Activités du CRSC Paris

31 Octobre 2020

Site-Web du CRSC, Paris

 

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2 Expositions jusqu’au 16 octobre et 14 novembre 2020

 

Plus de renseignements voir plus bas.

 

L’Inscription préalable est obligatoire : coursderusse@fra.rs.gov.ru

 

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Mercredi 1 octobre 2020 à 11 h

Les Anciens combattants et les jeunes

“Mémoire commune de la Victoire”

 

sur le site du CRSC, Paris

 

Le 1 octobre à 11 heures (Paris) sur l’initiative des écoliers de Moscou se tiendra la téléconférence « Les anciens combattants et les jeunes : la mémoire commune de la Victoire ».

Cette manifestation sera soutenue par l’Agence fédérale Rossotroudnitchestvo, les diplomats russes, l’Ambassade de France en Russie et plusieurs associations d’histoire militaire et groupes scolaires de France.

L’année 2020 marquée par le 75ème anniversaire de la Grande Victoire, nous porterons l’attention à l’une des pages les plus héroïques des relations russo-françaises, la fraternité d’armes des pilotes français et mécaniciens russes « Normandie-Niémen ».

Aux exploits du régiment sont consacrés plus de dizaines musées auprès des écoles en Russie préservant précieusement la mémoire des courageux de la « France libre » ayant combattu côte à côte avec les soldats soviétiques dès l’automne 1942, avant l’éclatante Victoire à Stalingrad qui s’est révélée un grand tournant de la Guerre.

Dans le cadre de la téléconférence, la première présentation du projet d’un nouveau monument dédié aux héros du régiment « Normandie-Niémen » aura également lieu.

Les écoles françaises et tous les organismes intéressés sont invités à y participer.

Nous vous prions de bien vouloir vous faire parvenir vos demandes à l’adresse électronique du CRSC à Paris paris@rs.gov.ru

 

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Samedi 3 octobre 2020 à 12h30

Exceptionnel

125 ème anniversaire  du grand poète russe

Sergueï ESSENINE

avec

Sergueï Bezroukov

EN RUSSE

Site-Web du CRSC, Paris :  https://crsc.fr/

 

 

Sergueï Essinine en 1924

Sergueï Essenine  publie deux recueils en 1920-1922 : le plus illustre est la Confession d’un voyou. Malgré son engagement sociétal, le poète ressent encore sa solitude et écrit : “un poète lyrique ne devrait pas vivre très longtemps”.

Plus de renseignements sur Sergueï ESSENINE : CLIQUEZ

Sergei Vitalievich Bezrukov  né en 1973 à Moscou, acteur russe.

En 1994, il est diplômé du département de théâtre de l’école d’art de Moscou avec un diplôme en théâtre dramatique et acteur de cinéma, immédiatement après quoi il a été accepté dans la troupe du Studio de théâtre de Moscou sous la diection d’Oleg Tabakov.

Il a joué dans la série télévisée “Brigade”,  “Plot”, ”Maître et Marguerite”, “Essenine”,  ainsi que dans les longs métrages  “Service chinois”, “Azazel”, Combat dans l’ombre”, “Le dernier duel Pouchkine”, “Visovtski Merci d’être en vie”…..

Pendant plusieurs années (1995-2000), il a travaillé dans le programme satirique divertissant sur la chaîne NTV. Depuis le 26 juillet 2010, il est membre du Conseil patriarcal pour la culture pour le patriarcat de Moscou et de l’Église orthodoxe.  En mars 2013, il a été nommé directeur artistique de la Maison régionale des arts de Moscou “Kuzminki”. Membre du Conseil public du ministère russe de la Défense (avril 2013). Directeur artistique du Théâtre dramatique de Moscou (janvier 2014), depuis 2016 il est producteur général de la société cinématographique Sergueï Bezroukov.

Site:  https://crsc.fr/

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Mardi 6 octobre 2020 à 19 h (GMT+2:00) Paris

« Présent et futur de l’espace russe » 

Dmitri Loskoutov, directeur général de la société « Glavkosmos »

Interviewé par Nicolas Pillet, chef de projet « Kosmonavtika.com ».

Inscriptions sur le site : https://crsc.fr/

 

Le 6 octobre à 19h00 démarre le nouveau projet du CRSC à Paris « Rencontres avec les acteurs de l’espace russe ».

