(De gauche à droite)Oleg Ponomarenko,Gaspard Panfiloff et Nicolas Kedroff

Nicolas Kedroff est issu d’une famille de célèbres artistes russes, sa réputation est internationale. Il a été séduit par le son et le caractère de cet instrument. «La balalaïka, c’est sa vie, mon destin», dit-il, lorsqu’on lui demande pourquoi le choix de cet instrument. Nicolas enregistre actuellement un nouveau disque solo. Il participe à trois formations: un duo avec Oleg Ponomarenko, un trio avec, en plus, Gaspard Panfiloff et un ensemble professionnel de balalaïka d’une dizaine de personnes. Il donne aussi des cours à Paris

Plus de renseignements: labalalaika.com.

 

Vladimir Gomba, chanteur basse originaire de Crimée, qui entame depuis peu une nouvelle carrière en France.Diplômé de l’Université Nationale de la Culture de Crimée. Il a chanté lors des premières productions en Crimée de La Couronne de Pouchkine de Sviridov sur un texte de Pouchkine, de Chimes (Les carillons) de Gavrilin, de L’Ange scellé de Shchedrin, les Chants de Devotion de Denissova ainsi que de l’opera folklorique ukrainien Koupalo – La Fleur de Fougere de Stankovitch. Vladimir Gomba a participé en tant que soliste à plusieurs enregistrements du Chœur de Crimée.

Construite par le maître d’œuvre Jacques Rosseldès avant 1526, l’église de ce qui devait être alors un couvent de Célestins semble être en usage en 1530, mais la façade n’est achevée qu’en 1535 et le lieu de culte consacré seulement en 1539. Déjà en 1534, cependant, les Célestins sont remplacés par les Cordeliers. Le couvent est devenu en 1538 lieu de refuge du Chapitre de Saint-Pierre de Genève. Saint François de Sales y officia comme évêque au xvie siècle. Après la suppression du couvent en 1771, les bâtiments servent de siège épiscopal de 1782 à 1792. Sous la Révolution française, l’église est transformée en temple de la déesse Raison et le clocher en partie abattu en 1794 pour être reconstruit en 1828 seulement. L’église devient cathédrale en 1822. Très décorée après 1885, elle a été épurée et restaurée de 1933-1936.Dans le petit clocher se situant côté chœur de l’édifice se balancent deux cloches œuvres de la Fonderie Paccard de Sévrier : le bourdon (note : La#2), qui pèse 3 000 kilogrammes, accompagné d’une deuxième cloche, plus petite, elle sonne le Sol#3. Se trouve à l’intérieur le grand orgue qui a été construit de 1840 à 1842 et restauré en 1994, il est classé monument historique depuis 1972.

Cathédrale Saint Pierre d’Annecy

Rue J.J. Rousseau, 74000 Annecy