” HARMONIE ET SYNERGIE “ Quand la musique devient couleurs
Du 7 janvier au 6 mars 2022
Centre d’art et de culture, 92190 Meudon
Valentin Afanassiev est l’un des plus intéressants et extraordinaires peintres de la Russie moderne. Son caractère unique est qu’il est le peintre et le musicien.
Afanassiev est né en 1945 dans une famille artistique. Depuis l’enfance, il étudie la peinture avec son père, l’architecte et artiste bien connu, et ses collègues. Diplomé du Conservatoire de Leningrad en violon, il a joué dans les plus grands orchestres de Leningrad et a créé constamment de nouvelles peintures.
Comme un peintre, il a gagné la renommée après la participation dans les expositions non-conformistes à Leningrad dans les années 70. En 1974 il a participé dans la première exposition non-conformiste à Léningrad, puis dans une autre – à DK Nevsky. Dès lors il a pris part dans plus de 50 expositions en Russie, Suède, Allemagne, Etats-Unis, Canada, France, Italie. Il est un participant répété du “Salon d’Automne” à Paris, membre de l’Association des peintres russes à Paris.
Les mathématiques vont lui permettre d’apporter la pierre angulaire d’une recherche sur la chromatomusique de plus de deux mille ans, commencée avec Aristote.
Cette découverte, qui révolutionne le monde artistique, permet à un compositeur de renforcer l’attention et d’amplifier les émotions du spectateur, grâce à l’utilisation maintenant possible, des rapports exacts entre les couleurs et les sons. Elle irrigue aussi la peinture de Valentin Afanassiev dont le talent nous donne à voir les sons : notes, accords et partitions.
Dès son enfance, Afanassiev s’interessait par la question de la représentation de la musique avec l’aide de couleur. Il est devenu l’inventeur du système unique de relations fonctionnelles de couleurs et de sons, permettant de percevoir la musique en couleur.
La partie la plus importante dans l’art d’Afanassiev est prise par les peintures créées strictement sur les notes ou sur la base d’œuvres musicales. Ces peintures sont uniques, puisqu’ elles réunissent la création du peintre doué et la suivi des lois de relations de couleurs et de sons. Certainement la plus importante de ces peintures est “La Chaconne de Bach”, œuvre sur laquelle l’artiste travaillait pendant 10 ans. Les toiles “Schubert. Ave-Maria”, “J. S. Bach, Sarabande”, “F. Chopin. Prelude No 7” sont aussi peintes strictement selon les notes.
Cette exposition atypique et remarquable permet de découvrir, de regarder même « entendre » les œuvres fortes qui la composent.
CENTRE D’ART ET DE CULTURE 15 bd des Nations Unies 92190 Meudon Tél : 01 49 66 68 90
ENTRÉE LIBRE
RENCONTRE AVEC L’ARTISTE
Mercredi 12 janvier de 20h à 21h; Dimanche 16 janvier de 16h à 18h Mardi 25 janvier de 20h à 21h; Vendredi 28 janvier de 20h à 21h
100 ème anniversaire de la naissance d’ Alexandre Alexandrovitch Zinoviev
Dimanche 13 Février 2022 de 14h à 19h
Maison Russe de la Science et de la Culture, 75016 Paris
Voir article plus bas
ATTENTION !
En raison de la situation sanitaire et des mesures y afférant, les Journées du livre russe se joueront en 2 temps en 2022 :
1er acte : Samedi 12 février en la mairie du 5ème arrondissement de Paris : remise du 15ème Prix Russophonie avec ses lauréats.
Dimanche 13 février à la Maison russe pour la Science et la Culture: hommage au philosophe Alexandre Zinoviev pour son 100ème anniversaire
2me Acte : les samedi8 et dimanche 9 octobre 2022 en la Mairie du 5ème arrondissement de Paris : Les JLR reprennent leur rythme, les mots littéraires remédient aux maux sociétaux
Une nouvelle fois, l’association France Oural, organisatrice des Journées du Livre Russe et des littératures russophones entend avec cette édition proposer une grande fête de la littérature et de la culture russe ! Malheureusement :
“Compte tenu des mesures gouvernementales, nous sommes dans l’obligation de reporter la 13-e édition des Journées du Livre Russe. Il est impossible dans ces conditions d’organiser notre programme dans les locaux de la mairie du Vème. Toutefois, dans le cadre des JLR, nous maintenons une demi-journée autour du Prix Russophonie. Elle comprendra une présentation des lauréats et la cérémonie de la remise du prix. Elle aura lieu samedi 12 février de 14h à 19h à la mairie du Vème sur inscription avec un maximum de 105 participants, compte tenu des contraintes sanitaires qui nous sont imposées.
Le dimanche 13 février, de 14h à 19h, toujours dans le cadre des Journées du Livre Russe revisitées, une journée consacrée au centième anniversaire de la naissance du philosophe Alexandre Alexandrovitch Zinoviev se tiendra en présence de sa veuve et de ses filles à la Maison russe des sciences et de la culture. Des échanges avec des écrivains contemporains sont prévus.
Toutes les autres activités : tables rondes, hommages, présentations d’ouvrages, séances de dédicaces et bien sûr stands des éditeurs et des libraires sont donc reportés au 8 et 9 octobre 2022.
Nous tenons à nous excuser pour ces changements totalement indépendants de notre volonté. Les éditeurs, libraires, associations exposants recevront un courriel séparé pour les modalités de remboursement ou le report”.
Président de l’Association France-Oural, organisatrice des Journées du livre russe . et du Prix Russophonie, Dimitri de Kochko. Paris le 13/01/2022
A la Maison Russe de la Science et de la Culture,
Dimanche 13 février de 14h à 19h .
Hommage sera rendu à une personalité majeure de la vie littéraire russophone : Alexandre Zinoviev, esprit libre de la littérature russe dont 2022 marque le centenaire en présence de son épouse Olga Zinoviev, épouse, conservatrice du patrimoine créatif et scientifique, présidente de l’Institut biographique Alexandre Zinoviev, de sa fille Xenia Zinoviev, pianiste, compositrice et directrice artistique du Club Zinoviev de l’Agence internationale d’information Rossia Segodnia, Mikhaïl Roud, un pianiste exceptionnel, membre de la famille et ami des Zinoviev, ainsi que des spectateurs de Russie, de France, de Belgique, d’Espagne et de Canadaet par Zoom avec des écrivains en Russie, n’ayant pu venir pour des questions sanitaires , modérateur de la conférence : Dimitri de Kochko ( président de France-Oural et ami de l’écrivain). Par zoom : Sergueï Chargounov, rédacteur en chef du magazine Iounost, auteur de l’émission télévisée Douze présentée au public de la Maison russe, consacrée au 20eanniversaire du retour d’Alexandre Zinoviev de l’exil ; Maxime Lavrentiev, jeune écrivain et philosophe, auteur de livres exceptionnels qui passionnent le lecteur moderne ; Ilya Verchinine, critique littéraire, lauréat du prix Russie juste, ont abordé avec sensibilité et compréhension une analyse profonde du destin historique de l’écrivain Alexandre Zinoviev.
Alexandre Zinoviev, né à Pakhtino, région de Kostroma (URSS) en octobre 1922, il est mort à Moscou le 10 mai 2006, considéré comme philosophe, écrivain, caricaturiste russe, un des premiers chefs de file de la philosophie soviétique réelle (sans intrusion idéologique) influençant ainsi d’autres penseurs dans les années 1960 et 1970.
Il prend part à la Seconde Guerre mondiale en tant que fantassin, tankiste puis comme aviateur. Démobilisé, Alexandre Zinoviev entre à la faculté de philosophie de l’Université d’Etat de Moscou en 1946. En 1951, il obtient son diplôme avec mention et commence une thèse. Il est l’un des fondateurs du cercle de logique de Moscou.
En 1976, ces écrits sont rassemblés dans “Hauteurs béantes” Зияющие высоты (jeu de mot russe renvoyant aux « hauteurs radieuses » promises par le régime soviétique), essai édité en Suisse, mettant en scène des personnages-types, au ton résolument ironique, décrivant la vie quotidienne en Union soviétique. Satire corrosive, à l’humour grinçant et pessimiste, du régime soviétique. Écrite sous forme de dystopie futuriste (l’action se déroule dans presque huit millénaires). Le manuscrit est censé en avoir été découvert en 9974 dans une décharge. Ce livre est jugé « antisoviétique ». Il se voit retirer ses titres scientifiques et décorations militaires avant d’être renvoyé de son institut. Les organes du régime lui proposent l’alternative entre la prison et l’exil. Il choisit l’exil. Ce livre a été publié en français aux éditions l’Âge d’Homme en 1976 et a reçu le Prix Européen de l’essai Charles Vellon la même année.
Il trouve alors refuge avec sa femme Olga et sa plus jeune fille Polina en Allemagne où il accomplit diverses tâches scientifiques ou littéraires, sans obtenir de poste fixe. Il obtient la citoyenneté allemande.
CHŒURS ET DANSES DES MARINS DE L’ARMÉE ROUGE pour la première fois en tournée en France !
Véritable hymne à la paix, le Chœur des Marins de l’Armée Rouge est le plus ancien et le plus primé de tous les chœurs militaires de Russie.
Consacré 4 fois « meilleur chœur militaire de la Fédération de Russie », l’Ensemble a tourné dans plus de 70 pays et a été applaudi par des centaines de milliers de spectateurs à travers le monde.
Seul Chœur réellement mixte des grands Ensembles militaires artistiques Russes chantant avec le Chœur des Femmes du Peuple Russe, le Chœur des Marins de l’Armée Rouge de la Baltique est l’héritier de la Marine Impériale.
Ses voix à tout chanter, tant le traditionnel que le grand classique, présentent un concert très joyeux, populaire, enlevé, dédié à la paix, la gratitude et l’amour.
UN RÉPERTOIRE RICHE, UNIVERSEL, PATRIMOINE DE LA RUSSIE ET DE L’HUMANITÉ !
Boris Gastev, à la direction musicale apporte un soin particulier et rigoureux à la sélection des chanteuses et des chanteurs. Chacun dans son pupitre est une voix magnifique !
Cette alchimie mène à l’harmonie et à la pureté du son.
Les solistes barytons, ténors, basses sont issus du Choeur et en sortent suivant les nécessités d’interprétations. Des Solistes des grandes maisons d’opéras Russes, dont le Bolshoï Théâtre de Moscou, participent régulièrement aux concerts de l’Ensemble.
Quant à lui, le magnifique Chœur des Femmes du peuple russe, composé uniquement de solistes est un Choeur de Chambre féminin très particulier, parfaitement à l’unisson des voix d’Hommes.
Le spectacle raconte l’histoire de Misha, un jeune marin, et de Jana, jeune orpheline passionnée de Danse. Cette histoire, certainement banale, mille et mille fois répétée en notre Humanité, hors du temps réel, se devait d’être contée.
Durant près de 2 heures, les 50 artistes du Cur, du ballet et de l’orchestre vous proposent un spectacle d’une flamboyante énergie !
Un véritable oratorio à la force de vivre et de survivre ENSEMBLE !
Cantate St Jean de Damas, Taneiev Gloria , Vivaldi
par le
Chœur Vocations
Direction Reta Kazarian Nikita Sorokine (Piano)
Samedi 29 janvier 2022 à 20 h
Église Réformée Pentemont, 75007 Paris
PAF
Réta Kazarian, née le 13 juin 1967 à Erevan (Arménie), de nationalité Géorgienne et Français
FORMATION
Collège Musical de Tbilissi, 1er prix de violon 1986. Conservatoire Supérieur de Musique de Tbilissi (Géorgie) – 1er prix d’alto 1992 et diplôme de direction de chœur 1992. Diplôme Supérieur de Direction d’Orchestre, École Normale de Musique Alfred Cortot – Paris 1998. Parallèlement, classe de chant grégorien de Louis Marie Vigne pendant 4 ans au CNSM de Paris, et études de violon avec Dévy Erlih à l’école normale de musique. Approfondissement en Direction d’Orchestre avec Jean Sébastien Béreau au Conservatoire de Dijon – 1998 à 2001. Élève de Peggy Bouveret (professeur de chant au CNSM de Paris) 2014/2015 et de Mireille Alcantara 2016/2017. Chevalier de l’Ordre National du Mérite. Elle est la Directrice Musicale de l’ “ENSEMBLE ORCHESTRAL VOCATIONS ” (EOV), créé en 2000, avec le soutien de Michel PIQUEMAL et Sylvie PORTAL.
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Nikita Sorokine est né à Leningrad en 1990. En 2008 il termine ses études au Lycée Chorale Glinka pour ensuite intégrer le Conservatoire National de Saint-Pétersbourg et étudier la théorie de la musique. Depuis 2013 il prépare un doctorat au même conservatoire avec une thèse consacrée aux symphonies de Gustav Mahler. A Paris il a continué ce travail avec le soutien d’Henry-Louis de La Grange. Pendant ses études au Conservatoire de Saint-Pétersbourg il était également pianiste accompagnateur dans les classes des professeurs de direction : Yuri Simonov, Vassili Sinaïski. Entre 2016 et 2021 il a continué ses études en direction d’orchestre au Conservatoire National de Paris chez Alain Altinoglu.
En 2019 Nikita Sorokine a gagné le Concours National Russe de Direction à la Philharmonie de Moscou. En 2021 il était sélectionné pour le concours Donatella Flick avec London Symphony Orchestra. En 2021 il était le semi-finaliste à l’ICCR (International Conducting Competition Rotterdam).
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Sergueï Ivanovitch Taneïev (Сергей Иванович Танеев), né le 13 novembre 1856 ( 25/11/1856 Calendrier grégorien) à Vladimir et mort le 6 juin 1915 (19 juin calendrier grégorien) à Dioudkovo près de Mocou, compositeur russe.
Il commença à apprendre le piano à cinq ans, et entra au Conservatoire de Moscou en 1866, l’année même de sa fondation. Il y eut pour professeur Tchaïkovski pour la composition et Nikolaï Rubinstein, le fondateur pour le piano. Il l’acheva en 1875, et fut le premier étudiant à remporter le premier prix dans les deux disciplines.
La même année, il fit ses débuts en concert en interprétant au piano le Premier Concerte de Brahms, et plus tard le Premier Concerto de Tchaïkovski. Celui-ci apprécia beaucoup son jeu, et lui demanda de créer son Second. Après sa mort, Taneïev complètera et créera son Troisième concerto.
Il partit ensuite pour Paris, où il demeura quelques années et rencontra entre autres Ivan tourgueniev, Gustave Flubert, César Franck et Camille St Saïens.
Ami de la famille deLéon Tolstoï, il passa dans leur maison les étés de 1895 et 1896. La comtesse Sophie, épouse de Tolstoï, s’attache à lui de plus en plus, au moment où celui-ci s’éloignait de plus en plus de sa vie familiale, embarrassa leurs enfants et rendit Tolstoï jaloux.
Les dernières années de Taneïev furent assombries par l’alcool. Il mourut d’une pneumonie en 1915, peu de temps après avoir assisté aux funérailles de son élève Scriabine.
Il est l’un des créateurs lyrique-philosophique dans la musique russe. Il a fait revivre un genre populaire dans la musique russe des XVIIe-XVIIIe siècles – les chœurs a capella (l’auteur de plus de 40 chœurs). En musique instrumentale, il attache une importance particulière à l’unité intonative du cycle, au monothématisme.
La cantate de Damas est la première composition de Taneiev, après ses très nombreux essais d’étudiant, en tout cas de la première dont il se sentit véritablement satisfait. Il l’appela lui-même cantate n° 1 (la “n° 2”, Après la lecture d’un psaume, ne fut composée que trente années plus tard). Le sujet est tiré d’un poème d’Alexis Tolstoï(1859) paraphrasant la prière des morts de Jean de Damas. Taneiev essaya de combiner la pratique du contrepoint issue de Bach, la musique romanisue et l’austérité de la tradition populaire et liturgique russe. Le premier mouvement, lent et solennel, s’ouvrant par un long et sombre prélude orchestral, atteint une beauté tragique ; la cantate fut d’ailleurs surnommée “Un Requiem Russe”.
L’œuvre fut créée le 11 mars 1884 à Moscou et interprétée par le chœur et l’orchestre de la Société Russe de Musique dirigés par Sergueï Taneiev, remportant un immense succès. Elle est encore aujourd’hui considérée comme une des plus belles cantates russes. .
Ancien couvent de Bernardines (1747) transformé en caserne au XIXe siècle, les bâtiments sont aujourd’hui affectés au ministère des anciens combattants. En 1844, Victor Baltard isole des autres bâtiments la chapelle affectée au culte réformé, et l’ancien chœur des religieuses devient la nef du temple.
Église Réformée Pentemont, 106 rue de Grenelle, 75007 Paris
Métro : Rue du Bac
ENTRÉ LIBRE, PARTICIPATION AUX FRAIS Port du masque obligatoire !
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Chef d’œuvre de la littérature russe. Les mises en scène de Meyerhold, Vassiliev… ont marqué l’histoire du théâtre. C’est une splendeur sombre, un romantisme de pure essence. Et c’est aussi une pièce inaccessible désormais, avec ses bals, ses foules aristocrates, le souvenir des rideaux du théâtre impérial de Saint-Pétersbourg, de la musique de Glazounov et de Glinka. Le rêve qui est poursuivi ici c’est qu’une telle matière théâtrale, si elle est réduite en son cœur, peut nous livrer quelque chose de l’exceptionnelle saisie du théâtre, un artifice pur, chanté en vers et visionné dans la lampe des rêves fébriles, comme le cœur de l’homme pressuré pour qu’en jaillisse le chant opaque et irréductible. « Personne, pas même le diable, n’a le droit de se gausser de mon amour ». C’est la parole d’Arbénine, le héros noir de la pièce, qui ne veut pas croire à son bonheur, cet îlot d’humanité que l’amour de Nina lui donne dans un monde terrifiant de froideur nulle, et dont il est un rescapé. Magnifique humanité de cet amour, qui se brisera comme un vase trop pur, avec son cristal d’innocence et ses débris de désespérance. C’est une pièce qui se lit au galop et dont on voudrait retenir avec passion l’enchaînement fatal. Arbénine aime, Arbénine se croit trahi, Arbénine se venge, Arbénine est fou, et les masques sont les dieux de cette tragédie. Arbénine rejoindra Nina au ciel, pourtant, on en jurerait.
Aux acteurs qui joueront cette pièce, sur un proscenium réduit, encadré par les visages des spectateurs témoins, illuminés par la lumière dorée des anciennes lampes de pied, il arrivera d’aller aux purs effets d’existence du théâtre. Le cœur disséqué dans la gloire maîtrisée des grandes histoires dont le théâtre est le cadre.
Les membres d’ ARTCORUSSE ont un tarif réduit à 14€ au lieu de 24€ du 2 au 13 février inclus,Code : BAL RUSSE
Billetterie en ligne sur le site internet du théâtre : CLIQUEZou par téléphone au 01 48 33 16 16, en mentionnant le code.
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Théâtre de la Commune, Centre dramatique 2 rue Edouard Poisson, 93304 Aubervilliers
Billeterie en ligne : CLIQUEZ Tél: 01.48.33.16.16. Sur place du lundi au vendredi de 13h à 18h30 – en période de représentations le samedi de 14h à 17h
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Boris Kiner est le parolier avec ses poèmes, Mikhaïl Kiner est le compositeuret écrit des chansons , un duo à ne pas manquer pour ce concert unique à Paris. Boris est né en 1952, près de Moscou, diplômé de l’école numéro 9 de la ville de Kolomna en 1973. A étudié au Département de mathématiques de l’Institut pédagogique de Kolomne (1973-1976). En 1980, il est diplômé de l’Institut de théâtre Boris Shchukin). De 1981 à 1988 travaillé au Mosconcert et de 1988 à 1990 a travaillé dans le théâtre-studio “Notre Théâtre” .
Depuis 1967, il a commencé à composer des chansons sur les vers de son frère aîné Mikhail ( http://www.kiner.ru ) et d’autres poètes. De 1979 à 1982, il se produit en duo avec son frère. Boris Gershevich a écrit de la musique pour des films, joue et est engagé dans des activités d’enseignement.
Et en 1980, le premier festival de la chanson de l’auteur de Moscou a eu lieu, les frères Kiner participent en tant qu’auteurs et interprètes, et sont devenus lauréats dans les deux catégories. De plus, en tant qu’interprètes, ils ont remporté le Grand Prix. Mais le plus précieux pour les frères était le prix du public.
Depuis 1967, il a commencé à composer des chansons sur les vers de son frère aîné Mikhail ( http://www.kiner.ru ) et d’autres poètes. De 1979 à 1982, il se produit en duo avec son frère. Boris Gershevich a écrit de la musique pour des films, joue et est engagé dans des activités d’enseignement.
Après le festival, en deux ans, Boris et Mikhail Kiner ont parcouru presque tout le pays, de Vladivostok à Tachkent et Chisinau, déjà en tant que bardes « respectables » ou invités d’honneur. Boris Kiner se souvient : « Quelque part on continuait à participer à des concours, quelque part on était déjà membres du jury. Au début des années 80, mon frère Mikhail était impliqué dans des festivals et des compétitions, tout comme mon « duelliste » Mikhail Tsitrinyak traite aujourd’hui de questions similaires. J’ai toujours été plus intéressé par la chanson elle-même. En 1982, mon frère, Mikhail Kiner, est parti vivre en France, et notre duo des deux Kiner a cessé d’ exister .”
REPORT – Compte tenu des incertitudes et du manque de visibilité sur les prochains mois, nous sommes dans l’obligation de reporter le spectacle du Slava’s Snowshow prévu au Trianon à l’hiver 2022.
Les billets ne sont plus valables pour les séances de 2021. Nous vous invitons à vous faire rembourser auprès des points de ventes habituels.
Comment oublier une des plus grandes tragédies de l’histoire russe du XXIème siècle.
“CONFIDENCE” «Конференция»
Film d’Ivan Tverdovskiy (2020)
Sortie en salle le mercredi 12 janvier 2022
L’ENTREPÔT (Paris 15ème) LE LINCOLN (Paris 8ème) LE SAINT-ANDRÉ DES ARTS (Paris 6ème)
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Séance de débat avec Dimitri de Kochko au :
Cinéma L’Entrepôt, 75014 Paris
Vendredi 14 janvier 2022 à 20h00
Scénario et réalisation : Ivan I. Tverdovsky Image : Fedor Glazachev Montage : Ivan I. Tverdovsky Musique originale : Sten Sheripo Décors : Vania Bowden Costumes : Helena Litviniuk Maquillage : Anastasiia Haretdinova
Avec : Natasha : Natalia Pavlenkova Vera : Natalia Potapova Galya : Ksenia Zueva Directeur du théâtre : Yan Tsapnik
Durée : 129 mn.
Origine de ce film : La prise d’otage du Théâtre de Moscou.
Le 23 octobre 2002 au théâtre Doubrovka de Moscou, une quarantaine de terroristes tchétchènes prennent en otage 912 spectateurs pendant la comédie musicale Nord-Ost. Les hommes armés, dirigés par Movsar Baraïev, neveu du commandant de la milice rebelle tchétchène tué l’année précédente, ont menacé d’exécuter les otages si les forces russes n’étaient pas immédiatement retirées de la Tchétchénie. Les terroristes avaient en leur possession plus de 100 kg d’explosifs, environ 100 grenades, 3 bombes lourdes, 18 fusils d’assaut Kalachnikov et 20 pistolets. Environ 90 personnes ont réussi à fuir le bâtiment ou à se cacher. Le quatrième jour de la prise d’otages, à 5h30, les forces spéciales russes ont introduit un agent chimique inconnu dans le système de ventilation du bâtiment et ont donné l’assaut. Vladimir Poutine a déclaré : ” Nous avons fait l’impossible. Nous avons sauvé des centaines de vies, oui des centaines de personnes. Nous avons montré que la Russie ne peut pas être mise à genoux. Mais maintenant, je veux avant tout m’adresser aux parents et aux proches de ceux qui sont morts. Nous n’avons pas pu sauver tout le monde. Nous demandons pardon.” Tous les terroristes ont été tués et que 128 otages sont morts : 123 à cause du gaz dont 5 enfants, et 5 abattus par les terroristes.
