Concert

Cantate St Jean de Damas, Taneiev
Gloria , Vivaldi

par le

Chœur Vocations

Direction Reta Kazarian
Nikita Sorokine (Piano)

Samedi 29 janvier 2022 à 20 h

Église Réformée Pentemont, 75007 Paris

PAF

Réta Kazarian, née le 13 juin 1967 à Erevan (Arménie), de nationalité Géorgienne et Français

 

FORMATION

  Collège Musical de Tbilissi, 1er prix de violon 1986. Conservatoire Supérieur de Musique de Tbilissi (Géorgie) – 1er prix d’alto 1992 et diplôme de direction de chœur 1992. Diplôme Supérieur de Direction d’Orchestre, École Normale de Musique Alfred Cortot – Paris 1998. Parallèlement, classe de chant grégorien de Louis Marie Vigne pendant 4 ans au CNSM de Paris, et études de violon avec Dévy Erlih à l’école normale de musique.
Approfondissement en Direction d’Orchestre avec Jean Sébastien Béreau au Conservatoire de Dijon – 1998 à 2001. Élève de Peggy Bouveret (professeur de chant au CNSM de Paris) 2014/2015 et de Mireille Alcantara 2016/2017. Chevalier de l’Ordre National du Mérite.
Elle est la Directrice Musicale de l’ “ENSEMBLE ORCHESTRAL VOCATIONS ”  (EOV), créé en 2000, avec le soutien de Michel PIQUEMAL et Sylvie PORTAL.

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Nikita Sorokine est né à Leningrad en 1990. En 2008 il termine ses études au Lycée Chorale Glinka pour ensuite intégrer le Conservatoire National de Saint-Pétersbourg et étudier la théorie de la musique. Depuis 2013 il prépare un doctorat au même conservatoire avec une thèse consacrée aux symphonies de Gustav Mahler. A Paris il a continué ce travail avec le soutien d’Henry-Louis de La Grange. Pendant ses études au Conservatoire de Saint-Pétersbourg il était également pianiste accompagnateur dans les classes des professeurs de direction : Yuri Simonov, Vassili Sinaïski. Entre 2016 et 2021 il a continué ses études en direction d’orchestre au Conservatoire National de Paris chez Alain Altinoglu.

En 2019 Nikita Sorokine a gagné le Concours National Russe de Direction à la Philharmonie de Moscou.
En 2021 il était sélectionné pour le concours Donatella Flick avec London Symphony Orchestra.
En 2021 il était le semi-finaliste à l’ICCR (International Conducting Competition Rotterdam).

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Sergueï Ivanovitch Taneïev (Сергей Иванович Танеев), né le 13 novembre 1856 ( 25/11/1856 Calendrier grégorien)  à Vladimir  et mort le 6 juin 1915 (19 juin calendrier grégorien)   à Dioudkovo près de Mocou, compositeur russe. 

Il commença à apprendre le piano à cinq ans, et entra au Conservatoire de Moscou en 1866, l’année même de sa fondation. Il y eut pour professeur Tchaïkovski pour la composition et Nikolaï Rubinstein,  le fondateur pour le piano. Il l’acheva en 1875,  et fut le premier étudiant à remporter le premier prix dans les deux disciplines.

La même année, il fit ses débuts en concert en interprétant au piano le Premier Concerte de Brahms, et plus tard le Premier Concerto de Tchaïkovski. Celui-ci apprécia beaucoup son jeu, et lui demanda de créer son Second. Après sa mort, Taneïev complètera et créera son Troisième concerto.

Il partit ensuite pour Paris, où il demeura quelques années et rencontra entre autres Ivan tourgueniev, Gustave Flubert, César Franck et Camille St Saïens.

Ami de la famille deLéon Tolstoï,  il passa dans leur maison les étés de 1895 et 1896. La comtesse Sophie, épouse de Tolstoï, s’attache à lui de plus en plus, au moment où celui-ci s’éloignait de plus en plus de sa vie familiale, embarrassa leurs enfants et rendit Tolstoï jaloux.

Les dernières années de Taneïev furent assombries par l’alcool. Il mourut d’une pneumonie en 1915, peu de temps après avoir assisté aux funérailles de son élève Scriabine.

Il est l’un des créateurs lyrique-philosophique dans la musique russe. Il a fait revivre un genre populaire dans la musique russe des XVIIe-XVIIIe siècles – les chœurs a capella (l’auteur de plus de 40 chœurs). En musique instrumentale, il attache une importance particulière à l’unité intonative du cycle, au monothématisme.

La cantate de Damas est la première composition de Taneiev, après ses très nombreux essais d’étudiant, en tout cas de la première dont il se sentit véritablement satisfait. Il l’appela lui-même cantate n° 1 (la “n° 2”, Après la lecture d’un psaume, ne fut composée que trente années plus tard). Le sujet est tiré d’un poème d’Alexis Tolstoï(1859) paraphrasant la prière des morts de Jean de Damas. Taneiev essaya de combiner la pratique du contrepoint issue de Bach, la musique romanisue et l’austérité de la tradition populaire et liturgique russe. Le premier mouvement, lent et solennel, s’ouvrant par un long et sombre prélude orchestral, atteint une beauté tragique ; la cantate fut d’ailleurs surnommée “Un Requiem Russe”.

L’œuvre fut créée le 11 mars 1884 à Moscou  et interprétée par le chœur et l’orchestre de la Société Russe de Musique dirigés par Sergueï Taneiev,  remportant un immense succès. Elle est encore aujourd’hui considérée comme une des plus belles cantates russes.
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Ancien couvent de Bernardines (1747) transformé en caserne au XIXe siècle, les bâtiments sont aujourd’hui affectés au ministère des anciens combattants. En 1844, Victor Baltard isole des autres bâtiments la chapelle affectée au culte réformé, et l’ancien chœur des religieuses devient la nef du temple.

Église Réformée Pentemont,
106 rue de Grenelle, 75007 Paris

Métro : Rue du Bac

ENTRÉ LIBRE, PARTICIPATION AUX FRAIS
Port du masque obligatoire !