Un nouveau cycle de téléconférences, où seront invitées les personnalités clés du programme spatial russe, a toutes les chances de passionner les amateurs de l’Espace.

L’invité de la première édition sera Dmitri Loskoutov, directeur général de la société « Glavkosmos ». Une des sociétés principales de l’industrie spatiale russe, qui gère des projets internationaux : du lancement des vaisseaux spatiaux habités au développement de réseaux de satellites et de laboratoires scientifiques dans l’espace.

Le thème de la réunion en ligne sera l’état actuel et les perspectives de l’industrie spatiale en Russie, au cours de laquelle les téléspectateurs intéressés par la recherche et les programmes spatiaux russes pourront poser leurs questions.

Le CRSC a invité Nicolas Pillet, responsable du projet web Kosmonavtika.com dédié à l’histoire et à l’exploration spatiale contemporaine, en tant que modérateur de cette première rencontre.

A l’avenir, dans le cadre du nouveau cycle, le Centre envisage de poursuivre les rencontres avec les interlocuteurs les plus compétents : cosmonautes, académiciens, scientifiques, chefs d’entreprises et directeurs d’instituts. Ainsi, les participants aux rencontres du CRSC découvriront toutes les actualités de la recherche des planètes éloignées et proches de « première main ».

Le dialogue avec Dmitri Loskoutov sera diffusé avec la traduction simultanée en français sur la plateforme Zoom et sur la page Facebook du CRSC.

 

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Jeudi 15 octobre 2020  à 15 h

Télé conférence

“NORMANDIE-NIEMEN”

Inscriptions sur le site : https://crsc.fr/

 

 

Tout un cycle de conférences dédié au sujet de l’histoire de la guerre est prévu cette année de commémoration de la Grande Victoire. Le premier rendez-vous en ligne sera consacré au 75e anniversaire du retour des pilotes vainqueurs français sur le sol natal (septembre 1945). En outre, nous aborderons les pages, tant connues qu’inconnues, du passé de l’escadre légendaire, l’importance de préserver la mémoire des actes héroïques et la fraternité combattante de nos peuples pendant la Seconde Guerre mondiale.

Lors de la téléconférence, le public rencontrera les pilotes et les mécaniciens russes de l’escadron légendaire, les vétérans du régiment d’aviation « Normandie-Niémen » et leurs enfants.

Le chef de Rossotroudnitchestvo Evguéni Primakov s’adressera aux participants à la réunion dans une allocution de bienvenue.

La participation à la conférence a été aimablement confirmée par l’Ambassadeur de Russie en France Alexey Meshkov, les associations qui préservent la mémoire des exploits du « Normandie-Niémen » en Russie et en France, la Fondation française Charles de Gaulle, les archives d’État de Russie (Ivanovo et Toula), des scientifiques et des chercheurs en histoire du régiment, des écoles russes et bien d’autres participants.

Le thème de la perpétuation de la mémoire des héros de l’escadron sera traité lors d’une rencontre avec le sculpteur du peuple de Russie Vladimir Sourovtsev, auteur du célèbre monument « Normandie-Niémen », et la direction du musée de l’Air et de l’Espace du Bourget, où se trouve ce mémorial.

Une nouvelle œuvre sculpturale de l’équipe d’auteurs russes, proposée pour une installation en France, sera également présentée.

Mikhaïl Kourakine, rédacteur en chef adjoint de la revue « Mejdounarodnaïa jizn’ » (« Les affaires internationales ») sera le modérateur de cette conférence.

La réunion en ligne se déroulera avec l’interprétation simultanée en français et sera disponible sur le site (crsc.fr) et sur les pages des réseaux sociaux du CRSC à Paris.

 

 

Dès l’invasion de l’URSS par l’Allemagne en juin 1941, le général de Gaulle envisage d’envoyer des soldats français combattre sur le front de l’est. Quinze mois plus tard, en septembre 1942, une troisième unité de chasse des Forces aériennes françaises libres (après la formation un an plus tôt des groupes Alsace et Île de France) voit le jour : le Groupe de chasse n° 3 Normandie. Constitué à Damas, sous les ordres du commandant Pouoliquen et du commandant Tulasne, le groupe est rapidement informé qu’il a été choisi pour marquer la présence de la France auprès des Soviétiques et aller combattre sur le Front de l’Est.

