TZIGANE

“Une invitation au voyage”

Théâtre du Roi Renè, Avignon

du vendredi 6 au dimanche 29 juillet 2018 à 18h20

 

DISTRIBUTION:

Petia Iourtchenko, Maxim Campistron, Alissa Doubrovitskaïa, Cécile Joseph, Mary Landret, Simon Renou, Kevin Souterre, Angélique Verger, Lilia Roos-Dalskaïa

Création lumières : Cyril Manetta, Scénographie : Nathalie Rigaux-Ortenz, Costumes : Sarah Colas, Régie : Arnaud Bilheude

Metteur en scène: Johanna Boyé.

C’est au cœur de la ville historique d’Avignon que s’élève le Théâtre du Roi René, derrière les halles. Ce lieu phare du festival off dispose de deux salles aux atmosphères singulières mais à la vocation commune de présenter des spectacles innovants.

Un spectacle dans lequel le chorégraphe Petia Iourtchenko et la metteure en scène Johanna Boyé ont décidé de créer un univers qui revisite, modernise et réinvente les idées reçues sur ce peuple nomade.

Petia Iourtchenko intègre le « Théâtre Romen » de Moscou à l’âge de 16 ans. Entre 1974 et 1988 il se produit dans toute la Russie et à l’étranger (Japon, Inde, Etats-Unis, Yougoslavie..) et collabore avec les plus grands chorégraphes russes et d’Europe de l’Est (Maïa Plissetskaïa, Mstislav Rostropovitch ou encore Nicolas Nikolaïslitchenko). Il est le créateur de la première méthode de danse tzigane, et développe son lexique et son répertoire chorégraphique dans des master-class internationales. En 1994, il crée sa propre compagnie : Romano Atmo, dans l’objectif de préserver la culture, la tradition et la danse tzigane. En 1988, il joue avec la troupe Théâtre Romen pour la première fois à Paris au Théâtre Mogador. En 1989, il quitte cette troupe et revient à Paris, où il se produit dans différents cabarets, en particulier au Balalaïka et au Raspoutine. Avec Pascal De Loutchek et Lilia Dalskaïa, il forme le trio Arbat, qui se produit à New-York, Londres, Oslo, Madrid, Budapest … Petia est le créateur de la première méthode de danse tzigane. Il y développe son lexique chorégraphique, puisant dans la tradition de son pays d’origine, la Russie, et dans la culture tzigane d’Europe. Il l’enrichit par de nouveaux pas, utilisant pour les nommer le dialecte tzigane ainsi que les langues russe et française. Il présente sa méthode et son répertoire chorégraphique dans des master-classes internationales notamment au Brésil, au Portugal, en République Tchèque, en Allemagne.

 

Johanna Boyé se forme à l’école Les Ateliers du Sudden, dirigée par Raymond Acquaviva.
Elle débute comme metteur en scène avec Les cafés des jours heureux en 2006, qui tournera 4 ans au Festival d’Avignon. En 2013, elle présente le concours Prix / Théâtre 13, dont elle sera doublement lauréate, remportant le Premier Prix du Jury, et le Prix du Public, avec la pièce Le cas de la famille Coleman, de Claudio Tolcachir.Elle a récemment mis en espace Les intrépides (Festival In, Avignon 2016), un spectacle qui réunit 9 auteures sélectionnées, dont Coraly Zahonero de la Comédie Française, Sedef Ecer et Noëlle Chatelet. En 2017, elle adapte et met en scène La dame de chez Maxim de Feydeau pour le Festival d’Avignon, repris à Paris au Théâtre 13 puis au Théâtre Rive Gauche, et nommé aux Molières 2018. Cette année elle met en scène Virginie Hocq et Zinedine Soualem dans C’était quand la dernière fois au Théatre Tristan Bernard et Est-ce que j’ai une gueule d’Arletty ? pour le Festival d’Avignon 2018.

C’est au travers d’une dizaine de tableaux inspirés d’artistes tels que Hugo, Le Caravage, Mérimée, Picasso, Manet ou Pouchkine, qu’un vieux peintre nous raconte l’histoire de sa vie et de son peuple : un voyage initiatique et poétique entre danse et théâtre, entre liberté et fascination ; des rencontres de femmes fières, impudentes, lascives et passionnées et d’hommes bagarreurs, jaloux et possessifs ; un voyage rythmé par le son des chaussures martelant le sol, les volants des jupes virevoltantes et la voix chaude, profonde et enivrante de la chanteuse Lilia Roos-Dalskaïa.

Lilia Roos-Dalskaïa de père tzigane musulman venu de Crimée et de mère russe de Moscou, tout deux chanteurs et musiciens de romances, Lilia Roos-Dalskaïa a durant dix années participé à toutes les tournées du Théâtre Romen comme comédienne, danseuse et chanteuse, avant de suivre un mari français vers l’ouest. Elle arrive à Paris dans les années 80, et en 1989 à Paris, elle découvre des airs disparus à Moscou et préservés par la mémoire des exilés de la révolution de 1917. Elle participe, avec notamment Petia Iourtchenko, à la création de l’ensemble Arbat (en hommage au quartier bohème moscovite), avec lequel elle tourne sur des scènes françaises aussi prestigieuses que les Opéra de Lyon et de Montpellier, l’Olympia ou encore le Château de Versailles, mais également dans le monde entier. C’est en 2005 que Marie-Claude Pietragalla fait appel aux artistes d’Arbat pour participer au spectacle « Ivresse ». Lilia poursuit, depuis la séparation du groupe, une carrière en solo, se produisant dans de nombreux concerts et festivals. Elle a récemment participé à la création « Opéra Rom » des frères Ferré, avec des artistes comme Biréli Lagrène et Richard Galliano.

