtel DrouotSalle 11
9, rue Drouot 75009 Paris

Métro: Richelieu-Drouot (lignes 8 et 9), Le Peletier (ligne 7)
En bus : lignes 20, 39, 42, 48, 67, 74 et 85
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Tél : +33 (0)1 47 27 95 34
Fax : +33 (0)1 48 00 98 58
Courriel : russia@millon.com

12
Nov

Vente d’art Russe, par Ader Paris

   Publié par: artcorusse   dans Informations

Vente ART RUSSE

Salle des ventes Favart, 75002 Paris

Mardi 30 novembre 2021 à 14 h

Exposition
Lundi 29 novembre 2021 de 11h à 18h
Mardi 30 de 11h à 12h

EXTRAITS du CATALOGUE

LOT 5 – Konrad FILIP (1874-1940)
Portrait de Vladimir Nikolic de Podrinje (1853-1933)
Huile sur toile. Signée et située en bas à droite. Titrée en haut à droite.
151 x 100 cm
Cadre en bois sculpté et stuc.
Le titre latin de « Supremus comes modrussensis ac fluminensis » (qui comporte une erreur : fiuminensis) est une interprétation flatteuse du terme de Obergespan qui représente plus une fonction administrative et judiciaire qu’un titre nobiliaire : juge en chef du comté de Modrus-Fiume.

4 000 / 6 000 €

k

LOT 11 – Ossip Emmanouilovitch BRAZ (1873-1936)
Novgorod, 1927 Huile sur toile. Titrée, signée et datée en bas à droite.
58 x 75,5 cm
3 000 / 4 000 €

k

LOT 15 – Nikolaï Dmitrievitch MILLIOTI (1874-1962)
Le jardin du Luxembourg à Paris, 1930
Huile sur carton. Signée et datée en bas à droite.
38 x 46 cm
1 800 / 2 500 €

k

LOT 19 – Georges (Gueorgui Alexandrovitch) LAPCHINE (1885-1950)
Les Pâques Russes (à Kolomenskoe?) Huile sur isorel.
Signée en bas à gauche. 65 x 91,5 cm

Provenance :
Ayant appartenu au Directeur de la Pensée Russe.

20 000 / 30 000 €

k

Lot 30 – Boris Abramovitch TCHOUBANOF
(né en 1946) Reflets du ciel, 2018
Huile sur toile. Signée en bas à droite.
Signée, datée et titrée au dos.
65 x 54 cm

600 / 800 €

k

LOT 33 – Victor Alexeevitch BOBROV (1842-1918)
Portrait de petite fille, 1898 Aquarelle.
Signée et datée sur le côté gauche. Au dos du montage, une annotation à la mine de plomb « Marguerite Schauerberg – Despret / enfant ?? »
27 x 22,5 cm (à vue)
Dans un cadre d’origine avec au dos, une étiquette du magasin d’estampes et de tableaux d’Alphonse Felten.
Succédant à son père, Alphonse Frantzevitch Felten (1849 – ?) était un des plus gros marchands et surtout expert en tableaux et estampes de Saint-Pétersbourg. Il avait une passion pour les estampes et les livres rares. Il avait des agents à l’étranger et suivait les ventes aux enchères internationales. son portrait a justement été gravé par V. A. Bobrov.

500 / 600 €

k

LOT 36 – Léopold SURVAGE (Léopold Frédéric Léopoldovitch Stürzwag e dit) (1879-1968) Icône – Vierge à l’enfant, 1944
Caséine sur panneau. Signée et datée en bas à droite.
Annotée au dos : « Bon Dieu je vous adore » avec le dessin d’une tulipe et d’autres annotations au crayon de couleur rouge.
12,5 x 10 cm

2 000 / 3 000 €


k

LOT 45 –  Serge (Sergueï Anatolievitch) KISLAKOFF
(1897-1980) Bâteau de pêche, port de Suède
Encre. Signée en bas à droite. 31 x 39 cm

120 / 150 €


k

LOT 64 – Lettre adressée à Ludwig Moritzovitch [Metzl] lui conférant le titre de Membre d’Honneur de la Caisse d’Épa rgne auprès de
sa maison de commerce Moscou, 20 janvier 1913.
Document décoré sur la gauche par un dessin aquarellé aux armes de Moscou. 38 x 25,5 cm

Ludwig Metzl (1864-1933) est le fondateur de la maison «L. Metzl & Co», première agence de publicité en Russie. Son portrait peint par Léonide Ossipovitch Pasternak se trouve au musée d’Orsay.

100 / 150 €

k

LOT 68 – Texte de la proclamation du couronnement de Nicolas II et Alexandra Feodorovna, 1896 Chromolithographie sur papier couché.
Dessinée par l’architecte Ivan Pavlovitch PETROV-ROPET (1845-1908) et imprimée à Moscou chez un des meilleurs imprimeurs de
l’époque, « A. A. Levenson ». Au-dessous un cartouche d’époque :
« Proclamation distribuée à Moscou / par les Hérauts d’armes le jour du couronnement de S. M. I. / Nicolas II / Don de S. A. I. le grand-duc Alexis ».
40 x 28 cm
Cadre.
Version la plus rare de cette proclamation.

500 / 700 €

k

LOT 81 – Album de photographies d’artistes des
troupes dramatiques, d’opéra et de ballets des théâtres impériaux de Saint-Pétersbourg et Moscou. 1900 – 1910
Épreuves argentiques et sur papier citrate. 100 pages dont la première avec une, 9 avec deux, 77 avec trois et 13 avec quatre photographies, soit au total 302 photographies. Plus de soixante artistes sont identifiés dont
Féodor CHALIAPINE, Léonide SOBINOFF, Alexandre LENSKI, David IOUZHIN, Bogomir KORSOV, Lydia KYASHT, Maria DEÏCHASIONITSKAÏA,
Elisaveta AZERSKAÏA, Antonina NEZHDANOVA, Alma Evelina FOHSTRÖM
Certains sont présents sur plusieurs photographies, en particulier Chaliapine (x 17), Sobinov (x9), Azerskaïa (x 10) etc.
Quelques photographies d’artistes de la troupe de ballets de Varsovie. Une photographie de Serge RACHMANINOV jeune lorsqu’il était chef
d’orchestre du théatre Bolchoï. La grande majorité des portraits est annotée
avec le nom (en russe ou en allemand) et parfois avec le titre de l’œuvre et le rôle tenu.
34 x 22 cm

600 / 800 €

k

LOT 89 – Ivan Yakovlevitch BILIBINE (1876-1942)
[illustrations d’] – Le Tapis Volant. Le Tuyau d’Ivoire et la Pomme
Magique. Conte des Mille et Une Nuits, raconté par Marguerite Reynier (1881-1950), Flammarion, Albums du Père Castor, 1935.
– Conte du Petit Poisson d’Or. Vieux conte populaire russe, raconté par Rose Celli (1895- 1982), Flammarion, Albums du Père Castor, s.d.
[1933]. 24 x 28 cm, 16 pp., agrafé.

200 / 250 €

k

LOT 69 – Opéra Russe à Paris. Théâtre des ChampsÉlysées.
Printemps 1930 Six programmes : Rouslan et Ludmila, Sadko, La
Fiancée du Tzar, La Roussalka, Prince Igor (x2). Couverture illustrée par Ivan BILIBINE.

600 / 800 €

k

117
LOT 117 – Trois programmes de ballets et une plaquette
de danseur.
1) La Danse. Paris, novembre 1920 Numéro 2 de la revue La Danse, entièrement consacrée à la première saison des Ballets Suédois au Théâtre des Champs-Élysées à Paris (23 octobre-6 décembre 1920).
2) Programme de la grande saison des ballets russes de Monte-Carlo au Palais de Chaillot, juin 1939. La couverture d’après Henri MATISSE.
3) Boris KNIASEFF (1900-1975) [consacrée à] Plaquette Boris KNIASEFF – 25 années de danse 1918 -1943 « Éditions-publicité » 1943
4) Ballets des Champs Élysées 1946 Direction artistique de Boris KOCHNO. Maître de ballet Roland PETIT. Exemplaire N° 214

300 / 400 €

k

LOT 125 – Boris Borissovitch BOJNEV (1898-1969)
1) Nu féminin Crayon de couleur. 31 x 24 cm (découpé en trois
morceaux pour servir de notes).
2) Six morceaux de papier avec des notes et pensées, trois avec signature
« Bojnev » et trois avec monogramme « B. » 12 x 16 cm (environ)
3) Un cahier de brouillon Cyrano avec des citations, des éléments
sur l’histoire ancienne et une vingtaine de notes éparses sur des
fragments de papier.

400 / 600 €

k

ICÔNES

LOT 128 – Icône de Saint Nicolas. XVIIe siècle
Tempera sur bois. Basma et oklad en argent. Poinçons : orfèvre « К / ЛР ». Un nimbe en argent et vermeil XIXe siècle est joint.
Poinçons : 84, Moscou, orfèvre « АГ ».
32 x 26,5 cm ; poids brut : 1282 g ; poids du nimbe : 73 g

3 000 / 4 000 €


k

LOT 131 – Icône des 12 fêtes principa les. Fin du XVIIIe siècle
Tempera sur bois. Oklad en vermeil. Poinçons : 84, Moscou, 1788, essayeur
« А•В » (Alexeï Ivanov Vikhliaev) et orfèvre « I•Г » (Ivan Grigoriev).
32 x 26 cm ; poids brut : 1706 g

2 800 / 3 600 €

k

LOT 133 – Icône de la Vierge au Buisson Ardent. Fin du XVIIIe siècle
Tempera sur bois. Oklad en métal argenté repoussé et gravé.
45 x 39 cm

1 500 / 2 000€

k

LOT 148 – Icône de la Résurrection avec les douze principales fêtes de l’orthodoxie. Fin du XIXe siècle
Tempera sur bois. 45 x 37 cm

400 / 600 €

k

LOT 172 – L’Adoration des bergers. Icône en nacre. 1900
Une étiquette portant le cachet du patriarcat orthodoxe de Jérusalem à la cire rouge (daté de 1897) est liée à l’icône par un lacet tressé, portant la mention : « Avec la bénédiction du patriarche de Jérusalem Damian, Pâques 1900. Jérusalem ». Diamètre : 17 cm

Provenance :
Archiprêtre Nicolas (Vassilievitch) Popov (1873-1951). Prêtre de la paroisse de Biarritz et de Pau (1907-1914), puis à Madrid, Nice, Copenhague (où il eut comme paroissienne assidue l’Impératrice douairière Maria Feodorovna), puis de nouveau à Pau avant de finir savie au Maroc.

250 / 350 €

k

LOT 176 – Ciboire en argent et vermeil. XIXe siècle Gravé en façade de la Crucifixion. Manque les ustensiles intérieurs. Poinçons : 84, Moscou, 184.., essayeur « А•? » (Alexandre Antonovitch Kovalsky) et orfèvre
« СД » (Semien Dementiev). 11,5 x 6 x 3 cm ; poids : 122 g

300 / 400 €

k

LOT 177 – Importante pièce de présentation en argent supportant un cristal
d’émeraude, présent de l’Empereur NICOLAS I à Alexandre de HUMBOLDT. Circa 1860.
Un important cristal d’émeraude de l’Oural est inséré dans un présentoir en argent fixé sur un socle hexagonal en bois noirci. Le présentoir en argent est en forme de colline rocheuse avec des éléments de végétation. Six gnomes mineurs y sont figurés : l’un s’extrait d’une galerie, un deuxième escalade la colline, un troisième arrive près du sommet portant une barre à mine et une pelle, un quatrième éclaire la scène avec une torche tandis qu’un cinquième maintient le cristal que le sixième attaque sans doute à la barre à mine (manquante). Les manches des outils et la flamme de la torche sont en or.
Une plaque gravée est insérée en façade entre la colline et le socle portant l’inscription : « Geschenkd. Caren Nicolaus I. an Alex. v. Humboldt. / 1829 » (Cadeau du tsar Nicolas I à Alexandre von Humboldt. / 1829).
Poinçons : aucun poinçon apparent. Le titre de l’argent est du 12 lot (750/1000e) et celui de l’or du 14 K (585/1000e).
Hauteur : 24 cm ; dim. du socle : 28,5 x 23 cm ; Poids brut du présentoir :
2052 g
Dimensions du cristal : 10 x 6,5 x 4 cm ; Poids : 396 g


30 000 / 40 000 €

k

179
LOT 179 – Croix de l’ordre de Saint-Vladimir de III classe. Circa 1960
Bronze doré et émail rouge. Pas de marquage apparent.
5 x 5 cm Usure importante à la dorure.
Ordre de l’Église orthodoxe russe (Patriarcat de Moscou) créé en 1958 pour service rendu à l’église. Il comprend 3 classes. Jusqu’en 1961, seuls les étrangers pouvaient le recevoir. Avant 1961 (?), il ne comportait pas de texte autour du médaillon central.

200 / 300 €

k

LOT 184 – Coiffe en soie brodée. Fin du XIXe ou début
du XXe siècle Probablement Russie septentrionale. Moire de soie crème, brodée de fleurs de soie au point damassé ; résilles de fil d’argent et d’or en applique, galon d’argent. Le bord supérieur est souligné par une rangée de sequins (manques) ainsi que le contour des motifs en façade.
Intérieur en coton. Hauteur : 15 cm ; 26 x 22 cm (le haut de la coiffe)

500 / 600 €

k

LOT 185 – Fabrique de samovar de Egor Alexandrovitch
VANYKINE. Toula, fin du XIXe – début du XXe siècle Samovar à deux rangées de ventilation sur le col. Avec sa cheminée (poignée de remplacement).
Hauteur : 33 cm (sans la cheminée)

180 / 250 €

k

LOT 186 – Manufacture Impériale de Porcelaine Coupe à fruits du service « feuilles de choux ». Petit modèle. Saint-Pétersbourg, 1848-1853.
Porcelaine à décor polychrome de fleurs sur couverte, dorure. Marquage : marque bleue sous couverte de Nicolas I. Marquée « 18 » dans la pâte sur une des deux poignées. Hauteur : 15 cm ; diamètre supérieur : 25 cm ; diamètre au pied : 12,3 cm
Une des pièces du service de 5570 pièces, commandé par Nicolas I pour la salle à manger du grand Palais de Peterhof, salle à manger tapissée en brocatelle bleue au dernier quart du XIXe siècle, ce qui lui a valu le nom de Salon bleu. Le service « feuilles de choux » de Sèvres (circa 1765) a servi de modèle. Le service de la Manufacture Impériale a été augmenté et complété sous les règnes d’Alexandre III et Nicolas II.

3 000 / 4 000 €
Nous remercions Monsieur Maurice BARUCH d’avoir expertisé ce lot.

k

LOT 190 – Paul BUHRÉ Montre oignon en or avec une aigle impériale
appliquée, avec sa chaîne. Dans une boîte d’origine de la maison Buhré.
Porte le numéro 236769, ce qui la date de 1909. L’aigle est une aigle simple avec seulement le ruban de Saint-André émaillé (accident à l’émail).
Cadeau non nominatif provenant du Cabinet de l’Empereur qui pouvait être distribué par des membres de la famille Impériale.
Poinçons de la chaîne : 56 (585 / 1 000), Saint- Pétersbourg après 1908 et orfèvre « FR ».
Diamètre de la montre : 4,7 cm ; longueur de la chaîne : 30 cm ; poids brut total : 116 g Dimensions de l’écrin : 14 x 10,8 x 3 cm
Manque le verre.

