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Nov

Exposition Polenov , Les Éditeurs Réunis

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

Exposition et Conférence

Vassily Polenov et sa famille

“France comme terre de création et d’exil.”

Mardi 8 octobre au samedi 30 novembre 2018

Conférence Samedi 30 november 2019 à 17h30

Les Éditeurs Réunis-Ymca Press, 75005, Paris

 La dernière conférence dans le cadre de l’exposition «Vassily Polenov et sa famille » par  Natalia Gramolina, conservatrice en chef du musée POLENOVO et l’acteur Veniamin Smekhov. Ils feront une lecture de la correspondance entre l’artiste Vassily Polenov et sa mère (en russe)!

Vasily Dmitrievich Polenov est né le 20 mai 1844 à Saint-Pétersbourg dans une famille où la culture artistique a joué un grand rôle. Son père, Dmitry Vassilievitch Polenov (1806-1872), était un connaisseur de l’art, et sa mère, Maria A. MGO (1816-1895) – était un peintre école Briullov portrait talentueux, il est décédé le 18 juillet 1927  au domaine de Borok dans le région de Tula.

Portrait de Vassily Dmitrievich Polenov”,1887 par N.D. Rouznetzov.

L’enfance du futur artiste a eu lieu à Saint-Pétersbourg, le centre principal de la culture russe, et aussi dans sa jeunesse, il a visité la Carélie, dans la province d’Olonets.

Suivant la tradition familiale, Vasily Dmitrievich a obtenu un diplôme en droit à l’Université de Saint-Pétersbourg. Mais rêvant de devenir artiste, il entre à l’Académie des Arts de 1863 à 1871. À la fin de l’Académie, Vasily Polenov a eu l’occasion de voyager à travers l’Europe et a visité l’Allemagne, l’Italie, la Grèce, la France. En France, il avait un atelier à Montmartre, (31 rue Véron, une plaque y a été apposée :  CLIQUEZ) , au cœur de la vie artistique parisienne de l’époque, et il a voyagé à travers la Normandie à la recherche d’inspiration. En 1871 Polenov a reçu la médaille d’or de l’Académie des Arts pour le tableau “Résurrection de la fille de Jaïre”. Devenu en fait le fondateur de l’école russe des réalistes paysagistes, il participe depuis 1879 à toutes les expositions annuelles de l’Association des Expositions d’Art itinérant et en 1926 reçoit le titre d’Artiste du Peuple de la RSFSR.Il est u ds maîtres des Peintres Ambulants.

Il va sur les conseil de  Bogolioubov partir en Normandie à la recherche d’impressions spontanées et de travail en plein air. Ils passent plusieurs mois en compagnie d’autres artistes russes à Veules les Roses dans un cadre alliant falaises en bord de mer et campagne.

Falaises et plage de Normandie, huile sur toile, Polenov 1874

Polenov y reviendra régulièrement jusqu’en 1900. Comme les peintres devaient envoyer leurs œuvres en Russie, près d’une quarantaine de toiles de Veules (cressonnières, moulins, ramassage de galets) sont aujourd’hui exposées dans les musées de Moscou, Saint-Pétersbourg ou Irkoutsk.

Vieux moulin en Normandie, huile sur toile, Polenov

Veules est aux peintres réalistes russes ce que Giverny est à Monet, Auvers-sur-Oise à Van Gogh ou Honfleur à Boudin.

Barque de pêcheur, huile sur toile, 1874 Polenov

Suivant l’influence de l’École de Barbizon, il s’adonne à la pratique en extérieur. Complétant son œuvre européenne en retournant à Paris, s’adonnant à des sujets historiques après cette période capitale dans sa carrière de paysages normands.

L’entrée d’un parc à Veules les Roses, huile sur toile, Polenov 1874

Ses peintures traduisent sa sensibilité et sa délicatesse, alliant harmonie et apaisement mais aussi nostalgie. Le samedi 11 juillet 2015, il y a eu l’inauguration du Square Vassily Polenov à Veules les rosses.

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Plus de renseignements sur Vassily Polenov : (CLIQUEZ)

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Implantée au cœur du quartier latin depuis un demi-siècle, la librairie Les Editeurs Réunis propose un vaste choix de livres neufs et d’occasion en russe et en français. Vous y trouverez les grands auteurs de la littérature russe classique et moderne, des livres sur l’histoire et la civilisation russe,sur la pensée philosophique et la théologie orthodoxe, ainsi que des manuels,  des dictionnaires et des guides pour vos voyages. Nikita Struve, professeur, philosophe, Président du Groupe de recherches sur l’Émigration russe, était le directeur d’YMCA Press. Cette maison d’édition a été fondée à Berlin en 1920 puis transférée à Paris en 1925. Il décrit d’ailleurs ce lieu : « Au fil des années “Les Éditeurs réunis” est devenu une maison d’édition de livres russes d’orientation chrétienne orthodoxe bien que créée par des missionnaires américains protestants. »

C’est ici qu’a été publié l’Archipel du goulag d’Alexandre Soljenitsine en 1973/74 pour la première fois.

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Librairie les Éditeurs Réunis

11 rue de la Montagne Ste Geneviève, 75005, Paris

Téléphone : 01 43 54 74 46
Métro : Maubert-Mutualité.

Librairie ouverte: du mardi au samedi – de 10 h à 18 h 30

 

1
Oct

Vassily Polenov, inauguration exposition

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Conférence & Vernissage de l’exposition

Vassily Polenov et sa famille,

France comme terre de création et d’exil.

Lundi 7 octobre de 18h à 21h

Les Éditeurs Réunis, Paris

Vasily Dmitrievich Polenov est né le 20 mai 1844 à Saint-Pétersbourg dans une famille où la culture artistique a joué un grand rôle. Son père, Dmitry Vassilievitch Polenov (1806-1872), était un connaisseur de l’art, et sa mère, Maria A. MGO (1816-1895) – était un peintre école Briullov portrait talentueux, il est décédé le 18 juillet 1927  au domaine de Borok dans le région de Tula.

PROGRAMME :

19h: Mot d’ouverture par Natayala Polenova, directrice du musée national Vassily Polenov.

19h30 : Visite guidée de l’exposition pat Tatiana Mojenok. Commissaire de l’exposition, docteure en histoire de l’art, chercheur spécialsé en histoire des relations artistiques franco-russes du XIX ème siècle.

20h : Visite guidée de Natyala Solopova, scénographe de l’exposition, architecte, docteur en histoire de l’architecture et d’urbanisme.

La soirée se terminera autour du verre de l’amitié.

Voire annonce exposition sur Artcorusse : CLIQUEZ

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LES ÉDITEURS RÉUNIS

11 rue de la Montagne Ste Geneviève, 75005, Paris

Métro : Maubert-Mutualité.

 

 

 

 

15
Sep

Plaque commémorative pour Polenov et Répine rue Véron

   Publié par: artcorusse   dans Informations

INAUGURATION D’UNE PLAQUE COMMÉMORATIVE

31 Rue Véron 75018 Paris

Vassily Polenov et Ilya Repine

Samedi 6 octobre 2018

Le 6 octobre 2018, sera inaugurée une plaque commémorative à Paris en l’honneur de deux artistes peintres russes : Vassily Polenov et Ilya Repine. Cette plaque sera apposée sur la façade de l’immeuble du 31 rue Véron dans le 18ème arrondissement. L’association Vassily Polenov est à l’origine de ce projet commémoratif. L’initiative s’inscrit dans la lignée de l’ouverture du Passage des Artistes Russes en 2005 et la création du Square Vassily Polenov dans la ville normande de Veules-les-Roses en 2015. C’est par le décret préfectoral n°75-2018-01-11-009 au début de l’année 2018, que les détails du projet ont été publiés. Le texte de la plaque commémorative sera le suivant : Vassily Polenov et Ilya Repine, peintres russes, travaillèrent ici de 1873 à 1874. Plaque par l’Association Vassily Polenov et les descendants des artistes.

Vassily Polenov et Ilya Repine (voir sur ARTCORUSSE: CLIQUEZ)sont des artistes réalistes, des explorateurs et des réformateurs de l’Art Russe. Ils ont transmis leurs connaissances à des générations d’étudiants et certains d’entre eux sont même devenus des artistes avant-gardistes. Leurs oeuvres sont l’une des fiertés de la Galerie Tretiakov à Moscou et du Musée National Russe à Saint-Pétersbourg. Leurs domaines privés sont devenus des maisons-musées fédéraux: Musée-mémorial national d’histoire et des arts et réserve naturelle Vassily Dmitrievitch Polenov, connu sous le nom de POLENOVO (au sud de Moscou, dans la région de Toula) et le Musée-domaine Ilya Repin « Pénates » (au nord de Saint-Pétersbourg).

Polenov et Repine étaient des amis de longue date et sont arrivés à Paris à l’aube de leur trente ans. Tous deux lauréats du concours de l’Académie Impériale des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg, ils ont passé trois ans en France (1873-1876). Cette période de voyages et de découvertes a eu un impact majeur sur leur formation artistique. C’est à son arrivée dans la capitale française, en septembre 1873, que Repin a installé son atelier au 31 rue Véron à Montmartre. Polenov, arrivé un peu plus tard, a passé ses premières semaines parisiennes dans l’atelier de Repin, en attendant de trouver son propre lieu de travail. Cet atelier était situé sous les toits, logement typiquement réservé aux artistes et autres professions libérales. La chambre avait une hauteur sous plafond importante ainsi que des grandes fenêtres, conditions idéales pour les peintres. Aujourd’hui, le bâtiment est bien différent de celui de l’époque des artistes même si la rue Véron reste tranquille et calme, à l’écart du tumulte de Montmartre.

L’aspect actuel de la maison est moderne et représente un défi pour l’installation de la plaque commémorative: la présence de volets aux fenêtres du premier étage. En effet, ces volets réduisent l’espace disponible et la visibilité sur la façade. C’est le sculpteur Boris Katz qui a été force de proposition pour donner une visibilité constante sur le projet, volets ouverts ou fermés, en créant une plaque originale en forme de “T”. La plaque, représentant le portrait des deux artistes, est aussi en soi une oeuvre d’art, faite de bronze. Dès le début du projet, les descendants de Vassily Polenov et d’Ilya Repin ainsi que les dirigeants des musées respectifs ont soutenu l’idée de l’Association Vassily Polenov de mettre en avant le travail des artistes au travers de cette plaque commémorative.

A propos du sculpteur, créateur de la plaque commémorative Boris Katz est un artiste peintre et graphique, il est aussi reconnu pour ses sculptures céramiques. Il est diplômé de la Faculté de Céramique de l’Institut des Beaux-Arts de Leningrad (aujourd’hui l’Académie des Arts et des Industries de Saint-Pétersbourg). Avant son déménagement en Israël, il a travaillé en tant qu’artiste à l’usine expérimentale de produits d’art de Pskov. Suite à son arrivée à Jérusalem, il a commencé à participer à des expositions aussi bien en Israël que dans d’autres pays. Il prendra part à plusieurs biennales de céramique (en 2004, 2014 et 2016). En 2007, à la Biennale Internationale d’Ocarina à Marciano (Italie), Boris Katz a remporté le Grand Prix. En 2013, il a tenu son exposition personnelle à la galerie “8 In Jaffa” (Jaffa, Israël). Ses oeuvres se trouvent aujourd’hui dans des musées en Italie et en Slovaquie mais aussi dans des collections privées du monde entier.

 

Programme indicatif du 6 octobre 2018

11h00 – Inauguration de la plaque commémorative au 31 rue Véron 75018 Paris

12h00 – Cocktail

15h00 – Visite de Montmartre guidée par Tatiana Mojenok-Ninin, docteur en Histoire de l’Art

18h00 – Ouverture de l’exposition dans la galerie Atelier Véron (31 rue Véron)

(Exposition du 6 au 20 octobre)

Instigateurs du projet

 


Le Musée-mémorial national d’histoire et des arts et réserve naturelle Vassily Dmitrievitch Polenov fondé en 1892 en Russie. Seul musée russe qui est encore à ce jour géré par les descendants de son créateur. Il se trouve dans la région de Toula, au sud de Moscou, couvrant une superficie de 14 hectares, comprennant 17 bâtiments historiques. Les visiteurs peuvent y découvrir des expositions permanentes et temporaires sur le travail de Vassily Dmitrievitch Polenov et de ses amis-peintres, ainsi que des oeuvres d’artistes contemporains. Le musée est très actif et développe de nombreuses interactions avec la communauté locale. Le musée mène aussi un vaste travail éducatif y compris au niveau international par la diffusion de contenus sur le domaine, par l’organisation d’expositions et de festivals internationaux. Le domaine accueille aussi des stagiaires du monde entier et reçoit des chercheurs et des scientifiques ainsi que des personnalités culturelles étrangères. POLENOVO fait partie du réseau international des maisons-musée (Artist’s Studio Museum Network). En 2018, il a été nominé pour le prestigieux prix du Musée européen de l’année (EMYA).
www.polenovo.ru, www.facebook.com/polenovo


L‘Association Vassily Polenov a été fondée à Paris en 2007 par des descendants de l’artiste et des amis du musée POLENOVO. Les objectifs de l’association sont variés et couvrent de nombreux domaines: de la connaissance de l’héritage de Vassily Polenov par des publics étrangers à l’organisation d’échanges internationaux. Des représentants de l’association donnent régulièrement des présentations, organisent des excursions, participent à des conférences scientifiques. L’Association attire des spécialistes de tous les domaines artistiques pour organiser des expositions, réaliser des documentaires, publier des livres. Avec la participation de l’association, le programme international de résidence d’artistes (POLENOVO-AIR-PROGRAM) a pu être lancé.

 La Semaine de la Francophonie, qui s’est tenue en 2016 à Polenovo (Voir sur ARTCORUSSE: CLIQUEZ) a marqué le début de la tradition des festivals d’art d’été au domaine. D’autres étapes particulièrement importantes peuvent être notées : en 2015 dans la ville normande de Veules-les-Roses (France) a été solennellement inauguré le Square Vassily Polenov.

 

Expostion du 6 octobre au 20 octobre

du mardi au samedi de 11h à 19h

31 Rue Véron 75018 Paris

Accés Métro: Abbesses (ligne 12), Place Blanche (ligne 2)

Contact parisien: Natalia Leybina, 06.62.47.62.88, vassilypolenov.asso@gmail.com

Festival International des Arts

“Images d’Italie sur les rives d’Oka” à Polenovo

du 21 juin au 14 juillet 2018

A POLENOVO Festival international des arts “Images d’Italie sur les rives d’Oka”.
Le thème de cette année sera l’Italie et l’événement principal, l’exposition “Les impressions des Polenovs en Italie”.
Cette dernière sera accompagnée de concerts de musique classique et contemporaine, de pièces de théâtre, de carnavals, de lectures sur l’histoire de l’art.
  • Сoncerts de musique classique et moderne (Orchestre de chambre de Tarusa, Symphonie de poche, Basinia Shulman, Ivan Velikanov, Nash Albert, Korolev et Popova),
  • Peprésentations théâtrales (Veniamin Smekhov, Théâtre musical de Moscou “Impromptu”, Teatr Vkusa),
  • Сonférences sur l’histoire des beaux-arts (Francesca Bottachin, Natalia Borovskaya, Irina Zakharova),
  • Сonférences sur la littérature (Pavel Kryuchkov),
  • Сonférences sur l’histoire du cinéma (Galina Aksenova),
  • Сonférences sur les compétences en traduction (Eugene Solonovich),
  • Présentation de livres,
  • Projections de films – les participants du festival du cinéma italien “NICE”
  • Expositions d’artistes contemporains (aquarelles de Tatyana Chudotvortseva, peinture d’Alexandra Vertinskaya).
  • Un programme spécial a été préparé à l’attention du jeune public.

Vasily Dmitrievich Polenov est né le 20 mai 1844 à Saint-Pétersbourg dans une famille où la culture artistique a joué un grand rôle. Son père, Dmitry Vassilievitch Polenov (1806-1872), était un connaisseur de l’art, et sa mère, Maria A. MGO (1816-1895) – était un peintre école Briullov portrait talentueux.

L’enfance du futur artiste a eu lieu à Saint-Pétersbourg, le centre principal de la culture russe, et aussi dans sa jeunesse, il a visité la Carélie, dans la province d’Olonets.

Suivant la tradition familiale, Vasily Dmitrievich a obtenu un diplôme en droit à l’Université de Saint-Pétersbourg. Mais rêvant de devenir artiste, il entre à l’Académie des Arts, où il étudie de 1863 à 1871. À la fin de l’Académie, Vasily Polenov a eu l’occasion de voyager à travers l’Europe et a visité l’Allemagne, l’Italie, la Grèce, la France. En France, il avait un atelier à Montmartre, (31 rue Véron, une plaque y a été apposée), au cœur de la vie artistique parisienne de l’époque, et il a voyagé à travers la Normandie à la recherche d’inspiration. En 1871 Polenov a reçu la médaille d’or de l’Académie des Arts pour le tableau “Résurrection de la fille de Jaïre”. Devenu en fait le fondateur de l’école russe des réalistes paysagistes, il participe depuis 1879 à toutes les expositions annuelles de l’Association des Expositions d’Art itinérant et en 1926 reçoit le titre d’Artiste du Peuple de la RSFSR.

L’Italie est d’une grande importance pour le travail de Vasily Polenov. Lui et sa soeur ont visité l’Italie plus d’une fois. C’est ici que Polenov a eu l’idée de créer une série de peintures sur les sujets évangéliques, c’est là qu’il a fait le premier croquis pictural pour le tableau “Christ et le pécheur”. Lors d’une de ses visites à Rome, il a loué un atelier sur la rue légendaire des artistes Via Margutta et a travaillé avec fruit sur le cycle “la Vie du Christ”. C’est à Rome que Polenov a fait connaissance et s’est rapproché de Savva Mamontov, mécène bien connu de l’art, et cette rencontre est devenue un point de repère pour lui.

 

Le festival débutera le 21 juin avec la Fête de la Musique à Bolotov.Datcha.
Vous trouverez le programme détaillé et les communiqués de presse (en russe et en italien) sur le site : http://vassilypolenov.com/rus/news/

Musée-réserve naturelle POLENOVO

Strakhovo,(région de Toula, Russie)

Téléphone :+7 487 342-11-80

 

14
Juin

Semaine de la Francophonie à Polenovo du 19 au 26 juin 2016

   Publié par: artcorusse   dans Informations

 

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Dans le cadre de l’Année franco-russe du tourisme culturel, le musée POLENOVO célébrera, du 19 au 26 juin 2016, la Semaine de la Francophonie !

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La grande maison actuellement musée de V. Polenov, façade donnant sur Taroussa.

Le programme des festivités s’annonce riche et varié, allant des rencontres littéraires aux concerts de rock français en passant par les spécialités françaises à la carte du restaurant « Mark et Lev » tout au long de la semaine. Et surtout, à ne pas manquer : l’exposition « Vassily Polenov et ses amis artistes : peindre la France en plein air », une opportunité unique de voir les œuvres originales issues des collections du Musée POLENOVO, pour la première fois sorties des réserves et présentées au grand public. Vous pourrez y contempler les tableaux et œuvres graphiques de V.Polenov, I.Repine, V.Vasnetsov, A.Bogolioubov, K.Savitskiï, E.Polenova, M.Yakountchikova, réalisés en France ou bien inspirés de la nature, de l’architecture et des traditions de ce beau pays. Un an après l’inauguration du square Vassily Polenov à Veules-les-Roses, M. Jean-Claude Claire, maire de la ville, nous fera l’honneur d’être présent pour le vernissage de l’exposition.

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Vassily Polenov (1844-1927)

Le Musée-mémorial national d’histoire et des arts et réserve naturelle Vassily Dmitrievitche Polenov est  dirigé encore aujourd’hui, par les descendants du célèbre peintre Vassily Polenov. Le musée est très actif, il promeut l’œuvre du peintre à l’international et organise, dans cette optique, des expositions-itinérantes à travers le monde. Le musée accueille également en résidence des chercheurs et représentants du monde culturel. Située à 140 km au sud de Moscou.

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Rives de la Oka, vue de la propriété.

Séduit par la beauté des paysages, Vassily Polenov s’installa avec sa famille sur les rives de l’Oka à la fin des années 1880. Il fit construire de nombreux bâtiments destinés à accueillir ses amis peintres, son propre atelier et une galerie de peinture.

Carte Polenovo

PROGRAMME

19 juin: “Concert-lecture ” Chopin et Georges Sand” avec Bassiniya Shulman au p piano et Yossi Tavor, lecteur de l’échange épistolaire quelque peu fantaisiste entre Gerorges Sand et Frédéric Copin.

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Bassiniya Shulman grande lauréate de concours internationaux et Yossi Tavor journaliste et critique musical.

22 juin: Rencontres-débats avec un écrivain français contemporain Olivier Bleys, auteur de 29 œuvres (romans, essais, récits de voyage, roman graphique et récit d’anticipation), il n’écrit pas seulement en prose mais également en bande dessiné.

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En 2014, il est fait Chevalier des Arts et Lettres. Son travail a été récompensé par de nombreux prix, ses ouvrages sont traduits dans une dizaine de langues. Les rencontres auront lieu à POLENOVO ainsi qu’à la “Datcha de Tsiferblat” à Dvorianinovo où il animera un atelier d’écriture ouvert à tous. Il parlera de sa profession d’écrivain et du rôle des nouvelles technologies.

24 juin: “Poésie sonore:  l’accent français”. Projets humanitaire et éducatif consacré aus enregistrements sonores de textes littéraires et poètiques.

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Pavel Krioutchkov, chercheur émérite du musée National de la Littérature, adjoint à la rédaction du journal “Novyi Mir”, animateur de télévision et de radio, lauréat de nombreux prix littéraires et artistiques, présentera un patrimoine oral d’une grande richesse culturelle. Cela sera l’occasion d’entendre les voix de quelques illustres auteurs français et russes: Léon Tolstoï, Emile Verhaeren, Boris Pasternak, Guillaume Apollinair, Anna Akhmatova, Antoine de Saint Exupery, Albert Camus, Youri Kazakov, René Char ainsi que d’autres traducteurs remarquables de la littérature française.

25 juin : Ouverture de l’exposition “Vassily Polenov et ses amis peintres: peindre la France en plein air“.

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Le cheval blanc. V. Polenov, Normandie, 1874, huile sur toile, 24,7 x 30 cm

Opportunité unique de voir les œuvres originales issues des collections du Musée POLENOVO, pour la première fois sorties des réserves et présentées au public, exposition rassemblant tableaux et œuvres graphiques de V. Polenov, I. Répine, V. Vasnetsov, A. Bogoliubov, K. Savtskii, E. Polenova, M. Yakountchikova, réalisée en France ou bien inspirés de la nature, de l’architecture et de traditions françaises.

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La vieille porte de Veules. V. Polenov, Normandie, 1874, huile sur toile, 24 cm x 30 cm

Les 22, 23, 24 et 25 juin: Concert du groupe français STAMP. A la croisée de multiple influences, du rock à l’électro en passant par le jazz et les musiques du monde, STAMP associe l’informatiquer musicale à la spontanéité, organique des instruments acoustiques. Le groupe transcende les genres avec, pour seul objectif,de créer une musique riche, originale et contemporaine. Le groupe interprétera des morceaux de son nouvel album enregistré fin 2015, et dévoilera en exclusivioté ses dernières créations composées à POLENOVO, inspirées e l’atmosphère qui règne dans ce lieu.

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Durant toute cette semaine le restaurant “Marc et Lev” proposera des plats typiquement français cuisinés à partir des produits de la ferme. Sorbets, sodas, quiches, flanc et tartelettes aux fruits.

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Natalya Polenova arrière-petite-fille du peintre et directrice du musée-réserve 

L’association Vassily Polenov a été crée à Paris en 2007. Ses objectifs couvrent plusieurs domaines: la présentation à un large public étranger à l’héritage du peintre Vassily Polenov et de ses amis artistes ainsi que l’organisation de la coopération scientifique et culturel entre la france et la russie. Pour plus d’informations, consultez le site officiel: (CLIQUEZ)

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Plan géographique du  Musée Vassily Polenov.

Visite panoramique interactive de Polenovo (CLIQUEZ)

Musée-réserve naturelle POLENOVO

Strakhovo,(région de Toula, Russie)

Téléphone :+7 487 342-11-80

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Mercredi 6 avril 2016 à 18h

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 Projection du film documentaire “Le cercle évangélique de Vassily Polenov“. Le film sera présenté par Natalya Polenova, arrière-petite-fille du peintre Vassily Polenov et directrice du Musée Vassily Polenov en Russie.

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Portrait de Vassily Dimitrievitch Polenov par Répine

Vassily Dmitrievitch Polenov (1844-1927), fut membre du mouvement réaliste des Ambulants en Russie auprès d’Ilia Répine, Viktor Vasnetsov, Ivan Kramskoï, Ivan Chichkine. Grand peintre de paysage, il voyagera en France, à Paris, en Normandie. En 1891, il entreprend un voyage au Moyen-Orient pour réaliser un cycle d’oeuvres sur la vie de Jésus Christ. La plus célèbre de ces oeuvres, Le Christ et la Pécheresse, se trouve aujourd’hui au Musée Russe de Saint Petersbourg.​ Ce documentaire vous propose de revenir sur les pas de Vassily Polenov lors de son voyage au Moyen Orient. 
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Plus de renseignements sur l’association V. Polenov: (CLIQUEZ)

Ciné club de l’Ecole du Louvre

Amphithéâtre Michel-Ange de l’École du Louvre
Palais du Louvre, Place du Carrousel, 75001 Paris, (entrée Porte Jaujard, Aile de Flore, par le Jardin du Carrousel,
Métro : Palais-Royal/Musée du Louvre, Tuileries, Pyramides.
Réservation obligatoire: Les personnes non élèves de l’Ecole du Louvre sont également les bienvenues, en envoyant leur noms et prénoms à l’adresse suivante ; cineclubecoledulouvre@gmail.com
11
Nov

Exposition Veules et le Printemps Russe, Veules-les-Roses

   Publié par: artcorusse   dans Informations

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Exposition

” Peintres Russes
aux origines du Mouvement des Ambulants “

Du samedi 20 au lundi 22 novembre 2021

Cinéma Rex & Chapelle Michel, 76980 Veules -les-Roses

ENTRÉE GRATUITE

La Mairie de Veules les Roses en collaboration avec l’association Vassili Polenov et avec le concours de Thibault Masset, (étudiant en dernière année de master à l’IESA)  présentent Veules et le printemps russe, la découverte des peintres russes ayant séjourné à Veules durant la seconde moitié du XIXème siècle, avec parmi eux de grandes figures telles que Vassili Polenov et Ilia Répine

L’un des plus anciens villages du Pays de Caux… Niché depuis le IVème siècle au creux d’une valleuse débouchant sur la mer, Veules les Roses,a séduit par les charmes de son bord de mer, son riche patrimoine et son cadre boisé traversé par le plus petit fleuve de France : la Veules.

PROGRAMME

Samedi 20 novembre :
Journée des Peintres Russes 

10 h : Projection du film documentaire de Marc Mopty Les Sirènes de la Côte d’Albâtre (2020, en français) – Cinéma Le Rex

13 h : visite de l’exposition Veules et le Printemps Russe, aux origines du mouvement des ambulants – Chapelle Michel

14 h : Projection du film documentaire d’Alexandre Chatalov Polenov en Europe (2019, en russe sous-titré en français) – Cinéma Le Rex

16 h : Visite guidée sur les pas des artistes russes à Veules-les-Roses

Informations au 06.62.47.62.88

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Du samedi 20 au lundi 22 novembre :

Exposition Veules et le Printemps Russe, aux origines du mouvement des ambulants

Exposition proposée par Thibault Masset, à la Chapelle Michel

une exposition qui propose de partir à la découverte des peintres russes ayant séjourné à Veules durant la seconde moitié du XIXème ; siècle, avec parmi eux de grandes figures telles que Vassili Polenov et Ilia Répine. Cette exposition permettra de voir comment Veules en Caux a durablement inspiré et influencé l’art de ces grands peintres venus de l’Est et de partir à la découverte d’un art remarquable et souvent méconnu en France.

Entrée gratuite – Pass sanitaire obligatoire

Informations massetthibault05@gmail.com / 06.08.81.00.09

Vasily Dmitrievich Polenov est né le 20 mai 1844 à Saint-Pétersbourg dans une famille où la culture artistique a joué un grand rôle. Son père, Dmitry Vassilievitch Polenov (1806-1872), était un connaisseur de l’art, et sa mère, Maria A. MGO (1816-1895) – était un peintre école Briullov portrait talentueux, il est décédé le 18 juillet 1927  au domaine de Borok dans le région de Tula. (Voir l’article : CLIQUEZ)

Exposition :
Chapelle Michel

6 rue du Docteur Michel, 76940 Veules-les-Roses
Horaires: de 10h à 18h

Cinéma Le Rex
Place des Écossais, 76940 Veules-les-Roses

15
Oct

Peinture russe au temps de Tolstoï et Dostoïevski

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

 Compte tenu des mesures de reconfinement national annoncées par les autorités françaises, suspension  de l’ensemble des événements culturels

 

Conférence

“La Peinture russe au temps de

Tolstoï et Dostoievski (1860 – 1905)”

Par Elisabeth Rossary

Lundi 2 et vendredi 6 novembre 2020 à 14h

Salle Sainte Croix, 69002 Lyon.

 

Isaac Levitan

 

Cette période de la prè-modernité qui annonce les avants-gardes du début du XXe siècle, est un pan de l’art russe totalement ignoré en Europe. Une génération de peintres comme Kramskoï, Lévitan, Pérov, Polénov, et bien sûr Répine,  a voulu rapprocher l’Art et la Vie, influencée par les écrits naturalistes de Dostoïevski et de Tolstoï.

C’est ce que va chercher à vous faire découvrir cette conférence d’Elisabeth Rossary, bibliothécaire et conférencière.

 

 

Salle Sainte Croix

30 rue de Condé, 69002 Lyon

Métro : Ampère ou Perrache

Parking : Perrache, Place Carnot.