17 ans après la prise d’otages du théâtre Dubrovka, l’une des tragédies majeures du 21ème siècle dans l’histoire de la Russie, Natalia, revient à Moscou pour organiser une soirée commémorative pour les familles des victimes de l’attentat d’octobre 2002. Armée d’argent et de la bénédiction de son prêtre, apparemment aveuglément soutenue par sa sœur Vera (Natalya Potapova), elle loue l’endroit pour une soirée avant d’aller rendre visite à sa sœur Galya (Kseniya Zueva). Natasha des survivants et leurs familles. Quelques dizaines de gens se retrouvent ainsi dans le hall de 800 sièges. Vêtue de son habit noir, elle se tient face à l’auditoire et explique qu’on a amené des mannequins gonflables pour représenter les victimes, les terroristes et ceux qui n’ont pas pu venir. Mais tandis que les participants, disséminés sur les fauteuils de cette vaste salle de spectacle, se mettent à gonfler les poupées blanches, noires et bleues, Natalya devient soudain une présence dominante. En guide spirituel et thérapeute, elle amène les survivants à reraconter et à revivre la tragédie. Pourquoi s’est-elle retirée dans un monastère depuis si longtemps ? Pourquoi sa fille la rejette-t-elle ? Quel est le but de sa démarche ?
Au Cinéma Entrepot
Cette œuvre, s’inspirant donc de faits réels, nous plonge dans le quotidien d’une famille tentant de se reconstruire, des années après cet évènement.
L’aspect historique du film, avec cet évènement dramatique comme toile de fond, ainsi que l’implantation de la culture russe en France, seraient des éléments importants à mettre en valeur lors de soirées débat au cinéma l’Entrepôt.
` Séance débat avec Dimitri de Kochko, journaliste Président de l’Asociation France-Oural :
Cinéma L’Entrepôt 7 Rue Francis de Pressensé,
75014 Paris
le vendredi 14 janvier 2022 à 20h00
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Jeudi 13 janvier à 20h Au cinéma SAINT-ANDRÉ DES ARTS 30, Rue Saint-André des Arts – 75006 Paris
La séance sera suivie d’un échange avec Sacha Koulaeva, Experte en Europe de l’Est et enseignante à Sciences Po
————————————- Les personnes intéressées pour une intervention : hervemillet@destinydistribution.com ou Hervé MILLET : 06 61 43 71 01
“Le film est une tentative de créer un reflet de ces événements tragiques. Cela commence comme une histoire familiale privée mais qui, au final, va bien au-delà. Explorer la nature de la peur est mon principal objectif dans le film. Le personnage de Natasha semble prendre les participants de la soirée commémorative en otages, encore une fois, afin de se souvenir et revivre en détail ce terrible moment de sa vie. Va-t-elle surmonter la peur et trouver un moyen d’avancer ?” déclare Ivan I. Tverdovsky.
Le personnage de Natasha réunit plusieurs personnages féminins. Par exemple, une des femmes prises en otage est allée vivre dans un couvent de nombreuses années plus tard, mais elle n’y est pas allée à cause de ce qui s’est passé. Le chemin de sa vie l’a probablement amenée à faire ce choix. Et la partie sur les deux femmes qui s’échappent des toilettes est vraie. On pourrait dire que les différents témoignages ont été fusionnés dans le personnage de Natasha.
PARIS / PÉRIPHERIE : PARIS – L’ENTREPÔT / SAINT-ANDRÉ DES ARTS / LINCOLN CRÉTEIL – CINÉMAS DU PALAIS / VITRY-SUR-SEINE – 3 CINES ROBESPIERRE
PROVINCE : SAINT-QUENTIN – CGR SAINT-QUENTIN / NICE – JEAN PAUL BELMONDO / MARSEILLE – LE CÉSAR / GUINGAMP – LES KORRIGANS / GRENOBLE – LE CLUB / CAHORS – LE GRAND PALAIS / NANCY – CAMÉO COMMANDERIE / FORBACH – LE PARIS / METZ – LE KLUB / JAUX – MAJESTIC COMPIÈGNE / CALAIS – L’ALHAMBRA / LYON – LE COMOEDIA / AIX-LES-BAINS – VICTORIA / CAVAILLON – PARADISO
Ivan I. Tverdovsky est un scénariste/ réalisateur russe né à Moscou le 29 décembre 1988. Il est diplômé de l’Institut de cinématographie Gerasimov de Moscou en 2011. Il a réalisé les documentaires “Il attend le bus” (2009), “Pianism” (2012) et le “chien de l’espace” (2013) qui lui ont valu une belle reconnaissance. Il a aussi réalisé les longs-métrages Classe à Part (2014), Zoologie (2016) et L’Insensible (2018) qui ont connu tous eu une belle reconnaissance en Russie. Ils ont aussi participé à plus de nombreux- internationaux dont Karlovy Vary, Toronto, San Sebastian, Busan, Göteborg, Londres et bien d’autres. CONFÉRENCE est son quatrième film.
Kinotavr 2020 -Prix Grigory Gorin du meilleur scénario
26e Festival international du film sur les droits de l’homme “Stalker” (2020) – diplôme spécial pour la réflexion délicate du thème tragique.
Cinéma L’Entrepôt 7 Rue Francis de Pressensé,
75014 Paris
Métro : Pernety (ligne 13)
Commentaires fermés sur Sortie ” Conférence” de I. Tverdovskiy, 12 janvier 2022
Quels sont les composantes de la vie russe qui restent chères à nos compatriotes ayant fait leur carrière en France, se trouvant ici par la force du destin ou par l’obligation professionnelle ? Quel est le regard porté sur la Russie par un visiteur français ?
L’exposition « La Russie comme source d’inspiration »
vous aidera à répondre à ces questions.
Le vernissage en présence des peintres aura lieu,
le vendredi 4 février de 18 h à 19 h 30.
Conformément aux mesures anti-Covid-19, prises par les autorités françaises, la présentation du pass vaccinal ou du certificat de vaccination par Spoutnik-V est obligatoire pour accéder à cet exposition.
Centre Culturel et Spirituel Orthodoxe Russe 1 quai Branly, 75007 Paris
2ème étage Bâtiment, Quai Branly
ENTRÉE GRATUITE Horaires : Tous les jours ( sauf lundi) de 14 h à 19 h.
Métro : Alma Marceau. RER: Pont de l’Alma, Musée du quai Branly. Bus: 63, 80. Parking : 87 quai d’Orsay.
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Dans le cadre du programme “Art du Cinéma Russe”. La projection organisée par l’association “LES SAISONS RUSSES” et soutenue par TV3 Channel, l’association franco-russe Perspectives et Cinématique In Cinéma.
C’est le troisième des trois films de la série de films ” GOGOL “de Les Chroniques de Viy : les Origines du mal, sorti en 2017 et de Les chasseurs de démons sorti en 2018.
“Réalisation: Egor Baranov, d’après Gogol. Avec : Aleksandr Petrov , Evgueni Stytchkine, Taïssia Vilkova. Genres : aventure, détective, horreur Nationalité : russe (2018) Version : VOSTF (version originale sous-titres français)
Il y a deux cents ans une bande d’antéchrists dirigée par un tout puissant sorcier dévastait les fermes de la Petite Russie (l’Ukraine). Depuis dans la région de Dikanka sévit un Cavalier Noir inconnu qui attrape les jeunes filles et les traite avec une grande cruauté comme s’il se vengeait de quelque chose. Et sa prochaine victime peut être Lisa. Pour sauver sa bien aimée le clerc Nicolas Gogol doit rompre le sortilège maléfique et vaincre l’ancienne malédiction. Pas un mortel n’a encore réussi à le faire mais heureusement Iakov Gouro, le génial détective de la capitale vient à son secours et il a le principal suspect…
En 2019 le film « Gogol. Terrible vengeance ” a partagée avec le film ” Gogol. Viy ” Deux prix ” Aigle d’Or “dans les nominations ” Le meilleur travail d’un concepteur de production “(Elena Zhukova) e t” Le meilleur travail d’un créateur de costumes “(Victoria Igumnova).
Port du masque et passe sanitaire obligatoire. (Mesure gouvernementale)
Inscription gratuite, mais obligatoire !
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Théâtre Alexandre III 19 Bd Alexandre III, 06400 Cannes
Réservation : 07 81 99 91 81
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Un film de Michel Drachoussoff Présenté sur scène avec le réalisateur
Dimanche 30, lundi 31 janvier et mardi 1er février 2022 à Bourg en Bresse
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Michel Drachoussoffpassionne et enchante à chacune de ses projections de films-conférences , consacrés à son pays d’origine la “Russie”. On vit avec émotion sa recherche de la propriété des ses ancêtres, suivie d’un voyage fluvial faisant découvrir les merveilles de la Russie historique. Ce dernier volet offre des images exceptionnelles, une vision particulièrement personnelle des lieux les plus connus (Moscou, Saint Petersbourg), et de nombreux autres qui le sont beaucoup moins (Mer Blanche, Carélie). Le commentaire de Michel est fort, sans complaisance, plongeant dans la réalité de la Russie contemporaine à la recherche de ses racines et tend de réaliser son devoir de mémoire. Un voyage très personnel, d’une grande beauté et d’une grande poésie, présentant les réalités et les mystères de ce pays fascinant.
Samedi 12 février à 20h30 et Dimanche 13 Février à 15h
Théâtre en miettes, 33130 Bégles
Chorégraphie : Petia Iourtchenko, assisté de Chloé Guêze Lumières : Pascal Moreau Costumes : Petia Iourtchenko Cie Romano Dji Interprètes (10) : Thomas Baston-David, Sophie Chiffre, Romain Claris, Laurène D’Amiens, Adeline Détée, Sandrine Gros, Chloé Guêze, Emmanuelle Jutan, Paul Preux, Johann Rackelboom
Un feu s’allume, au loin, et l’on voit d’abord apparaître cette petite flamme qui danse. Un campement s’installe, avec ses personnages rocambolesques. On vous raconte une histoire simple, celle d’un groupe, d’une famille peut-être, venue d’ailleurs. Dans ce temps suspendu où la danse vient remplir l’espace, les liens se tissent et se dévoilent, entre tradition, transmission et second degré.
Dans ce florilège coloré de rythmes et de sons, on rencontre l’énergie du voyage, l’héritage de l’oralité, et on peut alors se laisser traverser par le mouvement en action, vif, agité, sensible et bouillonnant.
Créé à partir de la méthode de danse du chorégraphe Petia Iourtchenko, avec un vocabulaire tzigane et un répertoire musical de Russie, de Roumanie, de Hongrie ou de Moldavie, Tchilaven est un spectacle qui se reçoit sans préjugés pour plonger dans cette conversation subtile et bruyante à la fois, comme une invitation lancée à prendre part à la fête !
Petia Iourtchenko est né à Donetzk en 1957, dans la tribu des «Vlach». A l’âge de 16 ans, il passe le concours du prestigieux «Théâtre Romen» de Moscou. Il participe aux spectacles et devient alors le plus jeune comédien, danseur, chanteur dans l’histoire du théâtre. Il se forme parallèlement à l’institut «Gnesenikh», où il étudie l’art dramatique, la danse, le chant et l’histoire de l’art. Entre 1974 et 1988, Pétia se produit dans toute la Russie, ainsi qu’à l’étranger (Japon, Inde, Yougoslavie, France…) En 1988, il joue avec la troupe pour la première fois à Paris au «Théâtre Mogador». En 1989, il quitte le «Théâtre Romen» pour revenir à Paris, pour se produire dans différents cabarets. En particulier au «Balalaïka», où tous les artistes de l’Est sont passés. Il rencontre Pascal De Loutchek, chanteur, guitariste d’origine russe; et Lilia Dalskaïa, chanteuse et ex-comédienne du «Théâtre Romen». Ils forment alors le trio «Arbat». Le trio se produit à New-York, Londres, Oslo, Madrid, Budapest … dans différents festivals et enregistre trois albums.
En 1994, Pétia fonde à Paris la compagnie ROMANO ATMO (l’âme tzigane), avec l’aide de sa femme Anne-Marie IOURTCHENKO. Cette compagnie a été créée dans l’objectif de préserver la culture, la tradition et la danse tzigane. Il n’est pas besoin d’être tzigane pour cela. Il faut aimer, comprendre, écouter, travailler. Tzigane, ce n’est pas un métier. Ce spectacle est le projet fondateur de la compagnie, conçu comme un témoignage vivant, un état des lieux et l’héritage d’une longue tradition de l’art tzigane de Russie et d’Europe. Dans une sobriété qui laisse toute la place au sujet, à sa naïveté et à ses caractéristiques culturelles, à l’énergie et aux émotions pures, ilss offrent ce qu’ils ont. Tchilaven veut dire “toi, tu danses“, entre invitation et provocation. Ils dansent maintenant car l’important est que la parole circule et que visibilité soit donnée à cette danse tzigane, dans la réjouissance et loin des clichés malheureux !
Chloé Guêze baignée dès son enfance dans une éducation artistique, Chloé Guêze développe très tôt le goût de la scène et du théâtre, qu’elle commence à l’âge de 6 ans aux côtés de sa mère, comédienne. Elle pratique intensément la danse classique et le piano, en voyant le spectacle Tango Passion à 13 ans qu’elle a un coup de foudre pour le Tango argentin et s’inscrit dans un cours l’année suivante. C’est le début d’un long apprentissage auprès de différents maîtres de danses et la découverte des danses en couple ! À Toulouse, les Paturet, père et fils, Philipp Nicholas, Christian Dubar, Tangueando, de nombreux stages auprès de Léo Calvelli & Eugenia Usandivaras, Domingo Rey ou encore des frères Massaro l’immergent dans cet univers riche, dans lequel elle gagne d’inoubliables modèles.
Elle y puise son inspiration et façonne son futur métier. Après un bac arts-plastiques, Chloé entre en formation professionnelle à l’IFDS de Toulouse, où elle se forme à la méthode Dubar, et obtient son professorat en juillet 2004. En parallèle de l’enseignement son terrain de prédilection, elle participe à de nombreux projets artistiques en tant que danseuse ou comédienne et continue de se former, notamment dans les danses à percussions et de caractère (Malambo, Flamenco).
À Bordeaux, où elle s’installe en 2005, Chloé collabore dans un premier temps avec plusieurs écoles de danse et crée finalement son propre lieu, Rythmes & Cie, en 2010, dont elle partage la direction depuis 2016 avec Patrice Bonhomme. Pendant ces années, elle se certifie en Danse Thérapie auprès de Nathalie Dubrana et de Free Dance Song à Paris. Elle continue de suivre les enseignements de maestros tels que Pilar Alvarez et Claudio Hoffmann pour le tango argentin et des stages de formation dans d’autres disciplines, telles le langage Gaga d’Ohad Naharin, synthétisant tous les acquis pour alimenter son propos. Elle rassemble le Collectif K autour de son premier spectacle “Nous, Marthe et la fureur du monde” et participe à de nombreux festivals et rencontres chorégraphiques, en tant que chorégraphe ou professeur invité. De 2007 à 2019, elle est comédienne de la Cie La Joyeuse et de 2011 à 2017, danseuse dans la Cie Tatjana Schuster, prenant part à plusieurs projets de création et spectacles en tant qu’interprète, de Bordeaux à Avignon, de Paris à Marseille. Les fondamentaux du corps et du mouvement, le lien à la musique et le fruit de ses recherches la poussent à développer une méthode efficace pour que ses élèves danseurs soient les plus libres possibles, à la fois créatifs et capables de s’adapter, curieux de se cultiver et en quête d’une expression artistique personnelle.
Depuis 2017, elle se forme encore auprès du maître Pétia Iourtchenko à Paris en Danse Tzigane de Russie. Ensemble, ils développent le projet de transmission et de création à Bordeaux et font naître la Cie Romano Dji , “le cœur Tzigane” en langue Romani.
`Du vendredi 7 janvier au dimanche 20 février 2022
Odéon Théâtre de l’Europe,VI° Paris
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Avec : Isabelle Huppert, Isabel Abreu, Tom Adjibi, Nadim Ahmed, Suzanne Aubert, Marcel Bozonnet, Océane Caïraty, Alex Descas, Adama Diop, David Geselson, Grégoire Monsaingeon, Alison Valence et les musiciens Manuela Azevedo, Hélder Gonçalves Mise en scène : Tiago Rodrigues.
Après avoir été reporté pour cause sanitaire, le public pourra enfin voir cette pièce.
Tiago Rodrigues n’avait jusqu’ici abordé les classiques qu’en les refondant profondément (ainsi de son Antoine et Cléopâtre). Cette fois-ci, le metteur en scène portugais semble vouloir rester au plus près du texte de Tchekhov. Comment donc envisage-t-il cette Cerisaie ? S’il fallait la résumer d’un mot, il choisirait aujourd’hui celui de changement. Cela n’a pas toujours été le cas. Jusqu’ici, il avait toujours considéré “la dernière pièce de Tchekhov comme une œuvre sur la fin des choses, la mort, les adieux.” N’y est-il pas question de la vente inéluctable d’une vieille propriété familiale, du sacrifice de son verger presque centenaire ? L’auteur a tout de même qualifié de “comédie” son ultime chef-d’œuvre, comme pour inviter son public à ne pas s’en tenir à la mélancolie. Dans l’œil de ce tourbillon tragicomique de destruction créatrice se tient Lioubov. Cette Cerisaie où elle perdit un fils est comme une part de son âme ; pourtant, Lioubov reste sourde aux avertissements de Lopakhine, le moujik enrichi. “Créature complexe, extravagante et lunaire”, Lioubov est pareille au “pivot tragique sur lequel tout s’articule”.
Isabelle Huppert incarna au Festival d’Avignon, dans la Cour d’honneur du Palais des papes, cette “victime sacrificielle” offerte “aux dieux du changement”, héroïne d’une Cerisaie à l’image de nos incertitudes – car “monter La Cerisaie aujourd’hui”, affirme Tiago Rodrigues, c’est “aborder les douleurs et les espérances d’un monde nouveau. C’est nous regarder”.
Odéon Théâtre de l’ Europe Pl. de l’Odéon, 75006 Paris
Du mardi au samedi à 20h, le dimanche à 15h (durée 2h30) Avant-premières les 5 et 6 janvier Relâche le 9 janvier.
Tél. : 01 44 85 40 40 Prix des places : Plein tarif : de 40€ à 14€ (séries 1, 2, 3, 4) Tarif réduit : de 20€ à 6€ Réservation en ligne : CLIQUEZ
ARBAT, groupe incontournable de musique tzigane russe et de jazz , a été fondé par le guitariste d’origine russe Pascal de Loutchek et la chanteuse tzigane Lilia Roos Dalskaia.
Le groupe perpétue le répertoire traditionnel tzigane russe tout en le modernisant en l’habillant de jazz, de swing ou de bossa nova au gré de son inspiration.
D’une rare authenticité, chaque concert d’ARBAT est un spectacle unique et coloré, hymne vibrant à l’âme slave commune à chacun de ses membres.
LE COURS FURIEUX DES ANS : UN APERÇU DE LA POÉSIE RUSSE
Du Siècle d’or d’Alexandre Pouchkine (1799-1837) aux « poètes du dégel » dont Bella Akhmadoulina (1937-2010), ce spectacle est une traversée de deux siècles d’histoire et de poésie qui passe par les premières décennies du XXe, celles de la « génération qui a gaspillé ses poètes », selon le linguiste Roman Jakobson.
PARJACQUES FOURNIERLECTURESALEXANDRE LOUSCHIK(EN RUSSE)ETVÉRONIQUE HELENA MALVOISIN (EN FRANÇAIS)
CÔTE LOINTAINE
Alexandre Louschik propose une escapade poétique en chansons dans la Russie d’hier et d’aujourd’hui. Entre l’Est et l’Ouest, la mer Blanche et la mer Noire, ce concert, conçu au rythme des guitares, est une invitation à la découverte des chansons russes de différentes époques et de genres variés tels que des chansons à textes, chants folkloriques, chants soviétiques, romances urbaines ou aristocratiques, chansons poétiques des bardes contemporains.
CHANT ET GUITAREALEXANDRE LOUSCHIKGUITARECHARLES LAMOUROUX
Alexandre Louschik a d’abord été comédien avant de devenir auteur-compositeur-interprète. Il passera 20 ans sur les planches avant de s’orienter vers la chanson. Le label « Sélection du Printemps des poètes » lui a été attribué en 2005 pour son CD et son récital « Troïka ».
Espace culturel Robert-Doisneau 16 avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny, 92360 Meudon
Tarifs : 17€ normal, 13€50 Réduit, 7€50
Commentaires fermés sur Dans ma voix résonne …, Meudon.
Jusqu’au 14 janvier 2022, nouvelle exposition haute en couleurs « Le Nouvel An russe » sur les panneaux extérieurs.
La MRSC est située dans un quartier populaire et central de Paris. Plusieurs centaines de personnes la fréquentent chaque jour. D’autres encore, entraînés par la course de la vie, passent devant nos locaux, mais s’arrêtent invariablement pour regarder les expositions sur les panneaux consacrées à la Russie, que la Maison russe présente régulièrement.
Dans le cadre de l’exposition à l’occasion du Nouvel An, on a rassemblé des reproductions de peintures démontrant avec quelle tendresse et avec quel amour les artistes russes dépeignent l’atmosphère de leur fête préférée.
D’ailleurs, on peut y voir des photos de Moscou, Saint-Pétersbourg, Kaliningrad, Veliki Oustioug, Kazan et d’autres villes dans toute leur splendeur festive. Et pour les enfants, on propose une sélection des images de dessins animés dans l’esprit du Nouvel An, car après tout, les regarder lors des vacances d’hiver est devenu une autre bonne tradition en Russie.
Le Nouvel An est l’une des fêtes préférées en Russie. Les Russes commencent à s’y préparer bien à l’avance : les villes s’embellissent par des guirlandes et des lanternes multicolores, des sapins décorés pour le Nouvel An sont installés sur les places et les rues, une ambiance de joie, d’espoir, de contes de fées pénètrent dans chaque foyer.
Et pourtant, la célébration du Nouvel An en Russie est une tradition relativement récente. Avec l’adoption du christianisme en 988, on célébrait le début de l’année le 1er mars et à partir de 1492 le jour du nouvel an a été reportée au 1er septembre. Ce jour-là, commençait une nouvelle année qui était célébrée avec un service divin particulier intitulé « Pour raccompagner l’année ».
La coutume de célébrer le début du nouvel an dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier s’est établie sous Pierre le Grand en 1699, lorsque, par un décret spécial, le tsar a introduit un nouveau système de chronologie (avant on suivait le système byzantine, « depuis la création du monde », ainsi l’an 7208 est devenu 1700). En même temps, Pierre Ier a laissé le calendrier julien, alors qu’en Europe le calendrier grégorien était depuis longtemps entré en usage. Selon le décret du tsar, les citadins devaient décorer leurs maisons avec des branches de sapin, se féliciter pour le début de la nouvelle année, organiser des feux d’artifice sur les places de la ville et s’amuser jusqu’au 7 janvier.
Sous le règne de l’impératrice Elisabeth Ire, les bals masqués du Nouvel An sont devenus très populaires et sous Catherine II, a apparu la tradition d’échange de cadeaux. Ce n’est qu’à partir de la seconde moitié du XIXe siècle que s’est imposée la coutume de décorer un sapin pour le Nouvel An. Des artels spéciaux ont commencé à produire des jouets du Nouvel An. Dans les pâtisseries, on pouvait acheter cette beauté verte, déjà ornée de toutes sortes de bonbons, c’était un plaisir accessible aux personnes très riches. Ceux qui ne pouvaient pas se permettre ce luxe préféraient des décorations fait maison.
C’est à cette même époque qu’apparaît l’idée que le Nouvel An est une fête pour les enfants. Un arbre fabuleux, une mascarade, des cadeaux sous le sapin pour ceux qui se sont bien comportés tout au long de l’année, la joie et le plaisir ont finalement rendu cette fête mondaine.
A la fin du 19ème siècle, se forme l’image d’un gentil Grand-père Gel (Père Noël). Son origine est associée à l’ancienne divinité païenne des tempêtes et du mauvais temps. Mais au fil du temps, le patron rigoureux des blizzards et du froid a acquis les traits d’un sage vieillard qui non seulement règne sur la nature, mais également fait des sermons. Morozko, Grand-père Gel, Moroz Ivanovitch se sont fermement ancrés dans le folklore russe.
Le Grand-père Gel moderne est un magicien qui chasse les mauvais esprits et apporte des cadeaux à tous les enfants sages. Il est invariablement accompagné de la petite-fille, la Fille des neiges, habillée en un manteau de fourrure bleu et blanc, ce qui symbolise des eaux gelées.
En 1918, après la révolution la Russie est passée au calendrier grégorien européen, ce qui a fait qu’une différence de 13 jours a apparu par rapport au calendrier julien de l’Église, le soi-disant style ancien. La célébration du Nouvel An a été annulée, mais une nouvelle fête du « Blizzard rouge » a été établie pour le jour du début de la révolution mondiale. Il ne s’est pas enraciné parmi le peuple. Les gens ont continué à décorer secrètement les arbres de Nouvel An et à se faire des cadeaux.