2 500 / 3 500 €

k

LOT 196 – Paire de chandeliers en argent. Odessa 1850
Poinçons : 84, Odessa 1850, essayeur « АК » (Appolon Vassilievitch Klechtchev) et orfèvre « Н. САНТ » (Nicolas Santamaria).
Hauteur : 28 cm ; poids : 927 g

1 000 / 1 500 €

k

LOT 202 – Evgueny Lvovitch (Eugen- Johann) NAPS (1848- après 1917)
Fauconnier tsarien Bronze à patine brune.
Signé sur la terrasse « ЛЪП. Е. НАПСЪ » (E. Naps [a] modelé).
Fondeur : pas de signature, mais trace du cachet rond de Woerfell.
Hauteur : 28,5 cm ; dimensions de la terrasse : 20 x 9 cm

1 000 / 1 500 €

k

LOT 206 – Brochette de 7 décorations miniatures en or et argent émaillés montées sur une chaînette. Légion d’Honneur, palmes académiques, Saint-Anne, Saint-Stanislas, Saint-Vladimir, ordre royal de Saint-Sava
(Serbie) et ordre du Double Dragon (Chine).
Fabrication française.
Une croix de Saint-Stanislas miniature uniface en métal doré et émail.
Dimensions des décorations : 12 x 12 mm environ. Longueur de la chaînette : 10 cm (hors épingle) ; poids brut : 11 g

600 / 800 €

k

LOT 208 – Chachka de dragon modèle 1881 / 1909. Pour
officier. Lame de Osman OMAROV, gravée au talon du
monogramme de Nicolas II. Avec sa dragonne (usure).
Longueur : 92 cm

1 000 / 1 500 €

k

LOT 209 – Patte d’épaule de Général-Adjudant de Nicolas II
Général «plein». Avec son bouton et le lacet.
14 x 6,5 cm

800 / 1 200 €

k

LOT 220 – Gobelet en vermeil et nielle, à col évasé
Le corps est souligné aux deux tiers d’une grecque sous laquelle se développe une composition de coquilles, fleurs stylisées et rinceaux sur fond partiellement amati. Poinçons : 84, Moscou, 1836, essayeur « Н•Д »
(Nikolaï Loukitch Doubrovine) et orfèvre « П.С. »
(sans doute Pavel Fedorovitch Sazikov).
Hauteur : 8 cm ; diamètre : 7,5 cm ; poids : 115 g

300 / 400 €

k

LOT 224 – Deux cuillères à sel en argent et émail cloisonné. Moscou. Début XXe siècle Poinçons : 84, Moscou après 1908 orfèvre « ДН » (non répertorié).
Longueurs : 7,8 cm et 7,2 cm ; poids brut : 10 g

180 / 250 €


k

LOT 231 – Sucrier carré polylobé en argent, intérieur vermeil. 1850
Il repose sur quatre pieds boule, et avec une anse mobile.  Poinçons : 84, Moscou 1850, essayeur « А•К » (Alexandre Antonovitch Kovalsky) et orfèvre « САЗИКОВЪ » (Ignaty Pavlovitch Sazikov) avec l’aigle de fournisseur à la Cour. Hauteur : 6 cm ; poids : 227 g

400 / 600 €

k

LOT 237 – Théière balustre en argent. 1880 Le corps gravé de fleurs et feuillages. Poinçons : 84, Moscou 1880, essayeur « А•К »
(Alexandre Stakhevitch Koudrine) et orfèvre « А.К. » (Antip Ivanovitch Kouzmitchev ?). Hauteur : 16,5 cm ; Poids brut : 528 g
Accidents et déformations.

200 / 300 €

k

LOT 249 – Porte-verre en argent estampé « Les cygnes » Poinçons : 875, Bakou, après 1958 et « БЮ .. » (fabrique d’argenterie de Bakou entre 1953 et
1968 ; le chiffre donnant la date a été effacé). Hauteur : 13 cm ; poids : 130 g

60 / 80 €

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7
Juil

7ème Festival du film russe, Niort

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

7 ème Festival du Cinéma Russe de Niort

” Beaux Baisers de Russie “

du mercredi 18 au samedi 21 août 2021

Cinéma CGR, Niort

Mercredi 18 août 2021, la photographe de mode Christina Valérie Henningstad ouvrira le 7e Festival de Cinéma Russe de Niort en compagnie de l’actrice Sacha Tarantovich.

Sacha Tarantovich

Invitée du 7ème Festival de Cinéma Russe de Niort: SACHA TARANTOVICH, jeune actrice russe qui réside en France, élève du Cours Florent de 2008 à 2011, elle est connue des téléspectateurs pour sa participation dans la série populaire PLUS BELLE LA VIE, elle a joué dans plusieurs films et pièces de théâtre.

@Christina Valérie Henningstad

I.

CYCLE de l’acteur DANILA  KOZLOVSKI

VIKING – LA NAISSANCE D’UNE NATION, Histoire, 2016 – 2H13

(Викинг)

Réalisation : Andrei KRAVTCHOUK

Le film est inspiré de la Chronique des temps passés, annales du XIIe siècle. C’est l’histoire du Prince Vladimir de Novgorod qui s’empare du pouvoir en Russie et qui convertit le pays à l’Orthodoxie.

Andreï Iourievitch Kravtchouk (Андрей Юрьевич Кравчук) est un réalisateur et scénariste russe, né le 13 avril 1962 à Léningrad en URSS. Diplômé avec mention de la Faculté de mathématiques et de mécanique de l’Université d’Etat de Léningrad. Mais ayant rencontré Alexeï German qui lui a proposé de travailler comme assistant réalisateur dans le film d’Efim Gribov “Nous allons en Amérique“. Après le tournage, Andreï Kravtchouk est entré à l’Université de cinéma et de télévision de Saint Pétersbourg dans le cours de Semiyon Aranovitch, après quoi il rentre  dans le studio Lenfilm.

Il a commencé comme auteur et scénaristes de courts métrage et de documentaire , il a l’opportunité de créer une image artistique de la vie autour de lui. Lorsque, au début des années 2000, en l’honneur du 85e anniversaire de Lenfilm, a commencé la création du cycle Réalisateur: Profession et Destin, l’étudiant a filmé le film de 38 minutes «Semyon Aranovich. La dernière image.

 La biographie de Kravtchouk a commencé en 2005, lorsqu’il a présenté  le long métrage “L’Italien“, qui a fait vibrer ses collègues et a été nominé pour un Oscar dans la nomination “Meilleur film étranger”.  Ensuite, il réalisa “Admiral”, qui a été dans les cinq films les plus rentables du cinéma russe moderne. Ce film a remporté la deuxième place au box-office en 2008 et  a reçu de nombreux de prix, dont le prestigieux Golden Eagle Award.

m

Le Légendaire N° 17, 2013 – 2H45

Réalisation : Nikolaï LEBEDEV

Le 2 septembre 1972 à Montréal au cours du match de la série du siècle URSS – CANADA, l’équipe nationale d’URSS infligea avec le légendaire numéro 17 Valeri KHARLAMOV aux professionnels canadiens une défaite foudroyante.

m

L’ESPION, Fiction, 2012 – 1H44

(Шпион)

Réalisation : Alekseï ANDRIANOV

En 1941 avant le début de la guerre entre l’Allemagne et l’URSS , les services allemands veulent tromper Staline au sujet de l’invasion de l’URSS . Le major Oktiabrski et le lieutenant Dorine se battent pour contrer les agents d’Hitler.

II.

CYCLE  ANDREÏ  KONTCHALOVSKI

d’hier et d’aujourd’hui

Metteur en scène complet, Andreï Kontchalovski est attentif à tous les aspects de ses films. Avant d’entreprendre des études de cinéma, il est dans sa prime jeunesse un pianiste émérite au Conservatoire de Moscou. Plus tard, il attache toujours une profonde importance à la musique dans ses films. Kontchalovski  appartient à la génération des années 1960, la plus brillante du cinéma soviétique depuis celle des années 1920, celle qui, grâce au dégel khrouchtchévien, redonne tout son éclat au cinéma de son pays. Contrairement à d’autres cinéastes attachés à un style unique, son œuvre frappe par sa diversité…

Andreï Sergueievitch Mikhalkov, (en russe : Андрей Кончаловский), transcrit Andrei Konchalovsky à l’anglo-saxonne, du fait de sa carrière hollywoodienne), né le 20 août 1937 à Moscou, est un scénariste, réalisateur, producteur, acteur et compositeur soviétique, puis russe. Il est le fils de l’écrivain Sergueï Mikhalkov, et le frère du cinéaste Nikita Mikhalkov. Il se consacre à la musique en qualité de pianiste, sa rencontre en 1960 avec Andreï Tarkovski, avec qui il coécrit plusieurs scénarios (Le Rouleau compresseur et le violon, L’Enfance d’Ivan, Andreï Roublev), l’oriente vers le cinéma.  Académicien de l’Académie nationale des arts et des sciences cinématographiques (2002), Officier de l’Ordre des arts et des lettres de France (2005), Ordre de la Légion d’honneur de France (2010). Président de la Nika Film Academy (2013).

Il fait son premier long-métrage en 1964: Le Premier Maître. Cinéaste prolifique, Kontchalovski se tourne alors vers l’adaptation de classiques russes, Tourgueniev et Tchekhov, avant de réaliser la fresque épique Sibériade qui remporte un succès d’estime ainsi que le Prix spécial du jury au Festival de Cannes 1979, rendant possible son exil aux États-Unis en 1980. Son long-métrage La Maison de fous (2002), décrivant la vie d’un asile psychiatrique en Tchétchénie, lui vaut le Grand prix du jury à la Mostra de Venise. Il obtient ensuite le Lion d’argent du meilleur réalisateur pour “Les nuits blanches du facteur” (2014), narrant la vie d’un facteur qui est le seul lien entre les habitants d’un village reculé de Russie et le monde extérieur.

Concernant sa biographie créative, Andrei Sergeievich Konchalovsky a écrit 34 scénarios, tourné 27 films, réalisé 8 représentations théâtrales sensationnelles, dont 5 productions d’opéra, publié 6 livres et plus de 100 articles journalistiques, reçu de nombreux prix, récompenses, titres.

Pendant plus de cinquante ans, Andrei Konchalovsky a travaillé avec dignité et professionnalisme dans le grand cinéma et le théâtre, restant toujours un artiste moderne qui a de grands projets créatifs.

« Aujourd’hui »

CHERS CAMARADES, Drame, 2020 – 2H01

(Дорогие товарищи !)

Réalisation : Andreï KONTCHALOVSKI

Le film se déroule dans la ville de Novotcherkassk en 1962, à la suite d’une grève les autorités font appel à l’armée pour rétablir l’ordre, plusieurs grévistes sont tués. L’héroïne du film interprétée par Youlia Vyssotskaia est adhérente au parti communiste et membre du comité local, au cours de la manifestation sa fille adolescente disparaît…Le film a reçu le prix spécial du jury de la Mostra de Venise.

m

« Hier »

UN NID DE GENTILHOMMES,  Drame, 1969 – 1H51

(Дворянское гнездо)

Réalisation : Andreï KONTCHALOVSKI

D’après un roman de Tourgueniev ce film évoque la vie de la noblesse russe dans les années 1840, Lavretski qui vient de séjourner en Europe, rentre en Russie où il retrouve son domaine, au cours d’une visite chez ses voisins les Kalitine il rencontre Lisa le coup de foudre est immédiat…

III. 

SAINT  PETERSBOURG  AU  CINÉMA

PITER FM, Comédie romantique, 2006 – 1H30

(Питер FM)

Réalisation : Oksana BYTCHKOVA

L’action se déroule à Saint Pétersbourg, Macha est une animatrice de radio, elle doit épouser un ancien camarade de classe. Macha perd son portable et Maxime le trouve.

m

SAINT PETERSBOURG SEULEMENT PAR AMOUR,  Drame, 2016 – 1H51

( Петербург только по любви !)

Réalisation : Oksana BYTCHKOVA, Aksinia GOG, Natalia KOUDRIACHOVA, Renata LITVINOVA, Natalia NAZAROVA, Anna PARMAS, Avdotia SMIRNOVA

Le film est composé de 7 histoires tourné par des réalisatrices à Saint Pétersbourg une des plus belles villes de Russie. Chacune raconte l’amour, la solitude, le hasard et l’espoir, un cinéma sur les gens et pour les gens.

IV.

CYCLE  DANSE

POLINA DANSER SA VIE,  Drame, 2016 – 1H48

(Мечта Полины)

Réalisation : Valérie MULLER et Angelin PRELJOCAJ.

Polina est une danseuse classique dirigée par Bojinski un professeur exigeant. Après avoir assisté à un spectacle de danse contemporaine, elle renonce au Bolchoï pour se rendre en France à Aix en Provence pour travailler avec la Chorégraphe Liria Elsaj interprétée par Juliette Binoche.

Le film est une adaptation de la BD Polina de Bastien Vivès.

m

HORS  CYCLE  COUP  DE  CŒUR

IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’EST (Chronique du village de Troubtchëvsk),  Mélodrame, 2019 – 1h30

(Однажды на Востоке)

Réalisation : Larissa SADILOVA

Anna une femme ordinaire vit à Troubtchëvsk une petite ville de Russie. Chaque semaine elle se rend à Moscou pour vendre des vêtements, son voisin un chauffeur routier est son amant, ils se retrouvent à quelques kilomètres de la ville pour vivre leur amour caché. Dans une petite ville, tout est en vue. Peu importe la façon dont vous cachez les randonnées sur la gauche, les signaux d’alarme parviendront à la famille. Et ensuite, vous devez faire un choix: construire sur un pied d’égalité une alliance avec le nouveau “demi” ou obéir à l’ancien et revenir au cours de la vie habituelle. Avant un tel choix, Anna et Yegor doivent faire face.

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FIDÉLITÉ
Mélodrame, 2019 – 1h22

( Верность)

Réalisation : Niguina SAÏFOULLAEVA

Lena est une gynécologue-obstétricienne talentueuse; son mari est artiste dans un théâtre d’art dramatique de province. Ils sont très proches l’un de l’autre et il y a beaucoup de tendresse entre eux, mais pas de relations sexuelles. Lena soupçonne Serioja d’avoir une relation extra-conjugale…

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CYCLE  FILMS  D’ANIMATION

LA BALLERINE et LE BÂTEAU
Sans paroles, 1969, 15min


( Балерина и корабл )

– Réalisation : Lev ATAMANOV

Il s’agit d’un film d’animation qui raconte le fait que la beauté doit être rappelée dans toutes les conditions, même sur un bateau parmi des marins qui comprennent peu le ballet. Le dessin animé présente la musique tendre du compositeur Alfred Schnittke.
Studio : Soyouzmoutfilm

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MAMAN
( Мама )
Sans paroles ; 1972, 9 min

Dessin animé de figurines d’après un scénario du poète Sergueï Mikhalkov.
Le film raconte comment une maman laisse son enfant de 5-6 ans qui dort à la maison et après l’avoir embrassé va faire les courses. En attendant dans la queue à la caisse elle imagine qu’un voleur entre dans la maison et y oublie son pistolet. La maman se précipite à la maison et dans la rue foncent une voiture de pompiers et une ambulance … Quand elle entre dans l’appartement le petit garçon dort toujours. Elle s’assoit à côté de lui. Sous une forme simple et légère le film montre ce qu’est l’amour maternel et les craintes qu’éprouve une mère pour son enfant.
Studio : Soyouzmoutfilm

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CROCODILE GÉNA  et TCHEBOURACHKA
1969 – version française, 20 min

( Чебурашка и крокодил Гена )

Le film évoque l’histoire d’un petit animal aux grandes oreilles rondes, charmant et un peu naïf, qui a pour ami un gentil crocodile avec qui il fait face aux pièges de la vieille Dame Chapokliak. Cet animal inconnu de la science (né de l’imagination de l’écrivain Edouard Ouspenski et du réalisateur Roman KATCHANOV) est devenu le personnage le plus célèbre des films d’animation soviétiques.
Studio : Soyouzmoutfilm

GRILLE  des  SCÉANCES

Mercredi 18 août

14 h : Films d’animation

16 h : Le nid de gentilhomme

19 h 30 : Soirée Sacha TARANTOVICH

Jeudi 19 août

14 h 30 : Le Légendaire N° 17

18 h : Espion

20 h 30 : Viking

Vendredi 20 août

14 h 30 : Saint Pétersbourg

18 h : Peter FM

20 h : Soirée Danse avec 

Jeudi 19 août

  1. La Ballerine & le Bâteau
  2. Polina

Samedi 21 août

14 h 30 :  Il était une fois dans l’Est

18 h : Fidélité

20 h 30 : Chers Camarades

T

Cinéma CGR

Place de la brèche, 79000 Niort

Pass festival : 29€
Tarifs unique :   7,60€ , Films d’Animation : 2,50€
Pour les Comités d’Entreprises (CE), billets pour 4 films ( Polina, Il était une fois dans l’Est, Fidélité et Chers Camarades ) :

Informations et Réservation billeterie : 06 30 58 50 93

Association “Festival du Cinéma Russe de Niort”
Renseignements et adhésion :
Jean-Marc Batsch Chargé de la promotion du festival: 06 30 58 50 93

FACEBOOK: https://www.facebook.com/cinerusseniort

18
Juin

Vente Art Russe par Coutau-Bégarie

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

Art Moderne – Art Russe

Vente à 11h – du n°1 au n°85
Collection d’un amateur parisien et à divers

Vente à 13h30 – du n°86 au n°458
Collection du prince et de la princesse Félix Youssoupoff
et à divers

Vendredi 9 juillet 2021 à 11h et 13h30

Expositions publiques

Mercredi 7 juillet 2021 – de 11h00 à 18h00
Jeudi 8 juillet 2021 – de 11h00 à 18h00

VENTE à 11 H

Collection d’un amateur parisien
Tableaux russes
Photographies

Extrait du catalogue

LOT 48 :  ZVETKOFF Alexis (1892-1970).
Portrait d’un marin dans la tempête.
Huile sur toile signée en bas à droite, conservée sous verre
dans un encadrement moderne en bois noirci. Bon état.
À vue : H. : 69 cm – L. : 59 cm. Cadre : H. : 82, 5 cm – L. : 72, 5 cm.