 

 

20
Juin

Vente Art Russe Étude Millon

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

Étude MILLON

Vente

ART RUSSE

Vendredi 10 juillet 2020 à 14 h

Expositions Publiques Jeudi 9 juillet de 11h à 18h

Salle VV, Drouot, Paris

Sommaire: Icônes & art religieux, Lithographies,Tableaux, Tableaux XVIII-XIXe siècles, Art Caucasien, Post-impressionnisme, Avant-garde, XXe siècle, Art contemporain, Art soviétique, Orfèvrerie, Émaux, Redécouverte de deux boîtes Rückert pour Fabergé,   Splendeurs du guilloché,  Bijoux et objets de vitrine, Sculpture, Porcelaine et verre, Romanov et souvenirs historiques, Livres, Art populaire, Numismatique, Militaria,  Armes.

 

EXTRAITS du CATALOGUE

 

Icônes & Arts religieux .

Lot 1 – Icône figurant Saint Georges terrassant le dragon. Tempera sur bois sur levkas. Restaurations et manques, en l’état. Russie, école de Moscou, XVII siècle. La scène représentée met en lumière une des légendes les plus populaires, la légende du guerrier Saint Georges qui a sauvé Elisaba, la fille du roi païen de Selena en Libye. En plantant sa lance dans la gueule du dragon, chevauchant son destrier blanc, il libère la ville de l’emprise du dragon qui bloquait l’approvisionnement en eau ainsi qu’Elisaba qui avait été choisie en guise de rançon par ce dernier. Un ange vient couronner le saint tandis que le Christ le bénit. H. 31 x L. 26 cm.

Икона Чудо Георгия о змие Темпера, дерево. Реставраций и несколько повреждений. Россия, Московская школа, XVII в.

1 500/2 000 €

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Lot 4 Rare iconostase de voyage composée de 15 panneaux sur 5 registres. Tempera sur bois sur fond or. Dos en velours de soie. Le panneau central figurant le Christ trônant, les panneaux latéraux figurant en partie haute les saints, les archanges et les prophètes de l’Ancien Testament, en partie basse les grandes fêtes de l’année liturgique. Bon état général. Russie, fin du XVIIIe – début du XIXe siècle. H. 17,5 x L. 9 cm (panneau central) – L. 4,5 cm (panneau latéral).

Редкий путевой иконостас из 15-й частей. Темпера, дерево. Общее состояние хорошее. Россия, конец XVIII в. – начало XIX в-а.

1 200/1 500 €

 

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Lot 5 Icône des grandes fêtes de l’année liturgique. Figurant au centre la fête de Pâques avec la Résurrection du Christ entourée des 12 fêtes principales de l’année. Âme en bois ornée de 13 plaques d’émail polychrome sur cuivre. Accidents et manques. Russie, début du XIXe siècle. H. 25,5 x L. 22,5 cm.

Икона двунадесятых православных праздников. Дерево, полихромная емаль и медь. В потёртом состоянии. Россия, начало XIX в.

1 000/1 500 €

 

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Lot 7Rare icône sur trois registres. Tempera sur bois sur fond d’or. Grèce, fin du XVIIIe siècle. Icône sur trois registres figurant en partie haute la Mère de Dieu Hodigitria flanquée des archanges Michel et Gabriel, au centre les saints Théodore Tyron et Théodore Stratelates sur leur cheval et en partie basse Saint Georges et Saint Dimitri, se détachant sur des paysages urbains. Encadrée. Craquelures de l’or mais bon état général. H. 50 x L. 37,5 cm.

Редкая икона изображённая на трех уровнях. Темпера, дерево. Греция, конец XVIII века Общее состояние хорошее.

2 000/3 000 €

 

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Lot 20Le Menaion annuel. Tempera sur fond d’or sur bois. Très rare suite de 12 icônes représentant les saints et grandes fêtes orthodoxes dans l’ordre de leur commémoration, de septembre à août, et formant un exceptionnel calendrier annuel. Les saints y sont représentés en pied, respectivement en 5 registres de taille égale, séparés par des réserves blanches horizontales où sont inscrits les noms des saints et les noms des jours dans des médaillons rouges. Le nom de chaque mois est inscrit en haut de chaque icône, accompagné du nombre de jours de ce mois. Le grand soin apporté aux détails, leur taille importante, leur très bon état de conservation et la complétude du cycle font de cette suite un ensemble unique et rare à trouver ne serait-ce que sur le marché de l’art. Très légers manques, bon état de conservation, légères restaurations. Les dos ont été peints en bleu a posteriori. Russie, XIXe siècle. H. 51,5 x L. 42 cm (chaque).

Provenance :Collection privée néerlandaise. – Collection privée belge.

Редкая Икона-минея (также месячные святцы) Темпера, дерево. Небольшие недостатки, следы реставрации, состояние хорошее. Россия, XIX в. Происхождение : – Нидерландская частная коллекция. – Бельгийская частная коллекция.

20 000/30 000 €

Historique:  Le mot « Meniaon » provient du mot slave « минíа » et du mot grec « μηνιαῖος (miniaíos) » signifiant « qui dure un mois ». Il s’agit d’un type d’icônes spécifiques représentant tous les saints vénérés au cours d’un mois donné. Les icônes de Menaion ont commencé à apparaître à Byzance à l’époque de l’empereur Basile II (963-1025). Elles se sont ensuite répandues en Russie dans la seconde moitié du XVIe siècle, suite à la rédaction du texte du Grand Menaion composé sous la supervision du métropolite Macaire de Moscou. Traditionnellement de petite taille, elles étaient généralement utilisées pour vénérer l’analogion, où elles étaient placées en fonction de leur mois respectif.

 

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LOT 24Rare icône de Sainte Anastasia de Rome. Tempera sur fond d’or sur bois gravé, la bordure imitant les émaux. Très bon état, infimes manques et restaurations. Russie, fin du XIXe siècle. Célèbre martyr romaine sous le règne de Néron (54-68), Sainte Anastasia est représentée en buste portant l’omophorion bleu sur une tunique verte et tenant dans sa main droite une croix orthodoxe pour rappeler la souffrance de la croix du Sauveur et dans sa main gauche un phylactère. Rarement représentée, les traits harmonieux de son visage laissent transparaître sa beauté céleste. H. 26,5 x L. 22,5 cm.

Редкая икона Святой Анастасии Римской. На деревe, тeмпера. Состояние очень хорошее. Россия, конец XIX в.

1 000/1 500 €

 

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LOT 29Icône de la Mère de Dieu Iverskaya. Chromolithographie sur bois. Conservée sous un bel oklad en argent et vermeil 84 zolotniks (875 millièmes) à décor repoussé et gravé, les nimbes à décor émaillé polychrome cloisonné de fleurs et de feuillages sur fond amati. Très bon état. Moscou, 1899-1908. Orfèvre : I. M., non identifié. Poids brut : 1383,0 g. H. 31 x L. 27 cm.

Иверская Икона Божией Матери. Хромолитография и дерево. Оклад, серебрo и позолоченнoe серебрo, проба: 84, полихромная эмаль. Состояние очень хорошее. Москва, 1899-1908. Ювелир: И.М (не опознан).

8 000/10 000 €

 

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LOT 31Panagia figurant la Mère de Dieu dite « Caution des pêcheurs », peinte sur émail, dans un médaillon pendentif en argent (875 millièmes) serti au bord de pierres du Rhin. Bon état, petits fêles à l’émail. Russie, XIXe siècle. Sans poinçon apparent.

Poids brut : 65,3 g. H. 9,3 x L. 6,8 cm.

Образ Богородицы «Споручница грешных», в виде панагии. Серебро, эмаль. Украшена стразами. Состояние хорошее. Россия, XIX в.

500/800 €

 

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Lot 39Serviette de cérémonie commémorative de la mort de la Famille impériale.Parement d’autel en lin crème, brodé de fils d’or et rouge figurant la couronne impériale et brodé de l’inscription en russe « Saints martyrs royaux priez Dieu pour nous ». Très bon état. Russie, XXe siècle. L. 165 x P. 37 cm. Historique En 2000, l’Église orthodoxe russe a canonisé en tant que martyrs royaux les membres de la Famille impériale russe assassinés dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918 au sous-sol de la maison Ipatiev à Ekaterinbourg. Le 17 juillet est devenu un jour de mémoire nationale où des dizaines de milliers de croyant se recueillent à Ekaterinbourg pour célèbrer l’anniversaire de l’assassinat du dernier tsar de Russie. Полотенце для церемонии, в память о гибели императорской семьи.

Отделка изo льна кремого цвета, с изображением императорской короны, вышитoй золотыми и красными нитями. На русском языке вышита надпись «Святые царственные мученики, молите Богa o нас». Состояние oчень хорошее. Россия, XX в.

250/350 €

 

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Lithographies

 

Lot 41 – SAUERWEID Alexander Ivanovich (1783-1844), d’après. La périphérie de Saint-Pétersbourg. La route des courgettes rouges. Lithographie figurant une course de traîneaux dans la neige, monogrammée en bas à droite “AS” et datée 1813 “à Paris”. Quelques rousseurs, bon état. Conservée dans un beau cadre en bois sculpté de style néo-russe. Début du XIXe siècle. H. 27 x L. 52 cm (à vue).

Зауервейд, Александр Иванович (1783-1844), От. Окрестность Санкт-Петербурга. Дорога Красных Кабачок. Литография изображающая гонки на санях, монограмма “АС” внизу справа и дата Париж 1913 Начало 19 в.

300/500 € 

 

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LOT 43 – DESNOYERS Auguste (1779-1857), d’après. Alexandre Ier, empereur de toutes les Russies. Gravure figurant le tsar Alexandre Ier (1777-1825) en buste et en tenue du L.G. Séménovski, d’après un dessin d’Auguste Denoyers. Bon état, légères rousseurs.
Gravé par Bourgeois de la Richardière et imprimé par D. Jouy à Paris. Encadrée.
H. 42 x L. 31 cm.

Александр I, государь всея Руси. Гравюра. Государь в мундире ЛГв. Семеновского полка.
В раме. Состояние хорошее.

200/300 €

 

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LOT 45 Nicolas II (1868-1918) Lithographie en couleurs figurant le dernier empereur de Russie en uniforme du régiment des hussards chevauchant un cheval gris pommelé dans un entourage de fleurs et de feuilles de palmier, titrée en russe « Sa Majesté Impériale le souverain empereur Nicolas Alexandrovich autocrate de toutes les Russies ».
Gravée à Moscou le 17 mai 1897 par M. T. Soloviev dans la rue Dolgorukovskaya. Montée sous passe-partout de style néo-russe de couleur verte. Bon état.
H. 41 x L. 28 cm. Cadre : H. 57 x L. 45 cm.

Николай II (1868-1918). Литография, изображающая последного императора Россий в мундире гусарского полка, под названием «Его Императорское Величество Государь
Император Николай Александрович». Москва, 17 мая 1897 г. , улыца Долгоруковская.
М.Т Соловёв. Состояние хорошее.

300/500 €

 

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LOT 47Nicolas II (1868-1918) Lithographie en couleur figurant l’empereur de Russie en uniforme du régiment de hussards de la garde de l’Empereur. Tirée de la série dessinée par H. Backmanson, éditée par R.V. Paetz- oeuvre de E.I. Markus, Saint Petersbourg, autorisation du 30 avril 1896, à l’occasion du couronnement impérial. Texte en Français et en Russe. Encadré, tache au centre supérieur.
H. 38 x L. 51,5 cm.

Николай II в мундире Л.Г. Императора гусарского полка. 1896 Из альбома Г.К.Бакмансона «Его Императорское Величество Государь Император Николай Александрович в 10 формах полков, где Его Величество состоит шефом».

100/150 €

 

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LOT 51Lot de 8 cartes en couleurs figurant les territoires suivants : – La Turquie d’Europe pour servir au théâtre de la guerre des Turcs et des Russes. H. 40 x L. 30,5 cm.

La mer baltique pour servir au théâtre de la guerre des Français et des Anglais contre les Russes. H. 30,5 x L. 39 cm.

La carte de Crimée (1854). H. 30,5 x L. 37 cm.

Le plan topographique et pittoresque de Sébastopol par J. Judenne (1855). H. 30,5 x L. 43,5 cm.

La Russie occidentale comprenant le territoire de l’ancienne Pologne (1855). H. 43 x L. 30,5 cm.

La carte de la Crimée (1854). H. 30,5 x L. 39,5 cm.

Le plan topographique et pittoresque de Nicolaïev, Kinburn, Otchakov et Kherson par Ch. Larochette (1856). H. 30,5 x L. 43 cm.

La carte des positions des armées alliées devant Sébastopol d’après les documents publiés par le Dépôt de la Guerre (1855). H. 30,5 x L. 41 cm. La plupart dessinées par A. H. Dufour, gravées par Ehrard et éditées par Gustave Barba à Paris. Quelques rousseurs mais bon état général.

Набор из 8 открыток особенно из Севастополя.

200/400 €

 

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Tableaux  XVIII  –  XIX siècles

 

LOT 52 – Ecole russe du XVIIIe siècle. Portrait d’une jeune femme portant un kokochnik de Moscou. Huile sur toile. Bon état, légères craquelures de la matière. Conservée dans un beau cadre en bois doré. H. 26,3 x L. 22,3 cm.

Русская школа 18 века. Портрет молодой женщины в московском кокошнике. Масло, холст. Хорошее состояние, небольшие трещины Красивая позолоченная деревянная рама.

2 000/3 000 €

 

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LOT 54 – École russe du XIXe siècle, circa 1845. Portraits de membres de la famille de Natalia Zubova, née Suvorova (1775-1844), et du comte Nikolai Zubov (1763-1805). Ensemble de 12 portraits miniatures rectangulaires peints sur cuivre, réunis dans un beau cadre en bois noirci et doré, chacun cerclé de bronze doré. Annoté au dos en russe : “Prince/Sergei Iakovlevich / Gruzinski”, en référence au prince Serge Iakovlevich Gruzinski (1796-1880).

Très bon état. H. 15 x L. 17,2 cm (chacun). Cadre : H. 72 x L. 86,5 cm.

De gauche à droite, de haut en bas : – Alexandre Vassilievich SUVOROV (1730-1800)

Varvara Ivanovna SUVOROVA, née Prozorovskaya (1750-1806), épouse du précédent.

Elisabeth Vassilievna ZUBOVA, née Voronov (1742-1813), mère de Platon et Nicolas et épouse du suivant.

Alexandre Nikolaevich ZUBOV (1727-1795), père de Platon et Nicolas.

Arkadii Alexandrovich SUVOROV (1784-1811), frère de Natalia.

Nicolas Alexandrovich ZUBOV (1763-1805).

Natalia Alexandrovna ZUBOVA, née Suvorov (1775-1844), femme du précédent.

Platon Alexandrovich ZUBOV (1767-1822), frère de Nicolas et favori de l’impératrice Catherine II de Russie.

Platon Nikolaevitch ZUBOV (1798-1855), fils de Nicolas et de Natalia.

Dimitri Alexandrovich ZUBOV (1764-1836), frère de Nicolas et de Platon.

Alexandre Nikolaevitch ZUBOV (1797-1875), fils de Nicolas et Natalia.

Afanassy Nikolaevich ZUBOV (1738-1822), oncle de Nicolas Alexandrovich et Planton Alexandrovich.

Provenance : – Possiblement le prince Serge Iakovlevich Gruzinski (1796-1880). – Eugene Lyons (1898-1985), correspondant américain à Moscou pour le United Press International de 1928 à 1934.  – Vente Sotheby’s Londres, 10 juin 1985, lot 316.

Русская школа 19 века, около 1845 года. Портреты членов семьи Натальи Зубовой, урожденной Суворовой (1775-1844) и графа Николая Зубова (1763-1805). Набор из 12 прямоугольных миниатюрных портретов, написанных на меди. Крассивая оправа из позолоченного и почерневшего дерева На обороте аннотация на русском: «Князь / Сергей Яковлевич / Грузинский», Князь Сергей Яковлевич Грузинский(1796-1880). Очень хорошее состояние.

10 000/15 000 €

 

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LOT 55 – ORLOVSKY Alexander Ossipovich (1777-1832). Cheval tirant des sacs d’avoine. Mine de plomb et sépia sur papier, non signé. Encadré, bon état. H. 37,5 x L. 56 cm (à vue). Орловский, Александр Осипович (1777-1832),

Его окружение. Лошадь тянувшая мешки с овсом. Свинцовый карандаш, сепия, бумага, без подписи. Хорошее состояние.

600/800 €

 

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LOT 57 – KOLESOV Alexei Mikhailovich (1834-1902). Portrait d’un vieil homme (circa 1856). Huile sur toile, signée en bas à gauche en russe « A. Kolesov ». Encadrée. Un accroc en haut à droite restauré. H. 82 x L. 68 cm.

Historique : Né à Kovrov dans la province de Vladimir en 1834, Alexei Kolesov s’est formé à l’École de Peinture et de Sculpture de Moscou de 1851 à 1856 en étant qu’élève de Sergey Konstantinovich Zaryanko. Il obtient le titre de « portraitiste libre » décerné par l’Académie impériale des Arts de SaintPétersbourg en 1856 et la même année ses œuvres sont exposées notamment La nourrice jouant aux cartes, La fille au vase cassé et Portrait d’un vieil homme. Ce dernier portrait était son morceau de réception et pourrait être le nôtre, compte tenu du format et du sujet, et ce d’autant qu’aucune autre œuvre de l’artiste n’est connue à ce jour avec un tel sujet. Nombre de ses portraits sont aujourd’hui conservés à la Galerie Trétiakov ainsi qu’au Musée Historique d’État de Moscou.

КОЛЕСОВ Алексей Михайлович (1834-1902). Портрет старика (около 1856 г.). Масло, холст, подпись внизу слева на русском “А.Колесов”.

8 000/10 000 €

 

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LOT 58 – STOJANOW Piotr (actif entre 1887 et 1894). Les cosaques. Huile sur toile, signée en bas à droite « C. Stojanow ». Encadrée. H. 31,5 x L. 53 cm.

Стоянов Петр (работает с 1887- по 1894). Казаки. Масло, холст подпись внизу справа “C. Стоянов”.

1 000/1 500 €

 

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LOT 60 – KLEBNIN P., école du russe du XIXe siècle. Cimetière dans les plaines (1867). Huile sur toile, signée en russe en bas à gauche « P. Klebnin » et datée « 1867 ». Légères restaurations et réentoilage. Dans son cadre en bois doré. H 54,5. x L. 87,5 cm.

КЛЕБНИН П., русская школа XIX века. Кладбище в степи (1867). Холст, масло, подпись внизу слева «П. Клебнин» датирован 1867 годом. Следы реставраций. Собственная позолоченная рамка из дерева.

400/600 €

 

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LOT 63 – SOURIKOV Vassili Ivanovich (1848-1916), attribué à. Portrait de femme au foulard rouge. Huile sur panneau, porte une signature en bas à droite en cyrillique en partie effacée. Dans son cadre en bois doré. Bon état. H. 29 x L. 22 cm.

СУРИКОВ Василий Иванович (1848-1916), приписывается. Портрет женщины с красным платком. Холст, масло, подпись внизу справа. Собственная позолоченная рамка из дерева. Состояние хорошее.

3 000/5 000 €

 

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LOT 65 – BOUCHARD Paul-Louis (1853-1937). En bas du Kremlin – La Moskova, dans le fond la cathédrale Saint Sauveur (circa 1901). Huile sur toile, signée en bas à droite et dédicacée à « Mr N. Cazy », annotée au dos indiquant le titre de l’œuvre. Encadré.Très légères restaurations. H. 36,5 x L. 55,5 cm.

Exposition : Salon des Artistes français au Grand-Palais des Beaux-Arts de 1901, sous le numéro 256, intitulé Vue de la Moscowa, à Moscou (au centre, l’église Saint-Sauveur).

Œuvre en rapport : Un tableau très ressemblant figurant la même vue de la cathédrale du Christ Saint Sauveur depuis le Kremlin, mais dans un format plus imposant, intitulé Vue du Kremlin de Moscou (circa 1900) a été présenté le 23 septembre 2015 chez Auctionata et adjugé 80 000 €.

Historique : Paul-Louis Blanchard est né à Paris en 1853 et s’est fomé auprès de Jules Lefebvre et de Boulanger afin de se consacrer à la peinture de paysage et aux scènes de genre. Membre de la Société des Artistes Français, il expose au Salon de 1880 à 1930 où il connaît un vif succès, exposant notamment de nombreuses vues de Moscou au début du XXe siècle, où il dépeint les monuments historiques sous leur manteau de neige. БУШАР Поль-Луи (1853-1937).

Перед Кремлём, Москва река, на заднем фоне Храм Христа Спасителя (около 1901 г.). Холст, масло, подпись внизу, справа и посвящена « Г-у. Н. Кази». Небольшие следы реставраций. (около 1901 г.).

5 000/8 000 €

 

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Art caucasien.

 

LOT 66 – DJORDJAZE Basile (1883-1952). Les radeaux. Huile sur toile signée en bas à droite et datée (illisible). H. 54 x L. 64,5 cm.

ДЖОРДЖАДЗЕ Василий (1883-1952). Плоты. Холст, масло, подпись и дата справа внизу (неразборчиво).

800/1 000 €

Historique : DJORDJAZE Vasily Ivanovich, Prince, dit Basile DJORDJAZE (1883, Tiflis – 10 décembre 1952, Paris). Né en Géorgie où il passe sa jeunesse, il devient membre de la Société Caucasienne pour la Promotion des Beaux-Arts, qui en 1914, organise sa première exposition personnelle à Tiflis. Quand la Première Guerre Mondiale éclate, il est nommé lieutenant-colonel du régiment de grenadiers de Tiflis. Dans les années 1919-1920, il retourne dans sa ville natale où il participe à des expositions de la Société d’Art Géorgienne. En 1920, il s’installe à Paris et s’attelle à la création et à la réalisation de costumes géorgiens pour le chœur géorgien qui donne un concert lors de l’exposition des arts décoratifs et industriels modernes en 1925. Épris de la capitale parisienne, Djordjaze se plaît à la représenter sous toutes les lumières tout en s’y faisant connaître sur la scène artistique en participant au Salon des Indépendants en 1926 et de 1945 à 1953, ainsi qu’en 1945, où ses toiles sont exposées à l’Exposition des peintres et sculpteurs russes organisée par l’Union des patriotes russes. 

 

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LOT 70 – DJORDJAZE Basile (1883-1952). Vue nocturne de Paris. Huile sur panneau, signée en bas à gauche. Bon état. H. 31 x L. 37 cm.

ДЖОРДЖАДЗЕ Василий (1883-1952). Париж ночью. Панель, масло, подпись слева внизу. Состояние хорошее.

200/300 €

 

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LOT 74– DJORDJAZE Basile (1883-1952). Lever de soleil sur la place Pigalle. Huile sur panneau, signée en bas à droite. Bon état. H. 30 x L. 37,5 cm.

ДЖОРДЖАДЗЕ Василий (1883-1952). Восход солнца над площадью Пигал. Панель, масло, подпись справа внизу. Состояние хорошее.

200/300 €

 

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Lot 77 – NALBANDJAN Dimitri (1906-1993). Paysage d’été aux chevaux (1973). Huile sur toile, signée en bas à gauche « D. Nalbadyan » et daté (19)73. Bon état. H. 100 x L. 65,5 cm.

Дмирий Налбандян. Летний пейзаж с лошадьми (1973). Холст, масло, подпись внизу слева “Д. Налбадян”.

5 000/8 000 €

 

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Lot 80 – MAKOVSKY Nicolaï Yegorovich (1841-1886). A la lisière du champ (1882). Huile sur carton, contresignée, datée et annotée au dos en russe. Bon état, petits manques aux angles. H. 15 x L. 20 cm.

Œuvre en rapport  Cour de ferme (circa 1886), huile sur panneau, H.19 x L. 33 cm, collection privée.

МАКОВСКИЙ Николай Егорович (1841-1886). На краю поля (1882). Картон, масло, подпись и дата сзади. Состояние хорошее, небольшие недостатки в углах. Работа для справки Фермерский дворик (около 1886), масло, панель, частная коллекция.

1 000/1 500 €

 

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LOT 81 – POLENOV Vassili Dimitrievich (1844-1927). Hermon en Galilée, étude (circa 1882). Huile sur carton, trace de monogramme « VP » en bas à droite. Encadré (bon état). H. 16 x L. 10 cm.

Œuvre finale : Le mont Hermon depuis Tabor, huile sur toile (1882), 12 x 19,7 cm, conservée à la Galerie Trétiakov, Moscou (inv. n°2757).

 

 

ПОЛЕНОВ Василий Дмитриевич (1844-1927). Хермон в Галилее, этюд (около 1882 г-а) Картон, масло, монограмма «В.П» внизу справа. В рамке (Состояние хорошее). Финальная работа Хермон гора из табора, масло, холст (1882). Третьяковская галерея.

3 000/5 000 €

 

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LOT 83 – TARKHOFF Nicolas Alexandrovich (1871-1930). Coq (circa 1920). Huile sur toile d’origine, signée en bas à droite « Nic. Tarkhoff ». H. 107 x L. 82 cm.

Provenance : Acquis à la Galerie Marcel-Lenoir, Paris. – Collection particulière Bibliographie DIEHL Gaston, Nicolas Tarkhoff, Genève, Edition Petit Palais, 1982.

Œuvres en rapport : Coqs dans un poulailler (1914), huile sur toile, 139 x 115 cm. Représenté sous le n°107 dans Nicolas Tarkhoff par Gaston Diehl, 1932, p. 259.

– Le coq gaulois et son ombre (1914), huile sur papier, 66 x 48 cm. Représenté sous le numéro 36, p.96, du catalogue d’exposition Nicolas Tarkhoff en 1983 au Musée Pouchkine à Moscou avec la collaboration du Musée du Petit Palais de Genève.

– Coq chantant, huile sur toile, 65 x 54 cm, Vente Sotheby’s du 21 avril 2005, lot 274. – Coq au printemps, huile sur toile, 80,5 x 100 cm, Vente du 22 juin 2018 chez Magnin Wedry, lot 65.

– Coq en courroux, circa 1920, tempera et gouache sur papier, 51,5 x 63,5 cm, Vente du 28 novembre 2018 chez MacDougall’s Londres, lot 85.

– Coq, circa 1911, huile sur toile, Collection Yuri Nosov.

Historique : Notre tableau a été réalisé vers 1920 au jardin de la maison de l’artiste à Orsay qui contenait plusieurs poules et coqs avec lesquels il chantait. Le châssis présente deux étiquettes d’expositions anciennes, une concernant notre œuvre, une autre en-dessous (avant 1911) qui se trouvait déjà sur le châssis qui a été réutilisé par l’artiste. Le Comité Nicolas Tarkhoff certifie l’authenticité de cette œuvre qui sera reproduite dans le catalogue raisonné en préparation par ledit comité (www.asso-nicolas-tarkhoff.com).

ТАРХОВ Николай Александрович (1871-1930). Петух (около 1920 г-а.) Масло, холст, подпись внизу справа. « Комитет Николая Тархова удостверяет подлинность этой работы, которая будет включена в Каталог-резоне».

5 000/10 000 €

 

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LOT 85 – LARIONOV Mikhail (1881-1964). Tête de lion. Aquarelle sur papier monogrammée en bas à droite « M. L ». Encadrée. H. 23,5 x L. 22 cm (à vue). Cadre : H. 61 x L. 51,5 cm.

ЛАРИОНОВ Михайл (1881-1964). Голова льва. Акварель, бумага, монаграмма внизу справа «М.Л».

1 500/2 000 €

 

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Lot 89 – ERTÉ, Romain de Tirtoff dit (1892-1990). Galeries Pigalle, la vitrine. Gouache sur papier. Porte au dos le numéro « 15634 » et le tampon bleu de l’atelier de l’artiste. Encadré, légères déchiures mais bon état général. H. 29,5 x L. 24,5 cm (à vue).

Эрте, Тыртов Роман Петрович (1892-1990). Витрина галереи на Пигале Гуашь, бумага, на обороте номер «15634» и печать мастерской художника.

1 200/1 500 €

 

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Lot 90 – BERNATSKY Olga Mikhaïlovna (1899-1971). Etudes marocaines (circa 1934). Suite de 4 gouaches sur papier figurant trois hommes et une femme marocains en pied dont deux monogrammées en bas à droite « OB ». Encadrées, bon état. H. 46,5 x 31 cm (à vue).

Exposition : L’écho du Maroc ou Études marocaines, Pavillon des Beaux-Arts « Mamounia », du 19 au 25 avril 1934 à Rabat (Maroc).

БЕРНАЦКИЙ Ольга Михайловна (1899-1971). Марокканские этюды (около 1934). Набор из 4 рисунков: гуашь, бумага. На двух из них измоннограмма внизу, справа «О.Б». Состояние хорошее.

200/300 €

 

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LOT 96 – CHEMIAKIN Mikhail (né en 1943). Le carnaval de Saint-Pétersbourg (1977). Aquarelle et encre sur papier possiblement marouflée sur toile, signée et datée en bas à droite « M. Chemiakine ». Dans son cadre d’origine en bois et incrustation de résine colorée. Bon état. H. 30,5 x L. 30,5 cm (à vue).

Provenance : Collection particulière française, jamais apparue sur le marché.

Шемякин, Михаил Михайлович (1943 года рождения). Карнавал в Санкт-Петербурге (1977). Акварель,тушь, бумага, подпись и дата в правом нижнем углу «М. Шемякин».

4 000/6 000 €

 

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LOT 101 – GERASSIMOV Michael (1883-1958). Le cours de danse. Huile sur toile, signée en bas à droite, contresignée, datée et titrée au dos en russe. Porte un tampon d’importation au dos. Encadrée (bon état). H. 58 x L. 58,5 cm.

Герасимов Михаил(1883-1958). Урок танцев. Холст, масло, подпись справа вниз.

600/800 €

 

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LOT 107 – SMIRNOFF Alexeï (1937-2009). Le Christ marchant sur l’eau (1995). Huile sur toile, signée en bas à droite et datée probablement (19)95, contresignée et titrée au dos en russe. Encadrée. H. 79 x L. 60 cm.

Смирнов, Алексей (1937-2009). Христос, идущий по воде (1995). Масло, холст, подпись право внизу.

2 000/3 000 € 

 

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LOT 117 – PROKOPENKO Nikolai Nikolaevich (né en 1945). L’été mûr (2000). Huile sur toile signée et datée en haut à gauche, contresignée et annotée au dos. Bon état. H. 80 x L. 100 cm.

Прокопенко, Николай Николаевич (1945 ). Лето (2000). Масло, холст подпись и дата в левом верхнем углу, подпись и аннотация на обороте.

