Film Conférence à voir sur le site

de la MRSC

RODINA
film de l’auteur du scénario, réalisateur : Vladimir BOKUN (Minsk).

Lundi 9 mai 2022 à 20h

Le 9 mai, le jour du 77e anniversaire de la Victoire dans la Grande guerre Patriotique, la Maison russe des sciences et de la culture à Paris, en collaboration avec l’Ambassade de la République de Biélorussie en France, vous invite à une projection spéciale en ligne du documentaire « “ Rodina ” ou le secret de la mine abandonnée » (2014).

Auteur du scénario, réalisateur : Vladimir BOKUN (Minsk).

La projection en avant-première de cette recherche cinématographique aura lieu à la Maison russe à Paris lors de la conférence le 5 mai avec la participation des descendants des héroïnes combattantes du détachement, des anciens combattants, l’ancien maire de la ville de Thil Anne Silvestri, du chercheur en histoire de la Seconde Guerre mondiale et du détachement « Rodina » René Barchi, des compatriotes russes et biélorusses.

Conférence « Détachement “ Rodina ” »

Le 5 mai, à la veille du Jour de la Victoire, la Maison russe des sciences et de la culture à Paris, le chercheur de la Seconde Guerre mondiale et de la Résistance René Barchi et l’Ambassade de Biélorussie en France ont organisé une conférence unique dédiée à l’exploit des combattantes du seul détachement féminin en Europe « Rodina », qui ont combattu dans la Résistance en France.

En 1943, les Britanniques ont bombardé le centre de recherche et de production de fusées V-1 et V-2 dans le nord de l’Allemagne. Cela a forcé les nazis à chercher des endroits plus sécurisés pour leurs bases. L’un des sites choisis pour la nouvelle usine souterraine était une mine à Thil, en France se trouvant proche de l’Allemagne, de la Belgique et du Luxembourg.

Les prisonniers du camp de concentration d’Errouville (département de Meurthe et Moselle) ont été amenés pour travailler sur ce site secret.

Parmi ses prisonniers il y avait des centaines de femmes soviétiques.

Une partie des prisonnières a tragiquement péri dans un éboulement de la voûte de la mine, mais certaines ont réussi à s’échapper et à créer un détachement de partisans unique dans son genre pendant la Deuxième Guerre mondiale, constitué uniquement de femmes. Cette unité combattante était composée de femmes soviétiques issues de différents groupes ethniques : Russes, Biélorusses, etc.

La participation aux combats de guerre d’un détachement féminin connu sous le nom de combat « Rodina », n’a pas duré longtemps, 4 mois environ, mais il a combattu très efficacement, gravé dans la mémoire de la population locale en tant qu’exemple de l’héroïsme et du courage.

Le sujet de la conférence a suscité un grand intérêt du public. La conférence en ligne a été visionnée en Russie, en Biélorussie, en France, en Allemagne, en Israël, au Canada et au Luxembourg. Même des représentants de la communauté russe de la Guadeloupe lointaine ont rejoint la rencontre.

La conférence continue le cycle de réunions à la Maison russe à Paris sur des sujets d’histoire militaire, qui jouit d’une énorme popularité, mettant en lumière les exploits de nos compatriotes de la Résistance ou d’autres unités de combat.

L’ambassadeur de Russie en France Alexey Meshkov et le chargé d’affaires de la Biélorussie en France Kiryl Hrusheuski ont félicité les invités de la MRSC à l’occasion du Jour de la Victoire ayant souligné l’importance de préserver la mémoire historique des événements de la Seconde Guerre mondiale et le rôle de nos compatriotes dans la réalisation de la paix en Europe et la victoire sur le fascisme.

L’événement s’est passé en présence d’anciens combattants vivant en France, de chercheurs russes et français de l’histoire de Normandie-Niémen et de la Résistance et d’autres intervenants porteurs d’un récit sur l’histoire de « Rodina » et d’autres projets pour perpétuer leur mémoire telle Annie Silvestri, ancienne maire de Thil, présidente d’honneur de l’Association pour la Mémoire et la reconnaissance du camp de concentration de Thil-Longwy.

Avec Annie Silvestri, les élus du Conseil municipal, dirigés par l’adjoint au maire de Thil, Alain Gentilucci, ont suivi la conférence organisée par la MRSC directement de Thil.

Ludmila Grabovskaya, belle-fille du premier commandant du détachement Nadezhda Lisovets, Ekatérina Kopylova et Galina Levanova, parentes du deuxième commandant Rozaliya Fridzon, Galina Yaroslavskaya, fille de Galina Demyanova et Anatoly Paramonov, fils de Alexandra Paramonova ont parlé de leurs ancêtres héroïques.

À propos de l’histoire d’Ivan Samarine, commandant d’un autre détachement en France « Liberté », qui, grâce à des données de renseignement précises recueillies par les filles du détachement « Rodina », a mené une brillante opération pour libérer 49 prisonniers (47 Français et 2 soviétiques) de la prison nazie de Bar-le-Duc, s’est exprimé son fils, qui a rejoint la conférence à la MRSC à Paris depuis la République populaire de Lougansk.

La discussion a également porté sur l’installation d’une composition sculpturale tant attendue dans la ville de Thil dans le cadre d’un projet conjoint en cours depuis quelques années impliquant la Russie, la Biélorussie et la France. Le sculpteur, artiste du peuple de Russie Vladimir Sourovtsev, auteur de la partie russe du futur monument commémoratif déjà réalisé, l’a évoqué plus en détail.

Une contribution importante des collègues biélorusses à la soirée commémorative particulièrement remarquée par le public, a été une exposition documentaire « Détachment Rodina » (auteur A.Bokoun) et le documentaire « “ Rodina ” ou les secrets de la mine abandonnée » (réalisateur U.Bokun, 2014), dont une projection spéciale sur les ressources web de la MRSC aura lieu le 9 mai en versions russe et française.

L’un des événements les plus brillants de la soirée a été la remise de cadeaux mémorables à Vladimir Raspolykhine et à d’autres vétérans russes au nom de l’association française « Mémoire russe » (président Sergueï Dybov).

Le directeur de la Maison russe Konstantin Volkov a remis les lettres de remerciement aux reconstituteurs français en uniforme de soldats soviétiques de l’association « 14–18 en Somme » en tant que partenaires fidèles et participants enthousiastes aux événements commémoratifs militaires russo-français dans diverses régions de France

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