39 ème Salon du Livre de Paris, Porte de Versailles

Editions des Syrtes  Stand L 42

du vendredi 15 au lundi 18 mars 2019

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Collectif
“Les 20 ans des Syrtes”
Disponible fin mars 2019

Pour marquer les deux décennies des éditions des Syrtes, ils ont
demandé à quelques-uns de leurs auteurs une nouvelle inédite sur le thème des 20
ans.
Parce que « éditer c’est découvrir », le choix s’est arrêté sur des auteurs la
plupart découverts par les Syrtes, qu’ils soient francophones ou non.
Le résultat, des variations sur un sujet universel, ancrées dans la fiction et au style
très divers, qui ressemblent à leurs auteurs.
Maureen Demidoff : Vouvoiement
Luba Jurgenson : Ulysse écrivant à Télémaque
Sacha Filipenko : Un demi-mètre carré à Odinbourg
Florina Ilis : Secrets du passé
Tatiana Tibuleac : Pointes

Ce recueil sera offert aux lecteurs dans le cadre d’une opération
commerciale en librairie à partir de mars 2019 et sur le stand L 42, au Salon du livre.

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Serge de Pahlen d’origine russe, est le fondateur et directeur des éditions des Syrtes en 1999. Il a voulu combler certains domaines demeurés partiellement inexplorés dans l’immense champ de la littérature russe, les auteurs russes blancs émigrés tels qu’Ivan Bounine, Boris Zaïtsev, Vassili Choulguine, Marina Tsvetaeva et d’autres; et ainsi de permettre au monde francophone d’approfondir sa connaissance de la terreur rouge et du communisme à travers des livres tels que ​Staline de Simon Sebag Montefiore, ​La Terreur rouge en Russie de Sergueï Melgounov, ​Le Soleil des Morts d’Ivan Chméliov et ​Gardien de camp de Dantsig Baldaev et d’autres. En général, faire découvrir par des chemins moins routiniers, moins répétitifs et approfondir le domaine immense et compliqué de la civilisation russe.

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NOUVELLES PARUTIONS POUR

LE SALON DU LIVRE 2019

( présentation, conférences, lectures ).

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Parution le 11 avril 2019 – Récit de voyage

 

Vassili GRIGOROVITCH-BARSKI, Pérégrinations (1723-1747)
Traduit du russe par Myriam Odaysky
Parution le 11 avril 2019 – Récit de voyage

Véritable manuel de pèlerinage, les Pérégrinations de Vassili Grigorovitch-
Barski offrent une portée documentaire et historique sur les sociétés des pays de l’Europe et de l’Orient du XVIIIe siècle et s’inscrit dans la tradition des récits de
voyage dans les lieux saints. Les Pérégrinations racontent le parcours d’un moine russe qui, parti de Kiev vers la Terre sainte, traverse l’Europe et atteint le Moyen-
Orient en quête de lieux saints et de reliques chrétiennes. Dans son périple, il traverse la Slovaquie, la Hongrie ou l’Autriche, l’Italie et la région de Venise, visite les
monastères du mont Athos, passe par de nombreuses îles grecques, arrive à
Jérusalem, en Syrie, au Liban et en Égypte, se rend à Constantinople.
Ces carnets de voyage recèlent une multitude de détails et de portraits
extrêmement précis sur la vie, les monuments, le paysage des différents pays qu’il a
visité. Riches en descriptions de sanctuaires, chapelles, églises et autres monastères,
les notes du pèlerin Barski contiennent de véritables envolées lyriques lorsqu’il s’agit
d’icônes miraculeuses ou de la richesse d’une iconostase.
Barski a profité de ses voyages pour étudier les sciences, les langues et les
arts. Son érudition est incontestable quand il s’attarde sur les différences qu’il
observe entre les rites, selon les coutumes romaines ou grecques, dans les églises ou
les monastères qu’il visite.
Ces carnets de voyage documentent également la condition du pèlerin au
XVIIIe siècle, à travers la description du système administratif d’accueil mis en place
par différentes villes ou pays, ainsi qu’à travers l’adversité ressentie ou subie durant
le trajet. Ici et là, des observations ethnologiques sur la diversité des peuples
rencontrés confèrent un caractère plus documentaire et un aspect pittoresque aux
tribulations du pèlerin porté par la foi et malmené par la faim, la dureté du trajet et
l’adversité des gens.
Issu d’une famille noble de Kiev, Vassili Grigorovitch-Barski est né en 1701. Après un
bref séjour au séminaire, il intègre l’Académie jésuite de Lvov sous un faux nom, qu’il
devra quitter lorsque la supercherie sera découverte. Pendant son voyage il fut
ordonné sous-diacre à Damas, puis entra dans les ordres au mont Athos. Il est mort à
Kiev en 1747, avant d’avoir publié ses carnets de voyage, édités pour la première fois
en 1778.