400/600 €

 

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LOT 122 – POPOV-MASSIAGUINE Volodia (né en 1961). Sur la balançoire (2019). Huile sur toile, signée et datée en bas à droite en russe, contresignée et annotée en russe et en français au dos. Bon état. H. 200 x L. 89 cm.

Попов-Масягин Володя (1961 г.) На качелях (2019). Масло, холст, подпись и дата справа внизу на русском, подпись и аннотация на русском и французском на обороте.

2 000/3 000 €

 

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ART SOVIÉTIQUE.

 

Lot 124 – Bannière de propagande soviétique en velours rouge brodé en fils polychromes et or du portrait de Lénine entouré de slogans communistes en ukrainien. La partie droite décousue, mais bon état général. Russie, époque soviétique. H. 136 x L. 168 cm.

Советское агитационное знамя из красного бархата Ленин в окружении коммунистических лозунгов на украинском языке. Правая часть разорванна, но состояние в общем хорошее. Россия, советская эпоха.

1 000/1 500 €

 

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LOT 127 – Groupe de propagande soviétique en porcelaine figurant deux femmes et deux enfants lors d’une séance de lecture. Probablement non terminée car non peinte. Bon état, fêles de cuisson.

Attribué à la Manufacture d’État de Porcelaine de Lomonossov, modelisé par Ivan Kuznetsov possiblement d’après un dessin de Natalia Danko, circa 1923. Marque en creux des initiales « IK » en cyrillique pour Ivan Kuznetsov. H. 23 x P. 13 cm.

Статуэтка из фарфора, изображающая уроки чтения. Состояние хорошее. Государственный завод им. Ломоносова, по модели И. Кузнецова и по рисунку Н. Данко, около 1923г. Инициалы «И.К» для Ивана Кузнецова.

2 000/3 000 €

 

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Orfévrerie.

 

LOT 128Grande timbale dite Stopa en argent 84 zolotniks (875 millièmes) à décor uni gravé du monogramme russe « AE » dans un cartouche de pampres de vignes, gerbes de blé et panier de rose. Le fond de la timbale est décoré d’une médaille en vermeil amovible commémorant le couronnement de l’impératrice Catherine II en 1762. L’avers de la médaille figure le profil droit de l’impératrice et le revers la cérémonie de son couronnement légendée en russe « Pour le Salut de la foi et des Pères / Couronnée à Moscou le 22 septembre 1752 ». Intérieur vermeil. Bon état, légères usures. Saint-Pétersbourg, seconde moitié du XVIIIe siècle. Marques illisibles. Poids total : 280,0 g. H. 15 x D. 11 cm (timbale) – D. 6,2 cm (médaille).

Серебрянный кубок “Стопа” проба: 84 золотника С вигровированной монограмой АЕ обрамлённой ветками винограда, снопами пшеницы и корзиной для роз. Дно чаши Украшено монетой в память коронаций императрицы Екатерины II в 1762 году. На одной стороне медали изоброжен профиль императрицы, на другой коронация с надписью: «За спасение веры и отцов / Венценосный в Москве 22 сентября 1752 года». Санкт-Петербург, вторая половина 18 века.

800/1 200 €

 

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LOT 132Important service à thé et à café en vermeil 84 zolotniks (875 millièmes) comprenant une théière couverte, une cafetière couverte, une coupe à fruits, un sucrier couvert et un pot à lait, à décor niellé sur fond amati de rinceaux stylisés entourant diverses scènes figurant la ville de SaintPétersbourg, des scènes pastorales et mythologiques, prises et garnitures en ivoire. Bon état. Moscou, 1837. Orfèvre : I.E en cyrillique, non identifié. Poids brut total : 2418 g. H. 17,5 cm (théière), H. 13,5 cm (cafetière), H. 13,5 cm (sucrier), H. 12 cm (pot à lait), H. 9,5 cm (coupe).

Чайный и кофейный сервиз из позолоченного серебра, проба: 84 золотника. Чайник, кофейник, молочник и сахарница. Состояние хорошее. Москва, 1837. Ювелир: И.Е (не опознан).

15 000/20 000 €

 

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Lot 140Boîte à cigares argent et vermeil 84 zolotniks (875 millièmes), à décor en trompe l’oeil imitant une boîte à cigares en bois de la Maison H. Upmann – Flor, décorée sur toutes faces, le couvercle s’ouvrant à charnière. Parfait état. Moscou, vers 1890. Orfèvre : Petr Abrosinov. Poids : 370,0 g. L. 16 x P. 11 x H. 5 cm.

Серебрянная сигарная коробка из позолоченного серебра проба: 84 золотника. Имитация деревяннной сигарной коробки дома Г. Упман – Флор, В идеальном состоянии. Москва, около 1890 года. Ювелир: Петр Абросинов.

1 500/2 000 €

 

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Lot 145Porte-verre à thé en argent 84 zolotniks (875 millièmes) à décor repoussé et ciselé en trompe l’œil imitant la vannerie, intérieur vermeil. Bon état. Saint-Pétersbourg, 1881. Orfèvre : PED en cyrillique, non identifié. Poids : 161,1 g. H. 9 x D. 7,3 cm.

Серебряный подстаканник проба : 84 золотника Санкт-Петербург, 1881. Ювелир: ПЕД неопознан

300/500 €

 

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LOT 147Bol à caviar couvert et son plateau rond en argent 84 zolotniks (875 millièmes), à décor en trompe l’oeil imitant le bois, de forme circulaire, le couvercle muni d’une prise, la soucoupe avec compartiment creux pour recevoir le bol. Gravé au revers d’un monogramme entrelacé et de la date du 18 VI 1886. Très bon état, manque sa doublure en verre. Saint-Pétersbourg, 1870. Orfèvre : P…, probablement Peter Madsen. Poids total : 465,0 g. D. 10 cm (bol) – D. 15 cm (soucoupe)

Серебрянная чаша для икры с подносом проба: 84 золотника Санкт-Петербург, 1870. Ювелир: П …, вероятно, Петер Мэдсен.

1 500/2 000 €

 

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LOT 149 – FABERGÉ Partie de ménagère tête à tête en argent 84 zolotniks (875 millièmes) comprenant deux couteaux, deux fourchettes et deux cuillères à potage, à décor ciselé de style empire de cygnes, couronnes de laurier et cornes d’abondance, gravés au centre de la lettre « L » latine. Lames de couteaux rapportées. Bon état. Moscou, 1899-1908. Orfèvre : Carl FABERGÉ. Poids brut total : 474,0 g. L. 21,4 cm (couteaux)- L. 22 cm (cuillères)- L. 18,3 cm (fourchettes).

Часть сервиза «тет-а-тет». Серебро, проба 84. Два ножа, две вилки и две суповые ложки. B стиле ампир вытачены лебеди, лавровые венки и рога изобилия. В центре выгравирована буква “L”. Лезвия ножей прикреплены к ручкам. Состояние xорошее. Москва, 1899-1908. Ювелир : Карл ФАБЕРЖЕ.

800/1 000 €

 

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LOT 150 – FABERGÉ Superbe théière en argent 84 zolotniks (875 millièmes) de forme balustre, avec couvercle amovible, à décor repoussé de style rocaille, gravée dans une réserve d’un chiffre A sous couronne de gentilhomme, intérieur vermeil. Très bon état. Moscou, 1899-1908. Orfèvre : K. Fabergé en cyrillique avec aigle de Fournisseur de la Cour impériale. Numéro d’inventaire gravé : 15365. Poids : 687,0 g. H. 21 cm.

ФАБЕРЖЕ Серебряный чайник проба :84 золотника, в стиле рококо. Москва, 1899-1908. Ю: К. Фаберже с орлом поставщика императорского двора. Инвентарный номер: 15365.

3 000/5 000 €

 

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LOT 154Kovch en cristal taillé monté en argent 84 zolotniks (875 millièmes), orné de part et d’autre de deux animaux fantastiques finement ciselés : un phénix et une gargouille ailée. La prise à motif de spirales, sertie d’un cabochon de pierre verte et gravée d’un monogramme en russe « VKO » surmontant une date commémorative « 14 janvier 1891- 1916 », possiblement pour commémorer le 100e anniversaire de l’achèvement du chemin de fer légendaire, le Transsibérien. Bon état. Moscou, 1908-1917. Orfèvre : 14ème ARTEL. Poids brut : 1343 g. H. 17,5 x L. 32,5 x P. 13 cm.

Ковш, кристалл, серебро проба: 84 золотника , украшенный фантастическими животными, монограмма “ВКО”. Москва, 1908-1917. Ювелир: 14-й АРТЕЛЬ.

5 000/7 000 €

 

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LOT 157Centre de table en argent 84 zolotniks (875 millièmes) et cristal taillé, à décor ciselé et repoussé de style néoclassique d’une frise de femmes et d’enfants habillés à l’antique, au centre une couronne de feuilles de chêne et de laurier, bordée d’une frise de palmettes et d’une frise de feuilles de laurier, les prises à décor de rinceaux stylisés, les quatre pieds en enroulements. Bon état. Moscou, 1908-1917. Orfèvre : Ivan KHLÉBNIKOV. Poids brut : 1843 g. H. 15,5 x L. 40,5 x P. 16,2 cm.

Украшение для центра стола. Серебро, проба 84. Хрусталь, выточенные украшения, неоклассический стиль с фризом, изображение женщин и детей, одетых в античном стиле. В центре – венок из дубовых и лавровых листьев. Фризы. Ручки украшены стилизованными завитками. На четырех витых ножках. Состояние хорошее. Москва, 1908-1917. Ювелир: Иван ХЛЕБНИКОВ.

2 500/3 000 €

 

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Émaux

 

Lot 164Tampon buvard en vermeil probablement 84 zolotniks (875 millièmes), à décor entièrement émaillé polychrome cloisonné de rinceaux feuillagés et de fleurs stylisées, sur fond crème et turquoise, la prise décorée en suite se visse sur une âme en bois. Très bon état. Probablement Moscou, vers 1900 (sans poinçon apparent). Orfèvre : Feodor RÜCKERT sans poinçon apparent. Poids : 195,0 g. L. 13,5 cm.

Пресс-папье. Серебро позолоченное, проба, вероятно, 84. Полностью отделанa полихромной эмалью. Рельефный узор в виде завитков листьев и стилизованных цветов. Кремовый и бирюзовый фон. Ручка украшена также. Посажена на деревянный винт. Cостояние oчень хорошее. Вероятно, Москва, около 1900 г. (без видимого клейма). Ювелир: Федор РЮККЕРТ, без видимого клейма.

2 000/3 000 €

 

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LOT 167 Carnet de bal en argent 84 zolotniks (875 millièmes) à décor émaillé polychrome champlevé et niellé de fleurs dans des entrelacs. Il s’ouvre à charnière par un fermoir en trompe l’œil, intérieur en tissu rouge. Travail français pour le marché russe. Poinçon tête de Mercure d’exportation et poinçon d’importation russe. Poids brut : 85,8 g. H. 6,5 x L. 10,2 cm.

Бальный блокнот. Серебро, проба 84. Полихромные выемчатые эмали. Цветoчный орнамент. Закрывается на шарнирax, застежкa «тромплей», выстлана красной тканью. Французская работа для российского рынка. Французское экспортнoe и русское импортное клейма.

400/600 €

 

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Découverte de deux boîtes par Féodor Rückert

pour Fabergé

 

LOT 169 – FABERGÉ Rare boîte ovale en argent 88 zolotniks (916 millièmes) émaillé polychrome cloisonné sur fond bleu marine, à décor de motifs géométriques, de fleurs dans des losanges et de rinceaux stylisés. Le couvercle s’ouvrant à charnière est orné d’une scène émaillée en plein figurant la cathédrale du Christ Saint Sauveur à Moscou d’après l’œuvre de Victor Dmitrievich Zamiraïlo (1868-1939). Intérieur vermeil. Très bon état. Moscou, 1908-1917. Orfèvre : Féodor RÜCKERT pour Carl FABERGÉ. Numéro d’inventaire gravé : 32528. Poids brut : 252,40 g. H. 2,8 x L. 10,2 x P. 9 cm.

Provenance : Collection privée, Nice.

Historique : Féodor Rückert a commencé à collaborer avec la maison Fabergé à partir de 1887 en imposant un style parfaitement reconnaissable. En effet, véritable virtuose de la technique des émaux cloisonnés, Rückert sublime chaque objet par des émaux qui rendent son style unique. A la fin du XIXe siècle, il s’attache plutôt à développer une technique des émaux aux nuances pastel puis, dès 1908, l’avènement des motifs néo-russes et l’usage des couleurs sombres et froides marque un tournant dans la production de l’orfèvre. Par le biais de la technique de l’émail sur filigranes d’argent, Rückert révolutionne la technique des émaux et de l’orfèvrerie, les cloisons ne servant plus uniquement à compartimenter mais comme un décor à part entière à travers des motifs de style Art Nouveau. Ce fin travail des émaux servait de cadre et de faire-valoir à des scènes émaillées à l’aspect mat dont seul Ruckert avait le secret permettant de faire ressortir la couleur et la brillance des émaux. Les scènes choisies étaient toutes des copies d’après des tableaux réalisés au début du XXe siècle, ici par Viktor Dimitrievich Zamirailo (1868-1939), en lien avec l’ère de « boyarmania » qui débute dès 1880 et qui prospère jusqu’à l’anniversaire, en 1913, de la dynastie des Romanov où l’aristocratie russe s’empare des traditions passées pour faire renaître les fastes d’une vielle Russie oubliée. L’atelier de Fabergé de Moscou, à la différence de celui de Saint-Pétersbourg, symbolisait par sa production l’âme russe et répondait à une demande plus nationaliste et tournée vers des références propres à la tradition slave. Les tableaux les plus populaires sont les ceux de Makovsky, Vasnetsov ou Solomko mais beaucoup d’autre de ces tableaux copiés sont désormais tombés dans l’oubli. En effet, ces peintres étaient reconnus de leur vivant pour leur talent en participant à des expositions à l’Académie des Beaux-Arts comme Ivan Kulikov, tandis que certains d’entre eux étant illustrateurs à l’instar de Viktor Zamirailo. Les œuvres originales, dont la plupart sont aujourd’hui disparues, continuent d’exister à travers ces merveilleux ouvrages émaillés de Rückert et par le biais des cartes postales de la communauté Sainte-Eugénie. Ils deviennent alors des témoins d’autant plus précieux permettant de faire rayonner et prospérer la peinture et l’orfèvrerie russe.

 

ФАБЕРЖЕ Круглая серебрянная коробочка для таблеток проба: 88 золотника. Полихромная эмаль на темно синем фоне, украшена геометрическими узорами и цветами. На крышке изображён Храм Христа Спасителя картина Виктора Дмитриевича Замирайло (1868-1939). Внутренняя сторона из позолоченного серебра. Очень хорошее состояние. Москва, 1908-1917. Ювелир: Федор Рюкерт для Карла Фаберже. Инвентарный номер: 32528.

10 000/15 000 €

 

LOT 170 – FABERGÉ Boîte à pilules de forme ronde en argent 88 zolotniks (916 millièmes) émaillé polychrome cloisonné sur fond bleu marine, à décor de motifs géométriques, de fleurs et de rinceaux stylisés. Le couvercle s’ouvrant à charnière, orné d’une scène émaillée en plein figurant le portrait d’une jeune femme russe d’après l’œuvre d’Ivan Semenovich Kulikov (1875-1941) intitulé Parasha et datant de 1901. Intérieur vermeil. Très bon état. Moscou, 1908-1917. Orfèvre : Feodor RÜCKERT pour Carl FABERGÉ. Numéro d’inventaire gravé : 26462. Poids brut : 49,50 g. H. 1,6 x D. 4,5 cm. Provenance Collection privée, Nice. Œuvres en rapport – Une boîte à pilules similaire vendue chez Christie’s New York, le 24 octobre 2004, lot n°860, ornée d’une scène émaillée en plein d’après le tableau de Victor Vasnetsov intitulé Ivan Tsarevich et le loup gris (adjugée 26 290 $). – Deux cuillères à thé et à dessert à décor émaillé en plein d’après des portraits féminins très proches du notre d’après Ivan Kulikov, sont conservées dans la collection de M. Maxim Reviakin. Elles sont illustrées dans l’ouvrage Feodor Rückert & Karl Fabergé, Moscou, 2016, pp. 257-259, n° 44 et 45.

Ivan Semenovich Kulikov (1875-1941) Le folklore devient la source d’inspiration principale des plus grands peintres de la fin du XIXe siècle, à l’instar d’Ivan Kulikov qui réalise, au tournant du XXe siècle, ce portrait intitulé Parasha. Né en 1875, Ivan Kulikov intègre l’Académie des Beaux-Arts de SaintPétersbourg en 1896 où il devient l’élève de Vladimir Makovsky puis d’Ilya Répin, ce dernier lui transmet son approche du modèle empreinte de douceur et de bienveillance. Originaire du village d’Afosanovo dans le district de Murom, Kulikov y trouvera une source d’inspiration inépuisable. La vie paysanne, ses coutumes, ses étoffes et ses habitants vont nourrir l’imaginaire du peintre, réalisant des croquis des personnalités qu’il côtoie. Parasha en est un exemple probant, un titre faisant référence au diminutif du prénom féminin Praskovya ou Paraskeva porté par les héroïnes des poèmes de Pouchkine, Lermontov et Derjavine. Cette jeune femme au foulard bleu, se détachant sur un fond neutre, représente en tout point le type général de la beauté russe de l’époque. Cette âme slave nationale, mais pour autant anonyme, a connu un grand succès et a été imprimée puis éditée dans tous les journaux de l’époque. Le portrait fut ensuite acquis par le musée de l’Académie des Beaux-Arts en 1901, sa localisation aujourd’hui reste inconnue. De nos jours, ce portrait reste familier dans l’imaginaire collectif russe car il a été édité en très grand nombre afin d’orner les cartes postales de la Communauté Sainte-Eugénie.

ФАБЕРЖЕ Круглая серебрянная коробочка для таблеток проба: 88 золотника. Полихромная эмаль на темно синем фоне, украшена геометрическими узорами и цветами. На крышке изображен женский портрет под названием Параша, художник Иван Семёнович Куликов (1875-1941), датируется 1910 г-ом. Внутренняя сторона из позолоченного серебра. Очень хорошее состояние. Москва, 1908-1917. Ювелир: Федор Рюкерт для Карла Фаберже. Инвентарный номер: 26462.

3 000/5 000 €

 

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LOT 172 – FABERGÉ Sous-main en cuir brun orné sur le premier plat d’une magnifique plaque en argent 84 zolotniks (875 millièmes) à décor ciselé dans le style Art Nouveau d’un oiseau fantastique laissant apparaître sous ses ailes deux paysages en hiver émaillés polychromes en plein. Le second plat reposant sur quatre pieds boules en argent. Bon état, usures au dos. Moscou, 1908-1917. Orfèvre : K. FABERGÉ en cyrillique, avec aigle de Fournisseur de la Cour impériale. Numéro d’inventaire gravé : 18402. Poids brut : 2440 g. H. 41,5 x L. 31 cm (fermé).

ФАБЕРЖЕ Папка, кожа коричневая. Bерхняя корочка покрыта пластинкoй, серебро, проба 84. Изысканнoe художественное исполнение в стилe Арт Нуво. В ее верхней части летящая фантастическая птица. Под распростертымими крыльями эмалью написаны зимние пейзажи. На нижней корочке имеются 4 подпорки, в виде шариков. Серебро. На задней части имеются потертости. Состояние xорошее. Москва, 1908-1917. Ювелир: К. ФАБЕРЖЕ, кириллицей, с орлом поставщика Имперaторского двора. Инвентарный номер: 18402.

10 000/15 000 €

 

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176 – BRITZIN Rare étui à cigarettes de forme rectangulaire arrondi aux angles, en vermeil 88 zolotniks (916 millièmes) monté en monté en or 56 zolotniks (583 millièmes), à décor entièrement émaillé polychrome et or de guirlandes feuillagées retenues par des rubans rouge sur fond émaillé blanc translucide guilloché de vagues. Les bordures en or à décor de frises feuillagées. Le couvercle s’ouvrant à charnière au niveau de la partie supérieure par un bouton poussoir serti d’un saphir cabochon situé sur la partie latérale. Très bon état, traces d’usage, un infime manque d’émail sur le couvercle (1 mm). Saint-Pétersbourg, 1899-1908 Orfèvre: Ivan BRITZIN (ou BRITSYN). Poids brut : 159,2 g. H. 9 x L. 5,5 x P. 1,9 cm. Oeuvre en rapport Un étui à cigarettes au décor quasi-identique par Fabergé, vendu chez Pierre Bergé & Associés, 12 juin 2018, lot 163 (vendu 55.384 €).

БРИЦЫН Портсигар, полихромная эмаль, позолоченное серебро, золото. Санкт-Петербург, 1899-1908 Ювелир: Иван БРИЦЫН

12 000/15 000 €

 

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LOT 195 – FABERGÉ Rare porte-cigarettes en cuivre argenté, de forme rectangulaire à bords arrondis, le couvercle s’ouvrant à charnière par un double poussoir à décor repoussé de l’aigle impériale de Russie dans un médaillon sur fond amati, surmontant une inscription en russe « Guerre 1914 * 1915 », signé en bas « K. FABERGÉ » en cyrillique. Très bon état. Par Carl FABERGÉ, Moscou, circa 1915-1916. H. 2 x L. 10 x P. 6,4 cm.

Historique : Ce porte-cigarettes a été fabriqué par la Maison Fabergé pendant la période de la Première Guerre Mondiale, de 1914 à 1918. La baisse de la demande d’objets précieux et de bijoux a incité la compagnie à adapter ses ateliers aux besoins de la guerre en commençant à produire des objets destinés aux soldats au front. La firme de Moscou a donc produit des objets purement fonctionnels à partir de matériaux peu coûteux et facile d’utilisation à l’instar du laiton et du cuivre. Toute une variété d’objets de première nécessité ont ainsi été créés comme des tasses, des casseroles, des samovars, des cendriers, des porte-verres, tous gravés de l’inscription historique « Guerre de 1914 » ou « Guerre 1914 * 1915 » et de l’emblème de l’Empire russe. Le tsar Nicolas II et la tsarine Alexandra Feodorovna remirent ces objets aux soldats et aux officiers, mais aussi aux infirmières médicales et aux membres de la famille de ceux ayant œuvré pour leur Mère Patrie.

Œuvres en rapport : Un exemplaire en cuivre argenté est conservé au musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg, un autre se trouvait dans l’ancienne collection de Lady Diana Tiarks.

Редкий портсигар. Медь посеребренная. Форма прямоугольная. Края закругленные. Крышка на шарнире, открывается двойной кнопкой. Изображение двуглавого орла в медальоне, чеканка. Фон Амати. Надписи: «Война 1914 * 1915» и ниже – “К. ФАБЕРЖЕ”. Состояние oчень хорошее. Карл ФАБЕРЖЕ, Москва, около 1915-1916 гг.

3 000/5 000 €

 

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LOT 201Paire de sphinges en bronze doré reposant sur des socles rectangulaires en placage de malachite, avec un cartouche gravé en russe sur le devant « Saint-Pétersbourg ». Bon état. Russie, XXe siècle. L. 20 cm.

Пара позолоченных бронзовых сфинксов, Россия, 20 век.

800/1 000 €

 

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LOT 205 – WOLFF Albert Moritz (1854-1923). Troïka attaquée par des loups. Bronze à patine brune, signé sur la terrasse A. M. Wolf. fec(it). Marque du fondeur allemand : “Aktien Gesellsch Gladenbeck Berlin”. L. 30,5 x P. 14,5 cm.

ВОЛЬФ Альберт Мориц (1854-1923). Тройка атакованная волками. Бронза с коричневой патиной, подпись

1800/2000 €

 

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LOT 207 – LANCERAY Eugène (1848-1886). Tcherkesse Jigitovka (1873). Bronze à patine brune figurant un cosaque debout sur la selle de son cheval et tirant au fusil, signé en russe sur la terrasse et daté. Bon état. Rare fonte par Adolphe Moran à Saint-Pétersbourg. Modèle original de 1873 édité en très peu d’exemplaires. H. 28 x L. 20 cm.

E. Лансерe (1848-1886). Джигитовка. Гигурка кавказскoго казакa, стоящего на своем коне и стреляющего из ружья. 28 х 19 см. Тонкая работа. Состояние идеальное. На поземе надпись кириллицей. Датировано 1873 г. Литейщик: А. Моранъ, СПБ, по кромке цоколя.

3 000/3 500 €

 

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LOT 214Partie de service solitaire à alcool en ouraline, comprenant une carafe avec son bouchon, un verre à vin à pans coupés et un seau à glace dont le couvercle permet de servir de récipient, à décor taillé d’étoiles, les bases à décor de pointes de diamant. Bon état, égrenures d’usage. Russie ou Bohème, début du XIXe siècle. H. 15 cm (verre) – H. 20 cm (seau) – H. 30 cm (carafe).

Сервиз :графин, стакан, ведро для льда. Ура́ новое стекло́ Россия или Богемия, начало 19 века.

600/800 €

 

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LOT 223Tasse de forme jasmin en porcelaine à décor polychrome d’une vue de l’Altes Museum de Berlin, construit par Schinkel dès 1823, dans une réserve rectangulaire bordée d’un filet or, anse et intérieur dorés. Bon état, légère usure de l’or. Manufacture russe ou allemande, vers 1830. H. 10,5 cm

Чашка из полихромного фарфора Русское или немецкое производство, около 1830 года.

100/150 €

 

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LOT 233 – Élisabeth VIGÉE-LEBRUN (1755-1842), d’après. Portrait de l’impératrice Elisabeth Alexeievna de Russie (1779-1826). Miniature ronde peinte à la gouache sur ivoire. Reprise du portrait peint par Madame Vigée-Lebrun en 1795, conservé au château de Wolfgarten. Dans un cadre rectangulaire en bois noirci. Bon état. D. 5 cm (à vue).

Элизабет Виже-Лебрен (1755-1842), от. Елизавета Алексеевна Миниатюра, гуашь, слоновой кость.

200/300 €

 

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LOT 237 – MARCHANT Edward Dalton (1806-1887). Portrait du tsar Nicolas Ier de Russie (1796-1855). Huile sur toile de forme ovale, non signée. Conservée dans son cadre en bois doré d’origine avec son cartel. Bon état. H. 76,5 x L. 62 cm – H. 95 x L. 82,5 cm (cadre). Provenance – Commande de Joseph Harrison Jr. (1810-1874) à l’artiste, à son retour de Russie en 1852, Philadelphie. Les deux hommes étaient membres de The Pennsylvania Academy of Fine Art. – Collection Anne Harrison Wallace. Littérature Catalogue d’exposition de la collection Harrison : Catalogue of Pictures, Statuary and Bronzes in the Gallery of the Late Joseph Harrison, Jr., Rittenhouse Square, Philadelphia, 1874, n°180 (comme peint d’après une miniature).

Маршан Эдвард Далтон (1806-1887). Николай I Масло, холст Хорошее состояние.

5 000/7 000 € 

 

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LOT 243 – Tirage argentique figurant la cérémonie au manège de la garde avec l’empereur Nicolas II vers 1906 à Tsarskoie Selo. A gauche, un détachement des lanciers de l’impératrice, en haut des cuirassiers de l’empereur et à droite des hussards de l’empereur. Bon état. C.E. de Hahn Co (actif, 1891-1916). H. 22 x L. 16,5 cm.

С.Е. Ган. Фотография церемонии в гвардейском манеже с участием государя Николая II, приблизительно 1906 г., в Царском селе. Слева – отряд уланов Ее Величесства, сверху – кирасиры Его Величества и справа – гусары Его Величества. 22 х 16,5 см. Состояние хорошее.

300/500 € 

 

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En exil Youssoupoff 1954 Plon

LOT 249 – Prince Félix Youssoupoff (1887-1967). En exil. Plon, Paris, 1954. Avec envoi et signature autographe de l’auteur à Serge KORGANOFF (1883-1963), avocat et homme d’affaire du prince et de la princesse Félix Youssoupoff de 1937 à 1967 : “À mon ami fidèle / Serge Korganoff / l’auteur. Prince Youssoupoff /Paris 1955”. Édition originale, format in-8, 243 p. et 30 ill. hors texte. A.B.E. Provenance – Collection de Serge Korganoff. – Puis par descendance.

Феликс Феликсович Юсупов В изгнании. Плон, Париж, 1954. С автографом автора

400/600 €

 

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LOT 254 – Lot de 10 ouvrages pour enfants en russe et ouvrages d’apprentissage de la langue : – La promenade de Tanya. H.21 x L. 17,5 cm. – Le chat botté. H. 20 x L. 15 cm. – Vania et Masha, H. 20 x L. 15 cm. – Max et Maurice, Wilhelm Busch, Berlin, éditions Olga Diakova. H. 21,5 x L. 14 cm. – La Russie en image, texte en français, Paris, Librairie Labrousse. H. 21,5 x L. 15,5 cm. – Vingt coquins et dix farceurs, Moscou, 1915, éditions M. O. Wolff. H. 15 x L. 20 cm. – Livre pour apprendre le russe, méthode visuelle et pratique, Riga, 1922, éditions Walters. H. 24 x L. 17 cm – Vakhterov, Le russe pour s’entraîner, Prague, 1922, éditions YMCA. H. 24 x L. 17 cm – E. Yakinfieva, Mon premier livre. H. 27 x L.20 cm. – Fedorov-Davidov, La princesse grenouille, 1904, éditions Pashkova. H. 25 x L. 18 cm. En l’état.

Набор из 10 детских книг на русском.

200/300 €

 

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LOT 264 – Album contenant environ 180 cartes postales d’après des tableaux célèbres de l’histoire de l’art russe dont de Yuon, Vrubel, Nesterov, Petrov-Vodkine, Zamiraïlo, Makovsky, etc., et diverses cartes notamment pour la nouvelle année ou pour Pâques illustrées par Elizabeth Bem. La plupart éditée par la communauté Sainte-Eugénie (voir historique lot X). Bon état. Russie, début du XXe siècle.

Альбом, содержащий около 180 открыток.

200/300 €

 

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Lot 266Samovar de forme cylindrique en laiton doré et martelé, garnitures en bois noirci. Bon état général. Fabrication des Frères Baranov à Toula, avec marques des diverses médailles d’or, d’argent et de bronze décernées en 1907 et 1909 aux expositions de l’industrie. Russie, début XXe siècle. H. 55 cm.

