Mercredi 21 octobre au  dimanche 1 novembre 2015

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Le hasard a voulu que Michael Yakhilevich trouve à Moscou ses gouache d’enfant,
et il n’a pas hésité d’opposer deux mythes de lui-même : le myth féerique de son
enfance et celui d’aujourd’hui – tragique, éxpérimenté, ironique. Les deux nous
présentent une sorte de généralisation poétique qui nous fait voir non seulement
la vie de l’auteur, mais la vie de chacun entre nous. Chacun a eu un enfance et
chacun s’en souvient de temps en temps (ou non, ce qui est aussi remarquable),
chacun continue et arrête de traiter des sujets apparus dans l’enfance. Yakhilevich
choisit de les traiter, de les remplir d’un nouveau sens et de les introduire dans un
nouveau contexte.
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Dans le projet de  Yakhilevich « Deux Mythes » le myth enfantin et le myth
« adulte » ne s’opposent pas, leurs liens et leurs différences sont recherchés,
le perdu et le retrouvé est mis en valeur.
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L’artiste adulte reprend avec enthousiasme les sujets existentiels qu’il avait trouvé
intuitivement et exprimé en gouaches vives, légères et ensoleillées : les saisons,
la maladie et la santé, le dialogue. Les compositions créées par la mise en place
des œuvres enfantins et des œuvres « adultes » sont unies par les souvenirs de
l’auteur qui enchaînent le temps fuyant comme le sable.
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Le cycle est percé par le motif de reflet. C’est une métaphore du mémoire qui fait
revivre le passé et réunit les temps. Tout s’est réuni, tout s’est reflété, tout s’est
relié – l’enfance et l’adultisme, les rêves d’enfance et les déceptions de la vie adulte,
la naïveté d’autrefois et la sagesse d’aujourd’hui, le talent spontané d’enfant et
l’artistisme raffiné d’adulte. (Vera Tchaikovskaya)

IG-Gallery

12, rue Durantin

75018 Paris France

Métro: Abbesses (ligne 12)

Ouverture de la galerie du mardi au dimanche  de 16h à 20h et sur rendez-vous.