Exposition Alexander Danov

“Le Temps”

du mercredi 26 septembre au dimanche 21 octobre 2018

 

Alexander Danov est né en 1941 à Makhatchkala (République du Daghestan, Russie). De 1961 à 1967 il fait ses études supérieures à l’École supérieure d’art et d’industrie Moukhina de Léningrad où, étant diplômé, il enseigne de 1967 à 1978 la peinture et préside l’Organisation des arts monumentaux et décoratifs en architecture de Leningrad. Plus tard il devient membre de l’Union des peintres soviétiques.


En septembre 1975 Alexander Danov participe à la fameuse exposition de peinture, sculpture et des arts graphiques au Palais de la Culture ”Nevsky” où il présente 8 céramiques. En 1978 l’artiste quitte l’URSS car, en tant qu’artiste, il ne peut se réconcilier avec le système soviétique répressif.. Actuellement il réside à Düsseldorf (Allemagne) et à Paris à la Cité des Arts, via le programme de l’Association des artistes de Düsseldorf.

Alexandre Danov est souvent décrit comme l’un des plus grands représentants des ”russes exilés”. Déjà dans les années 60, il exploite activement son talent artistique.

Clown-ange

Cependant, Danov a adopté beaucoup d’éléments du réalisme socialiste. Mais la doctrine de Staline, qui exigeait le langage monumental et souvent constructiviste de l’œuvre, était extrêmement autoritaire pendant ses années d’études. Le peintre se tourne alors vers l’art figuratif, appelant son propre style la ”Nouvelle Renaissance” et créant ainsi un nouveau courant artistique. Ce nouveau style représente le caractère du temps, l’individualité et la maîtrise, basée sur l’héritage du tournant du bimillénaire.


Danov sait que l’artiste ne doit pas s’arrêter dans son développement : il travaille, interprète et re-flète la modernité dans ses peintures en permanence. Néanmoins, pour lui  personne ne peut renoncer à son passé, ni personnel, ni historique (y compris artistique). Depuis l’arrivée de l’artiste en Allemagne le sujet de sa peinture a beaucoup changé. Cependant, il aime toujours le romantisme et apprécie l’art déco.

Il est également passionné par les collages: avec des journaux, auparavant russes et désormais internationaux, symbole pour lui de l’anthropocentrisme.

Collage et Tempera. 127 x 127

Sous l’appellation générale de ”Art”, il y a une tendance à mélanger la créativité, l’installation, la performance, la photographie et d’autres choses qui n’ont souvent rien de commun avec les Beaux-Arts. Ces formes de créativité peuvent exister et se développer de manière indépendante.

Alexande Danov dans son atelier.
En outre, les figures chrétiennes apparaissent de plus en plus dans les oeuvres de l’artiste, bien que Danov, qui a grandi à l’époque soviétique, n’appartienne à aucune religion: ”Là-bas, en Union soviétique, nous étions plutôt des pionniers que des esclaves de Dieu”, plaisante-t-il.

Cependant, son interprétation subtile des questions philosophiques et éthiques dans ses œuvres a déjà suscité un vif intérêt. Par exemple, dans le musée de la ville de Kevelaer (Allemagne), on peut voir des portraits de son pinceau représantant les saints patrons et la Mère de Dieu avec son fils.

 La cène Tempera. 200 x 450 (280 x 450)

Depuis 1960, les œuvres de l’artiste ont été exposées lors de plus de 400 expositions internationales. Environ 500 oeuvres sont dans 18 musées  dans tout le monde.

Vernissage jeudi 27 septembre en présence de l’artiste de 18 à 21h.

 

I-GALLERY Intelligence
1, Quai Voltaire 75007 Paris, France

Ouvert de 14h à 19h du mercredi au dimanche

Tél: 09 50 44 99 10

Métro: Palais Royal, RER: Musée d’Orsay

Bus: 24, 27, 39,48,68, 75, 95