“Vivre. La confession d’un robot”

Dimanche 22 à 19h et lundi 23 avril 2018 à 20h 30

Théâtre el Duende, Ivry/Seine

D’après  ALEXANDRE ZINOVIEV

Conception et mise en scène :
Irène Ranson assistée par Aurore Gobert

Écriture : Aurore Gobert
Décor : Lucie Cathala, Création sonore : Jonathan Robert

Avec :
Grégory Charpenne, Daniel Horn, Laurie-Anne Macé, Vincent Morrisse
Frédéric Rumeau, Margot Tramontana

“Vivre, ou ne pas vivre ?”
Prendre son envol ou ramper comme un ver ?
Boire ou donner un sens quelconque à l’absurdité du quotidien sous la dictature de la bureaucratie soit disant socialiste de l’URSS des années 80 ?
Coup de tonnerre: Gorbatchev est élu. Des promesses de lendemains qui chantent libèrent
les rêves les plus fous. Est-ce qu’attirés par la pluie bienfaisante du marché, du commerce, les vers de terre vont sortir de leurs trous ?
Librement adapté du roman d’Alexandre Zinoviev
(Vivre. La confession d’un robot) par Aurore Gobert, est une fresque grinçante, c’est Hamlet au pays de Kafka.

Durée : 1h40

 

Alexandre Zinoviev, né à Pakhtino, région de Kostroma (URSS) en octobre 1922, il est mort à Moscou le 10 mai 2006, considéré comme philosophe, écrivain, caricaturiste russe, un des premiers chefs de file de la philosophie soviétique réelle (sans intrusion idéologique) influençant ainsi d’autres penseurs dans les années 1960 et 1970.

Il prend part à la Seconde Guerre mondiale en tant que fantassin, tankiste puis comme aviateur. Démobilisé, Alexandre Zinoviev entre à la faculté de philosophie de l’Université d’Etat de Moscou en 1946. En 1951, il obtient son diplôme avec mention et commence une thèse. Il est l’un des fondateurs du cercle de logique de Moscou.

 En 1976, ces écrits sont rassemblés dans “Hauteurs béantesЗияющие высоты (jeu de mot russe renvoyant aux « hauteurs radieuses » promises par le régime soviétique), essai édité en Suisse, mettant en scène des personnages-types, au ton résolument ironique, décrivant la vie quotidienne en Union soviétique. Satire corrosive, à l’humour grinçant et pessimiste, du régime soviétique. Écrite sous forme de dystopie futuriste (l’action se déroule dans presque huit millénaires). Le manuscrit est censé en avoir été découvert en 9974 dans une décharge. Ce livre est jugé « antisoviétique ». Il se voit retirer ses titres scientifiques et décorations militaires avant d’être renvoyé de son institut. Les organes du régime lui proposent l’alternative entre la prison et l’exil. Il choisit l’exil. Ce livre a été publié en français aux éditions l’Âge d’Homme en 1976 et a reçu le Prix Européen de l’esai Charles Vellon la même année.

Il trouve alors refuge avec sa femme Olga et sa plus jeune fille Polina en Allemagne où il accomplit diverses tâches scientifiques ou littéraires, sans obtenir de poste fixe. Il obtient la citoyenneté allemande.

En 1999 , il retourne en Russie, voulant partager, dans sa Patrie , le même sort que subissait le peuple yougoslave, sort qui allait bientôt toucher le peuple russe. Alexandre Zinoviev est décédé en 2006 d’une tumeur au cerveau, il est inhumé au cimetière de Novodevitchi, à Moscou.

23 Rue Hoche, 94200 Ivry sur Seine

Réservations : 01 46 71 52 29
Tarifs: 16€, 12,50 euros (groupe)

Métro : Mairie d’Ivry (terminus ligne 7)
RER C : Ivry sur Seine