Anne et Micha se rencontrent en 1981 lors d’une répétition pour une tournée au Maroc. Ils jouent la romance russe « Je vous ai rencontrée » et ne se quittent plus!

       Le Duo Piano-Balalaïka engage une formidable croisade pour mieux faire connaître et aimer la balalaïka et la musique russe. Le duo est invité en France, à Paris (Gaveau, Châtelet, Pleyel, Cortot, Musée Jacquemart-André…), à l’étranger, au Maroc, en Suisse, Italie, Belgique, Espagne…, dans des festivals renommés (Besançon, Sceaux, Le Suquet, Vannes, la Puisaye, Tahiti, Île Maurice, La Réunion, Caraïbes).

 Micha Makarenko est né à Paris de parents russes. Sa jeunesse est marquée par l’histoire familiale : son grand frère l’initie à la balalaïka, instrument présent dans toutes les fêtes familiales et dans l’orchestre de son école. Il ouvre des classes de balalaïka aux conservatoires S. Rachmaninov et A. Scriabine, puis à l’Ecole Normale de Paris afin de développer la connaissance de cet instrument et de toute la famille des balalaïkas. Pédagogue il écrit la première Méthode de Balalaïka Classique française, préfacée par les éminents balalaïkistes russes Alexandre Chalov et Andréï Gorbatchev. Micha Makarenko est dédicataire d’oeuvres de compositeurs contemporains français (Michel Merlet, Rémi Gousseau, Aurélien Dumont) qu’il a jouées en créations mondiales. Par ailleurs, il a fondé plusieurs ensembles d’instruments traditionnels russes qu’il dirige, « Kroujok » et « Skazki » et est l’auteur d’articles musicologiques et d’anthologies de chansons et romances russes.

Anne Makarenko, née à Vienne (Autriche) de parents français, étudie à Berlin le piano avec Hans Rhode et la danse avec Tatiana Gsovsky qui l’initient à la musique et à la danse russes.  A douze ans, sous l’égide de Jean Martin, elle intègre le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Elle y obtient ses premiers prix de piano et de musique de chambre, auprès de Lélia Gousseau et de Jean Hubeau, puis entre au cycle de perfectionnement du CNSMDP où elle est admise 1ère nommée à l’unanimité. Elle remporte le Grand prix au concours international Viotti à Vercelli (Italie), est lauréate du concours de Sénigallia (Italie), et finaliste au concours International de Münich. Parallèlement, elle fait une Maîtrise de musicologie à la Sorbonne. Anne Makarenko joue en soliste de nombreuses années, mais passionnée de musique de chambre elle préfère s’épanouir dans des formations des plus diverses.

Pierre Makarenko, leur fils, intègre le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris et y obtient son diplôme de formation supérieure en hautbois en 2008 dans la classe de David Walter ainsi que celui de musique de chambre en quintette à vent, avec mention très bien à l’unanimité, dans la classe de Jens Mc Manama. En mars 2007, il gagne un 3ème Prix au Concours International de quintette à vent Henri Tomasi (Marseille) et obtient le Prix de la SACEM au Concours International de hautbois de Ville-d’Avray. Pierre Makarenko est invité comme Hautbois solo dans de prestigieux orchestres : Orchestre Symphonique de Mulhouse, Orchestre Colonne, Orchestre de Chambre de Paris, Orchestre des Lauréats du Conservatoire, Ensemble Multilatéral, Orchestre National de Montpellier, Orchestre Pasdeloup, Orchestre des Régions Européennes, Opéra en plein Air… sous la direction de chefs tels que E. Krivine, S. Billard, Sir J. L. Gardiner, C. Levacher, G. Bourgogne, D. My, P. Bernold, T. Ceccherini, S. Kuijken, K. Mazur, P. Boulez, S. Mälkki, J. Deroyer… Il a gravé plusieurs enregistrements dont Cassandre de Michael Jarrell avec l’ Ensemble InterContemporain.

Petite histoire de la balalaïka.

     Les skomorokhi (troubadours russes) qui se gaussaient des autorités et du clergé dans leurs couplets satiriques sont persécutés en 1648-49 par les oukases du Tsar Alexeï Ier Mikhaïlovitch, dit le Très-Doux, puis par les anathèmes du patriarche Joseph et surtout ceux de Nikon, dès 1652. Les instruments de musique sont confisqués et brûlés dans d’immenses autodafés. Amendes, bastonnades et exils s’abattent sur les musiciens. L’art des skomorokhi s’étiole ou se marginalise au fin fond des campagnes ou en lointaine et froide Sibérie ! Dépossédé de ses instruments de musique, le peuple russe, rusé, va en créer un, dérivé de la domra, aux origines mongolo-tatares. Celle-ci était fabriquée par d’habiles artisans, luthiers en devenir, pour les skomorokhi, musiciens professionnels ; la balalaïka, elle, sera construite et jouée d’abord en amateur par les moujiks. Le mot même procède des verbes russes balakat’, balagourit’, balabonit’, balamoutit’, boltat’, qui signifient bavarder, baliverner, babiller, plaisanter, cancaner. Instrument au nom pas sérieux, donc à ne pas prendre au sérieux par les autorités !

            La première mention écrite du mot balalaïka se trouve dans un mandat d’amener du 13 juin 1688, découvert en 1968, où les Streltsy gardant la Porte de Iaouza à Moscou, notifient que « deux moujiks, montés sur une télègue, chantaient en jouant de la balalaïka ». Autre mention, en l’an 1700, où un certain I. Pachkov battait à coup de balalaïka deux cochers ! Et, en 1714, de la main même de Pierre le Grand dénombrant et nommant dans son « Registre » 4 balalaïkistes qui jouaient dans un orchestre de 200 musiciens, lors d’une mascarade de noces. (…. suite) (CLIQUEZ)

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Ne manquez pas le CD du Trio Makarenko !

“Le Voyage à Saint-Pétersbourg”

Musique traditionnelle russe

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Le Château de Malvignol, est une demeure privée ouverte plusieurs semaines par an à la visite. Les propriétaires de ce château des XIIe et XVIe siècles vous invite à en visiter la tour, la cave, le parc et les jardins. C’est un château situé dans la commune de Lautrec dans le département du Tarn, et inscrit aux monuments historique depuis le 6 juin 1988.

La seigneurie date au moins de 1258, puisqu’un document relate l’hommage rendu au roi Louis IX  par Isarn Capriol, vassal du vicomte de Lautrec. Cette famille reste propriétaire du lieu jusqu’au XVIIIe siècle. Si le château existait avant eux, il ne fait aucun doute que le château actuel leur est du par les travaux qu’ils y firent. D’une maison forteprobable destinée à décourager les grandes compagnies de la Guerre de Cent Ans, ils le transforment en véritable château lors des guerres de religion, faisant partie d’une ligne de fortifications destinée à cantonner lesprotestants dans le sud de l’Albigeois. Le château est néanmoins détruit. Il sera reconstruit dans un style moins défensif et plus confortable.

Le château change de famille deux fois au XVIIIe siècle avant de se retrouver dans la famille qui en a toujours la jouissance. M. Louis Rigaudy propriétaire actuel du château et descendant de cet illustre chef du bataillon des volontaires du Tarn durant la Révolution française.

Château de Malvignol

81440 Lautrec

Réservations: Tél : 05 63 75 96 21