Ce peintre est certainement un des moins connu en Occident. Venu de France au moment des guerres Napoléoniennes en Russie, Il découvre San Pétersbourg, ville qui pour lui n’est pas sans rappeler Venise avec ses canaux.Il fut engagé par le tsar pour y faire des dessins et des cartes de la région. Prouvant encore une fois que l’Occident rayonné à cette époque. art22.pngNous pouvons voir et découvrir ces œuvres qui se trouvent dans les plus grands musées de Moscou et de Saint-Pétersbourg, Ici nous pouvons admirer le canal de la Moswka avec le pont de la Police en 1812, œuvre exécuté en eau-forte (37,5 x 56,6), que nous pouvons admirer au Musée Russe. Chaque artiste de cette époque est un observateur de la vie de cette époque. Nous pouvons découvrir les habits les costumes des soldats et officiers les maisons; mieux voir comment vivaient les pétersbourgois. Les artistes accompagnant Napoléon et les autres monarques, ont à cette époque étaient des correspondant de guerre exécutant des croquis des évènements, ici une bataille, là un paysage ou mieux le portrait de tel o√π tel personnage. Voilà donc une des explications des bâtiments qui semblent être tout droit sortis des écrits de Dostoïevski ou de Pouchkine. La majeure partie de la ville fut détruite pendant la dernière guerre mondiale. Sous les tonnes de bombes que les allemands ont déversées pendant des mois. Heureusement presque tous les bâtiments furent reconstruits à l’identique ce qui nous permet de nos jours de les voir tels qu’ils étaient aux siècles derniers. Ces artistes témoins de leur époque avec leur talent d’aquarellistes de dessinateurs n’avaient que leurs yeux pour rapporter les souvenirs des expéditions. Il arrivait parfois qu’ils en faisaient des tableaux pour la plupart du temps sur commande. Michel-François Damane-Demartrais, réalisa également des œuvres avec des vues de Auteuil Sèvres qui furent dernièrement en vente public atteignant des sommes à la portée de toutes les bourses, pour exemple de prix entre 200 et 400euros. Cet artiste est sans nul doute à avoir sur nos murs ou dans nos cartons à dessins.