Alissa Doubroviskaïa prend ses premiers cours de danse à l’âge de 12 ans avec Petia Iourtchenko. Elle participe à toutes les créations de Romano Atmo depuis 2003, devenant l’une des assistantes chorégraphiques de Petia. Sa passion pour la culture tzigane l’amène naturellement vers le flamenco, lui permettant ainsi d’approfondir son approche rythmique et musical de la danse. Elle se produit régulièrement dans des cabarets et lors de concerts accompagnée des meilleurs musiciens tziganes de Paris. Elle collabore régulièrement avec le Cirque Romanes et signe les chorégraphies de leur nouvelle création.

Cécile Joseph se forme très jeune à la gymnastique et à la danse classique. Elle intègre simultanément l’école de danse de jazz de Matt Mattox et le Conservatoire Régional de Danse de Perpignan, puis part à New-York pour se perfectionner. C’est en 2006, après sa rencontre avec Petia Iourtchenko, qu’elle rejoint la compagnie Romano Atmo ; elle en devient rapidement une des solistes et participe depuis 10 ans à toutes ses créations, dont elle signe certaines chorégraphies.

C’est en tant que comédienne que Mary Landret fait ses premiers pas sur scène en 2007. Elle n’a alors que 15 ans, et découvre notamment le festival d’Avignon avec la compagnie ATV. Elle poursuit sa formation d’interprète à l’EICAR et aux conservatoires des XVème et XXème arrondissements. Elle suit parallèlement des cours de danse classique, contemporaine et orientale et se produit régulièrement sur scène avec la compagnie « Art Scénik’». Elle intègre la compagnie Romano Atmo en tant que danseuse, et en devient une de ses solistes. Depuis 2016 elle est une des assistantes de Petia Iourtchenko

Angélique Verger commence sa formation au Centre International de Danse Rick Odums, puis se spécialise en danse contemporaine chez ATCS. Sur scène depuis son plus jeune âge, elle signe très tôt des spectacles jeune public puis part danser à l’étranger (notamment en Israël et au Québec). Elle crée la compagnie WAO, au sein de laquelle elle développe ses propres projets , et collabore avec la compagnie «Remue Ménage». C’est en 2016 qu’elle intègre la compagnie Romano Atmo, lors de sa création « Avant nous étions des oiseaux » dans laquelle elle tient le premier rôle féminin.

Maxim Campistron se forme à l’Ecole Tilt à Bordeaux (en modern jazz, jazz et danse classique) puis au Centre Rick Odums et à ACTS à Paris. Il part ensuite à l’étranger (en Israël, au Canada et en Russie) pour se perfectionner en danse contemporaine. C’est en 2014 qu’il rejoint la compagnie Romano Atmo ; il participe à toutes ses créations depuis et en devient l’un des solistes. En parallèle, en 2016, il danse dans la pièce « Huis Clos », avec la compagnie « Les yeux qui sonnent », qui remporte le prix de la meilleure mise en scène aux P’tits Molières. Il participe à la création, au sein de la compagnie WAO, de la pièce « BRUT-E », qui remporte, en 2017, le concours « les Synodales ».

Simon Renou débute très jeune le théâtre; il a tout juste 4 ans. C’est avec Les Enfants de la Comédie, école qui forme des apprentis comédiens pour des projets professionnels, qu’il côtoie la scène avec Jacque Weber dans « Une journée particulière » d’Ettore Scola, tourne au cinéma dans « Un monde presque paisible » de Michel Deville. Il joue ensuite dans de nombreuses pièces, qui l’emmèneront en tournée dans toute la France et à international. Il se forme en parallèle aux danses jazz, classique et moderne au centre Rick Odums. C’est en 2013 qu’il rencontre Petia Iourtchenko, se forme à la danse tzigane et rejoint la Compagnie Romano Atmo. Il tourne également avec la compagnie Remue Ménage.

Kevin Souterre est un artiste pluridisciplinaire. Il se forme en tant que comédien à l’EICAR puis au conservatoire du XXème arrondissement. Il se produit régulièrement sur scène avec la compagnie «Art Scenik’», dont il est l’un des cofondateurs. Pratiquant le kung-fu depuis l’âge de 4 ans, c’est tout naturellement qu’il se tourne vers la cascade et la chorégraphie de combat. Il fait partie de la compagnie «Les Accrobattants » qui regroupe des cascadeurs professionnels. C’est lors d’un stage de danse tzigane à l’EICAR qu’il rencontre Petia Iourtchenko. Il se passionne rapidement pour cette danse rythmique et percussive. Il intègre la compagnie Romano Atmo en 2011 et en devient l’un des solistes.

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Théâtre du Roi René, Salle de la Reine

4 bis rue Grivolas 84000 Avignon

Tél: 04 90 82 24 35

Jours de relâches : les 9, 16 et 23 juillet.

Réservation Billet réduc: (CLIQUEZ)