Victor Slipentchouk.

L’auteur est né le 22 septembre 1941 à Chernigovka au Primorie (1). Depuis 1982 membre de l’Union des Ecrivains de l’URSS. Auteur de dizaines de romans et de Nouvelles et d’Essais.

“Mon époque c’est celle des vols dans l’espace de Youri GAGARINE et des slogans héroïques. «Liberté à Manolis Glezos!». «Notre avenir est entre nos mains». «Bon écrivain c’est une bonne biographie». Etc, etc…

Les slogans m’accompagnaient toute ma vie et je les ai souvent interprétés comme des postulats. Et c’est pourquoi ma biographie est telle: géologue, ouvrier, zootechnicien, marin, pisciculteur, constructeur, journaliste.

“A présent, mes soixante-dix ans sont déjà écoulés et je me souviens involontairement de mon parcours et ils sont encore frais dans ma mémoire: noce de Komsomol, Armée Soviétique, naissance de mon fils et ma fille, la mer et le rayon vert à l’aube aux côtes de l’ile de Terre-Neuve. Et je me souviens un coup téléphonique des poètes de Barnaoul qui m’a réveillé en pleine nuit : Ton poème «Tambour» a été publié au journal littéraire «La Russie littéraire» avec des souhaits de Yaroslav SMELIAKOV lui-même. Mais ne t’en fais pas, on a déjà touché tes honoraires”.

Le premier et deuxième livres en prose : «Eclairé par une minute», «Une marche à Khersones d’Or». Recommandations de l’écrivain Vassili BYKOV pour mon adhésion à l’Union des écrivains de l’URSS.

Les Cours supérieurs littéraires. La résidence forcée, les lettres justificatives au Parquet de la région d’Altaï,  celui de la RSFSR et l’URSS.  Le chagrin épuisable et le poème «Le feu de silence». Les larmes de joie de mon épouse – car la fausse affaire initiée par le Parquet de la région d’Altaï contre moi et durée au cours de deux années a été classée.

Perestroïka. Départ à Novgorod le Grand.  Poste du Rédacteur au journal «Veche». Félicitations et souhaits du succès béni de la part d’Alexis II, Patriarche de Moscou et de toute la Russie à l’occasion de la composition et édition du recueil «Au commencement était la parole» consacré à la Fête de la culture et écriture Slave et c’était pour la première fois que les clergés y ont pris part.

Les pays restés dans ma mémoire: Singapore, Japon, Cuba, Mexique. Beaucoup plus tard Israël, Allemagne et une promenade en compagnie de Vassili Bykov sur la place des Romains à Francfort-sur le Main. Lettre d’opinion sur le livre «Zinziver» très chère au cœur. Et le conseil, presque demande – d’écrire le plus que possible. «Vous avez votre heure. Il vous importe d’écrire beaucoup». J’espère.

«Zinziver», le roman de M. Victor SLIPENTCHOUK paru à Moscou en 2000 et 2001, fait revivre les tumultes et les contradictions de la « perestroïka », la période qui a précédé l’effondrement de l’Union soviétique et la naissance de la Nouvelle Russie, lorsque tout semblait possible.

Il raccorde les maillons entre le déclin de l’Empire et des lendemains qui ne chantent plus. Et, en s’appuyant sur sa riche expérience de la vie soviétique, il restitue toute la saveur fantastique et grotesque d’une réalité enfouie sous les décombres de l’histoire.

Roman d’apprentissage, roman d’amour fou, «Zinziver» passionnera surtout le lecteur en lui donnant à voir et à sentir le climat d’opéra-bouffe de ces années folles où le parfum de la décadence se mêlait aux espoirs de renouveau.

Prix 23€

Editions l’Age d’Homme, Collection “Au cœur du monde”

Editions l’Âge d’Homme (Cliquez)


(1)Le Primorie (ou Primorski krai) c’est  un sujet fédéral de Russie situé à l'extrême sud l'Extrême-Orient russe. Le mot primorski signifie « maritime » en russe, d'où le surnom de « Province maritime » de la région.