Et ce n’est qu’en 1935 que la bonne tradition de célébrer le Nouvel An a été rétablie. Depuis 1937, DED-MOROZ le Grand-père Gel est devenu un invité régulier de la fête. Et aujourd’hui, le début du Nouvel An dans chaque foyer en Russie est accompagné de cadeaux, du Grand-père Gel avec SNEGOUROUCHKA sa Fille des neiges, ainsi que de champagne, de la salade russe, des félicitations du chef du pays, du carillon de la tour Spasskaïa du Kremlin, de la foi en un avenir prospère de chacun en particulier et du pays dans son ensemble.
La Maison russe des sciences et de la culture à Paris a le plaisir de souhaiter à ses visiteurs et partenaires une Bonne Année 2022 et un Joyeux Noël !
Exposition
Liée à l’Odysée
Jacques Cousteau sur le lac Baïkal.
Jusqu’au 28 Février 2022.
Exposition rare qui s’est déroulée en décembre, reprend pour le plaisir des visiteurs qui l’ avait ratée . Ceux qui le souhaitent peuvent voir les objets originaux associés au légendaire capitaine Jacques-Yves Cousteau, transférés chez nous pour stockage temporaire par Francine Cousteau.
A noter que même en France il n’y a pas d’exposition permanente ou de musée dédié à ce chercheur étonnant.
Exposition d’objets et documents liés à l’expédition du Capitaine Jean Couteau sur le lac Baïkal. L’année 2021 est marquée par le 25ème anniversaire du plus grand réservoir d’eau douce de la planète, du lac Baïkal, le réservoir d’eau le plus ancien, le plus profond, le plus propre et le plus mystérieux de la planèteinscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Les pièces sont exposées avec l’aimable accord de Francine Cousteau et Franck Machu. 2021 marque le 25e anniversaire de l’inscription sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO du lac Baïkal – . En commémoration de cet événement le plus important pour la science russe et mondiale, la Maison russe de la science et de la culture à Paris a organisé le 30 novembre une soirée unique. Les partenaires intéressés étaient l’Association pour le dialogue franco-russe et le Centre de la société géographique russe à Paris, qui ont chacun apporté une contribution significative à la préparation de la réunion. La présidente des associations Cousteau (France, USA), la veuve de la légendaire capitaine Francine Cousteau et archiviste de l’association Frank Macchau, collectionne méticuleusement les documents historiques et scientifiques liés aux grands français depuis plus de 40 ans. Les spectateurs de la Maison russe ont pu découvrir la fascinante et rare beauté du tournage sous-glace, un film biographique scientifique “À travers le miroir du Baïkal“, tourné par l’équipe Cousteau en 1996-1997, et qui est devenu une partie de la célèbre série ” L’Odyssée sous-marine de l’équipe Cousteau.“ Le film est dédié à la mémoire de Jacques-Yves Cousteau, dont les jours se sont terminés lors du montage du film. Le courageux explorateur du « continent bleu » a beaucoup fait pour rendre les secrets et secrets des océans accessibles à tous les habitants de la planète. C’est lui qui a inspiré nombre de ses disciples à prêter attention à l’écologie de notre planète, faisant de la protection de l’environnement l’une des principales tendances humanitaires du monde moderne. Au cours de sa vie, l’océanographe a réalisé des milliers de plongées et réalisé plus de 120 films à son sujet. Grâce aux travaux de Jacques-Yves Cousteau, les gens ont appris à quoi ressemble le monde sous-marin. Francine Cousteau était membre de l’équipe de l’expédition et scénariste du film. Les invités français ont partagé leurs souvenirs de cette mission et d’autres du célèbre capitaine, discuté avec le public des défis actuels de l’humanité et de l’avenir écologique de la Terre, révélé les plans de l’Association pour de nouvelles recherches à bord du célèbre navire Cousteau Calypso , y compris en Russie. Au nom du Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO, Irena Caquet a pris la parole lors de la soirée, soulignant l’importance mondiale du plus grand site naturel russe, inscrit sur la Liste du patrimoine de l’UNESCO il y a 25 ans. L’expert international a souligné les activités visant à préserver la valeur universelle exceptionnelle de l’unique réservoir d’eau russe, qui est le principal critère de reconnaissance de l’importance des objets par les pays membres de l’Organisation humanitaire mondiale. La rencontre, qui a réuni des spectateurs intéressés de différents âges et groupes professionnels, a été inspirée par l’animatrice expérimentée de conférences polémiques, la responsable du Dialogue franco-russe, Irina Dubois. Avec la médiation active de la directrice du Centre de la Société géographique russe en France, Daria Loyola, il a été possible d’organiser une liaison directe de Saint-Pétersbourg au célèbre océanologue russe, membre des expéditions de J.-I. Cousteau du côté russe, Vitaly Ivanovich Sychev. Le scientifique a évoqué l’interaction avec le chercheur français dans le cadre de la mission au Baïkal et d’autres projets sous-marins communs. Avec l’aimable consentement de Francine Cousteau, une exposition d’équipements de plongée et d’autres objets personnels du capitaine français, des pièces documentaires de sa collection, ainsi que des photographies de travail du lac Baïkal, réalisées par J.Y. Cousteau lors de cette expédition mémorable, ont été ouvertes dans le salles de la MRSC.
L’enregistrement vidéo complet de la réunion est publié sur les ressources Web de la Maison russe à Paris. CLIQUEZ
Par conséquent, il est possible de voir l’équipement de plongée inventé par lui, le premier caisson dans lequel il est devenu possible de réaliser des tournages sous-marins, des boîtes avec des films signés de sa propre main, des lettres personnelles de ML Rostropovitch, des diplomates russes en France, et bien plus, seulement ici.
Les enfants en Russie et en France dessinent leur chanson préférée du Nouvel An. Pour prolonger les périodes de fêtes en janvier, la MRSC et l’association française “Pour Kungur”, présidée par Hélène Texier GargilesseBand, vous préparent l’exposition de dessins
“Ma chanson préférée du Nouvel An”.
Les enfants de Russie, de France et les enfants adoptés en Russie qui vivent maintenant dans un autre pays du monde (Espagne, Irlande, Etats-Unis, Italie…) ont envoyé, avec enthousiasme, leurs dessins afin de de faire découvrir leur chanson préférée.
L’association “Pour Kungur”, depuis 2012, organise des projets qui “réconcilient” les enfants adoptés en Russie avec leur pays de naissance, entre autres avec des projets d’échanges avec les enfants russes, avec qui ils partagent leurs différentes cultures.
Depuis quelques années, les projets se sont largement étendus aux écoles, centres culturels, et les enfants ont manifesté l’envie de partager leurs échanges avec le public.
Pour les expositions de l’hiver, sur le thème des chansons de Noël et du Nouvel An, plus de 700 dessins ont été réceptionnés par “Pour Kungur”. 357 ont été sélectionnés par l’association , et une centaine sera installée pour l’exposition finale sur les panneaux extérieurs de la MRSC du 17 au 31 janvier.
En France, l’école primaire d’Orsennes, le collège d’Eguzon et le Cercle des beaux arts d’Argenton sur Creuse ont participé.
En Russie, nous notons la participation des centres pour enfants sans soins parentaux de Kungur, Kudimkar et Chaikovski, du sanatorium pour enfants tuberculeux “Irène à Nevolino, du cercle du joyeux parc de Smeovka (Кружок “Веселый парк” д. Змеевка) , du centre culturel des ingenieurs de la mécanique de Kungur (Дворец культуры машиностроителей,.
De nombreuses écoles ont également répondu à l’appel.
Dans la région de Perm, les écoles 22, 135 et 127 de Perm, les écoles 1, 2, 10, 18 de Kungur, le Gymnase N°16 de Kungur, l’école pour enfants handicapés de Kungur, mais aussi les écoles des villages de Plekhanovo ( «Плехановская СОШ») , Mazunina (Мазунинский филиал МАОУ Ленская СОШ ) et Krasnovichersk (Красновишерск) .
L’association “Pour Kungur” organise des projets essentiellement avec la région de Perm, mais de plus en plus, d’autres régions russes manifestent leur intérêt et leur envie de participer, grâce au relais de la bibliothèque de Kungur et à l’Alliance française de Perm…
Ainsi, des dessins ont été reçus de la région de Rostov (‘école 4 de Donetsk), de la région de Vologda (école 1 de Veliky Ustyug), de la région de Krasnodar (école 7 de Sotchi), de la région de Belgorod ( club de dessin de Krasnoyaruzhky -Клуб любителей рисования “Юный художник”. Краснояружского района).
En attendant la grande exposition à la Maison russe des sciences et de la culture à Paris, les enfants peuvent être fiers de savoir leurs dessins exposés dans de nombreuses structures pour personnes âgées et centres de soins en France, où ils font la joie des résidents.
Une grande partie des dessins est également exposée à l’espace “Vanik Berberian”, dans le village de Gargilesse, siège de l’association “Pour Kungur” ( au moins jusqu’au 2 janvier)
Très bientôt, les 357 dessins seront en ligne sur ce site dédiés aux expositions des enfants de “Pour Kungur”.
Les dessins seront associés à des liens grâce auxquels vous pourrez découvrir les chansons illustrées par les enfants. Vous pourrez également voter pour vos 5 dessins préférés ( avant le 31 janvier, à cette adresse: pourkungur@gmail.com ), et envoyer des commentaires qui seront transmis aux enfants. Des prix du public seront décernés. Très prochainement également, vous découvrirez sur le site de la MRSC les 100 dessins qui seront sélectionnés pour l’exposition finale. Un jury exceptionnel constitué de personnalités russes et françaises attribuerons des prix spéciaux
« Enfants à l’Opéra » – un nouveau concert-conférence dans le cadre du cycle populaire « Encyclopédie Musicale » de la Maison russe à Paris
Anulation du Mardi 18 janvier, REPORTÉ AU 15 FÉVRIER dans la nouvelle édition du cycle de l’Encyclopédie musicale à partir de 19 h . L’entrée est gratuite. L’inscription préalable à : paris@rs.gov.ru est obligatoire, le nombre de places est limité.
Maestro Andreï Shevtchouk et le chœur d’enfants de l’Académie SheremetyevGrad sous la direction d’Ekaterina Ferrari présenteront à votre attention une conférence – concert “Les enfants à l’opéra”.
L’art lyrique est-il réservé aux adultes ? Bien sûr que non. De nombreuses sujets d’opéra ont des choses en commun avec le folklore, avec des histoires romantiques, il y a beaucoup d’imaginaire en eux, ce qui est si proche des enfants. D’ailleurs, si vous regardez bien, il y a beaucoup d’enfants sur les scènes d’opéra. Ils participent à l’action comme des acteurs à part entière : ils jouent leurs rôles, dansent et chantent.
Vous découvrirez les personnages d’enfants dans des opéras célèbres, parmi lesquels Boris Godounov de Moussorgski, Madame Butterfly de Puccini et bien d’autres, et vous serez également surpris par la variété des chœurs d’enfants que l’on entend et dans « Roussalka » de Dargomyzhsky et dans « La Dame de piques » de Tchaïkovski et , bien sûr, dans ” Carmen ” Bizet. Les enfants, dont on ne remarque souvent pas la présence, se concentrant sur les artistes adultes, occupent une place importante sur la scène lyrique.
Si vous vous posez la question « comment attirer les enfants vers l’opéra classique ? – venez écouter cette conférence avec eux. Vos enfants feront connaissance avec des œuvres célèbres de l’opéra en interprétation classique, auront l’occasion de voir comment les autres enfants chantent et, pourquoi pas, ils s’imagineront dans la peau de vrais artistes.
La Maison russe invite à la soirée musicale qui se déroulera, comme d’habitude, en russe et en français.
L’entrée à l’événement est gratuite. L’inscription préalable à paris@rs.gov.ru est obligatoire, le nombre de places est limité.
L’entrée à la MRSC s’effectue avec le port obligatoire du masque et le respect des règles sanitaires établies, dont la présentation obligatoire d’un pass sanitaire.
JEUDI 20 janvier à 19 h en ligne, entretien avec l’historien et journaliste Christian Lardier qui présentera les joyaux de sa collection personnelle jusqu’au 28 février d’archives sur la cosmonautique russe au public de la Maison russe à Paris
En 2022, on célèbre toute une constellation d’anniversaires spatiaux.
Le 40e anniversaire du lancement de la station orbitale soviétique Saliout 7 (avril 1982), le 65e anniversaire du lancement du premier satellite artificiel de la Terre (octobre 1957) et, enfin, le 40e anniversaire du vol spatial du premier cosmonaute français, Jean-Loup Chrétien, en 1982 dans le cadre de la mission soviéto-française.
Ce n’est pas un hasard si le programme de la Maison russe des sciences et de la culture à Paris pour la nouvelle année commence par une rencontre unique symbolisant la coopération russo-française dans l’exploration spatiale.
Pendant 65 ans Christian Lardier a méticuleusement rassemblé tout ce qu’il a réussi à trouver sur les programmes spatiaux soviétiques et russes.
De rares livres, des photographies historiques, des originaux d’articles sur les percées les plus importantes des cosmonautes.
Fasciné par les exploits des pionniers de l’espace, il a appris le russe en autodidacte, à partir de livres sur Konstantin Tsiolkovski et Friedrich Tsander.
Au cours de nombreuses années, ce chercheur a sélectionné des livres rares et des magazines sur l’espace pour sa collection à Paris et à Moscou, il a systématisé des articles et des publications.
La passion profonde pour l’exploration spatiale a amené Christian Lardier dans le journalisme, en outre, la connaissance de la langue russe lui a permis de devenir un spécialiste reconnu se repérant bien dans le programme spatial soviétique.
Journaliste accrédité à Moscou, il a personnellement assisté à des dizaines de lancements depuis le cosmodrome de Baïkonour et il a préparé des supports réussis pour le magazine français spécialisé Air&Cosmos.
En partant en voyage de groupe au Spitzberg, là où une photo mémorable pour lui a été prise (voir ci-dessous), Christian Lardier a emporté avec lui une image de son héros qui est Youri Gagarine.
Au cours de la conférence à la Maison russe, Christian Lardier, membre honoraire de l’Académie russe de cosmonautique
Konstantin Tsiolkovski et lauréat de la médaille d’or Youri Gagarine parlera en détail de l’histoire des programmes de vols habités russes.
L’invité répondra aux questions du public présent dans la salle et en ligne.
La conférence sera en français avec la diffusion en direct sur le Zoom et sur la chaîne YouTube de la MRSC.
L’entrée est gratuite, l’inscription préalable est nécessaire. Nombre de places limité.
L’événement débute à 19h00 (Paris).
L’exposition sera ouverte dans les salles de la MRSC du 20 janvier au 18 février.
Basé sur l’histoire “Sachka” de l’écrivain de première ligne Viatcheslav Kondratiev.
Le film a été présenté en première à Moscou le 24 avril 2021 dans le cadre du programme russe du 43e Festival international du film de Moscou.
Parmi les lettres et photographies, un vétéran de la Grande guerre Patriotique retrouve son journal. Le vieil homme feuillette le journal et les souvenirs l’envoient immédiatement dans le feu de la guerre.
Au milieu du feu, du sang et de la boue, au milieu de la haine bestiale et de l’inimitié, lui, alors encore jeune soldat Sacha, dans une terrible bataille à mains nues capture un garçon allemand de même âge. L’Allemand attend la mort, mais Sachka lui donne sa parole que les russes ne fusillent pas des prisonniers.
Au quartier général du régiment, le commandant du bataillon, dont la petite amie a été tuée lors du bombardement du village le matin, ordonne en colère de tirer sur le fasciste capturé. Le soldat russe est face à un choix.
Le 26 janvier à 14h00 (Paris), vous pouvez participer à la discussion en ligne (en russe) de ce film avec des spectateurs d’autres pays.
Veuillez vous envoyer vos demandes d’inscription à la discussion et vos questions écrites (au plus tard le 25 janvier) à notre adresse e-mail : paris@rs.gov.ru
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Le MARDI 25 janvier à 19h à l’occasion de la Fête des étudiants russes, Journée de Sainte Tatiana, le Centre de la Société russe de géographie en France et la Maison russe des sciences et de la culture à Paris organisent un jeu intellectuel pour les étudiants et des jeunes diplômés au sujet de la Russie.
Nous vous invitons à plonger dans l’atmosphère du club-casino intellectuel à l’instar du jeu télévisé russe Chto? Gde? Kogda ? (Quoi ? Où ? Quand ?). Les participants tenteront de jouer à la « roulette intellectuelle » avec trois séries de questions sur la Russie (géographie et histoire). Pas besoin de préparation pour participer à cette bataille intellectuelle : votre logique et votre érudition vous guideront pour trouver des versions de réponse et la discussion en équipe d’en déterminer la bonne.
Le jeu se joue en équipe de 6 personnes contre d’autres équipes. Vous pouvez vous y inscrire collectivement – en tant qu’équipe, ou individuellement pour rejoindre une équipe en cours de création.
Le jeu sera en français.
JEUDI 27 janvier à 18 h
Nécropole russe à Sainte-Geneviève-des-Bois
Présentation du plan interactif
Comité pour l’entretien des sépulture orthodoxe russe.
Cimetière de Sainte-Geneviève-des-Bois.
Nicolas Lopoukhine, président du Comité pour l’entretien des sépultures orthodoxes russe à Sainte-Geneviève-des-Bois, qui a créé le plan interactif, ses concepteurs, des historiens et des experts. Voir plus de renseignements sur le cimetière russe de Ste Geneviève des Bois: CLIQUEZ
En russe et en français.
Sur le site web et dans la Salle des conférences de la MRSC à Paris.
Du lundi 1er novembre 2021 au vendredi 14 janvier 2022
`PROLONGATION JUSQU’AU 28 FÉVRIER
Hall de la MRSC, Paris
Le Défi (en russe : Вызов : Vyzov) est le prochain film du réalisateur Klim Chipenko. Le tournage lui-même a débuté le 5 octobre 2021à 11h55 (heure de Moscou), au moment du lancement depuis le cosmodrome de Baïkonour, du vaisseau Soyouz MS-19 avec le réalisateur et l’actrice à son bord. Les séquences filmées dans l’espace représentent environ 35 minutes de la durée finale du film.
Une exposition de photos documentaires à la Maison Russe de la Science et de la Culture à Paris est consacrée à la toute première équipe de cinéma spatial
L’exposition comprend une copie de l’équipage et du plan de vol, des rayures originales sur la combinaison de bord de l’équipage de l’expédition spatiale, des photographies des rapports de la société d’État Roscosmos et de la première chaîne de télévision russe. “Défi” est le premier film de l’histoire à être tourné en orbite sur la Station spatiale internationale. Ce n’est pas seulement le premier film en orbite, mais fait partie d’un projet scientifique et éducatif conjoint de Channel One et de la State Corporation Roscosmos. La fusée avec la première équipe de tournage au monde a été lancée de Baïkonour. Le trajet jusqu’à la gare a duré trois heures et demie. L’amarrage doit être automatique. Mais quelque chose s’est mal passé. Héros de la Russie, le cosmonaute Anton Chkaplerov, a dû accoster manuellement. Le réalisateur Klim Chipenko à cette époque était déjà en train de filmer le film. L’équipe de tournage a passé 12 jours dans la station internationale. Au total, environ 35 à 40 minutes de temps d’écran ont été filmées en orbite.
Ioulia Peressild, le cosmonaute Anton Chkaplerov et Klim Chipenko.
Douze jours intenses de tournage, d’adaptation à l’apesanteur, de travail collectif exigeant… Enfin, la mission est accomplie. Toutes les opérations se sont passées normalement. La récupération physique nécessaire du réalisateur et de l’actrice a été d’environ une semaine. Le 17 octobre, l’équipage a atterri en toute sécurité.
MRSC exprime sa gratitude au directeur général de Starsem VE Nikolaev pour son aide dans l’organisation de l’exposition.
Entrée libre.
L’admission au RDNK s’effectue avec le port obligatoire du masque et le respect des autres règles sanitaires établies.
Centre de Russie pour la Science et la Culture 61 rue Boissière, 75116 Paris Tél : 01 44 34 79 79
L’ouvrage de Zakhar Prilepine comporte huit essais biographiques consacrés à des poètes et des écrivains russes des XVIIIe et XIXe siècles dont les écrits reflètent leurs expériences militaires. L’auteur s’appuie sur une démarche originale et pertinente : dévoiler le lien entre la poésie de guerre (souvent abondante) de quelques écrivains classiques russes et leurs réelles expériences militaires (aujourd’hui oubliées ou méconnues). Il est vrai qu’il n’existe pas, à ce jour, d’étude qui serait consacrée à cette dimension particulière de la littérature russe. Nourri par de nombreuses sources historiques, le livre de Prilepine permet de se faire une idée assez précise de l’engagement de ces auteurs dans les différents corps de l’armée et, de ce fait, d’apprécier autrement la teneur autobiographique de leur œuvre. Prilepine se penche également, le cas échéant, sur les écrits politiques de ses personnages – parfois diamétralement opposées – afin d’esquisser un portrait collectif des cercles intellectuels de l’époque. Pour appuyer ses analyses, Prilepine fait appel à des sources de première main : mémoires et carnets des écrivains dont il est question, ainsi que des souvenirs de leurs contemporains et cama- rades d’armes. Ces interventions à la première personne permettent de rendre la narration, par ailleurs assez dense et riche en détails historiques, plus vivante et fluide. Comme à son habitude, il adopte un style familier et nonchalant (bien que parfaitement maîtrisé), en se permettant de fréquents clins d’œil aux lecteurs et une grande proximité avec ses personnages. Un autre mérite du livre consiste à faire connaître des écrits poétiques de grande qualité aujourd’hui tombés dans l’oubli, qui sont ici longuement cités et commentés. On apprécie particulièrement la finesse et la pertinence des analyses littéraires de Prilepine, qui n’hésite pas à dresser des parallèles entre les auteurs étudiés et d’autres époques de la littérature russe, en proposant ainsi une vision plus complète de son sujet.
Auteurs évoqués : Gavrila Derjavine (1743-1816), Alexandre Chichkov (1754-1841), Denis Davydov (1784-1839), Konstantin Batiouchkov (1787-1855), Piotr Viazemski (1792- 1878), Alexandre Bestoujev-Marlinski (1797-1837), Alexandre Pouchkine (1799-1837), Piotr Tchaadaïev (1794-1856). Traduit du russe par Jean-Christophe Peuch
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Zakhar Prilepine est né en 1975, a vu ses œuvres traduites dans un vingtaine de langues et plusieurs de ses romans sont adaptés au théâtre et au cinéma. Il termine la faculté philologique (linguistique) de l’Universtité d’Etat de Nijni Novgord. Il est commandant dans le service des OMON et prend part à des combats en Tchétchénie entre 1996 et 1999.
Zakhar Prilepine a fait partie de la délégation officielle des écrivains russes, invitée par le Salon du livre de Paris en mars 2018.
Les éditions des Syrtes ont publié : Pathologie (2008 et 2018), Le péché (2009 et 2018), Ceux du Donbass (2018).
A la Librairie, 2 place Dupleix, 86100 Châtellerault
Tél : 05 49 21 03 67
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Jeudi 3 février de 13h à 14h 30 Samedi 5 février 2022 à 16h 30
Espace et Liberté , 94220 Charenton-le Pont
Larissa NOURY, auteur de l’ouvrage
“SYMBOLIQUE DES COULEURS – ART, DESIGN, ARCHITECTURE”
Cette rencontre littéraire est organisée dans le cadre du 68ème Salon d’Art de Charenton, dans l’Espace Art et Liberté qui a pour vocation de promouvoir la création contemporaine.
Larissa Noury présentera son 3ème livre sur la couleur dans l’architecture des villes aux Éditions du Palais. L’artiste y met en lumière l’évolution du langage de la couleur à travers les civilisations, les styles et les mouvements artistiques ; les harmonies des couleurs dans la ville étant en constante mutation.
LARISSA NOURY, architecte-coloriste et artiste, présidente du Centre “Couleur-Espace-Culture” est née en Biélorussie ; elle a soutenu 2 thèses de doctorat en architecture et en histoire de l’art et met son éclectisme au service de l’art quelles que soient les formes qu’il revête : architecture et environnement, peinture, stylisme et haute-couture, photo…
En relation avec le bien-être dans la ville, l’objectif de l’architecte-coloriste est de créer un ensemble bâti harmonieusement intégré au site, dans le respect de son identité visuelle. “Les architectes et designers estiment l’écologie des couleurs comme indispensable dans les projets de développement durable de la ville. Elle permet la mise à jour des connaissances sur les qualités visuelles de la ville et sur ses caractéristiques locales : l’étude in situ des couleurs existantes symbolisant la synergie locale, l’analyse des harmonies clés de chaque lieu, et la conception spatiale prenant en compte l’interaction des couleurs avec les formes architecturales. Cette approche est écologique et sociale…”
Espace Art et Liberté, Centre Commercial La Coupole 3 place des Marseillais 94220 Charenton-le-Pont
Rendez-vous (entrée gratuite) dans la salle de vidéoconférences de l’Espace Art et Liberté Cette rencontre se tiendra dans le respect des mesures sanitaires en vigueur (présentation du pass…).