704 pages – 25€
code EAN: 978 2940 628131

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Parution le 28 mars 2019 – Spiritualité orthodoxe

 

Métropolite Igance TRIANDIS, L’ancien de Patmos Saint Amphiloque Makris (1889-1970)
Traduit du grec par Isabelle Tambrun-Kamaroudis
Parution le 28 mars 2019 – Spiritualité orthodoxe

Le père Amphiloque Makris (1889-1970) qui vient d’être canonisé par le
patriarcat de Constantinople, est une grande figure de la spiritualité orthodoxe du
XXe siècle.
Le futur Amphiloque est né le 13 décembre 1889. À l’âge de dix-sept ans, il
est entré au monastère de Saint-Jean le théologien, à Patmos. Après un séjour au
Mont Athos pour y apprendre la sculpture sur bois, il est tonsuré au grand Schéma
par l’Ancien Antoniadis. En 1919, Amphiloque a été ordonné diacre puis prêtre et est
nommé à la dépendance du monastère sur l’île de Kos. En 1926, il est affecté à la
grotte de l’Apocalypse, à Patmos. Il a consacré beaucoup de temps aux étudiants de
l’Académie ecclésiastique, devenus par la suite des supérieurs de monastères.
Dans les années 1930, dans les îles du Dodécanèse alors sous occupation
italienne, le père Amphiloque s’est consacré au maintien de la foi et de la vie orthodoxes. Il a connu des persécutions et a été exilé en Grèce continentale, où il a
reçu l’hospitalité de la confrérie Zoe à Athènes. De là, il s’est déplacé dans toute la
Grèce, puis en Crète, où il est devenu le père spirituel de l’île. Revenu à Patmos en
1939, il s’est consacré aux dépendances et au monastère féminin de l’Annonciation.
En 1947, Amphiloque a constitué un petit groupe de religieuses pour venir
en aide aux orphelins de Rhodes (alors extrêmement pauvres) en fondant un
orphelinat, ainsi qu’une maison pour les femmes enceintes.
Sa renommée de père spirituel attira à lui de nombreuses personnes venues
de toute la Grèce, mais aussi d’Europe, notamment de France. De nombreux
témoignages et quelques récits de miracles constituent des attestations
supplémentaires de la sainteté du père Amphiloque, aujourd’hui proclamée par
l’Église universelle.
Ce livre, écrit par un disciple du père Amphiloque devenu métropolite de
l’Église d’Albanie, fut un des premiers consacrés à l’Ancien. Il a connu un grand
succès puisqu’il en est à sa cinquième édition et a obtenu le prix de l’Académie
d’Athènes.

304 pages – 21€
code EAN: 978 2940 628162

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Parution le 25 avril 2019 – Essai

 

Guy METTAN “Le continent perdu”
Plaidoyer pour une Europe libre et souveraine
Comment la Suisse peut sauver l’Europe après l’avoir tuée ! Les événements de ces dernières décennies ont démontré qu’avec son vote contre l’Espace économique européen le 7 décembre 1992, la Suisse a précipité l’Europe dans un élargissement effréné au détriment de son intégration politique. 25 ans après, l’Europe s’étend du Portugal aux pays baltes et au Kosovo, elle a imposé l’ultralibéralisme anglo-saxon et la libre circulation des biens et des personnes sur l’ensemble de ses territoires. Mais à quel prix ? Brexit anglais et sécessionnisme catalan, hégémonie allemande, guerre larvée en Ukraine, invasion massive de réfugiés économiques en Méditerranée, régressions économiques en Europe du Sud, progression des partis identitaires antieuropéens, inégalités sociales, divorce entre les peuples et leurs élites, création d’une monnaie unique désastreuse pour les pays économiquement fragiles…
Pourtant la Suisse, selon Guy Mettan, après avoir participé à cet « attentat » contre l’Europe, peut contribuer à sa guérison. La solution tient en trois mots : fédéralisme, indépendance et souveraineté. Dans ces trois domaines, la Suisse a démontré son savoir-faire : stabilité politique, succès économiques et ouverture au monde. Mais le modèle suisse suscite une levée générale de boucliers, les bénéficiaires du système actuel ont trop à y perdre : les technocrates devraient partager leur pouvoir avec le peuple et les grandes puissances le leur avec les États plus petits. Les Français et les Espagnols ne veulent pas comprendre le fédéralisme.
Quant aux souverainistes, ils ne conçoivent la souveraineté qu’à l’échelle nationale alors qu’il conviendrait d’en déléguer une partie à l’échelon supérieur. Enfin, tous redoutent par-dessus tout la liberté et l’indépendance. Dans une Europe fédérale et souveraine, plus de soumission à l’OTAN et aux États-Unis, plus d’ingérences étrangères, amicales ou hostiles, dans les affaires internes. Une sécurité assurée par soi-même et non plus déléguée à d’autres.
Dans un moment délicat pour l’Europe, nourri de l’expérience politique et journalistique de l’auteur, l’essai de Guy Mettan, volontairement provocateur et à contre-courant du discours politique ambiant, esquisse les grandes lignes d’un véritable programme de gouvernance européenne.
Guy Mettan journaliste, ancien directeur-rédacteur en chef de La Tribune de
Genève, il a exercé des fonctions politiques comme député et ancien président du
Grand Conseil de Genève. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont Russie-Occident,
une guerre de mille ans, paru en 2015.