Самовар цилиндрической формы, Позолоченная латунь, почерневшее дерево, состояние хорошееПроизводство братьев Барановых, Тула. Россия, начало 20 века.

300/500 €

 

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LOT 270Plat de reliure en bois recouvert de papier mâché laqué polychrome figurant une paysanne russe porteuse de seaux. Craquelures uniformes, bon état. Travail russe de la fin du XIXe siècle, attribué à la manufacture VICHNIAKOV. H. 23 x L. 17.5 cm.

Деревянная доска из лакированного папье-маше Россия, манукактура ВИШНЯКОВА конец 19 в.

300/500 €

 

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LOT 275 – Boîte rectangulaire s’ouvrant à charnière en bois recouverte de papier mâché polychrome à fond noir et rehauts dorés, le couvercle orné de diverses scènes animées d’après les contes populaires russes. Bon état, dans son coffret d’origine. Manufacture de Palekh, Russie, époque soviétique (1986). Signée par Kourarkine. H. 4,3 x L. 21,4 x P. 15,8 cm.

Прямоугольная коробка из папье-маше. Палехская мануфактура, советские времена.

200/300 €

 

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LOT 276 – Médaille en argent de « La prise de Daugavgrīva, 8 août 1710 ». Sur la plupart des médailles de cette série, la date indiquée est fausse : 15 août au lieu du 8 août. Conservée dans sa capsule PCGS. Bon état. Saint-Pétersbourg, XVIIIe siècle. Médailleurs : Ivanov Ivanovich TIMOFEY (1729-1803), et Poud Ivanovich BOBROVCHTCHIKOV (1741-1798), médailleurs de la Monnaie de SaintPétersbourg. Poinçon faucon et initiales « T.I » et « B » en cyrillique. Diakov-33.8 (R1). D. 47 mm.

Медаль “На взятие Дюнамюнде”. 8 августа 1710 г.” Серебро. Диаметр: 47 мм. Дьяков 33.7 (R1). Соколов л.ст.: 089 и.К и об. ст. 089 з.К.б. (медальер л. ст.: Тимофей Иванов – инициалы в обрезе рукава “·Т·И·”. Медальер об.ст.: Пуд Бобровщиков – справа над обрезом инициалы “Б”). На всех разновидностях этой медали ошибочно указана дата 15 августа вместо 8 августа. В слабе РCGS SP – 58. Редкая

3 000/5 000 €

 

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LOT 281Ordre de l’Aigle Blanc. En or 56 zolotniks (583 millièmes) et émail polychrome, croix avec glaives, avec son ruban. Manque le petit élément au dos de l’aigle sinon bon état. Saint-Pétersbourg, 1908-1917. Orfèvre : Vera Dietwald (1910-1917) pour la Maison Edouard. Poids brut : 87,6 g. H. 9,5 x L. 6 cm.

Орден Белого Орла. Знак с мечами. Золото. Мастерская Эдуард. B.A. Дитвалд (Вера) (1910-1917 гг). Петербургский кокошник, проба 56. С задней стороны утрачен небольшой элемент. Кроме этого cост. хорошее.

12 000/15 000 €

 

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LOT 293 Insigne de l’école d’infanterie Alexandre. Créé le 21.10.1909, en Bronze. Avec molette. Bon état. Fabrication Edouard. H. 4,5 x L. 3 cm.

Знак об окончании Александрвского военного училища, Утв. 21.10. 1909 г. Бронза. Мастерская Эдуард. Закрутка. Сост. хорошее.

300/400€

 

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LOT 309 – L.G. Izmaïlovski. Gymnastiorka d’officier, Guerre Civile. Avec pattes d’épaule souples de capitaine. Fabrication en gros drap, liserés blancs aux parements et à la poitrine propres au régiment. Quelques trous mais bon état général. Л.Гв.

Измайловский полк. Офицерская гимнастерка, Гражданская война. Погоны мягкие. Капитан. Плотное сукно, белая выпушка полка, на обшлагах и груди. Имеется несколько дырок. Общее состояние хорошее.

800/1 000 €

 

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LOT 317 – Drapeau du pavillon des unités d’aérostation. Créé le 30 avril 1894, une face seulement. Bon état. H. 64 x L. 88 cm.

Флаг Воздухоплавательных Частей. Осн. 30.4.1894 г. В наличии одна сторона. Состояние хорошее. 88 x 64 см

300/500 €

 

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LOT 326Kindjal caucasien. Cosaques du Kouban. Lame avec marquage « KKB » : armée du Kouban visible mais très effacé. Lame à deux pans creux. Garde en bois à trois boutons. Fourreau bois et cuir, garnitures en métal blanc niellé. Etat moyen. L. 48,5 cm (totale).

Кинжал кавказский. Войско Кубанскoe. Клинок с маркировкой «ККВ». Фрагмент «Kубанскoe Войско» читается, но сильно стерт. Клинок двулезвийный. Рукоять, деревяннaя, с тремя пуговками. Ножны, деревo и кожa. Прибор из белого металла, украшеннoго чернью. Общая длина: 48,5 см. Состояние cреднее.

500/600 €

 

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LOT 333Kindjal caucasien. Garde en os à deux boutons en acier dorés. Lame à un pan creux, motifs dorés sur une face. Fourreau bois et cuir, garnitures acier dorées et niellées sur une face. Fin monogramme de Nicolas I rapporté sur la chape. Ce monogramme et la qualité du travail évoquent les cadeaux faits aux chefs des tributs faisant leur soumission (ou plutôt faisant allégeance à l’Empereur). Très bon état. L. 53,5 cm (totale).

Кинжал кавказский, офицерский. Рукоять костяная, с двумя позолоченными пуговками. Клинок однолезвийный, украшенный золотым орнаментом c одной стороны. Ножны деревянные, обтянуты кожей. Прибор, сталь позолоченная, украшенная чернью, с одной стороны. На устье накладной вензель Николая I, тонкой работы. Этот вензель и качество работы показывают, что это изделие вероятнее всего было дарoвано императорoм вождю кавказского племени, когда решение заключалось миром (или этот подарок принимался, как клятва верности). Длина: 53,5 см. Состояние oчень хорошее.

6 500/7 000 € 

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CATALOGUE COMPLET : CLIQUEZ

 

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COMMISSAIRE PRISEUR:

MILLON Trocadéro

5, avenue d’Eylau 75116 PARIS T +33 (0)1 47 27 56 55 F +33 (0) 1 47 27 70 89 russia@millon.com

EXPERTS:

Maxime CHARRON 124 rue du Faubourg Saint-Honoré 75008 Paris expert@maxime-charron.com 06 50 00 65 51

Mariam VARSIMASHVILI  (Responsable du département) ussia@millon.com  Tél 01 40 22 66 33

Gérard GOROKHOFF 1 square Villaret de Joyeuse 75017 Paris g.gorokhoff@orange.fr 06 75 10 64 94

Assistés de Maroussia TARASSOV-VIEILLEFON

 

VENTE

 

DROUOT – Salle VV , 4, rue Rossini – 75009 PARIS

Métro: Richelieu-Drouot (lignes 8 et 9), Le Peletier (ligne 7)
En bus : lignes 20, 39, 42, 48, 67, 74 et 85
Parking public (24h/24h) : 12, rue Chauchat – 75009 Paris

 

 

 

 

 

 

 

 

10
Juin

Vente Art Russe chez Coutau-Bégarie & Assoc.

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

VENTE  D’ ART  RUSSE

Vendredi 12 juin 2020 à 14h

du n°309 au n°554

 

 

Expositions publiques selon les conditions sanitaires en vigueur à la

Galerie Deux 6,  66 avenue de la Bourdonnais 75007 Paris

Mercredi 10 juin – 10h00 à 19h00 Jeudi 11 juin

et vendredi 12 juin – 10h00 à 12h00

 

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SOUVENIRS HISTORIQUES, ÉMAUX POLYCHROMMES, BIJOUX OBJETS DE VITRINE, MILITARIA, ARGENTERIE, MOBILIER, PORCELAINE, TABLEAUX, LIVRES – DOCUMENTS PHOTOGRAPHIES, COLLECTION ADOLPHE DUPUIS, ICÔNES, ART POPULAIRE.

 

EXTRAITS  du CATALOGUE.

 

Lot 309 : École russe du XIXe siècle.  Portrait de l’ambassadeur Pierre Ivanovitch Potemkine (1617-1700).Huile sur toile. Quelques restaurations et manques sur les bords, mais bon état général. H. : 61 cm — L. : 50 cm.

2 000/3 000 €

Historique : Pierre Ivanovitch Potemkine fut l’envoyé spécial du tsar Alexis Mikhaïlovitch à la cour d’Espagne puis à la cour de France en 1668. Dans son ouvrage publié en 1855, intituler « Récit du voyage de Pierre Potemkine » le prince Emmanuel Galitzine, raconte l’épopée de cette intéressante aventure. Référence : ce tableau est à rapprocher d’une version en pied représentant l’ambassadeur de Russie, réalisée en 1681, par Juan Carreño de Miranda (1614-1685), se trouvant au Musée du Prado à Madrid.

 

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Lot 12 : ALEXANDRE Ier, empereur de Russie (1777-1825).Tabatière de forme ronde en loupe de buis et écaille, ornée sous verre bombé d’un profil repoussé en laiton doré représentant le souverain couronné en César, signé Brenet.

Bon état. Diam. : H. : 8, 5 cm — E. : 2, 5 cm.

300/500 €

 

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Lot 313 : LEFRANCY L. L. ÉCOLE FRANÇAISE DU XIXe SIÈCLE. Portrait du tsarévitch Alexandre Nicolaïévitch de Russie[futur Alexandre II (1818-1881)] en costume turc.Dessin à la mine de plomb avec rehauts de gouache sur papier, signé en bas à droite et daté 1859. Légères déchirures sur les bords, mais bon état général.

H. : 54, 5 cm — L. : 44 cm.

400/600 €

Historique : Une œuvre similaire se trouve dans les collections du palais de Tsarskoïé-Sélo, réalisée par O. Brevern en 1862, d’après une miniature ayant disparu

 

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Lot 317 : Maria Féodorovna, impératrice de Russie (1847-1928). Enveloppe manuscrite de sa main, datée du 20/10/1913, adressée à sa sœur la reine Alexandra de Grande-Bretagne, avec cachet en cire noire au revers de sa résidence près de Copenhague, Hvidore, et ornée du monogramme de la tsarine M. F. sous couronne impériale, conservée dans un bel encadrement moderne à baguette noire et argent.

Cadre : H. : 19 cm — L. : 23 cm.

200/300 €

 

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Lot 319 : Alexis Alexandrovitch,
grand-duc de Russie (1831-1891).
Portrait photographique signé Charles Bergamasco (1830-
1896) à Saint-Pétersbourg, représentant le grand-duc en
uniforme d’officier de la Marine impériale russe, avec au bas
du document sa signature autographe : « Alexis », conservé
dans un bel encadrement moderne à baguette noire et or.
Tirage albuminé monté sur carton, format cabinet. Bon état.
Cadre : H. : 30 cm — L. : 24, 5 cm.

500/800 €

 

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Lot 321 : Michel Mikhaïlovitch,
grand-duc de Russie (1861-1929).
Grand tirage photographique représentant le grand-duc
posant sur le seuil de sa propriété en Angleterre entouré d’une
assemblée d’amis, représentant Lord et Lady Twendmouth,
Lord et Lady Huntingdon, comte Mansdorff, Lady Lillian
Wings, Marquis et Marquise Greville, Prince et Princesse
Demidoff, Sir E. Colbrock, capitaine H. Ron. Greville, la
Comtesse Torby, Sir John Willoughby, Melle Bortwich, Lady
Colebrook. Tirage N&B, monté sur carton.
Accidents, en l’état. H. : 37 cm — L. : 48 cm.

180/250 €

 

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Lot 327 : Maison Impériale de Russie.
Album contenant environ 95 clichés, de formats divers,
représentant les membres de la famille impériale, dont
l’impératrice Maria Féodorovna à cheval, le grand-duc Serge
Alexandrovitch en calèche avec sa femme la grande-duchesse
Élisabeth, le grand-duc Wladimir Alexandrovitch assistant à
des manoeuvres militaires, la grande-duchesse Maria Pavlovna
à cheval, la grande-duchesse Maria Pavlovna en calèche
avec sa fille Hélène, le grand-duc Paul Alexandrovitch,
l’impératrice Maria Féodorovna en calèche, le grand-duc
Nicolas Nicolaïévitch à cheval, le grand-duc Kyril en tenue de
marin, la grande-duchesse Hélène enfant portant un chapeau,
le grand-duc Wladimir Alexandrovitch à cheval, le grandduc
Michel Alexandrovitch enfant en compagnie du grandduc
Boris et de la grande-duchesse Hélène passant à cheval
avec ses troupes, la grande-duchesse Anastasia Nicolaïévna, la
grande-duchesse Maria Pavlovna et ses trois fils en calèche,
le grand-duc Boris enfant, la grande-duchesse Hélène à
bicyclette, etc. Usures du temps à l’album, photographies en
bon état, découpage sur la première page.
Tirages albuminés collés sur carton, vers 1888/1892.
Album : H. : 34 cm — L. : 48, 5 cm.

3 000/5 000 €

 

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Lot 330. Nicolas II, empereur de Russie (1868-1918).
Clé de chambellan en bronze doré finement ciselé, ornée de
l’aigle bicéphale de l’empire russe et appliquée au centre du
chiffre de l’empereur Nicolas II et d’une guirlande de feuilles
de chêne. Conservée avec son ruban d’origine en taffetas de
soie moirée bleu ciel aux couleurs de l’Ordre de Saint-André.
Usures à la dorure, en l’état.
Travail russe – Période : Nicolas II (1894-1917).
H. : 14, 5 cm – L. : 6 cm.

2 000/3 000 €

 

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Lot 339 : Olga Nicolaïevna ,
grande-duchesse de Russie (1896-1918).
Carte postale autographe signée « Olga — 1911 », adressée à
Miss Cécil Nona Kerr (1875-1960), dame d’honneur de la
princesse Victoria de Battenberg, marquise de Milford Haven,
soeur de l’impératrice Alexandra Féodorovna de Russie. Texte
en anglais, conservée dans un encadrement moderne en bois
doré. Bon état.
À vue : H. : 9 cm — L. : 14 cm.
Cadre : H. : 32 cm — L. : 22 cm.
Traduction : « A happy Easter to you darling Nona, many kisses (…) affectionate »

500/800 €

 

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Lot 347 :  École russe en émigration du XXe siècle. Portrait du grand-duc Kyril Wladimirovitch de Russie (1876-1938).Silhouette découpée et collée sur papier, avec signature autographe du grand-duc en bas droite « Kyril, 7 janvier 1934», conservée dans un encadrement moderne en bois doré. Bon état. À vue : H. : 45 cm — L. : 35, 5 cm.Cadre : H. : 58, 5 cm — L. : 49 cm.

1 000/1 500 €

 

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Lot 346 :  Grandhomme-Nozal  Julie (1880-1966).Portrait de la princesse Louis-Ferdinand de Prusse, née grande-duchesse Kyra Kyrilovna de Russie (1909-1967).Dessin au fusain et gouache sur papier, signé en bas à gauche par l’artiste, daté 1936 et situé à Saint-Briac, conservé dans un encadrement moderne en bois doré.

Bon état. À vue : H. : 101 cm — L. : 68, 5 cm.Cadre : H. : 106 cm — L. : 74 cm.

1 000/1 500 €

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Bel ensemble d’œuvres réalisées par 

ALEX-CESLAS  RZEWUSKI  (1893-1983)

Lot 352 :  RZEWUSKI Alex-Ceslas (1893-1983).Portrait de la princesse Léon Radziwill, née Dolorès (Dolly) Radziwill (1886-1966). Pointe-sèche rehaussée de couleur et de craie blanche sur vieux japon, signée en bas à gauche à la mine de plomb par l’artiste. Planche extraite de l’album n° 3 sur un tirage numéroté à 10 exemplaires, publié à Paris en 1925.

Bon état.H. : 28 cm — L. : 36 cm.

600/800 €

Historique : La princesse Dolorès fut d’abord mariée au prince Stanislas Radziwill (1880-1920) son cousin mort durant la guerre russo-polonaise, elle épousa ensuite un autre de ses cousins le prince Léon (1880-1927), « Loche », Radziwill, ami de Marcel Proust, fut l’un des modèles pour le personnage de Robert de Saint-Loup dans « À la Recherche du temps perdu ». À la mort de ce dernier, elle épousa le peintre et décorateur danois Mogens Twede (1897-1977).

 

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Lot 356 : RZEWUSKI Alex-Ceslas (1893-1983). Portrait de Madame Mabelle Gilman Corey (1874-1960). Pointe-sèche rehaussée de couleur et de craie blanche sur papier vieux japon, signée en bas à gauche à la mine de plomb par l’artiste. Planche extraite de l’album n° 3 sur un tirage numéroté à 10 exemplaires, publié à Paris en 1925.

Bon état.H. : 28 cm — L. : 36 cm.

600/800 €

Historique: Mabelle Giman était une actrice américaine. En 1905 elle est l’une des plus grandes stars de la comédie musicale à Broadway. Deux ans plus tard, elle épouse William Ellis Corey (1866-1934). En 1923, le couple divorce et Mabelle devient successivement Madame Robert Scott, puis Madame Hernando Rocha. Elle sera surnommée par la presse américaine la « reine des diamants », la « plus belle blonde de Broadway » ou bien encore la « fiancée à 25 000 dollars par jour », cette Américaine qui n’eut que des maris millionnaires partageait son temps entre la Côte d’Azur et les États-Unis. À la fin de sa vie, elle se dépouilla de sa fortune et entra dans un couvent où elle finit ses jours, à New York.

 

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Lot 357 : RZEWUSKI Alex-Ceslas (1893-1983). Portrait de S. A. I. la grande-duchesse Maria Pavlovna de Russie (1890-1958).Pointe-sèche rehaussée de couleur et de craie blanche sur vieux japon, signée en bas à gauche à la mine de plomb par l’artiste. Planche extraite de l’album n° 3 sur un tirage numéroté à 10 exemplaires, publié à Paris en 1925. Bon état.H. : 28 cm — L. : 36 cm.

600/800 €

Historique : fille aînée du grand-duc Paul Alexandrovitch de Russie, oncle du tsar Nicolas II, elle épousa en 1908, le prince Guillaume de Suède (1884-1965). Mariage malheureux, le couple divorce en 1914. Installée en exil après la Révolution russe à Paris, où elle rencontre l’artiste, elle se trouve très proche du prince et de la princesse Youssoupoff, par l’intermédiaire de son frère le grand-duc Dimitri Pavlovitch, avec qui le prince participa à l’assassinat de Raspoutine.

 

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Archives manuscrits et correspondance du

Prince SERGE  GUEORGUÏÉVITCH  ROMANOVSKY

(1890-1974)

et divers.

Le prince Serge Romanovsky, fut un homme doué de multiples talents. À travers ses écrits et sa correspondance, nous découvrons, d’abord un officier de l’armée impériale russe, un héros de guerre, mais surtout un homme fidèle à ses engagements moraux envers le tsar Nicolas II et les siens. Puis lorsqu’il se trouve en exil, démuni de tout, il organise avec une grande volonté l’aide aux réfugiées russes en France et en Italie. Les archives que nous mettons en vente révèlent également que le prince est aussi l’auteur de nombreux articles scientifiques et historiques, mais aussi un homme d’esprit et un excellent politicien. Ses textes et ses pièces de théâtre montrent ses qualités d’écriture.

 

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Lot 353 et lot 364

 

Lot 363BIRUKOFF, Eugène Alexandrovitch (1870-1934).Conseiller d’État.Lettre dactylographiée, signée « E. Birukoff», vers 1930, 6 pages, in-folio, texte en russe.

Bon état.

150/200 €

Courrier concernant le capital financier appartenant au prince Maximilien duc de Leuchtenberg se trouvant à Londres.

 

Lot 364DONDOUKOFF-IZIEDINOFF, Uriy prince (1891-1967), lieutenant-général au Régiment des Hussards de la Garde. Lettre autographe signée « Uriy Dondoukoff-Iziedinoff », datée du 22 janvier 1930, adressée au prince Serge Gueorguévitch Romanovsky, 8e Duc de Leuchtenberg (1890-1974), 1 page, in-folio, texte en russe.

Bon état.

200/300 €

Traduction : « Votre Altesse, je réponds tout de suite après avoir reçu votre lettre. L’adresse de Nicolas Orloff est “« Buisson Luzas », Salbris Loire et Cher. Je sais qu’il est parti en Italie, il va bien et les yeux de maman voient mieux. Je me souviens toujours avec une grande reconnaissance de toute votre bonté et de l’attention pendant sa maladie. Fidèle à vous, votre humble serviteur”.

 

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Lot 385 : OZNOBICHINE Dimitri Ivanovitch (1869-1956), officier dans l’Armée impériale de Russie.Alliance Franco-Russe. Ensemble de documents sur bristol imprimé établis au nom du capitaine d’État-major Oznobichine, comprenant l’invitation officielle au nom du Président de la République française Félix Faure pour le déjeuner du 16 septembre 1898 à l’occasion des manœuvres de la Loire, le programme de la revue, le menu (7 exemplaires), le bristol de placement de table, ainsi que l’invitation au déjeuner du 11 septembre. Formats divers.

Bon état.

200/300 €

 

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Lot 400 : ROMANOVSKY, prince Serge Gueorguévitch,8e duc de Leuchtenberg (1890-1974). Pièce de théâtre en 3 actes et 5 scènes écrite par le prince, selon l’adaptation historique de la vie du tsar Ivan IV, dit Ivan le Terrible intitulée : « Les éclaires terribles », texte autographe manuscrit en russe, rédigé sur un cahier de 118 pages, couverture en percaline noire.

En l’état.

300/500 €

 

La pièce se déroule à Moscou en juin 1547. Elle met en scène Ioanne Vassiliévitch qui recevra plus tard le nom d’Ivan le Terrible autour duquel évoluent différents personnages historiques, les boyards Kleshnine, Adashev, Zachariyne, le prince Tiemkine, le métropolite, Anastasia l’épouse du Tsar, Silvestre (le prêtre et mentor spirituel d’Ivan le Terrible), ainsi que le bouffon du Tsar. La pièce débute par la description de la solitude et des difficultés avec lesquelles grandit le Tsar. Il perd ses deux parents lorsqu’il est jeune et ne connait ni l’amour ni l’affection familiale. Il est éduqué par les boyards dans une cruauté qu’il ne pardonnera pas. Il n’oubliera jamais son enfance malheureuse. À treize ans, Ivan Vassilievitch décide d’assoir fermement son pouvoir. Il élimine la classe des puissants, en faisant exécuter le prince Andreï Chouïski. Après ce retour dans le passé, l’auteur nous ramène en 1547 où le Tsar affronte de douloureuses réflexions, perdu par la dualité de son être. Il est un homme brillant et de bonne nature, mais aussi brutal et sanguinaire. Le duc de Leuchtenberg décrit ensuite une succession d’évènements. Au mois de janvier, Ioanne Vassiliévitch accède au trône sous le nom d’Ivan IV. Son mariage six mois plus tard est suivi d’un terrible incendie qui détruit un tiers de la ville de Moscou. Puis une révolte éclate dans la capitale contre la famille maternelle du Tsar, les Ylinski. L’incendie et les émeutes sont perçus par le jeune souverain comme une punition divine. Il considère ne pas avoir répondu aux attentes du peuple et ne parvient pas à surmonter cette grave crise. Cette pièce de théâtre est écrite avec beaucoup de passion dans un style littéraire soigné.

 

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Lot 406 : BOÎTE À PILULES EN ARGENT.Par RUCKERT et FABERGÉ, Moscou, 1908-1917.De forme ovale, légèrement aplatie, couvercle à charnières s’ouvrant par une prise en argent uni ornée d’une plaque émaillée polychrome représentant une jeune femme en tenue traditionnelle russe dans un entourage de motifs stylisés d’inspiration Art nouveau en émaux polychromes cloisonnés, intérieur vermeil. Légers accidents, mais bon état général. Poinçon titre : 88, Moscou, 1908-1917.Poinçon d’orfèvre : K. Fabergé avec marque du privilège impérial et numéro d’inventaire : 32 399. Poinçon du maître orfèvre : Théodore Rückert (1840-1917).

H. : 1, 5 cm – Diam. : 5 cm.Poids brut : 50 grs.

3 000/5 000 €

 

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Lot 408 : FLACON À PARFUM. Par SCHEIDS, Vienne, 1872-1921.En cristal de forme cylindrique en cristal, à décor d’une monture à motifs floraux polychromes. Bon état. Poinçon titre : 800, Vienne, 1872-1921.Poinçon d’orfèvre : George Adam Scheid (1837-1921).

H. : 6 cm – Diam. : 5 cm. Poids brut : 214 grs.

800/1 200 €

 

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Lot 409 : KOVCH EN VERMEIL.À décor sur la partie haute d’une large frise d’arabesques et de motifs floraux polychromes sur fond amati or, serti au centre d’une pièce ancienne à l’effigie de l’empereur Pierre II (1715-1730), datée 1728, la prise est décorée de deux têtes de paons sur fond de plume sertie de cabochons de saphir et de rubis.

 

Accidents, mais bon état général. Poinçon titre : 84, Saint-Pétersbourg, avant 1896.Poinçon d’orfèvre : illisible.

H. : 3 cm — L. : 12 cm – P. : 7 cm. Poids brut : 82 grs.

2 400/3 000 €

 

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Lot 415 : Étui pour boîte d’allumettes en argent.
Par MAKSELIUS, Saint-Pétersbourg, avant 1896.
De forme rectangulaire, à décor de deux coqs ailés en émaux
polychromes champlevés encadrant un cartouche.
Petits accidents.
Poinçon titre : 84, Saint-Pétersbourg, avant 1896.
Poinçon d’orfèvre : Otto Makselius, actif de 1891 à 1898.
L. : 6 cm – P. : 4 cm – H. : 2 cm
Poids brut : 43 grs

400/600 €

 

Lot 413 : Cuillère de service à thé en vermeil.
Par KUZMICHOFF, Moscou, avant 1896.
De forme courbée, à décor d’un motif floral en émaux
polychromes cloisonnés sur fond émaillé bleu lavande, alterné
d’un décor plique à jour et gravé sur la partie avant des initiales
H. B. E. Bon état.
Poinçon titre : 88, Moscou, avant 1896.
Poinçon d’orfèvre : André Kuzmichoff, actif de 1856 à 1897,
et n° d’inventaire : 3348.
L. : 8, 5 cm – P. : 10 cm. Poids brut : 54 grs.

500/700 €

 

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Lot 419 :  Marque page en argent .
À décor double face d’un aigle bicéphale en émaux
polychromes cloisonnés sur fond émaillé bleu et motif plique
à jour. Sans poinçon apparent.
L. : 11 cm – L. : 4 cm.
Poids brut : 23 grs.

200/300 €

 

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Lot 425 : Chaîne en or ornée de 15 petits œufs miniatures pendentifs. 
Dont un œuf en or serti d’un cabochon de saphir avec bélière
en or (sans poinçons apparents) ; un œuf en agate, avec bélière
en or (56, illisible) ; un œuf en œil-de-tigre, avec bélière en or
(sans poinçons apparents) ; un œuf en or à décor d’arabesques
et de motifs en émaux polychromes cloisonnés, avec bélière
en or (56, Moscou, 1908-1917, Carl Fabergé) ; un œuf en
chrysoprase, avec bélière en or (56, Saint-Pétersbourg, avant
1896, Andreas Makkonen) ; un œuf en cornaline, avec bélière
en or (56, Moscou, avant 1896, Alexis Stepanoff) ; un œuf en
jaspe vert, avec bélière en or (sans poinçons apparents) ; un
œuf en purpurine, avec bélière en or (illisible) ; un œuf en or
à décor d’une torsade sertie de roses de diamant, avec bélière
en or (sans poinçons apparents) ; un œuf en aventurine, avec
bélière en or (sans poinçons apparents) ; un œuf en or à décor
coquille, avec bélière en or (56, Saint-Pétersbourg, avant
1896, illisible) ; un œuf en agate grise, avec bélière en or (56,
Saint-Pétersbourg, 1899-1908) ; un œuf en oeil-de-tigre, avec
bélière en or (sans poinçons apparents) ; un œuf en or ciselé
d’une turquoise, avec bélière en or (56, Saint-Pétersbourg,
1899-1908, illisible). Usures du temps, petits accidents, mais
bon état général.
Poinçon titre : 56, Saint-Pétersbourg, 1908-1917.
Poinçons d’orfèvres : I. D., non identifié.
Poids total brut : 41 grs.

2 000/3 000 €

 

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Lot 439 :  Ensemble de six œufs miniatures pendentifs.
Dont l’un en argent est orné d’une croix de Malte en émail
blanc sur fond émaillé rouge translucide. Manque la bélière
d’attache, accidents importants, en l’état ; un en argent
émaillé de bleu turquoise translucide sur fond guilloché de
« grain d’orge ». Manque la bélière, accidents importants, en
l’état ; un en argent entièrement émaillé de bleu translucide
sur fond guilloché de « grain d’orge ». Manque la bélière,
accidents importants, en l’état ; un en cristal taillé à facettes
[probablement une topaze], orné au centre d’une fleur sertie
d’un saphir. Attache en vermeil, avec bélière non d’origine,
bon état ; un en forme de petit lapin tenant sur son dos un
oeuf en calcédoine. Manque l’attache et la base, en l’état ; un
formant un petit poussin sculpté dans un bloc de quartz rose.
Manques, en l’état. Travail russe du début du XXe siècle.
Poids brut total : 18, 6 grs.

1 200/1 500 €

 

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Lot 435 : Montre de poche savonnette en or.

Présent offert par le tsar Nicolas II.
Par BUHRÉ, Saint-Pétersbourg, avant 1896.
De forme ronde, à doubles boîtiers guillochés, ornée sur la
face avant de l’aigle impérial des Romanoff niellé avec ruban
émaillé bleu. Écran émaillé blanc, chiffres romains pour les
heures, chiffres arabes pour les minutes, seconde à 6 heures,
aiguilles en or. En état de fonctionnement.
Bon état, manque son verre.
Poinçon d’orfèvre : Paul Pavlovitch Buhré [1842-1892].
N° d’inventaire : 19 286.
E. : 1, 5 cm — Diam. : 5 cm.
Poids brut : 97 grs.

