Festival Quartier du livre
Le Centre culturel Alexandre Soljenitsyne
Librairie les Éditeurs Réunis
– Exposition de photographies “Le corps expéditionnaire russe en France, 1918”

Conférence par André Korliakov samedi 26 mai  à 15 h.

– Présentation du “Journal d’Andreï Tarkovski”

Suivie de la projection d’une rare interview d’Andreï Tarkovski (15 mn). 
samedi 26 mai à 17 h.
“Journal d’Andreï Tarkovski”, par Charles H. de Brantes, directeur de l’Institut International Andreï Tarkovski, «pour la promotion de l’œuvre artistique d’Andrei Tarkovski et de toute forme d’art que cette œuvre peut inspirer», écrivain (trois ouvrages poétiques parus aux éditions Caractères, une traduction de Bede Griffiths, Expérience chrétienne, mystique hindoue aux éditions Albin Michel), et co-traduction des deux livres d’Andrei Tarkovski, Le Temps scellé et Le Journal aux éditions des Cahiers du Cinéma, éditeur (Œuvres cinématographiques complètes d’Andrei Tarkovski aux éditions Exils), journaliste et auteur de films documentaires. Anne Imbert, cinéaste documentariste,Marie Gueden, universitaire.
En présence de la traductrice, Anne Kichilov.
Andreï Tarkovski (1932-1986) est l’un des plus grands cinéastes russes. Ses films “Andreï Roublev” (1966), “Le Miroir” (1975) ou “Le Sacrifice” (1986) sont des chefs d’œuvre de mysticisme et d’humanisme. “C’est avant tout poète, un homme libre, un Russe” résume Charles-Hubert de Brantes. La vie intérieure de Trakovski, imprégnée de la spiritualité orthodoxe, il l’a exprimée dans ses films qu’il faut voir et revoir. On peut l’approcher aussi dans son journal, que les éditions Philippe Rey rééditent en 2017.

Quand Andreï Tarkovski commence, en avril 1970, à tenir le journal qui accompagnera les seize dernières années de sa vie, il a tout juste 38 ans, sa femme attend un enfant. Le cinéaste vient d’acheter une maison à la campagne et son film autobiographique, Le Miroir, est en germe dans son esprit. Derrière lui : un Lion d’or à Venise pour L’Enfance d’Ivan, et un monument, Andreï Roublev.

Il ne cesse dès lors de noter ses lectures et ses réflexions, les aléas de ses productions, les espoirs et les difficultés de son travail, la sortie de ses films dans ce qui s’appelle encore l’Union soviétique. Au cours des années 1980, ce journal devient un « journal d’exil ». Tarkovski tourne en Italie Nostalghia, en Suède Le Sacrifice, et c’est à Paris qu’il meurt d’un cancer en 1986, à l’âge de 54 ans.

Revivre la vie de ce créateur, au jour le jour, est une expérience passionnante : on y découvre, dans toute leur concision et leur naturel, les intuitions qui font d’Andreï Tarkovski l’un des très rares artistes philosophes de notre époque. La publication de ce livre-boussole montre à quel point son oeuvre reste inachevée et ouverte.

La nouvelle édition du Journal contient des textes inédits, des réflexions et projets retrouvés par sa femme Larissa. Rétablissant également des erreurs d’attribution des premières parutions, elle est en cela l’édition définitive. Le parcours tourmenté d’un artiste en quête de sa liberté, un éloge bouleversant de la vie, porté par un inusable espoir.

 

L’exposition “Dans la patrie de Soljenitsyne: prologue à la Roue rouge” est prolongée jusqu’en août.
Centre culturel russe Alexandre Soljénitsyne
Librairie Les Éditeurs Réunis
11 rue de la Montagne Sainte Geneviève
75005 Paris
Tél: 0143547446