400/600 €

“”

LOT 52 : BILIBINE Ivan Iakovlevitch (1876-1942).
Ex-libris de la société des amis du livre russe.
Dessin à l’encre signé des initiales de l’artiste daté 1928,
conservé dans son encadrement d’origine en bois doré.
Légèrement insolé, mais bon état général. On y joint une
lettre à en-tête de cette société.
À vue : H. : 25 cm – L. : 23, 5 cm. Cadre : H. : 29, 5 cm – L. : 28 cm.

300/500 €

“”

LOT 57 : KOLTCHAK Alexandre Vassilievitch (1874-1920).
Portrait photographique le représentant passant en revue le
régiment des Lanciers Simbirsky dans le village Nicolaïévska,
situé à 8 verstes de Omsk, par le chef suprême l’amiral
Koltchak, le 18 avril 1919, avec annotations manuscrites en
caractères cyrilliques au bas du document. Tirage argentique
sépia d’époque monté sur carton non d’origine.
Usures sur les bords.
À vue : H. : 9, 5 cm – L. : 15 cm.

300/500 €

“”

LOT 62 : RUSSIE IMPÉRIALE.
Belle et rare collection d’un ensemble d’environ 140 tirages
modernes, imprimés sur papier d’art Canson d’après des négatifs
anciens sur verre, datant de 1890 à 1918. Provenant des plus
grands photographes russes de l’époque, tels que Piotr Pavlov,
Nicolas Vetcherski, Karl Bulla, Maxim Dmitriev, Boissonnas
& Eggler, Serge Levitsky, Serge Korsakov, etc. Représentant
des portraits, des scènes de la vie, des scènes populaires, des
vues d’extérieur et des évènements historiques se déroulant à
Moscou, à Saint-Pétersbourg et dans le reste de la Russie. On y
joint une liste identifiant chaque tirage. Bon état.
H. : 26 cm – L. : 25 cm H. : 24 cm – L. : 36 cm.

3 000/5 000 €

g

VENTE à 13h30

SOUVENIRS HISTORIQUES,
COLLECTION YOUSSOUPOFF
OBJETS DE VITRINE,  BIJOUX,   ARGENTERIE,
ÉMAUX POLYCHROMES,  ÉTUIS A CIGARETTES,
PORCELAINE,  VERRERIE,  BRONZE,
MILITARIA,  GRAVURES,  ICÔNES.

LOT 92 : MAK (…) S. ÉCOLE RUSSE DU DÉBUT DU XXe SIÈCLE.
Portrait de l’empereur Alexandre II, en tenue d’officier de l’armée impériale. Miniature sur métal signée en haut à droite, conservée sous
verre biseauté dans un encadrement en argent de forme rectangulaire à motifs stylisés serti de quatre cabochons de chrysoprases, surmonté d’un anneau de suspension. Conservée dans son écrin d’origine, à la forme, intérieur en velours et soie couleur ivoire frappée en lettres d’or du nom
du revendeur : « V. Alexieff, Moscou ».
Usures du temps, mais bon état général.
Poinçon titre : 84, Moscou, 1908-1917.
Poinçon d’orfèvre : G. I. : (possible Grégori Ivanoff).
À vue : H. : 4,5 cm – L. : 4 cm. Cadre : H. : 7 cm – L. : 6,5 cm.
Poids brut : 71 g.

1 500/2 000 €

“”

LOT 95 : SOUVENIR DE LA MORT DE L’EMPEREUR ALEXANDRE III (1845-1894).
Témoignage commémoratif de la disparition de l’empereur Alexandre III, décédé à Livadia, le 1er novembre (20 octobre selon le calendrier russe) 1894, à l’âge de 49 ans. Large ruban en taffetas de soie moirée, couleur noire, brodée de l’inscription en caractères cyrilliques : « Russie » et « En souvenir », au revers est cousu un autre ruban aux couleurs tricolores
de la Russie. On y joint une lettre autographe manuscrite, expliquant l’origine de ce témoignage historique, signé « Véra Belaousoff » adressée à Monsieur Georges Souverain, 1 page ½, in-4°, texte en français, conservé avec son enveloppe.
L’ensemble est présenté dans son coffret d’origine en bois naturel portant sur le couvercle l’inscription manuscrite du destinataire. Quelques manques, mais bon état général.
Ruban : H. : 6 cm – L. : 80 cm. Coffret : H. : 8 cm – L. : 37 cm.

Texte de la lettre : « Monsieur, ayant reçu un des bouquets si gracieusement envoyés de votre part, je viens vous prier d’accepter de la mienne ce signet fait par moi. Cet ouvrage outre son but servira à vous rappeler la douleur qui vient de frapper la Russie, à laquelle la France a pris une si vive part et dont nous sommes profondément touchés. Ce souvenir se trouve renforcé par l’inscription brodée au bout du ruban et qui contient les paroles suivantes : « En témoignage de reconnaissance et de vive part pour notre profonde douleur, 20 octobre 1894 », l’inscription entière signifie le mot Russie. En vous remerciant encore une fois pour votre sympathie et votre attention, je me dis partisane de l’alliance franco-russe. »

200/300 €

“”

LOT 98 : PETIT ALBUM DE PHOTOGRAPHIES.
De forme rectangulaire, reliure en cuir, ornée sur la couverture d’une plaque en papier mâché laqué noir représentant deux jeunes filles dans une troïka, avec fermoir latéral en métal doré, 18 pages dorées sur tranches. Contenant 36 portraits photographiques de format carte de visite : représentant le tsar Alexandre II ; l’impératrice Maria Alexandrovna ; le
tsarévitch Nicolas Alexandrovitch ; le grand-duc Alexandre Alexandrovitch (futur Alexandre III) ; la grande-duchesse Maria Alexandrovna ; les grands-ducs Nicolas et Constantin Nicolaïévitch ; les grandes-duchesses Olga Petrovna et Alexandra Yossifovna ; les grands-ducs Alexis, Paul, Serge et Wladimir Alexandrovitch ; les grandes-duchesses Maria Pavlovna, Maria Alexandrovna, Olga Alexandrovna et Olga Constantinovna ; le grand-duc Michel Nicolaïévitch ; les princes de Leuchtenberg ; les généraux Ignatieff, Surko, Skobeleff, Zimmerman, Vannovski, Mouravieff, Heinan, les princes Bariatinsky, Gortchakoff, Dolgorouki.
Légères usures du temps, mais bon état général.
H. : 17 cm – L. : 15,5 cm – E. : 5 cm.

800/1 000 €

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LOT 105 : ÉCOLE FRANÇAISE FIN DU XIXe SIÈCLE.
La famille impériale. Chromolithographie sur carton, représentant les portraits des empereurs Alexandre III et Nicolas II, des impératrices
Alexandra Féodorovna et Maria Féodorovna, des grands-ducs Wladimir et Alexis Alexandrovitch, conservés sous verre dans un encadrement ancien en bois noirci et doré.
Bon état, accidents au cadre.
À vue : H. : 39 cm – L. : 29 cm. Cadre : H. : 47,5 cm – L. : 39 cm.

300/500 €

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LOT 106 : ÉCOLE RUSSE DU DÉBUT DU XXe SIÈCLE.
Profils de l’empereur Nicolas II et de l’impératrice Alexandra
Féodorovna de Russie. Paire de beaux médaillons en biscuit, réalisé par A. K. Timus conservée dans des encadrements en bois naturel (postérieur) surmontée d’une couronne impériale en bronze doré. Bon état.
Manufacture impériale, Saint-Pétersbourg marque verte au revers : H II sous couronne datée 1910. À vue : Diam. : 9,5 cm.
Cadre : H. : 16 cm – L. : 16 cm.

Référence : voir une paire de médaillons similaire dans les collections du Muséede Peterhof.

3 000/5 000 €

“”

LOT 117 : ÉCOLE RUSSE DU XIXe SIÈCLE. Portrait du grand-duc Nicolas Nicolaïévitch de Russie (1831- 1891), posant en grande tenue d’officier et portant le grand collier de l’ordre de Saint-André.
Tirage photographique entièrement repeint, vers 1880. Huile sur carton, conservée dans son encadrement d’origine en bois doré à décor sculpté de branches de laurier retenues par des nœuds enrubannés. Porte au dos l’étiquette du fabricant du cadre A. Beggroff fournisseur de la cour impériale à Saint-Pétersbourg. Bon état.
À vue : H. : 53,5 cm – L. : 42 cm.
Cadre : H. : 78,5 cm – L. : 67,5 cm.

1 000/1 500 €

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LOT 118 : FAMILLE IMPÉRIALE DE RUSSIE. Bel ensemble de 35 cartes postales anciennes, représentant l’empereur Nicolas II, l’impératrice Alexandra Féodorovna, l’impératrice Maria Féodorovna, la grande-duchesse Maria Pavlovna, le grand-duc Kyril Wladimirovitch, le grand duc
Nicolas Nicolaïévitch, etc. On y joint neuf portraits chromolithographiques de la collection Chocolat Guérin-Boutron, orné des portraits des membres de la famille impériale et des officiels du gouvernement russe. Bon état.
Formats divers.

300/500 €

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LOT 127 : ÉCOLE RUSSE DU DÉBUT DU XXe SIÈCLE EN ÉMIGRATION.
Portrait de la grande-duchesse Victoria Féodorovna de Russie, née princesse de Grande-Bretagne (1876-1936). Silhouette découpée et collée sur papier, avec signature autographe de la grande-duchesse en bas à droite « Victoria,
7 janvier 1934 », conservée dans un encadrement moderne en bois doré. Bon état.
À vue : H. : 45 cm — L. : 35,5 cm.
Cadre : H. : 58,5 cm — L. : 49 cm.

700/900 €

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LOT 130 : CHEMISE AYANT APPARTENU AU COMTE LÉON TOLSTOÏ LE PLUS CÉLÈBRE DES ÉCRIVAINS RUSSES. TRAVAIL RUSSE, DÉBUT XXe SIÈCLE.
Grande chemise (blouse) en lin blanc, cousu main, col s’ouvrant par trois boutons plats, manches bouffantes à plis, finissant par de larges poignets fermant par deux boutons plats, appliqués sur les côtés de deux larges poches plates. Avec deux poches intérieures secrètes, cousues par l’épouse de l’écrivain, pour y placer son petit carnet de notes et son crayon. Légères
usures du temps, reprises, mais bon état général.
H. : 99 cm – L. : 53 cm.

Historique : Cet émouvant et précieux souvenir historique est indissociable
de l’image de Léon Tolstoï. L’écrivain est souvent représenté ainsi vêtu sur les documents de l’époque : photographies, gravures et tableaux, posant avec cette simple chemise, et ce en toutes circonstances. Cette chemise est aussi célèbre que le bicorne de l’empereur Napoléon, permettant ainsi d’identifier aussitôt les deux grands hommes. Dans son livre consacré à Léon Tolstoï, Michel R. Hofmann écrit : « Le comte Tolstoï, vêtu de l’ample blouse des moujiks, avait résolument adopté cette tenue, et cela de manière exclusive et définitive, et l’on peut imaginer quelle révolution c’était là et l’étonnement des gens à ce sujet. »
La chemise (blouse) de Léon Tolstoï est connue aujourd’hui sous le nom de
« Tolstovka », c’est un vêtement de paysan stylisé par l›aristocrate et adopté par lui-même à partir des années 1880. Il convient de noter que l›écrivain mesurait 1 m 82, mais que vers la fin de sa vie il ne mesurait plus que 1 m 76. Sa femme, Sofia Andrïèvna Behrs (1844-1919), taillait et cousait elle-même la plupart des vêtements pour son mari et ses enfants et notamment les chemises-blouses de l’écrivain. Elle les réalisait sur la machine à coudre anglaise Wheeler & Wilson, héritée de sa mère, Lioubov Alexandrovna. L’épouse de Tolstoï semblait d’ailleurs assez douée pour cette tâche, comme le raconte sa fille aînée Tatiana dans ses Mémoires. Lors d’un bal, sa mère fut le centre de l’attention par la magnifique robe qu’elle portait, attirant les regards des invités. Les dames commençaient à demander où elles pourraient commander une robe d’une telle beauté ? À quoi la comtesse répondit modestement qu’elle l’avait cousue elle-même !
La plus grande partie de la garde-robe de Léon Tolstoï se composait essentiellementde chemises (blouses) de couleur foncée en hiver et de couleur claire en été confectionnée en différentes matières. Mais certaines comportent un détail particulier : deux petites poches intérieures cousues du côté gauche pour contenir un crayon et un petit carnet. Car au cours des dernières années de sa vie, Léon Tolstoï écrivait en toutes circonstances un journal qu’il appelait Un journal pour un moi-même. Il adorait écrire avec un crayon, qu’il accrochait à travers une boucle sur un fil de toile. Aujourd’hui, une célèbre maison de prêt-à-porter russe « Rouskï Len » (le lin russe) produit et commercialise avec succès les « Tolstovkia» sous différents modèles.

Provenance : ayant appartenu au comte Lev Nicolaïévitch Tolstoï (1828-1910), connu sous le nom de Léon Tolstoï. Transmis par héritage à son 10ème enfant, le comte Mikhaïl Lvovitch Tolstoï (1879-1944), puis conservé par descendance directe jusqu’à ce jour. Il est de plus intéressant de préciser que selon les informations transmises par les descendants de l’écrivain, c’est très probablement dans cette chemise qu’il serait mort le 20 novembre 1910, conservée ensuite précieusement dans la famille de l’écrivain.

20 000/30 000 €

“”

COLLECTION DU PRINCE FÉLIX YOUSSOUPOFF ET DE SON ÉPOUSE
LA PRINCESSE IRINA ALEXANDROVNA DE RUSSIE
PROVENANT DE LEUR DERNIÈRE RÉSIDENCE PARISIENNE
ET CONSERVÉE PAR DESCENDANCE DIRECTE DU N°133 AU N°251.
ET À DIVERS (*)

LOT 133 : ÉCOLE FRANÇAISE DU XIXe SIÈCLE.
Vues des écuries impériales à Peterhof.
Lithographie coloriée signée C. Schultz à Paris, d’après un
dessin de Joseph Charlemagne, imprimé par Lemercier à
Paris, conservée sous verre dans son encadrement d’origine en
bois doré. Rousseurs, accidents au cadre, en l’état.
À vue : H. : 38,5 cm – L. : 53 cm. Cadre : H. : 44,5 cm – L. : 59 cm.

