XXIIème Festival de l’Art russe

du vendredi 23 au mardi 27 août 2019

Palais des Festivals et des Congrès, Cannes

Depuis 2006, cinq journées du mois d’août durant lesquelles concerts, danse, peinture, cirque font plonger le public dans une fabuleuse ambiance russe. Le Festival du Jeune Art Russe s’est imposé comme un véritable tremplin pour les talents prometteurs des deux nations.

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PROGRAMME

Du vendredi 23  au mardi 27 août 2019

Horaires : de 16h à 22h

Palais des festivals et des congrès – Espace Toscan du Plantier

Les 100 ans de l’Institut national de la cinématographie

S. A. Guerassimov – VGIK

 

Costumes, photos, peintures, projection de films d’artistes formés par la célèbre école.

L’Institut national de la cinématographie S. A. Guerassimov ou VGIK est un établissement d’enseignement professionnel supérieur situé à Moscou et fondé par Vladimir Gardine en 1919. Cette école prestigieuse forme au cinéma, à la vidéo, à la télévision et aux autres arts de la scène. C’est une des premières écoles de cinéma du monde, ayant compté parmi ses directeurs Lev Koulechov.

Du temps de l’URSS, cette célèbre école était connue sous le nom d’Institut supérieur cinématographique d’État. En 1986, le nom du réalisateur, acteur et ancien directeur de l’Institut Sergueï Guerassimov a été rajouté au nom de l’école où il restera jusqu’en 1970.

Son influence sera énorme sur l’ensemble des cinéastes russes. D’illustres réalisateurs comme Alexandre Sokourov, Andre_! Tarkovski , Nikita Mikhalkov, Serge Bondartchouk, Andreï Kontchalovski, Otar Iosseliani, Karen Chakhnazarov sont passés par cette école.

Elle a reçu le Prix Nika de la meilleurs contrivution à la science, la critique et l’éducation cinématographique.

L’exposition réalisée par la faculté d’art et d’animation VGIK, présente des travaux d’étudiants et professeurs. De la création de costumes aux longs métrages en passant par l’animation et l’infographie, le public découvrira des costumes uniques confectionnés par les étudiants assistés d’une technologie de pointe utilisée au cinéma.

Grâce aux enseignements prodigués (étude de l’histoire du costume, ses techniques de fabrication…), les étudiants ont acquis des compétences particulièrement appréciées qui leur permettent de reproduire un costume historique conforme à l’époque donnée et de proposer de nouveaux moyens d’expression artistique tout en développant leur fantaisie créative.

Des maquettes de costumes issues de la collection « Personnages russes », « Princes russes des Xe-XIIe siècles », héros des films « Rouslan et Ludmila », « Le conte du tsar Saltan », « Ilya Muromets », illustreront l’un des volets de l’exposition.

Autre curiosité du parcours : les différentes techniques d’animation.

En utilisant les matériaux pulvérulents comme le sable volcanique, le café ou encore le sel, les professeurs et les étudiants dévoilent la technique de création de la « peinture vivante », la prise de vue image par image ainsi que d’autres techniques appliquées dans l’animation. A l’aide d’un outil d’animation, d’un pinceau et de ses doigts, l’artiste anime la mer, les nuages, un vieillard dans son bateau…

Oscarisé pour le film d’animation d’Alexandre Petrov « Le vieil homme et la mer », inspiré du court roman d’Ernest Hemingway, VGIK excelle dans le domaine et donne à la Russie sa seconde victoire aux Oscars. Il est le premier film d’animation à être réalisé en IMAX.

L’exposition s’attachera à présenter par ailleurs les maquettes des marionnettes professionnelles et les décors miniatures réalisés également par les étudiants et les professeurs, au cours de la réalisation des films projetés dans le cadre du Festival.

Une installation particulière est consacrée à l’œuvre de Paulo Coelho « L’Alchimiste » (avec l’aimable autorisation de l’auteur) : une série d’images transformées sera projetée sur trois écrans plasma. Cette expérience fascine le spectateur par une combinaison de mouvements, de paroles et de musique.

(Durée de la démonstration – 20 minutes).

Enfin l’exposition offrira aux visiteurs l’opportunité d’une expérience participative exceptionnelle. Ils pourront non seulement découvrir les secrets de la création de la coiffe traditionnelle russe « kokochnik » mais aussi animer une marionnette à l’aide d’une caméra en filmant image par image.