4 000/4 500 €

 

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Lot 442 : BARRETTE POUR SIX DÉCORATIONS.
Contenant la médaille commémorative de la mobilisation
général de la Première Guerre mondiale en bronze doré, avec
ruban aux couleurs de l’ordre de l’Aigle blanc, la médaille
de l’Ordre du prince Danilo de Monténégro et rubans aux
couleurs des ordres de Sainte-Anne, de Saint-Stanislas, de
Saint-Wladimir et des Romanoff. Manques, en l’état.
H. : 11, 5 cm — L. : 21, 5 cm.

600/800€

 

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Lot 446 : ORDRE DE SAINT-STANISLAS.
Modèle de 1re classe. Composé de son insigne, de sa
plaque et de son ruban écharpe en taffetas de soie
moirée rouge et blanc. L’ensemble est conservé dans
son écrin d’origine, intérieur capitonnée.
Or, vermeil, émail. Bon état général.
Poinçon tire : 84, 56, Saint-Pétersbourg, 1899-1908.
Poinçons d’orfèvre : Alexandre Keibel fournisseur
officiel de la cour impériale de 1882 à 1910, avec
marque du privilège impérial.
Insigne : H. : 6, 5 cm — L. : 6, 5 cm
Poids total brut : 83 grs.

4 000/6 000 €

 

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Lot 455 : Ensemble de six salerons de table en argent.
Par FENT, Moscou, 1888.
De forme circulaire légèrement évasée vers le bas, à décor
gravé d’un cartouche entouré de motifs floraux, intérieur
vermeil, avec leur pelle à sel. L’ensemble est conservé dans son
écrin d’origine en bois, intérieur à la forme en velours et soie
de couleur bleue, avec marque en lettres d’or du revendeur.
Bon état général.
Poinçon titre : 84, Moscou, 1888.
Poinçon d’orfèvre : Karl Fent, actif de 1883 à 1908).
H. : 2, 5 cm – Diam. : 4, 5 cm.
Poids total : 147 grs.

600/800 €

 

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Lot 459 :  Étui à cigarettes en argent.
Par FABERGÉ, Moscou, 1908-1917.
De forme rectangulaire, couvercle à charnières, à décor sur
chaque face d’un motif ciselé de cannelures triangulaires,
prise d’ouverture en or sertie d’un saphir cabochon, intérieur
vermeil. Accidents à la charnière.
Poinçon titre : 88, Moscou, 1908-1917.
Poinçon du maître orfèvre : Mikaël Evlampievitch Perchin
(1860-1903).
Poinçon d’orfèvre : Fabergé.
L. : 8 cm — L. : 6, 5 cm – E. : 1, 5 cm.
Poids : 123 grs.

400/600 €

 

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Lot 464 :  POLENOVA Élena Dimitriévna (1850-1898).
Petit cabinet mural ou Polotchka, de forme horizontale, en pin
teinté, à décor sculpté de motifs géométriques et de rosaces
polychromes, réalisé d’après un dessin signé par l’artiste, dont
un modèle similaire est visible au Musée d’Abramtsevo. La
partie basse s’ouvre par une porte coulissante latérale et la partie
haute est ornée d’une colonne sculptée à motifs polychromes
et d’un compartiment s’ouvrant par une petite porte à décor
central d’un motif floral polychrome sur fond bleu surmonté
de boutons de fleurs or. Avec attaches de suspension au dos.
Légères usures du temps, mais bon état général.
H. : 45 cm – L. : 37 cm – P. : 15 cm.

2 000/3 000 €

 

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Lot 468 : Presse-papier.
À décor d’un traîneau portant un baquet en bronze doré
reposant sur un socle rectangulaire en plaquage de lapis-lazuli.
Légères usures du temps et petits manques.
Travail russe du milieu du XIXe siècle, vers 1780/1800.
H. : 9, 5 cm – L. : 14 cm – L. : 9, 5 cm.

1 500/1 800 €

 

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Lot 470 : Service de table pour le couronnement

de l’Empereur Nicolas II de Russie. 
Assiette en porcelaine blanche bordée d’un double filet or et
ornée sur le haut du marli du blason polychrome aux armes de
la Maison impériale des Romanov. Usures du temps, cheveux.
Travail russe de la fin du XIXe siècle. Manufacture impériale,
avec marques au revers aux chiffres de Nicolas II datées 1896.
Diam. : 23, 5 cm.

200/300 €

 

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Lot 476 : D’après Ivan Iakovïevitch Bilibine ’(1876-1942).
Portrait du tsar Boris Godounov.
Plaque en porcelaine signée en bas à gauche des initiales de
l’artiste. Bon état. Travail russe en émigration du XXe siècle.
H. : 17, 5 cm — L. : 12, 5 cm.

200/300 €

 

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Lot 480 : Attribué à Jean-Balthazar de la Traverse – Circa  1790.
Pavillon Rinaldi vu du côté de la Neva.
Aquarelle sur papier, contrecollée et conservée dans un
encadrement à baguettes dorées. Porte sous la marie-louise
une inscription manuscrite en français d’identification du
lieu. Rousseurs, mais bon état général.
À vue : H. : 23 cm – L. : 34 cm.
Cadre : H. : 36 cm – L. : 46, 5 cm.

2 000/3 000 €

Historique : en 1743, le baron Sergueï Grigorievitch Stroganoff acquit
une maison, ses dépendances et un jardin face à l’île Kammeny à Saint-
Pétersbourg (située entre la grande et la petite Neva) et la rivière Krestovka.
En 1754, il commande à l’architecte italien Antonio Rinaldi (1710-1794) la
construction d’un pavillon de plaisance sur le bord de la Neva, qui fut baptisé
du nom de son constructeur.

 

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Lot 484 : VASNETSOFF Victor Mikhaïlovitch (1848-1926).
Jeune fille en tenue traditionnelle russe.
Aquarelle signée en bas à gauche, conservée dans un
encadrement ancien en bois naturel.
Traces d’humidité, mais bon état général.
À vue : H. : 24 cm – L. : 15, 5 cm.
Cadre : H. : 38 cm – L. : 29, 5 cm.

500/700 €

 

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Lot 489 : ROBERT Paul (1867-1934). Tous Saint-Pétersbourg
en caricature, Série 1, édité par T. R. Golike et A. Vilborg,
Saint-Pétersbourg, 1903, exemplaire n°16 sur un tirage à
200 exemplaires, imprimé sur vélin, in-folio, illustré de 48
caricatures en N&B, représentant les principaux personnages
du monde du théâtre et de la dance à Saint-Pétersbourg, dont
Chaliapine, la Balletta, Anna Pawlowa, Rimski-Korsakoff,
Karazine, etc. Légères usures du temps au dos, mais bon état
général.

500/600 €

 

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Lot 491 : Armée Impériele Russe .
Ensemble de 4 grands tirages photographiques, vers
1890, représentant les officiers de u Régiment d’Artillerie
Dunabourg, du 98ème Régiment d’Infanterie Dunabourg, du
5ème Régiment des Cosaques et du 99ème Régiment d’infanterie
Dunabourg. Bon état. Tirages albuminés montés sur carton.
H. : 18 cm – L. : 23, 5 cm.

200/300 €

 

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Lot 493 : VLASTO Ludmilla, née de Nittey (1899-1989).
Ensemble de 14 portraits photographiques en N&B la
représentant à divers moments de son existence lors de sa
vie en Russie. On y joint un lot de correspondances datant
de 1938 à 1939, comprenant 2 L.A.S. du prince Vladimir
Léonidovitch Viazemki (1889-1960), 8 L.A.S. de son mari
Constantin Vlasto et divers, 7 C.P.A.S. diverses et 12 C.P.A.S.
adressées aux sénateurs et à Madame de Timroth, datées de
1920 à 1940.

300/500 €

Historique : jeune fille, Ludmilla fut une célèbre danseuse russe qui épousa
Constantin (Kostia) Vlasto (1883-1967), issue d’une famille de banquier grec
installée en Roumanie. Durant la guerre des Balkans 1912-1913, ayant son
brevet de pilote, il s’engage à 29 ans dans l’armée grecque, pour libérer la terre de
ses ancêtres. Puis lors de la Première Guerre mondiale, il devient correspondant
pour le journal français Le Temps sous pseudonyme d’Étienne Labranche.

 

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Lot 494 : AKHMATOVA Anna (1889-1966).
Portrait photographique en N&B représentant vers la fin de
sa vie la plus grande poétesse russe du XXe siècle posant assise
dans un fauteuil près de sa machine à écrire.
Tirage sur papier. Bon état.
H. : 20 cm — L. : 28 cm.

150/200 €

 

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Lot 497 :  ÉCOLE RUSSE DU DÉBUT DU XXe SIÈCLE.
Ensemble de quatre portraits représentant la femme de l’Amiral Koltchak,
née Sophia Féodorovna Omirova (1876-1956), et ses enfants.
Dessins à la mine de plomb rehaussés à la gouache signés
« Dolly » datés 1907 et 1920. Bon état.
H. : 28 cm — L. : 21 cm.

200/300 €

 

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COLLECTION DE MONSIEUR ADOLPHE DUPUIS (1824-1891).

Célèbre acteur français joua de 1860 à 1877 au Théâtre Michel (ou Théâtre français) à Saint-
Pétersbourg. Son talent fut très vite reconnu et apprécié par les membres de la Cour de Russie. L’Impératrice Maria Alexandrovna l’attacha personnellement à ses fils en qualité de professeur de diction française, puis il devient lecteur des enfants du tsar Alexandre II et l’organisateur des fêtes littéraires données à la Cour impériale.

 

Lot 512 : SANSON Justin-Chrysostome (1833-1910).
Buste d’Adolphe Dupuis (1824-1891).
Terre cuite signée au dos par l’artiste « J. Sanson », datée 1876.
On y joint un socle carré en bois noirci.
Petits accidents, mais bon état général.
H. : 53 cm — L. : 48 cm. 300/500 €

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Lot 515 : Programme officiel.
D’une charade en trois tableaux intitulée « Amischka », jouée
le 5 avril 1871, au théâtre Michel à Saint-Pétersbourg, en
l’honneur de l’empereur Alexandre II, dont les personnages
principaux furent joués par des membres importants de la
cour et de la famille impériale : Comtesse Keller, prince Jean
Galitzine, les grands-ducs Wladimir et Alexis Alexandrovitch,
le baron Freedericksz, le prince Eugène de Leuchtenberg,
la Comtesse Apraxine, etc.… Texte imprimé en russe et en
français, illustrations colorisées et rehaussées à l’or par Adolphe
Charlemagne (1826-1901), imprimées par A. Paterson,
surmontées du monogramme de l’empereur Alexandre II et de
son épouse l’impératrice Maria Alexandrovna sous couronne
impériale. Usures du temps, en l’état.
H. : 38 cm — L. : 26 cm.

180/200 €

 

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Lot 516 : DUPUIS Adolphe (1824-1891).
Très intéressant journal manuscrit autographe, rédigé par
Adolphe Dupuis contenant l’inventaire précis de tous les
spectacles, comédies et pièces de théâtre jouées au Théâtre
Michel à Saint-Pétersbourg et à la cour impériale de Russie
durant la période de son engagement datant du 15 septembre
1860 au 29 mai 1877, suivi de tous les comptes, recettes et
dépenses durant cette période pour tous les spectacles en
question. Chaque jour il note le nom du spectacle joué, le
nom des acteurs principaux, dont le sien lorsqu’il joue sur
scène, les lieux où sont donnés ces évènements, mais surtout
il précise par une lettre majuscule le nom des membres de la
famille impériale assistant à la représentation. Par exemple E :
Empereur Alexandre II ; I : impératrice Maria Alexandrovna ;
GDH : grand-duc Héritier (futur Alexandre III) ; GDHe :
grande-duchesse Héritière (future Maria Féodorovna) ;
GDA : grand-duc Alexis Alexandrovitch ; GDW : grand-duc
Wladimir Alexandrovitch ; GDH : grande-duchesse Hélène
Petrovna ; GDMa : grande-duchesse Maria Alexandrovna ;
GDM : grand-duc Michel Nicolaïévitch ; GDG : grand-duc
Georges : GDMl : grand-duc Michel Nicolaïévitch, etc… Il
note également quelques évènements politiques importants,
obligeant de ce fait le théâtre à fermer ses portes. Texte en
français, 172 pages, format in-folio, reliure en percaline
violette, usures du temps, en l’état

800/1 000 €

 

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Lot 521 : FAMILLE IMPÉRIALE DE RUSSIE.
Album en cuir contenant 12 portraits photographiques,
signés Charles Bergamasco (1830-1896), à Saint-Pétersbourg,
représentant le grand-duc Wladimir Alexandrovitch (1847
— 1909) ; le grand-duc Alexis Alexandrovitch (1850-1908) ;
le grand-duc Wladimir Alexandrovitch (1847-1909) ; le
grand-duc Constantin Nicolaïévitch (1827-1892) ; la grandeduchesse
Olga Féodorovna (1839-1891) ; le prince de Galles
(1841-1910), futur roi Édouard VII de Grande-Bretagne ; la
grande-duchesse Alexandra Petrovna (1838-1900) ; le grandduc
Nicolas Nicolaïévitch (1831-1891) ; la grande-duchesse
Maria Pavlovna (1854-1920) ; le duc Alfred d’Édimbourg
(1844-1900) ; la duchesse d’Édimbourg, née grande-duchesse
Maria Alexandrovna (1853-1920) ; le grand-duc Georges
de Mecklembourg-Strelitz (1824-1876) ; le gouverneur du
Caucase et sa suite ; le grand-duc Serge Alexandrovitch (1857-
1905). Tirages d’époque, vers 1875, montées sur carton,
couleur sépia, avec cachet à sec au nom du photographe en
bas du document. Format cabinet. Accident à l’album.
Rousseurs, en l’état.

600/800 €

 

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Lot 524 : VIERGE À LA JOIE.
Tempera sur bois conservée sous riza en argent avec nimbe en
émaux polychromes cloisonnés. Avec inscriptions historiques
en caractères cyrilliques, expliquant que cette icône de la
Vierge à la Joie inattendue a été peinte d’après le récit de
saint Dimitri, évêque de Rostov. Elle représente un pécheur
exprimant sa joie et sa reconnaissance envers son sauveur.
Usures du temps, mais bon état général.
Poinçon de titre : 84, Moscou, 1843.
Poinçon d’orfèvre : K. B., non identifié.
H. : 18 cm – L. : 15 cm.
Poids brut : 427 grs.

1 000/1 500 €

 

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Lot 530 : LA CÈNE.
Surmontant la Crucifixion.
Icône russe du XIXe siècle, tempera sur bois peinte sur fond
or. Petits manques, mais bon état général.
H. : 40, 5 cm – L. : 35, 5 cm.

800/1 000 €

 

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Lot 550 :  Exceptionnel kovsh en bois. 
De forme oblongue, à décor polychrome gravé de motifs
feuillagés, se terminant d’une part par une double tête de
cheval et de l’autre par une queue de cheval stylisée. Avec sa
suite de six petits kovshs en bois à décor polychrome ornés de
même. Porte une inscription en caractères cyrilliques sous la
base : « Parshine-Filiunine. Zagorsk 88 ».
Usures du temps, mais bon état général.
L. : 73 cm – L. : 20 cm – H. : 20 cm.

600/800 €

 

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Ordres d’achat
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www.cyrilleboulay.com

14
Juin

Sur les traces des peintres russes à Montmartre

   Publié par: artcorusse   dans Informations

Portes ouvertes et expositions

Cité des Arts et Villa Radet

Vendredi 21 et samedi 22 juin 2019

Les vendredi 21 juin et samedi  22 juin 2019,

la Cité Internationale des Arts ouvre exceptionnellement les portes de son site à Montmartre à toutes et tous !

Depuis sa création en 1965, la Cité internationale des Arts accueille en résidence des artistes du monde entier. Lieu de vie ouvert au dialogue entre les cultures, les artistes rencontrent leurs publics et/ou les professionnels. Nichée au coeur de Montmartre, à deux pas du Sacré-Cœur, la Villa Radet est un lieu unique, préservé et entouré d’un magnifique jardin. Portant le nom du célèbre moulin qui a été transporté à l’angle des rues Lepic et Girardon et baptisé plus tard le « Moulin de la Galette », la Villa Radet, demeure atypique du meunier du moulin au XIXème siècle.

Rencontrez les artistes en résidence dans leurs ateliers, profitez d’une programmation festive et découvrez la Villa Radet à travers une exposition collective d’artistes en résidence sur le site de la Cité internationale des arts du Marais.

De très nombreux peintres russes sont passés et ont travaillé, à Montmartre, Vassily Polenov et Ilia Répine, Constantin Bruni (1901-1970) qui a peint la maison de Mimi Pinson, Philippe Maliavine qui y passa, Edgard Chahine, Alfred Swierowski, Théodore Tchoumakoff, Michaïl Tkatchenko, plus près de nous Liudmila Kondakov et bien d’autres.

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Vendredi 21 juin 2019, de 18h à minuit

18h-22h30 – Exposition dans la Villa Radet + Parcours dans les ateliers d’artistes

21h-23h – Concerts dans le Jardin

Et toute la soirée : pause gourmande dans le Jardin

Dernière entrée à 22h30 !

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Samedi 22 juin 2019, de 15h à 23h

15h-22h –  Exposition dans la Villa Radet + Parcours dans les ateliers d’artistes

Et toute la journée : pause gourmande dans le Jardin

 

16
Avr

Vente Art Russe à Drouot

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

Coutau-Bégarie & Associés

 

Vente Art Russe

 

Vendredi  19 avril  2019 Hôtel Drouot

 

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Expositions publiques à l’hôtel Drouot – Salle 2

Jeudi 18 avril – de 11h00 à 21h00

Vendredi 19 avril – de 11h00 à 12h00

 

Collection du Baron Von der Oelsnitz –  militaria – Autographes – Tableaux – Art populaire.

Extraits du catalogue.

Collection du Conseiller d’État à la Cour Impériale de russie Ludovic Ivanovitch Von Der Œlsnitz (1809-1891), De sa famille et divers.

Portrait du baron Alexandre von der Œlsnitz (1848 – 1907)

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Souvenirs de la Première Guerre Mondiale. Du docteur Michel Alexandrovitch d’Œlsnitz (1877-1946), texte manuscrit en français rédigé sur trois petits carnets datant du mois d’avril 1916 au 24 mars 1917, sur lesquels le médecin de l’armée française a noté ses impressions durant sa mission au sein de l’armée française pendant la première guerre mondiale. Format in-12. On y joint son carnet de mobilisation, une médaille portant son nom et sa date de recrutement : 1897 ; ainsi qu’un album contenant 63 petits dessins à la mine de plomb, réalisés à l’attention de son fils Michel Mikhaïlovitch datés du 17 avril 1915 au 23 février 1916. En l’état. 300/500 €

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Ordre de la Légion d’Honneur. Étoile de chevalier en argent et émail avec ruban, conservée dans son écrin d’origine de la Maison Aucoc. On y joint une étoile de chevalier de la Légion d’honneur en argent ; la Croix de Guerre 1914-1918, conservée dans son écrin d’origine ; deux Croix du Combattant ; la Croix du Mérite Polonais ; un lot de galons et de boutons pour tenue de médecin militaire. Ayant appartenu au Docteur Michel Alexandrovitch d’Œlsnitz (1877-1946). Formats divers. En l’état. 120/150 €

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Ordre de Saint Stanislas. Modèle commandeur de 2ème classe avec couronne. Insigne en or et émail rouge foncé sur chaque face. Très bon état général. Poinçon titre : 84, Saint-Pétersbourg, 1865. Poinçon d’orfèvre : illisible. H. : 7, 5 cm – L. : 5 cm. Poids brut : 25, 80 grs. 3 000/5 000 €

Provenance : Cette décoration de l’ordre de Saint-Stanislas de 2ème classe avec couronne fut remise à Ludovic Ivanovitch von der Œlsnitz le 26 juin 1855 par l’impératrice Alexandra Féodorovna en récompense de son service irréprochable durant seize années de professorat au collège du 2ème Gymnase de Moscou. La couronne impériale sur ce type de décoration était la marque particulière d’une faveur faite au récipiendaire par l’empereur ou un membre de la famille impériale.

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Éventail Empire, vers 1900. Eventail plié, feuille en tulle ornée de soie dessinant des cadres et des vases fleuris, rehaussée de paillettes transparentes et dorées. Au centre, trois jeunes femmes conversent, tandis qu’un hussard de la garde impériale s’approche. Signé « J. Kahenn » à gauche. Revers sans décor. Monture en corne gravée de fleurs et de trophées amoureux. Dans une boite recouverte de tissu, portant l’adresse de l’éventailliste parisien Faucon. Très bon état. H.t. : 22 cm – H.f. : 11 cm. 300/500 €

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Kovsh. Par Ovtchinikoff, Moscou, 1874. En vermeil, à décor d’une frise niellée à motifs d’arabesques sur fond mati or et orné d’une inscription en caractères cyrilliques. Bon état. Poinçon titre : 84, Moscou, 1874. Poinçon d’orfèvre : Ovtchinikoff, avec marque du privilège impérial. H. : 5, 5 cm – L. : 14, 5 cm – Diam.: 10, 5 cm. Poids : 243 grs. 1 200/1 500 €

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Procès de Véra Zasoulitch et procès des 193. Convocation officielle signée par le secrétaire adjoint du Tribunal de Saint-Pétersbourg «  Kroutkoff  », datée du 28 mars 1878, adressée à Félix Wadimew Wolkonski, appelé à témoigner suite à une tentative d’assassinat dans l’affaire Véra Zasoulitch (1849-1919). Pièce imprimée portant des inscriptions manuscrites, texte en russe, in-folio, déchirures, en l’état. Au revers de ce document figure un texte manuscrit en caractères cyrilliques, intitulé « Les testaments des condamnés du procès des 193 », fait à la Forteresse Pierre-et-Paul, le 25 mai 1878 précédé de 24 signatures autographes de P. I. Voïnaralsky (1844-1898), F. V. Volkonsky (1846-1914), S. A. Zhebounoff (1849-1924), S. P. Zaroubaieff (1848- ?), T. A. Kviatkovskiy (1852-1898), S. F. Kovalik (1846-1926), V. F. Kostiurine (1853-1919), A. I. Livanoff (1850-1909), F. N. Lermontoff (1847-1878), A. O. Loukashevitch (1855-1907), P. M. Makarevitch (1851-1903), M. D. Mouravskiy (1838-1879), V. A. Ostashkine (1854-1903), D. M. Rogatcheff (1851- 1884), M. P. Sazhine (1845-1934), S. S. Sinegoub (1851- 1907), I. O. Soiuzoff (1846-1904), V. A. Stakhovskiy (1851- 1917), S. A. Stopané (1857-1902), N. A. Tcharoushine, I. N. Tchernavskiy (1850-?), S. L. Tchoudnovskiy (1849-1912), L. E. Shishko (1852-1910), E. K. Breshkovskaia (1844/1934), sa signature a été ajoutée à sa demande. Conservée collée sur une plaque de verre. 1 500/2 000 €.

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Œlsnitz Alexandre Ludovitch (1848-1907). Ensemble de quatre portraits photographiques, le représentant à divers moments de sa vie, conservé dans un porte-photos amovible de voyage en cuir. Usures du temps, mais bon état général. Format cabinet. Voir illustration page 18. 100/120 €

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Gide André (1869-1951). Lettre autographe signée « André Gide », datée du 14 octobre (sans date), adressée au docteur Michel d’Œlsnitz (1877- 1946), texte en français, in-folio. 200/300 €

«Cher docteur. Je sais que vous êtes sur occupé… Si pourtant vous disposiez de quelques instants, quel plaisir j’aurais de vous revoir  ! Votre inoubliable et reconnaissant»

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Prévert Jacques (1900-1977). La pluie & le beau temps, Le Point du Jour, Paris, 1955. In-12°, 254 pp., reliure cartonnée. Porte en ouverture une dédicace autographe et un dessin de l’auteur : «  À Michel d’Oelsnitz. Affectueusement. Jacques Prévert Antibes été 1959 ». Accidents, en l’état. Texte en français. 1 500/2 000 € 47.

 (1900-1977). Choses et autres, Le Point du Jour, Paris, 1972. In-12°, 305 pp., reliure cartonnée. Porte en ouverture une dédicace autographe et un dessin de l’auteur : «  À Michel d’Oelsnitz, son ami Jacques. En amitié toujours heureuse. Paris Oct. 1972 ». Usures à la reliure mais bon état général. Texte en français. 1 500/2 000 €

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TABLEAUX

MAKO Serge Alexandrovitch (1885-1953). Chevaux et troïka à l’écurie. Huile sur panneau signée par l’artiste en bas à gauche, conservée dans un encadrement moderne en bois doré. Bon état. À vue : H. : 51 cm – L. : 62 cm. Cadre : H. : 60 cm – L. : 70 cm. 1 500/2 000 €

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MAKO Serge Alexandrovitch (1885-1953). Vue de la baie des anges à Nice. Huile sur toile contrecollée sur carton signée par l’artiste en bas à gauche et conservée dans un encadrement moderne en bois naturel à bordure intérieure dorée. Bon état. À vue : H. : 21, 5 cm – L. : 29 cm. Cadre : H. : 27 cm – L. : 34 cm. 400/600 €

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Mobilier de l’école d’Abramatsevo

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POLENOVA Élena Dimitriévna (1850-1898). Cabinet mural ou Polotchka. De forme rectangulaire, en pin teinté, à décor sculpté de motifs géométriques et de rosaces polychromes rehaussés d’or, réalisé d’après un dessin signé par l’artiste, dont un modèle similaire est visible au Musée d’Abramtsevo. La partie basse s’ouvre par une porte coulissante latérale et la partie haute est ornée d’une colonne sculptée ronde à motifs polychromes et d’un compartiment s’ouvrant par une petite porte à décor central d’un motif floral polychrome sur fond rouge surmonté de fleurs or et argent. Avec attaches de suspension au dos. Bon état général. Travail russe de l’école d’Abramtsevo, vers 1880-1885. H. : 32 cm – L. : 27 cm -P. : 11, 5 cm.

1 500/2 000 €

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POLENOVA Élena Dimitriévna (1850-1898). Grand cabinet mural ou Polotchka. De forme rectangulaire, en chêne teinté, à décor sculpté de motifs géométriques et de rosaces. La partie basse s’ouvre sur un compartiment par une porte coulissante latérale et la partie haute est ornée d’une colonne sculptée ronde et d’un compartiment s’ouvrant par une petite porte à décor central d’un motif floral. Avec attaches de suspension au dos. Bon état général. Travail russe de l’école d’Abramtsevo, vers 1880-1885. H. : 59 cm – L. : 52 cm – P. : 23, 5 cm.

2 000/2 500 €

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École russe d’ Abramtsevo. Grand cabinet mural ou Polotchka. De forme rectangulaire, en bois teinté, à décor sculpté de motifs géométriques, d’une frise stylisée et de rosaces rouge et or. La face avant s’ouvre sur deux compartiments par une porte à charnières en fer forgé martelé et clouté, ornée au centre d’un motif rehaussé d’or. Avec attaches de suspension au dos. Circa 1880. Bon état général. H. : 53 cm – L. : 42, 5 cm – P. : 18, 5 cm.

2 000/3 000 €

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Boîte à thé. De forme rectangulaire, en papier mâché laqué noir, couvercle à charnières orné d’une vue polychrome représentant un paysage russe sous la neige, intérieur laqué argent. Usures du temps, mais bon état général. Manufacture de Vichniakoff, Moscou, 1882-1888. H. : 7, 5 cm – L. : 13, 5 cm – P. : 8 cm. 200/300 €

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Pot à tabac. De forme ronde, en papier mâché laqué noir, couvercle orné d’une scène populaire polychrome représentant une mère et ses enfants dans une troïka au galop en forêt, intérieur laqué argent. Usures du temps. Manufacture de Vichniakoff, Moscou, 1882-1885. H. : 9 cm – L. : 10 cm. 400/600 €.

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ARGENTERIE

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Soupière à couvercle en argent. Par LABOUKIN, Moscou, 1749. De forme ronde et bombée à décor de larges cannelures verticales, reposant sur six pieds à décor feuillagé, la prise ajourée est ornée d’une cordelette ciselée au naturel finissant par des boutons de fleurs. Bon état général. Poinçons titre : 84, Moscou, 1749. Poinçon d’orfèvre : Grégoire Lakomkin, actif de 1736 à 1769. H. : 25 cm – L.: 20, 5 cm. Poids : 1 k 398 grs. 4 000/6 000 €

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Pokal couvert ou coupe commémorative en vermeil. De forme cylindrique, à décor ciselé et repoussé de style néoclassique orné de cartouches où figurent des scènes d’animaux sur fond d’un village, entrelacé d’arabesques stylisées retenues par des mascarons sur fond mati, reposant sur un piédouche richement orné d’une frise florale, le couvercle est surmonté d’un soldat en armure, intérieur vermeil. Bon état général. Porte des poinçons  : 84, Moscou, 1746, F.I. et A.F., non identifié. H. : 38 cm – L.: 10 cm. Poids : 662 grs.