600/800 €

“”

136. ÉCOLE RUSSE DU XIXe SIÈCLE.
Vue des bords de la Neva à Saint-Pétersbourg, en remontant
la rivière entre l’Amirauté et les bâtiments de l’Académie des
Sciences.
Gravure coloriée signée par Niquet, d’après un dessin du
chevalier de Lespinasse, conservée sous verre dans son
encadrement d’origine en bois doré.
Rousseurs, pliures, accidents au cadre, en l’état.
À vue : H. : 29 cm – L. : 70 cm.
Cadre : H. : 33,5 cm – L. : 74 cm.

Provenance : Cette vue se trouvait dans la chambre du prince Youssoupoff, face à son lit, côté boudoir, au premier étage de sa résidence parisienne située au 38 rue Pierre-Guérin .

600/800 €

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LOT 139 : ÉCOLE RUSSE DU XIXe SIÈCLE.
Vue du Palais d’hiver impérial.
Lithographie coloriée, signée C. Lang, conservée sous verre
dans son encadrement d’origine en bois doré. Pliures,
accidents au cadre, en l’état.
À vue : H. : 35 cm – L. : 42 cm.
Cadre : H. : 41,5 cm – L. : 48 cm.

600/800 €

“”

LOT 143 : ÉLISABETH FÉODOROVNA, grande-duchesse de Russie (1864-1918). Portrait de la princesse Zénaïde Youssoupoff, comtesse
Soumarokoff-Elston (1861-1939). Pastel sur papier signé en haut à gauche en caractères cyrilliques « Élisabeth, Ilinskoïé », daté 1892, conservé sous verre dans son encadrement d’origine en bois doré. Bon état.
À vue : H. : 62,5 cm – L. : 46 cm. Cadre : H. : 70 cm – L. : 53,5 cm.

Historique : Ce portrait est une représentation unique du talent d’artiste de la grande-duchesse Élisabeth Féodorovna, née princesse de Hesse et du Rhin, soeur de l’impératrice Alexandra Féodorovna de Russie et marié à l’oncle de Nicolas II, le grand-duc Serge Alexandrovitch. Il fut réalisé à Ilinskoïé, près de Moscou, résidence privée du grand-duc et de la grande-duchesse Serge, proche du palais d’Arkhangelskoïe, propriété des Youssoupoff.

Provenance : ce tableau se trouvait dans la chambre du prince Youssoupoff, face à son lit, côté boudoir, au premier étage de sa résidence parisienne située au 38 rue Pierre-Guérin,

20 000/30 000 €

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LOT 145 : LEONTOVSKY Alexandre Mikhaïlovitch (1865-1928).
Portrait de la jeune princesse Irina Alexandrovna de Russie (1895-1970). Huile sur toile marouflée sur bois, signée en bas à droite en caractères cyrilliques, datée 1911, conservée dans un encadrement ancien en bois doré. Bon état.
À vue : H. : 52,5 cm – L. : 49 cm. Cadre : H. : 67 cm – L. : 62,5 cm.

Historique : Très célèbre à la cour de Saint-Pétersbourg, l’artiste réalisa plusieurs portraits des membres de la famille impériale de Russie, dont celui de la grandeduchesse Élisabeth Mavrikiévna (1865-1927), née princesse de Saxe-Altenbourg, exposé actuellement au Musée régional d’art Vrubek à Omsk. La même année il peint le portrait de son époux le grand-duc Constantin Constantinovitch (1858- 1915), qui se trouve aujourd’hui au Musée d’histoire russe à Saint-Pétersbourg. Et en 1909, celui du grand-duc Wladimir Alexandrovitch (1847-1909), conservé dans une collection privée.
Provenance : ce tableau se trouvait dans la chambre du prince Youssoupoff, face à son lit, côté boudoir, au premier étage de sa résidence parisienne située au 38 rue Pierre-Guérin.

12 000/15 000 €

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LOT 148 : ÉCOLE RUSSE DU DÉBUT DU XXe SIÈCLE.
Portrait du prince Félix Félixovitch Youssoupoff (1887-1967). Huile sur toile signée des initiales de l’artiste M. C. en bas à droite, conservée dans son encadrement d’origine en bois argenté. Cette œuvre représentant le prince posant en chemise blanche les bras croisés fut très vraisemblablement exécutée lors de son voyage aux États-Unis, entre 1923 et 1925.
Bon état, usures du temps au cadre. À vue : H. : 80 cm – L. : 63 cm.
Cadre : H. : 88,5 cm – L. : 72 cm.

Provenance : Ce tableau se trouvait dans la chambre du prince Youssoupoff, face à son lit, côté boudoir, au premier étage de sa résidence parisienne située au 38 rue Pierre-Guérin,

30 000/50 000 €

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LOT 156 : ÉCOLE DU XXe SIÈCLE.
Le prince Félix Youssoupoff. Collage polychrome, conservé dans un encadrement ancien en bois naturel. Bon état.
À vue : H. : 82 cm – L. : 58 cm. Cadre : H. : 92 cm – L. : 77,5 cm.

1 000/2 000 €

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Chambre à coucher résidence parisienne située au 38 rue Pierre-Guérin

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LOT 163 : TABLE DE SALON DE STYLE LOUIS XIII.
De forme rectangulaire en bois naturel ciré, reposant sur quatre pieds torsadés réunis par une entretoise en forme de
H. En l’état. Travail français, XIXe siècle.
H. : 76 cm – L. : 124 cm – P. : 70 cm.

Provenance : cette table provient du mobilier du château de Kériolet et se
trouvait dans le salon du prince et de la princesse Félix Youssoupoff au rez-dechaussée de leur résidence parisienne située au 38 rue Pierre-Guérin.

200/300 €

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LOT 165 : FAUTEUIL DE STYLE LOUIS XIII.
À haut dossier en bois naturel ciré, avec accotoirs en os de mouton se terminant par un enroulement, pieds avant tournés et pieds arrière carrés réunis par une entretoise sculptée en forme de H. En l’état.
Travail français, XIXe siècle.
H. : 116 cm – L. : 57 cm – P. : 55 cm.

Provenance : ce fauteuil provient du mobilier du château de Kériolet et se
trouvait dans le salon du prince et de la princesse Félix Youssoupoff au rez-dechaussée de leur résidence parisienne située au 38 rue Pierre-Guérin.

200/300 €


LOT 167 : TABOURET DE SALON.
En bois naturel teinté, de forme ovale, reposant sur quatre pieds sculptés et cannelés réunis par une entretoise ajourée au centre en forme de X, capitonnage non d’origine. Légères usures du temps, mais bon état. Travail français de style Louis
XVI. En l’état. H. : 50 cm – L. : 49,5 cm – P. : 36 cm.

Provenance : ce tabouret se trouvait dans la chambre à coucher du prince Félix Youssoupoff au premier étage rez-de-chaussée de sa résidence parisienne située au 38 rue Pierre- Guérin.

 200/300 €

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LOT 173 : BERGÈRE GONDOLE.
En bois peint en blanc, mouluré et sculpté, reposant sur quatre pieds droits à décor cannelés, accotoir avec manchette. Pieds coupés, mais bon état général. Travail français de style Louis XVI.
H. : 82 cm – L. : 64 cm – P. : 62 cm.

Provenance : cette bergère se trouvait dans la chambre à coucher du prince Félix Youssoupoff au premier étage rez-de-chaussée de sa résidence parisienne située au 38 rue Pierre-Guérin.

300/500 €

“”

LOT 176* : ÉTUI À CIGARETTES EN ARGENT UNI.
De forme rectangulaire et bombée, arrondi sur les angles, couvercle à charnières s’ouvrant par un bouton-poussoir latéral, à décor appliqué de l’emblème de l’Élysée représentant finement ciselé un faisceau de licteur en or rose appliqué des initiales R F (République française) en or jaune entouré de rameaux d’olivier et de branches de chêne dans un cercle
émaillé blanc, intérieur vermeil. Petite bosse, petit manque, mais bon état général. Poinçon titre : tête d’aigle. Poinçon d’orfèvre : illisible.
L. : 9 cm – L.: 6 cm – P. : 1,5 cm.
Poids : 88 g.

Provenance : ce type d’étui à cigarettes était offert aux invités d’honneur par la Présidence de la République.

600/800

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LOT 181* : ÉTUI À CIGARETTES SAMORODOK EN OR. Par BLANK, Saint-Pétersbourg, 1908-1917. De forme rectangulaire, arrondi sur les bords, couvercle à charnière s’ouvrant par une prise en or sertie d’un saphir
cabochon, à décor appliqué de l’aigle impérial des Romanoff finement ciselé et serti au centre d’un diamant. Conservé dans son écrin d’origine en cuir rouge frappé de l’emblème impérial or, intérieur à la forme, en velours et soie couleur ivoire. Bon état, légères usures du temps à l’écrin, mais bon état général. Poinçon titre : 56, Saint-Pétersbourg, 1908-1917.
Poinçons d’orfèvre : C. B. (Carl Carlovitch Blank).
H. : 9,5 cm – L .: 6,5 cm – E. : 1,5 cm. Poids : 193 g.

Provenance : les étuis à cigarettes, bijoux, décorations ou autres objets présentés dans des écrins frappés du blason impérial des Romanoff étaient offerts sur l’avis du tsar et remis par le cabinet impérial ou par l’empereur lui-même.

12 000/15 000 €

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LOT 182* : BROCHE EN OR. Par HOLLMING – FABERGÉ, Saint-Pétersbourg, 1913. De forme rectangulaire à décor des profils en relief de l’empereur Nicolas II en uniforme des cosaques et de l’impératrice Alexandra Féodorovna coiffée de la couronne des impératrices, surmontée de la couronne impériale de Russie. Présent offert à l’occasion des fêtes commémoratives du tricentenaire des Romanoff (1613-1913).
Légères usures du temps, mais bon état. Poinçon titre : 56, Saint-Pétersbourg, 1908-1917. Poinçons d’orfèvre : Auguste Hollming (1854-1913).
H. : 3 cm – L. : 3 cm.

4 000/5 000 €

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LOT 193 : ZÉNAÏDE NICOLAIEVNA, princesse Youssoupoff,
comtesse Félix Soumarokoff-Elston (1861-1939). Grand portrait photographique en N&B, signé H. Rentz et F. Schrader à Saint-Pétersbourg, représentant la princesse posant dans son salon du palais Youssoupoff sur le quai de la Moïka à Saint-Pétersbourg. Tirage d’époque sur papier monté sur carton, avec cachet à sec du photographe au bas du document, vers 1900. Pliures sur les bords, mais bon état général.
H. : 26,5 cm – L. : 32 cm.

400/600 €

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LOT 204 : FÉLIX FÉLIXOVITCH, Prince Youssoupoff (1887-1967).
Portrait photographique signé Eugène Rubin (1906-2001), représentant le prince posant assis dans la cour de sa maison rue Pierre-Guérin à Paris, en avril 1956. On y joint une copie d’une carte postale adressée par le prince au photographe datée du 7 avril 1956. Tirage argentique d’époque, avec cachet à l’encre du photographe au revers et numéro de tirage.
Bon état.
H. : 18,5 cm – L. : 22,5 cm.

300/500 €

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LOT 224 : FAMILLE IMPÉRIALE. Ensemble de cinq ouvrages : Correspondance de Nicolas et d’Alexandra Romanoff (1914-1915), préface de M. N. Pokrovsky, publié par les archives d’État, Moscou-Leningrad,
1923 ; Journal intime de l’empereur Nicolas II, publié aux éditions Slovo, Berlin, 1923 ; Souvenirs du grand-duc André Wladimirovitch (1915), préface de V. Semennikoff, publié par les archives d’État, Leningrad, 1925, avec note manuscrite « Irina Sheremetieff », fille du prince et de la princesse Félix
Youssoupoff ; Les trois derniers souverains – Journal intime, de A. V. Bogdanovitch, publié par L. D. Frenkel, Moscou- Leningrad, 1924 ; La famille du tsar abandonnée (1917- 1918) – Tsarskoïé-Sélo, Tobolsk, Ekaterinbourg, par S. Markoff, publié aux éditions Amalthea, Vienne, 1928, illustrations par les archives d’État, Leningrad, 1925, avec note manuscrite
« Irina Sheremetieff », fille du prince et de la princesse Félix Youssoupoff . Plusieurs passages sont soulignés de la main du prince Félix Youssoupoff. Texte en russe. Demi-reliure de l’époque, dos en cuir orné, titre en lettres d’or. Usures du temps, en l’état.

300/500 €

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LOT 249 : VISITE OFFICIELLE DE NICOLAS II EN FRANCE
Les fêtes Franco-Russes – 5-9 octobre 1896, publié à Paris par la librairie d’art Ludovic Baschet, 1896, 40 pages, in-folio, texte en français, couverture cartonnée illustrée d’un portrait équestre représentant l’empereur Nicolas II à cheval, texte en français, nombreuses illustrations. On y joint une publication intitulée: Les souverains Russes en France – Armée et Marine, les trois exemplaires de la revue Panorama : Les cinq journées russes
et la revue intitulée : Le tsar en France.Usures du temps, en l’état.

150/200 €

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LOT 261 : TABATIÈRE EN ARGENT. Par KOMARNITSY, Moscou, circa 1850.
De forme cylindrique, à décor sur une face d’une pièce en vermeil à l’effigie de l’empereur Paul Ier signée Carl Alexandre Leberecht (1749-1827), souvenir commémoratif du couronnement de l’empereur non daté [1796], sur laquelle apparaît au revers la croix de l’ordre de Saint-Georges, dans un entourage niellé. Sur la face arrière de cette tabatière est représentée une vue de la sculpture de Falconet représentant Pierre le Grand à cheval se trouvant à Saint-Pétersbourg en argent niellé. Intérieur en or. Légères usures du temps, petits manques, mais bon état général.
Poinçon titre : 56, Moscou, circa 1850. Poinçons d’orfèvre : G. K. (probablement G. Komarnitsky), actif du XVIIIe au XIXe siècle.
H. : 2 cm – Diam. : 9,5 cm.
Poids. : 158 g.

3 000/5 000 €

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LOT 269 : PENDULETTE DE TABLE EN OR. Par FABERGÉ, Saint-Pétersbourg, avant 1896.
De forme carrée, à décor sur la face principale d’une plaque émaillée de rouge translucide sur fond guilloché d’ondes ondulantes, appliquée d’une guirlande de feuilles de laurier finement ciselée en or jaune mat avec rubans croisés en or rose, retenue par des noeuds enrubannés en or rose sertis au centre d’une petite perle. L’ensemble est entouré d’une frise circulaire émaillée de blanc opaque sur fond en or rose avec rubans croisés sertis de roses de diamants et orné à chaque angle d’arabesques en or mat sertis au centre d’un diamant.
La partie centrale laisse apparait une montre à cadran émaillé blanc, avec chiffres arabes noirs et aiguilles ajourées en or, dans un entourage de roses de diamant. La bordure principale est décorée d’une bande de fines cannelures en or jaune ornée de motifs feuillagés en or rose. Au revers apparait une plaque en bois avec pied chevalet ajouré en vermeil. Petit accident à l’émail sur la partie haute, mais bon état général. Mécanisme
probablement non d’origine.
Poinçon titre : 56, Saint-Pétersbourg, avant 1896. Poinçon titre pied
chevalet : 88, Saint-Pétersbourg, avant 1896. Poinçon de maître orfèvre : Mikhaïl Perkhine (1860-1903). Poinçons d’orfèvre : Fabergé.
H. : 12 cm – L.: 12 cm.
Poids brut : 512 g.