 

Polotniane Zavod, premier terrain de guerre du “Normandie”.

En novembre 1942, les premiers pilotes et mécaniciens partent du Liban pour l’Union soviétique qu’ils atteignent après un périple de plus de quinze jours. La première base se trouve à Ivanovo, à 250 kilomètres au nord-est de Moscou. Là, les Français vont percevoir des avions russes et s’entraîner sur Yak 7 biplace et Yak 1 monoplace. Le choix, laissé à l’appréciation du commandement français, se porte sur le Yak 1.

Les conditions climatiques, très rudes, sont difficilement supportables, les températures variant entre -25° et -30°. L’entraînement des 58 Français, pilotes et mécaniciens se prolonge jusqu’au mois de mars 1943. Le 22 mars 1943, l’unité s’envole avec ses 14 Yak pour s’installer à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Moscou, sur la base de Polotniane Zavod. Le dégel rend les décollages et les atterrissages très périlleux, d’autant plus que les pistes ne sont, le plus souvent, que de simples champs ; il faut trois hommes sous chaque aile pour rouler les avions sur la piste. Le terrain de Polotniane Zavod est distant de 50 km du front.

 

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Vendredi 16 octobre 2020 à 19 h

Conférence du Maestro Andreï Chevtchouk

“Un siècle de Chanson”

avec

Christelle Loury

Inscriptions sur le site : https://crsc.fr/

 

 

Maestro Andreï Chevtchouk est né à Saint-Pétersbourg en 1970. Après une solide formation de chef d’orchestre et de chef de chœur, Andreï Chevtchouk exerce ses fonctions en Russie, en Allemagne, en Belgique, puis en France où il réside actuellement.

Si la direction d’orchestre symphonique reste sa principale vocation, tous types de formations lui offrent l’occasion de livrer un art accompli de chef d’orchestre.

Réside à Lyon, il est actuellement directeur musical du grand chœur classique lyonnais la Schola Witkovski, du festival Opéra et Châteaux de la Drôme, du Festival Opéra des Champs en Charente et du chœur Crescendo d’Amiens.

Christelle Loury porte la chanson française  jusqu’en Russie. Auteur-compositrice-interprète, Christelle Loury rend hommage aux grands noms de la chanson française dans le monde. Seule en scène ou accompagnée par ses musiciens, elle se produit dans 4 spectacles qu’elle a écrits et mis en scène. En 2012, elle rend un vibrant hommage à Edith Piaf qui la propulse sur la scène internationale (Ukraine, New York, Pologne, Belgique, Monaco) et c’est en Russie qu’elle se produit le plus avec une 6ème tournée en 2019.

 

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Mercredi 21 octobre à 19 h (GMT+2:00) Paris

Télé conférence

Cycle en ligne «Parlons en russe correctement»

Téléconférence sur la langue russe. Questions-réponses.

 Avec Marina Koroliova, journaliste, philologue, professeur

Inscriptions sur le site : https://crsc.fr/

 

 

Téléconférence sur la langue russe. Questions-réponses.

 

Marina Koroleva, journaliste, philologue, professeur de l’École des hautes études en sciences économiques, dramaturge, présentatrice de nouvelles et de programmes populaires sur la langue russe rédactrice chef adjoint de la station de radio “Echo de Moscou”. Auteur de programmes et de livres sur la langue russe. Auteur du projet de réseau “Le Russe par Cartes”. En 1990, elle a soutenu sa thèse en psycholinguistique (“Analyse psycholinguistique des automatismes de la parole“). Elle a travaillé comme consultante en langue russe et présentatrice de nouvelles dans plusieurs stations de radio (All-Union Radio, Radio Russia, Open Radio). De 1994 à 2015 y”.

Elle a animé des programmes télévisés et des chroniques sur la langue russe sur les chaînes de télévision NTV, Bibigon, Caroussel, Cultura.

Marina Koroleva a une chronique hebdomadaire “Nous parlons russe” dans Rossiyskaya Gazeta.

Pour les étrangers qui apprennent la langue russe et pour les compatriotes en Russie et à l’étranger.