8 000/10 000 €

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Coffret en vermeil. Par YARSHINOFF, Saint-Pétersbourg, 1811. De forme ronde, à décor repoussé et en relief aux armes de la Maison impériale de Russie, représentant l’aigle bicéphale de l’empire Russe. Ce coffret contenait à l’origine un sceau en cire rouge aux armes impériales et se trouvait relié par une cordelette en fils d’or à un acte de noblesse. Légères usures du temps. Poinçon titre : 84, Saint-Pétersbourg, 1811. Poinçon d’orfèvre : Alexandre Yarshinoff, actif de 1795 à 1825. Diam. : 12, 5 cm – H. : 3, 5 cm. Poids : 171 grs. 1 800/2 000 €

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Étui à cigarettes en vermeil. De forme rectangulaire et bombée, entièrement décoré de motifs niellés sur fond mati or et orné sur une face d’une scène populaire représentant deux personnages en tenue traditionnelle et sur l’autre d’une vue de la statue de Pierre Le Grand à Saint-Pétersbourg surmontée de scènes et de trophées niellés sur fond mati or, encadré de frises géométriques stylisées. Bon état. Poinçon titre : 84, Moscou, 1826. Poinçon d’orfèvre : O. b., non identifié. H.: 10 cm – L.: 5, 5 cm. Poids : 155 grs. 2 500/3 000 €

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Set de couverts en vermeil. Par SINITSIN, Moscou, 1885. Composé d’une fourchette, d’une cuillère à soupe, d’un couteau avec lame acier, d’une petite cuillère à dessert et d’une timbale à vodka. Chaque pièce est gravée d’un décor d’arabesques niellées sur fond mati or. L’ensemble est conservé dans son écrin d’origine, intérieur en velours et soie de couleur bleue. Bon état, usures du temps à l’écrin, mais bon état. Poinçon titre : 84, Moscou, 1885. Poinçon d’orfèvre : M. I. Sinitsin, actif de 1885 à 1908. L.: 27, 5 cm; , 19, 5 cm ; 14 cm; 4, 5 cm. Poids total : 272 grs. 1 800/2 000 €

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Tasse à thé en vermeil. Par SAVINKOFF, Moscou, 18?8. De forme évasée vers le haut, conservée avec sa sous-tasse d’origine, à décor d’une frise d’arabesques stylisées à motifs niellés, avec prise ajourée. Bon état. Poinçon titre : 84, Moscou, 18?8. Poinçon d’orfèvre : Victor Savinkoff, actif de 1855 à 1888. H.: 7 cm – L.: 10 cm et 14 cm. Poids total : 286 grs. 500/700 €

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Corbeille de présentation en argent. De forme rectangulaire, à décor de larges godrons, ornée sur les bords d’une frise ciselée à motif floral, intérieur vermeil, avec anse amovible, reposant sur un petit pied rectangulaire. Bon état. Poinçon titre : 84, Moscou, 1833. Poinçon d’orfèvre : illisible. H.: 8 cm – L.: 18 cm – P.: 13, 5 cm. Poids : 294 grs. 1 200/1 500 €.

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Coupe en argent. Par ZABARIEVSKY, Vilnus, 1899-1908. Modèle bombé, reposant sur une base circulaire, surmontée d’une frise de feuilles de laurier repoussée et appliquée de l’aigle impérial des Romanoff en relief. Porte l’inscription « I Pris K.E.S.Y.C. Mariette, 27 juin 1913  », intérieur vermeil. Bon état. Poinçon titre : 84, Vilnius, 1899-1908. Poinçon d’orfèvre : Kliment Zabarievsky, actif de 1899 à 1908. H.: 22, 5 cm – L.: 11, 5 cm. Poids : 420 grs.

1 500/1 800 €

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Kvosh en argent. Par FABERGÉ, Moscou, 1896. En forme de coupe, orné sur la prise d’un angelot aux ailes déployées, ayant les mains nouées dans le dos et gravé sur la partie avant d’un monogramme en caractères cyrilliques « O.P.A. ». L’ensemble repose sur quatre pieds à décor ciselé de feuillages enroulés. Légères usures du temps, petites bosses, mais bon état général. Poinçon titre : 84, Moscou, 1896. Poinçon d’orfèvre : K. Fabergé avec marque du privilège impérial. H. : 18 cm – L. : 16, 5 cm – L. : 11, 5 cm. Poids : 646 grs.

5 000/8 000 €

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Paire de ronds de serviettes en argent. Par FABERGÉ, Moscou, 1896. De forme ovale, à décor ciselé en relief d’un cartouche de style rocaille orné de fleurs et gravé au centre d’initiales entrelacées en caractères cyrilliques, intérieur vermeil. Usures du temps. Poinçon titre : 84, Moscou, 1896. Poinçon d’orfèvre : K. Fabergé avec marque du privilège impérial. H.: 4, 5 cm – L.: 5, 5 cm. Poids total : 111 grs. 1 000/1 500 €.

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Kovsh. Par FABERGÉ, Moscou, 1899-1908. En vermeil, modèle légèrement bombé, avec prise ajourée en forme d’un aigle aux ailes déployées serties de cabochons de saphirs et d’émeraudes, les yeux sont sertis de petits rubis cabochons et son bec retient un petit œuf miniature pendentif en pierre dure. Légères usures du temps, mais bon état général. Poinçon titre : 88, Moscou, 1899-1908. Poinçon d’orfèvre : Fabergé et K. F., avec marque du privilège impérial. H. : 9, 5 cm – L. : 15 cm – P.: 9, 5 cm. Poids : 333 grs.

10 000/15 000 €

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Samovar ou fontaine à eau chaude en métal argenté.  De forme bombée à décor de style Louis XVI, orné de guirlandes de feuilles de laurier finement ciselées, le couvercle est surmonté d’une prise en forme de bouton de fleur. L’ensemble reposant sur quatre pieds à enroulement ciselés de motifs végétaux et ornés de stries et de rubans croisés finissant sur des bases rondes en bois naturel. De chaque côté du corps principal apparaissent deux anses ajourées en bois tourné, avec au centre le robinet et son fermoir en argent, sur la partie basse le réchaud s’intègre au centre du pied. Bon état. Travail français pour le marché russe. Poinçon d’orfèvre : Victor Saglier (1842-1894) et poinçon VS avec un bateau. H.: 46 cm – L.: 18 cm. 1 500/2 000 €.

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Couverts de service à dessert. Par LUBERVIN ET MOROZOFF, Saint-Pétersbourg, 1899-1908. Ensemble composé d’une pelle à gâteau, d’un couteau à melon, de deux piques à fruits, d’une pelle à bonbons, d’une fourchette de service et d’une pelle à entremets, avec manches en argent uni. L’ensemble est conservé dans son écrin d’origine en bois naturel, commercialisé par la Maison Morozoff, intérieur en velours et soie avec tampon en lettres noires et en caractères cyrillique : «  I. E. Morozoff – Petrograd ». Bon état. Poinçon titre : 84, Saint-Pétersbourg, 1908-1917. Poinçon d’orfèvre : Alexandre Lubervin, actif de 1877 à 1917. L.: 23, 5 cm à 16 cm. Poids total brut : 421 grs. 1 000/1 500 €

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Boîte à pilulles en vermeil. Par le 11ème ARTEL, Moscou, 1908-1917. De forme ronde, modèle légèrement bombé, à décor entièrement émaillé de motifs géométriques d’inspiration Art Nouveau, intérieur vermeil. Usures du temps, mais bon état. Poinçon titre : 84, Moscou, 1908-1917. Poinçon d’orfèvre : 11ème Artel. H.: 1, 5 cm – Diam.: 5, 5 cm. Poids brut : 61 grs. 2 500/3 000 €

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Porte-verre à thé en argent.  Par VERLIN, Saint-Pétersbourg, 1882. À décor à l’imitation d’un gilet bordé d’une frise, prise ajourée, reposant sur une base circulaire. Bon état. Poinçon titre : 84, Saint-Pétersbourg, 1882. Poinçon d’orfèvre : Carl Verlin, actif de 1871 à 1882. H.: 10, 5 cm – Diam.: 9 cm. Poids : 180 grs. 1 500/1 800 €.

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École russe de la fin du  XIXe SIÈCLE. D’après  DIMITRI LEVITSKI (1735-1822). Portrait de l’impératrice Catherine II de Russie (1729-1796). Miniature sur cuivre, de forme ovale, conservée sous verre dans un encadrement postérieur en bronze doré surmonté de l’aigle impérial des Romanoff. Bon état. Portrait : H.: 5, 3 cm – L.: 4 cm. Tabatière : H. : 9, 5 cm – L. : 6, 5 cm. 4 000/5 000 €

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Alexandre Ier, empereur de Russie (1777-1825). Bronze doré à patine verte, reposant sur un socle de forme rectangulaire, représentant le souverain à cheval. Bon état. Travail russe du XIXe siècle. H.: 27 cm – L.: 26 cm.

2 000/2 500 €

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Zarokilli Nicolas Paganiotti (1879-1945). Portrait de la princesse Irina Youssoupoff, née princesse de Russie (195-1970). Sanguine sur papier, datée 23 août 1919 en bas à droite, conservée dans un encadrement moderne en bois doré. Bon état. Travail du début du XXe siècle. A vue : H.: 30, 5 cm – L.: 23, 5 cm. Cadre : H.: 51 cm – L.: 41 cm. 1 000/1 500 €.

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Perchine  Pierre Petrovitch (1877-1956). Portrait équestre de l’empereur Nicolas II de Russie (1864-1918), durant la Première Guerre mondiale. Aquarelle sur papier signée en bas à droite par l’artiste, datée 1923 et située à Madrid. Avec dédicace autographe signée par l’artiste au bas du document en caractères cyrilliques : « Étude pour le dernier portrait de Sa Majesté l’Empereur Nicolas II au Quartier Général du tsar à Moguilev en automne 1916 peint par le peintre P. Perchine (…) – Propriété de E. N. Fritchero». Conservée dans un encadrement ancien en bois doré. Légère insolation et usures du temps au cadre. A vue : H.: 67 cm – L.: 45 cm. Cadre : H.: 90 cm – L.: 67 cm. 3 500/4 000 €.

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Ensemble de trois colliers. Composé de 47 petits œufs pendentifs, montés sur chaine à maillons en or jaune et en métal argenté. En lapis-lazuli, en améthyste, en émail guilloché (56, Saint-Pétersbourg, AB), en pierre dures, en forme d’amande, en cristal facetté (56, SaintPétersbourg,  illisible), en or ajouré serti d’une guirlande de saphir (56, Saint-Pétersbourg), en aventurine, en émeraude, en verre coloré, en chrysoprase, en émaux polychromes cloisonnés, en or serti de trois rubis cabochons, en corail, en citrine, en bois serti d’une perle, en œil-de-tigre, en or ajouré serti de turquoise, en cristal et améthyste taillée (56, SaintPétersbourg, AH), en saphir (56, Saint-Pétersbourg, A*H), en email rouge translucide (56, Saint-Pétersbourg, AA). Formats divers. Accidents, en l’état. Travail russe monté en émigration. Poids brut total : 165 grs.

4 500/5 000 €

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Médaillon pendentif en or . Par THIELEMANN et FABERGÉ, Saint-Pétersbourg, avant 1896. Orné au centre d’une importante perle Mabé de forme poire présentée dans un entourage ajouré serti de diamants, de roses de diamants et de trois petits rubis, stylisant une lettre A. Monté sur un élégant collier bayadère composé d’une résille de petites perles fines retenue par un fermoir en platine serti de roses de diamant et orné d’une perle Mabé. Petits manques, mais bon état général. Poinçon titre : 56, Saint-Pétersbourg, avant 1896. Poinçon d’orfèvre : K. F. (Carl Fabergé). Poinçon de maître orfèvre : Alfred Thielemann, actif de 1880 à 1910. Médaillon : H.: 6 cm – L.: 5 cm. Poids total brut : 58 grs. 3 000/4 000 €.

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Montre de col pour dame en or. Par PERKHIN et FABERGÉ, Saint-Pétersbourg, avant 1896. De forme ronde, retenue par une broche de corsage à décor d’un motif floral ajouré serti de roses de diamant sur fond émaillé bleu translucide de rayons guillochés, conservée dans son écrin d’origine à la forme, en bois d’érable, intérieur en velours et soie couleur champagne, avec tampon en lettres noires et en caractères cyrilliques : « Fabergé – SaintPétersbourg – Moscou – Londres ». Mécanisme probablement suisse ou français, cadran en émail blanc, heures en chiffres arabes couleur bleue, aiguilles ajourées en or. Bon état général, usures à l’écrin Poinçon titre : 72, Saint-Pétersbourg, avant 1896. Poinçon de maître orfèvre : Mikhaïl Perkhin (1860-1903), maître d’atelier travaillant exclusivement pour la Maison Carl Fabergé. H. : 6, 5 cm – Diam. : 2, 8 cm. Poids brut : 29 grs. 15 000/18 000 €

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Montre à gouset en or. Par BUHRÉ, Saint-Pétersbourg, 1917. Boîtier en or rose, ornée sur une face d’un cartouche non gravé, dans un entourage guilloché d’ondes circulaires, cadran en émail blanc, heures en chiffres romains, minutes en chiffres arabes, avec compteur des secondes à 6 heures. Bon état. Poinçon titre : 56, Saint-Pétersbourg, 1917. Poinçon d’orfèvre : Paul Buhré, n°482105. H.: 1 cm – Diam.: 5 cm. Poids brut : 79 grs. 2 500/3 000 €

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Pommeau d’ombrelle.  Par PERKHIN et FABERGÉ, Saint-Pétersbourg, avant 1896. En forme de bec de corbin, la poignée est taillée et sculptée dans un bloc de bowenite, ornée d’une bague émaillée de rouge translucide sur fond guilloché de vagues ondulantes horizontales et appliquées de couronnes de laurier finement ciselées en or jaune retenues par des boutons de fleurs en or rose serties de diamants dans un encadrement de feuilles de laurier en or jaune sur fond en or rose. Bon état général. Poinçon titre : 56, Saint-Pétersbourg, avant 1896. Poinçon d’orfèvre  : Michael Perkhin (1860-1903), maître d’atelier travaillant exclusivement pour la Maison Carl Fabergé. Diam. : 2, 5 cm – L. : 11 cm. Poids brut : 158 grs. 10 000/15 000 €.

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Coupe-papier en vermeil.  À manche tubulaire en émail noir surmonté d’une tête de Maure coiffée d’un turban ciselé en vermeil serti de petites perles fines et de cabochons de grenat et portant un collier serti de pierres fines et de perles. La lame rapportée en vermeil est ciselée d’un motif d’arabesque et ornée d’un serpent entrelacé dont les yeux sont sertis de saphir et d’une citrine. Légères usures du temps, mais bon état général. Poinçon titre : 84, Saint-Pétersbourg, avant 1896. Poinçon du maître orfèvre : C. G., non identifié. L. : 20 cm. Poids brut : 59 grs. 800/1 200 €.

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Paire d’aiguières. Par BINDER, Moscou, 1908-1917. En cristal taillé à décor d’étoiles, de forme évasée vers le bas, monture en argent repoussé et ciselé d’un motif de guirlandes de fleurs enrubannées, avec prise en forme de pomme de pin au naturel, intérieur vermeil. Légères usures du temps, mais bon état. Poinçon titre et d’importation : 900, 84, Moscou, 1908-1917. Poinçon d’orfèvre : Wilhelm Binder à Schwäbisch Gmünd. H. : 27, 5 cm – L. : 17 cm.

2 000/3 000 €

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Kovsh Par NEMIROFF-KOLODKIN, Moscou, 1908-1917. De forme ovale, en cristal taillé à décor d’étoiles, monture en argent finement ciselée et en relief d’inspiration Art Nouveau représentant sur la face avant un boyard en tenue traditionnelle portant armure et bouclier. La prise arrière en argent est ornée de pommes de pin au naturel dans un décor de volutes stylisées en relief retenant un élément décoratif amovible. Très légères usures du temps, mais bon état général. Poinçon titre : 84, Moscou, 1908-1917. Poinçon d’orfèvre : Nicolas Nemiroff-Kolodkin (1874-1918). H. : 27 cm – L. : 38 cm – P. : 17, 5 cm.

10 000/15 000 €

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Premier de tir en argent. Par FABERGÉ, Moscou, 1899-1908. Figurant un personnage en tenue du Régiment Pavlovsky, tenant dans une main le résultat de son tir. L’ensemble repose sur un socle ciselé de forme rectangulaire à décor de cannelures. Usures du temps, mais bon état général. Poinçon titre : 84, Moscou, 1899-1908. Poinçon d’orfèvre : K. Fabergé et marque du privilège impérial. H. : 19, 5 cm – L. : 17 cm – P. : 9 cm. Poids brut: 981grs. Voir illustration en 2e de couverture. 15 000/20 000 €.

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Service de l’ordre de Saint Georges. Ensemble de six assiettes à potage, ornées au centre de chacune d’un décor polychrome représentant la plaque de l’Ordre de Saint-Georges et sur les bords du ruban aux couleurs de ce même ordre entrelacé d’une guirlande de branches de chêne feuillagées. La bordure chantournée est soulignée par un liseré or. Porte au revers la marque « G » en lettre bleue. Légères usures du temps, mais bon état général. Manufacture Gardner, Moscou, vers 1777-1778. H.: 4, 5 cm – Diam.: 23 cm.

40 000/50 000 €

Ce service commandé par l’impératrice Catherine II (1729-1796), lui fut livré en 1778 par la manufacture, créée en 1754 par François Gardner. Ce service coûta 6000 roubles et fut décoré par G. I. Kozlov, d’après un modèle présenté par le roi Fréderic de Prusse à l’impératrice de Russie en 1772. Ce service destiné pour 80 convives, était dressé chaque année, le jour de la création de cet ordre le 26 novembre 1769, en présence uniquement des membres de la Famille impériale et des Chevaliers de 1ère classe. En 1770 seulement 25 personnes étaient porteuses de cette haute distinction récompensant exclusivement les mérites militaires. Le service Saint-Georges fut utilisé pour la première fois, le 26 novembre 1778 et pour la dernière fois le 26 novembre 1916. Il était précieusement conservé dans les réserves du Palais d’Hiver avec les autres services des ordres impériaux : l’Ordre de Saint-André, l’Ordre de Saint-Wladimir et l’Ordre de Saint-Alexandre-Nevsky.

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Groupe de personnages. En porcelaine polychrome, représentant une jeune femme écoutant une diseuse de bonne aventure, d’après un modèle de Natalia Danko réalisé en 1922. L’ensemble repose sur une base ovale. Marque en creux dans la pâte des initiales en caractères cyrilliques : A. L. avec l’emblème de la faucille et du marteau et en couleurs des initiales A. D. et M. Z. Bon état général. H.: 19 cm – L.: 9, 5 cm. 1 200/1 500 €

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D’après LIEBERICH Nicolas Ivanovitch (1828-1883). Ours couché. En bronze doré, finement ciselé, reposant sur un socle de forme rectangulaire en application de malachite. Usure du temps, bon état général. H.: 7 cm – L.: 19 cm. 800/1 000 €.

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LANCERAY Eugène Alexandrovitch (1848-1886). Fantasia Tscherkess. Bronze à patine brune, signé sur la base, avec cachet du fondeur Chopin, reposant sur une base hexagonale. Référencé sous le n°37 dans le catalogue de la Colletion complète des Bronze Russes de Lanceray, publié par la Maison Susse Frère. Bon état. H.: 26, 5 cm – L.: 17, 5 cm – P. : 13 cm. 1 200/1 500 €.

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D’après Ilia Répine Efimovitch Répine (1844-1930). École russe du début du XXe siècle. Portrait de Léon Tolstoï pieds nus. Huile sur toile portant une signature illisible en bas à droite et représentant Léon Tolstoï (1828-1910) en pied, d’après le célèbre portrait peint par Ilia Répine en 1901 et conservé au Musée Russe de Saint-Pétersbourg. Restaurations et manques mais bon état général. H. : 77 cm – L. : 40, 5 cm. 600/800 €.

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Brailowsky Leonid (1867-1937) et Brailowsky  Rimma (1877-1959). “Le banquet des boyards“. Gouache sur carton signée en bas à gauche L. R. Brailowsky et conservée dans un encadrement moderne en bois teinté. Accidents et manques. À vue : H. : 49 cm – L. : 66 cm. Cadre : H. : 54 cm – L. : 70, 5 cm. 2 000/3 000 €

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Kouznetsoff  Paul Varfolomeievitch (1878-1968). Paire de portraits représentant un “vieil homme et son épouse”. Paire d’aquarelles sur papier, signées en bas à gauche en caractères cyrilliques et conservées dans des encadrements modernes en bois teinté. Bon état. À vue : H. : 26 cm – L. : 29 cm. Cadres : H. : 44, 5 cm – L. : 44, 5 cm. 400/600 €

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Exter Alexandra Alexandrovna (1882 – 1949). Projet de costume féminin pour un ballet. Crayon et lavis sur papier, signé en bas à droite à l’encre noire A. Exter et daté 1924. Conservé dans un encadrement en bois teinté. Bon état. À vue : H. : 53 cm – L. : 41, 5 cm. Cadre : H. : 56, 5 cm – L. : 45 cm.

4 000/6 000 €

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Sofronina  Antonina Féodorovna (1892-1966). Personnage constructiviste. Technique mixte sur papier, signée en bas à gauche du monogramme de l’artiste. Importants manques, traces d’humidités et petites déchirures. H. : 28 cm – L. : 18, 5 cm. 1 200/1 500 €.

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Larianov Michel Féodorovitch (1881-1964). Composition constructiviste. Aquarelle sur papier signée en bas à droite du monogramme de l’artiste. Tâches, mais bon état. H. : 32 cm – L. : 21 cm. 800/1 000 €

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ICÔNES

Petite icône de voyage. Vierge de Wladimir. Tempera sur cuivre conservé sous riza en argent, avec anneau de suspension. Bon état. Poinçon titre : 84, Moscou, avant 1896. Poinçon d’orfèvre : A. M., non identifié. H.: 6, 5 cm – L.: 4, 5 cm. Poids brut : 55grs. 300/500 €.

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Icône de Saint Séraphin de Sarov. Tempera sur bois conservée sous riza et basma en métal rapporté. Usures du temps. Travail russe du XIXe siècle. H. : 26, 5 cm – L. : 22, 5 cm. 300/500 €

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Icône double face de procession. Représentant sur une face saint Prophète Moïse et saint Nicolas sommés du Christ Rédempteur, et sur l’autre face de la Vierge au Buisson Ardent. Tempera sur bois peinte sur fond d’or. Accidents et importants manques sur une face. Travail russe de la fin du XVIIIe siècle. H. : 45 cm – L. : 40 cm. 2 000/3 000 €.

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Grande icône de l’enlèvemnt d’Élie. Tempera sur bois peinte sur fond d’or. Bon état. Travail russe du XIXe siècle. H. : 88 cm – L. : 67, 5 cm.

6 000/8 000 €

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Rare icône de Saint Jean l’Évangéliste. Tempera sur bois de forme polylobée peinte sur fond d’or. Manques et accidents mais bon état général. Travail russe du XIXe siècle. H. : 38 cm – L. : 30, 5 cm. 2 500/3 000 €.

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Icône tryptique de voyage. Représentant au centre saint Nicolas le Thaumaturge épaulé à droite de saint Métropolite Pierre et saint Révérend André de Crète, et à gauche de saint Prophète Ilia et saint Dimitri de Rostov. Tempera sur bois conservée sous riza en vermeil, avec deux attaches de suspension sur la partie supérieure du triptyque. Usures du temps. Poinçon de titre : 84, Moscou, 1800. Poinçon d’orfèvre : illisibles. Ouvert: H.: 9, 5 cm – L.: 24 cm. Fermé: H.: 9, 5 cm – L.: 8 cm. Poids brut : 476 grs. 2 500/2 800 €.

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Icône à quatre régistres. Représentant en partie basse un saint Ange Gardien entouré d’une assemblée de saints, et en partie haute la Vierge de la Joie Inattendue, la Vierge qui éteint les Chagrins, et la Vierge de Vladimir. Tempera sur bois. Accidents et manques à la bordure inférieure mais bon état général. Travail russe du XIXe siècle. H. : 35, 5 cm – L. : 31 cm. 1 500/2 000 €

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Icône de la Vierge de tendresse. Tempera sur bois, conservée sous riza en métal doré à motifs repoussés de feuillages et sous oklad en métal doré et émaux polychromes cloisonnés ornés de mêmes motifs. Bon état. Travail russe de la fin du XIXe siècle. H. : 32 cm – L. : 26, 5 cm. 600/800 €.

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Icône de l’Annonciation.  Tempera sur bois. Petits manques aux bordures mais bon état général. Travail russe du XVIIIe siècle. H. : 42, 5 cm – L. : 36, 5 cm. 1 800/2 000 €.

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Expositions publiques

jeudi 18 avril – de 11h00 à 21h00

Vendredi 19 avril – de 11h00 à 12h00

Vente publique

Salle 2, Hôtel Drouot

Vendredi 19 avril 2019

 11h00 du n°1 au n°85

14h00 du n°86 au n°376

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Paris – Hôtel Drouot – salle 2

9, rue Drouot – 75009

Tél. de la salle : 00 33 (0)1 48 00 20 02t

Métro: Richelieu-Drouot (lignes 8, 9)

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COUTAU-BÉGARIE & ASSOCIÉS

60, avenue de La Bourdonnais – 75007 Paris

Tel. : 01 45 56 12 20 –

Ordre d’achat 24h avt la vente: information@coutaubegarie.com

 

Expert: Cyrille Boulay (Membre de la E.N.E.P.S.A.

Tél. : +33 (0)6 12 92 40 74 ,  Courriel: cyrille.boulay@wanadoo.fr

Exposition

“La Vie après la vie”

Jusqu’au 22 mai 2019

au Manège de St Pétersbourg

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Cette exposition montre comment le sujet de la “Mort et de l’Immortalité” est révélé dans les beaux-arts (peinture, graphisme, sculpture) d’artistes de Saint Pétersbourg.

 Le miroir de l’immortalité, début. XIX siècle. Musée de l’Ermitage

Cette exposition est organisée en coopération avec plus de 20 musées, le musée de l’Ermitage, le musée d’État de Russie, la galerie d’État Trétiakov et d’autres musées de Saint-Pétersbourg, Moscou et les villes russes de Krasnodar à Pskov.

Aaron fait traverser les âmes  des morts, Alexandre Litovchenko (1835-1890)

Dans l’espace du Manège, des œuvres créées par des artistes tels que Alexei Venetsianov, Karl Brullov, Petr Klodt, Fiodor Bruni, Mark Antokolsky, Viktor Borisov-Musatov, Nicolaï Ivanovitch Tikhobrazov, Mikhaïl Vrubel, Vasily Sourikov, Victor Vasnetsov, Vasily Polenov, Alexander Golovine, Ilia Repine, Kuzma Petrov-Vodkine, Ivan Bilibine, Nikolaï Rœrich, Mtislav Dobouzhinsky, Alexander Benois, Vladimir Sterligov, Alexander Arefyev, Pavel Kondratiev, Marc Chagall, Evseï Moiseïenko, Andrei Mylnikov, Orykh – Yuldus Bakhtiozina.

“Vision du prophète Ezechiel”, Fiodor Bruni (1799 – 1875), Cathédrale St Issac

 Les œuvres des maîtres modernes y sont également exposées, parmi lesquelles figurent :  Anatoly Belkin, Alexander Zagoskin, Vladimir Kustov, Vyacheslav Mikhailov, Denis Patrakeev, Vitaly Pushnitsky, Nikolai Sazhin, Constantin Simoun, Dmitry Shagin, Mikhail Chemyakin et beaucoup d’autres.

 

Hercule libérant Prométhée, Petite médaille d’or, N.I. Tikhobrazov 1843

 Le hall d’exposition central “Manège”, est le plus grand espace d’exposition de Saint-Pétersbourg. Ce sont 130 artistes issus des collections de 23 musées et galeries, ainsi que de 30 collections privées. L’exposition compte plus de 300 œuvres.

Le dernier jour de Pompeï, Karl Brullov 1830-1833

«Ici, vous pouvez voir toute une gamme de réflexions sur la vie, la mort et l’immortalité : de la perte tragique de la  vie et de la peur de l’incertitude mystique aux images magiques et fabuleuses qui reflètent le principal secret de l’humanité», explique Elizaveta Pavlycheva, commissaire de l’exposition.

Voici l’héroïsme et le dépassement, et le jeu avec la mort: tout est rempli d’expériences émotionnelles philosophiques profondes des auteurs.”

L’exposition donne un effet qui peut être exprimé par : «En général, tout le monde est mort». Deux étages du Manège, remplis de gradins, se dressent devant les yeux, chacun comportant trois peintures dont chacune meurt … A l’entrée de l’exposition, il y a un mur sur lequel, comme dans un columbarium, il y a des citations, chacune d’elles comporte le mot “mort“.
La perfection, c’est presque la mort” (Marc Chagall).  Vasily Polenov déclaré : “La mort d’une personne qui a réussi à réaliser certains de ses desseins est un événement naturel, non seulement triste, mais plutôt joyeux, c’est-à-dire repos, paix, sa non-existence, mais son être reste et entre dans ce qu’il a créé.” . «Je pense que la mort est importante pour chaque personne. A partir du moment où nous commençons à penser à qui nous sommes, nous commençons à penser”. La scénographie de l’exposition joue un rôle majeur : en regardant l’exposition, le visiteur parcourt un labyrinthe de plans noirs obliques, suspendu au-dessus de celle-ci.

Le Manège organisera tous les jours des visites guidées : en semaine à 15h00 et à 18h00, le week-end à midi et à 15h00. Inscription obligatoire. 

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Le Manège est construit dans le style du classicisme de 1804 à 1807 sur le projet de Giacoma Quarengui, façon d’évoquer le Parthénon et pour l’entraînement hivernal et estival, ainsi que par le dressage équestre  du régiment des Cavaliers de la Garde.

 

Enseignement hivernal des cavaliers à la fin du XIX°

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Central Exhibition Hall “Manege”
Place Saint-Isaac, 1 Saint-Pétersbourg

Tél : +7 812 611 11 00

Tarifs : adultes – 300 roubles.
étudiants (tous les pays) – 150 roubles.

 Visites guidées : en semaine à 15h00 et à 18h00, le week-end à midi et à 15h00. Inscription obligatoire. 

 

 

 

Le Centre culturel Alexandre Soljénitsyne

et les Amis d’YMCA-Press

soirée consacrée à la parution en traduction française du recueil de poésie

“Crépuscule d’impressionniste”

de Iouri Koublanovski

dimanche 18 mars 18h30

Le recueil est édité pour le 70ème anniversaire du poète et inclut ses poèmes sur la France.
Avec la participation de :
Iouri Koublanovski, auteur
Christine Zeytounian – Beloüs, traductrice
Georges Nivat, professeur
Jean-Yves Reuzeau, directeur littéraire du Castor Astral

Le recueil que l’auteur rassemble ici pour la première fois, des poèmes écrits entre 1982 et 2016, rend compte de son long exil européen.

Fier de n’avoir pas « courbé l’échine sous la faucille et le marteau », admiré de Brodsky et Soljenitsyne, le poète sera finalement revenu vivre dans « l’ursine Russie », admettant avoir « rendu les armes ».

S’il a survécu à une vie d’errance, c’est par son sentiment de l’infaillible beauté, toiles des peintres, musique ou paysages.

ISBN 979-10-278-0149-7

14,00 EUR, 140 pages

 

Iouri Koublanovski né en 1947 à Rybinsk, poète, essayiste, critique d’art, a fondé le groupe poétique SMOG. Il est interdit par les autorités soviétiques,. Ses premières publications de poésie en russe datent de 1970. Après des études à la faculté d’histoire de l’université de Moscou, il travaille au musée du monastère (et du camp) des Solovki où, dit-il, « il a reconstruit pour lui-même le cauchemar de la vie carcérale ».