60 000/80 000 €

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LOT 279 : SERVICE IMPÉRIAL DU PALAIS D’HIVER POUR L’IMPÉRATRICE CATHERINE II ET SA FAMILLE.
Par KOLB, Saint-Pétersbourg, 1784-1788 et après 1793. Ensemble en vermeil, composé d’une théière forme balustre, avec couvercle « bonnet », bec cannelé et manche ajouré en bois noirci (non d’origine) ; d’un sucrier couvert de forme ovale; d’un pot à lait et d’une coupe de présentation
bombée de forme circulaire. Chaque élément est gravé de l’aigle bicéphale des Romanoff sous couronne impériale. On y joint un grand plateau uni de forme rectangulaire, en vermeil bordé de filets et reposant sur quatre pieds enroulés, gravé au centre du monogramme P. M. (Paul et Maria) sous couronne impériale ayant appartenu à l’empereur Paul Ier et à sa femme l’impératrice Maria Féodorovna. Légères usures du temps, petites bosses, mais bon état général.
Poinçon titre : 78, Saint-Pétersbourg, 1784, 1788.
Poinçon d’orfèvre : Friedrich Kolb, actif de 1793 à 1826.
Poinçon de maître essayeur : Nikifor Moschchalkin, actif de 1772 à 1800. Numéro d’inventaire du garde-meuble des palais impériaux : 208, 11, 1, 22, 9 (palais d’hiver, Saint-Pétersbourg).
Plateau : H. : 2,5 cm – L. : 42,5 cm – L. : 33,5 cm.
Théière : H. : 16 cm – L. : 22 cm – Diam. : 11 cm.
Pot à lait : H. : 11,5 cm – L. : 16,5 cm – L. : 8 cm.
Coupe : H. : 8 cm – Diam. : 14,5 cm.
Sucrier : H. : 8,5 cm – L. : 14 cm – L. : 11 cm.
Poids : 1 k 930 g.; 862 g.; 201 g.; 356 g.; 402g.

Provenance : Ce magnifique service à thé en vermeil fut exécuté sous le règne de l’impératrice Catherine II (1762-1796), pour la souveraine, sa famille et son fils, le grand-duc héritier de Russie, futur Paul Ier, quelque temps après son mariage avec sa seconde épouse, née princesse Sophie-Dorothée de Wurtemberg. Il rentre ensuite dans les collections du Garde-Meuble impérial, selon l’inventaire établi en 1907 par le baron A. de Foelkersam publié à Saint-Pétersbourg, sous le titre : « Inventaire de l’Argenterie conservé dans Les Garde-Meubles des Palais
Impériaux ». Ensuite durant la période soviétique, au cours des années 1920-1930, il sera vendu par le gouvernement.
Référence : Voir un modèle similaire de théière et de sucrier dans le livre Russian Silver in America, d’Anne Odom, publié en 2011, page 93.

20 000/30 000 €

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LOT 287 : SERVICE A THÉ DE VOYAGE EN ARGENT UNI. PROVENANT DES PRINCES SCHAKOVSKOY. Par KANGIN, Saint-Pétersbourg, 1908.
Composé d’une bouilloire, d’une petite théière (prise restaurée), d’un pot à lait, d’un plateau de service rectangulaire, d’une boîte à thé, d’un sucrier, d’une saupoudreuse, d’un réchaud (lampe à brûler) et son présentoir, d’une bouteille à lait et d’une salière poivrière, chaque pièce est gravée du nomogramme A. S. Sh. (probablement le prince ou la princesse A. S. Schakovskoy) sous couronne princière, intérieur en vermeil. L’ensemble est conservé dans son écrin valise de transport gainé de cuir couleur bordeaux, intérieur à la forme en chevreau, frappé en lettres noires au nom du revendeur « M. I. Droszhine, Saint-Pétersbourg », conservé avec sa clé d’origine. Légères usures du temps, mais bon état général.
Poinçon titre : 84, Saint-Pétersbourg, 1908.
Poinçon d’orfèvre : B. K. : (Vassili Kangin, actif de 1898 à 1908).
Formats divers.
Valise : H. : 14 cm – L. : 32 cm – P. : 25 cm.
Poids total brut : 2 k 355 g.

10 000/12 000 €

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LOT 289 : RAFRAÎCHISSOIR POUR VERRES À VODKA EN VERMEIL. PROVENANT DU SERVICE DE LA GRANDE-DUCHESSE ALEXANDRA DE RUSSIE. Par TEGELSTEN, Saint-Pétersbourg, 1843.
De forme ovale, légèrement évasée vers le haut, à décor gravé sur une face du monogramme entrelacé A. N. sous couronne impériale du tsarévitch Alexandre Nicolaïévitch de Russie, futur tsar Alexandre II (1818-1881) et sur l’autre face de l’aigle bicéphale des Romanoff sous couronne impériale, reposant sur quatre pieds enroulés à décor de feuillage au naturel finement
ciselé, avec prises ajourées sur les bords de branches feuillagées. Légères usures du temps, mais bon état général. Numéro d’inventaire du garde-meuble des palais impériaux : 3 – 4 tt – 21 ¾.
Poinçon titre : 84, Saint-Pétersbourg, 1843.
Poinçon d’orfèvre : Carl Tegelsten, actif de 1821 à 1855.
H. : 9 cm – L. : 31,5 cm – L. : 21 cm.
Poids : 1 k 420 g. 20 000/30 000 €

Historique : Ce rafraîchissoir est un élément du service de table offert à la
grande-duchesse Alexandra Nicolaïévna de Russie (1825-1844) par son père
le tsar Nicolas Ier (1796-1855) à l’occasion de son mariage avec le landgrave
Friedrich de Hesse-Kassel (1820-1884) en 1844. Cette union fut célébrée au
Palais d’Hiver à Saint-Pétersbourg. Malheureusement, le mariage ne fut que de courte durée puisque, l’année suivante, Alexandra mourut en couches à l’âge de dix-neuf ans. Notre rafraîchissoir est un exemple des somptueuses pièces offertes en dote par le tsar Nicolas Ier, pour ses filles Carl Johann Tegelsten (1798-1852), orfèvre d’origine finlandaise, fut régulièrement sollicité afin de fournir des services pour les membres de la famille impériale. La majorité des éléments de ce service en argent se trouvent aujourd’hui des collections du château de Fasanerie, propriété des grands-ducs de Hesse-Darmstadt.

Référence : Die Mitgift einer Zarentochter. Meisterwerke Russischer Kunst
des Historismus aus dem Besitz der Hessischen Hausstiftung Museum Château Fasanerie, 1997, page 51.

20 000/30 000 €

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LOT 293 : BOL À VODKA EN FORME DE SEAU EN ARGENT. Par MUKINA, Moscou, 1896.
De forme cylindrique, évasé vers le haut, avec anse amovible, à décor gravé sur une face d’une scène paysanne représentant un couple dans une troïka au galop, et sur l’autre face d’un médaillon ovale entouré de branches de laurier retenues par un noeud enrubanné, intérieur vermeil. Usures du temps, bosses, mais bon état général.
Poinçon titre : 84, Moscou, 1896.
Poinçon d’orfèvre : O. M. (Olga Mukina, active de 1890 à 1897).
H. : 17 cm – Diam. : 17 cm.
Poids : 774 g.

2 000/3 000 €

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LOT 304 : POT À CRÈME EN ARGENT. De forme rectangulaire, avec prise ajourée en ivoire, à décor de godrons sur la partie basse et orné d’une frise de feuillage et de grappes de raisin, intérieur vermeil. Bon état.
Poinçon titre : 84, Saint-Pétersbourg, 1843.
Poinçons d’orfèvre : I G (non identifié).
H. : 11 cm – L. : 15 cm – P. : 8,5 cm.
Poids brut : 204 g.

300/500 €

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LOT 314 : CUILLÈRE DE SERVICE À CAVIAR EN VERMEI. Par MOROZOFF, Saint-Pétersbourg, 1894. À décor gravé d›un monogramme entrelacé en caractères cyrilliques, manche en partie torsadé, conservé dans son écrin
d’origine en bois naturel, intérieur en velours et soie, avec tampon en lettres bleues : «N. E. Morozoff – Saint-Pétersbourg». Bon état, usures et accidents à l’écrin, mais bon état.
Poinçon titre: 84, Moscou, 1894.
Poinçon d’orfèvre: Morozoff, avec marque du privilège impérial.
L. : 19,5 cm – L. : 6 cm.
Poids : 74 g.

200/300 €

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LOT 324 : SUCRIER EN VERMEIL. Par OVTCHINIKOFF, Moscou, 1891.
De forme cylindrique et bombée reposant sur une base circulaire, avec anse amovible, à décor d’une large frise en émaux polychromes cloisonnés de motifs floraux et d’arabesques, intérieur en vermeil. Bon état général.
Poinçon titre : 88, Moscou, 1891.
Poinçons d’orfèvre : Pavel Ovtchinikoff, avec marque du privilège impérial.
H. : 7 cm – Diam. : 11,5 cm.
Poids brut : 205 g.

800/1 000 €

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LOT 336 : GRAND VASE COUVERT.
Manufacture impériale, Saint-Pétersbourg, 1825-1855.
En porcelaine dure, de forme balustre, finissant sur un socle carré en bronze doré, la partie centrale est ornée d’une vue panoramique en porcelaine polychrome, représentant des ruines romaines sur les hauteurs de la baie de Naples sur fond du Vésuve fumant et de la chartreuse de Saint-Martin de Naples, – d’après vraissemblablement un tableau de Jacob Philippe Hackert (1737-1807), provenant des collections de l’Hermitage – encadré d’éléments en porcelaine bleu royal. Monture ciselée en bronze doré à décor d’une large frise de feuilles d’eau et de feuilles d’acanthe. La base supérieure est surmontée d’une pomme de pin en bronze ciselé et doré. Restaurations sur les parties basses à fond bleu et petits accidents au niveau de la dorure, mais bon état général. Marques bleues au revers du pied : H. I. (Nicolas Ier (1825- 1855)) sous couronne impériale et n° 2. 4. F.
H. : 110 cm – L. : 43 cm.

Référence : L’artiste s’est inspiré pour la réalisation de cette oeuvre des vues
publiées dans l’ouvrage Voyage pittoresque ou description des royaumes de
Naples et de Sicile, Paris 1781.

80 000/100 000 €

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LOT 337 : SERVICE DE L’ORDRE DE SAINT-ANDRÉ.
Manufacture impériale, Saint-Pétersbourg, 1855-1881. Ensemble de 12 assiettes plates en porcelaine dure, à bordure festonnée rehaussée d’un liseré or, le centre est orné d’un bouquet de fleurs polychromes entouré d’une couronne de fleurs enrubannée en relief dit « Gotzkowsky ». Le haut du marli est décoré de l’aigle bicéphale des Romanoff alterné de branches de fleurs en relief et de motifs floraux polychromes. La partie basse laisse
apparaître l’insigne de l’ordre de Saint-André. Légères usures du temps, mais assez bon état général.
Marques vertes au revers : A. II. (Alexandre II), sous couronne impériale. Diam. : 24,5 cm.

Historique : Ce service réalisé par Johann Friedrich Eberlein (1695-1749) et orné d’une décoration en relief dite « Gotzkowsky », fut offert par le roi Auguste III de Pologne à l’impératrice Élisabeth Ire de Russie, à l’occasion du mariage de son neveu, le grand-duc Pierre Feodorovitch avec la princesse Sophie d’Anhalt-Zerbst, future impératrice Catherine II, le 21 août 1745. Composé de 440 pièces, selon un inventaire établi le 5 novembre 1745, il fut le cadeau diplomatique le plus important jamais réalisé par la manufacture de Meissen. L’ordre de Saint-André, fondé en 1698 par Pierre le Grand, est l’ordre le plus important de l’empire russe. La croix représentée sur ce service est une version simplifiée de l’insigne de l’ordre de Saint-André, qui normalement est appliqué sur l’aigle bicéphale des Romanoff noir surmonté d’une couronne impériale rouge. Les lettres à chaque extrémité de la croix S.A.P.R. sont les abréviations de Sanctus Andreas Patronus Russiae.

Provenance : collection de l’impératrice Élisabeth Ière (1709-1762), présent offert par le roi Auguste III de Pologne (1693-1763), placé dans les appartements privés de la souveraine d’août à novembre 1745, puis transféré au Palais d’hiver à la fin de 1745. Sous l’empereur Nicolas II, en 1911, ce service, dont plusieurs pièces furent remplacées au XIXe siècle par la manufacture impériale de porcelaine de Saint-Pétersbourg, fut placé au Musée de l’Ermitage, sous le n° d’inventaire 1703. Puis au début des années 1930, par l’intermédiaire d’Antikvariat, une organisation d’État créée par le gouvernement soviétique, une grande partie de ce service fut mis en vente.
Aujourd’hui le Mussé de l’Ermitage possède encore 145 pièces de ce service.

25 000/30 000 €

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LOT 347 : SERVICE BABIGON DU TSAR NICOLAS Ier.
Manufacture impériale, Saint-Pétersbourg, 1825-1909. Ensemble de 6 assiettes à potage et de 10 assiettes à dessert en porcelaine dure, provenant du service de table de l’empereur Nicolas Ier. La bordure (l’aile) est à décor d’une large frise de lierre doré sur fond gris encadré de liseré rouge et or, le centre est orné d’une rosace ajourée dorée. Bon état.
Marques bleues au revers : N. I. (Nicolas Ier (1825-1855)),
sous couronne impériale. Marques vertes au revers : A. III.
(Alexandre III (1881-1894)) et N.II. (Nicolas II (1894-
1917)), sous couronne impériale, datées 1892, 1896, 1903, 1904, 1908, 1909.
Diam. : 22 cm et 22,5 cm.

Historique : Ce service de style néo-classique fut commandé par le tsar Nicolas Ier pour le palais de Péterhof. Il fut créé à l’origine pour 100 personnes et comprenait 1500 pièces, livrées entre 1823 et 1824. Une commande complémentaire fut passée en 1840 à la manufacture impériale de porcelaine, pour un service de 100 personnes. Ainsi le nombre de ses assiettes a été multiplié par deux. Une partie fut transférée à Tsarskoïé-Sélo, tandis que la seconde partie fut destinée en 1857 au palais du Belvédère, construit de 1852 à 1856 par André Stackenschneider, sur la colline du Babigon près de Péterhof. C’est au cours de cette période que le service
alors prit ce nom. Les tsars successifs l’utilisèrent jusqu’à la révolution russe, lors des banquets et des dîners officiels. Ce qui amena la création de pièces de réassort telles qu’une partie des assiettes que nous présentons. Aimant particulièrement ce service, l’empereur Nicolas II l’utilisait régulièrement pour sa résidence privée au Palais Alexandre à Tsarskoïé-Sélo.

10 000/12 000 €

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LOT 363 : PAIRE DE GRANDS CANDÉLABRES. En bronze ciselé et doré à trois bras de lumière agrémentée au centre d’une corbeille de fruits. Fût en placage de malachite, reposant sur une base carrée en malachite encadrée d’une frise ciselée en bronze à décor de feuilles d’acanthe. Usures du temps, manques, restaurations, transformations. Travail russe, probablement du XIXe siècle, circa 1830-1850.
Atelier lapidaire de Péterhof.
H. : 52 cm – L. : 25 cm.

10 000/12 000 €

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LOT 375 : POINTE DE DRAPEAU OU D’ÉTENDARD.
En bronze doré. Modèle de 1816, en service jusqu’en 1857.
Usures du temps, partiellement redoré, en l’état.
H. : 24 cm – L. : 8,5 cm.

800/1 000 €

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LOT 376 : DAGUE D’OFFICIER DE LA MARINE DE SAINTE-ANNE ET DE SAINT-GEORGES.
Pommeau en bronze ciselé d’une guirlande de feuilles de laurier, orné du monogramme de l’empereur Nicolas II et de l’insigne de l’ordre de Saint-Georges émaillé, la garde est gravée sur une face de l’inscription en caractères cyrilliques «Pour la bravoure» et sur l’autre face : « Strelitz » et appliqué de l’insigne de l’ordre de Sainte-Anne entouré de l’inscription
« Pour la bravoure », lame acier à gorge, fourreau à la dague en cuir noir avec trois garnitures en bronze doré décoré de branches de laurier et deux anneaux d’attache.
Usures du temps, mais bon état général.
Dague : L. : 38 cm – Lame : L. : 27 cm.
Période: Nicolas II (1894-1917).

