Exposition

“ Art et utopie rouge au pays des soviets

1917–1953 “

Mercredi 20 mars au lundi 1er juillet 2019

Grand Palais, Paris

La galerie Tretiakov, le musée des Beaux-Arts Pouchkine et le musée russe participent à l’exposition «Rouge» au Grand Palais après Londres.
L’exposition a repensé l’art politique de la première moitié du vingtième siècle. Ce ne sont pas seulement des images, mais aussi des chefs-d’œuvre d’architecture, de design, de cinéma et de théâtre. L’exposition a été programmée pour le centenaire de la révolution. En 1932, la notion de «réalisme socialiste» est officiellement formulée, mais elle s’applique alors à la littérature. Son étendue aux arts plastiques reste extrêmement vague jusqu’à la fin des années 1930.

Alexandre Deïneka,”Le chantier de nouveaux ateliers”,1926,Galerie Tretiakov.
Jusque-là subsiste une relative variété dans la production picturale, articulée autour de thèmes comme l’ouvrier, le kolkhozien (ouvrier agricole), le soldat, le sportif ou bien sûr la figure du chef.
“Au nom de la Paix et du Progrès”
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A. Labas “Dirigeable” 1931© Gal. Tretiakov
L’exposition couvre la période allant de la révolution d’Octobre à la mort de Staline, elle nous invite à replonger dans l’histoire de l’Union soviétique et dans l’expression artistique se confrontant aux contraintes idéologiques après la Révolution d’octobre en 1917.
K. Malevitch, “Travailleur” 1933 ©Musée russe.
Plus de 400 œuvres conçues dans un contexte social et politique particulier. Son parcours chronologique commence en 1917 avec la révolution d’Octobre et se termine en 1953, année de la mort de Staline.
Boris Korolev, M.A. Bakounine 1918 Bronze, 83 x 25 x 22,5 cm Galerie Tretiakov.
Elle interroge la manière dont le projet de société communiste a engendré des formes d’art spécifiques.
V. Moukhina, “L’ouvrier et la kolkhozienne”, 1937
Des années 1920, marquées par un grand nombre de propositions d’avant-garde, aux années 1930 qui voient l’affirmation d’un dogme esthétique, le parcours aborde tous les domaines des arts visuels : peinture, sculpture, architecture, photographie, cinéma, design, arts graphiques avec des œuvres, pour la plupart jamais montrées en France.
Natan Altman, Esquisse de décor pour la Place Ouritski pour le 1er anniversaire de la révolution d’Octobre, 1918, papier, encre, aquarelle, crayon graphite, 30,6 x 82,7 cm, Saint-Pétersbourg, Musée Russe.
Les artistes tels que Rodchenko, Pimenov, Fuzheron, Neushoul, Rivera, Petrov-Vodkin, Malevitch et beaucoup d’autres, ont voulu accompagner par leurs œuvres l’édification du socialisme et contribuer à la transformation du mode de vie des masses. C’est cette histoire, ses tensions, ses élans comme ses revirements que relate l’exposition en posant la question d’une possible politisation des arts.
Alexandre Deïneka, “Pleine liberté”, 1944, huile sur toile, 204 x 300 cm, Saint- Pétersbourg, Musée Russe.
La galerie Tretiakov a apporté une trentaine d’œuvres d’art à Paris, le musée Pouchkine montre également le même montant et sculpture, architecture, photographie, cinéma, design…des œuvres pour la plupart jamais montrées en France.
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Le grand Palais a édité à cette occasion un catalogue, vue d’ensemble de l’art soviétique, depuis les répercussions de la révolution d’octobre 1917 sur la création artistique avec l’adhésion de nombreux artistes d’avant-garde au projet communiste jusqu’au réalisme socialiste de l’époque stalinienne, au travers d’œuvres emblématiques de différents domaines (cinéma, théâtre, peinture, etc.). 288 pages, 45€
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© RmnGP 2019

Grand Palais, Galerie Clémenceau.

3 Avenue du Général Eisenhower
75008 Paris 8

Métro:  Champs-Elysées Clemenceau

Tarifs
Tarif réduit : 11 €
Plein Tarif : 15 €

Site officiel
www.grandpalais.fr