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Du vendredi 23  au mardi 27 août 2019

Horaires : de 16h à 22h

Esplanade Georges Pompidou – devant le Palais des Festivals et de Congrès

« Majorettes  Sourgoutianotchka »

L’ensemble a été créé il y a 15 ans sous la direction artistique et chorégraphique de Lilia Sourgoutcheva et connaît depuis un grand succès populaire avec ses mises en scène théâtrales à sa bonne humeur communicative.

L’énergie et l’habileté technique dont font preuve les majorettes ont assuré à la troupe une renommée au-delà de la ville de Sourgout et du district autonome des Khantys-Mansis, en Sibérie occidentale.

Venu également de Sourgout, l’Orchestre « Sourgout Express-Band », vient de fêter ses 50 ans et bénéficie lui aussi d’une belle cote de popularité. Dirigé par Valérie Sanine, directeur artistique et chef d’orchestre, et Tatiana Sanina, chef d’orchestre, il est l’ambassadeur de la ville au-delà des frontières de la région et sa réputation lui a permis de travailler sous la direction de chefs étrangers, parmi lesquels Strefen Chenet (Canada), Mary Ann Krag et Dan Rager (Etats-Unis), Brangt Aklung (Suède)… Autant de collaborations qui permettent à l’orchestre de dévoiler son riche répertoire allant du jazz aux partitions classiques en passant par les mélodies populaires traditionnelles.

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Vendredi 23 août 2019 à  20h30

Palais des festivals et des congrès – Grand auditorium Louis Lumière

Ballet folklorique d’Ingouchie

Direction :  Doskhoev Magomet Bachir, Maître émérite des arts de la République d’Ingouchie
Direction artistique : Gadaborchev Ruslan, Maître émérite des arts de la République d’Ingouchie

L’Ensemble de danses populaires d’Ingouchie, république russe du Caucase, enclavée entre l’Ossétie du nord et la Tchétchénie, a été créé en 1993. Il présente de nombreux spectacles à travers le monde, riches et variés, dont le patrimoine chorégraphique et musical remonte à l’Antiquité. Depuis des siècles, les chants et danses basés sur les rites et coutumes du peuple Ingouche perpétue les traditions du passé et occupent une place importante dans la vie sociale. La danse exprime l’âme du peuple. Elle est de préférence pratiquée en costumes traditionnels chatoyants et se caractérise par des pas rapides et énergiques de l’homme, appuyés par l’emploi démonstratif des bras, s’opposant à des mouvements lents et fluides de la femme. Chaque représentation évoque une fête. La grâce et la douceur des danseuses et la virtuosité des mouvements énergiques des garçons en témoignent.

Tarifs à partir de 10€,

Billetterie : 04 92 98 62 77

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Samedi  24 août 2019 à 20h

Palais des festivals et des congrès – Salon des Ambassadeurs

“La nuit russe”

Dîner spectacle sur le thème du cinéma

Au programme :

  • Spectacle folklorique d’Ingouchie
    Une plongée dans les traditions festives d’un peuple du Caucase.
  •  Airs d’opéra avec les solistes de l’Académie des jeunes chanteurs du Théâtre Mariinski.
    Un rendez-vous musical qui mettra à l’honneur les jeunes talents de cette académie prestigieuse.
  • Concert d’Alexandre Oleshko et Marie Karné, deux chanteurs populaires de variété très prisés du public russe.
  • Intermèdes des artistes du célèbre Institut national de la cinématographie VGIK pour célébrer son 100ème anniversaire.

À l’occasion de cette soirée, un trophée réalisé par le sculpteur Zourab Tsereteli sera remis à une personnalité pour sa contribution au renforcement des relations culturelles entre la Russie et la France.

À 22h, les participants auront le privilège d’assister, depuis la terrasse panoramique, au feu d’artifice de clôture du Festival d’Art Pyrotechnique de la firme Lux Factory.

Dîner réalisé sous la direction d’Alain Roy, Chef du casino Barrière Cannes Croisette

Tarifs  : 160€

Réservation :  04 92 98 62 77

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Lundi  26 août 2019

Palais des festivals et des congrès – Salle Estérel

Journée cinéma russe

A l’occasion du centième anniversaire de l’Institut national de la Cinématographie S. A. Guerassimov – VGIK

Films en V.O. sous-titrée

Présentation de travaux d’école et longs-métrages de grands maîtres du cinéma russes et de  jeunes talents formés par l’Institut.