3 000/5 000 €

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LOT 379 : INSIGNE DE L’ACADEMIE NAVALE NICOLAS.
En argent et vermeil. Avec mollette. Bon état.
Poinçon titre : 84, Moscou, 1908-1917.
Poinçon d’orfèvre : I. M.
H. : 5,5 cm – L. : 4,5 cm. Poids total : 43 g.

600/800 €

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LOT 390 : CROIX D’AUMÔNIER MILITAIRE.
En récompense de la guerre de Crimée de 1855-1856.
Bronze et rubans aux couleurs de l’ordre de Saint-Wladimir.
Bon état. H. : 10 cm – L. : 6 cm.

250/300 €

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LOT 395 : INSIGNE DE L’ORDRE DU DRAPEAU ROUGE (Russie).
Insigne en argent et émail rouge, modèle de 2e type, conservé
avec sa mollette d’origine et portant le n° gravé : 41020.
Bon état.
Poinçon d’orfèvre : Hôtel des Monnaies.
H. : 4 cm – L. : 4 cm.
Poids brut : 34 g.

2 000/3 000 €

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LOT 420 : DIPLÔME D’EXCELLENCE DE FIN D’ÉTUDES.
Remis à Ulia Karaseva, en reconnaissance de son comportement exemplaire durant son année scolaire, fait à Moscou, le 1er mai 1915, avec au bas du document les signatures autographes de ses professeurs et de l’inspecteur général. Lithographie couleur, texte en russe en partie imprimé et manuscrit illustré des portraits de l’empereur Nicolas II, du tsarévitch Alexis, du grand-duc Nicolas Nicolaïévitch et des généraux Ivanoff, Rouzsky, Brousiloff, Radko-Dmitrieff, Alexeieff et Selivanoff et surmonté d’une frise stylisée ornée de l’aigle impérial des Romanoff, signé par A. Malinovsky. Imprimé à Moscou.
Conservé sous verre dans un encadrement moderne en métal
noirci. Pliures, en l’état.
À vue : H. : 52 cm – L. : 68,5 cm.
Cadre : H. : 56,5 cm – L. : 71,5 cm.

200/300 €

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LOT 422 : SAINT NICOLAS. Icône russe, tempera sur bois, conservée sous riza en vermeil, à décor repoussé et ciselé de motifs floraux, conservée dans son kiote d’origine en bois noirci, avec sa clé. Légères usures du temps, petits accidents au revers.
Poinçon titre : 84, Moscou, 1838.
Poinçon d’orfèvre : A. P. (Alexandre Panfiloff, actif de 1823
à 1840).
Icône : H. : 32 cm – L. : 26,5 cm. Kiote : H. : 41 cm – L. : 36 cm.
Poids brut : 2 k 484 g.

3 000/5 000 €

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LOT 435 : LE CHRIST EN MAJESTÉ. Entouré de la Sainte Vierge et de saint Nicolas. Icône russe, tempera sur bois, conservée sous riza en argent à décor repoussé. Usures du temps, en l’état.
Poinçon titre : 84, Moscou, 1820.
Poinçon d’orfèvre : O. I. (non identifié).
H. : 10 cm – L. : 8 cm.

400/600 €

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LOT 438 : CROIX DE PROCESSION EN VERMEIL À décor ciselé d’arabesques feuillagées sur fond amati et appliqué de motifs stylisés représentant le Christ sur sa croix surmonté de Dieu le père, entouré de la Sainte Vierge et d’un Christ Pantocrator et gravé sur les côtés de l’inscription en
caractères cyrilliques : « Don de K. A. Andrieff pour l’église de
la Dormition à Sainte-Geneviève-des-Bois – Dieu, fais reposer en
paix ton serviteur … ».
Légères usures du temps, petits accidents au revers.
Poinçon titre : 84, Moscou, 1859.
Poinçon d’orfèvre : A. A. : (Alexandre Afanasieff, actif de
1859 à 1884).
H. : 32,5 cm – L. : 20 cm.
Poids : 430 g.

1 800/2 000 €

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LOT 450 : POKROV DE LA SAINTE VIERGE
Entourée de saint Jean Théologien, saint Pierre métropolite de Moscou, saint Jean métropolite de Moscou, saint apôtre Mathieu, saint Alexis, métropolite de Moscou, saint Philippe métropolite de Moscou, saint apôtre évangéliste Luc. Icône russe, tempera sur bois, XIXe siècle.
Usures du temps, mais bon état général.
H. : 31,5 cm – L. : 26,5 cm.

600/800 €

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LOT 450 : POKROV DE LA SAINTE VIERGE
Entourée de saint Jean Théologien, saint Pierre métropolite de Moscou, saint Jean métropolite de Moscou, saint apôtre Mathieu, saint Alexis, métropolite de Moscou, saint Philippe métropolite de Moscou, saint apôtre évangéliste Luc.
Icône russe, tempera sur bois, XIXe siècle.
Usures du temps, mais bon état général.
H. : 31,5 cm – L. : 26,5 cm.

600/800 €

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Cyrille Boulay
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19
Mai

Vente Art & Histoire russe, Drouot

   Publié par: artcorusse   dans Informations

Ventes aux enchères  par M° Etic Caudron

Art & Histoire Russes

Pоссия – история и искусство

Mercredi 2 juin 2021, à 14h

Hôtel Drouot, salle 16, Paris

Exposition  Hôtel Drouot,  salle 16,

Mardi 1er juin, de 11h à 18h & mercredi 2 juin, de 11h à 12h

Au programme de la vente :
Icônes, Archéologie chrétienne, Souverains, Monnaies, Noblesse & diplomatie, Villes et palais impériaux, Argenterie, coffrets & objets, Peintres, danseuses & poètes, Livres pour enfants, Livres d’illustrateurs et Livres de texte.

EXTRAITS DU CATALOGUE :

Lot 2 : Notre-Dame de tendresse. Russie, XIXe siècle.
Tempera sur bois ; voile de fils d’argent orné de perles d’eau douce et de cabochons en verre teinté ; oklad en alliage cuivreux repoussé ; auréole en laiton. Quelques manques de peinture sous l’oklad.

Икона Божией Матери “Умиление”. Россия, XIX в.
Дерево, темпера, серебряная нить, речной жемчуг; оклад: медь; венец : латунь. Потери красочного слоя.

Estimation : 200 / 300

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LOT 5 :  Le Christ bénissant. Moscou, 1890. Tempera sur bois. 31 x 26 cm.
Riza-oklad d’argent ciselé ; auréole et écoinçons en émaux cloisonnés.
 1890, Moscou.
Deux renforts angulaires.

Икона Господь Вседержитель. Россия, Москва, 1890.
Дерево, темпера, 31 х 26 см. Оклад: серебро, эмаль. Клейма: 84, Москвы, пробирного мастера А•А, года 1890, мастера К.З.

Estimation : 1 500 / 2 000 €

k

LOT 35 :  Croix en argent ciselé et émaux bleu-ciel, portant symboles, inscriptions et motifs. XVIIIe s.
5,5 х 3,5 cm. Poids : 11,6 g.

Крест. XVIII в. Серебро, эмаль. 5,5 х 3,5 см.

Estimation : 400 / 600 €

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LOT 47 :  Ensemble de douze croix, dont trois en argent, les autres en bronze. XIe-XVIIIe s. Poids des trois croix en argent : 5,6 g.

Двенадцать крестов, из которых три серебряных, остальные – бронзовые. XI-XVIII вв.

Estimation : 200 / 300 €

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LOT 67 :  Grande-duchesse Marie Féodorovna. Médaille commémorative du couronnement de l’empereur Paul 1er. Saint Pétersbourg, 1797.
Argent. Diamètre 6,5 cm. Poids : 137,9 g.

Великая Княгиня Мария Федоровна. Памятная медаль по случаю коронации Императора Павла I. Санкт-Петербург. 1797.
Серебро, 6,5 см. Внизу под изображением: МАРIЯ. Р./ 1797. Г.

Estimation : 1 200 /1 500 €

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LOT 85 : École russe. Portrait en buste du jeune empereur Alexandre Ier, vêtu du grand uniforme vert et aborant le cordon de l’ordre de Saint André. Vers 1801-1805.
Miniature ovale sur ivoire. 4,5 x 3,5 cm. Dans un cadre en bronze.
Alexandre Pavlovitch est représenté en pleine jeunesse ; son regard d’un bleu intense, tourné vers nous, manifeste sa personalité d’exception quoique non encore entièrement affirmée ; il porte toujours son ample chevelure, que les ans ne tarderont pas à effeuiller…
Les portraits d’Alexandre jeune sont très rares.

Русская школа. Портрет молодого Императора Александра I. 1801-1805.
Миниатюра на кости. 4,5 х 3,5 см. В бронзовой раме. Император представлен с лентой и звездой Ордена Святого Андрея Первозванного.
Редкое изображение молодого Александра I.

Estimation: 4 000 / 6 000 €

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Lot 89 : Alexandre 1er. Procession funèbre qui doit avoir lieu lors de la translation du corps de feu l’Empereur Alexandre I, de glorieuse mémoire, de la barrière de St Petersbourg à l’Eglise cathédrale de Notre-Dame de Casan et le jour son inhumation dans l’Eglise cathédrale de Saint Pierre et Saint Paul. [Saint Pétersbourg, 1826].
Rouleau lithographique de 17 feuilles de papier ; 6,7 x 915 cm. Monté sur un barillet de fabrication française, breveté SGDG. Document lithographié à très petit nombre, destiné à préparer l’ordre et la mise en place de la procession des obsèques
de l’Empereur. Il contient quatorze sections, chacune ouverte par un maître des cérémonies à cheval, et se présente en
deux parties verticales : à gauche, la représentation des personnes vues de dos. Seul exemplaire connu de nos jours.
Il s’agit d’un document préparatoire à la procession, la « marche à suivre », exprimé au temps futur. Rédigé en français, il fut tiré à très petit nombre.
L’Empereur Alexandre Ier mourut le 19 novembre 1825 à Taganrog ; son corps fut apporté à Saint Pétersbourg, et la procession de ses obsèques eut lieu 13 mars 1826.

Александр I. Траурная процессия блаженной памяти Его Величества Александра I, которая будет иметь место во время перемещения
тела усопшего Императора от заставы Санкт-Петербурга до собора Казанской Божией Матери в день погребения Его в соборе Святых апостолов Петра и Павла. [Санкт-Петербург, 1826].
Литографированный свиток из 17 склеенных листов (общая длина 915 см), прикрепленный к металлическому барабану.
Документ, литографированный небольшим числом, определял строгий протокол следования процессии и служил участникам траурного кортежа образцом для подготовки организации печального события. Документ состоит из четырнадцати частей, соответствующих частям процессии. Каждую часть открывает
Церемонимейстер верхом на коне. Каждая часть документа состоит из: слева по вертикали – изображения участников кортежа верхом или пешими; справа – на французском языке звания и должности участников. Текст на французском языке.
Император Александр I скончался в Таганроге 19 ноября 1825 года и был погребен в Санкт Петербурге 13 марта 1826 года.
Единственный известный нам на сегодняшний день экземпляр инструкции по подготовке печального события.

Estimation : 1 000 / 2 000 €

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Lot 97 : Wolf Ilyich Yasvoine. Trois portraits des empereurs russes Nicolas Ier, Alexandre II et Alexandre III. Saint-Pétersbourg, circa 1890.
Photographies de portraits, surpeints à l’aquarelle. 21,5 x 13 cm chacun.
Signature en relief de l’atelier W. Yasvoine dans le coin inférieur gauche de chaque photographie. Dans le cadre d’origine recouvert de cuir bordeaux, et surmonté d’une couronne en bronze.

Вольф Ильич Ясвоин. Три портрета русских Императоров Николая I, Александра II и Александра III. Санкт-Петербург, ок. 1890. Фотографические снимки с живописных портретов, раскрашенные акварелью. 21,5 х 13 см каждый. Тисненая подпись ателье В. Ясвоин в левом нижнем углу каждой фотографии. В оригинальной раме, обтянутой бордовой кожей и увенчанной бронзовой короной.

Estimation : 600 / 800 €

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LOT 104 :  Ecole russe, vers 1900. Portrait de l’empereur Nicolas II, en buste, vêtu du grand uniforme. Huile sur toile. 61 x 50 cm. Dans son cadre à vue ovale (88 x 77 cm).
Sur une toile française, à la marque de A. Bouché, 155 rue de Rennes.

Русская школа. Портрет Императора Николая II. Ок. 1900.
Холст, масло. 61 х 50 см. В своей оригинальной раме с овальным окном.
На французском холсте с тампоном A. Bouché, 155 rue de Rennes.

Estimation : 3 500 / 5 000 €

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Lot 108 :  Alexander Tillander, pour Fabergé. Insigne de l’escorte du Train impérial, premier degré. Pendentif, en forme d’écu portant l’Aigle
impériale russe, le tout couronné. Saint Pétersbourg, 1904-1917.
Or, émaux polychromes, diamants. Poids : 14,7 g.
Sur l’anneau : ◊ titre : 56 ЯЛ ◊ maître-orfèvre : A T
Cet insigne fut créé en 1904, par oukaze de l’empereur Nicolas II, et comportait trois degrés de dignité ; le premier degré, le plus élevé, était fabriqué en or & diamants, et fut attribué à très petit nombre aux
officiers généraux. L’insigne fut produit en exclusivitépar Fabergé. Provenance :Alexandre Nikolaevich Lermontov (1927-2019).

Александр Тилландер для Фаберже. Знак «За сопровождение Императорского поезда» 1-ой степени. Санкт-Петербург.
1904-1917. Золото, эмаль, алмазы. 4,5 х 3,5 см. Клейма: “56”,
пробирного мастера ЯЛ и мастера АТ (Александр Тилландер).
Знак «За сопровождение Императорского поезда» был учрежден в 1904 г. Знаки 3-х степеней исполнялись исключительно фирмой Фаберже.
Знаки первой степени вручались очень редко и только генералам.
Происхождение: Александр Николаевич Лермонтов (1927-2019).

Estimation : 6000 / 10000 €

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LOT 109 : Alexander Tillander, probablement pour Fabergé. Ravissant petit pendentif en or et émaux polychromes : l’Aigle impériale russe, frappée d’un diamant en abîme, et attachée par une double chaînette à une
couronne impériale étincelante de diamants. Saint-Pétersbourg, vers 1900.
Or, émaux polychromes, diamants.
48 x 20 mm. Poids : 4,2 g.
Sur l’anneau : ◊ titre : 56 ЯЛ ◊ maître-orfèvre : A… (le T final est mal frappé).

Александр Тилландер. Подвеска в виде Императорского двуглавого орла, к которому на двух тонких цепях прикреплена Императорская корона. Санкт-Петербург. Ок. 1900.
Золото, эмаль полихромная, алмазы. 48 х 20 мм.
Клейма: 56 ЯЛ, мастер А… Вес: 4,2 г.

Estimation : 2 000 / 3 000 €

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LOT 148 : Portrait en buste, en grand uniforme, de Vassili Alexeevitch Perovskiy, d’après la peinture originale de Karl Brullov ; légendé d’une dédicace autographe de Vassili Joukovskiy à la comtesse Praskovia
Tolstaia.
Lithographie (33 x 28 cm), présentée dans un encadrement de carton gouaché contrecollé sur un épais chassis de bois, bande dorée sur le pourtour biseauté, un phylactère manuscrit collé en légende. 42 x 37 cm hors tout. Encadrement vers 1850.
Phylactère manuscrit en russe : { à la comtesse Praskovia Vassilievna Tolstaia, de la part de Joukovskiy }.
Vassili Alexeevitch Perovskiy (1795-1857), héros de la bataille de Borodino (1812), gouverneur d’Orenbourg, membre du Conseil d’Etat, fut un proche ami des poètes Alexandre Pouchkine (1799-1837) et Vassili Joukovski (1783-1852). C’est lors de son séjour en Italie, dans les années 1822-1824, qu’il fit la connaissance du peintre Karl Brullov, lequel dépeignit plusieurs fois son portrait, en pied ou en buste. Joukovski et Pérovski firent partie du cercle d’amis du comte André Andreevitch Tolstoï, marié à Praskovia Vassilievna (1896-1879). Des sentiments variés, parfois secrets, unissaient les membres de ces familles. Dans son testament de 1831, Joukovski indique qu’il lègue à la comtesse Tolstaia son portrait peint par Brulloff (il s’agit d’une des grandes peintures à l’huile).
La présente lithographie est une œuvre de très grande qualité ; elle est en outre extrêmement rare, presque unique. Le lithographe n’en est point connu, mais tout indique un parfait artiste. Elle fut donnée par le poète Joukovski, à son amie la comtesse Tolstaia ; le phylactère dédicatoire qui l’accompagne, collé sur son encadrement d’époque, est absolument autographe, de la main de Joukovski. Il a été religieusement apposé là par
la comtesse, en souvenir de son feu ami… qui mourut dans les bras d’Alexandra Tolstaia, fille de la comtesse.