Accès : Métro : station Liberté – (Ligne 8)
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Né le 29 janvier 1959 à Neuilly-sur-Seine, Dimitri Tolstoï est élevé dans la pure tradition russe, il fréquente dès son plus jeune âge la communauté artistique et littéraire que ses parents côtoient. Dès son enfance et peut-être par atavisme, son arrière-grand-mère étant photographe (Sofia Tolstoï épouse du célèbre écrivain). Dimitri Tolstoï se sent attiré par cet art. Il découvre la photographie en réalisant des portraits et des natures mortes dans sa chambre qui devient son premier studio de photo.
Il apprend son métier en tant qu’assistant, avant d’ouvrir son propre studio photographique. L’artiste s’est depuis illustré dans la publicité. Parallèlement à son travail commercial, le photographe développe sa propre écriture photographique au travers de séries personnelles. Influencé par le peintre Nicolas de Staël, d’origine russe comme lui, il se tourne vers l’abstraction, en simplifiant ses compositions pour y sublimer la couleur, la lumière, la vie, l’espace. Par goût expérimental et esthétisant, il crée des filtres naturels, pour se jouer de l’hyperréalisme photographique et faire plonger le spectateur dans les méandres de sa sensibilité artistique.
À l’époque préhistorique, les scientifiques pensaient que les hommes barbus devaient protéger les parties délicates du visage des températures froides. Il y a eu de nombreuses croyances autour de la barbe à différentes périodes de la civilisation humaine. Par exemple, dans les temps anciens, les barbes n’étaient pas seulement utilisées pour donner une apparence unique, mais aussi pour aider à identifier les hommes en tant que chefs, guerriers et nobles. La barbe était également considérée comme un symbole de sagesse et de force.
Avoir la barbe était courant chez les artistes : les barbes et les moustaches ont été une source d’inspiration au cours de différentes décennies. On peut citer des artistes de renommée mondiale, dont les œuvres mettent en scène la barbe tels que Michel-Ange, Léonard de Vinci, Vincent Van Gogh, etc. Décidément, dans le monde moderne, la barbe est toujours considérée à la mode, elle continue sa fonction « innocente » de donner charme mystérieux aux hommes tout en leur donnant confiance et une apparence élégante. Mais la question se pose de savoir si on peut définir les personnes qui ont de la barbe ?
Sont-ils des artistes, des politiciens, des poètes, des musiciens ou simplement des hommes qui veulent être à la mode ?
Des photographies à grande échelle de Dimitri Tolstoï permettent de repenser la présence de barbes sur les visages des hommes. Le gros plan spécifique des photographies semble fatiguer l’œil, se concentrant sur des détails qui passent généralement inaperçus dans la vie de tous les jours. Comme le décrit Dimitri Tolstoï « Ils permettent de voir ce que les gens ne voient pas quand ils voient de près un homme moustachu ou barbu ».
Les photos révèlent des hommes de différentes nationalités. Le photographe a réussi à attirer l’attention du spectateur sur la couleur, l’ombre tout en utilisant un zoom spécifique sur les visages de ces hommes, qui n’attirait généralement pas l’attention s’il ne les mettait pas en évidence en tant que traits indépendants du visage. Ici, le photographe vise à distraire le spectateur de la barbe un instant, tout en créant une relation entre la « couleur » du cristallin de l’œil, pour remarquer les différentes nuances de gris, blanc, or, sans l’aide d’une loupe. verre. Bien que représentées sous le même angle, toutes les barbes ont une apparence différente et présentent des identités différentes, ce qui permet aux téléspectateurs de s’interroger sur les personnages mystérieux qui ont leurs raisons personnelles de garder une barbe sur leur visage.
Anna Filimonova est née à Saint-Pétersbourg, diplômée en 1991 de l’Académie des Beaux Arts Répine de St Petersbourgen, section peinture . Elle s’installe à Paris en 1992 et continue ses études en tant que Boursière du Gouvernement Français, elle perfectionne sa formation post-diplôme à l’École du Louvre et devient en 1995 titulaire d’un DEA de Philosophie de l’Art à l’Université Paris I Sorbonne.Depuis 1992, en plus de la peinture, elle organise de nombreux événements culturels internationaux : expositions, colloques, concerts, voyages et échanges culturels …A ce titre elle a fondé en 2000 l’association « Festival Cultures Croisées » qu’elle anime et avec laquelle elle produit nombre d’évenements internationaux.
Conservatoire Russe de Paris Serge Rachmaninoff 26, avenue de New-York, 75116, Paris
RÉSERVATION : 06 12 81 70 04
Métro : Alma-Marceau Bus : 72, arret Musée d’art moderne .
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La Maison Russe des Sciences et de la Culture a Paris a le plaisir de souhaiter a ses visiteurs et partenaires :
Bonne Annee 2022 et un Joyeux Noel !
Dans le cadre de l’exposition à l’occasion du Nouvel An, on a rassemblé des reproductions de peintures démontrant avec quelle tendresse et avec quel amour les artistes russes dépeignent l’atmosphère de leur fête préférée.
D’ailleurs, on peut y voir des photos de Moscou, Saint-Pétersbourg, Kaliningrad, Veliki Oustioug, Kazan et d’autres villes dans toute leur splendeur festive. Et pour les enfants, on propose une sélection des images de dessins animés dans l’esprit du Nouvel An, car après tout, les regarder lors des vacances d’hiver est devenu une autre bonne tradition en Russie.
Le Nouvel An est l’une des fêtes préférées en Russie. Les Russes commencent à s’y préparer bien à l’avance : les villes s’embellissent par des guirlandes et des lanternes multicolores, des sapins décorés pour le Nouvel An sont installés sur les places et les rues, une ambiance de joie, d’espoir, de contes de fées pénètrent dans chaque foyer.
Et pourtant, la célébration du Nouvel An en Russie est une tradition relativement récente. Avec l’adoption du christianisme en 988, on célébrait le début de l’année le 1er mars et à partir de 1492 le jour du nouvel an a été reportée au 1er septembre. Ce jour-là, commençait une nouvelle année qui était célébrée avec un service divin particulier intitulé « Pour raccompagner l’année ».
La coutume de célébrer le début du nouvel an dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier s’est établie sous Pierre le Grand en 1699, lorsque, par un décret spécial, le tsar a introduit un nouveau système de chronologie (avant on suivait le système byzantine, « depuis la création du monde », ainsi l’an 7208 est devenu 1700). En même temps, Pierre Ier a laissé le calendrier julien, alors qu’en Europe le calendrier grégorien était depuis longtemps entré en usage. Selon le décret du tsar, les citadins devaient décorer leurs maisons avec des branches de sapin, se féliciter pour le début de la nouvelle année, organiser des feux d’artifice sur les places de la ville et s’amuser jusqu’au 7 janvier.
Sous le règne de l’impératrice Elisabeth Ire, les bals masqués du Nouvel An sont devenus très populaires et sous Catherine II, a apparu la tradition d’échange de cadeaux. Ce n’est qu’à partir de la seconde moitié du XIXe siècle que s’est imposée la coutume de décorer un sapin pour le Nouvel An. Des artels spéciaux ont commencé à produire des jouets du Nouvel An. Dans les pâtisseries, on pouvait acheter cette beauté verte, déjà ornée de toutes sortes de bonbons, c’était un plaisir accessible aux personnes très riches. Ceux qui ne pouvaient pas se permettre ce luxe préféraient des décorations fait maison.
C’est à cette même époque qu’apparaît l’idée que le Nouvel An est une fête pour les enfants. Un arbre fabuleux, une mascarade, des cadeaux sous le sapin pour ceux qui se sont bien comportés tout au long de l’année, la joie et le plaisir ont finalement rendu cette fête mondaine.
A la fin du 19ème siècle, se forme l’image d’un gentil Grand-père Gel (Père Noël). Son origine est associée à l’ancienne divinité païenne des tempêtes et du mauvais temps. Mais au fil du temps, le patron rigoureux des blizzards et du froid a acquis les traits d’un sage vieillard qui non seulement règne sur la nature, mais également fait des sermons. Morozko, Grand-père Gel, Moroz Ivanovitch se sont fermement ancrés dans le folklore russe.
Le Grand-père Gel moderne est un magicien qui chasse les mauvais esprits et apporte des cadeaux à tous les enfants sages. Il est invariablement accompagné de la petite-fille, la Fille des neiges, habillée en un manteau de fourrure bleu et blanc, ce qui symbolise des eaux gelées.
En 1918, après la révolution la Russie est passée au calendrier grégorien européen, ce qui a fait qu’une différence de 13 jours a apparu par rapport au calendrier julien de l’Église, le soi-disant style ancien. La célébration du Nouvel An a été annulée, mais une nouvelle fête du « Blizzard rouge » a été établie pour le jour du début de la révolution mondiale. Il ne s’est pas enraciné parmi le peuple. Les gens ont continué à décorer secrètement les arbres de Nouvel An et à se faire des cadeaux.
Et ce n’est qu’en 1935 que la bonne tradition de célébrer le Nouvel An a été rétablie. Depuis 1937, DED-MOROZ le Grand-père Gel est devenu un invité régulier de la fête. Et aujourd’hui, le début du Nouvel An dans chaque foyer en Russie est accompagné de cadeaux, du Grand-père Gel avec SNEGOUROUCHKA sa Fille des neiges, ainsi que de champagne, de la salade russe, des félicitations du chef du pays, du carillon de la tour Spasskaïa du Kremlin, de la foi en un avenir prospère de chacun en particulier et du pays dans son ensemble.
Maison Russe des Sciences et de la Culture 61 rue Boissière, 75116 Paris
`Métro : Boissière (6), Victor Hugo (2) Bus : 22, 30, 52, 82 Parking : Victor Hugo, Kléber, Longchamp
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C’est tout à fait russe : démesuré et quelque peu anachronique. Utilitaire pour les russes, il représente souvent, pour les étrangers, une plongée quasi initiatique dans l’espace distendu des 9288 kilomètres de ballast et de rails, dans des images de colons et de forçats, de taïgas glacées, de steppes, de montagnes et de lacs, le tout arrosé de thé fumant. Le mythe et la réalité se rencontrent dans ce train, quotidien pour les uns, rêve ou défi pour les autres… Des rencontres ? Il y en aura : musiciens, réalisateurs, voyageurs, écrivains, parfois tout cela en même temps, avec d’autres passionnés de train, d’échecs, de poésie… De quoi méditer ? D’un rendez-vous à l’autre, un mois d’invitation au voyage : photographies contemporaines, films d’archives, une aquarelle immense de 1900 et l’ethnographie des peuples qui vécurent en direct ce chantier de tous les records… Le temps d’un festival, le temps d’un voyage, 30 jours pour passer les fêtes et changer d’année sur une ultime pirouette : cette année, le Tour de Russie sera… une traversée !
Exposition photo de Maksim Kashirin du 10 décembre 2021 au 9 janvier 2022
Avec l’aimable participation de Xavier Noël, Sergey Shakuto, Thomas Le Menn, Aleksei Manianin et Sergey Avdeev, Consul Honoraire de France à Nijni Novgorod.
Samedi 11 décembreà 15 h
Entrée libre
Traversée transsibérienne : beauté et fragilité des lacs et forêts russes
Rencontre avec François Gossmann (Ministère de l’Environnement)
Après avoir mené plus de 40 expéditions en Russie et réalisé de nombreuses études en collaboration avec des organismes de recherche russes et français, François Gossmann nous parlera (passionémment) de forêts, lacs et rivières de Russie, de la diversité de la faune sauvage et de la vie des habitants de la taïga… Et aussi de la fragilité de ces magnifiques ensembles naturels…
à 17h 30
Découverte de la langue russe……..
à 19h30
Concert rock&folk
entrée libre, participation au chapeau
Concert de Nadejda Passeka et Zaour Chevkhoujev
Dimanche 12 décembre
à 15h
Piano en voyage Concert de François Cardinaud. Un clin d’oeil au festival Art-Transsibérien
à 17h entrée 5 €
Chants russes et Musiques traditionnelles d’Europe de l’Est
Slava et Ludmila Kazykin, originaires de Kiev, perpétuent les traditions de leur pays natal dans un foisonnement de musiques slaves et de chansons populaires. Les musiciens qui reviennent déjà pour la quatrème fois à Cosmopolis pour faire chanter le public nantais.
Mardi 14 décembre à 18h 30
De Vladivostok à la mer Blanche Rencontre avec Cédric Gras, écrivain, géographe, fin connaisseur et amoureux des confins russes. Entrée libre.
Cédric Gras a écrit, il y a tout juste 10 ans, Vladivostok, neige et moussonaux éditions Phébus. Depuis, il ne cesse de nous conter son « âme russe » bien à lui. Couronné du prix Albert Londres en 2020 pour Les Alpinistes de Staline aux éditions Stock, retraçant le destin de deux conquérants de sommets soviétiques, victimes des purges staliniennes, Cédric Gras revient, cette année, nous narrer l’histoire de Youri Bezsonov, qui s’évade des geôles des Iles Solovki, laboratoire du Goulag. Il préface et réalise les notes pour le livre L’Evadé de la Mer Blanche, écrit par Youri Bezsonov et traduit par Evgueni Semenov, aux éditions Transboréal (nov. 2021).
Mercredi 15 décembre, Entrée libre
14 h 30 : La Prose du Transsibérien Histoire du livre de Blaise Cendrars et Sonia Delaunay. Conférence par Elena Zaprometova.
17 H : Documentaire Le Grand Voyage Vivre le Transsibérien à 90 ans. Rencontre avec la réalisatrice Juliette Lamboley.
17 h : Découverte de la langue russe Quiz, jeux… tout public
Jeudi 16 décembre à 18 h30
Dersou Ouzala de Vladimir Arseniev 100 ans après la première parution russe de ce western sibérien, Yves Gauthier présente sa traduction intégrale en français, accompagnée d’extraits du film Dersou Ouzala d’Akira Kurosawa (Oscar 1975). Entrée libre
Vendredi 17 décembre
à 15h : Mes amis les ours Hommage à la mémoire du grand naturaliste et « oursologue » russe V.Pajetnov disparu cette année, par son traducteur et ami Yves Gauthier. Entrée libre
Samedi 18 décembre
à 13H : À la rencontre du Soleil Levant Histoire du Transsibérien. Rencontre avec Éric Hoesli, journaliste et historien suisse. Entrée libre
à 16h : Sibérie, grande histoire et belles histoires de vie. Par le passionnant conférencier suisse Éric Hoesli. Entrée libre
à 19h30: Sibérie, mon pays Chants traditionnels et populaires, Olga Safronova et Gilles Simon. Entrée 5€
Dimanche 19 décembre
à 15h :Documentaire Terminus-Vladivostok et rencontre avec le réalisateur Laurent Canches. Entrée libre
à 18h30 : Voyage de la musique européenne en Russie Récital du jeune et talentueux violoniste franco-russe François Pineau-Benois, Entrée 5€
Mardi 21 décembre à 18h 30
Mon transsibérien Rencontres et témoignages de voyageurs nantais. Entrée libre
Mercredi 22 décembre à 15 h
Atelier créatif Poupée russe à partir de 6 ans, Entrée 5€, Réservation: 0616102862
à 17h
Échec et mat à la russe et pas que ! Soirée échecs, parties en simultanée avec un joueur titulaire, mini tournoi. Entrée libre
à 19h 30
Concert de hautbois & basson par Les Soupers du Roy. Musique populaire russe et compositeurs du XIXe. Entrée libre
Jeudi 23 décembre à 15 h
Découverte ludique de la langue russe Pour toute la famille , Entrée libre
à 19h
Un voyage de l’Oural à Paris Concert de Véronika Bulycheva.
L’Oural. Entre Europe et Asie, toundra polaire et campagnes verdoyantes. À travers ses chansons, Veronika Bulycheva invite à plonger au cœur de cette Russie, belle et complexe. Un univers sensible, qu’elle ouvre avec bienveillance et hospitalité, en mêlant russe et français. De cette guitare si singulière qui l’accompagne, elle tire des notes claires mais aussi plus graves et tourmentées, pour dire le vivre ici et là-bas. Avec une exactitude qui transporte irrésistiblement, d’un rire d’enfant cristallin au murmure de la steppe, sa voix bascule du lyrique au blues, et vient vous chercher au plus profond de l’émotion. Un voyage au sein de l’âme slave, où l’on sait rire d’un drame autant qu’en pleurer, et que l’on porte longtemps en soi. (Elodie Lantelme)
Entrée 5€
Milonga de tangos russes et ukrainiens initiatio n 17h-18h, Entrée 3-6€
Lundi 27 décembre à 17h
Atelier de danses russes de caractère tout public , Entrée libre
à 19h
Un voyage transsibérien à bicyclette Rencontre avec Alain Gourichon. Entrée libre
Mardi 28 décembre à 15h
Atelier créatif Poupée russe à partir de 6 ans, Entrée 5€, Réservation : 0616102862
à19 h 30
Nishtiak ! La Russie en stop … et en musique Par Jules Moreau, récit de voyage, concert chez l’habitant. Participation au chapeau ,
Réservation : 0779495888
Mercredi 29 décembre à 18h 30
Documentaire Lettre au Baïkal Traversée du lac par J.Monière en hiver 2020. En présence de Julie Monière, exploratrice, photographe, et Lionel Thillet Entrée libre
Exposition photo « Traversée Baïkal » du 10/12/21 au 09/01/22 à Cosmopolis
Jeudi 30 décembre à 15 h
Mon transsibérien Rencontre avec Xavier Noël, photographe, auteur. Entrée libre
à 19h
Concert de musique populaire russe et tzigane Par le trio Anna, Alexandre et Micha Passetchnik. Chefs-d’oeuvre de la musique nomade. Entrée 5€
Vendredi 31 décembre à 13H 45
Ironie du sort Comédie soviétique rituelle du Nouvel An. VOSTFR, Entrée libre
Dimanche 2 janvier 2022 à 15 h
Échec et mat à la russe : quiz, mini-tournoi en blitz, échiquier géant, prix à gagner ! Entrée libre
Mercredi 4 janvier à 18h30
Soirée de romances de Mikael Tariverdiev sur des poèmes de divers poètes chantées par Anna Novikova. Entrée libre
Mercredi 5 janvier à 20 h
Soirée slam : Transsibérien. Voyages… Entrée libre
Jeudi 6 janvier à 18h 30
Soirée de Noël russe autour de la poésie qu’on aime… Toutes les langues bienvenues. Entrée libre
Vendredi 7 janvier à 18H 30
La Volga en kayak Rencontre avec Adrien Clémenceau, kayakiste, photographe, auteur.Entrée libre
Exposition photo à la Géothèque, du lundi 3 au dimanche 30 janvier
Samedi 8 janvier à 15 h
Concert Voyage dans le temps et l’espace en accordéon interprété par l’excellent accordéoniste sibérien Roman Jbanov. Entrée 5€
à 18h 30
Soirée Tatarstan & Bachkortostan : sur la ligne du Transsibérien Danses, jeux, animations, dégustation… Suivi du concert de l’Artiste artiste émérite de la République du Tatarstan Liliya Mullagalieva. Entrée libre
Dimanche 9 janvier à 15 h
Concert de guitare classique par le virtuose russe de la guitare Alexei Khorev, 1er prix du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Paris. Entrée 5€
espace international Cosmopolis, 18 rue Scribe, 44000 Nantes
Les horaires d’ouverture de l’exposition : du lundi au dimanche, de 14h à 18h (horaires élargis en fonction du programme) ; fermé les 25/12/21 et le 01/01/22.
Accueil dans la limite des places disponibles et avec le respect des règles sanitaires en vigueur. Pass sanitaire obligatoire.
Bar ouvert pendant toute la durée du festival.
Horaires d’ouverture de la « petite librairie russophile » à consulter ici
Entrée libre à l’exposition, conférences, rencontres, soirées… Entrée 5 euros certains concerts et ateliers (voir le programme) Réservation concerts : 02 52 10 82 00
Le 4 décembre, une maison de la culture « GES-2 » a été ouverte à Moscou ; l’espace culturel en plein centre de la capitale est situé sur la digue Bolotnaya dans le bâtiment d’une ancienne centrale électrique. Le nouveau lieu d’attraction était le premier projet de Renzo Piano en Russie. L’abréviation GES-2 signifie centrale électrique de la ville n ° 2, le bâtiment a été construit en 1907 sur l’île de Bolotny. Initialement, la station était destinée à alimenter les lignes de tramway de la ville, mais pendant un siècle, elle a réussi à devenir une source de chauffage pour la “Maison sur la Naberezhnaya”, et pendant la guerre, des produits militaires ont été fabriqués ici.
L’attribution du statut de monument architectural en 2009 a marqué le début d’un nouveau chapitre dans l’histoire de l’édifice. En 2015, la gare et les ateliers les plus proches sont rachetés par le milliardaire et connaisseur d’art russe Leonid Mikhelson, il cède ses locaux à sa fondation d’art contemporain V-A-C *. La tâche principale de la fondation est de repenser le système de production artistique et de production de connaissances. Il n’est pas surprenant que la “maison” moscovite de ce fonds soit GES-2, où, pendant un siècle, ils se sont engagés dans la production d’énergie pour alimenter les infrastructures urbaines.
Pour rénover le futur espace de la digue Bolotnaya, la fondation s’est tournée vers Renzo Piano, l’un des piliers de l’architecture moderne, théoricien et praticien du style high-tech et auteur du Centre Pompidou à Paris.
La rénovation d’un site d’art de cette envergure était le début de l’atelier de construction Renzo Piano. L’essentiel du travail du bureau a été réalisé avec des archives photographiques, car il fallait préserver le patrimoine historique, et ne pas oublier de doter ce lieu des fonctions de maison de la culture. L’élément le plus frappant et mémorable de l’objet était les tuyaux, à l’origine en briques, ils ont été démontés en 1942 afin de ne pas devenir un point de référence pour les pilotes allemands, après la fin de la guerre ils ont été remontés, mais en métal. Après avoir repensé l’héritage, ces tuyaux ont été déplacés vers le centre et ont constitué le noyau de la composition architecturale, désormais les tuyaux géants bleus vifs sont la marque de fabrique de GES-2. Pour choisir la couleur de la façade, les architectes se sont appuyés sur le contexte actuel des bâtiments voisins, leur choix s’est porté sur une couleur gris clair profond, qui vire au blanc froid. En conséquence, le bâtiment apparaît blanc comme neige par temps ensoleillé ou bleu-gris par temps brumeux. La verrière, qui a été conçue par l’architecte Vasily Bashkirov, n’était pas une solution évidente pour la centrale en 1904, il a été décidé de la quitter, et de faire de la lumière elle-même le protagoniste du projet. Des panneaux photovoltaïques ont été installés sur les toits qui génèrent de l’énergie solaire, qui peut fournir jusqu’à 10 % de l’électricité. Cette décision s’est inscrite dans le développement durable lors de la reconstruction de la GES-2. Les tuyaux, par exemple, collectent l’air à une hauteur de 70 mètres, là où il n’y a plus de smog urbain, donc de l’air pur est distribué par ventilation comme l’oxygène, qui sature notre sang.
Pourquoi aller à la Maison de la Culture GES-2? La directrice générale de la Fondation V-A-C Teresa Mavica évite spécifiquement le modèle d’un musée ou d’une galerie, cet espace devrait devenir une partie de la ville. C’est un espace d’art hybride qui abrite une gamme d’espaces d’exposition, des ateliers pour artistes, une salle de réunion, une bibliothèque et un restaurant.
A voir : l’un des projets de la Maison de la Culture est basé sur le dialogue de la culture russe des dernières décennies : « Santa Barbara. Comment ne pas succomber à la colonisation ?” Le feuilleton culte a été un fil rouge dans la formation de l’identité culturelle de la Russie dans les années 90, une période si instable dans l’histoire de la Russie. Une avalanche de culture occidentale qui a fait irruption dans notre pays et a balayé tous les domaines de notre vie, qu’est-ce qui a bloqué et qu’est-ce qui est resté rejeté ? L’artiste islandais Ragnar Kjartansson présentera un format de sculpture en direct sous la forme d’une performance, dans laquelle il refilmera Santa Barbara avec des acteurs russes.