13h30 – 15h15

– Travaux d’école 7 courts métrages de fin d’étude

«Un Petit Bateau » film d’animation de Anastasia Mahlina (2018 – 5.31 min)

Production : VGIK

Anastasia Makhlina est née à Dmitrov le 28 avril 1994 et est entrée au VGIK en 2013 (classe de N. Dabija).  « Le Petit bateau » est son court métrage d’animation de fin d’études. Le film a été récompensé par le prix du festival VGIK et du Japan Media Arts festival.

Synopsis : Une petite fille et son ami, un éléphant, jouent et rient ensemble. Mais tôt ou tard, nous quittons l’enfance, parfois même sans nous en apercevoir.

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«Mon Etrange Grand-Père » de Dina Velikovskaya (2011 – 8.43 min)

L’histoire poétique d’une petite fille et de son grand-père, inventeur génial.

Production : VGIK
Scénario :  D. Velikovskaya, Directeur : A. Didichenko
Caméra : A. Vertiakov, Décors : Dina Velikovskaya
Musique : M. Goutnik, E. Kadimsky
Réalisation : Dina Velikovskaya (classe de Latsisse et Gornostayeva)

Dina Velikovskaya est née en 1984 dans la région de Moscou. Diplômée du VGIK (décors de théâtre et mise en scène multimédia), elle participe à de nombreux festivals nationaux et internationaux en France, au Canada, en Pologne, en Allemagne, en Israël et en Serbie et a été récompensée en 2018 par le Prix du Président de la Fédération de Russie « Pour la contribution au développement de l’animation russe ».

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« Les Assassins » d’ Andreï Tarkovski (1956 – 20.38 min)

Production : VGIK
Scénario : A. Gordon, A. Tarkovski, Caméra : A. Alvarez et A. Rybin
Réalisation : Andreï Tarkovski.

Andreï Tarkovskii est né en 1932 dans la région d’Ivanovo. Il est le fils du célèbre poète Arseni Tarkovski. En 1954 il entre au VGIK (Département réalisation, classe de Mikhail Romm) et 8 ans après sort son premier long-métrage, « L’enfance d’Ivan », couronné du « Lion d’or » de la Mostra de Venise. En 1969, le film « Andreï Roublev » reçoit un Prix spécial de la presse au Festival de Cannes et, en 1972, il obtient le Grand prix du Festival pour « Solaris ». Suivent « Miroir » et « Stalker », puis après avoir quitté l’URSS au début des années 80 pour l’Italie, ses deux dernières œuvres, « Nostalgie » et « Sacrifice ».  Considéré comme un des plus grands réalisateurs russes, il a réalisé sept longs-métrages qui le placent parmi les maîtres du 7ème art. Tarkovski meurt en 1986 et est enterré en région parisienne au cimetière de Sainte-Geneviève-des-Bois.

Interprètes : U. Flayte, A. Gordon, V. Vinogradov, V. Novikov, U. Doubrovine, A. Tarkovski, V.  Choukchine.

Synopsis : Adapté de la nouvelle « les Tueurs » d’Hemingway, cette parodie d’un film de gangsters américain, «Les Assassins» nous emmène dans un bar des années vingt. Deux tueurs rentrent dans le bar et menacent le barman, le cuisinier et l’unique visiteur.  Les deux hommes ont reçu le contrat de tuer Ole Andreson et l’attendent au bar.

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« Le Point de Bifurcation » de Leonid Gardache (2018 – 24 min)

Production : VGIK
Equipe de production : A. Sokolova, Scénario : L. Gardache, M. Sochinskaya
Caméra : A. Kitayzev, Décors : Daria Franzovna
Musique : M. Edison
Réalisation : Leonid Gardache (classe de V. Khotinenko et Fenchenko)

Leonid Gardache est né à Moscou. Diplômé du VGIK (technicien du son), il a également travaillé au Bolchoï en tant qu’ingénieur vidéo.

Synopsis : Suite à une mauvaise blague, Artiom et ses amis sont arrêtés par la police. Le policier cherche à comprendre ce qui s’est passé et qui en le responsable.

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« Une Lourde Besogne des Déesses du Destin » de Piotr Bouslov (2002 – 16.16 min)

Le destin est imprévisible.  Il change à son avantage même les plans des hommes les plus audacieux.