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Jeudi 22 octobre à 19 h

Télé conférence

Pour le 150ème anniversaire de la naissance

d’Ivan Bounine

par René Guerra

Inscriptions sur le site : https://crsc.fr/

 

Ivan Alexeïevitch Bounine (Иван Алексеевич Бунин), né à Voronej (Empire russe)  le 10 octobre 1870 (22 octobre suivant le calendrier grégorien) et mort à Paris  le 8 novembre 1953,  écrivain russe, auteur de poèmes, de nouvelles et de romans, lauréat du Prix Nobel de littérature en 1933. Il est considéré comme l’un des plus grands prosateurs russes du XXème siècle.

Ses parents sont poétes, à dix-sept ans, il publie son premier poème dans un magazine littéraire de Saint Pétersbourg, La Patrie, et devient correcteur pour un journal local, Le Moniteur d’Orel.

Il publie à Orel son premier recueil de poèmes en 1891, puis Sous le ciel ouvert en 1898 puis Automne, pour lequel il reçoit le prix Pouchkine en 1901. En 1889, il suit son frère à Kharkov et correspond avec Anton Tchekhov, dont il fait la connaissance en 1895 et avec Maxime Gorki et Léon Tolstoï. Il voyage à travers l’Inde, la Palestine, l’Egypte l’Italie. Il fuit la révolution russe quittant Moscou en  pour s’installer dans le sud du pays, tenu par les armées blnches. Il quitte la Russie  1920 pour s’installer en France, où il vit à Paris au 1 rue Jacques-Offenbach dans le XVIème et à Grasse sur la côte d’Azur. Il publie son journal extrêmement critique à l’égard du régime bolchévique.

 

 

Sculpture de Bounine (hauteur 2 m) offerte en cadeau à la ville de Grasse par le sculpteur Andreï Kovalchuk et la Fédération de Russie, à l’initiative de la Renaissance française en Russie. Placée dans le jardin de la Villa St Hilaire le 3 juin 2017 .

Des extraits de ses récits paraissent régulièrement dans La Pensée Russe et certains sont traduits en français, mais il faut attendre 1980 pour que son œuvre soit diffusée de manière plus large en France. Son œuvre est interdite en URSS et n’y est publiée qu’après la mort de Staline. Il meurt d’une crise cardiaque à Paris en 1953, il est enterré à Ste Geneviève des Bois.

René Guerra, niçois d’origine,  Docteur ès lettres de l’Université de Paris. Chercheur en histoire de l’art et spécialiste de la littérature russe, collectionneur, conservateur du patrimoine culturel de l’émigration russe. Propriétaire de la plus grande collection au monde des œuvres des artistes, des poètes et des écrivains de la première émigration russe. Auteur ou coauteur de livres sur les écrivains et artistes-peintres émigrés dont certains en russe. Plus de 400 articles et publications scientifiques sur la culture de l’émigration russe. Décoré de l’Ordre de l’Amitié (Russie).

Président-fondateur de l’Association pour la Sauvegarde du Patrimoine culturel russe en France, ce collectionneur érudit est l’homme qui a sauvé de l’oubli cette autre culture, celle développée en France par les Russes exilés entre 1920 et 1970. Il a consacré sa vie à rassembler la plus grande collection privée, hors Russie. Au total, plus de 4 000 œuvres réunissant projets de décor, œuvres sur papier et tableaux signés Korovine, Bakst, Benois, Somov, Tchékhonine, Annenkoff, Gontcharova ou Poliakoff ont trouvé refuge chez René Guerra.

Comme on le sait, Ivan Bounine a aidé de nombreux écrivains russes à s’installer en France, y compris Ivan Chmeliov, avec qui, plus tard, ils ont été liés par l’amitié et le respect créatif mutuel.

René Guerra possède les connaissances les plus rares sur Ivan Bounine : en tant que secrétaire et ami de la famille de Boris Zaïtsev, il a eu la chance d’entendre de la bouche même de l’écrivain ses souvenirs.

Les inestimables archives d’Ivan Bounine léguées à René Guerra lui ont permis d’obtenir de nouvelles informations uniques sur l’œuvre et la vie du grand écrivain russe.

 

En russe et en français.