280 pages – 19€
code EAN: 978 2940 628148

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Rencontre sur le stand Russe J 132

 

Evgueni VODOLAZKINE pour son roman L’aviateur
rencontre, vendredi 15 mars à 13h sur la scène russe (J132) avec l’historien russe Leonid YOUZEFOVITCH (auteur Syrtes d’une biographie du Baron Ungern)
discussion autour de son roman L’aviateur avec Elena Balzamo (Le Monde) toujours sur le stand russe samedi 16 mars à 16h
Innokenti Platonov se réveille amnésique dans une chambre d’hôpital. Geiger, son médecin, lui apprend son nom et lui demande de consigner tout ce dont il pourra se souvenir. Il consigne donc dans un journal des fragments chaotiques de souvenirs: visages, images, histoires, odeurs. Peu à peu sa mémoire fait émerger la ville de Saint-Pétersbourg dans les premières années du XXesiècle. Il se remémore l’enfance et ses bonheurs, sa première jeunesse, les études, l’amour, la révolution dont il a subi d’emblée les contrecoups, et, enfin, le camp des Solovki. Et Platonov devine, petit à petit, atterré, qu’il est né en 1900 et s’est réveillé en 1999…
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Rencontre sur la scène russe dimanche 17 mars à 14h (J132)
Leonid YOUZEFOVITCH – Le baron Ungern, khan des steppes (Syrtes Poche 2018)
rencontre sur la scène russe dimanche 17 mars à 14h (J132)

L’auteur présente ici le portrait d’un personnage de légende. Roman von Ungern-Sternberg, baron balte converti au bouddhisme. Général de l’armée blanche à trente-cinq ans, il est le dernier combattant à résister contre la marée révolutionnaire rouge qui submerge alors la Russie. Replié en Mongolie, il s’y taille un royaume en libérant le khutukhtu, « Dieu vivant » des Mongols, prisonnier des Chinois. C’est là que commence son règne de violence et que prend forme son rêve fou : reconstituer la horde d’or de Gengis Khan.

Personnage démesuré, être hors norme, Ungern ira ainsi au bout d’un destin aux dimensions shakespeariennes.