Production : VGIK
Scénario : A. Migachev, Caméra : D. Gourevitch
Décors : U. Obedkova, Musique : D. Kalachnik
Réalisation : Piotr Bouslov

Diplômé du VGIK (classe de K. Chakhnazarov et de V. Abdrachitov), Piotr Bouslov est né le 1er juin 1967.  En 2003 sort son premier film « Bumer », un drame policier qui devient immédiatement un film culte. Ses projets suivants connaissent le même succès.

Interprètes : V. Gerasseva, S. Alimamedov, K. Bouslov, A. Babenko, A. Merzlikin, V. Vdovichenkov, M. Chalaeva

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« En Avant Maestro » de Karen Chakhnazarov (1975 – 21 min)
D’après la nouvelle de Vassili Choukchine.

Production : VGIK
Caméra : V. Chevzik, Décors : N. Oussachev
Réalisation : Karen Chakhnozarov et V. Choukchine

Karen Chakhnozarov est né en 1952 à Krasnodar. Diplômé de la faculté de réalisation du VGIK (classe d’I. Talankin), il acquiert la notoriété avec les films « Nous venons du jazz », « Soir d’hiver à Gagra », « Le Messager », « La ville Zéro » et « L’Assassin du tsar » où il prédit la chute de l’URSS. Lauréat de plus de cinquante prix de festivals internationaux, il participe au Festival de Cannes 1991. Karen Chakhnozarov dirige aujourd’hui les Studios Mosfilm, la plus grande société de production cinématographique de Russie.

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« Une Dernière Feuille» de Djemma Firsova (1958 – 9.12 min)

Production : VGIK
Caméra : 
A.Trofimov, R. Rouvinov, Décors : U. Vechersky
Réalisation : Djemma Firsova

Djemma Firsova est née à Samarcande en Ouzbékistan le 27 décembre 1935. En 1945 sa famille déménage à Kaliningrad. Diplômée de l’Institut VGIK (1960, classe de A. P. Dovgenko) elle a joué dans de nombreux films. Passionnée par le documentaire, Djemma intègre le Studio central des films documentaires (CSDF) et a dirigé plus tard le département de films documentaires au sein des Studios « Ecran ».

Interprètes : N. Abramova, L. Cadochnikova, O. Iosseliani

Synopsis : Adaptation cinématographique de la nouvelle éponyme d’ O. Henry.

Deux artistes, Siu et Djonsi, partagent un studio dans un quartier à l’ouest de Washington Square. Djonsi, est atteinte d’une grave pneumonie et pense qu’elle mourra quand la dernière feuille de la branche qu’elle voit par la fenêtre tombera. Il semble que rien ne puisse la sauver. Behrman, un artiste pauvre qui vit au rez-de-chaussée de l’immeuble, décide de faire tout ce qu’il peut pour la sauver.

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16h-17h15

« Hoffmaniada » – Long-métrage d’animation de Stanislav Sokolov (2016 – 75 min)

“Hoffmann a créé l’âme, Chemiakine a peint des poupées, nous leur insufflons la vie…”

Ernst Theodor Amadeus Hoffmann, jeune juriste, musicien et écrivain[est le personage principal du film.  Il vit deux vies à la fois, l’une c’est la réalité d’un village allemand, l’autre le transporte dans son propre univers littéraire où il se heure aux méchants qu’il a créés sur le papier. Il ne cessera   de défendre l’amour et la beauté au milieu des complots qui se referment sur lui.

Réalisation : Stanislav Sokolov
Scénario : Stanislav Sokolov et Viktor Slavkin
Equipe de production : U. Slacheva, B. Machkovtsev, N. Makovsky
Musique :  Shandor Kalosh
Décor : E. Livanova, M. Chemiakine

Interprètes : V. Koshevoy, V. Polounin, N. Fisson, A. Libabov, A. Artamonova, A. Petrenko, P. Lubimtsev, A. Shirvindt

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18h – 19h30 :

« Le Taureau » – Long métrage de Boris Akopov (2019 – 99 min)
Présentation en avant-première française.