 

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Mardi 27 octobre à 18 h

Conférence

du peintre

Erik Boulatov

 

Inscriptions sur le site : https://crsc.fr/

 

Erik Boulatov naît en 1933 à Sverdlovsk (Russie)  Ses parents sont des communistes convaincus et son éducation se fait selon les normes soviétiques (pionnier puis komsomol). Passionné par la peinture, il entre en 1947 à l’École des jeunes artistes et apprend la peinture dans un contexte particulier, où toute peinture étrangère, hostile au régime ou en dehors des aspirations officielles est interdite. Même les Impressionnistes sont dissimulés. Cet étouffement pousse peu à peu Boulatov à rompre avec le système soviétique.

Boulatov s’impose comme le meilleur élève de son école, il obtient la bourse Lénine pour rentrer à l’Institut Sourikov et il est autorisé à voyager en Inde. Il prend la tête de la révolte contre l’enseignement de l’Institut pour changer le programme académique, car « la vraie création et l’art officiel étaient devenus irréconciliables » et « en Russie, (son) ennemi était l’idéologie car elle était l’ennemi de l’art ». Il rencontre alors des professeurs renvoyés de l’Institut qui lui enseignent une autre vision de la peinture, ainsi que des artistes partageant ses idées, comme Ilya Kabakov. Pour ne pas trahir son idéologie artistique, il fait des illustrations pendant plus de trente ans, ce qui lui permet de survivre et de peindre en secret. Sa peinture est d’ailleurs influencée par le Pop art qu’il découvre en 1957 au Festival de la jeunesse à Moscou, manifestation qui marquera durablement en Union Soviétique.

 

 

Son travail est présenté pour la première fois en occident, à Paris  en 1973 à la Galerie Dina Vierny lors de l’exposition « Avant-Garde Russe – Moscou 73 ».

 

 

Dans la peinture de Boulatov s’oppose apparemment une vision quasi photographique du monde et la représentation du langage, car elle est l’aboutissement d’une longue réflexion sur l’abstraction, la lumière et la sémiologie.

 

Chaque tableau est le fruit d’un processus trouvant son origine dans une quête incessante de l’espace pictural et une interrogation sur la représentation de l’espace social.

 

 

« Pour moi, le tableau représente le modèle de l’univers. Sa place se trouve entre moi et le monde extérieur qui n’a rien de fiable : tout vogue, se transforme, il n’y a rien sur quoi s’appuyer. Il n’y a que le tableau qui peut servir d’appui sûr et c’est pourquoi je me tourne vers lui pour essayer de donner une structure au chaos de l’univers qui m’entoure. »

Boulatov est le seul artiste russe dont le travail a été exposé à la fois au Louvre et au Centre national d’art et de culture Georges Pompidou.
Aujourd’hui, Eric Boulatov est appelé le meilleur artiste contemporain.

L’événement central de cette année créative d’E. Boulatov a été une invitation à l’inauguration de sa gigantesque peinture murale dans le parc industriel d’art de rue des aciéries de Vyksa, situé dans la région de Nijni Novgorod.

Pour participer à la conférence, vous devez vous inscrire : CLIQUEZ

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Jeudi 29 octobre à 18 h

Téléconférence

” DESTINS CROISÉES “

Vie et œuvre d’Alexandre Ivanovitch Poukrine

(1870 – 1938)

avec Tatyana Marchenko & Sergueï Kaznatcheev

Lectures littéraires

Inscriptions sur le site : https://crsc.fr/

 

Alexandre Ivanovitch Kouprine est né à Narovtchat dans le district de Penza dans la famille d’un fonctionnaire d’origine noble le 26 août 1870 (7 septembre 1870 suivant le calendrier grégorien) et il est mort le 25 août 1938 à Léningrad, écrivain, aviateur explorateur et aventurier.

Ayant perdu son père tôt, il a passé son enfance à Moscou, à l’âge de six ans, il a été envoyé à l’orphelinat du pensionnat Razoumovsky, puis à dix ans et est entré dans le 2e corps de cadets de Moscou, d’où, sept ans plus tard, il entre à l’école militaire Alexandre.

 

Il termine ses études en 1890, au grade de sous-lieutenant, il entre dans le 46ème Régiment d’infanterie du Dniepr, où il est témoin de la vie quotidienne d’un officier, constituant l’essentiel de ses premières œuvres.