Alla Voronenko.
*La Fondation VAC (Victoria – l’Art d’être contemporain) a été fondée en 2009 par un entrepreneur et actionnaire de Novatek et Sibur Mikhelson, ainsi que par la critique d’art et directrice artistique Teresa Mavica. VAC a représenté des artistes russes contemporains à l’étranger, par exemple à Venise, et a maintenant ouvert un site en Russie.
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de la Société Philharmonique de Saint-Pétersbourg.
Direction : Yulia Khutoretskaya.
Du vendredi 10 décembre 2021 au mardi 4 janvier 2022.
Le CHŒUR DE LA SOCIÉTÉ PHILHARMONIQUE de SAINT-PETERSBOURG
Lauréat de nombreux concours internationaux, le Chœur de la Société Philharmonique de Saint Petersbourg (anciennement Nouveau Chœur de Chambre de Saint Petersbourg) a été créé en 1992 par Yulia Khutoretskaya et réunit des étudiants et diplômés de toutes les grandes écoles musicales de Saint-Pétersbourg.
Yulia Khutoretskaya
Parallèlement à ses activités en Russie, le Chœur a effectué de nombreuses tournées en Lettonie, Allemagne, Suisse, Espagne, aux Etats-Unis et au Japon, tournées durant lesquelles le public a pu apprécier le talent de ses jeunes interprètes et admirer l’originalité des programmes proposés.
Le Chœur possède un très vaste répertoire qui inclue le répertoire habituel des formations chorales russes mais également de nombreuses œuvres de compositeurs occidentaux couvrant une très vaste période de l’histoire de la musique. Il est en effet très rare de trouver en Russie un chœur qui interprète avec autant d’aisance et de style le chant grégorien et les motets de Lotti, Palestrina, Gesualdo ou Bach. De nombreux oratorios de Haydn, Mozart, Brahms sont régulièrement au programme des concerts du chœur qui aborde également les œuvres des grands maîtres de la seconde moitié du XXe siècle, russes ou occidentaux, tels Messiaen, Hindemith, Rachmaninov, Stravinsky, Schnittke, Part ou Sviridov.
Les compositeurs de Saint-Pétersbourg d’aujourd’hui ne sont pas oubliés par le Chœur qui inclue souvent dans le programme de ses concerts les œuvres de Gavrilin, Uspensky, Falik, Belov, Banevich, Kortchmar, Korolev, Slonimsky, Smirnov, Brincken, Desyatnikov et Ekimov. Depuis peu, le Chœur collabore avec l’ensemble baroque moscovite « The Pocket Symphony » créé et dirigé par Nazar Kojukhar, soliste de l’Orchestre Philarmonique de Moscou. Ils ont donné ensemble plusieurs concerts notamment dans la Grande Salle de la Philarmonie Chostakovitch de Saint-Pétersbourg.
En 2003, le Nouveau Chœur de Chambre de Saint-Pétersbourg a été l’une des quatre formations chorales de la ville choisies par l’Union des Compositeurs de Saint-Pétersbourg pour participer au Printemps Musical qui a célébré le 300e Anniversaire de la Fondation de la Capitale des Tsars.
Vendredi 10 décembre à 20h
Eglise Saint-Eusèbe,
Place St-Eusèbe 89000 Auxerre
(Tarif : 18 € – 12 €) Frais de rés. en sus pour Francebillet Vente des billets : Espace Culturel E. Leclerc rue de Sparre Tél. : 03 86 46 46 00 Fnac. Géant. Tél. 0892 68 36 22 (0,40 € T.T.C./mn). www.fnac.comEn partenariat avec France Bleu Auxerre
Samedi 11 décembre à 16h
Eglise Saint-Saturnin
94130 Nogent-sur-Marne
(Tarif : 23 – 19 – 14 €) Noël Basque, Noël Russe.
Vente des billets : Fnac. Géant. Tél. 0892 68 36 22 (0,40 € T.T.C./mn). www.fnac.com Information et réservation : 01 44 62 00 55
L’ensemble, composé d’une quarantaine de chanteurs attachés à cette tradition orale séculaire, témoigne d’un très vaste et précieux répertoire, mêlant les chants populaires médiévaux, les anciennes mélodies oubliées et les plus récentes compositions, en passant par les grandes partitions religieuses.
Anaiki est dirigé par Jean-Marie Guezala, fils du célèbre txistulari (joueur de txistu, flûte basque traditionnelle) Polentzi Guezala (1919 – 2008).
Etabli à Pariseko Eskual Etxea (La Maison Basque de Paris) et présidé parCyril Bourayne, le chœur anaiki donne de nombreux concerts en France, du Palais de l’UNESCO à l’Olympia, de l’Eglise Saint-Louis-en-l’Ile de Paris et de la Sainte Chapelle aux églises de Saint-Jean-de-Luz ou d’Ainhoa, du Palais des Sports de Bordeaux à la Salle Pleyel …
Anaiki traverse également les frontières, de Moscou à Fès pour le Festival des Musiques Sacrées du Monde ou pour le festival choral International de St Petersbourg, du Pays de Galles à Prague, et travaille avec les plus grands chœurs Russes (chœur de l’opéra d’Etat Moussorgsky de St Petersbourg, chœur du Patriarcat de Moscou, chœur Sirine, la Capella du Musée du Kremlin de Moscou, les Voix de la Néva) avec lesquels il donne chaque année à Paris une suite de concerts intitulés « Un Noël Basque – Un Noël Russe » en partenariat avec l’association musicale La Toison d’Art.
Dimanche 12 décembre à 16h
Collégiale Saint-Etienne
Dans le cadre des Rencontres Musicales de Hombourg-Haut (57470)
Office de Tourisme des communes de Freyming-Merlebach Tél : 03 87 90 53 53 (Tarif : 20 € et 10 € réduit)
Lundi 13 décembre à 20h30
Eglise Saint-Pierre
Place de l’Hôtel de Ville 71100 Chalon-sur-Saône
(Tarif : 18 € – 12 €) Frais de rés. en sus
Office de Tourisme du Grand Chalon 4, Place du Port-Villiers 71100 Chalon-sur-Saône Tél. : 03 85 48 37 97 Fnac. Géant. Tél. 0892 68 36 22 (0,40 € T.T.C./mn). www.fnac.com
En partenariat avec France Bleu Bourgogne (en attente)
Mardi 14 décembre à 20h
Chapelle de la Trinité 31, rue de la Bourse 69002 Lyon
(Tarif : de 20 à 45 €) Noël Basque, Noël Russe Les Grands Concerts Tél. 04 78 38 09 09
Mercredi 15 décembre à 20h
Eglise des Cordeliers
Rue des Cordeliers 39000 Lons-le-Saunier (Tarif : 17 € – 12 €) (Frais de rés. en sus) Office du Tourisme de Lons-Le-Saunier et sa région Place du 11 Novembre 39000 Lons-le-Saunier Tél. : 03 84 24 65 01
(Tarif : 20 € – 14 €) Office de Tourisme Mâconnais-Tournugeois 3 rue Gabriel Jeanton 71700 Tournus Tél. : 03 85 27 00 20
Office de Tourisme de Louhans 1 Place Saint-Jean 71500 Louhans Tél. 03 85 75 05 02 Tabac-Presse Place du Monument 71470 Romenay Fnac – Géant Tél. : 0892 68 36 22 (0,40 € TTC/mn) www.fnac.com
Samedi 18 décembre à 20h
Eglise Sainte-Croix
Rue de Metz 03500, Saint Pourçain sur Sioule
(Tarif : 14 € – 9 €) en collaboration avec l’A.E.S.P.O. Fnac. Géant. Tél. 0892 68 36 22 (0,40 € T.T.C./mn). www.fnac.com Information et réservation : 01 44 62 00 55 Partenariat avec France Bleu Pays d’Auvergne (en attente)
Dimanche 19 décembre à 16h
Chapelle Saint-Laurent,
86500, Montmorillon
Office de Tourisme de Sud Vienne Poitou Tél : 05 49 91 11 96. Entrée libre
Partenariat avec France Bleu Pays d’Auvergne (en attente)
Mardi 21 décembre à 20h30
Eglise Saint-Pierre
rue Sermorens 38500 Voiron
(Tarif : 18 € – 12 €) Office de Tourisme du Pays Voironnais Tél. : 04 76 93 17 60 30, Cours Becquart Castelbon 38500 Voiron Fnac – Géant : 0892 68 36 22 (0,40€ TTC/mn) www.fnac.com
A l’entrée de l’Eglise dès 20h le jour du concert.
Mercredi 22 décembre à 20h
Eglise Paroissiale
Grande Rue 38160 Saint-Marcellin
(Tarif : 18 € – 12 €) Office de Tourisme Saint-Marcellin-Vercors-Isère Avenue du Collége 38160 Saint-Marcellin Tél. 04 76 38 53 85 et Fnac. Géant. Tél. 0892 68 36 22 (0,40 € T.T.C./mn). www.fnac.com et vente à l’entrée une heure avant le début du concert.
Concerts de Noël :
Samedi 25 décembre à 16h et Dimanche 26 décembre à 16h
Eglise Saint-Louis-en-l’Ile (T4) PARIS (75)
Lundi 27 décembre à 20h
Eglise Saint-Michel
Place du Triangle de l’Amitié 74400 Chamonix-Mont-Blanc
(Tarif : 20 € – 14 €) Office de Tourisme 85 Place du Triangle de l’Amitié 74400 Chamonix-Mont-Blanc. Tél. : 04 50 53 00 24
(Tarif : 20 € – 14 €) Informations/Réservations : 01 44 62 00 55 Frais de rés. en sus Fnac. Géant. Tél. 0892 68 36 22 (0,40 € T.T.C./mn). www.fnac.com
Concerts du Nouvel An :
`Vendredi 31 décembre à 17h
Eglise Réformée de l’Oratoire du Louvre (T4).`
à 20h30
Eglise Saint-Louis en l’Ile (T4)
Samedi 1er janvier 2022 à 16h
145 rue Saint-Honoré 75001 Paris. Métro : Louvre ou Palais Royal
Dimanche 2 janvier 2022 à 16h
Eglise Saint-Louis en l’Ile (T4)
Lundi 3 janvier à 20h
Eglise Saint-Maurice
Grande Rue , 73700 Bourg Saint Maurice
(Tarif : 19 € – 14 €) Vente des billets : Office de Tourisme de Bourg Saint Maurice – Les Arcs Place de la Gare 73700 Bourg Saint Maurice Tél. : 04 79 07 12 57 Fnac – Géant Tél. : 08 92 68 36 22 (0,40 €/min.) www.fnac.com
A l’entrée de l’Eglise dès 19h le jour du concert.
Mardi 4 janvier à 18h
Eglise Saint-Bernard de Menthon
Rue Nicolas Bazile 73150 Val d’Isère
(Tarif : 20 € – 14 €) Val d’Isère Tourisme Place Jacques Mouflier 73150 Val d’Isère Tél. : 04 79 06 06 60. Fnac – Géant Tél. : 08 92 68 36 22 (0,40 €/min.) www.fnac.com
A l’entrée de l’Eglise une heure avant le début du concert.
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Colloque de l’Association Française des Russisants
” La Russie : tournant(s) vers la Chine d’hier à aujourd’hui” “Китайский разворот России: история и актуальность”
Samedi 11 décembre 2021 de 9 h à 18 h
Université Toulouse I Capitole, Amphithéâtre Guy Isaac, 31000 Toulouse
Programme de la journée:
9h00 – 9h30
Ouverture Emmanuelle Garnier, présidente de l’Université Toulouse Jean Jaurès Sylvette Soulié, présidente de l’Association française des russisants Guy Larroux, directeur du laboratoire LLA-CREATIS, Université Toulouse Jean Jaurès
9h30 – 11h00
Panel 1 : Apports de l’Empire mandchou dans la Russie impériale Président de séance : Régis Gayraud, Université Clermont-Auvergne 9h30 – Natalia Platonova, Haut Collège d’Économie, Moscou « Les relations russo-chinoises sous le prisme des questions du commerce des caravanes russes à Pékin au XVIIIe siècle » 9h50 – Vladimir Datsychen, Université de Krasnoïarsk « Le rôle du thé dans les relations entre l’Empire russe et l’Empire des Qing pendant la seconde moitié du XIXe siècle » (intervention en russe via Zoom, une traduction sera mise à disposition du public) 10h10 – Anna Di Toro, Università per Stranieri di Siena, Italie « Nikita Bitchourine et sa Grammaire Chinoise » 10h30 – Questions
11h00-11h20 Pause-café
11h20 – 12h30 Panel 2 : Histoire de représentations Présidente de séance : Irina Bill, Université Toulouse Jean Jaurès 11h20 – Vanessa Teilhet, Université Toulouse Jean Jaurès « L’image des Russes ou de la Russie dans la littérature chinoise au tournant du XXe siècle » 11h40 – Mariia Guleva, Université Karlova, Prague « Amitié sino-soviétique et ennemis communs dans les dessins de Krokodil et Manhua dans les années 1950 » (intervention en russe, une traduction sera mise à disposition du public) 12h00 – Questions
12h30 – 14h30 Déjeuner
14h30-15h40
Panel 3 : Par-delà les frontières Président de séance : Philippe Comte, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne 14h30 – Marie-Dominique Even, GSRL (Groupe Sociétés, Religions, Laïcités) / CNRS « Les relations entre la Russie et l’Empire mandchou, puis la Chine moderne, vues depuis la Mongolie (milieu XIXe siècle – fin XXe siècles) » 14h50 – Aurore Dumont, Groupe Sociétés, Religions, Laïcités (GSRL/ CNRS) « ‘La Russie est notre terre natale’. Transmission et perception d’un héritage russe chez les Evenks de Chine » 15h10 – Questions
15h40-16h00 Pause-café
16h00-17h30
Panel 4 : Tropismes chinois de la Russie de Poutine ? Présidente de séance : Anna Zaytseva, Université Toulouse Jean Jaurès 16h00 – Alain Roux, INALCO, Paris « Chine-Russie dans le monde actuel : des relations ambivalentes qui viennent de loin » 16h20 – Isabelle Facon, Fondation pour la Recherche stratégique, Paris « La relation avec la Chine vue de Russie : une réflexion sur soi-même ?» 16h40 – Julie Gerber, Université Lyon 3 Jean Moulin & Semion Jarinov, Université industrielle de Tioumen « Un rêve chinois pour la Russie : l’image géopolitique de la Chine dans le néo-eurasisme d’Alexandre Douguine » 17h00 – Questions 17h30 – Clôture du colloque : Philippe Comte, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Manufacture des Tabacs 21 Allée de Brienne, 31000 Toulouse
Université Toulouse I Capitole Amphithéâtre Guy Isaac, Bâtiment I
Tarifs : 15€ non membre, 10€ membre AFR, Gratuit étudiants
Du vendredi 10 au jeudi 30 décembre 2021 et du lundi 10 au dimanche 16 janvier 2022
Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe, 75007 Paris
Jeudi 9 décembre, soirée en mémoire du peintre russe Alexey Begov et inauguration de l’exposition « L’univers unique », à partir de 18 h – suivie par un verre d’amitié, salle de l’amphithéâtre.
Alexey Sergueïevitch Begov, peintre russe né le 27 mars 1951 dans la ville Kozine Région de Kiev en Ukraine. Il a fait ses études de 1969 à 1972, à l’Académie d’Alma Atinsk de peinture dans l’atelier de G. P. Kabatchovo. Il vit en Ukraine de 1951 à 1961 puis au Kazakhstan de 1961-1974, au Kyrgyzstan de 1974 à 1978 de nouveau au Kazakhstan de 1978 à 1983, puis à Moscou jusqu’en 1998 et il arrive à Paris.
Dans les années 1990, il a créé un tableau de 10 mètres intitulé «La fin du XX e siècle» dans le cadre de la communauté internationale « Mur de la Paix ». C’était une occasion rare de créer en un espace unique, une seule image, En 2006 il revient dans sa patrie pour exposer au Manège à Moscou. En 2007 il est nommé membre de l’Académie des peintres de Russie, membre Honoraire de l’Académie des Beaux-Arts de Russie, Médaille d’Or Chevalier des Arts-Sciences-Lettres de la Société Académique d’Éducation fondée par l’Académie Française.
Pour l’inauguration du jeudi 9 décembre, confirmer votre présence, ainsi que le nom de la personne vous accompagnant, par courriel à : cscor@ambrussie.fr
Nous tenons à vous informer que, conformément aux dernières mesures anti-Covid-19, prises par les autorités françaises, la présentation du passe sanitaire est obligatoire pour accéder à cet événement.
Centre Culturel et Spirituel Orthodoxe Russe 1 quai Branly, 75007 Paris.
ENTRÉE GRATUITE Horaires : Tous les jours ( sauf lundi) de 14 h à 19 h.
Métro : Alma Marceau. RER: Pont de l’Alma, Musée du quai Branly. Bus: 63, 80. Parking : 87 quai d’Orsay.
La culture russe, pas plus que la culture française, ne saurait se réduire à ses frontières géographiques. En effet, toute culture se nourrit d’échanges et il est assurément dans la tradition française d’accueillir les représentants d’autres univers culturels. Mais ici, la relation est privilégiée. Vu de Russie, le modèle français fascine, vu de Paris, la splendeur russe étonne.
Igor Minaev né à Kharkov , il vit à Paris depuis 1988. Réalisateur de cinéma, peintre, il a étudié à l’école nationale du Théâtre et du Cinéma de Kiev.
« Parfois je me demande comment naissent mes dessins ? Est-ce ce la main qui connaît le sujet avant que la tête ne l’approuve ? Ou bien est-ce la tête qui dirige la main dans un itinéraire encore obscur mais qui s’éclaircit à chaque mouvement ? £D’où viennent les couleurs, les formes ? Est-ce la raison qui les associe ou est-ce complètement inexplicable et irrationnel ? Je n’ai pas la réponse. Mais dessiner me procure un plaisir réel. » – Igor Minaev.
`Vernissage de l’exposition le mercredi 12 janvier entre 19 et 21h ! Un concert avec des extraits de l’album “Passeport Nansen” de Vadim SHER (piano) et Dimitri Artemenko (violon) sera présenté dans ce cadre à 19h30.£
Rue intérieure de Cœur de Ville, 98 Rue de Fontenay, 94300 Vincennes
Deux nouvelles publications dont Boréalia est fiers : une épopée d’un petit peuple de Carélie, le Chant de l’Ours, qui – sous sa forme poétique – se lit véritablement comme un roman et donc la sortie a été saluée par une jolie chronique dans le Monde des Livres ; et un texte illustré qui plaira autant aux grands qu’aux petits avec cinq contes merveilleux et aériens d’Edith Apelbaum, les Contes de Bobé, un petit bijou littéraire doux comme une plume et surprenant par sa profondeur !
Il était une fois un orphelin appelé Vir qui, en grandissant, avait oublié le visage de sa mère. Élevé par sa tante Anni qui n’avait pas eu d’enfant, il tomba amoureux d’Aïra, la belle étrangère aux cheveux noirs et aux yeux bruns. La nuit, cette dernière était hantée par les troupeaux de rennes de son père sâme et par le sort tragique de sa famille. Mais la tante Anni connaissait bien la forêt et elle avait un jour embrassé le grand maître des bois. Douce guérisseuse, elle prit sous son aile protectrice Aïra, qui donna naissance à trois enfants. Les deux fils se marièrent jeunes, mais Tal’oï, la fille, semblait poursuivie par le destinée tragique de ses ancêtres… – En terre vepse, l’eau voit comme un miroir et l’ours a tout dans sa mémoire. Maître de la forêt et des hommes, il se fait le conteur des faits oubliés et prédicteur des temps à venir. Entre bêtes et hommes, Maître Ours livre ses enseignements pour répandre l’harmonie entre le monde et ses créatures. Écoutez, bonnes gens, comme cette langue brille et caresse les oreilles. Laissez-vous conter l’épopée de Virantaz, saga venue du fond des temps, qui, telle un récit mythologique, vous emporte sur une terre riche, aux lacs poissonneux et où le vent s’enivre du parfum des sapins. Le premier livre pour le grand public d’une auteur vepse, représentant un peuple de quelques milliers de locuteurs seulement. Une création sur le modèle des épopées traditionnelles traduite déjà dans de nombreuses langues. Un témoignage des traditions orales d’un peuple finno-ougrien de Carélie (région des lacs Ladoga, Onéga et Béloïé.
Contes de Bobé d’Edith Apelbaum et Ilias Kyriakidis
Cinq contes merveilleux et doux qui parlent d’un monde où les oiseaux rêveurs ont la tête au ciel, où les enfants nuages se disputent et parfois se font gronder, où le vent console l’arbre en peine… où des amis se perdent et se retrouvent…
Un petit bijou d’Edith Apelbaum qui osa passer la porte de la boutique Borealia l’année dernière avec ces histoires qu’elles avait écrites d’abord pour ses petits enfants. Une écrivaine est né. Un livre qui plaira autant aux petits qu’aux grands…!
AUTOUR DE L’EXPOSITION Ilya Répine (1844 -1930) Peindre l’âme russe
Séries de conférences
Jusqu’au mardi 4 janvier 2022
La programmation culturelle russe de l’auditorium est rendue possible grâce au généreux soutien de Madame Natalia Logvinova Smalto, fondatrice de la FondationSignature-Institut de France.
CONFÉRENCES À l’auditorium
Mardi 7 DÉCEMBRE à 12 h 30 “L’art de l’icône en Russie” par Raphaëlle Ziadé, responsable des collections des arts byzantins au Petit Palais.
Mardi 14 DÉCEMBRE à 12 h 30 “Répine et l’art moderne” par Tatiana Mojenok, professeur d’histoire de l’art.
Mardi 4 JANVIER 2022 “Promenade sur les traces des russes à Paris” par Juliette Chevée, stagiaire en conservation au Petit Palais.
Accès libre dans la limite des places disponibles (182 places).
Gratuit, sans réservation, dans la limite des places disponibles.
Si vous avez manqué le dernier événement de Nicolas de la Bretèche ? Une nouvelle conférence se tiendra le samedi 4 décembre lors du XXVI° salon des écrivains catholiques (de 10 heures à 13 heures et de 14 h 30 à 17 h 30 à Paris)
À la fois livre d’histoire et de cuisine,À la table des tsarsmet en scène le destin exceptionnel de Pierre Cubat, grand chef français devenu confident des tsars.
Pierre Cubat a tout fait par passion. Cuisinier d’origine modeste, il quitta son foyer pour se lancer à la conquête de Saint-Pétersbourg. Une audace et un talent qui lui permettront de devenir le cuisinier des trois derniers empereurs de Russie et le favori des réceptions de la Cour impériale.
L’auteur du beau livre, Nicolas de la Bretèche, donne une conférence autour de cet ouvrage d’exception. Toujours plus de détails sur l’histoire de la création du livre À la table des tsars : une véritable enquête historique !
Nicolas de la Bretèche, né en 1964 à Neuilly-sur-Seine, économiste de formation, est féru d’histoire et de musique. Son intérêt marqué pour les destinées extraordinaires le pousse à se pencher sur des figures qu’il espère déterrer de la mémoire collective, ou du moins dépoussiérer. Il est l’auteur de La Diva flamboyante, retraçant la vie de la cantatrice Marthe Chenal, livre édité par Esther Flon, en 2004. C’est à l’occasion d’une visite dans l’ancienne propriété de Cubat, le château de Vaux, que l’écrivain a été piqué d’une grande curiosité à l’égard des événements qui ont jalonné l’existence du cuisinier.
Mairie du VIè arrondissement Place Saint Sulpice – 78 rue Bonapart 75006 Paris
Métro: Saint Sulpice, ligne 4
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La soirée s’annonce bien avec déjà un bon nombre de personnes qui se sont inscrites désireuses de se retrouver «en présentiel» après une période d’abstinence de près de deux ans (la dernière conférence ”la peinture russe au XIXème & XXème” ayant eu lieu le 15 février 2020), ceci afin de profiter de cette «Fête des Retrouvailles».
PROGRAMME de le SOIRÉE
La soirée débutera entre 18:00 heures et 19:00 heures par le verre de l’amitié en guise d’accueil dans le foyer du théâtre.
En 1ère partie se produira l’ensemble «Rousskiy Souvenir» d’Annecy composé de 5 danseuses qui offriront un spectacle de danses russes.