Портрет Василия Алексеевича Перовского с автографом В.А. Жуковского.1830-1850 гг. Литография с портрета Карла Брюллова. 33 х 28 см. Представлена в паспорту эпохи 42 х 37 см (тушь и гуашь
на бумаге, наклеенной на деревянную основу со скошенными краями). Дарственная надпись В.А. Жуковского: “Графине Прасковье Васильевне Толстой от Жуковского” вклеена в картуш в нижней части паспарту.
В.А. Перовский (1795-1857), участник Отечественной войны 1812 года, герой Бородинской битвы, генерал-адъютант (с 1833 г.), генерал-губернатор Оренбурга, член Государственного совета, близкий друг
А.С. Пушкина и В.А. Жуковского. В 1822-1824 гг. жил в Италии, где сблизился с К.П. Брюлловым. Поэт В.А. Жуковский и В.А. Перовский входили в ближайший круг друзей графа Андрея Андреевича Толстого
и его супруги графини Прасковьи Васильевны Толстой (1796-1879). Здесь переплелись многочисленные дружеские, любовные и родственные связи семей В.А. Перовского, В.А. Жуковского и Толстых. Перовский питал нежные чувства к подруге П.В. Толстой, родственнице В.А. Жуковского, А.А. Воейковой, рано скончавшейся, образ которой запечатлел В.А Жуковский в поэме “Светлана”. Дочь Прасковьи Васильевны Толстой Александра была всю жизнь влюблена и предана В.А. Перовскому. Именно она поведала Л.Н. Толстому историю
этого замечательного человека, Лев Николаевич предполагал создать роман о Перовском, использовал его воспоминания при описании сцен плена Пьера Безухова, а также сцен с Пьром Безуховым у постели умирающего отца. В завещании Жуковского 1831 года упоминается графиня Толстая: “п. 11/ х) Графине Толстой портрет Перовскаго Брюлло”).

Estimation : 2500 / 3000 €

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LOT 159 :  Comte Barclay de Tolly. Lettre signée à Son Altesse Sérénissime Monseigneur le Duc de Weimar. Paris, 11 mai 1814.
Il l’informe que Sa Majesté l’Empereur souscrit au désir du duc de se trouver à Londres en même temps que l’Empereur.
Bifeuillet in-4° ; cachet de cire rouge, où se distinguent les armoiries de Barclay de Tolly : d’azur à un chevron accompagné de trois croix.

Граф Барклай де Толли. Письмо, подписанное, Его Высочеству герцогу де Веймар. Париж, 11 мая 1814 года.
Двойной лист in-4°, красная сургучная печать с гербом графа Барклая де Толли. Сообщает, что Император принимает то, что принц желает находиться в Лондоне одновременно с Ним.
Михаил Богданович Барклай де Толли (1761-1818), русский полководец, главнокомандующий русской армией в начале Отечественной войны 1812 года, генерал-фельдмаршал (с 1814 г.); в заграничном походе русской армии командовал объединенной русско-прусской армией.

Estimation : 800 / 1 200 €

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LOT 174 : Marie Arkadievna, princesse Galitzine, née Souvoroff. Mot autographe signé, relatif à une somme de cinquante francs. Saint
Pétersbourg, 30 septembre / 12 octobre 1843.
Feuillet in-12 (1 p. ms) ; chiffre couronné.

Княгиня Мария Голицына, ур. Суворова. Записка, собственноручная
и подписанная. Санкт-Петербург, 30 сентября/ 12 октября 1849.
Лист in-12, шифр княгини, увенченный короной. По поводу 50 франков Княгиня Мария Аркадьевна Галицына, ур.
Суворова, княжна Италийская, графиня Рымникская (1802-1870), внучка А.В. Суворова, фрейлина Императрицы.

Estimation : 100 / 200 €

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LOT 182 : [Bibliothèque de Paul Démidoff, à San Donato].
Jacques-Henri-Bernardin de Saint-Pierre. OEuvres complètes, nouvelle édition revue, corrigée et augmentée par L. Aimé-Martin. Paris, Dupont, 1826.
Douze volumes in-8°, plein maroquin rouge crête-de-coq, triple filet doré encadrant les plats, chiffre couronné au centre du premier plat, dos à nerfs orné, toutes tranches dorées. Reliure de l’époque. Au chiffre couronné de Paul Démidoff, prince de San Donato. Tampon oval de la Bibliothèque de San Donato.
Portait en frontispice et quelques planches hors-texte.
Très rares petites taches au second plat du volume IV, quelques rousseurs ; sinon, très bel exemplaire, d’une teinte éclatante. Exemplaire enrichi d’un long autographe (un feuillet de deux pages) de Bernardin de Saint-Pierre : « Harmonie du soleil et de la lune ».

Библиотека Сан-Донато. Жак-Анри Бернарден де Сант-Пьер. Полное собрание сочинений. Париж, P. Dupont, 1826.
Двенадцать томов in-8°, в красных марокеновых переплетах, три золотые нити обрамляют крышки; корешок с бинтами, украшенный золотым тисненым узором; золотой обрез; на крышках тисненая золотом монограмма Павла Демидова под короной; штамп библиотеки Сан-Донато на авантитуле каждого тома.
На первом листе первого тома лист с авторафом Бернардена де Сант-Пьера (две страницы текста). Экземпляр содержит длинный (две страницы) автограф Бернардена де Сант-Пьера: { Гармония солнца и луны }.

Estimation : 1800 / 2000 €

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LOT 184 : Bibliothèque de Paul Démidoff, à San Donato].
Jean-Jacques Rousseau. Œuvres complètes, avec des éclaircissements et des notes historiques. Paris, Feret, 1827.
Vingt-six volumes in-8°, plein maroquin rouge crête-de-coq, triple filet doré encadrant les plats, chiffre couronné au centre du premier plat, dos à nerfs orné, toutes tranches dorées. Reliure de l’époque. Au chiffre couronné de Paul Demidoff, prince de San Donato. Tampon oval de la Bibliothèque de San Donato. Frontispice et quelques planches hors-texte.
Petite restauration au premier plat du tome XXVI ; rousseurs ; sinon, très bon exemplaire, d’une teinte éclatante.

Библиотека Сан-Донато. Жан-Жак Руссо. Полное собрание сочинений. Париж, H. Feret, 1827. Двадцать шесть томов in-8°, в красных марокеновых переплетах, три золотые нити обрамляют крышки; корешок с бинтами, украшенный золотым тисненым узором; золотой обрез; на крышках тисненая золотом монограмма Павла Демидова под короной; штамп библиотеки Сан-Донато на авантитуле каждого тома. Иллюстрированное гравюрами издание. В прекрасном состоянии.

Estimation : 2 500 / 3 000 €

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LOT 202 :  Vassili Andreevitch Joukovsky et Auguste Clara. Six vues de Pavlovsk, copiées d’après nature par V. J., achevées et gravées par Clara (à Derpt). Saint-Pétersbourg, 1824.
Portefeuille in-4°, titre dans un cadre gravé au recto, et liste de gravures en russe et en français, au verso ; contenant six feuillets représentant des vues gravées de Pavlovsk :
1. La porte du jardin. 2. Le Bosquet de famille.
3. La Ferme. 4. Le pavillon des Roses.
5. La maison de Mlle Nelidoff. 6. Les ruines du Temple d’Apollon.
Vassili Joukovski (1783-1852) est beaucoup plus célèbre comme poète que comme dessinateur. Cependant, ces deux aspects de sa personalité créatrice sont d’un intérêt égal. Son héritage en tant qu’artiste est important, et comprend une chronique des voyages du poète, des illustrations pour ses poèmes, des dessins au crayon et à la plume, des gravures, des lithographies, des aquarelles, des gouaches et même des peintures. Joukovski lui-même disait que la peinture et la poésie sont deux soeurs.
La publication du présent album de vues de Pavlovsk, a été décidée par Vassilli Joukovski pour fournir quelques revenus au fils d’un ami décédé à Derpt, le poète Karl Petersen.
L’album fut prêt à la vente en janvier 1824, proposé par abonnement, pour 15 roubles, auprès des libraires Saint-Florent et Slénine à Saint-Pétersbourg. A titre de comparaison, toujours en 1824, “La fontaine Baktchisaraï d’Alexandre Pouchkine, coûtait 6 roubles. Outre les libraires, les amis de Joukovski, tels que Piotr Andreevitch Wiazemsky, ainsi que lui-même, étaient engagés dans la distribution de cette publication.
Quant au graveur Auguste Phillippe Clara (1790-1850), c’est grâce à la publication des Six Vues de Pavlovsk et au patronage
de Joukovski, qu’il fut accueilli favorablement à la Cour et qu’il reçut le titre de graveur au Palais impérial de l’Ermitage.

Василий Андреевич Жуковский и Август Клара. Шесть видов Павловска, срисованных с натуры В.Ж., оконченных и выгравированных Кларою (в Дерпте). С. Петербург, 1824. Шесть листов in-4° с гравированными видами Павловска в бумажной обложке с названием в гравированной рамке на лицевой стороне и перечнем гравюр на русском и французском языках на тыльной стороне:
1. Ворота Сада. La porte du Jardin.
2. Семейственная Роща. Le Bosquet de famille.
3. Ферма. La Ferme.
4. Розовый Павильон. Le pavillon des Roses.
5. Дом Е.И. Нелидовой. La maison de Mlle Nelidoff.
6. Развалины Аполлонова храма. Les ruines du Temple d’Apollon.

Жуковский-художник гораздо менее известен, чем Жуковский-поэт. Однако эти две стороны творческой натуры поэта представляют одинаковый интерес. Его наследие как художника огромно и включает хронику путешествий поэта, иллюстрации к своим стихотворениям, рисунки карандашом и пером, офорты, литографии, акварели, гуаши и даже живописные полотна. Сам Жуковский называл живопись и поэзию родными сестрами.
Издание альбома с видами Павловска было задумано В.А. Жуковским (1783-1852) как помощь сыну скончавшегося в Дерпте друга, поэта Карла Петерсена. Альбом был готов к продаже в январе 1824 г. и продавался по подписке у книготорговцев Сент-Флорана и
Сленина в Санкт-Петербурге по 15 рублей. Для сравнения в 1824 г. “Бахчисарайский фонтан А.С. Пушкина стоил 6 рублей. Распространением этого издания занимались, помимо книготорговцев, друзья Жуковского, как например Петр Андреевич Вяземский. Что касается гравера Августа Филлиппа Клара (1790-1850), то именно благодаря изданию “Шести видов Павловска” и покровительству Жуковского он был благосклонно принят при дворе и получил звание гравера при Императорском Эрмитаже.

Estimation : 8 000 / 12 000 €

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LOT 208 : [Anatole Démidoff]. André Durand. Saint Pétersbourg. L’église Saint Isaac, le Cavalier de bronze. Crayon, lavis. 26 x 43 cm. Monogrammé au crayon, en bas à gauche.

[Анатолий Демидов]. Андре Дюран. Исаакиевский Собор и Сенатская Площадь. Санкт-Петербург, [1839].
Бумага, карандаш, тушь. 26 х 43 см. Внизу слева чернилами: монограмма АD.

Estimation : 1 500 / 2 000 €

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LOT 214 : [Anatole Démidoff]. André Durand. Saint Pétersbourg. Théâtre Alexandra. Vue prise de la Maison Démidoff, perspective Nevsky (29 octobre 1839).

Encre, lavis et rehauts de gouache ; sur papier bleuté. 28 x 42 cm. Monogrammé à l’encre, en bas à gauche.
Montée sur feuille (35,5 x 49 cm), légendée en haut et en bas, numérotée 94 en haut à droite (de la main de Durand).

[Анатолий Демидов]. Андре Дюран. Александринский Театр. Вид, снятый со стороны дома Демидова на Невском проспекте. Санкт-Петербург, 29 остября 1839.
Бумага голубого оттенка, тушь, гуашь. 28 х 42 см. Внизу слева чернилами: монограмма АD. Прикреплен на лист бумаги

Estimation : 1 000 / 1 500 €

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LOT 219 :  Andréi Guérassimov (Gerasimov). Théière en argent & vermeil, à vaste décor marin (mouvements de vagues, coquilles, décor rocaille, bec en gueule de dauphin). Moscou, 1762.
Poids : 945,85 g. 22 x 22 x 16 cm. ◊◊ maître-orfèvre : АГ (Andréi Guérassimov). ◊◊ alderman : АФП (Féodor Petrov).
◊◊ ville : Moscou / 1762 ◊◊ essayeur : Я.М

Чайник серебряный в рокайльном стиле с узорами стилизованных волн и раковин и носиком в виде клюва дельфина. Москва, 1762 г.
Серебро, золочение. Вес 945,85 г. 22 x 22 x 16 см.
Клейма: года, города, пробирного мастера Я.М, альдермана АФП (Федор Петров), мастера АГ (Андрей Герасимов).

Estimation : 2000 / 2500 €

k

LOT 223 : Pavel Ovtchinnikov, fournisseur de la Cour Impériale. Bol à caviar, en argent orné d’émaux polychromes cloisonnés formant une
frise de fleurs, rinceaux et étoiles géométriques disposée entre deux rangs de perles.
Diamètre 9,5 cm ; hauteur 5 cm. Poids : 116,1 g.
◊ firme : P. Obtchenikov  ◊ aigle impériale
◊ essayeur (Lev Olex) Л•О / 1895 ◊ 88 ◊ Moscou.

Павел Овчинников, поставщик двора Его Императорского Величества.
Икорница. Москва, 1895. Серебро, эмаль. Клейма: серебра 88, года, города, пробирного мастера Л•О (Лев Олекс), фирмы
П.ОВЧИННИКОВЪ, двуглавого орла.

Estimation : 1 000 /1 500 €

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LOT 230 : Samovar de voyage, en laiton. Russie,
vers 1830. Laiton ; poignées de bois tourné. 58 x 29 x 33
cm. Marque du fabriquant (Ivan Pouchkov, à Danilov de la région de Iaroslavl ?) gravée sur la partie supérieure : monogramme I П
entouré de branchages. Les pieds sont amovibles.
Modèle similaire au Musée Russe de Saint Pétersbourg.

Самовар дорожный. Россия, мастер I П (возможно Иван Пушков в
Данилове Ярославской губернии). Около 1830.
Латунь, 58 х 29 х 33 см. На крышке: гравированная марка мастера I П в
окружении двух веточек. Съемные ножки. Похожая модель имеется в собрании Русского музея в Санкт-Петербурге.

Estimation : 3 000 / 5 000 €

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LOT 234 :  Coffret en os et ivoire de morse,
pour l’usage d’une couturière.
Kholmogori, Archangelsk, XVIIIe – XIXe s.
11 x 23 x 15 cm.

Шкатулка для рукоделия. Холмогоры, кон. XVIII -нач. XIX вв.
Дерево, кость. 11 х 23 х 15 см.

Estimation : 1 500 / 2 000 €

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LOT 241 : Vassili Gratchev. Les adieux. Selon le modèle
de 1877 Saint-Pétersbourg, Woerffel, fin du XIXe -début du XXe siècle.
Bronze. 22 x 18 x 11 cm.
Signature sur le socle: ЛѢп. Грачевъ. Et marque de
fabrique : Fabr. C.F. Woerffel. St. Petersbourg.