Au cours de ces années, il a commencé à publier.  Kouprine prend sa retraite et  déménage à Kiev, sans profession. Il erre en Russie, faisant des travaux  différents. Il a commencé peu à peu, à devenir célèbre en tant qu’écrivain. En 1901, il a déménagé à Saint-Pétersbourg, où il travaille comme secrétaire du Journal pour tous. Avec le déclenchement de la Première Guerre mondiale, il ouvrit un hôpital militaire dans la maison et, en novembre 1914, il fut mobilisé et envoyé en Finlande en tant que commandant d’une compagnie d’infanterie.

 

Le lieutenant A. Kouprine

Après la révolution de février, Kouprine sympathisa avec des révolutionnaires et, en 1919, il rejoignit l’armée blanche, il devient rédacteur en chef d’un journal de l’armée. Après la défaite de l’armée du Nord-Ouest il part pour Paris par Reval et Helsinki, où il passe les 17 années suivantes de sa vie.

 

A. Kouprine  près de  Paris à Ville d’Avray,1922

Ses livres sont traduits en français et paraissent dans la Collection blanche de Gallimard et trouvent un certain succès. Il est contraint de retourner dans son pays d’origine en raison d’une situation financière tendue, d’une détérioration de sa santé et, en particulier, de sa vue (associée à l’alcoolisme). En 1937, Kouprine reçut la permission du gouvernement soviétique de revenir au pays, et l’année suivante, il mourut à Leningrad d’un cancer de l’œsophage. Il a été enterré à Leningrad au cimetière Volkovskoïe, à côté du grand écrivain Ivan Sergueïevitch Tourgueniev.

Parmi ses autres œuvres notables, on peut citer Moloch (1896), La sorcière Olésia (1898), Le Capitaine Rybnikov (1906) et Le Bracelet de grenats (1911).

L’on a dit qu’il était «le Kipling russe, pour ses histoires pathétiques d’aventuriers déracinés, souvent névrotiques et vulnérables », certains l’ont même qualifié  de Maupassant russe, pour sa façon de construire un conte bref autour d’une intrique bien agencée et accompagnée d’une analyse précise des sentiments.

 

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Une exposition intéractive exceptionnelle.

 Le projet est élaboré par la Fondation « Blavatnik Archive » (New-York Etats-Unis) et l’Agence Rossotrudnichestvo avec le soutien de mécènes à l’occasion du 75ème anniversaire de la Grande Victoire sur le fascisme. La Fondation « Blavatnik Archive » est une organisation à but non lucratif fondée en 2005 par L.Blavatnik, philanthrope et industriel américano-britannique.

Léonid Valentinovitch Blavatnik (Леонид Валентинович Блаватник)

L’activité de la fondation vise à rassembler, préserver et disséminer un large éventail de documents et de mémoires destinés au grand public. Ils recouvrent des aspects divers de l’histoire juive et mondiale du XXème siècle où la période de la Seconde guerre mondiale occupe une place particulièrement importante.

Des histoires personnelles inoubliables d’anciens combattants sont présentées dans des entretiens vidéo, des photographies, des lettres et des journaux intimes issus de la collection des « Archive Blavatnik ».

A voir sur le Site  : https://crsc.fr/

 

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Samedi 31 octobre 2020

12 h

Cérémonie d’Ouverture du Forum

avec la participation du

Gouverneur de la région de Volgograd : A.I. Bocharov

12h30 – 14h

Podium de discussion format Studio expert :

” Les leçons de la Seconde Guerre Mondiale “

15h à 17h

Podium de discussion:

Relations internationales à l’ère du changement :

Les voies du dévellopement”

Dimanche 1 novembre 2020

10 h à 12 h

Table ronde

“Diplomatie des villes pur la Paix et le développement durable :

du Passé au Présent  ( au 75e anniversaire de la Victoire dans la Grande Guerre Patriotique 1941-1945 )  “

13 h à 15 h

Table ronde

” Diplomatie des villes pur la Paix et le développement durable :

Tendnces modernes de la coopération Internationale “

13 h à 15 h

Table ronde

” Réhabilitation post Covid 19 “

14h à 16 h

Table ronde

“Russie et Pères à l’étranger:

Rencontre sur la Volga”

15 h 30 à 18 h

Table ronde

 ” Dialogue Russo-Allemand : Problèmes et oportunités de coopération “

Plus de renseignements sur ce forum : CLIQUEZ

 

Centre de Russie pour la Science et la Culture  à Paris

61, rue Boissière,75116, Paris 

Téléphone : 01 44 34 79 79

Site:  https://crsc.fr/