Ensuite, un concert qui permettra de retrouver les saveurs des succès du folklore russe sera interprété par Micha Khazizov, chanteur guitariste bien connu en Haute Savoie et sur la région de Genève, accompagné au violon par Oxana Moskaltsova lauréate du fameux Conservatoire de Musique de Novossibirsk, où elle a obtenu le diplôme master avec mention pour les qualifications soliste d’orchestre, artiste de l’ensemble de chambre, professeur de violon. Pendant plus de 5 ans Oxana Moskaltsova occupait le poste de premier violon tutti dans l’Orchestre de chambre du Philarmonique de Novossibirsk.
Pour l’occasion, Oxana et Micha reformeront le duo «Les Nuits de Moscou»
Et pour terminer, retour au foyer pour apprécier un buffet garni de spécialités russes avec en plat principal les pelmenis sibériens.
Afin de respecter les règlementations en vigueur, le port du masque et la présentation d’un passe sanitaire sont obligatoires. De même, obligation de réserver afin de pouvoir respecter la jauge de la salle autorisée.
Espace Yvette Martinet 15, Av des Îles, 74000 Annecy
du vendredi 5 novembre 2021 au dimanche 9 janvier 2022
Auberge de la Truite, 78790 Rozay
La fondatrice de l’Association CEC , Larissa Noury est architecte, diplômée de l’École polytechnique de Minsk, et artiste. Elle expose régulièrement en France et à l’étranger. En 2004, elle a soutenu une thèse de doctorat en histoire de l’art à l’université de Bordeaux intitulée : Rôle de la polychromie dans l’environnement architectural et spatial de la ville (président du jury, Michel Pastoureau). Elle a réalisé plusieurs études chromatiques pour des villes, notamment à Caen, à Vilnius, à La Rochelle, à Daegu en Corée et à Yaoundé au Cameroun, Montbard en Bourgogne et Joinville en Champagne. Elle a été chercheur invitée à l’Institut scandinave de la couleur à Stockholm de 1994 à 1996, et a enseigné la couleur comme professeur invitée à l’université de Bordeaux III et à l’École supérieure des arts et techniques de Paris. Actuellement Professeur de la Couleur à l’Ecole ITECOM ART&DESIGN, Paris, elle participe régulièrement à des colloques sur la question de la couleur dans la ville. En 1997, elle a obtenu un prix pour son projet Écologie de la couleur et stratégie environnementale, préfigurant la création d’un centre international de la couleur.www.larinoury.fr
L’Auberge de la Truite 1 Rue de Boinvilliers, 78790 Rosay
Réservation : 09 84 44 13 70
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L’association Plaisir de Lire propose une soirée musicale avec le groupe Odessa, orchestre de quatre musiciens dont le répertoire, vivant et entraînant, a de forts accents russes.
Organisé par l’association Plaisir de Lire Ludcia Commoy : chant Catherine Delaunay : violon Elisabeth Carenco : violoncelle Jean-Marc Torchy : accordéon
Créée à Montpellier en 2014 à l’initiative de Lev Tourtzevitch (1946-2020), un Français d’origine russe, qui nous a quitté il y a peu. La formation s’est donnée pour ambition de faire découvrir la richesse de l’immense répertoire de la musique populaire russe : folklore, romances, musiques dites « de bardes », « chansons des années de guerre », musiques tziganes et variété contemporaine.
Ce concert est en même temps un hommage à son créateur. Plus de renseignement sur le groupe Odessa: CLIQUEZ
“Nous avions programmé ce concert en 2019, mais avec la crise nous n’avons cessé de le remettre! Enfin , nous sommes heureux d’inviter le Groupe Odessa à cette soirée festive.” a déclaré La présidente de l’association Monserrat Lorenzo.
Espace Lionel de Brunelis, Rue des Cigales, 34990 Juvignac
Première rétrospective en France consacrée à Ilia Efimovitch Répine, peintre incontournable du monde de l’art.
Il est né le 24 juillet 1844 à Kharkov, il est décédé le 29 septembre 1930 à l’âge de 86 ans et a été enterré dans le parc de sa maison les “Pénates”. Il est incontestablement le plus grand peintre de la seconde moitié du XIXe siècle, dont le nom est associé à l’affirmation et à l’épanouissement du réalisme dans les beaux-arts russes.
Sa maison des Pénates à Kuokkala (Répino de nos jours, près de St Petersbourg sur le golfe de Finlande) était depuis 1900 sa maison de campagne et son atelier ou, au moment de la Révolution il s’est réfugié, coupé de la Russie car en 1918 Kuokkala s’est retrouvé en Finlande, .
De ses études académiques, “plâtre antique” et des modèles, à la nature, aux espaces ouverts de la Volga jusqu’au peuple affligé, le chemin de Répine le mène au sort de l’intelligentsia russe troublée et aux relations ambiguës avec la bureaucratie.
Jeune, il travaille comme peintre d’icônes, étudie le dessin avec Ivan Kramskoï, et poursuit sa formation à l’Académie Impériale des Beaux Arts à St Petersbourg. Il est membre, à partir de 1878, d’un groupe de peintres réalistes : les Ambulants, et est ensuite nommé académicien de l’Académie Impériale des Beaux Arts, il devient professeur, maître d’atelier (1894-1907) puis recteur (1898-1899) de l’académie, enseignant à l’école d’art et d’artisanat, il a parmi ses élèves B. Koustodiev, I. Grabar, il est aussi le maitre d’étude de Valantin Serov.
Il était très proche de nombreuses personnalités russes comme Léon Tolstoï, Moussorski, Chaliapine, Stassov, des collectionneurs comme Pavel Trétiakov.
Le premier tableau célèbre de Répine est certainement “Les bateliers de la Volga” réalisé en 1870 .
Dés 1860, il réalise de très nombreux portraits, de sa famille et de entourage.
Portrait de Pavel Tchistiakov, (1878) un de ses professeurs à l’Académie Impériale des Beaux Arts de St Pétersbourg .
L’écrivain Léon Tolstoï labourant (1887)
Portrait du tsar Nicolas II en 1896.
Ilia Répine faisant le portrait de Chaliapine en 1914 dans son atelier des Pénates
Une centaine de tableaux seront présentés au public, prêtés par la Galerie nationale Trétiakov de Moscou, le Musée d’État russe de Saint-Pétersbourg et le musée d’art de l’Ateneum d’Helsinki, dont certains très grands formats, permettront de retracer son parcours à travers ses chefs d’œuvre.
Orchestre Symphonique de Mulhouse sous la baguette de Philippe Beran
Dessin sur sable : Katerina Barsukova Naratrice : Julie Depardieu
Mardi 21 décembre 2021 à 20h Mercredi 22 décembre 2021 à 15 h et 20 h
Théâtre de la Sinne, 68100 Mulhouse
Mais pour Prokofiev ce n’était pas l’essentiel : « Chaque personnage du conte avait son propre leitmotiv assigné au même instrument : le canard est représenté par le hautbois, le grand-père par le basson, etc. Avant le début de la représentation, les instruments ont été montrés aux enfants et les thèmes ont été joués sur eux : pendant la représentation, les enfants ont entendu les thèmes à plusieurs reprises et ont appris à reconnaître le timbre des instruments – c’est le sens pédagogique du conte. Ce n’était pas le conte même qui était important pour moi, mais le fait que les enfants écoutaient de la musique, pour laquelle le conte n’était qu’un prétexte. »
En quinze jours à peine, l’œuvre est composée et orchestrée, et le 2 mai 1936 se tient la première représentation. Le texte a été lu pour la première fois par Natalya Satz elle-même. C’est un succès !
L’idée de ce projet semble si simple et évidente, mais pour une raison quelconque, depuis sa création, il y a eu très peu de tentatives pour faire quelque chose semblable, en tout cas, personne n’a réussi à surpasser en popularité de Pierre et le loup. L’histoire musicale sur le garçon audacieux reste la partition du n°1 de l’éducation musicale.
Le répertoire de tous les orchestres, sans exception, comprend Pierre et le loup, et il existe d’innombrables dessins animés, versions, illustrations, animations. Le conte symphonique est enregistré plus de 400 fois dans 12 langues différentes. De nombreuses suites sont composées pour achever l’histoire, par exemple, Piotr Pospelov a écrit Pierre et le loup -2, où ce n’était pas Pierre qui chassait le loup, mais le loup – après lui. En France, les versions connues sont celle d’Alexandras Markéas et Nicolas Vanier Le retour du loup, celle de Bernard Friot et Jean-François Verdier Le canard est toujours vivant.
Le premier dessin animé Pierre et le loup a été créée par Walt Disney en 1946. Ce dernier a tellement aimé l’intrigue que Prokofiev lui a personnellement remis la partition inachevée. Le dessin animé est entré dans la collection d’Or de Disney. Regardez-le ici.
En 2008, le court-métrage-thriller Peter and the Wolf de Suzie Templeton a remporté un Oscar. Tous les éléments du jeu et du plaisir se sont transformés en choses sérieuses ici.
Dans le dessin sur sable, Pierre et le loup est devenue l’une des œuvres emblématiques lorsque, en 1969, Caroline Leaf a réalisé le premier dessin annimé en utilisant la technique d’animation sur sable Sable ou Pierre et le loup.
Katerina Barsukova, sand artist avec une grande expérience de collaboration avec orchestres, propose sa propre interprétation du célèbre fable. Vous pouvez découvrir le concept de Katerina ici.
Les concerts Famille, ludiques et interactifs, proposés par l’Orchestre symphonique de Mulhouse sont conçus spécialement pour permettre aux parents et à leurs enfants de découvrir la richesse de la musique classique en famille et donner des clés d’écoute pour mieux apprécier le concert.
Katerina Barsukova, sand artist, ” Art de sable ” de Saint-Pétersbourg, présentera avec les musiciens de l’Orchestre symphonique de Mulhouse sous la direction de Philippe Beran un grand classique « Pierre et le loup » de Sergueï Prokofiev. Les aventures de Pierre seront racontées par Julie Dépardieu.
Cette œuvre a marqué la naissance du dessin sur sable en tant qu’art indépendant. En 1969, Caroline Leaf, la réalisatrice canadienne, a créé le film d’animation “Pierre et le loup” en dessin sur sable. Depuis, cet art de transformation permanente du dessin a intégré pleinement la famille des arts avec le sable, nommée « Sand Art ».
Katerina Barsukova est diplômée de l’Ecole de Beaux-Arts Roerich de Saint-Pétersbourg, de la faculté de peinture et de l’Académie des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg, de la faculté de l’histoire de l’art, Katerina Barsukova a également complété son parcours par les Cours d’écriture du scénario et de mise en scène du studio “Lenfilm”.
Elle est lauréate du concours international du sand-art “La Touche” en 2015, 2016. En 2017, elle est récompensée par le Grand-Prix pour le projet Bach sur le sable avec Dmitri Makhtin.
Excellente portraitiste et paysagiste, elle explore différents volets de cet art : dessin classique, art graphique, snow graphics, films d’animation sur sable, représentations d’animation sur sable en direct.
Pour Katerina, l’animation sur sable est un petit théâtre dont la scène est une table lumineuse où se déroulent des histoires éphémères. Une poignée de sable prend vie en quelques gestes gracieux de l’artiste. Les œuvres de Katerina se distinguent par l’ingéniosité de ses dessins dans le style symbolisme lyrique, mais aussi par des transformations étonnantes et une grande musicalité.
Julie Depardieu. Comédienne et actrice aux multiples récompenses, elle est aussi passionnée de musique classique et d’opéra. L’artiste a mis en scène Les Contes d’Hoffmann, participé à un concert-lecture pour l’inauguration de l’exposition En chemin de Gérard Garouste, a été la narratrice dans Fantasio d’Offenbach et tient une chronique hebdomadaire dans la Matinale de France Musique. Cette saison, elle présentera les quatre Midis musique et donnera vie à deux concerts famille.
Philippe Béran, après une formation classique, il mène une carrière qui l’éloigne des sentiers battus. Né à Genève en 1962, il suit, en parallèle, des études scientifiques et musicales. Premier prix de clarinette au Conservatoire de Genève puis au Conservatoire National de Musique de Paris, il obtient un 1er prix de direction d’orchestre au Conservatoire de Genève. Il décroche également un diplôme de physique théorique à l’Université de Genève et enseigne dix ans les mathématiques, la physique et la musique aux collégiens. Responsable de l’action pédagogique de l’Orchestre de la Suisse romande et de l’Orchestre de Chambre de Lausanne de 2002 à 2011, Philippe Béran est également le directeur de l’Orchestre du Collège de Genève ….
Théâtre de la Sinne 39 Rue de la Sinne, 68100 Mulhouse
Tarifs : 10€, 5€ jeune et solidaire, Gratuit moins de 16 ans. Billeterie : 03 89 33 78 01
ACCÉS :
Train : La gare de Mulhouse se situe à 5 minutes à pied du théâtre. Bus : Ligne 15 – arrêt Wicky Ligne 14, 18, 58 – arrêt République Plus d’info sur les transports bus Vélocité : Station n° 18 – 14 avenue Auguste Wicky Station n° 10 – rue de la Sinne devant l’église Sainte-Etienne A noter : des arceaux vélos sont disponibles à côté du théâtre de la Sinne. Plus d’infos Citiz : Station Trois rois, 10 Rue Jacques Preiss ou Mulhouse Gare 8 avenue du général Leclerc. Plus d’infos Parkings: Parking Réunion (2€ les 4 heures), Parkings des Maréchaux (gratuit de 19h à 1h et 2 euros de 1h à 7h). À 7 minutes à pied du théâtre.
L’Association Franco-Russe « Perspectives », avec le soutien du Théâtre Toursky, de la Ville de Marseille et du Consulat général de Russie à Marseille. .
Le spectacle musical en langue russe avec la traduction ponctuelle en français. Un conte musical du Nouvel an russe, le voyage dans un nouveau monde féerique.
C’est un spectacle interactif avec le sapin de Noël, des jeux, chants et danses, avec des personnages de contes traditionnels russes : Père Gel, Fille des Neiges, Baba Yaga, Vassilissa la très-sage…
3 spectacles dans la journée de 1h chacun, comédie musicale interactive qui enchantrons les enfants les parents et les grands-parents
Le 30 octobre 1970, une poignée d’artistes écrivit le nom du poète Axel Toursky sur le fronton d’une salle de quartier, à Saint-Mauront, la Compagnie Richard Martin était née.
En 1971, Richard Martin fonde le Théâtre Toursky sur ce qui n’était qu’un hangar. C’était, disait-on en ce temps, une grande folie que de rêver installer dans un quartier populaire. En 1974, l’orientation artistique et citoyenne de Richard Martin débouche sur une création pionnière. Il équipe un autobus, le Théâtrobus, et égrène ses spectacles dans les cités.
THÉÂTRE TOURSKY INTERNATIONAL 16 passage Léo Ferré – 13003 MARSEILLE Standard : 04 91 02 58 35
Billetterie : 04 91 02 54 54
Tarifs • Adulte : 15€ • Enfant :12€ • Enfants de moins de 3 ans : gratuit
Accès: métro: Ligne 2 (rouge), station National Bus: N°89, arrêt Auphan / Vaillant Voiture: dans le quartier de Saint-Mauront, le Théâtre Toursky est indiqué à l’angle du boulevard National et de la rue Félix Pyat. Depuis l’autoroute A7, emprunter la sortie « Cinq avenues/Belle de Mai ». Au feu, tourner à droite dans la traverse de Gibbes, puis suivre le fléchage vers le Théâtre. Depuis le boulevard de Plombières, le Théâtre est indiqué au bout du boulevard, sur votre gauche.
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Exposition Samedi 18 décembre 2021 – de 11h00 à 18h00 Lundi 20 décembre 2021 – de 11h00 à 12h00 Mardi 21 décembre 2021 – de 11h00 à 12h00
Vente Noblesse &Royauté Lundi 20 décembre 2021 à 14h Du N°1 au N° 264
Collection du Prince et de la Princesse Youssoupoff – Souvenirs Historiques – Objets de vitrine – Bijoux – Verres – Porcelaine – Argenterie Bronze – Militari – Tableaux – Icônes – Arts Populaire.
EXTRAITS du CATALOGUE
LOT 266 – DERUJINSKY Gleb W. (1888-1975). Harlequin et Colombine dans le ballet Carnaval de Fokine, mis en scène en 1910. Bronze à patine brune, signé et daté 1920 sur la base, reposant sur un socle de forme rectangulaire en marbre noir. Exemplaire portant tirage n° 2. Bon état. H. : 38 cm – L. : 30 cm – P. : 21,5 cm.
12 000/15 000 €
Historique: ce ballet fut interprété la première fois à Paris en 1910 par Vaslav Nijinski (1890-1950) et Tamara Karsavina (1885- 1978), puis en 1919 par Adolph Bolm (1884-1951) et Ruth Page (1899-1991), lors d’une tournée aux USA. C’est certainement durant cette période que l’artiste réalisa cette oeuvre, se trouvant alors en exil aux États-Unis, depuis 1919. Une sculpture représentant Harlequin fut également réalisée à cette époque. Elle fut présentée lors d’une exposition en 1921 au Milch Gallerie. D’autre part une version de Colombie Derujinsky se trouve dans les collections de l’Institut d’Art de Chicago. Provenance : cette œuvre se trouvait dans la salle à manger du prince et de la princesse Felix Youssoupoff dans leur résidence parisienne située au 38 rue Pierre-Guérin, comme on peut l’apercevoir en situation sur la photo ci-dessous. Remis en vente sous folle enchère. .
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LOT 269 – ÉTUI À CIGARETTES EN ARGENT. Par FABERGÉ, Moscou, 1908-1917. De forme rectangulaire, arrondie sur les angles à décor ciselé de fines cannelures horizontales, s’ouvrant en accordéon par une prise en or rose sertie d’un saphir cabochon pouvant contenir quatre niveaux de cigarettes, intérieur vermeil. Légères usures du temps, mais bon état général. Poinçon titre : 88, Moscou, 1908-1917. Poinçons d’orfèvre : K. ФAБЕРЖЕ : (C. Fabergé), avec marque du privilège impérial. L. : 10,5 cm – E. : 3 cm – P. : 8,5 cm. Poids brut : 348 g. 2 000/3 000 €
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LOT 278 – ÉCOLE ITALIENNE DU XIXe SIÈCLE. Vue des quatre portes de Milan. Ensemble de quatre gouaches sur papier, conservées sous verre dans des encadrements modernes. Bon état. À vue : H. : 16,5 cm – L. : 22 cm. Cadre : H. : 33,5 cm – L. : 37,5 cm. 2 500/3 000 € .
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LOT 282 – ALEXANDRE Arsène. L’art décoratif de Léon Bakst, publié par Maurice de Brunoff, Paris, 1913, grand in-folio (410 x 290 cm), 49 pages, illustré de 77 planches hors-texte tirés en couleurs et en N&B, demi-reliure de l’éditeur en vélin, orné de la signature imprimée de Léon Bakst, dos orné et titre en lettres d’or. Usures du temps. 400/600 €
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LOT 293 – YOUSSOUPOFF, Prince Félix. Rasputin : his malignant influence and his assassination, London, Jonathan Cape, 1928, reliure d’époque en percaline rouge, porte l’inscription manuscrite « Bernstorffslot » (château de Bernstorff, résidence d’été de la famille royale danoise, près de Copenhague, où la princesse Irina Youssoupoff avait l’habitude de venir en vacances chez ses grands-parents, le roi Christian et la reine Louise de Danemark), 256 pages. Texte en anglais. Accidents à la reliure, en l’état.
200/300 € .
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LOT 294 – CHEMISE AYANT APPARTENU AU COMTE LÉON TOLSTOÏ LE PLUS CÉLÈBRE DES ÉCRIVAINS RUSSES. TRAVAIL RUSSE, DÉBUT XXe SIÈCLE. Grande chemise (blouse) en lin blanc, cousu main, col s’ouvrant par trois boutons plats, manches bouffantes à plis, finissant par de larges poignets fermant par deux boutons plats, appliqués sur les côtés de deux larges poches plates. Avec deux poches intérieures secrètes, cousues par l’épouse de l’écrivain, pour y placer son petit carnet de notes et son crayon. Légères usures du temps, reprises, mais bon état général. H. : 99 cm – L. : 53 cm. 15 000/20 000 €
Historique : émouvant souvenir historique est indissociable de l’image de Léon Tolstoï. Car l’écrivain est souvent représenté sur les documents de l’époque : photographies, gravures et tableaux, posant avec cette simple chemise, et ce en toutes circonstances. Cette chemise est aussi célèbre que le bicorne de l’empereur Napoléon. Dans son livre consacré à Léon Tolstoï, Michel R. Hofmann écrit : « Le comte Tolstoï, vêtu de l’ample blouse des moujiks, avait résolument adopté cette tenue, et cela de manière exclusive et définitive, et l’on peut imaginer quelle révolution c’était là et l’étonnement des gens à ce sujet. »
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LOT 295 – ÉCOLE FRANÇAISE DU DÉBUT DU XXe SIÈCLE. Portrait de l’écrivain Léon Tolstoï (1828-1910). Huile sur toile, non signée. Usures du temps, petits manques. H. : 42 cm – L. : 27 cm. 400/600 €
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LOT 308 – NICOLAS II, empereur de Russie (1868-1918). Petit buste en terre cuite représentant le souverain à l’époque de sa visite officielle en France en 1896, reposant sur un socle carré en marbre, appliqué sur la face avant d’un aigle bicéphale en bronze doré. Bon état. Travail français de la fin du XIXe siècle. H. : 16 cm – L. : 7 cm – P. : 6 cm. 200/300 €
LOT 309 – NICOLAS II, empereur de Russie (1868-1918). Médaillon à suspendre, en bronze doré, représentant les profils de l’empereur, de son épouse, l’impératrice Alexandra Féodorovna et de leur premier enfant, la grande-duchesse Olga Nicolaïévna, tourné vers la gauche surmontée d’une couronne impériale. Bon état. Travail français, 1896. Diam. : 10 cm. 200/300 €
LOT 310 – NICOLAS II, empereur de Russie (1868-1918). Médaillon à suspendre en bois durci, orné d’un profil du souverain la tête tournée vers la gauche, entouré d’une frise de feuilles de laurier au naturel. Petits accidents à bordure, manque son anneau, mais bon état général. Travail français, fin XIXe siècle. Diam. : 15,5 cm. 200/300 €
LOT 311 – NICOLAS II, empereur de Russie (1868-1918). Médaillon à suspendre en bois durci, orné des profils de l’empereur, de son épouse, l’impératrice Alexandra Féodorovna et de leur premier enfant, la grande-duchesse Olga Nicolaïévna, tourné vers la gauche surmontée d’une couronne impériale, entouré d’une frise de feuilles de laurier au naturel. Petits accidents à bordure, mais bon état général. Travail français, fin XIXe siècle. Diam. : 15,5 cm. 200/300 €
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LOT 318 – ÉCOLE RUSSE DU XIXe SIÈCLE. Portrait du grand-duc Constantin Constantinovitch de Russie (1858-1915), vers 1881-1883. Et au revers portrait du général Michel Vassilievitch Frounze (1885-1925), vers 1920-1923. Huile sur toile signée à droite en caractères cyrilliques : « A. Portakoff », mais non identifié. Accidents, restaurations, mais bon état général. H. : 88 cm – L. : 68 cm. 14 000/16 000 €
Historique : Sur ce portrait, le jeune grand-duc Constantin, petit-fils de l’empereur Nicolas Ier de Russie, porte l’uniforme de lieutenant de l’équipage de la Garde et arbore entre autres, le grand collier de l’ordre de Saint-André avec sa plaque ; le ruban de l’ordre de Saint-Alexandre Nevsky avec sa plaque ; l’ordre de Saint-Georges et l’ordre du mérite prussien. Au regard des épaulettes d’adjudant de la marine impériale aux chiffres de l’empereur Alexandre II (1855-1881), des décorations qu’il porte, dont celle de la guerre russo-turque de 1877-1878 et sachant qu’il quitte le service de la marine en décembre 1883 pour prendre ses fonctions de commandant du régiment de la garde impériale Izmaïlovski, nous pouvons dater ce portrait entre 1881 et 1883, mais plus probablement en 1883. Car entre août et son départ de la marine en décembre il voyage en Allemagne où il rencontre sa future femme, la princesse Alexandra de Saxe-Altenbourg (1865- 1927), nous pensons que ce portrait fut envoyé à la jeune princesse, comme il était de coutume à l’époque. Ce tableau fut ensuite installé dans sa résidence du palais Constantin près de Saint-Pétersbourg, où durant la période communiste, il fut réutilisé afin de peindre au revers un portrait du leader bolchevik Michel Vassilievitch Frounze (1885-1925). Cette œuvre est signée en bas à droite. Il est intéressant de constater que cette méthode de réutilisation de la toile a également été observée en 2013 lors de la restauration du grand portrait de Lénine peint en 1924 par le peintre soviétique Vladislav Izmaïlovitch (1872-1959), installé à l’Hermitage, sous lequel se trouvait un portrait de l’empereur Nicolas II peint en 1896 par Ilya Galkin (1860-1915).