Les ennuis commencent lorsque, en 1975, il publie une lettre ouverte à l’occasion du deuxième anniversaire de l’expulsion d’Alexandre Soljénitsyne. Il émigre en 1982, s’installe à Paris, puis, en 1986, à Munich, avant de regagner la Russie en 1990. Il joue dans l’émigration un rôle éditorial, culturel et moral important.

 

Projection du film Solovki. Retour sur les îles saintes de Gilles Bastianelli. Durée 13 mn 20 s, l ‘archipel des Solovki est le point extrême de la Russie, une citadelle spirituelle près du cercle polaire, dans la Mer Blanche. Au début des années vingt ces îles saintes deviennent un camp à mission spéciale. L’histoire du Goulag commence ici. Aux Solovki tout est réuni, le mystère de l’homme russe, le mystère de son esprit, le mystère de sa foi, le mystère de sa chute et de sa résurrection.

Cette publication a bénéficié du soutien de l’Institut de la traduction (Russie) et de l’Association Vassily Polenov (France).

Librairie Les Éditeurs Réunis,

11 rue de la Montagne Sainte-Geneviève, Paris 5ème

Métro: Maubert Mutualité

 

 

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Déc

Vente Art & Histoire Russes par Collin du Bocage,

   Publié par: artcorusse   dans Informations

 

2017 fait écho à deux événements dont l’on a abondamment parlé ces derniers temps : l’instauration des relations diplomatiques entre la Russie et la France, en 1717 ; et les deux révolutions (la libérale & la bolchévique) qui en 1917 ébranlèrent la Russie et émurent le monde.

Voyage en 9 étapes

Le conservatoire des icônes,

La Vierge Bogolioubskaya. Kazan, 1835. Peinture sur bois. Oklad en argent & vermeil ciselés. 35,5 x 31 cm.

Poinçons: Maître-orfèvre : ТГ,  essayeur : М•У / 1835 (Mikhaïl Oussov (Михаил Усов) Titre : 84, ville : Kazan. Inscription au pointillé : весу 132 зо (132 zolotniki, correspondant au poids actuel).

Scènes de la vie du Christ. Russie, vers 1900. Peinture sur bois. 45 x 37 cm. Au dos, inscription au crayon, évoquant un certain Prokofev.

Le palais des Souverains,

Nikolaï Dmitrievitch Dmitriev Orenbourgski (1837-1898). Séjour de Pierre le Grand à Paris. Le tout jeune Louis XV rend visite à l’Empereur, dans l’hôtel de Lesdiguières (1717). Lavis rehaussé à la gouache (32 x 22,5 cm à la vue) ; dans un cadre vitré de bois doré, sommé d’une large palmette rocaille. Légende en russe, sur deux lignes. Signé en bas à gauche. L’empereur de Russie, Pierre le Grand, en visite à Paris, séjournait à l’hôtel de Lesdiguières, dans le Marais, ne voulant pas user des appartements mis à sa disposition au Louvre. Le jeune roi Louis XV, âgé de sept ans, vint lui rendre visite (10 mai 1717). Sa Majesté Czarienne, porté par son naturel très afable et direct, prit alors le jeune roi dans ses bras. Cette embrassade peu protocolaire émut les personnes présentes, et restera dans les mémoires comme le moment-clé qui inaugura les relations cordiales entre la France et la Russie, dont nous commémorons cette année le troisième centenaire.

 

D’après Anton Lossenko. Vladimir et Rogneda. Manufacture impériale de tapisserie de Saint Pétersbourg, 1797. Tapisserie (212 x 176 cm). Localisation et date (?) en bas à droite. Cette tapisserie n’a pas de bordure ; elle était probablement destinée à être disposée dans un cadre ou dans une boiserie. Légers manques et eflochages, surtout dans la partie basse. Provenance : cette tapisserie, confectionnée en 1797, fut donnée par l’empereur Paul à sa flle la grande duchesse Alexandra Pavlovna (1783-1801), à l’occasion de son mariage (1799) avec l’archiduc Joseph d’Autriche, comte palatin de Hongrie (1776-1847). Elle resta en Hongrie jusqu’au milieu du XXe siècle. Anton Lossenko peignit cette scène en 1770 pour obtenir le titre d’académicien des Beaux-Arts de Saint Pétersbourg. Elle fut acquise par l’impératrice Catherine II, et est actuellement conservée au Musée Russe de Saint Pétersbourg. Evoquant la légende du prince Vladimir (958-1015), cette tapisserie témoigne de l’intérêt porté à cette époque à l’histoire russe ancienne. La manufacture impériale de tapisserie fut fondée par Pierre le Grand, à son retour d’Europe, et fut confée à des tissiers français. Notre tapisserie est répertoriée dans les archives de la Manufacture ; un tissage réduit (141 x 101 cm) fut réalisé en 1823 (actuellement conservé à l’Ermitage). Il s’agit assurément de la plus belle des tapisseries de la Manufacture impériale, en mains privées.

 

Vassili Nikitine. Coupe couverte en argent & vermeil, aux efigies, chifre & armes de l’impératrice Elisabeth Petrovna. Moscou, vers 1741-1761. Argent. Poids total (timbale, couvercle & prise) : 634,53 g. Hauteur totale : 28,7 cm. Hauteur de la timbale : 14 cm. Hauteur de la prise : 11 cm. Diamètre au buvant : 11 cm. Diamètre du pied : 8,5 cm.

Reposant sur un piédouche circulaire lisse, le corps du gobelet, légèrement évasé, est embouti & reciselé d’un riche décor de majesté : trois médaillons (efgie en buste vers la droite ; aigle impériale couronnée, frappée de l’écu au Saint Georges ; chifre EP couronné), séparés d’une étoile luisante à huit rais en pointe de diamant, et de bouquets de feurs & fruits ; dans la partie basse délimitée d’un double flet, trois petits médaillons ovales entourés de rameaux, alternés par rapport aux grands, à décor allégoraique aviaire (cygne & cygnon voguant ; aigle volant vers le soleil ; oiseau plongeant vers les ondes), séparés d’une pareille étoile mais d’à peine moindre taille. Le couvercle présente sur sa doucine trois étoiles comme ci-dessus, également réparties et séparant des bouquets de feurs & rinceaux ; la partie supérieure est couverte de larges rinceaux feuillagés ; la haute prise, fxée au couvercle par une vis à écrou, prend la forme d’un balustre sommé de l’aigle impériale couronnée.

L’intérieur de la coupe et du couvercle est entièrement vermeillé. L’inscription « 1ф 53 з » correspond au poids de l’objet, exprimé dans les mesures russes alors en usage (funt et zolotnik). 1 funt  53 zolotniki équivalent à 636 grammes (poids actuel de l’objet).

Grand verre sur pied, à l’aigle bicéphale impériale portant au cœur le chifre de l’impératrice Elisabeth Ière. Saint Pétersbourg, Manufacture impériale de verre, vers 1750. Verre soufé à la bouche, moulé & facetté, à trois parties : paraison ébauchée à la mailloche & tournée, base à onze facettes aboutissant à une double goutte (elle aussi facetée), jambe en poire renversée moulée à facettes ; large pied circulaire formé à la rouquette (bris de canne au-dessous). 20,7 x 10 cm. Sur l’avant de la paraison, vaste décor gravé : dans un entour de rinceaux feuris, l’aigle bicéphale, sommée des trois couronnes crucifères, tient à sénestre le globe crucifère & à dextre le sceptre ; sur son cœur, un médaillon est frappé du chifre EP I (Elisabeth I Petrovna).

Bouteille de forme “Bordeaux”, contenant un madère sec de Crimée. Crimée, 1905. Verre soufé. 30,5 cm. Cachet à l’aigle impériale, du palais impérial de Livadia. Bouchon couvert de cire. Le vignoble qui a donné ce porto se trouvait en Crimée. Il fut produit à partir de 1892. Ce fut un des vins préférés de Nicolas II. Provenance : caves de l’Empereur de Russie, au palais de Livadia ; transfert vers 1922 dans les caves de Massandra ; vente Sotheby’s, à Londres, 2 avril 1990.

Assiette à grand décor de l’ordre de Saint Alexandre Nievsky. Moscou, Verbilki, Manufacture de Gardner, 1778-1780. Porcelaine dorée et peinte. 23,5 cm. Chifre de Gardner, dans la pâte.

Le cabinet d’argenterie, du XVIIIe au XXe s.,

Andréi Guérassimov (Gerasimov). Théière en argent & vermeil, à vaste décor marin (mouvements de vagues, coquilles, décor rocaille, bec en gueule de dauphin). Moscou, 1762. Poids : 945,85 g. 22 x 22 x 16 cm.

Poiçon du maître-orfèvre : АГ (Andréi Guérassimov)

Vassili Semionov. Confiturier avec un ensemble de douze petites cuillères en argent, à manche torsadé, intérieur du cuilleron en vermeil, dos niellé à l’image d’églises russes. Moscou, 1880.

Pince à sucre en argent. Russie, fin du XIXe s. 13,5 cm. Poids : 56,35 g. Atelier: Carl Fabergé (К. ФАБЕРЖЕ), avec  aigle impériale.

Plateau en argent ciselé, et ses douze tcharkas. Moscou, 1880. Diamètre 29 cm. Poids total : 1119,64 g. Maître-orfèvre : СИ (S. M. Iconnikov).

Le garde-meuble,

Cofret en placage d’os sur lames de mica & âme de bois ; à haut couvercle à pans et surélévation. Russie, Kholmogory, région d’Arkhangelsk, 1819. 11 x 26 x 17 cm. Plaques d’os pleines ou ajourées, laissant transparaître des lames de mica colorées par en-dessous. Monogrammé IHB et daté 1819.

Elena Polenova. Petit cabinet mural en bois sculpté, dans le style néo-russe : le registre supérieur, ajouré à gauche d’une logia à une colonne, ouvre à droite d’une porte polychrome ; le registre inférieur ouvre tout du long d’une tirette, vers la droite. 45,5 x 38 x 16 cm. Elena Dmitrievna Polenova (1850-1898), sœur du peintre Vassili Polenov, fut l’une des grandes fgures du renouveau de l’art populaire russe. Elle travailla en particulier dans l’atelier d’Abramtsevo, près de Mocou. Le musée d’Orsay possède depuis 2013 un cabinet de cet artiste.

Marchand vêtu d’un paletot bleu, la tête couverte d’un chapeau noir ; poings sur les hanches. Verbilki, Gardner, vers 1810-1830. Porcelaine peinte et dorée. 13 cm. En creux dans la pâte : marque de Garner ; Saint Georges portant le numéro 8.

Attribué à Natalia Danko. Pipe en porcelaine dorée et peinte, à l’efgie d’un prince & d’une princesse des légendes russes. Russie, probablement Pétrograd-Léningrad, vers 1920. 13,5 cm.

La galerie des hommes illustres,

Nicolas Jacques. Portrait du comte Nikita Petrovitch Panine. Paris, 1817. Miniature sur ivoire. 8,2 x 6,6 cm. Dans son cadre en bronze doré ciselé. Signé et daté sur le bord droit « Jacques 1817 ». Au dos, étiquette ancienne identifant le modèle (erreur sur le prénom). Un portrait très ressemblant, peint par Mansion (André Léon Larue) en 1822, est reproduit dans les Portraits russes des XVIIIe et XIXe siècles, édités par le grand-duc Nicolas Mikhailovitch (Saint Pétersbourg, 1905-1909), pl. LXXVII, n° 159. Nikita Pétrovitch Panine (1770-1837), diplomate russe, major-général, vice-chancelier (1799), est surtout connu pour avoir trempé dans l’assassinat de l’empereur Paul (1801). En 1817-1818, il voyageait en Europe. Nicolas Jacques (1780-1844) étudia dans l’atelier de David, et se consacra à la miniature sur les conseils d’Isabey. Très apprécié, il portraitura les membres de familles souveraines & aristocratiques.

Peintre russe. Portrait du général-major Ivan Ivanovitch Mickelson (Michelson), en uniforme militaire, arborant de cordon & la plaque de l’ordre de Saint André, la croix de Saint Georges (3e classe), et la croix de Saint Stanislas. Vers 1778-1790. Huile sur toile. 64 x 46,5 cm. Dans un cadre de bois doré. Ivan Michelson (1735-1807), ofcier des Armées impériales, est connu pour sa victoire sur Emilien Pougatchov qui avait soulevé la Sibérie contre l’autorité de l’impératrice Catherine II. Ce portrait, très récemment découvert & identifé, n’était connu, jusqu’à nos jours, que par une gravure de Gabriel Scorodoumov.

Ecole russe. Portrait d’un homme de qualité, en buste, de profl. Vers 1800. Verre églomisé. 6 cm. Dans un cadre de bois noirci. Il porte de nombreuses décorations : le cordon, la plaque et la croix de Saint Alexandre Nievski, la plaque et la croix de Saint Vladimir, la croix de Saint Georges, la croix de Malte.

Paire d’épaulettes du colonel Gleb Vassilievitch Bourlakof, commandant la division d’artillerie Alexeevski dans l’armée de Wrangel. Joint : • une épaulette de stabs-capitaine • deux épaulettes de poroutchik (lieutenant) • cinq paires d’épaulettes de polkovnik (colonel). Provenance : colonel Bourlakof (1888-1958).

Le mémorial des Troubles de 1917 (centenaire des révolutions),

Liasses d’actions et d’emprunts russes. 1880, 1890, 1894, 1906, 1909, 1914 (chemins de fer). « De nombreux Français avaient souscrit à ces emprunts émanant de l’Etat russe, et garantis (au moins moralement) par l’Etat français. En 1918, le gouvernement (révolutionnaire) russe versa au gouvernement (républicain) français l’intégralité de la somme qui était due aux emprunteurs français. Les descendants de ceux-ci attendent toujours que la république “française” leur rende l’argent. » (Paul Laruche)

Georges Plékhanof (Guéorgy Plekhanov). Lettre autographe signée ; en français. Nervi, 6 mars 1907. Deux bi-feuillets in-8° (6 pages). Il répond à la question de son correspondant : « Assistons-nous à une dissolution ou à une évolution de l’idée religieuse et du sentiment religieux ? ». Se plaçant sur le point de vue de l’évolution sociale, il reformule la question : « La dissolution de l’idée religieuse n’est-elle pas le terme nécessaire de son évolution ? ». Constant l’alliance de la religion et de la morale, Plékhanof la voit condamnée à disparaître de par les progrès de l’esprit humain. « L’explication scientifque des phénomènes est forcément matérialiste ». La religion disparaissant, la morale sera indépendante. Toutefois, « il y aura certainement des survivances qui engendreront des conceptions plus ou moins bâtardes, mi-spiritualistes, mi-matérialistes, du monde ».

Gueorguy Tchitchérine (sous le pseudonyme de A. Ornatsky). Lettre signée (trois lignes autographes), en russe, aux tovarichs du parti à Anvers. 17 V 1910. Un feuillet in-4° (deux pages), à l’en-tête du Parti socialiste démocrate ouvrier de Russie (bureau central des groupes à l’étranger). Après avoir parlé des revenus et des dépenses du parti, Tchitchérine ajoute trois lignes autographes au sujet du report de la date à laquelle le camarade Tria devait faire un exposé sur la révolution perse et la participation des camarades caucasiens. Après avoir participé à la subversion de la Russie impériale, Guéorguy Tchitchérine devint ministre des afaires étrangères du régime bolchevique puis soviétique. Il était issu d’une famille aristocratique, comme bon nombre de révolutionnaires (tant français que russes).

L’atelier des peintres et illustrateurs

Dmitri Moor. Affiche de caricature contre le général-baron de Wrangel : {Wrangel est encore vivant. Bats-le sans pitié }. [Juillet 1922]. Typographie MGSNKh. N° 102. 68 x 48 cm. Armée d’un glaive, l’Armée Rouge s’apprête à frapper l’Armée Blanche (on lit les noms de Dénikine, Wrangel, Youdénitch & Kotlchak), dans la région de Donetsk (Donbass). Coup de glaive à la marge supérieure

Alexandre Blok. Les Douze. Paris, Editon d’art La Cible, 1920. Un volume in-4°, broché. Traduit du russe par Serge Romof. 27 illustrations d’après les dessins de Michel Larionow. A la première garde, longue dédicace manuscrite signée. Joint : Invitation au vernissage des expositions N. Gontcharova (théâtre, 29 mai 1952) et M. Larionov & N. Gontcharova (peintures, 11 juin 1952), Carton triptyque.

L’atelier des peintres et illustrateurs

Alexandre Benois. Projet de décoration pour l’opéra Faust, au théâtre de la Scala à Milan. 1948. Encre, crayon et aquarelle sur feuille (21,7 x 32 cm) ; monté sur carton. Signé à l’encre, en français, daté et localisé, en bas à gauche ; daté en bas à droite (« 5. X. 48 »). Au dos, au crayon, signé, daté et titré « Faust II. Esquisse de la version défnitive ».

Dmitri Stelletsky (1875-1947). Les quatre soleils, ou quatre princes. 1940. Gouache sur papier (39 x 78 cm à la vue) ; dans son cadre vitré d’origine. Signé & daté en bas à gauche. Cette scène des « quatre soleils », ou « quatre princes », s’inspire du chant du prince Igor qui est le plus ancien texte poétique russe (XIIe siècle). Ces quatre princes sont Igor, Vsevolod, Sviatoslav Olgovitch et Vladimir Igorevitch ; ils furent fait prisonnniers par les Polovtsés lors de la campagne menée par le prince Igor contre ce peuple, en 1185. Dans cet épisode, les nuages couvraient le ciel, et la pluie tombait comme des fèches.

Erté (Roman Tirtof). Modèle de coifure féminine. Paris, vers 1920-1930. Encre sur papier (25 x 19 cm).

Léandre Vaillat. Olga Spessivtzeva, ballerine, en marge des Ballets Russes et des Ballets de l’Opéra de Paris. Paris, Compagnie française des arts graphiques, 1944. Un volume in-4°, en feuilles sous chemise et emboîtage. Illustré de six gravures de Bouchêne. Tiré à 518 exemplaires, celui-ci n° 41. Ex-libris de Serge Ernst et de Dimitri Bouchène. Au justifcatif, huit lignes autographes de Dmitri Bouchène : « Cet exemplaire est unique. Il contient six nouvelles gouaches variantes de celles que j’avais faites pour ce livre, peintes par moi pardessus les bois gravés. Dmitry Bouchène ». En efet, tous les bois gravés présents dans ce livre (bois pleine page, lettrine, sous-titre au faux-titre) sont surpeints à la gouache. Très bel exemplaire, unique de par les gouaches de Dmitri Bouchène.

Alexandre Pouchkine. Boris Godounov. Paris, la Pléiade, 1925. Un volume in-4°, broché. Traduction de J. Schifrin. Illustrations de Vassili Choukhaef. Tiré à 430 exemplaires.

Alexandre Pouchkine. {Conte du pêcheur et du poisson}. Péterbourg & Berlin, Z. I. Grjebine, 1922. Un volume in-4°, sous sa couverture rigide illustrée. Dessins de Vl. Konachévitch. Sur le titre, dédicace manuscrite, en russe, de Grjébine à Kirotchka (novembre 1922).

 La chambre des écrivains, 

Mikhaïl Lermontov. Copie manuscrite de son célèbre poème licencieux Oulancha (la femme du Ulhan). 1834. Un bi-feuillet in-folio (deux pages). Copie d’époque, d’une main inconnue. La dent des rats a dévoré quelques lettres marginales. A l’Ecole de Cavalerie où le jeune Mikhaïl Lermontov (1814-1841) était inscrit (1832-1834), les élèves constituaient chaque semaine, en un seul exemplaire, un recueil de poèmes, récits & dessins que chacun composait et remettait en original. Le jeune Lermontov était assidu à ce divertissement, et composa un grand nombre de poèmes, dont la plupart ont disparu depuis lors. Le poème Oulancha, écrit au cours de l’année 1834, fut immédiatement apprécié par les autres élèves, qui en frent des copies pour le difuser. L’aspect licencieux du texte ft bannir son auteur de la bonne société pétersbourgeoise. Nous présentons ici l’une de ces copies d’époque, où les passages les plus crus furent omis ; il s’agit probablement de la plus ancienne copie conservée de nos jours, et la seule disponible en mains privées.

Alexis Remizof. • Reçu signé, à V. F. Zeeler, de la somme de 500 francs. 17 janvier 1943. • Mot à Vladimir Féodorovitch Zeeler, lui demandant sa carte de membre [de l’Union des journalistes & écrivains russes]. 1946.

Feodor Ivanovitch Chaliapine. Ensemble de neuf négatifs photographiques représentant la famille et les amis de Chaliapine, à Saint Jean de Luz et à Biarritz. Vers 1930.

la bibliothèque

Alexandre Pouchkine. {Œuvres}. Pétrograd, Brokhaus-Efron, 1909-1915. Six volumes in-4°, demi chagrin à coins, médaillon à l’efgie de Pouchkine sur le premier plat, dos à nerfs.

Général A. P. Bogaevsky. {Mémoires, 1918. La campagne de Glace}. New-York, Musée de combattants Blancs, 1963. Un volume in-8°, broché.

Le passé militaire. Paris, Association des Cadets, 1957-1974. Cinquante-trois numéros in-4°, brochés (entre le n° 24, de mai 1957, au n° 129, de septembre 1974). Joint : {Recueil de la poésie militaire russe}. Paris, Association des Cadets, 1957. In-4°, broché.

Plus de renseignements: (CLIQUEZ)

Salle Paris, Drouot – salle 6

9 rue Drouot 75009 Paris

Métro: Richelieu Drouot

 

5
Oct

Peintres russes au Salon d’Automne 2017

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

Salon d’Automne 2017

12 – 15 octobre 2017

Champs Elysées, Place Clémenceau

En 2017, le Salon d’Automne, pour la deuxième fois de son histoire, accueillera un groupe de peintres russes.
Le premier groupe fut présenté il y a plus de 110 ans en 1906 par Serguey Diaguilev. En faisaient partie entre autres Vasily Kandisntky, Alexei Yavlensky, Léon Bakst, Nathan Imenitov, E. Krouglikova.
En 2017,  Anna Filimonova, artiste russe vivant à Paris depuis 20 ans, présidente du bureau européen de l’Association Internationale d’Alumni des Ecoles Académiques des Beaux-Arts de Russie, présentera neuf anciens élèves de l’Académie Ilya Repine de Saint- Pétersbourg  :
Oxana Arkhipova, Olga Denisenko, Katya Gridaieva Shepard, Tamara Kamaeva, Julia Kostsova, Natalia Repina, Anna Filimonova, Olga Shvederskaya, diplomées entre 1990 et 2013. Elles vivent pour la plupart à Saint-Pétersbourg, mais aussi dans plusieurs pays d’Europe et présenteront leur travail au sein du groupe “la Figuration subjective ” dirigé par Thierry Lefort.
Historique de l’Académie des Beaux Arts Répine de Saint Petersbourg
Académie des Beaux Arts, Institut Ilya Répine.
Fondée en 1757, lors de la règne d’Elisabeth I-ère, par la fille de Pierre le Grand et à l’initiative du prince Chouvalov, l’Académie devint immédiatement le lieu le plus progressiste de son temps. Le prince Chouvalov, homme russe des lumières, invita des enseignants venus d’Europe et donna à l’institution sa très belle collection d’oeuvres d’art. Entre 1764-1788, le bâtiment actuel, au bord de la Neva, fut construit par deux architectes : l’un français, J.B Vallin de la Mothe, et l’autre russe, A. Kokorinov.
Les plus grands noms de la peinture russes : K Brullov, A. Ivanov, I.Répine, V.Polénov, А.А.Иванов, A. Voronikhine, A.Benoit et bien d’autres, sont sortis de l’Académie des Beaux Arts de Saint Petersbourg Répine.
Bien que, jusqu’au XX siècle, l’Académie fut un lieu d’enseignement artistique, elle devint dès son origine un centre important de diffusion , d’organisation d’expositions, de concours, de recherches sur l’histoire de l’art… De nos jours, l’Institut Repine est réputé pour son programme d’enseignement des plus classiques au monde. Le travail d’après le modèle vivant y constitue un pilier, avec l’attention toute particulière donnée au dessin, tandis que la peinture, très figurative et « académique », à la base a su bien intégrer et interpréter les découvertes de l’impressionnisme français. Actuellement, 700 étudiants suivent un cursus de 6 ans sur les 5 facultés de l’école : la peinture, les arts graphiques, la sculpture, l’histoire de l’art, l’architecture. 160 enseignants dans de nombreuses disciplines encadrent les études.
Ses anciens élèves, vivant dans tous les pays du monde, se réunissent aujourd’hui pour coopérer et promouvoir leur alma mater via l’association (http://www.mavdrah.com/)
Le 13 octobre à 14h Anna Filimonova, Présidente du Bureau de Paris de l’association Internationale d’Alumni and Friends of Russian Academy of Arts donnera une Conférence sur ” l’Académie des Beaux Arts de Saint-Pétersbourg, Institut Repine”. Certains français l’ont déjà visité, ont pris des cours au sein de cette institution, ils viendront témoigner.
Vernissage du Salon d’Automne aura lieu le 11 octobre de 18h à 22h
ENTRÉE LIBRE DURANT LA DURÉE DU SALON
HISTORIQUE DU SALON D’AUTOMNE
Petit Palais.
Créé en 1903, au Petit Palais à Paris, par quelques amis en réaction avec l’académisme régnant, le Salon
d’Automne s’est imposé comme acteur et témoin essentiel de l’émergence des plus importants mouvements artistiques du XXème siècle, Fauvisme, Surréalisme, Cubisme, Art abstrait, Nouvelle Figuration, Art singulier etc.
C’est dans les sous-sols du Petit Palais, en réaction avec l’académisme régnant, que quelques amis rassemblés autour de l’architecte Frantz Jourdain, Guimard, Carrière, Desvallières, Bonnard, Rouault, Vallotton, Vuillard, Matisse, et tant d’autres, décidèrent d’organiser une exposition indépendante, dans le but de promouvoir les avant-gardes et les esprits novateurs de leur temps. Instigateur de la pluridisciplinarité et l’égalité des arts, le Salon d’Automne était né.
Grand Palais

Suite au succès de la première édition, le tout jeune salon fut accueilli sous l’écrin de verre et de métal du Grand Palais dès 1904 pour devenir le théâtre, en 1905, de l’éclosion spectaculaire du Fauvisme, véritable scandale pictural à cette époque.
Après avoir participé à l’émergence de tous les courants artistiques majeurs du XXème siècle, comme acteur et témoin, Surréalisme, Cubisme, Abstraction, Nouvelle Figuration, Art singulier etc., en accueillant les plus grands noms de la peinture moderne, de Cézanne à Picasso en passant par l’Ecole de Paris,
Dali, Zao Wou Ki et jusqu’à Antonio Manfredi (2014) et Moebius (2015), de la sculpture, Maillol, Rodin, Camille Claudel, Bourdelle, Duchamp Villon, Ousmane Sow (2016) entre des milliers d’autres créateurs connus ou moins connus, de la musique, de Debussy ou Ravel à Didier Lockwood, de la poésie, Apollinaire, Aragon ou plus récemment Glissant, Siméon, Bonnefoy, le Salon
d’Automne est incontestablement le promoteur de tous les arts, sans distinction de hiérarchie.

Grâce aux cinq générations d’artistes, fidèles à son éthique originelle, qui se sont succédé, bénévolement au service de son comité, le Salon d’Automne continue son action généreuse en faveur de la création artistique sous toutes ses formes. Reconnue d’utilité publique depuis 1920, la société du Salon d’Automne est soutenue par le Ministère de la Culture et de la Communication français.
Salon d’Automne (sous chapiteaux)
Av des Champs Elysées,
Place Clémenceau, côté Petit Palais
Horaires d’ouverture de 11:00 à 19:00
Samedi 14 octobre nocturne jusqu’à 22:00
Dimanche 15 octobre dernière entrée à 17:00
MÉTRO ligne 1 – Champs Elysées Clémenceau
BUS lignes 42 – 73 – 83 – 93
ENTRÉE GRATUITE.
10
Mai

“Maison pour un ambulant”, Galerie les Montparnos

   Publié par: Ann-Dee Lamour   dans Evenements

Exposition du mercredi 24 mai au samedi 24 juin 2017

Peintures de Benjamin Bozonnet
Textes de Olivier Bleys

affic Polenov paris

Vassily Polenov est une figure majeure de la peinture slave du XIXème siècle, tenu par ses
contemporains pour le plus français des peintres russes. En 1890, il acquiert sur les bords de l’Oka, à 130 km au sud de Moscou, une propriété qu’il baptisera Borok: ‘’petite forêt’’. C’est là, jusqu’au terme d’une vie féconde et laborieuse, que Polenov peindra ses tableaux : au sein de la nature, dans les ocres d’automne, les blancs neigeux et les innombrables verts.

Bonzonnet

Benjamin Bozonnet

En 2013, le peintre Benjamin Bozonnet et l’écrivain Olivier Bleys prennent pension pour
plusieurs semaines sur les terres de Vassily Polenov.

Olivier-Bleys

Olivier Bleys

Initié à la rando dans le sillage de son père, Olivier Bleys est un étonnant voyageur doublé d’un vagabond des mots. Romans, essais, bandes dessinées, tout est bon pour épancher ses désirs d’écriture. Parti du Tarn l’été 2010, il s’est lancé dans un tour du monde à pied par étapes.Cette exposition à la galerie Les Montparnos rassemble les tableaux du peintre Benjanin
Les toiles de Bozonnet et les textes de l’écrivain Olivier Bleys, racontent un lieu particulier et un temps défini où semble s’incarner la Russie de toujours.

Un livre de l’exposition est publié aux éditions Méroé et sera disponible à la galerie.

Galerie Les Montparnos

5, rue Stanislas – 75 006 PARIS
Tél. : 06 33 38 95 25
du mercredi 24 mai au samedi 24 juin 2017
Horaires : lundi au samedi 11h -19 h

20
Mar

La Russie au 37ème Salon du livre 24-27 mars 2017, Paris

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

 

Salon livre 2017

LA RUSSIE AU SALON DU LIVRE DE PARIS
Du 24 au 27 Mars 2017
Stand M 78

Porte de Versailles

Jeudi 23 mars (sur invitation)

17h00 Inauguration du Salon. Accueil des invités sur le stand. Visite du stand par les
représentants de l’Ambassade de la Fédération de Russie et par plusieurs hôtes officiels.