Réalisation et scenario : B. Akopov
Equipe de production : F. Popov, V. Malichev, M. Chechelnisky
Caméra : G. Filatov

Interprètes : U. Borisov, S. Miloslavckaya, A. Kondrachova, E. Konjametov, A. Samsonov, I. Savochkine, A. Levine, S. Dvoynikov, R. Kolotouhin

Synopsis : Années 90. Des étals vides dans les magasins, un gouffre économique, des drames qui se déroulent pratiquement à chaque coin de rue. Anton Bykov, surnommé “Byk” (Le taureau), jeune leader d’une organisation criminelle, est obligé de gagner sa vie par n’importe quel moyen, pour faire vivre sa famille. Après une fusillade de quartier, Anton se retrouve au poste de police, d’où le sort un des chefs mafieux de Moscou. En échange, il demande à notre héros un service, petit, mais dangereux.

Projections en accès libre sur invitations à retirer à la billetterie du palais des Festivals et des Congrès, dans la limite des places disponibles.

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Mardi 27 août 2019 à 20h30

Palais des festivals et des congrès – Grand auditorium Louis Lumière.

Théâtre d’Opéra et de Ballet du Bachkortostan

« La Bayadère »

Hommage à Rudolf Noureev

Musique : Ludwig Minkus
Livret : Marius Petipa et Serguei Khoudekov
Chorégraphie : Rudolf Noureev.

Le Théâtre d’Opéra et de Ballet de la République du Bachkortostan créé en 1938 a présenté son premier ballet en 1940 et connaît en 1944 un beau succès avec le ballet patriotique de Zaguir Ismaguïlov et de Léo Stepanov « le Chant des cigognes ». Un an plus tard, Rudolf Noureev assistera à l’une des représentations et ce sera une révélation. Elle le conduira à commencer la danse à travers le folklore avant d’intégrer la troupe de ce ballet.

Depuis sa création le théâtre a présenté plus de 100 spectacles et s’est produit aux Pays-Bas, en Chine, au Mexique, au Brésil, au Portugal et aux Etats-Unis. Le Théâtre est également membre de l’Association des théâtres musicaux et participe à de nombreux festivals dont « Les Saisons russes », « Le masque d’or », le Festival de danse à Bangkok. La troupe collabore depuis des années avec Yuri Grigorovitch, ancien directeur de ballet du Bolchoï, qui a mis en scène à Oufa sept spectacles. C’est à son initiative qu’a été créé en 1993 le Festival Rudolf Noureev, dont les premiers pas artistiques ont été faits à Oufa.

Dernier ballet de Rudolf Noureev, La Bayadère est à la fois un somptueux rêve oriental et le testament chorégraphique d’un danseur flamboyant. Pièce maîtresse du répertoire russe, ce ballet a été présenté en France pour la première fois dans son intégralité en 1992, date de sa création à l’Opéra de Paris. Les amours contrariées de la danseuse hindoue Nikiya et du noble guerrier Solor, chorégraphiées par Marius Petipa sur une musique de Ludwig Minkus, n’ont été révélées en Europe qu’en 1961, lors d’une tournée du Kirov dont Noureev allait profiter pour quitter définitivement sa terre natale…

Seul le Royaume des Ombres, extrait de l’acte III et considéré comme un sommet de l’art chorégraphique, était alors dansé en Occident. Transmise par des générations de danseurs, La Bayadère a connu de multiples adaptations avant de nous parvenir dans celle que nous connaissons aujourd’hui. En s’inspirant de la version qu’il avait lui-même dansée, Noureev a recomposé le ballet, proposant un spectacle à son image : étincelant et virtuose, servi par les décors et des costumes chatoyants inspirés de l’ancienne Perse et d’une Inde fantasmée. La Bayadère est restée une fête pour les yeux, avec ses morceaux de bravoure et ses grands mouvements d’ensemble. Le Théâtre reprend cette chorégraphie de Noureev en hommage au célèbre danseur et chorégraphe dont la famille était originaire d’Oufa, capitale de la république Bachkortostan sur le versant occidental de l’Oural.

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Tarifs : Carré d’Or : 50€, Catégorie 1 : Plein : 36€

/ Groupe : 32€ / Abonnés : 32€/ Jeunes -26 ans : 28€ / Enfants – de 10 ans : 10€

Catégorie 2 : Plein : 30€ / Groupe : 26€ / Abonnés : 26€/ Jeunes – 26 ans : 15€ / Enfants – de 10 ans : 10€

RÉSERVATION BILLETTERIE

Billetterie du Palais des Festivals et des Congrès : 04 92 98 62 77
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