Mardi 5 mai 2015 à 18h30

Capture d’écran 2015-04-28 à 13.04.14

Projection du film « La Forteresse de Brest » (Russie, Bélarus, réalisateur Alexandre Cott, 2010, V.O. russe avec sous-titres en français)

“La Forteresse de Brest (Biélorussie) (Брэсцкая крэпасць en biélorusse, Брестская крепость en russe, Twierdza brzeska en polonais), est une ancienne fortification russe du xixe siècle située à Brest en Biélorussie sur la frontière avec la Pologne. C’est l’un des plus importants monuments de guerre de la Seconde Guerre mondiale, célèbre pour, premièrement, la résistance polonaise face à l’invasion allemande de septembre 1939, puis, la résistance soviétique face à l’invasion allemande lancée le 22 juin 1941 lors de l’opération Barbarossa. En 1965, le titre de forteresse hérosnote 1 lui fut décerné pour rappeler la défense héroïque de cette fortification frontalière au cours des premières semaines de la guerre germano-soviétique. Elle faisait alors partie de la RSS de Biélorussie.”

Exposition documentaire de l’Association Interrégionale des vétérans russes de la Résistance Française (en coopération avec les Ambassades de Russie et Bélarus en France et le Centre culturel du Bélarus en France).

Mercredi 6 mai 2015 à 19h

Soirée avec Albert Likhanov

2015-04-28 à 13.05.32

Capture d’écran 2015-04-28 à 13.07.10

Albert Likhanov a consacré sa vie à la protection de l’enfance. Il est l’un des premiers à se préoccuper des enfants soviétiques déportés dans les camps nazis. C’est grâce à son inlassable activité que les enfants obtiennent le statut de victimes de guerre et que l’Union internationale des anciens enfants prisonniers des camps nazis est créée en 1988 à Kiev. En 1987, c’était aussi sur son initiative qu’avait été créée la Fondation soviétique de l’Enfance V.I. Lénine, devenue en 1992 l’Association internationale des Fondations de l’Enfance et dont il est le président. La signature par l’URSS, en 1990, de la Convention de l’ONU sur les Droits de l’Enfant a été préparée par Likhanov en tant que député et président de cette fondation. Il a ensuite créé en 1991 la Fondation Russe de l’Enfance, ainsi que l’Institut de recherche scientifique sur l’Enfance.

C’est un écrivain de l’enfance et de la jeunesse dont les œuvres ont été tirées à ce jour en Russie à plus de 30 millions d’exemplaires.
L’université de Cambridge l’a inclus dans la liste des 1000 Européens les plus influents du XXIe siècle. En 2010, il est récompensé aux Etats-Unis par un Prix international de la Paix. Il a reçu le Prix International Victor Hugo et le Prix Ludwik Nobel.

Rencontre avec Albert Likhanov à l’occasion  la sortie des premières traductions de ses livres en français : “Les Derniers Froids” et “La reprouvée” aux Editions Astrée.

Capture d’écran 2015-04-28 à 13.06.55

“La faim tue toute honte » déclare la petite Macha. Mais comment Kolia pourrait-il le comprendre tout à fait, lui qui ne l’a pas éprouvée « par le ventre » ? En partageant le quotidien pathétique de Vadik et de sa sœur, « charognards » de la cantine numéro 8, éprouvant la liberté de ceux qui doivent s’efforcer chaque jour de survivre jusqu’au lendemain, il fera l’épreuve du passage à l’âge adulte.”

Avec Les derniers froids, vibrant hommage aux souffrances passées et appel au souvenir, Albert Likhanov dresse un tableau poignant des peines et des joies de l’enfance soviétique vécue pendant la guerre, en même temps qu’il nous offre un récit initiatique intemporel.

Capture d’écran 2015-04-28 à 13.06.29

Ouvrage à la mémoire d’Aliona Serguéievna Nikitina,  dont le destin a inspiré cette histoire.

“L’enfance d’Aliona prend fin le jour de l’arrivée de l’armée allemande dans son village. Ses institutrices adorées furent assassinées devant les yeux de tous les habitants, seulement parce qu’elles sont juives. Aliona, sa mère et d’autres villageois sont déportés dans un camp de la mort nazi, où elle a vu bientôt mourir sa mère
La vie lui redonne une chance quand Willy, un soldat allemand, garde dans le camp, tombe amoureux d’elle.
Aliona se trouve devant un choix cornélien : trahir la mémoire de sa mère et de ses institutrices juives en partant vivre avec l’ennemi ou bien mourir…”

Centre de Russie pour la science et la culture
61, rue Boissière,     75116 Paris

Métro : Boissière (6), Victor Hugo (2)
Bus : 22, 30, 52, 82
Parking : Victor Hugo, Kléber, Longchamp

Capture d’écran 2015-04-28 à 13.36.02