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LOT 324 – MIROIR DE TOILETTE EN ARGENT DE LA PRINCESSE LEV GAGARINE. À décor d’une frise finement ciselée de guirlandes de fleurs surmontées d’un blason d’alliance aux armes Gagarine- Martynoff. Ayant appartenu à deux maisons dont celle du prince Orloff portant la devise : « A Vetustate Robur » sur manteau d’hermine et couronne princière, avec pied chevalet rétractable au revers sur fond en acajou. Travail étranger sans poinçons apparents. H. : 41 cm – L. : 27,5 cm. 1 200/1 500 €
Provenance : Ayant appartenu à la princesse Lev Gagarine, née Youlia Solomonovna Martynoff (1821-1909).
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LOT 326 – MICHEL MIKHAILOVITCH, grand-duc de Russie (1861-1929). Par KELLER, Paris, circa 1900-1910. Éléments du nécessaire de voyage ayant appartenu au grandduc, composé de quatre flacons à parfum en cristal, taillé à pans coupés de forme rectangulaire, d’une petite flasque en cristal, d’une grande flasque en cristal de forme ovale, de deux brosses à habits de forme ovale, de deux brosses à habits de forme rectangulaire, d’une boîte à poudre de forme ronde, de deux petits flacons à parfum de forme carrée, deux boîtes cylindriques (manque le fond), d’un coffret rectangulaire pour brosse à dents et du bouchon d’un flacon.
Chaque pièce en argent est gravée de son monogramme M. M. (Michel Mikhaïlovitch) sous couronne impériale, intérieur vermeil. Usures du temps, mais bon état général. Poinçon titre : minerve. Poinçon d’orfèvre : Gustave Keller. Formats divers. Poids total brut : 3 k 953 g. 3 000/5 000 €
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LOT 327 – ENCRIER DE BUREAU EN ARGENT. Par FABERGÉ, Moscou, 1908-1917. En forme d’un élan couché, avec compartiment pour timbre et compartiment pour encrier, à décor de volutes stylisées, l’ensemble repose sur un socle rapporté de forme rectangulaire à pans coupés sculpté dans un bloc en serpentine. Légères usures du temps, mais bon état général. Poinçon titre : 84, Moscou, 1908-1917. Poinçon d’orfèvre : K. ФAБЕРЖЕ : (C. Fabergé) et KФ : (CF) et marque du privilège impérial. Numéro d’inventaire : 31?60. H. : 12,5 cm – L. : 30 cm – P.: 18 cm. Poids total brut : 3 k 583 g. 12 000/15 000 €
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LOT 328 – ALLUME-CIGARES DE TABLE. DU ROI MANUEL II DE PORTUGAL. Par FABERGÉ, Saint-Pétersbourg, 1899-1908. En argent finement ciselé, en forme de chimpanzé, la tête tournée vers l’arrière et regardant avec étonnement sa queue qui contient l’amadou permettant d’allumer la flamme de l’allume-cigare. La tête est amovible, s’ouvre à charnière sur un réservoir à alcool. Intérieur vermeil. Bon état général. Poinçon titre : 88, Saint-Pétersbourg, 1899-1908. Poinçon d’orfèvre : ФAБЕРЖЕ : (Fabergé). Poinçon du maître orfèvre : Julius Rappoport (1864-1916). H. : 11,5 cm – L. : 7,5 cm – P.: 8 cm. Poids :477 g.
18 000/20 000 €
Historique : Ancienne collection du roi Manuel II de Portugal (1889-1932), puis transmis par succession à sa mère, la reine Marie-Amélie, née princesse d’Orléans (1865-1951) et ensuite à M. Louis Jouve intendant de la reine lors de son exil en France de 1921 à 1951. Cet objet fut offert au roi à l’occasion de son mariage avec la princesse célébré en 1913 avec la princesse Augusta-Victoria de Hohenzollern (1890-1966), par un membre de la famille impériale russe, très probablement la grande-duchesse Wladimir ou le prince Félix Youssoupoff, présent au mariage et très proche du jeune roi.
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LOT 330 – TAMPON BUVARD EN VERMEIL. Par RUCKERT pour FABERGÉ, Moscou, 1899-1908. De forme rectangulaire, à décor entièrement émaillé de motifs floraux polychromes cloisonnés sur fond ivoire entouré de motifs stylisés d’inspiration Art Nouveau de couleur bleu et vert foncé. Bon état. Poinçon titre : 84, Moscou, 1899-1908. Poinçon d’orfèvre : Ф.Р. : (F. P), pour Théodor Ruckert (1840 – 1917). H. : 7,5 cm – L. : 13,5 cm – L. : 6,5 cm. Poids brut : 271 g. 2 000/3 000 €
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LOT 334 – TCHARKA EN BOIS À MONTURE EN ARGENT. Par FABERGÉ et NEVALAINEN, Saint-Pétersbourg, 1899-1908. De forme ronde et bombée, bordée d’une frise de fines cannelures et de rubans croisés, reposant sur une base circulaire, avec prises ajourées serties de pièces anciennes en argent à l’effigie de l’impératrice Élisabeth Ire datées 1751. Petits accidents, usures du temps. Poinçon titre : 88, Saint-Pétersbourg, 1899-1908. Poinçon d’orfèvre : ФAБЕРЖЕ : (Fabergé). Poinçon de maître orfèvre : Anders Johan Nevalainen (1858-1933). Numéro d’inventaire : 5668. H.: 6,5 cm – Diam. : 7,5 cm. Poids brut : 162 g. 3 000/5 000 €
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LOT 338 – BOUCLE DE CEINTURE EN VERMEIL. Par FABERGÉ, Saint-Pétersbourg, avant 1896. De forme rectangulaire, bordée d’une ligne de roses de diamant, à décor central d’une plaque émaillée de bleu translucide sur fond guilloché de vagues horizontales ondulantes sertie de 8 diamants. Bon état général. Poinçon titre : 88, Saint-Pétersbourg, avant 1896. Poinçon d’orfèvre : ФAБЕРЖЕ : (Fabergé). Numéro d’inventaire : 1389. L. : 7,5 cm – L.: 7 cm. Poids brut : 58 g. 6 000/8 000 €
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LOT 341 – SOUVENIR DU MARIAGE DE L’EMPEREUR NICOLAS II. Jeton pendentif en argent, offert à l’occasion du mariage du nouvel empereur Nicolas II avec la princesse Alix de Hesse- Darmstadt (1872-1918), le 14 novembre 1894, à décor de motifs émaillés polychromes sur chaque face, surmonté de la couronne impériale. Légères usures du temps, mais bon état général. Poinçon titre : 84, Saint-Pétersbourg, 1894. Poinçon d’orfèvre : illisible. H. : 4 cm – L.: 2,5 cm. Poids brut : 7 g. 600/800 €
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LOT 346 – COUPE ATHÉNIENNE. Ornée d’une petite vasque en pierre dure de forme ronde, soutenue par quatre pieds en bronze finement ciselé et doré, représentant quatre têtes d’animaux symbolisant les quatre évangélistes : Lion (saint Marc), Taureau (saint Luc), Ange (saint Mathieu) et Aigle (saint Jean). Au centre apparaît un serpent entouré sur une base ornée de branches de feuilles de laurier au naturel et entouré à mi-hauteur par une frise décorée d’un croissant de lune, d’une croix, d’un triangle et d’un soleil. L’ensemble repose sur un socle carré, portant les inscriptions gravées en caractères cyrilliques : « À Jacob Moudriy (Le Sage) de la part de Matvey Mudroff » et « né le 30 avril 1722, décédé le 7 avril 1797 à Vologda » alterné de symboles maçonniques. Légères usures à la dorure, mais bon état général. Travail russe, début XIXe siècle. H. : 20 cm – L. : 8 cm – P. : 7 cm. 6 000/8 000 €
Historique : Cet objet fut offert à Matvey (Mathieux) Yakovich Mudroff (1776-1831), célèbre médecin russe ayant fondé de l’école clinique russe. Il était diplômé de médecine en 1800 à l’université de Moscou et y devint professeur en 1809. Mudroff est l’un des fondateurs de l’hygiène militaire et participa à la lutte contre les épidémies de choléra à Saratov en 1830-31 et à Saint-Pétersbourg en 1831, où il mourut de cette maladie. Il était le médecin de la famille Pouchkine.
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LOT 354 – CARAFE À VODKA EN CRISTAL. De forme carrée, à décor gravé une face de l’aigle bicéphale des Romanoff sous couronne impériale et sur l’autre face du monogramme entrelacé EA. II. (Catherine II) surmonté d’une couronne impériale. Bon état. Manufacture impériale, Saint-Pétersbourg, 1760-1770. H. : 25 cm – L. : 7 cm – P. : 7 cm. 2 000/3 000 €
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LOT 358 – SERVICE DE L’ORDRE DE SAINT-ANDRÉ. Manufacture impériale, Saint-Pétersbourg, 1855-1881. Ensemble de 12 assiettes plates en porcelaine dure, à bordure festonnée rehaussée d’un liseré or, le centre est orné d’un bouquet de fleurs polychrome entouré d’une couronne de fleurs enrubannée en relief dit « frise Gotzkowsky ». Le haut du marli est décoré de l’aigle bicéphale des Romanoff alternés de branches de fleurs en relief et de motifs floraux polychromes. La partie basse laisse apparaître l’insigne de l’ordre de Saint- André. Légères usures du temps, mais assez bon état général. Marques vertes au revers : A. II. (Alexandre II), sous couronne impériale. Diam. : 24,5 cm. 20 000/30 000 €
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LOT 360 – SERVICE DE L’ORDRE DE SAINT-ANDRÉ. Manufacture impériale, Saint-Pétersbourg, 1855-1881. Assiette plate en porcelaine dure, à bordure festonnée rehaussée d’un liseré or, ornée au centre d’un décor polychrome représentant la plaque de l’ordre, entouré du grand collier de l’ordre de Saint-André. Légères usures du temps, mais assez bon état général. Marques vertes au revers : A. II. (Alexandre II), sous couronne impériale. Diam. : 24,5 cm. 4 000/6 000 €
Historique : Ce service réalisé par Johann Friedrich Eberlein (1695-1749) et orné d’une décoration en relief dite « Gotzkowsky », fut offert par le roi Auguste III de Pologne à l’impératrice Élisabeth Ire de Russie, à l’occasion du mariage de son neveu, le grand-duc Pierre Feodorovitch avec la princesse Sophie d’Anhalt-Zerbst, future impératrice Catherine II, le 21 août 1745. Composé de 440 pièces, selon un inventaire établi le 5 novembre 1745, il fut le cadeau diplomatique le plus important jamais réalisé par la manufacture de Meissen. L’ordre de Saint-André, fondé en 1698 par Pierre le Grand, est l’ordre le plus important de l’empire russe. La croix représentée sur ce service est une version simplifiée de l’insigne de l’ordre de Saint-André, qui normalement est appliqué sur l’aigle bicéphale des Romanoff noir surmonté d’une couronne impériale rouge. Les lettres à chaque extrémité
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LOT 366 – SERVICE DU PALAIS DE GATCHINA POUR LE TSAR NICOLAS Ier DE RUSSIE. Manufacture impériale, Saint-Pétersbourg, circa 1840. Assiette plate en porcelaine dure, de forme ronde, à bordure festonnée, décorée d’une large frise d’arabesques or sur fond bleu et ornée au centre de l’aigle bicéphale des Romanoff polychromes portant le globe et sceptre. Bon état. Marques bleues au revers : N. I. (Nicolas Ier), sous couronne impériale. Diam. : 23 cm. 3 000/5 000 €
Historique : Le palais de Gatchina est un ancien palais impérial russe situé à Gatchina, à côté de Saint-Pétersbourg. La construction du palais débuta en 1766 et il prit sa forme finale sous le règne de Nicolas Ier dans les années 1840. Le palais conserve aujourd’hui l’une des plus belles collections de porcelaines fabriquées par la manufacture impériale.
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LOT 372 – COUPELLE À CAVIAR EN PORCELAINE. Manufacture impériale, Saint-Pétersbourg, 1825-1855. En forme de coquille, brodée d’un large liseré or, à décor sur la partie haute d’un blason polychrome aux armes de la famille Arapoff. Usures à la dorure, accidents. Marques bleues au revers : H. I. (Nicolas Ier), sous couronne impériale. H. : 2,5 cm – L. : 12 cm – L. : 10 cm. 1 200/1 500 €
LOT 373 – COUPELLE À CAVIAR EN PORCELAINE. Manufacture impériale, Saint-Pétersbourg, 1825-1855. En forme de coquille, brodée d’un large liseré or, à décor sur la partie haute d’un blason polychrome aux armes de la famille Arapoff. Usures à la dorure, accidents. Marques bleues au revers : H. I. (Nicolas Ier), sous couronne impériale. H. : 2,5 cm – L. : 12 cm – L. : 10 cm. 1 200/1 500 €
LOT 374 – COUPELLE À CAVIAR EN PORCELAINE. Manufacture impériale, Saint-Pétersbourg, 1900. En forme de coquille, brodée d’un liseré or, à décor polychrome sur la partie haute de l’aigle bicéphale des Romanoff portant le globe et le sceptre. Légères usures à la dorure, mais bon état général. Marques vertes au revers : H II (Nicolas II), sous couronne impériale, daté 1900. H. : 2,5 cm – L. : 12,5 cm – L. : 10,5 cm. 1 200/1 500 €
LOT 375 – COUPELLE À CAVIAR EN PORCELAINE. Manufacture impériale, Saint-Pétersbourg, 1900. En forme de coquille, brodée d’un liseré or, à décor polychrome sur la partie haute de l’aigle bicéphale des Romanoff portant le globe et le sceptre. Légères usures à la dorure, mais bon état général. Marques vertes au revers : H II (Nicolas II), sous couronne impériale, daté 1900. H. : 2,5 cm – L. : 12,5 cm – L. : 10,5 cm. 1 200/1 500 €
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LOT 385 – SERVICE. Composé d’une nappe de forme rectangulaire (240×175 cm) et de douze serviettes (85×70 cm) en lin blanc damassé,à décor dans chaque angle du monogramme du tsar en caractères cyrilliques « H. II. » sous couronne impériale, au centre apparaissent dans un décor d’arabesques un sceptre et un glaive entrecroisés de branches de laurier sous couronne impériale. Chaque pièce est rebrodée d’un monogramme H. Z. (non identifié). Légères usures du temps, mais assez bon état général, Manufacture impériale, Saint-Pétersbourg, daté 1912-1913. Nappe : H. : 175 cm – L. : 240 cm. Serviette : H. : 70 cm – L. : 84 cm. 4 000/6 000 €
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LOT 392 – CAFETIÈRE EN ARGENT. Par YARSHINOFF, Saint-Pétersbourg, 1799. De forme bombée et évasée vers le haut, reposant sur une base carrée, à décor gravé d’un aigle bicéphale sous couronne, avec prise ajourée en bois noirci. Usures du temps, mais bon état général. Poinçon titre : 84, Saint-Pétersbourg, 1799. Poinçon d’orfèvre : A. Я. : (Alexandre Yarshinoff, actif de 1795 à 1826). H. : 25 cm – L. : 24 cm – Diam. : 12 cm. Poids brut : 1 k 66 g. 3 000/5 000 €
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LOT 395 – GRAND SAMOVAR EN ARGENT. De forme bombée à décor de larges godrons, reposant sur une base carrée, avec prises ajourées sur les côtés et bec verseur à tête d’oiseau, intérieur vermeil. Usures du temps, petites bosses. Poinçon titre : 84, Saint-Pétersbourg, 1884. Poinçons d’orfèvre : I. C. non identifié. H. : 46 cm – Diam. : 32 cm. Poids : 5 k 352 g. 7 000/8 000 €
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LOT 397 – COUPE DE PRÉSENTATION À CAVIAR. En argent, à décor de guirlandes de fleurs retenues par des têtes de femmes, reposant sur quatre pieds finissant par des pattes de lion, intérieur vermeil. Usures du temps, mais bon état. Travail étranger, fin XIXe siècle. H. : 16 cm – Diam. : 11,5 cm. Poids : 875 g. 400/600 €
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LOT 408 – PRESSE-PAPIER DE BUREAU. Ekaterinbourg, probablement du lapidaire Stepanoff, 1860-1880. De forme rectangulaire, aux angles arrondis, sculptée en pierres dures, à décor de framboise (rhodonite), de groseilles (cristal) et de cassis (obsidienne) sur un tapis de feuilles (néphrite) reposant sur un socle en marbre noir présenté sur une base en marbre griotte. Accidents, petits manques, revernis. H. : 8 cm – L. : 17,5 cm – P. : 11 cm. 800/1 000 €
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LOT 410 – LANCERAY Eugène Alexandrovitch (1848-1886). Groupe de personnages russes en tenue traditionnelle. Représentant un couple dansant au son d’un joueur de balalaïka. Bronze doré à patine brune et nuancée, reposant sur un socle ovale signé en toutes lettres sur la base par l’artiste en caractères cyrilliques. Bon état. Travail russe de la fin du XIXe siècle. H. : 13 cm – L. : 16 cm – P. : 6,5 cm. 1 200/1 500 €
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LOT 414 – MAISON IMPÉRIALE DE RUSSIE. Petit fanion aux armes des Romanoff. Impression polychrome sur soie, conservé dans un encadrement ancien en bois naturel. Traces d’humidité, en l’état. Travail russe, début XXe siècle. À vue : H. : 16,5 cm – L. : 27 cm. Cadre : H. : 19,5 cm – L. : 30 cm. 120/150 €
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LOT 417 – CUIRASSE D’OFFICIER DU RÉGIMENT DES GARDES À CHEVAL En bronze doré et poli. Modèle daté 1858, situé à Zlatoust dans l’Oural. Composé d’un plastron à l’arête saillante, bordé de 28 clous et d’une dossière bordée de 36 clous. Col bordé d’une gouttière, emmanchures bordées d’un bourrelet, forme arrondie dans le bas, bordé d’un galon rouge et cintré par une ceinture en cuir rouge. La partie haute est garnie de deux bretelles en feutrine rouge recouverte de 24 écailles découpées de 5 festons se terminant par une serrure découpée et patte en cuir en forme de coeur. Intérieur doublé en toile écrue. Usure du temps, accident à la lanière, mais bon état général. Époque : Alexandre II (1855-1881). H. : 45 cm – L. : 34 cm. 5 000/7 000 €
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LOT 420 – ORDRE DE SAINTE-ANNE. Par KEIBEL, Saint-Pétersbourg, avant 1896. Insigne de 2ème classe, modèle commandeur, en or et émail, présenté avec son diplôme daté du 24 juillet 1897, portant le n°151, en partie imprimé et signé. Bon état. Poinçon titre : 56, Saint-Pétersbourg, avant 1896. Poinçon d’orfèvre : A. K. (Alexandre Keibel), fournisseur officiel de la cour impériale de 1882 à 1910 et marque du privilège impérial. H. : 4, 5 cm – L. : 4, 5 cm.Poids brut: 15, 50 grs. 2 000/3 000 €
Provenance : Cet insigne de commandeur de l’Ordre de Sainte-Anne, fut remis sur les instances de l’empereur Nicolas II, le 24 juillet 1897 à Louis-Joseph Berryer (1850-1927), capitaine de frégate.
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LOT 428 – BADGE DU JUBILÉ DU 100e ANNIVERSAIRE DE L’ÉCOLE MILITAIRE PAVLOVSKY À SAINTPÉTERSBOURG. Créé le 7 décembre 1898. En bronze doré, conservé avec sa molette. Bon état. Époque : Nicolas II (1894-1917). H.: 5 cm – L.: 4 cm. 200/300 €
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LOT 437 – ARMÉE IMPÉRIALE. Ensemble comprenant la médaille commémorative du bicentenaire de Borodino (1813-1913), la médaille commémorative du tricentenaire des Romanoff (1613-1913), la médaille du premier recensement général de la population (1897), deux boutons d’uniforme, un insigne commémoratif du couronnement de Nicolas II (1896) et un insigne de col, en émail du régiment d’infenterie Alexeïeff, au monogramme A daté 1917. En l’état. Formats divers. 200/300 €
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LOT 446 – LARIONOFF Mikhail Feodorovitch (1881-1964). Les arbres. Pastel sur papier, signé des initiales de l’artiste en caractères cyrilliques en bas à gauche. Bon état. H. : 20 cm – L. : 13 cm. 2 000/3 000 €
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LOT 447 – CHAGALL Marc, né Moïche Zakharovitch Chagalov (1887-1985). Personnage figurant l’artiste levant son verre à la santé de Karpoucha. Dessin à l’encre bleue, signé en bas à droite et daté 1960, conservé dans un encadrement moderne en bois à décor moucheté sur fond or. Au revers du dessin apparaissent plusieurs dédicaces autographes. Bon état. À vue : H. : 20 cm – L. : 26 cm. Cadre : H. : 33 cm – L. : 39 cm. 2 000/3 000 €
Historique : ce dessin fut offert par l’artiste au célèbre joueur de balalaïka, Karpoucha Ter-Abramoff (1888-1977) et provient du livre d’or de ce dernier, dont nous avions vendu l’exemplaire le 8 novembre
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LOT 450 – ICÔNE DE SAINT ANDRÉ. Précieuse et rare icône russe, fin XIXe début XXe siècle. Tempera sur bois, conservé sous riza tissé en fils d’argent et fils d’or, surmonté d’une oclade circulaire en or. Porte au dos brodé en fils d’or, l’inscription en caractères cyrilliques : « Au prêtre André Zakritsky (1876-1910), de la part de son fils I. I. A. Z. (Ivan Adréïévitch Zakritsky) ». Manque éléments, usures du temps, mais bon état général. H. : 27 cm – L. : 22,5 cm. 4 000/6 000 €
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LOT 451 – ŒUF DE PÂQUES DE LA RÉSURRECTION. En métal doré à décor en relief sur une face d’une scène représentant la naissance de l’Enfant Jésus et sur l’autre face la résurrection du Christ. Un bouton-poussoir permet l’ouverture sur deux médaillons conservés à l’intérieur de formes ovales représentant saint Alexandre Nevsky et sainte Marie Madeleine, chacun nimbé d’une auréole émaillée de bleu translucide sur fond guilloché et sur la partie basse apparaissent les lettres en caractères cyrilliques des saints représentés (S.A.N.) et (S.M.M) également émaillées de bleu et au centre est placé un crochet stylisé pouvant soutenir une petite lampada. Usures du temps, mais bon état général. Travail russe du XIXe siècle. Fermer : H. : 13 cm – L. : 8,5 cm. Ouvert : H. : 13 cm – L. : 17 cm. 1 200/1 500 €
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LOT 454 – ICÔNE DE SAINT SERGE. Par KHLEBNIKOFF, Moscou, avant 1896. Tempera sur bois, conservée sous riza vermeil, surmonté d’une oclade à décor d’émaux polychromes, la bordure est encadrée d’une frise stylisée. Bon état. Poinçon titre : 84, Moscou, avant 1896. Poinçons d’orfèvre : Khlebnikoff avec marque du privilège impérial. H. : 14,5 cm – L. : 10,5 cm. Poids brut : 298 g. 2 500/3 000 €
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LOT 470 – CROIX DE PROCESSION. En bronze doré, représentant pour l’une le Christ sur sa croix surmontée de Dieu le Père sur fond émaillé polychrome et pour l’autre le Christ sur sa croix surmonté de six scènes de sa vie et d’une suite de 10 archanges. Bon état. Travail russe du XIXe siècle. H. : 27 cm – L. : 13,5 cm ; H. : 30 cm – L. : 15,5 cm. 200/300 €
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LOT 475 – MÉDAILLE DE BAPTÊME EN ARGENT. De forme ovale, gravée sur une face d’un saint Georges terrassant le dragon. On y joint une chaine en argent et deux médailles commémoratives du millénaire de la Russie 988-1988. Usures du temps, mais bon état. Poinçon titre : 84, Moscou, 1908-1917. Poinçon d’orfèvre : D. K., non identifié. Poids total : 48 g. 200/300 € .
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LOT 478 – GRAND OEUF DE PÂQUES EN PAPIER MACHÉ LAQUÉ OR. A décor sur une face d’une représentation de l’ascension du Christ et sur l’autre face de la cathédrale de l’Assomption à Moscou, intérieur or. Légères usures du temps, petits accidents, mais bon état général. Travail russe, vers 1880-1890. H. : 16 cm – L. : 11 cm. 2 000/3 000 € .