Vendredi 24 mars

11h00: Rencontre entre Vladimir Grigoriev, vice-directeur de l’Agence fédérale pour la presse et les médias et les traducteurs et professeurs de la langue russe. Avec la participation des écrivains Alexei Varlamov, Vladislav Otrochenko et Alexei Makushinsky ainsi que Evgueni Reznitchenko, directeur exécutif de l’Institut de la Traduction.

12h00: À l’occasion du 125ème anniversaire de la naissance de Marina Tsvetaeva: table ronde Paris dans l’œuvre de Marina Tsvetaeva en présence d’Alexei Varlamov, écrivain, de Véronique Lossky, traductrice et historienne de la littérature et d’Anastassia de la Fortelle, professeure à l’Université de Lausanne. Avec la participation de la maison d’édition Éditions des Syrtes. Modératrice – Nina Litvinets.

13h00: À l’occasion du 100ème anniversaire de la Grande Révolution d’Octobre: l’année 1917 à travers la caricature politique. La maison d’édition  Boslen présente l’album Le fouet 1917. Vidéo-présentation. Modératrice – Eléna Bytchkova, directrice de l’édition.

13h30: Présentation de l’album La percée vers la Sibérie (histoire de la construction du transsibérien avec des photographies rares d’archives). Avec la participation de Gueorgui Merkulov, Olga Starikh, Ludmila Lastotchkina, représentants de l’Agence fédérale pour les chemins de fer.

14h30: Journée des enfants au Salon du Livre. Voyage magique de Paris en Sibérie. Présentation de l’installation Pont Sibérie – Paris de Pavel Golovkin. Avec la participation de l’écrivain et traducteur Yves Gauthier, coauteur du livre L’exploration de la Sibérie (Transboréal, 2014). Modératrice – Svetlana Ouskova.

15h00: Réunion du Comité de rédaction de la Bibliothèque de la littérature russe en français (Institut d’études Slaves de l’Université de la Sorbonne).

15h30: L’écrivain  Alexei Makushinsky  présente son roman  Un bateau pour l’Argentine paru en français chez Louison éditions. Avec la participation de Luba Jurgenson, traductrice. Modératrice – Natalia Turine, directrice de Louison éditions.

16h30: Présentation du Concours des jeunes lecteurs Vive les classiques. En présence de Daria Shestukhina, de la fondation Vive les classiques.

17h30: À l’approche du 150ème anniversaire de la naissance de Maxime Gorki. Institut de littérature mondiale Gorki : le projet d’un grand écrivain. Avec la participation de Vadim Polonski, docteur ès lettres, directeur de l’Institut Gorki et de Darya Moskovskaya, docteur ès lettres, vice-directrice. Marina AriasVikhil, chargée de recherche à l’Institut, présente les éditions de l’Institut Gorki.

18h30: L’Association Vassily Polenov  présente un nouveau livre Maison pour un ambulant, réalisé par l’écrivain Olivier Bleys et le peintre Benjamin Bozonnet, qui furent, pendant quelques semaines, des invités de la célèbre propriété. Avec la participation des auteurs et d’un représentant de la maison d’édition Méroé.

Une traductrice de littérature pour enfants vous présentera la littérature jeune public russe à l’ouverture jeudi 23, et vendredi 24 sur le stand. Une sélection sera proposée aux éditeurs à la traduction sur demande.

Maria Skachkova, responsable du programme d’aide à la traduction de l’Institut de la Traduction, vous expliquera comment participer aux programmes d’aide de l’Institut de la traduction tous les jours sur le stand.

Samedi 25 mars

10h30: L’avant-garde russe – nouvelles découvertes. La maison d’édition Boslen
et l’Atelier de Boris Trofi mov et Alexei Veselovski (Institut de Business
et Design, Moscou) présentent le projet Avant-garde 100. Avec la participation
de Mila Silenina et Valentine Erofeev, collaborateurs de l’Atelier.

11h30: L’écrivain Alexei Varlamov parlera de ses livres, y compris des publications
parues en français. Modérateur – Evgueni Reznitchenko.

12h00: Table ronde autour de l’édition d’Encyclopédie orthodoxe au centre culturel
et spirituel orthodoxe russe (1 quai Branly, 75007 Paris). En présence de
l’évêque Tikhon et de Sergey Kravets, directeur de publication. Modératrice
Ekaterina Chukovskaya.

12h30: L’écrivain Vladislav Otrochenko et les Éditions Verdier présentent le
livre Apologie du mensonge gratuit paru en français. Avec la participation
de la traductrice Anne-Marie Tatsis-Botton et un représentant de la maison
d’édition. Modératrice – Maria Skachkova.

13h30: Qu’a séduit le lecteur français dans Mes treize oncles – Légendes pour un album de photographies de Vladislav Otrochenko ? Discussion entre un auteur
et un libraire. Avec l’ écrivain Vladislav Otrochenko et François Deweer, directeur
de la librairie du Globe, rencontre animée par Irina Barmetova, rédactrice
en chef de la revue littéraire Octobre.

14h00: Étape nationale du Concours international des jeunes lecteurs Vive les classiques en France (2 avenue Rapp, 75007 Paris, sur le territoire du Centre Culturel
et Spirituel Orthodoxe russe).

14h30: Les éditions Transboréal et Centre du livre Rudomino présentent le livre d’Yves Gauthier Souvenez-vous du Gelé, qui paraîtra prochainement en russe et en français. Avec la participation de l’auteur. Modérateur – Evgueni Reznitchenko.

15h30: Tout ce que vous voulez savoir sur la Russie et bien plus encore. Présentation de la Grande Encyclopédie Russe par Sergey Kravets, directeur de publication. Avec la participation de Nina Litvinets, membre du Conseil des Directeurs de l’édition Grande Encyclopédie Russe. Modératrice – Ekaterina Chukovskaya.

16h30: Rencontre avec l’évêque Tikhon, auteur du best-seller Père Rafaïl et
autres saints de tous les jours. Modérateur – Sergey Kravets.

17h30: Présentation du roman Oh Marie! de Robert Engibarian, paru en français aux éditions Macha Publishing, avec la participation de l’auteur. Modératrice –
Sophie Lafaille.

18h30: La maison d’édition Maсha Publishing présente l’écrivaine Stace Kramer, auteurdu roman 50 jours avant mon suicide. Modératrice – Sophie Lafaille.

Surprise musicale de la part des éditions Macha Publishing: les présentations
seront accompagnées par un ensemble musical.

Dimanche 26 mars

11h00: Littérature sous un angle inhabituel. Les éditions Boslen présentent un
nouveau livre paru dans la série Les écrivains dessinent avec des dessins de
Soloviovа, Brioussov, Volochine, Blok, Bely. Avec la participation de Mikhail
Chapochnikov, l’un des auteurs, critique littéraire, collaborateur du Musée littéraire
d’État de Moscou. Modératrice – Julia Simonova, rédactrice en chef des
éditions Boslen.

12h00: Rencontre artistique avec les écrivains Alexei Varlamov et Vladislav Otrochenko au centre culturel et spirituel orthodoxe russe (1 quai Branly, 75007 Paris).

12h00: Journées du livre russe à Paris et Prix Russophonie 2017 présentés par Christine Mestre, coordinatrice du prix. Modératrice – Maria Skachkova.

13h00: À l’approche du 100ème anniversaire de la naissance d’Alexandre Soljenitsyne.
Personnalité et oeuvre d’Alexandre Soljenitsyne dans l’art contemporain
par Galina Turina, directrice du département de l’étude du patrimoine d’Alexandre Soljenitsyne à la Maison du Russe à l’Étranger à Moscou.

14h00:Apprendre le russe ? Plus simple que vous ne le croyez. Présentation des
programmes d’apprentissage de la langue russe en-ligne de l’Institut de la
langue russe Pouchkine et des cours de russe à Paris. Modératrice – Eléna Denissenko,
professeur à l’Institut de la langue russe Pouchkine.

15h00: À l’occasion du 125ème anniversaire de naissance de Constantin Paoustovski : réflexions des écrivains Alexei Varlamov et Yves Gauthier sur la signification actuelle de l’oeuvre de Paoustovski. Modératrice – Nina Litivinets.

16h00: La littérature contemporaine – le point de vue des écrivains. Les écrivains Alexei Varlamov, Vladislav Otrochenko et Alexei Makushinsky partagent leurs idées sur le processus littéraire contemporain en Russie. Modératrice
Irina Barmetova.

17h00: Hélène Henry-Safier, traductrice, présentera deux volumes de Viktor Krivouline,parus aux éditions Hauts-Fonds avec le soutien de l’Institut de la Traduction. Modératrice – Irina Barmetova.

Lundi 27 mars

Accès exclusivement réservé aux professionnels accrédités de 9h à 13h, ouverture au public à partir de 13h.

15h00: Rencontre entre les écrivains Alexei Varlamov et Vladislav Otrochenko et
les étudiants russisants de la Sorbonne. Organisatrice et modératrice – Anne
Coldefy-Faucard.

logo livre de Paris

Paris Porte de Versailles – Pavillon 1, Boulevard Victor, Paris 15ème

Métro: Porte de versailles (ligne 12)

Billeterie: (CLIQUEZ)

Pav I porte de versailles

7
Jan

Les Editeurs réunis : Histoires pour enfants Léon Tolstoï

   Publié par: artcorusse   dans Brèves

Présentation du livre Histoires pour Enfants, de Lev Tolstoï,

illustré par Nathalie Tchelpanova-Parain,

le 11 janvier à 18h30 dans les locaux de la librairie Les Éditeurs Réunis.

Le musé  d’Etat mémorial et réserve naturelle de Léon Tolstoï “Yasnaya Polyana” et l’Association Vassily Polenov sont enchantés de vous annoncer la publication de la nouvelle édition du livre Histoires pour enfants, édité pour la première fois en Russie avec les illustrations de Nathalie Parain-Tchelpanové.

Nathalie Parain-Tchelpanové

Née à Kiev en 1897, Nathalie est fille du célèbre professeur Tchelpanov. Elle quitte l’URSS pour Paris en 1928 après avoir épousé Brice Parrain, à l’époque responsable du secrétariat de Gaston Gallimard et attaché culturel de l’Ambassade de France.
Ayant reçu une éducation artistique aux Ateliers d’Etat VKHUTEMAS, avec Kontchalovsky comme professeur, elle trouve facilement sa place parmi les intellectuels et artistes émigrés russes. En 1930, elle fait paraître son premier livre chez Gallimard ; illustrant un texte d’André Beucler, Mon Chat. Paul Faucher, fondateur de la collection enfantine du Père Castor, lui demande alors de travailler avec lui.
Le livre Histoires pour enfants est donc un précieux témoignage de l’art de Nathalie Parain, qui considérait les livres d’enfants comme un héritage culturel à part entière. Ces illustrations sont en effet un reflet unique du travail d’artistes émigrés russes, et un exemple de collaboration réussie entre deux cultures différentes.
L’Association Vassily Polenov vous invite à découvrir ce superbe ouvrage.

‘Association Vassily Polenov (Paris) a le plaisir de vous convier à la présentation du livre Histoires pour Enfants, de Lev Tolstoï, illustré par Nathalie Tchelpanova-Parain, le 11 janvier à 18h30 dans les locaux de la librairie Les Éditeurs Réunis,  en présence de  Tatiana Mailliard, sa fille.

LES EDITEURS REUNIS
Librairie russe à Paris
11, rue de la Montagne Sainte-Geneviève
75005 Paris
Tél.: 00 33 1 43 54 74 46
Fax: 00 33 1 43 25 34 79                                                                                                                                                    Métro: Maubert Mutualité.

22
Fév

Pavel (Paul) Chmaroff

   Publié par: artcorusse   dans Articles de fond

Paul Chmaroff naît le 22 septembre 1874 à Voronej, grande ville située près du Don, à quelque 500 kilomètres au sud-ouest de Moscou.

Voronej.

On sait peu de choses sur son enfance et sa famille, les archives familiales et les ressources documentaires sur son œuvre ayant été dispersées entre Moscou, Saint-Pétersbourg et Paris.

Rue Molo Smolenskaya à Voronej où est né Paval Chmaroff.

On ne trouve guère d’éléments d’information à Voronej qui fut détruite à 95% pendant la Seconde Guerre Mondiale. Seuls subsistent quelques témoignages d’amis ou de personnalités qui l’ont croisé au cours de son existence.

Paul Chmaroff  ( Павел Дмитриевич Шмаров )Autoportrait.

D’origine paysanne, son père, Dmitri Shmyrov (ou Shmyrev), est un artisan respecté et aisé ; il possède un atelier de charronnerie employant de nombreux apprentis. On lui connaît trois enfants Vassili, Paul (Pavel) et Lioubov. Quand le 16 août 1885, Paul entre à l’école du district, la famille demeure au 5, rue Malaja Smolenskaya. Malheureusement en juin 1890, il est obligé de quitter l’école, probablement à cause de la mort de son père, cet événement booulverse la situation familiale. 

Paysannes (Paul Chmaroff) Mus. I. Brodski, Berdiansk.

Chmaroff le résume dans son journal en 1907 : « La première perte, celle de mon père, m’a peu touché, je ne l’aimais pas. La seconde, notre situation, a affecté durement mon amour propre. Tout a disparu à jamais, tout a été emporté. L’écrire me serre encore la gorge. Quelle humiliation, me sembla-t-il, quand un ami m’a offert un costume. J’ai refusé et je l’ai détesté. Il n’y avait pas d’argent, et j’ai dû abandonner mes études. Une vie insupportable, pleine de désolation a commencé, le froid dans la maison, les repas dont je n’ai pas souvenir. Ma sœur Liouba n’en comprenait pas alors la raison ».

Il est heureux d’obtenir un travail au Consistoire pour un misérable salaire de 4 roubles par mois puis enchaîne des petits boulots pour finir chez un photographe. Un travail de mieux en mieux payé, même s’il en a honte. Son frère, à la fin de ses études techniques, part pour Novorossisk (port sur la mer Noire) où il touche un salaire de 40 roubles, dont il envoie la moitié à leur mère.

Novorossisk.

C’est pendant cette période difficile que Paul rencontre Lev G. Soloviev (c.1837-1919), dessinateur et peintre d’icônes. Ami du philosophe Nikolaï Fedorev (1829-1903) et de Léon Tolstoï, Soloviev joua un rôle important dans le développement artistique de Voronej.

Nikolaï Fedorev  (Федоров, Николай Федорович) (1829-1903)

Paul Chmaroff entre en 1893 à l’école gratuite de dessin de la ville. Il y apprend la rigueur du dessin et l’étude d’après nature. Sous l’influence de son maître, il devient végétarien et adepte des idées de Tolstoï.

Leon Tolstoï ( Лев Толстой 1828-1910)

« L’art seul était jouissance » écrit Chmaroff dans son journal. Ses condisciples sont Mitrofan Fedorov(1870-1942), Aleksandr Boutchkouri (1870-1942), Vassa Epifanova (1875-1942), Elena Kiseleva(1878-1974), Konstantin Rausch-von-Traubenberg (1871-1935), ainsi que d’autres habitants de Voronej avec lesquels il continuera à avoir des relations suivies à différentes périodes de sa vie.

"Fête au village" (Paul Chmaroff).

Le jeune Paul découvre lors d’une exposition pendant cette période d’apprentissage, l’art des Peintres Ambulants. Apparu en Russie en 1863, ce mouvement pictural réaliste s’élève contre l’art académique en vigueur. Les œuvres qui illustrent ce mouvement sont essentiellement des peintures de genre, à caractère social et historique, traitant de la condition du peuple russe. Ces artistes ambulants organisaient des expositions itinérantes dans le but pédagogique de démocratisation de la culture.

"L'inconnue" I. Kramskoï (1883), un des créateurs des Ambulants.

Le futur maître de Chmaroff, Ilya Repine (1878-1955), Vassili Polenov (1844-1927) et Arkhip Kouindji (1842-1910) sont les chefs de file de ce mouvement des artistes ambulants. Il s’inscrira plus tard dans cette mouvance et participera aux expositions de leur Société.

Ilya Répine (autoportrait 1878).

La première exposition de l’Ecole de Dessin de Voronej, se tient du 25 décembre 1893 au 4 janvier 1894 et présente plus de 400 œuvres. Celles de Chmaroff sont remarquées par le Télégraphe de Voronej, notamment un portrait de jeune fille au minois vivant et sage. C’est également la première fois que l’artiste est appelé « Chmaroff » au lieu de Chmyrov.

"Portrait d'une jeune fille" (Paul Chmaroff).

Dès septembre 1894, ils sont 11 artistes à exposer parmi lesquels Chmaroff présente 70 œuvres. Elève brillant, Paul reçoit en 1894 le soutien du comité des mécènes de la ville de Voronej et part étudier comme auditeur libre, à l’Académie des Beaux-arts de Saint-Pétersbourg.

 Académie des Beaux Arts de Saint Petersbourg.

Accompagné par Mitrofan Fedorov, il intègre l’atelier dirigé par Repine, et rencontre les futures grandes figures de l’art russe tels Filipp Maliavine (1869-1939), Boris Koustodiev (1878-1927) ou Anna Ostroumova-Lebedeva (1871-1955).

A l’exposition des travaux d’élèves de 1895, ce jeune étudiant très doué verra son tableau « Le train de bois », réalisé pendant ses vacances à Voronej, récompensé par la somme de 75 roubles. Cependant malgré son talent, il souffre de ses origines modestes. Ses camarades le surnomment « Mitritch », « fils de Dmitri », une façon familière d’appeler les jeunes paysans, soulignant ainsi son côté provincial et bourru.

En 1897, il est officiellement admis comme élève de l’Académie. Remarqué par Kouindji et Répine, ce dernier écrit de lui : « Chmaroff va de l’avant; dans ce garçon, désespérément inculte, il y a un grand peintre… Quelle chaleur, quelle intégrité, quelle souplesse et plasticité dans ses études ! Combien il y a d’impression et de grandiose dans ses esquisses ! Et dans tout cela, des tableaux presque aboutis ».

Arkhipa Ivanovitch Kouindji  (Куинджи Архипа Ивановича, 1869).

En mai 1898, Igor Grabar et Dmitri Kardovski reviennent de Munich, enthousiasmés par l’école fondée par le peintre réaliste slovène, Anton Ažbe (1862-1905). Sans doute influencé par eux, Paul Chmaroff s’y inscrit à son tour en décembre. Il y côtoie le petit cercle russe de Marianne von Werefkin : Alexi von Jawlensky, Vassili Kandisky, ainsi que Igor Grabar et Dmitri Kardovsky. Il  rentre en avril à Saint-Pétersbourg.

Anton Ažbe (1862-1905) Антона Ашбе.

En 1899, il reçoit, pour sa fresque historique « Malheur aux vaincus ! », commande de l’Académie des Beaux-arts de Saint-Pétersbourg, le titre officiel de peintre, la médaille d’or et une bourse d’étude à l’étranger. L’un de ses camarades d’atelier se souvient : «Il peignait à larges touches, comme avec une brosse… Son dessin était par contre tout à fait à l’opposé. Ayant taillé vivement sa mine de plomb, il dessinait très finement et en détail sur le papier lisse presque sans ombres. Son idéal était Ingres. »

Malheur aux vaincus ! Горе побежденным!

Entre 1900 et 1902, grâce à sa bourse, il parcourt l’Europe de Vienne, à Rome, Florence et Venise. A Paris, Chmaroff étudie dans l’atelier du peintre académique Jean-Paul Laurens (1838-1921).

Jean-Paul Laurens (1838-1921)

Il réside dans le quartier du Parc-de-Montsouris, rue de la Tombe-Issoire, quartier à la fois haussmannien et campagnard où beaucoup d’artistes et d’exilés ont trouvé refuge.

Femme au bouquet de violettes (Paul Chmaroff)

En 1904, il découvre l’Espagne en compagnie de Boris Koustodiev. Ces pérégrinations n’empêchent pas Chmaroff de présenter régulièrement ses œuvres aux Salons de Printemps de l’Académie.

Le village en hiver (Paul Chmaroff).

De 1900 à 1910, il exécutera des portraits de la noblesse et de la bourgeoisie intellectuelle, mais aussi du tsar Nicolas II et de la famille impériale, ce qui lui vaut le titre de « peintre du tsar ».

Inna Alexandrovna Domogarova  (Musée des Beaux arts Voronej).

Le caractère de Chmaroff, d’après ce qu’il ressort de son journal, est celui d’un coureur de jupons. Il compte ses aventures comme Don Giovanni : il aura plus de 99 conquêtes avant son départ de Voronej.

Femme en robe du soir (Paul Chmaroff)

En 1906, il a une liaison avec une femme mariée, dont il aurait eu un enfant. Elle porte le nom de sa sœur adorée Liouba, décédée, il lui écrit d’interminables lettres sans pouvoir ni les lui envoyer ni la rencontrer. En 1909, il est à Paris avec une jeune ballerine des Ballets russes, Lidya Mouromskaya.

Lidya Mouromskaya, (Musée du Theâtre de Saint Petersbourg).

Chmaroff peint alors de grands tableaux de genre ou de bataille ainsi que des panneaux décoratifs. Il dessine aussi bien pour des journaux (Vetchernee Vremia, Novoie Vremia et la Revue du Théâtre littéraire et artistique) que pour le théâtre. Il réalise également des illustrations pour les œuvres des poètes et écrivains Nikolaï A. Nekrassov (1821- 1878), Alexandre S. Pouchkine (1799-1837), Mikhaïl Y. Lermontov (1814-1841), comme pour l’historien et archéologue Ivan J. Zabelin (1820-1908).

Sa peinture monumentale « La Bataille de Borodino » (1912)  (dont le lieu de conservation reste inconnu) obtient un vif succès, relaté ainsi par le journal local, Vetchernee Vremia : « Les peintres de batailles talentueux sont rares à présent, chez nous, comme à l’étranger. Une agréable exception est faite par les travaux de Chmaroff réussissant à joindre une large palette savoureuse à la fidélité du dessin, la composition et l’exactitude historique ».

Dessin de Moscou (Paul Chmaroff).

En 1912, à l’instigation des peintres Ilya E. Repine et Vladimir E. Makovsky (1846- 1920), et du sculpteur Vladimir A. Beklemishev, il est proposé comme académicien, mais n’obtient pas la majorité des suffrages.

Pavel Chmarov au cours de Répine à l'Académie 
 des Beaux Arts de Saint Petersbourg.

Il sera élu en 1916 à la seconde présentation de sa candidature. Il préside alors le comité de l’Exposition de Printemps dans les salles de l’Académie de peinture, qui présente l’exposition annuelle des travaux d’élèves.

Réunion de professeurs à l'Académie des Beaux Arts de Saint Petersbourg.

Cette même année 1916, il reçoit commande du plus grand quotidien russe de l’époque Novoïe Vremia (Temps nouveau), par l’intermédiaire de Boris A. Souvorine, fils du célèbre éditeur Alexeï S. Souvorine (1834-1912) et de l’écrivain Anton Tchekhov. Il part alors pour le front oriental (Pologne) et exécute une série de 30 dessins sur le thème de la guerre. Ses travaux sont publiés dans diverses revues.

Novoïe Vremia (Temps nouveau)

En 1917, au tout début de l’ère soviétique, il participe à la première exposition de tableaux, études et esquisses de la Fondation A. I. Kouindji, puis, en 1919, à la première exposition nationale libre d’œuvres d’art.

Début 1923, il part à l’étranger, d’abord à Rome pendant presque deux ans, puis s’installe à Paris en décembre 1924 dans le 14ème arrondissement. Il continue à peindre ses paysages peuplés de roussalki, ces ondines slaves, ou de jeunes paysannes en costumes russes, et de nombreuses natures mortes.

Jeunes paysannes (Paul Chmaroff).

Troïka (Paul Chmaroff- Musée des Beaux Arts Voronej).

"Quatre paysannes russes" (Paul Chmaroff).

Il travaille essentiellement sur commande comme portraitiste et exécute, entre autres, les portraits du chanteur d’opéra et acteur russe, Fédor Chaliapine (1873-1938) et celui du danseur et chorégraphe d’origine ukrainienne, Serge Lifar (1905-1986). Il ne cessera jamais de peindre en parallèle, des paysages peuplés de baigneuses, empreints de la nostalgie de sa terre natale.

Chaliapine dans Boris Godounoff (Paul Chmaroff).

Lors de sa première grande exposition à Paris en 1928, à la Galerie Charpentier, (76, rue du Faubourg Saint-Honoré), il présente des portraits, des natures mortes et des paysages habités.

La femme en bleu (Paul Chmaroff).

Bouquet de lilas (Paul Chmaroff).

Le musée du Luxembourg y acquiert une « Baignade ». Il participe aux expositions d’Art russe à Paris (Galeries d’Alignan en 1931 et La Renaissance en 1932), ainsi qu’en Allemagne, Angleterre, Belgique, Hollande, puis en Argentine et en Yougoslavie.

"Les naïades" (Paul Chmaroff).

Sa femme, Olga Vinogradova est une ancienne costumière du Bolchoï qui a réalisé notamment le costume de Chaliapine pour Boris Godounov. A Paris, ses broderies lui permettent de gagner sa vie. Jusqu’en 1939, il expose au Salon des Artistes français et travaille pour le théâtre, et très probablement pour les Ballets russes. A Paris, il décore l’atelier de danse de Serge Lifar.

Olga Vinogradova, Madame Chmaroff (Paul Chmaroff).

Pourtant, il arrive difficilement à vivre confortablement de son art et, souvent, paie ses loyers en tableaux.

Chmaroff crée parfois des cartons pour ses tapisseries.

Olga peint également à l’aiguille des icônes.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, ils déménagent à Boulogne-Billancourt,

juste après le bombardement des usines Renault

Bâtiment de Renault après le bombardement du 4 avril 1943

Chmaroff parlant à peine le français, ils côtoient essentiellement d’autres émigrés russes mais il travaille surtout pour un riche entrepreneur en bâtiment pour lequel il compose des fresques décoratives, exécute des portraits, des nature mortes ou et des baigneuses.

Trois baigneuses se déshabillant (Paul Chmaroff).

Pendant cette période, il est un intime de l’artiste peintre la plus emblématique des années Art déco, Tamara de Lempika (1898-1980), mais surtout de sa sœur, décoratrice et architecte, Adrienne Gurwick-Gorska (1899- 1969), dite Tamara de Lempicka.

Adrienne Gurwick-Gorska (1899- 1969), dite Tamara de Lempicka.

En 1946, l’Union des patriotes soviétiques organise rue Galliéra, à Paris, l’exposition « Hommage à la Victoire » à laquelle participe Chmaroff avec un portrait de Staline en généralissime. Certes sa mère-patrie lui manque cruellement, mais c’est sans la revoir qu’il meurt le 2 juillet 1950.

Il est enterré dans le cimetière Pierre Grenier de Boulogne-Billancourt. Mais sa tombe a disparu, sa dépouille ayant rejoint les anonymes dans la fosse commune. Chmaroff laisse en France une œuvre abondante liant la tradition russe au style Art Déco.

En 1955, sa femme et ses amis organiseront une exposition rétrospective à la Galerie Charpentier.

Olga meurt un an plus tard ; son fonds d’atelier sera alors dispersé.

Catherine Boncenne, historienne d’art.


Repères biographiques :

1874 : Naissance de Pavel Dmitrievitch Chmaroff à Voronej.

1893-1894 : Etudes à l’école gratuite de dessin de Voronej sous la férule de Lev G. Soloviev.

1894 : Auditeur libre à l’Académie des Beaux-arts de Saint-Pétersbourg dans l’atelier d’Ilya Repine.

1899 : Reçoit le titre de peintre, la médaille d’or et une bourse d’étude à l’étranger, avec « Malheur aux vaincus ».

1900-1902 : Voyages à Vienne, Rome, Florence, Venise, Munich et Paris.

1904 : Découverte de l’Espagne avec Koustodiev.

Reçoit la médaille d’or à l’Exposition Universelle de St Louis, Etats-Unis pour « La Parisienne »

1905 : Récompensé par le Ier prix Alexandre III de la Fondation A.  Kouindji pour « En attendant le train », et le 2ème prix à l’Exposition Universelle de Liège avec « L’Année 1812 »

1900-1910 : Exécute les portraits de la Grande Duchesse Maria Pavlovna, du comte Moussine Pouchkine, du prince Youssoupov-Soumarokoff-Elston, du ministre de la guerre Kouropatkine, de l’éditeur Souvorine, du tsar Nicolas II…

1914 : Travaille à la Commission d’acquisition des tableaux pour les musées de province de la fondation A. I.  Kouindji, fondée en 1909.

1916 : Elu académicien, il préside le comité de l’Exposition de Printemps dans les salles de l’Académie de Peinture. Il part pour le front et exécute 30 dessins sur le thème de la guerre.

1917 : 1ère exposition de tableaux, études et esquisses de la Fondation. A. I. Kouindji.

1919 : 1ère exposition nationale libre d’oeuvres d’art.

1922 : 16ème exposition de l’Union des artistes russes.

1923 : Emigre en Italie, à Rome.

1924 : S’installe à Paris dans le 14ème arrondissement.

1928 : 1ère exposition personnelle à la galerie Charpentier, Paris. Participe à l’Exposition d’Art Russe, à Bruxelles.

1930 : Expositions d’Art Russe à Belgrade et Berlin.

1931 : Expose à la Galerie d’Alignan, Paris.

1932 : à la Galerie de la Renaissance, Paris.

1946 : Exposition « Hommage à la Victoire », Union des patriotes soviétiques, Paris.

1950 : Décède à Boulogne-Billancourt.

1955 : Exposition rétrospective à la Galerie Charpentier, Paris.

2000 : Exposition « Le symbolisme russe », musée des Beaux-arts de Bordeaux

2010 : – Rétrospective Galerie Zurab Tseretelli de Moscou, (Fédération de Russie)

–  Expotion au Musée des Beaux-arts de Voronej, (Fédération de Russie)

– Expostion à l’Académie des Beaux-arts de Russie de Saint-Pétersbourg. Saint Petersbourg,  (Fédération de Russie)

–  Exposition « Les artistes russes hors frontières », Musée du Montparnasse, Paris.

2012: Exposition à l’Espace Cardin, Paris