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Stand des Syrtes (L42) samedi 16 mars à 14h
Stand russes ( J132 ) dimanche 17 mars à 17h
Estelle GAPP pour Je t’aime affreusement (parution 7 mars – lettre fictive d’Ariadna Efron à sa mère Tsvetaeva) 
lecture et présentation sur le stand des Syrtes (L42) samedi 16 mars à 14h
lecture et présentation avec Aleksandra Svinina en français et en russe sur le stand des russes (J132) dimanche 17 mars à 17h
Si Marina Tsvetaeva compte aujourd’hui parmi les grands poètes russes du XXe siècle, on le doit à sa fille, Ariadna Efron (1912-1975), qui, après avoir traversé deux guerres mondiales, la révolution, l’émigration, les procès staliniens et la déportation, consacre ses vingt dernières années à faire publier l’œuvre de sa mère. Je t’aime affreusement est une lettre qu’Ariadna aurait pu écrire à sa mère, morte depuis longtemps (en 1941), pour lui dire ce qu’elle n’a jamais su : les sentiments qu’elle a éprouvés auprès d’une mère à la personnalité exaltée. Une lettre où elle laisserait éclater sa colère, face à l’injustice, face au sacrifice d’une vie vouée à ce seul devoir : sauver de l’oubli la poésie de Marina. Ce texte très fort est aussi une rencontre entre Estelle Gapp et Ariadna Efron : en lisant Les Carnets de Tsvetaeva, l’auteur voit émerger le visage d’une petite fille de cinq ans. Une immense tendresse naît pour cette petite fille. Puis une autre rencontre, avec Véronique Lossky, va sceller la naissance de cet ouvrage. La traductrice et spécialiste de Tsvetaeva raconte sa rencontre avec Ariadna Efron : « Je l’ai rencontrée en 1971, c’était une vieille femme acariâtre. À mon retour, je suis tombée malade et j’en ai fait des cauchemars. Je n’ai rien pu écrire pendant sept ans. » Quel mystère pouvait entourer Ariadna au point de provoquer un tel traumatisme ? Un autre détail interpellait Estelle Gapp : « J’avais rencontré Alia petite fille, et Véronique Lossky me parlait d’une vieille dame. Entre l’enfance et la vieillesse, Ariadna Efron n’a pas eu de vie. C’est pour tenter de lui redonner vie, que j’ai eu envie d’écrire ce texte à la première personne. Un “Je” entre réalité et fiction, pour faire entendre la voix de cette fille au tempérament exceptionnel, qui a sauvé de l’oubli l’œuvre de sa mère. » Je t’aime affreusement est un texte très personnel qui fait entendre la colère et le pardon, et rend hommage à cette petite fille aux grands yeux transparents, qui a traversé le siècle le plus sombre de notre Histoire contemporaine. Des lettres inédites de Marina Tsvetaeva à sa fille figurent en fin de volume, de même que Le fil d’Ariane, d’Irina Emélianova. Formée à la philosophie et au théâtre, Estelle Gapp collabore depuis dix ans à l’émission « Ça peut pas faire de mal » de Guillaume Gallienne sur France Inter. En 2017, elle a produit, sur France Culture, un documentaire consacré à Ariadna Efron. 176 pages – 11€ code EAN: 978 2940 628155
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Rencontre sur la scène russe dimanche 17 mars à 12h
Sacha FILIPENKO – Croix rouges (2018)
Le roman est construit autour du dialogue entre Sacha, jeune homme fraîchement installé à Minsk et sa voisine de palier, une vieille dame de 91 ans atteinte de la maladie d’Alzheimer, Tatiana Alexeïevna. Tous deux ont vécu une tragédie et le destin croisé de ces deux personnages souligne leurs ressemblances mais aussi et surtout leurs différences, qui tiennent essentiellement à la période historique.
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Table ronde sur la scène AGORA lundi 18 mars à 16h
Jean Claude LARCHET – Les animaux dans la spiritualité orthodoxe et Les fondements spirituels de la crise écologique (2018)
Cette anthologie rassemble des textes de l’Écriture ainsi que de Pères et de spirituels orthodoxes de toutes les époques qui nous permettent de comprendre ce qu’étaient idéalement, au paradis des origines, les relations de l’homme avec les animaux. Car sur les règles éthiques qui doivent régir les relations de l’homme avec les animaux, le christianisme a beaucoup à nous dire à travers les réflexions cosmologiques, anthropologiques, théologiques qu’il a développées au cours de son histoire.

Les témoignages de ses saints anciens et contemporains peuvent également expliquer pourquoi les relations entre les hommes et les animaux se sont ensuite dégradées, et ce que les animaux – des plus familiers aux plus sauvages – peuvent nous apprendre sur la nature, sur nous-même. De même, cela permet de comprendre comment les saints ont réussi à retrouver avec les animaux desrelations non seulement pacifiées, mais familières et amicales, les traitant – mais sans idolâtrie –avec respect et amour, retrouvant ainsi la condition paradisiaque où les rapports de l’homme avec la nature étaient parfaitement harmonieux.Cet ensemble de textes est accompagné par une riche iconographie orthodoxe, ancienne, pro- venant aussi bien des monastères orthodoxes grecs, russes, roumains ou siciliens que des œuvres contemporaines.

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Éditions des Syrtes
Quai Bezanson-Hugues 14
CH – 1204 Genève
Tél.: 00 41 22 318 80 74 – editions@syrtes.ch

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SALON du LIVRE PARIS, Pavillon 1 
Porte de Versailles, 75015 Paris

Horaires:

Vendredi 15 et samedi 16 mars de 10h00 à 20h00

Dimanche 17 mars de 10h00 à 19h00

Lundi 18 mars de 9h00 à 18h00 (Journée des professionnels de 10h à 12h)

 

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