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LOT 484 – ŒUFS DE PÂQUES. Ensemble cinq oeufs de Pâques en bois peint offert à l’occasion des fêtes de pâques orthodoxe. Usures du temps. Travail russe, en émigration. Formats divers. 150/200 € .
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LOT 491 – SAMOVAR EN MÉTAL ARGENTÉ. De forme évasée vers le haut, reposant sur une base carrée finissant par quatre pieds, avec prises ajourées en bois noircis sur les côtés. Conservé avec son plateau d’origine et sa cheminée amovible avec poignée en bois. Usures du temps, petites bosses. Travail russe de la manufacture I. A. Kozloff, Toula. Époque : Nicolas II (1894-1917). H. : 46 cm – L. : 33,5 cm. 200/300 €
LOT 492 – SAMOVAR EN CUIVRE. De forme évasée vers le haut, à décor de cannelures, reposant sur une base carrée finissant par quatre pieds enroulés, avec prises ajourées en bois noircis sur les côtés. Conservé avec son plateau d’origine, sa cheminée amovible avec poignée en bois et sa coupelle. On y joint un plateau. Usures du temps, petites bosses. Travail russe de la manufacture des frères Worontsoff – Époque : Alexandre III (1881-1894). H. : 50 cm – L. : 33,5 cm. 300/400 €
Samedi 18 décembre à17 h et à18h Dimanche 19 décembre à 10h et 11h
Conservatoire Rachmaninoff, 75016 Paris
Il existe de nombreuses interprétations de la musique et du conte “Casse-Noisette”. Pendant 11 ans de travail avec le dessin sur sable, Katerina Barsukovo a crée cinq versions de spectacles : des projets avec la musique symphonique et la musique de chambre sur des scénari et concepts très différents.
Katerina Barsukova proposera aux enfants d’explorer le mystérieux personnage de Casse-Noisette sur la musique magnifique de Piotr Tchaïkovski.
Pour la première fois, les enfants travailleront avec le sable sur les tablettes lumineuses afin de jouer davantage avec les effets clair-obscur.
Originaire de la région de Pskov, diplômé de l’école St. Nicholas Roerich et l’Académie des Arts de Saint-Pétersbourg. IE Repina, Katerina Barsukova participe à des expositions de graphisme sur sable et a remporté un certain nombre de concours d’animation sur sable. Ses performances ont lieu au Théâtre Mariinsky, à la Société philharmonique de Saint-Pétersbourg, sur la Nouvelle Scène du Théâtre Alexandrinsky, au Théâtre des Variétés. Arkady Raikin, le Théâtre des Fruits des Lumières, le Palais de la Culture de Vyborg, le I. I. Gaza de Saint-Pétersbourg. Katerina Barsukova s’est produite sur de grandes scènes à l’étranger. Dernièrement à Monaco et prochainemnent à Mulhouse. ( Voir Artcorusse).
” Je vais peindre avec du sable ordinaire. Ce sera du sable de rivière mélangé à du quartz. Les sables pour l’animation sont utilisés différemment – rivière, mer, océanique, volcanique, clair, sombre, il existe différentes fractions de sable, c’est-à-dire différentes épaisseurs d’un grain de sable. Chaque artiste cherche son propre sable, en fonction des tâches qu’il se fixe, et de ce qu’il veut représenter en général“.
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Conservatoire Russe de Paris Serge Rachmaninoff 26, avenue de New-York, 75116, Paris
Samedi 18 décembre
17h-17h50 enfants de 3 à 6 ans
18h-18h50 enfants à partir de 7 ans
Dimanche 19 décembre
10h-10h50 mouches de 3 à 6 ans
11h-11h50 enfants à partir de 7 ans
Tarifs : 30€
ISCRIPTION : 01 41 30 72 47
Métro : Alma-Marceau Bus : 72, arret Musée d’art moderne .
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En Roumanie, il parait que démarrer une année avec des tziganes porte bonheur ! Et si c’était également le cas en France ? Le 31 décembre, la famille Romanès au grand complet réunit tout un tas d’artistes pour organiser le Grand Réveillon Tzigane. Après la représentation du spectacle “Les Nomades arrivent !”, tu pourras savourer un repas typique avec spécialités et boissons à volonté. De nombreux artistes se joindront à la fête : danseuses tziganes et orientales, fanfare des Balkans, chanteurs… Ne manque pas ce réveillon unique en Europe sous le Chapiteau de la famille Romanès.
Assistez au spectacle “Les Nomades arrivent !” avec des chants, danses et numéros de cirque
` Tenue tzigane souhaitée
Savourez un dîner typique avec un barbecue, choux farcies des Balkans et bien d’autres spécialités
Boissons à volonté
Un ensemble de musique tzigane des Balkans pour te faire danser jusqu’à l’aubre.
De nombreux artistes : danseuses tziganes, orientales et flamenco, chanteurs tziganes…
Un événement organisé dans la plus grande sécurité et le respect des dernières mesures sanitaires, Pass sanitaire obligatoire
Cirque Romanès
Square Parodi, entrée face au 35 Bd de l’Amiral-Bruix 75016 Paris, Porte Maillot.
Exposition d’objets et documents liés à l’expédition du Capitaine Jean Couteau sur le lac Baïkal. L’année 2021 est marquée par le 25ème anniversaire du plus grand réservoir d’eau douce de la planète, du lac Baïkal, inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Dans le cadre des “Maître de l’Art et de la Musique”
Concert Conférence du maestro Andreï Chevtchouk
avec
Marcelle Guillet-Lubrano, Présidente d’honneur de l’Association et les maîtres des Arts et de la Musique,
Une soirée d’opéra à la Maison Russe à Paris : les « Maitres d’Art » français et Catherine Manandaza
Nouvelle conférence-concert du maestro Andreï Chevtchouk, faisant partie de son cycle populaire « Encyclopédie musicale ».
Cette fois, le maestro présentera aux invités de la MRSC l’Association des Ateliers des Maîtres d’Art et de leurs Elèves, qui regroupe des artistes professionnels ayant reçu le titre élevé des Maîtres des Arts pour desréalisations importantes relatives à la maîtrise dans des spécialités artistiques rares par la décision du Ministère de la Culture.
L’association est un symbole de la diffusion réussie des compétences artistiques et de la maîtrise dans un environnement créatif. Elle offre des opportunités de stabilité professionnelle dès le plus jeune âge. En effet, un nombre important d’élèves de l’association ont ouvert leurs propres ateliers d’art, alors que d’autres ont remplacé les maîtres qui y travaillaient. Les Maîtres de l’Association et leur Présidente d’Honneur Marcelle Guillet-Lubrano parleront des projets internationaux de l’association et des liens créatifs avec la Russie, qu’ils entendent préserver et enrichir. Madame Guillet est elle-même issue d’une famille de peintres qui créaient les fleurs pour décorer les opéras et les ballets pour notamment l’Opéra de Paris, les ballets du Marquis de Cuevas et encore d’autres. Elle a eu l’occasion de travailler avec les plus grandes maisons de couture et couturiers français, comme par exemple : Christian Lacroix, Lanvin, Jean Franco Ferré, Christian Dior, Nina Ricci, Sonia Rykiel, Thierry Mugler, Guy Laroche, Valentino, Yves Saint-Laurent, Rochas, Armani, Dolce & Gabbana, Louis Vuitton, etc…
Maestro Andreï Chevtchouk ajoutera comme d’habitude à la conversation à propos des maîtres et de l’association des illustrations musicales avec des airs d’opéras ayant une renommée mondiale.
Au programme sont des œuvres de Guiseppe Verdi (La Traviata), Giacomo Puccini (airs de Madame Butterfly et Tosca), Charles Gounod (Faust) et Piotr Ilich Tchaïkovski (La Dame de Pique), interprétées par Catherine Manandaza dont la merveilleuse soprano a été notée au niveau mondial. Après la recommandation de la Maison russe à Paris, Catherine Manandaza a participé avec le maestro Andrei Chevtchouk au Festival international de chant « La route vers Yalta – 2021 », où elle a reçu le prix spécial pour des hautes compétences d’interprétation vocale.
La soirée musicale festive qui se déroulera, comme d’habitude, en russe et en français.
L’inscription préalable gratuite est obligatoire, le nombre de places est limité. CLIQUEZ
L’entrée à la MRSC s’effectue avec le port obligatoire du masque et le respect des règles sanitaires établies, dont la présentation obligatoire d’un pass sanitaire.
Exposition
” NOUVEL AN RUSSE “
Du lundi 6 décembre 2021 au 14 janvier 2022
sur les panneaux extérieurs, 61 rue Boissière, 75016 Paris
À la veille des Fêtes de Noël , du 6 décembre 2021 au 14 janvier 2022 la Maison russe de la science et de la culture à Paris présentera une nouvelle exposition colorée “Nouvel an russe” sur les oanneaux extérieurs.
L’immeuble est situé dans un des lieux central de Paris. Plusieurs centaines de personnes lui rendent visite chaque jour. Encore plus de gens se rendant à leur travail, s’arrêtent pour admirer les expositions sur les panneaux de la Maison Russe de la Science et de la Culture.
Dans le cadre de l’exposition du Nouvel An, des reproductions de peintures ont été recueillies, montrant avec quelle tendresse et quel amour les artistes russes dépeignent l’ambiance de leur fête préférée.
De plus, vous pouvez voir des photos de Moscou, Saint-Pétersbourg, Kaliningrad, le grand Ustyug, Kazan et d’autres villes dans toute leur splendeur festive. Et pour les enfants, une sélection de photos de dessins animés de Noël a été proposée – après tout, les regarder pendant les vacances est devenu une autre bonne tradition en Russie.
Le Nouvel An est l’une des fêtes préférées en Russie. Les Russes commencent à s’y préparer à l’avance : ils sont transformés par une variété de guirlandes colorées et de lanternes de ville, sur les places et les rues, des sapins de Noël décorés sont installés, une atmosphère de joie, d’espoir, des contes de fées pénètrent utiliser.
Pendant ce temps, la célébration du Nouvel An en Russie a commencé relativement récemment. Avec l’acceptation du christianisme en 988, le début de l’année a été célébré le 1er mars, et depuis 1492, la date de la nouvelle année a été déplacée au 1er septembre. Ce jour-là, la nouvelle année de l’église a commencé, qui a été célébrée par un service spécial “Sur l’été”.
La coutume de marquer l’arrivée de la nouvelle année dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier est apparue à Pierre Ier en 1699, lorsque le tsar a introduit un nouveau système de calendrier par un décret spécial (jusqu’à présent, c’était dans le système byzantin – “du création du monde”, ainsi, 7208 l’année est devenue 1700 ans). En même temps, l’auto-détenteur a quitté le calendrier julien, alors qu’en Europe ils utilisent le grégorien depuis longtemps. Les citoyens étaient censés décorer leurs maisons avec des branches d’épinette, se féliciter mutuellement pour la nouvelle année, organiser des feux d’artifice sur les places de la ville et s’amuser jusqu’au 7 janvier.
Sous le règne de l’impératrice Elizabeth I, les bals masqués de Noël sont devenus très populaires, et sous Catherine II, une tradition d’échange de cadeaux apparaît. Ce n’est qu’à partir de la seconde moitié du XIXe siècle qu’on a pour coutume de décorer un sapin de Noël Des artistes spéciaux ont commencé à produire des jouets du Nouvel An. Dans les magasins de confiserie on pouvait acheter des personnages, habillée de toutes sortes de bonbons – c’était un plaisir pour les personnes aisées. Ceux qui ne pouvaient pas se permettre un tel luxe préféraient les décorations faites maison.
Puis l’idée vint que la nouvelle année soit une fête pour les enfants. Un arbre fabuleux, des déguisements, des cadeaux sous le sapin pour ceux qui se sont bien comportés durant l’année, la joie et le plaisir ont enfin rendu ces fêtes lumineuses.
A la fin du XIXe siècle, l’image d’un bon père Noël : Ded Moroz, est née. Son origine est liée aux anciennes tempêtes de la divinité païenne et au mauvais temps. Mais au fil du temps, le dur maître de la vogue et du froid a acquis les caractéristiques d’un vieil homme sage, qui non seulement contrôle la nature, mais aussi enseigne. Morozko, Santa Moroz, Moroz Ivanovitch sont fortement entrés dans le folklore russe.
Le Père Noël moderne est un magicien qui vainc l’impureté et apporte des cadeaux à tous les bons enfants. Il est constamment accompagné de sa petite fille Snegourochka revétue de sa fourrure en bleu et blanc
symbole des eaux gelées.
En 1918, après la révolution en Russie, nous sommes passés au calendrier grégorien européen, ce qui a entraîné une différence avec le calendrier julien de l’église de 13 jours, t. n. à l’ancien style. La célébration du Nouvel An a été annulée, mais au moins ils ont établi un nouveau jour férié “Red Vyuga” – le jour du début de la révolution mondiale. Il n’a pas enthousiasmé le peuple. Les gens continuaient à se remonter le moral en décorant les arbres et à se faire des cadeaux.
Et ce n’est qu’en 1935 que la bonne tradition de célébrer la nouvelle année est revenue, célébrée le 13 janvier et Noël le 6 janvier. Suivant le calendrier Julien.
Depuis 1937, Ded Moroz est un invité régulier des Fêtes. Et aujourd’hui l’arrivée de la nouvelle année dans chaque maison en Russie est accompagnée de cadeaux, père Noël avec flocon de neige, de champagne, de salade d’olives, des félicitations du chef du pays devant la tour spassky du Kremlin, présentant ses vœux pour un l’avenir prospère pour tout le monde .
La Maison Russe de la Science et de la Culture à Paris est heureuse de féliciter nos téléspectateurs et partenaires pour le Nouvel An et Noël à venir !
Rencontre avec l’écrivain Julia Kristeva
à l’occasion de la sortie de son ouvrage:
« Dostoïevski face à la mort ou le sexe hanté du langage ».
avec
Eléna Galtsova, Institut de la littérature mondiale A.M.Gorki de l’Académie des sciences de Russie, docteur d’Etat ès lettre Lecture par Sophie Costerg et Grégoire Lopoukhine.
Mardi 7 décembre 2021 à 18 h sur le site et à la MRSC.
ENTRÉE LIBRE
A l’occasion du 200e anniversaire de la naissance de Fiodor Dostoïevski, à la Maison Russe à Paris se tiendra la soirée « Dostoïevski et Kristeva : polyphonies »
La Maison russe des sciences et de la culture à Paris, avec la participation de l’Institut de littérature mondiale Maxime-Gorki de l’Académie des sciences de Russie (RAS), organise la présentation d’un nouveau livre de l’écrivaine et critique littéraire française Julia Kristeva « Dostoïevski face à la mort, ou le sexe hanté du langage ». La publication du livre par la maison d’édition Fayard a été organisée à l’occasion du 200e anniversaire de la naissance du grand écrivain russe.
L’interlocutrice de Julia Kristeva sera une célèbre critique littéraire russe, spécialiste de la littérature française des XX–XXI siècles et des relations littéraires russo-françaises, la chercheuse en chef de l’Institut de littérature mondiale de l’Académie des sciences de Russie, docteure en philologie, professeure Eléna Galtsova.
Julia Kristeva figure emblématique de notre temps, une classique vivante de la philosophie et de la psychanalyse de la seconde moitié des XX–XXI siècles, qui ne se lasse pas de faire de plus en plus de nouvelles découvertes dans la sphère la plus subtile de la recherche de nos émotions et de nos sentiments, de notre conscience et de notre subconscience. Elle est connue pour ses travaux sur la théorie de la littérature et de la culture, la sémiotique, la philosophie, pour ses recherches dans le domaine du genre. Docteur honoris causa des universités d’Europe et des États-Unis, membre de l’Académie Britannique, lauréate de nombreux prix littéraires, Julia Kristeva s’est récemment vu remettre le titre de Grand maître de l’ordre de la Légion d’honneur.
Elle s’était tournée vers Dostoïevski dès le début de sa carrière dans les années 1960, principalement en lien avec le livre de Mikhaïl Bakhtine « Problèmes de la poétique de Dostoïevski », ainsi que dans de nombreux articles et livres, dont « Le pouvoir de l’horreur », « Soleil noir de la mélancolie », etc. En 2020, les Éditions Buchet-Chastel ont publié son livre « Dostoïevski » dans le cadre de la série « Les auteurs de ma vie ». « En fixant des yeux “ L’Idiot ”, mon père m’a strictement déconseillé de le lire : “ Destructeur, démoniaque et intrusif, ça suffit, tu n’aimeras pas du tout, allez, laisse ! ” (…) Bien sûr, comme d’habitude, je n’ai pas écouté les instructions de mon père et je me suis plongée dans Dostoïevski. Et j’étais aveuglée, abasourdie, absorbée par lui », raconte Julia Kristeva.
Lors de la rencontre, la scientifique française expliquera comment Dostoïevski est devenu l’écrivain de sa vie, à qui elle revient constamment, son compagnon de tous les jours depuis de nombreuses années. Elle présentera un nouveau livre et répondra aux questions des participants à la présentation et des auditeurs en ligne.
Les comédiens français Sophie Costerg et Grégoire Lopoukhine liront en français et en russe des textes des œuvres de Dostoïevski et des extraits du nouveau livre.
La soirée se poursuivra par une séance de dédicaces avec l’invitée de la MRSC.
La rencontre se déroulera en russe et en français dans un format hybride : dans les locaux de la Maison russe et en ligne, sur son site Internet avec la possibilité de communication directe avec les invités.
L’entrée gratuite, sur inscription préalable (paris@rs.gov.ru). Le nombre de places est limité.
À l’occasion de l’anniversaire de Fiodor Dostoïevski
A l’occasion de l’Anniversaire de Fiodor Dostievski
Projection en ligne du film de Yegor Kholmogorov
” Fiodor Mikhaïlovitch . L’Essai cinématographique de Yzegor Kholmogorov “
Jeudi 2 décembre 2021 à 20 h
Sur le site WEB de la MRSC
Projection en ligne du film de Yegor Kholmogorov « Fiodor Mikhaïlovitch. L’Essai cinématographique de Yegor Kholmogorov à l’occasion de l’anniversaire de Fiodor Dostoïevski ».
Dostoïevski est l’un des plus grands écrivains autant dans l’histoire de la littérature russe, que mondiale. Mais comment cela se fait-il, car après tout beaucoup pensent qu’il écrit maladroitement et dépeint les aspects les plus laids de la vie et des personnages tordus — tout ce que nous avons l’habitude d’appeler « la manière de Dostoïevski » ? Mais n’est-ce pas parce que nous sommes habitués à percevoir Dostoïevski à travers un prisme et que nous ne savons rien de sa vie spirituelle, de ses opinions politiques et religieuses ?
Durant toute sa vie, Dostoïevski s’est posé des questions sur les choses les plus importantes. Et après être entré dans l’éternité, il nous a laissé des réponses dans ses romans et ses travaux journalistiques. Les humiliés et offensés, ont-ils toujours raison ? L’homme reste-t-il homme même dans son abomination complète ? Que vaut une larme d’enfant et pourquoi ne peut-elle être protégée que par la force des armes russes ? Quelle est la mission du peuple russe, et ce peuple peut-il vivre sans l’orthodoxie ? Comment Dostoïevski a-t-il prédit la Révolution et de quoi a-t-il avertie la Russie.
La chaîne RT Russia présente un film d’auteur réalisé par Yegor Kholmogorov. Accompagnés du publiciste et philosophe, nous parcourrons les lieux liés à la vie de Fiodor Mikhaïilovitch, et tenterons de trouver ces réponses de Dostoïevski aux principales questions russes.
Volets :
00:00 — PROLOGUE 02:51 — GRAND-RUSSE. PETIT-RUSSE. BIÉLORUSSE. D’où viennent les Dostoïevski ? 04:59 — UNE FAMILLE RUSSE ET PIEUSE. Le père de Dostoïevski était-il un monstre ? 09:33 — PAUVRES GENS. Les humiliés et offensés, ont-ils toujours raison ? 12h15 — DISCUSSION SUR LE CHRIST. Comment l’athée Belinski a causé des ennuis à l’écrivain 16:18 — EXÉCUTION. Une dure leçon de la part de l’Empereur 23:54 — RESURRECTION DANS LA MAISON DES MORTS. Comment Dostoïevski a cessé d’être libéral 27:06 — INSTIGATEURS. Comment Dostoïevski a essayé d’éteindre le feu de la révolution 30:57 — CAPITAL. Comment Dostoïevski a devancé Marx 39:16 — AFFAIRE AVEC UN CROCODILE. Ne touchez pas au reptilien… 43:32 — JOUEUR. Comment Dostoïevski a remporté le plus important au jeu à la roulette 49:19 — IDIOT. Quelle est la différence entre « aussi humain » et l’Humain 55:00 — NETCHAEVCHTCHINA. Invocation de démons dans le parc Pétrovski 59:27 — DÉMONS. Dieu russe ou camp de concentration rouge ? 1:08:49 — ORTHODOXIE OU CARACTÈRE NATIONAL. La fameuse phrase que Dostoïevski n’a jamais prononcée 1:13:02 — JOURNAL DE L’ÉCRIVAIN. Comment Dostoïevski est devenu le premier blogueur en Russie 1:19:38 — QU’EST-CE LA FORCE, FRÈRES ? Les significations de l’épopée « Les Frères Karamazov » 1:22:46 — LARME D’ENFANT. Les dernières questions à Dieu 1:27:15 — GUERRE POUR LE SALUT. Grand humaniste, impérialiste, nationaliste 1:35:29 — DISCOURS DE POUCHKINE. Le génie de tous les peuples et, d’ailleurs, le sien… 1:40:33 — ISSUE. Quand l’horloge s’est arrêtée 1:43:56 — LA PATRIE DE DOSTOÏEVSKI. Pourquoi Dostoïevski est devenu nous et nous sommes devenus Dostoïevski
100ème anniversaire de la naissance d’Anne Golon, romancière.
” Concert et soirée de Gala en l’ honneur d’Anne Golon “
Exposition, projection et photos d’anne Golon Conférence par sa fille :Nadine Golloubinoff
Mardi 14 décembre 19 h
Dans la Salle de cinéma de la Maison Russe de la Culture et des Arts
Soirée exceptionnelle pour le 100èmeanniversaire de
Simone Changeux dite Anne Golon, née le 17 décembre 1921 à Toulon, décédée le 14 juillet 2017 au Chesnay. Elle est une romancière française auteur de la série des Angélique. Publiée en 13 épisodes, cette épopée a été traduite en une trentaine de langues et s’est vendue à une centaine de millions d’exemplaires, entre 1957 et 1985, dans le monde entier.
Reporter écrivain reporter et écrivain sous le pseudonyme de Joëlle Danterne. elle se marie avec Vsevolod Sergueïvitch Goloubinoff dit Serge Golon né en 1903 à Boukhara (Empire de Russie) décédé en juillet 1972, écrivain français d’origine russe. Simone Goloubinoff, est assistée de son mari dans ses premières recherches de documentation pour Angélique. Le pseudonyme de Serge Golon est imposé par l’agence O.P. comme coauteur dans l’édition française en 1957.
Soirée exceptionnelle avec sa fille Nadine Soloubinoff
Qui parlera de ses parent et plus spécialement de l’épopée d'”Angélique marquise des Anges”. Nadine déclra : « Sous couvert de roman d’aventure, la saga est une œuvre initiatique, parlant de liberté de foi, de vie, combattant de bout en bout le fanatisme religieux ». Roman historique sur le XVII° suivant la vie de son héroïne fictive Angélique, surnommée Marquise des Anges, contemporaine de Loouis XVI. Angélique paraît d’abord en 1956 en Allemagne en , sous le nom d’Anne Golon, puis l’année suivante dans France-Soir, sous le nom d’Anne et Serge Golon, et en 1958 aux USA, sous celui de Sergeanne Golon. 13 tomes de cette saga historique paraissent entre 1953 et 1985, et font l’objet de traductions en plus de 20 langues. Entre 1964 et 1968, les aventures de l’héroïne sont adaptées au cinéma dans cinq films Angélique, réalisés par Bernard Borderie.
L’entrée gratuite, sur inscription préalable (paris@rs.gov.ru). Le nombre de places est limité.
Soirée de fin d’Année des cours de russes
“Adventurisme musical de Nouvel An “
avec : Vicor Korovitch : baryton Anna Sherbakova : chant Olga Shelova : piano
Vendredi 17 décembre à 19 h
Salle de concert, Inscription obligatoire.
Concert de Noël.
Pour les compatriotes Russes
Organisateur de la soirée: Maestro Andreï Chectchouc
Mardi 21 décembre à 19 h Salle de concert
Centre de Russie pour la Science et la Culture 61 rue Boissière, 75116 Paris Tél : 01 44 34 79 79