Василий Грачев (1831-1905). Прощание, по модели 1877 г. Санкт-Петербург, завод К.Ф. Верфель, кон. XIX-нач. XX вв.
Бронза. 22 х 18 х 11 см. подпись на основании:
“ЛѢп. Грачевъ.” и марка фабрики: Fabr. C.F.
Woerffel. St. Petersbourg.

Estimation : 1 000 / 1 500 €

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LOT 251 : Alexandre Benois. Le rideau s’ouvre : arrivée au Théâtre, à Saint Pétersbourg, un soir d’hiver. Paris, 1946.
Aquarelle & gouache. 42 x 30,5 cm.
Signé et daté en bas à gauche ; dédicace à l’encre, en bas, en russe “A la chère Anna Stepanovna, en bon souvenir de l’auteur. Alexandre Benois“.
Anna Stepanovna Sorina-Chervachidzé, fille adoptive du peintre Constantin Chervachidzé, épouse de Savelli Sorine.

Александр Бенуа (1870-1960). Приглашение на премьеру. Париж, 1946.
Бумага, акварель и гуашь. 42 х 30,5 см. Внизу слева: подпись и дата; внизу : дарственная надпись на русскм языке:
“Милой Анне Степановне на добрую память от автора. Александр Бенуа”.
Анна Степановна Сорина-Шервашидзе, приемная дочь художника-“мирискуссника” Константина Шервашидзе,
супруга художника Савелия Сорина.

Estimation : 20 000 / 25 000 €

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LOT 252 :  Alexandre Benois. Le village et l’église de Toblach (Dobbiaco). 1938. Aquarelle sur traits de crayon ; sur feuille 48 x 32,5 cm.
Localisé et signé, au crayon, en bas au centre-droit ; daté au crayon, en bas à droite : « 22 VII 1938 ».
Provenance : descendance directe d’Alexandre Benois.

Александр Бенуа. Церковь в Тоблах (Доббиако) в северной Италии. 1938. Бумага, карандаш, акварель. 48 х 32,5 см. Справа посередине карандашом: подпись и место; внизу справа карандашом: дата “22. VII. 1938”.
Происхождение: потомки Александра Бенуа.

Estimation : 2 500 / 3 000 €

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LOT 254 : Alexandre Benois. Le port & le village de Cassis.
Aquarelle sur traits de crayon ; sur feuille 43 x 56,5 cm à la
vue. Signé, daté 1929 & localisé à l’aquarelle, en bas à gauche.
Provenance : descendance directe d’Alexandre Benois.

Александр Бенуа. Порт в Кассисе. 1929. Бумага, карандаш, акварель. 43 х 56,5 см. Внизу слева акварелью: подпись, дата и место.
Происхождение: потомки Александра Бенуа.

Estimation : 2 500 / 3 000 €

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LOT 259 : Alexandre Serebriakoff. Vue de Bruges. 1934.
Gouache sur papier. 47 x 62 cm En bas à droite: signé A. Serebriakoff
et daté 1934; localisé en bas à gauche. Sous verre, dans un cadre en bois moderne.

Александр Серебряков (1907-1995). Вид Брюгге. 1934.
Бумага, гуашь. 47 х 62 см. Внизу справа: подпись A. Serebriakoff и
дата 1934; внизу слева: место Bruges. Под стеклом, в современной деревянной раме.

Estimation : 2 000 / 3 000 €

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LOT 261 : Prince Alexandre Chervachidzé. Portrait d’une jeune femme. 1911. Aquarelle sur traits de fusain. Carton 45 x 33 cm.
Monogramme et date 911 en bas à droite. Nom et inscriptions en cyrillliques au revers. Prince Alexandre Constantinovitch Chervachidzé (1867-1968), scénographe des théâtres Marinskiy et Alexandrinskiy, vint à Londres en 1920 sur l’invitation de Serge de Diaguileff pour la
scénographie des ballets russes.

Князь Александр Шервашидзе. Этюд к портрету молодой девушки. 1911. Картон, уголь , акварель. 45 х 33 см. Монограмма и дата 911 внизу справа. На обороте: надписи на русском языке.
Князь Александр Константинович Шервашидзе (1867-1968), сценограф Мариинского и Александринского театров в Санкт-Петербурге (1907-1918), в 1920 г. получил приглашение от С.П. Дягилева стать сценографом “Русского балета” в Лондоне, где он служил вплоть до
1948 г.

Estimation : 1000 / 1500 €

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LOT 265 : Dimitri Bouchène. La place de la Concorde.
Huile sur toile.107 x 57 cm. Signée au centre à droite.

Дмитрий Бушен (1893-1993). Площадь Согласия в Париже.
Холст, масло. 107 х 57 см. Подпись посередине справа.

Estimation : 1 200 / 1 400€

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LOT 268 : Serge Tchekhonine. Affiche « 10me exposition des
petits cadeaux anciens pour Noël et le Nouvel An chez Alexandre Popoff, 48, rue Cambon ». [Paris, 1931].
Lithographie 50 x 65 cm. Signé Serge Tchekhonine sur la
pierre, en bas à gauche.
Provenance : collection d’Alexandre Popov (1880-1964).

Сергей Чехонин. Афиша “10-я выставка подарков к Рождеству и Новому году у Александра Попова 48, rue Cambon”. Париж, 1931.
Литография 50 х 65 см. Подпись художника Serge
Tchekhonine на камне внизу слева.
Происхождение: коллекция Александра Попова
(1880-1964).

Estimation : 200 / 300 €

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LOT 279 : Alexandre Archipenko. Mouvement gracieux (gracefull
movement). 1923. Bronze argenté. Signé sur le socle. Hauteur 67 cm.

Александр Архипенко (1887-1964). Изящное
движение (gracefull movement). 1923.
Бронза посеребренная. Подпись на основании. Высота 67 см.

Estimation: 30 000 / 50 000 €

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LOT 280 : Ilya Galkine. Portrait d’Olga Preobrajenskaya. 1909.
Huile sur toile. 39 x 29 à la vue. Dans cadre vitré.
Au dos : étiquette nommant le modèle (de la main du peintre ?) • mention manuscrite du Studio Wacker, à Paris
• tampon des théâtres impériaux. • signature d’un secrétaire.
Joint : photographie d’Olga Préobrajenskaya, vers 1900, dans
un cadre d’acajou.
Olga Iossifovna Préobrajenskaya (1962), célèbre danseuse
des Théâtres Impériaux, enseigna la danse à Saint Pétersbourg
puis à Paris, au Studio Wacker.
Ilya Savitch Galkin (1860-1915), peintre russe dont la notoriété s’est renouvelée ces derniers temps : le grand portrait officiel de l’empereur Nicolas II qu’il avait peint et qui trônait à Saint Pétersbourg, avait disparu depuis les années 1920 ; il fut redécouvert en 2016, masqué par un
portrait de Vladimir Lénine.

Илья Галкин. Портрет Ольги Преображенской. 1909.
Холст, масло. 39 х 29 см. Под стеклом, в раме. На обороте: этикетка с именем модели, рукописное упоминание студии Вакера в Париже, печать Императорских театров, подпись секретаря. А также: фотография Ольги Преображенской ок. 1900 г. в рамке из красного
дерева.
Ольга Иосифовна Преображенская (1871-1962), прима-балерина Мариинского театра (1902-1920), в эмиграции в Париже основала студию балета (студия Вакер).
Илья Савич Галкин (1860-1915), русский художник, известен по церемониальному портрету Николая II, который недавно (2016) был обнаружен на обороте портрета В.И. Ленина работы художника В. Измаиловича.

Estimation : 1500 / 2000 €

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LOT 286 : Michel et Vera Fokine, dans le ballet « les Nuits
Egyptiennes ». Rudolstad, Manufacture de porcelaine de Volkstedt, début du XXe siècle.
Porcelaine polychrome. 31,5 x 29 x 19 cm. Marque bleue de la manufacture.
Fait d’après une photographie prise lors du ballet. Manque le bout du collier du danseur.

Михаил и Вера Фокины в балете “Египетские ночи”. Фарфоровая мануфактура Volkstedt. Нач. ХХ в.
Фарфор, полихромная роспись. 31,5 x 29 x 19 cм. Марка мануфактуры.
Исполнено по фотографии 1909 г. Не достает нижней части колье танцора.

Estimation : 400 / 700 €

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LOT 288 : Conte de la Sœur Renarde et du Loup. Moscou, Lissenère. [1900].
Un volume in-4°, broché, couverture illustrée. Lithographies en couleurs de E.E. Lissenère.

Сказка о Лисичке Сестричке и Волке. Москва, Издание Г.Э. Лисснера.
[1900]. Том in-4°, в мягком издательском переплете с иллюстрированной обложкой. Цветные литографии по рисункам Э.Э. Лисснера.

Estimation : 100 / 150 €

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LOT 289 : Conte Goré. Moscou, Lissenère. [1902]. Un volume in-4°, broché, couverture illustrée. Lithographies en couleurs de E.E. Lissenère.
Dos abimé.

Сказка Горе. Москва, Издание Г.Э. Лисснера. [1902].
Том in-4°, в мягком издательском переплете с иллюстрированной обложкой. Цветные литографии по рисункам Э.Э. Лисснера.
Корешок поврежден.

Estimation : 100 / 150€

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LOT 297 : L.N. Tolstoi. Les contes et les légendes. Moscou,
Editions Doumnov. [1913].
Un volume in-4°, broché, couverture cartonée illustrée.
Illustrations de Piotr Goslavskiy.

Л.Н. Толстой. Сказки и были. Москва, Издание
т-ва В.В. Думнов. Насл. Бр. Салаевых. [1913].
Том in-4°, в твердом издательском переплете
с иллюстрированной обложкой. Рисунки П.П.
Гославского.

Estimation : 100 / 150 €

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LOT 306 : Epopées. Volga. Petrograd, I. I. Bilibine (Golike & Vilborg, typographes), 1904.
Un volume in-folio, demi percaline sapin, titre sur pièce de basane au dos. Reliure début du XXe siècle.
Illustré de:
– cinq grandes compositions couleurs pleine page
– une composition noire pleine page
– une vignette carrée en couleurs
– un grand bandeau introductif en deux couleurs
– huit bandeaux en noir
– couvertures illustrées sur les deux faces.
Au contreplat, étiquette ex-libris de Robert Masson (et son ex-libris manuscrit à la première couverture).
Très bon exemplaire qui a été protégé par sa reliure.
Le papier marbré des plats est dans l’harmonie des illustrations de Ivan Bilibine.

Вольга. Былины. Петроград, издание И.И. Билибина. 1904.
Том in-folio, в мягком издательском переплете,
иллюстрированная обложка. Иллюстрации
И.Я. Билибина.

Estimation: 400 / 600 €

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LOT 312 : Ivan Tourgenieff. Le pré Béjine. Moscou,
Leningrad, Edition de l’Etat. 1930.
Un volume in-4°, broché, couverture illustrée.
Illustrations de V. Konachevitch.

И. Тургенев. Бежин луг. Москва, Ленинград, Государственное
издательство. 1930.
Том in-12, в мягком издательском переплете с иллюстрированной обложкой. Обложка и рисунки В. Конашевича.

Estimation : 100 / 150 €

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LOT 320 : Images et dessins populaires russes jusqu’à
1860. Moscou, Edition Sitine, vers 1890.
Un volume in-folio oblong en couverture rigide,
recouvert de toile. Contient 85 lithographies en noir-&-blanc.

Русские народные картинки до 1860. Москва, Товарищество И.Д. Сытина. Конец 1880-х годов.
Том большой in-4° продолговатого формата в твердом издательском переплете, обтянутом материей. Содержит 85 черно-белых литографий.

Estimation : 1 000 / 1 500 €

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LOT 324 : Mstislav Doboujinsky. Pétersbourg en Mil
neuf cent vingt-un. Petrograd, Comité pour la popularisation des publications d’art, 1923.
In-folio, broché. Douze autolithographies.
Introduction de Stepan Yaremitch.

Мстислав Добужинский (1875-1957). Петербург в двадцать первом году. Петроград, Комитет популяризации художественных изданий, 1923.
Том in-folio в синей мягкой издательской обложке. Двенадцать автолитографий. Вступительная статья Степана Яремича.

Estimation : 800 / 1 200 €

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LOT 328 : Boris Grigoriev. Rasseia. Berlin, Edition Efron, 1922.
Un volume in-4°, cartonnage tissu illustré.
Textes du comte A.N. Tolstoï, Anatoli Chaykevitch, Alexandre Benois, Boris Grigoriev.
Très nombreuses illustrations, couleurs et
noir-&-blanc, de Boris Grigoriev.

Борис Григорьев. Расея. Берлин, Издательство С. Ефрон, 1922.
Том in-4°, в твердом издательском переплете,
крышки обтянуты материей.
Статьи графа А.Н. Толстого, Анатолия Шайкевича, Александра Бенуа, Бориса Григорьева

Estimation : 300 / 400 €

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LOT 338 : Cardinal César Baronius (Cesare Baronio). Histoire
ecclésiastique. [Moscou, 1719 ?].
Deux gros volumes petit in-folio ; plein veau estampé à froid.
Reliure russe de l’époque. Manquent les pages de titre ; manquent quelques autres pages, remplacées par des copies modernes.
Mouillures ; manques marginaux.

Цезарь Бароний. Деяния церковные  и гражданские. [Москва, Печатный
двор. 1719]. Два тома in-folio малого формата в
цельнокожаных переплетах из телячьей кожи, крышки с тиснеными узорами. Отсутствует титульный лист, несколько страниц заменены современными копиями, пятна от влажности и потери по
краям страниц.

Estimation : 1 000 / 2 000 €

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LOT 341 : Ensemble de plaquettes sur les célébrations des différents jubilés relatifs à Alexandre Pouchkine. 1937-1949.
• Serge Lifar. Troisième fête de Pouchkine. Paris,
Lifar, 1937.
Dédicace manuscrite signée au professeur
pouchkiniste André Meynieux (1964).
• Programme du concert à l’occasion de l’anniversaire
de la naissance de Pouchkine. Paris, 1937.
• Pouchkine et son époque. Catalogue de l’exposition.
Paris, 1949.
• Concert-bal pour les cent-cinquante ans de la
naissance de Pouchkine. Paris, 1949.
• OEuvres d’Alexandre Pouchkine, sous la direction de
M. L. Hofmann. 1837-1937.

Собрание изданий по случаям празднования пушкинских юбилеев в
Париже. 1937-1949.
• Сергей Лифарь. Третий праздник Пушкина.
1937. С дарственной надписью Сергея Лифаря.
• Программа концерта, посвященного дню
рождения А.С. Пушкина (с участием Марины
Цветаевой). Париж, 8 мая 1937.
• Пушкин и его эпоха. Каталог выставки. Париж,
1949.
• Концерт-бал по случаю 150-летия со дня
рождения Пушкина. 25 июня 1949 г.
• Сочинения Александра Пушкина. 1837-1937.
Юбилейное издание пушкинского комитета под
редакцией М.Л. Гофмана.

Estimation : 250 / 300 €

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Catalogue complet : CLIQUEZ

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Hôtel DrouotSalle 16
9, rue Drouot 75009 Paris

Métro: Richelieu-Drouot (lignes 8 et 9), Le Peletier (ligne 7)
En bus : lignes 20, 39, 42, 48, 67, 74 et 85
Parking public (24h/24h) : 12, rue Chauchat – 75009 Paris

Commissaire-priseur de la vente : Me Eric Caudron

9, rue de Provence – 75009 Paris

tél. +33 (0)1 42 66 24 48     – Courriel :  ericcaudron@hotmail.fr

www.caudron-svv.com

Expertise pour la vente : M. Roch de Coligny,

Tél : +33 (0)6 13 50 39 96   -Courriel : roch.coligny@gmail.com

Commissaire de l’exposition : Mme Goula Marette

Conseiller culturel : Doct. Florette Pavlovskaya