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Christophe MAYNARD a travaillé auprès de Dominique Merlet, Victoria Melki et Bruno Rigutto. Médaille d’or à l’unanimité avec félicitations au Conservatoire à Rayonnement Régional de Rueil-Malmaison, il est premier nommé à l’unanimité avec félicitations au concours de piano de l’Ecole Normale de Musique de Paris. Christophe MAYNARD est également lauréat du Concours International Claude Kahn et finaliste diplômé du Concours International Viotti-Valsesia (Italie). Diplômé du Ministère de la Culture, il enseigne le piano au Conservatoire de Rueil-Malmaison.

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Depuis de nombreuses années, Christophe MAYNARD se produit en concert comme soliste ou en musique de chambre tant en France (Paris, Lyon, Marseille, Nice, Avignon, Toulouse, Albi, Limoges, Pau, Saint-Brieuc, Fort-de-France…) qu’à l’étranger (Allemagne, Danemark, Norvège, Autriche, Hongrie, Japon, Brésil, Roumanie, Russie, Serbie, Suisse). Il effectue régulièrement des enregistrements pour la radio et la télévision. Son premier disque “ Éloge du piano français ” (Lyrinx) comprend des œuvres de d’Indy, Ropartz, Séverac et Gabriel Dupont. Son second disque “ Musique au Louvre sous le Second Empire ” (Maguelone) réunit le grand trio op.26 de Jacques Blumenthal (avec Jean-Claude Bouveresse, violon et Odile Bourin , violoncelle) et des œuvres de Cohen, Pasdeloup et Saint-Saëns .

Passionné de musiques rares, Christophe MAYNARD en est un des meilleurs défenseurs ; il associe une brillante carrière de soliste à celle de “ découvreur ” de chefs-d’œuvre de musiciens méconnus ou délaissés. Soucieux de mieux faire connaître la musique classique à un large public, il anime également des concerts-conférences pour permettre une approche didactique et vivante de la vie et de l’œuvre des grands compositeurs. © Cityvox

 Mikhaïl Ivanovitch Glinka (1804-1857)

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 Mikhaïl Ivanovitch Glinka (1804-1857)

Mikhaïl Ivanaovitch Glinka est né à Novospasskoïé (Smolensk) le 20 mai 1804, il décède à Berlin le 15 février 1857. Fils d’un riche propriétaire foncier, il est élevé par sa grand-mère durant ses six premières années. Il étudie de 1817 à 1822 dans un établissement réservé à la noblesse. C’est en écoutant jouer un orchestre dirigé par un de ses oncles, Afanasi Glinka, qu’il prend goût à la musique à onze ans. Il prend des cours de piano avec une gouvernante et le violon avec un des musiciens de l’orchestre de son oncle .
En 1822, il interprète en public le concerto pour piano de Hummel. Il commence un carrière de fonctionnaire dans l’administration tsariste de 1824 à 1828 . Il compose des ouvertures et des symphonies pour l’orchestre de son oncle, et des romances sentimentales de salon.

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Ivan Nicolaiévitch Glinka,
le père. D'après un tableau de I. Werner en 1803

Ses premier essais marquants sont le quatuor à cordes en ré majeur, une sonate pour violon et piano et un projet d’opéra, Matilda Rokeby, sur un livret de Walter Scott. Il compose son second quatuor à cordes en 1830. Pour des raisons de santé, il séjourne d’août 1830 à juillet 1833 en Italie. Il y rencontre Vicenzo Bellini  et Gaetano Donizetti  dont le style et les opéras lui inspirent diverses compositions. Le mal du pays l’amena peu à peu à penser à la musique russe.

D’octobre 1833 à avril 1834 il est à Berlin où il découvre Bach et le clacissisme viennois. Glinka projette de composer un opéra que serait intégralement russe, dans le livret et la musique. Il est de nouveau en Russie en 1834. Le 8 mai 1835, il épouse une jeune femme dont on dit qu’elle était frivolle et bête. Lui même est un grand amateur d’aventures amoureuses, ils divorcent en mai 1846.

A Saint-Petresbourg, il fréquente un cercle d’intellectuels parmi lesquels se distinguent Pouchkine et le professeur du tsar Vassili Joukovski. Ce dernier lui propose un livret d’opéra glorifiant la soumission à la dynastie des Romanov, construit autour du sacrifice héroïque au paysan Ivan Soussasine en 1613. Cette œuvre est crée au Théâtre Marinski, en présence du tsar le 9 décembre 1836. Le succès fait de Glinka le «premier compositeur russe».

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Maquette de décor de A. Roller
pour la création de Russlan et Lioudmila
au Grand Théâtre de Saint-Petersbourrg

Le 13 janvier 1837 il est nommé maître de la chapelle impériale pour un revenu de 2500 roubles, une indemnité de 1000 roubles et un logement de fonction. IL démissionne de cette charge le 30 décembre 1839 en prétextant des raisons de santé.

A la fin de l’année 1838, il séjourne chez sa sœur et y rencontre Ekaterina Kern, la fille d’Anna Kern, la « muse » de Pouchkine. De cette relation amoureuse, il compose en été 1839 sa Valse-fantaisie pour piano. Il projette dans la lignée du premier succès un second opéra. Il choisit une œuvre de Pouchkine, Russlan et Lioudmila. Cette opéra est créé le 9 décembre 1842, cette fois sans les faveurs de la cour, ne reçoit pas un grand succès. Mais il est apprécié par Franz Liszt qui en écrira quelques transcriptions.

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Glinka en 1842.

Il entreprend un voyage à l’étranger en juin 1844. Il est plusieurs mois à Paris, il y rencontre Berlioz, qui dirige, le 16 mars 1845, des extraits des opéras de Glinka dans un de ses concerts au Cirque d’Été.
Glinka est ensuite en Espagne, jusqu’en mai 1847. Il y mène une vie frivole et s’intéresse à la musique et à la danse populaires. Il compose en 1845 un caprice brillant pour orchestre qui sera rebaptisé Première ouverture espagnole.

Il prend le chemin du retour par Kissingen, Vienne, Varsovie. Il est à Novospasskoïé à la fin de juillet 1847 ou il tombe gravement malade.

Il séjourne de novembre 1848 à mai 1849 à Saint-Petersbourg, puis retourne à Varsovie jusqu’en 1851, où il compose pour l’orchestre privé du gouverneur général. Il découvre la musique de Gluck et l’étudie.

Il re rend à Saint Petersbourg en 1851 à la mort de sa mère. En 1852, le philharmonie de Saint-Petersbourg consacre l’un de ses concerts à ses œuvres. En juin de la même année, il désire se rendre à nouveau en Espagne. Mais arrivé à Toulouse, il décide de se rendre à Paris. Il y séjourne jusqu’à la guerre de Crimée, et retourne en Russie en avril 1854.

Pendant cette période il commence la composition d’une symphonie d’après Taras Boulba de Gogol, puis abandonne le projet, ne pouvant, selon ses propres propos, sortir du style allemand.

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Glinka, assis à droite de profil, travaille à son opéra Russlan et Lioudmila
à Ketchanova (près de Saint-Petersbourg) en été 1938.

en 1854 et 1855, il rédige ses mémoires à Tsarskoïe Selo. Durant l’hiver 1855, il a l’occasion d’entendre son opéra «Une vie pour le tsar», mais en raison de l’indigence de l’interprétation, il quite la salle.

Jusqu’au printemps 1856 il met au point une Fête polonaise, pour le couronnement d’Alexandre II, il esquisse un opéra d’après un livret de Koukolnik, le Bigame.

Il quitte Saint-Petersbourg le 9 mai 1856 pour Berlin. Il y meurt le 15 février 1857 d’une maladie du foi, inhumé à Berlin le 18 février. Trois mois plus tard, sa dépouille est acheminée à Saint-Petersbourg, au couvent Alexandre Nevski.

tombe de Glinka

Tombe de Glinka dans le cimetière du couvent Alexandre Nevski.



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Musée d'Histoire Locale
Ancienne Mairie de Rueil-Malmaison

Ancienne Mairie de Rueil-Malmaison

Musée d’Histoire Locale
Place du 11 novembre 1918-      92500 Rueil-Malmaison

PAF:  10 €

Tarif réduit: 7€ adhérents à la Société Historique de Ruel-Malmaison et étudiants

Réservation: 01 47 32 57 38.